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Selon les climatologues américains, la saison d’été 2008 devrait être marquée comme l’année dernière par une fonte record de la calotte glacière au pôle nord. L’Antarctique, qui est pour le moment dans l’ensemble préservé, pourrait aussi connaître un sort semblable avec la résorption du trou de la couche d’ozone, avertissent-ils.
Par Randolph E. Schimd, AP
La glace en Arctique continuera à diminuer d’épaisseur, et le réchauffement climatique devrait commencer à affecter également l’Antarctique, avertissent les scientifiques. « Le pronostic à long terme n’est pas très optimiste, » a déclaré Jennifer Francis, climatologue de l’Université Rutgers, lors d’une réunion d’information qui s’est tenue vendredi.
L’été dernier, la diminution de la glace au pôle a atteint un niveau record, phénomène que de nombreux observateurs attribuent au réchauffement de la planète.
Mais bien que le rayonnement solaire et le niveau des gaz à effet de serre dans l’atmosphère soient les mêmes aux deux pôles terrestres, à ce jour ces régions ont réagi différemment, peu de changements ayant été constaté dans le Sud, remarque James Overland océanographe à la National Oceanic and Atmospheric Administration.
Les conclusions des chercheurs indiquent que dans le Nord, le réchauffement climatique et la variabilité naturelle du climat se sont renforcés l’un et l’autre, créant en Arctique un situation nouvelle caractérisée par une calotte de glace bien moindre étendue que par le passé.
« Il y a très peu de chances pour que le climat revienne aux conditions d’il y a 20 ans », ajoute-t-il.
D’autre part, M. Overland indique que le trou d’ozone dans l’Antarctique y a modifié la situation en maintenant des températures plus faibles sur la majeure partie du continent excepté la péninsule pointant vers l’Amérique du Sud.
« Il y a donc une explication scientifique donnant la raison pour laquelle nous ne constatons pas d’importants changements dans l’Antarctique tels que ceux que nous voyons dans l’Arctique », note-t-il.
Mais M. Overland ajoute que lorsque le trou d’ozone diminuera dans les années à venir, le réchauffement de la planète commencera à influer également sur le pôle Sud.
Cette réunion d’information portait sur de nouvelles données qui feront l’objet d’une publication la semaine prochaine dans la revue Eos, de l’American Geophysical Union.
M. Overland déclare qu’il avait jusqu’alors fait partie des sceptiques quant aux effets du changement climatique mondial. Ces nouvelles données, qu’il a qualifiées de « surprenantes », ont été établies récemment dans un atelier de recherche, précise-t-il.
Il existe un concordance entre les observations météorologiques, les résultats des modèles climatiques informatiques et les prévisions des scientifiques décrivant ce qui devrait se produire, note Mme Françis.
Tous les éléments de preuve pointent en direction d’une cause humaine pour le changement climatique aux pôles, déclare-t-elle, et c’est là une conclusion qui « affaiblit davantage les arguments de ceux qui insistent sur le fait qu’il n’y a pas à s’inquiéter sur le changement climatique d’origine humaine. »
Le climatologue Gareth Marshall de la British Antarctic Survey précise que, bien que le terme de réchauffement de la planète soit largement utilisé, les choses sont plus compliquées au niveau régional.
Dans l’Antarctique, explique-t-il, le changement climatique a renforcé les vents soufflant autour du continent, y piégeant ainsi de l’air froid. Mais cela diminuera à l’avenir, et permettra alors l’apparition de conditions climatique plus chaudes.
M. Marshall ajoute que désormais toutes les études montrent que les activités humaines sont la cause du changement climatique dans l’Antarctique.
Questionné sur l’éventualité que la disparition des glaces au pôle nord cette saison puisse être semblable au record de l’année dernière, M. Overland a jugé que c’était probable.
« Les estimations indiquent que la couverture minimale de la banquise en septembre prochain, serait la même que celle que nous avons eu l’été dernier, soit 40% inférieure par rapport à il y a 20 ans », prévoit-il. M. Overland ajoute que la glaciation hivernale a connu un démarrage tardif à l’automne dernier.
Mme Francis remarque que « au total, depuis l’automne, l’hiver et jusqu’à aujourd’hui, la concentration de glace, la quantité de glace dans la zone Arctique, a été en dessous de la normale à chaque moment. »
« Toutes les indicateurs présagent, non pas d’une reglaciation, mais de quelque chose de semblable à ce que nous avions l’été dernier et peut-être pire », prévoit-elle.
Traduction Contre Info
Et pendant ce temps l’antarctique continue de s’approcher d’un record d’extension… déja plus de 8 millions de km2 de banquise…
Voilà qui ne me fait ni chaud ni froid. D’abord nous n’y sommes pas encore en Septembre, ensuite ce n’est pas sur une ou deux saisons que l’on peut tirer des tendances. Bien sûr, aucune mention de l’oscillation de l’Atlantique Nord dont il semble que la période soit en décalage de cinq ans sur celle du Pacifique (laquelle est en train de se produire si je ne m’abuse).
«D’autre part, M. Overland indique que le trou d’ozone dans l’Antarctique y a modifié la situation en maintenant des températures plus faibles sur la majeure partie du continent excepté la péninsule pointant vers l’Amérique du Sud (…) Mais M. Overland ajoute que lorsque le trou d’ozone diminuera dans les années à venir, le réchauffement de la planète commencera à influer également sur le pôle Sud.»
Question :
Ne nous avait-on pas dit que « le trou de la couche d’ozone » qui était dû aux CFC allait dangereusement « RÉCHAUFFER » l’antarctique et faire fondre les glaces…???
Et voilà que ce M. Overland nous dit exactement le contraire.
Ah ces scientifiques (?), ils nous surprendront toujours…!!!!!!!
@1
Comme tu le fais remarquer, record de froid et d’extension de la glace antarctique (qui a augmenté d’environ 1,5 à 1,8 millions de km2 par rapport à la moyenne 1979-2000).
Mais pour James Overland
Peu de changement ça veut dire pas de réchauffement dans son jargon.
Remarque que le ponpon revient à Gareth Marshall :
Ah on y arrive : c’est bien le réchauffement qui provoque un refroidissement en antarctique.
Oui mais attention il va diminuer à l’avenir et permettra des conditions climatiques plus chaudes.
Donc finalement on aura moins chaud au nord et plus chaud au sud. 😉
Sur Cryosphère, on peut comparer jour pour jour l’état de la banquise arctique, par exemple le 17/05/2007 par rapport à 17/05/2008. Je ne vois aucune différence notable de densité des glaces.
Vu la fuite en avant des alarmistes qui justifient, toujours a postiori bien sûr, la remontée de surface cet hiver par une glace soit disant jeune (alors qu’en fait, personne n’en sait rien, c’est juste une conclusion venant de modèles non validés), si cet été, la banquise ne fond pas plus qu’en 2007, ils vont être couverts de ridicule comme le Hadley Center qui s’était planté lamentablement en prédisant un record de chaud pour 2007.
Je jubile rien qu’à l’idée de voir comment tout ces CAO (catastrophistes assistés par ordinateur) vont se sortir de la semoule en Septembre. Si l’Arctique a la mauvaise idée de ne pas fondre plus qu’ils espèrent, ça va être le coup de grâce. 👿
#37
Affirmation reprise par Jancovici :
http://www.manicore.com/docume.....ozone.html
Sacrée couche d’ozone !
miniTAX, non, les CAO ont gagné d’avance par KO (Katastrophe Obligatoire) 😉
Tu as juste à choisir entre Jancovici : « Trou plus grand = réchauffement »
Et Overland : « Trou plus petit = réchauffement »
Tout d’abord, je voudrais remercier la personne qui tient ce blog de montrer, comme tout sceptique devrait le faire, les deux flancs de l’opinion courante. Dans ce cas-ci, l’asymétrie de comportement entre les deux hémisphères est saisissante et mène à se poser beaucoup de questions pertinentes sur les différents mécanismes de régulation du climat au niveau des pôles.
Je suis par contre un peu déçu de voir que la plupart des intervenants réagissent négativement par rapport à un post qui, pour une fois, ne va pas dans leur sens. Par exemple :
En effet, et c’est bien pour cela que l’on compare la situation actuelle à celle d’il y a 20 ans.
Moi, ce qu’on m’avait appris, est que : l’absence d’ozone permettait un passage plus prononcé des UV. Que ceux-ci ne représentent que 4% de l’énergie solaire reçue par la terre, donc pas d’influence massive sur les température moyennes. L’influence d’un trou dans la couche d’ozone, si jamais il s’étendait jusqu’aux continents, serait une exposition anormalement élevée pour l’homme à des UV. Pour les pôles, un réchauffement léger des couches basses engendreant une augmentation des effets de convection.
Et c’est bien normal, car comme le dit ce petit article « Les estimations indiquent que la couverture minimale de la banquise en septembre prochain, serait la même que celle que nous avons eu l’été dernier, soit 40% inférieure par rapport à il y a 20 ans »
@8, Oui, ce petit article ou un autre, avec la FARCE, on n’en est plus à ça près niveau lecture marc de café. Et puis si la FARCE se plante, ce sera une bonne occase pour réclamer encore plus de sous pour améliorer les
boules de crystalmodèles.« La banquise de l’Arctique fond rapidement et la zone couverte par la glace dans l’océan pourrait atteindre cet été sa superficie la plus petite depuis 1978, date à laquelle remontent les premières observations par satellite, préviennent des chercheurs japonais dans un rapport. »
Source Reuters 12 Mai 2008
miniTAX; vous n’êtes pas plus crédibles lors vous faites dans l’ironie ou l’insulte – que du contraire.
Au passage, ne notez-vous pas une subtile différence entre
« la couverture minimale de la banquise….serait la même que celle que nous avons eu l’été dernier, soit 40% inférieure par rapport à il y a 20 ans »
et
« la zone couverte par la glace dans l’océan pourrait atteindre cet été sa superficie la plus petite depuis 1978 »
Non ? Si vous voulez je peux utiliser le même ton que vous, histoire d’améliorer notre communication…
« Vous ne voyez pas dans votre tout petit-petit esprit la différence – pourtant flagrante aux yeux d’une personne ayant développé tous ses sens – entre ces deux affirmations ? Si vous ne savez pas lire, autant laisser tomber et retournez jouer au solitaire… »
Vous voyez que facile d’être bête et méchant…
Quoiqu’il en soit, dans les deux cas ça a l’air de fondre…
@10
J’ai vu la différence, et c’est justement parce que c’est différent que je l’ai posté. Parce que si c’était pareil, eh ben t’y voilà que je l’aurais pas posté parce que ça aurait fait doublon, n’est ce pas biloute ?
Ceci dit, la différence n’a rien de « subtile », sauf pour les petit-petits esprits.
Bien essayé, mais non, cherchez plus loin… été, septembre, tout ça.
Lorsqu’on compare la banquise arctique en 2007 avec les années precdentes à la fin de l’été, on constate que la concentration de glace est tres importante mais sur une superficie plus petite! bref ca relativise encore un peu plus la fonte de l’été 2007, et les farceurs vont se prendre une enorme claque dans la tete si, comme il est très probable, il n y a pas les memes conditions synoptiques durant l’été 2008 que durant l’été 2007.
Pas besoin d’attendre les « chtis 2 » pour se poiler un bon coup, la prochaine grosse rigolade c est pour septembre 2008…
Cher Coca, vous êtes vraiment trop à la dioxine on dirait (c’est-à-dire intoxiqué). Mais je vais tenter à nouveau une désintoxication – qui je suis sûr ne marchera pas – mais tant pis…
Je vous cite :
En tant que sceptique je traduis cela, moi, non pas par se poser beaucoup de questions pertinentes mais par « la théorie basique du réchauffement CO2-esque, telle qu’on nous la présente, ne tient une nouvelle fois pas la route ».
En effet le CO2 se répartit sur toute la planète, il produit des W/m2 supplémentaires partout à la fois, ou du moins autant au N qu’au S, et voilà que ce n’est pas vrai ? Les températures sont censées grimper comme un Hockey Stick montré partout, ça ne se produit pas.
Par ailleurs j’ajoute que tout cela sent le bidonnage, si vous me le permettez. La théorie de base d’Arrhénius dit que l’effet de serre est dû au verre de la serre, ce qui s’est avéré faux : c’est le confinement qui réchauffe. Le CO2 est un gaz. Il est censé aussi nous avoir sauvé des glaciations, mais c’est également faux. Bref, tout le château de cartes bien installé pour la démo ne résiste pas à un courant d’air (Arrivéderchaud).
Evidemment il y a bien des variations du climat, mais elles varient, justement. Un coup chaud, un coup froid, et qui plus est rien de nouveau sous le soleil, les mêmes accidents climatiques ont toujours existé donc pas d’extraordinairité. La banquise a baissé l’an dernier ? Comme en 1903 ! Le passage nord-est a failli se libérer ? Comme au début du siècle précédent (Amundsen je crois mais peut-être un autre). Autrement dit, ce qui vous paraît « mener à se poser beaucoup de questions pertinentes » n’est pour moi qu’un pavé de plus dans la mare de yenamarre.
Et quand on va à l’essentiel, l’alerte maxilmale c’est-à-dire les températures, on voit qu’il y a un grand flou et une incertitude flagrantes sur les données, leur fidélité et leur interprétation. En TP de physique on me disait qu’un instrument de mesure devait être juste, sensible et fidèle. Mais si les sondes de températures sont peut-être unitairement conformes à ce schéma (ce dont je doute) ce qu’elles mesurent ne l’est pas puisque les endroits où elles se trouvaient lors de leur implantation ont été transformés par l’évolution économique. Ce qu’elles nous racontent doit maintenant être compensé par des calculs subtils, où interviennent des zones kilométriques de villages proches peu fréquentés qui donnent un coefficient de correction variable avec le temps. Outre que la Nasa a du mal à répondre à McIntyre quand il demande où se trouve Chile, station de mesure aux résultats importants ?
Autrement dit on a, pour résumer :
1/ Une mesure des températures fortement sujette à caution, qui se veut alarmiste mais ne l’est certainement pas.
2/ Des événements climatologiques standard, sachant que le climat est tout ce qu’il y a de plus changeant et que tout ce que l’on voit s’est déjà produit dans le passé.
3/ Un CO2 qui monte lentement, comme prévu ou à peu près, peanut par rapport aux énormes échanges de carbone du cycle de la vie sur terre.
4/ Une théorie (CO2 = réchauffement) qui paraissait intéressante lorsqu’elle a été formulée, mais qui a été fortement contestée dans ses calculs, n’a jamais été prouvée, et dont les conséquences qui devraient être les siennes se sont avérées fausses (comportent différentiel des pôles, courbes de Vostock avec 400 à 800 ans de décalage tempé CO2, signature manquante à l’équateur, contestation théorique de Gerlich et Tsheuchner…)
Et voilà que votre réaction devant cet amas d’incertitudes notoires c’est :
Cher coca, arrêtez la dioxine ! Je veux bien, à la grande rigueur, que l’on se m…be l’esprit parce que cette année la banquise nord a fondu plus que d’habitude. C’est le problème des spécialistes de la cryosphère et ça me passe largement au dessus pour dire vrai. Je comprends par ailleurs très bien et j’approuve que l’on s’inquiète de la canicule de 2003, mais surtout pour se demander pourquoi on a été si mal équipés et imprévoyants dans une société moderne ?
Mais ne soyez pas étonné de ce que vous constatez : l’essentiel des réactions sur ce blog est que, lorsque l’on met en parallèle toutes les infos, tout cela ne vaut pas un clou d’inquiétude. Je trouve parfaitement naturel et souhaitable qu’on analyse et qu’on mesure, qu’on se demande et qu’on essaie de prévoir, qu’on se pose des questions, qu’on fasse des missions scientifiques.
Mais l’essentiel de ce que l’on (pas vous) constate c’est : « beaucoup, beaucoup, beaucoup trop de bruit pour RIEN ».
Sur le site de Realclimate vous trouverez plus chaussure à votre pied : des alarmistes purs et durs qui expliquent qu’on a passé la limite no-return et que les Courtillot sont des chevaliers de la terre plate, et tous ici sans doute (mais pas vous) des négationnistes du climat.
Grand bien leur fasse. Et laissons passer un peu de temps 😉
Bonjour,
je vous promets d’essayer de diminuer un peu la dioxine… Mais je suis accro, comme vous semblez l’être au jeux de mots à deux balles, ce qui n’est pas pour me déplaire :0)
A ma connaissance, le réchauffement dû au CO2 n’est pas censé être global. D’ailleurs, aucun modèle climatique sérieux ne prévoit une augmentation généralisée et homogène des températures. La plupart d’entre eux prévoient surtout des effets similaires d’une augmentation des flux entre régions plus chaudes et régions plus froides. Bref, plus de vents, plus de précipitations, etc.
Concernant l’effet de serrre : je peux vous assurer qu’aucun chercheur sérieux ne remet en cause l’existence de l’effet de serre. D’après mes souvenirs, il y a 2 allemands qui essaient de convaincre le reste du monde de la non-existence d’un tel effet, mais personne ici ne les prend au sérieux. C’est que leurs arguments ne tiennent pas la route. Le cO2 absorbe les IR, c’est sûr. Il en réémet aussi, c’est tout aussi sûr.
Et puis, je ne vois pas ces réactions comme une absence d’inquiétude, mais plutôt comme un je-m’en-foutisme caractérisé, du type après moi : le déluge. Vous devez avoir raison : attendez et vous verrez bien. Pendant ce temps, des gens travaillent à analyser et résoudre les problèmes qui se poseront pour les générations suivantes. Heureusement, nous pouvons compter sur eux…
Qui a parlé d’augmentation généralisée et homogène des températures ici, à part vous ? Quel strawman débile.
D’ailleurs quel modèle parle d’une augmentation de flux entre régions chaudes et froides? Il y a 22 modèles en tout, citez un nom.
Tous les modèles parlent au contraire d’une BAISSE de flux, pour la simple raison que les pôles étant sensés se réchauffer davantage (toujours selon le modèle, sauf que la moitié ne se réchauffe pas, cf l’Antarctique), le gradiant avec les tropiques diminue dans les flux diminuent. Pas besoin de « modèles » pour ça, n’importe quel vieux manuel de météo vous le dit.
Cher miniTax,
voici la phrase à laquelle je faisais référence
@16
A ma connaissance, le réchauffement dû au CO2 n’est pas censé être global
Juste pour faire quelque chose d’utile… vous voudriez bien le dire au GIEC? 😉
@16
J’ai écrit exactement l’inverse.
Et si dans l’article on peut lire « M. Overland déclare qu’il avait jusqu’alors fait partie des sceptiques« , personnellement j’ai commencé comme tout le monde par m’inquiéter, m’angoisser même. Mais en m’informant je me suis aperçu que tout cela ne tenait que sur des hypothèses extrêmement minces et des données sujettes à caution. Je vous les ai exposées, en vain, évidemment. Même dans les hypothèses des partisans du RCA on révise à la baisse les affirmations quant aux fameux W/m2 qui se multiplient par miracle grâce au CO2 (Tiens, et si on essayait le CO2 pour remplacer le pétrole puisqu’il nous apporte tant d’énergie ? 😉
C’est fait : depuis pas mal de temps le réchauffement manque à l’appel, les typhons et tempêtes ne s’accroissent pas, l’océan se refroidit, les glaces du Groënland et de l’Antarctique s’épaississent, les 6 m d’Al Gore se font oublier et les Tuvalu se portent bien, merci. Avec le cycle 24 du soleil qui ne démarre pas tous les voyants sont au froid. Restent les Hansen et Cie qui tonitruent que nous avons passé le point de non retour, ils en sont réduits à lancer des anathèmes… C’est vrai qu’il n’ont plus de réchauffement à se mettre sous la dent et donc il leur faut mettre en avant la future réduction des glaces Arctiques, histoire de monter les blancs en neige quand il ne se passe rien dans l’actualité.
Exact, comme les chevaliers de l’Inquisition. C’est quoi que vous appelez « travailler » ? Déclarer comme Al Gore que le dernier typhon au Myanmar est le résultat du réchauffement alors qu’il est né dans une zone froide ? Ou comme dans l’article qu’on commente ici, émailler les déclarations de « peut-être, probalement, il semble… que l’Arctique va fondre autant qu’en 2007 et que l’Antarctique ne perd rien pour attendre » sans aucun élément nouveau et concluant ?
(Il ne se passe rien de notable au Sud dit Overland, sauf qu’il a oublié que l’Antarctique est à son extension maximale depuis le début des observations. Une paille ! Mais il fait des gorges chaudes dans l’autre sens pour dire que les glaces de l’Arctique sont 40% plus bas qu’il y a 20 ans. Ça c’est du solide, non ?)
Donc travailler, pour vous, c’est faire comme Bush, annoncer qu’il faut trouver des ADM pour attaquer l’ennemi ? Travailler c’est planquer ses données, perdre des compte-rendus, tripatouiller les courbes ?
Allez jeter un œil sur le blog de Mc Intyre, vous verrez qu’on lui met obstacle après obstacle à ses demandes, qu’on lui répond à côté, qu’on traficote les algorithmes en douce… Avec ça, oui, nos enfants seront bien protégés, parlez-en !
Eh bien moi je voudrais surtout les protéger de l’ignorance, de la bêtise et de l’obscurantisme. Qu’ils gardent les yeux ouverts et leur intelligence aux aguets, et qu’ils se fassent peur propre opinion. Ce sera déjà pas mal de choses à leur transmettre.
Laurent et Minitax : il faut vous mettre d’accord !
Sinon le CO2 comme NRJ ca existe !
Chers commentateurs, bonjour !
Se peut-il que la banquise arctique « se ramasse »? C’est-à-dire qu’elle perde en superficie et en épaisseur aux extrémités, mais que dans le même temps, elle gagne en épaisseur en son « centre »?N’ayant aucune formation scientifique, une réponse « vulgarisée » devrait suffire à mon bonheur… Merci.
J’oubliais : pour que l’épaisseur augmente en son « centre », une sorte de « pluviométrie » accrue semble nécessaire, non? Est-ce le cas?
Le réchauffement est censé favoriser les précipitations.
Il est tout-à-fait possible que la banquise s’amasse, pour causes de précipitations accrues comme le disait DM. Un des problèmes engendré par cela est que l’albédo diminue fortement lors d’une telle compaction.
Merci pour votre célérité !
Autre question (si ce n’est pas trop abuser) : si d’aventure la banquise arctique s’épaississait en son « centre »; ne pourrait-on pas alors envisager l’hypothèse d’une « reconquête », après la débâcle? Les précipitations accrues aidant…
@25
Exact. L’isohyete 400 mm (de précipitations annuelles) est remonté vers le nord au Sénégal depuis 20 ans, les grandes sécheresses sont moins importantes, le monde verdit, mes chères tourbières engraissent (sauf celles qu’on draîne). Et on voudrait nous faire croire que c’est l’apocalypse?
Profitons-en! A mon avis, ceux qui parient sur les cycles ont le plus de chance d’être dans le vrai, et la suite des évènements n’est pas précisément réjouissante.
Au quaternaire, de toutes manières, le vrai problème, c’est le froid, pas le chaud!
Encore quelques années, camarades, et on injectera du CO2 dans l’atmosphère parce qu’on se les gèlera!
#26
S’il y a précipitation, c’est de neige
s’il y a compactage, c’est sous cette neige,
l’albedo ne change donc en rien.
Il n’y a pas de « problème ».
Cher Marot,
l’albédo total est lié à la superficie de surface réfléchissante. S’il y a concentration, le rapport superficie/volume diminue.
Ben voyons, la neige se compacte à l’horizontale maintenant !!!
Marot, je comprends rien à votre raisonnement. La question demandait s’il était possible que la diminution de superficie de la banquise s’accompagne par un épaississement de celle-ci. Je dis : oui, mais la diminution de la superficie engendre une diminution de l’albédo. Je suis bien d’accord avec vous : le neige se compacte verticalement. Mais quel est le rapport ?
A propos de compactage vertical que pensez-vous de ceci? Des avions posés sur la calotte du Groenland en Juillet 42 (dont Glacier Girl, un P 38 qui revole actuellement) et qu’on pensait retrouver à 15 mètres de profondeur, se trouvaient en réalité entre 60 et 70 mètres. A votre avis, quel peut être l’âge de la carotte la plus profonde ?
@27 et 32
Pour ce qui est de l’amas de glace sur une plus petite surface et donc diminution de l’albédo, cela ne peut pas être éternel. Sous la pression du centre élargi (même gigantesque), il est probable que la glace soit refoulée vers la périphérie, ce qui augmente donc finalement la surface. Cette région du monde est vivante et bouge comme le reste de la planète, non ?
Vous remarquerez le « probable » emprunté aux catastrophistes, pour bien être compris d’eux…
@23
Se ramasse ? mais par rapport à quelle période, c’est là la question, non ? Car il suffit de regarder la couleur de cette
carte qu’a cité miniTAX : plus c’est foncé (dans les mauves) plus c’est épais selon l’échelle à gauche du schéma. Disons que les épaisseurs sont réparties différemment puisque au dessous il y a de l’eau et au dessus du vent, donc tout cela se déplace beaucoup.
Par rapport à quelle période? Par rapport à celle où la superficie de la banquise n’intéressait personne d’autre que les professionnels…
Merci pour la carte et à tous les commentateurs qui ont bien voulu m’éclairer.
PS : pour répondre, certains utilisent # et d’autres @, il y a une raison ou ça veut dire la même chose?
#30 et #32
Pour être compris, Monsieur coca, il faudrait parler un français correct :
La banquise qui s’amasse ???
La « compaction » ??
Explications et mots justes sont demandés.
Merci
@16 et 22
Faisons un peu le point de la théorie du CO2 réchauffant :
Pour mémoire, on en est à 385 ppm de CO2 ou dans ces eaux là. Mettons 400 pour simplifier. Ce sont des parties par million ! 400 ppm c’est 400 mm3 dans dix litres d’eau, 400 mini gouttes de 1 mm3 chacune. Ou encore 40 têtes d’épingle dans un litre d’eau. Au pif, mettons huit à dix gouttes de compte-gouttes par litre d’eau (une goutte de pluie fait 5 mm3 environ, soit 50 ppm).
Ces huit à dix gouttes dans un litre d’eau se diluent complètement dans la masse. On met ce litre dans un récipient au soleil et on regarde ce qui se passe. Croyez-vous que si j’ajoute une goutte (50 ppm) ou deux gouttes (100 ppm) l’eau va se réchauffer beaucoup plus et qu’on va atteindre le point de non retour ? Croyez-vous que ces gouttes d’un produit qui absorbe, même beaucoup, les rayons solaires vont vraiment influer tellement sur la chaleur de l’ensemble ?
Les théoriciens du réchauffement font un calcul compliqué de W/m2 absorbés et quasiment multipliés : le rayonnement absorbé par le CO2 est réemis par moitié (50% vers la terre, 50% vers l’espace). La partie qui va vers la terre est renvoyée par elle puis est à nouveau absorbée par le CO2, qui la réémet par moitié vers la terre, etc. Allez voir sur infoclimat c’est ainsi que c’est très sérieusement présenté. Pour moi c’est de l’énergie qui vient de nulle part mais bon… En plus, en seconde main il y a le « forçage » qui dit que par exemple il se forme alors de nouveaux nuages ou il en disparaît (on ne sait pas exactement mais on fait un calcul à la louche) de sorte qu’il y a un réchauffement induit supplémentaire.
Tout ce raisonnement à grand renfort de dessins de l’atmosphère me laisse pour le moins dubitatif compte tenu des quantités et de la capacité d’absorption du CO2 réelle. A 40 km d’altitude il fait dans les -80° mais le CO2 renvoie quand même de la chaleur vers la terre qui est à 14° ! Un peu comme si au sortir d’une douche froide je me mettais devant mon radiateur à 50° et que mon corps en rayonnant ses 35 ° réchauffe un peu plus mon radiateur ! C’est magique, tout simplement.
Les carottages glaciaires nous montrent à certaines portions de leurs graphiques que lorsque la terre se refroidit (glaciation) le CO2 est en phase ascendante donc ne réchauffe rien, et il finit par redescendre après un pic. De même lorsque la terre se réchauffe le CO2 peut très bien être en phase décroissante et donc ne se libère pas particulièrement comme on nous explique qu’il va le faire. En bref CO2 et température = aucune relation directe.
Gerlich et Tscheuchner. Allez voir ici pour un peu plus d’explication et beaucoup de doutes surtout à propos du RCA (Réchauffement Climatique Anthropique pour les intimes) !
@ JMR
En te lisant, je me sens requinqué !!!
Je m’évertue à épeler sur divers forum ce qui me semble des évidences mais j’ai l’impression de poster dans le vide…!!!
Une évidence :
1850 : début de l’industrialisation, 1 milliard d’humains… taux de CO2 = 280 PPM
2007 : 6,68 milliards d’humains… taux de CO2 = 380 PPM, une augmentation de température de la planète… + 0,70 °
Pourquoi ne met-on jamais en corrélation le nombre d’humains multiplié par plus de 6 et la faible augmentation du CO2 (+100PPM) et de température + 0,7 ° en 160 ans… ???
Mais non pour les « climatologues » le CO2 est (et doit rester) le père de tous les vices…
@39
1 milliard d’êtres humains en 1850 et presque 7 milliards en 2007… Ca fait pas loin de 6 milliards de radiateurs en plus, à la température moyenne de 37.2 !!!
; ) ; ) ; )
Cher Marot,
voic la définition que j’ai trouvée pour
« s’amasser » : s’amasser (v.)
1.réunir en une seule masse.
et pour
« compaction » : opération ayant pour résultats de rendre compact un matériau meuble (ex : amas sédimentaire). La compaction peut être naturelle : par tassement gravitaire ou comme résultat de la circulation (hommes, animaux…). Elle peut être volontairement réalisée.
(= compaction d’une digue en terre).
Comme a nous sommes surs de nous comprendre.
Jmr,
vous pensez sérieusement que les arguments que vous avancez ne sont jamais passés pr l’esprit de l’un des milliers de chercheurs travaillant sur le problème ? Comment cela se fait-il que le CO2, présent en quelques ppm seuleent, a une telle contribution à l’effet de serre ? Et que dire du CH4, ou de l’eau ?
Les chercheurs qui travaillent sur le sujet ne basen pas leurs recherches sur des « dessins » tels que ceux que vous trouvez sur les sites de vulgarisation. Vous rendez-vous cmpte dela complexité du problème ? Il nous faudrait au moins 10 de travail pour arriver à comprendre un peu les subtilités de l’effet de serre – arrêtons donc les calculs de coin de table…
A propos du CO2, je vous conseille la lecture suivante
@41
Il nous faudrait au moins 10 de travail pour arriver à comprendre un peu les subtilités de l’effet de serre
Euh… non… a moins d’avoir un QI de 25…
un simple cours sur les bases physiques de la télédétection (par exemple), ou sur la physique des rayonnement (tout cela ne dépasse pas le niveau d’une maitrise) suffit amplement…
Et la contribution directe du CO2 à ce qu’on appelle « l’effet de serre » est faible et ne permet même pas d’expliquer le réchauffement récent….
C’est pourquoi les scientifiques tenant du RC anthropique font intervenir la rétroaction positive de la vapeur d’eau pour faire passer la pilule.
Et c’est aussi pour cela que les mêmes scientifiques sortent du chapeau un « puits de CO2 » encore inconnu (bien pratique…), pour nous expliquer que l’augmentation de CO2 atmosphérique mesurée n’est pas compatible avec celle qui devrait exister si la théorie était correcte (sans ce fameux « puit »…..):
Si la totalité des émissions anthropiques de CO2 + le CO2 océanique dégazé par l’augmentation de température de la surface océanique (causée par le fameux « effet de serre »), alors la concentration atmosphérique en CO2 devrait être supérieure de 150 à 200 ppm.
Mais bon…. heureusement que les rétroactions non expérimentalement vérifiées sont toujours positives (sans doute suivant le fameux théorème de la tartine beurrée…)… et que de mystérieux « puits » nous sauvent la mise….
P.S. Je suis titulaire d’une thèse en chimie atmosphérique…. alors l’argument « on est trop con pour comprendre »… ça ne prend pas avec moi.
Quand au « calculs de coin de table… » tu serais surpris de voir comment la recherche se fait dans beaucoup de labos….
Bon, il y a comprendre et comprendre. L’absorption d’IR par les molécules par exemple ne peut réellement se comprendre qu’en termes de méca quantique, dont la maîtrise si je ne m’abuse n’est pas si évidente. Idem pour les propriétés de réémission.
Comprendre les transferts de chaleur et de masse entre les différentes couches atmosphériques demandent une maîtrise des lois de l’hydrodynamique.
Comprendre les mécanismes de réabsorption du CO2 n’est pas évident non plus. Les puits de carbone sont par exemple nombreux. Il y a les océans, bien sûr, qui peuvent absorber le CO2 de manière « physique » mais aussi de manière « chimique », càd via la biomasse. Les plantes, arbres, végétation etc. forment la deuxième plus grande voie de fixation de CO2.
Je n’ai qui plus est jmais dit que quelqu’un ici étai trop bête pour comprendre qui que ce soit, simplement qu’il faut du temps pour comprendre sérieusement un problème… Si l’effet de serre était aussi « facile » que certains pourraient le laisser entendre ici, on pourrait se demander pourquoi tant de gens travaillent dessus depuis Arrhénius…
C’est une belle escalade dans la mauvaise foi….
Il n’est évidement pas nécessaire de maitriser la méca quantique pour utiliser la physique du rayonnement…. p
Bon… appuyé sur le mauvais bouton… je recommence..
#44 : C’est une belle escalade dans la mauvaise foi….
Il n’est évidement pas nécessaire de maitriser la méca quantique pour utiliser la physique du rayonnement…. pas plus qu’il n’est nécessaire de comprendre la relativité générale pour utiliser la loi de gravitation.
Aucun des climatologues et aucun des modélisateurs travaillant à l’élaboration des modèles de prévision climatique n’utilise les inéquations de mécanique quantique dans leurs formules.
En ce qui concerne les mouvements atmosphériques, seules les équations de Navier-Strokes sont utilisées.
… et en ce qui concerne les puits de carbone, les climatologues et le modélisateurs avouent ne pas les comprendre et d’utiliser des chiffres théoriques qui n’ont rien à voir avec une compréhension physique des phénomènes.
Comme je l’ai déjà dit, ton argumentation me laisse très perplexe.
Soit tu ne connait rien ou presque sur le sujet (sur l’état et le fonctionnement de la climatologie scientifique)… soit ta mauvaise foi est insondable…
Quel est ton but? uniquement polémiquer?
OK, admettons que l’on n’utilise que des lois phénoménologiques pour décrire les effets d’absorption-réémission sans passer par les equations (inéquations ?????) de la MQ. Et uniquement les équations de Navier-Stokes -même si on pourrait se demander si on aaffaire ou non à un fluide newtonien.
Il ne reste que je ne comprends pas pourquoi vous dites d’un côté que l’effet de serre est facile à comprendre et que, d’un autre côté vous dites aussi que les modélisateurs ne comprennent pas tout un tas de choses… S’agirait-il d’un phénomène ultra-simple et pourtant très compliqué ? La modélisation et la compréhension de l’effet de serre au niveau terrestre est, selon moi, extrèmement complexe. D’où ma remarqe sur le non-sens de calculs sur coin de table.
Je crois connaître relativement bien le sujet. Mon but ici est de faire remarqer que des raisonnement simplistes ne peuvent pas s’appliquer à des situations complexes. J’ai aussi lu qu’il n’y aurait aucune corrélation entre CO2 et température et, je crois que vous l’avouerez aussi, on ne peut pas laisser de telles idées subsister.
Je vois bien que tu ne comprend pas…. ce qui est normal vu que tu part de l’assertion simple (pour ne pas dire simpliste) « climat = effet de serre »…
Ce qu’on appelle « effet de serre » (en fait interception du rayonnement IR terrestre par les gaz diatomique) est modélisé de façon simple (voir les équations utilisées dans les modèles).
Par contre, le climat lui, est un ensemble de phénomènes extrêmement compliqué (incluant par exemple un système océanique dont le fonctionnement global est grossièrement compris, mais mal modélisé et très mal quantifié; un système atmosphérique dont on sait a peu prêt modéliser la circulation…. sur quelques jours… ; des phénomènes de convection et de condensation… que l’on comprend mal et que l’on modélise encore plus mal; etc….)
C’est bien un phénomène ultra-compliqué…. que l’on modélise avec une juxtaposition de « phénomènes » ultra-simples…
Quand je répondais à Il nous faudrait au moins 10 de travail pour arriver à comprendre un peu les subtilités de l’effet de serre, phrase que je cite avant d’y répondre, je ne répond pas à autre chose…. il faut une grosse part de mauvaise foi pour prétendre le contraire…
… et contrairement à ce que tu dit (que tu le pense ou non), j’ai bien vu les modélisateurs nous démontrer l’effet de serre (au cours d’un colloque) par des calculs de coin de table…. il doit y avoir quelques ppt sur le sujet sur le site du CEA.
Et ou a-t-u lu qu’il n’y aurait aucune corrélation entre le contenu en CO2 et la température? Serais-ce encore un effet de ta mauvaise foi?
Il ne peut pas y avoir de corrélation nulle entre deux phénomènes liés au climat. La totale indépendance entre 2 jeux de données est quelque chose d’aussi introuvable que le graal.
Si tu corrèle la diminution du nombre d’actes de piraterie maritime recensé et l’augmentation du CO2 sur le siècle dernier, tu trouvera une corrélation non nulle (et même assez forte)… est-ce pour autant qu’il y a un lien de causalité?
post 38 « En bref CO2 et température = aucune relation directe.
»
Arrêtez de dire que je suis de mauvaise foi, relisez d’abord ce qu’on peut trouver sur ce blog.
Pour le reste, je crois que c’est une question de vocabulaire. J’appelle effet de serre l’ensemble des effets climatologiques liés à l’absorption-réémision d’IR par certaines molécules de l’atmosphère. Pour la définition que vous utilisez, je suis d’accord avec vous.
il me semble que vous venez de prouver votre mauvaise foi… quand jmr dit En bref CO2 et température = aucune relation directe, il me semble évident que le mot « relation » se rapporte à la causalité, pas à la corrélation, terme qu’il n’emploie d’ailleurs jamais (à moins que cela m’ait échappé…).
Et comme tu le sais bien (ou devrais le savoir), corrélation n’est pas synonyme de causalité.
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