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En comparant la température GISTEMP du GISS* à celles fournies par les 4 autres agences officiellement chargées de compiler la température globale, on constate parfois des écarts considérables. Par exemple si on cale GISTEMP (courbe rouge) à celle de l'UAH (satellite, courbe verte) en janvier 2008 (graphique 1, point A), en mars, la température du GISS était devenue supérieure de 0,35°C à celle de l'UAH (point B), soit, en relatif, la moitié du réchauffement sur tout le 20e siècle (0,7°C) !

Figure 1 : Comparaison température globale de surface
du GISS (GISTEMP) et la température par satellite (UAH)
D'où viendrait cet écart, toujours dans le sens d'un réchauffement pour GISTEMP ? Une des raisons est la faible couverture spatiale des stations de mesure utilisées le GISS. En mars 2008, on voit sur la carte du GISS (graphique 2) de larges zones du globe non couvertes (Afrique, Canada, Arctique, Pacifique). Or ces zones ont été, d'après les données satellites (graphique 3) particulièrement froides. En les excluant de sa compilation de température, le GISS a introduit un biais positif conséquent dans son calcul de "température globale".
Figure 2 : Température GISS, Mars 2008
Figure 3 : Températue satellite UAH, Mars 2008
La question serait pourquoi le GISS continue-t-il à annoncer une température dite globale avec des données aussi incomplètes et avec un réseau de capteurs dont le nombre ne cesse de diminuer (6.000 dans les années 80, environ 2.000 de nos jours selon ses propres sources) ?
*Le GISS est une agence de la NASA chargée de l'étude climat et dirigée actuellement par James Hansen, scientifique mondialement connu en tant qu'activiste engagé dans la thèse d'un réchauffement catastrophique et un des conseillers principaux d'Al Gore sur le changement climatique.
333 réponses à “Pourquoi un tel réchauffement ?”
Personne ne nie qu’il y ait un effet de serre du à la présence d’atmosphère, mais il n’y a pas de « gaz à effet de serre ». Les variations climatiques sont l’effet des variations de couverture nuageuse, donc d’albédo, lesquelles variations sont modulées par l’activité et l’irradiance solaire, le mécanisme étant encore a découvrir exactement, ce qui est le but de l’expérience « Cloud » dans laquelle ne figure aucun laboratoire Français, bien que ça se passe en partie sur notre territoire. Bravo la police de la pensée…
A ce sujet, j’ai eu un début de conversation avec des jeunes d’une vingtaine d’années, conversation qui a tourné court: ils sont tellement formatés par les me(r)dias et l’école qu’il n’est même pas question qu’ils acceptent d’aller consulter un site « sceptique ».
@Minitax
la légende urbaine attribue une température de 70°C à Coimbra, Portugal dans les années vingt ou trente ( je ne me rappelle plus très bien…) 😉
Et ça marche même avec tous les gaz que l’on chauffe.
C’est bête non ?
@cocaa
ben dis-donc… vous aviez de sacrés moyens en 3ième année de fac…. 😉
Dommage que vous n’ayez pas publié cette brillante démonstration…
… ou serais-ce que ta mémoire n’est pas absolument parfaite ? et que ce que prouvait l’expérience c’est juste que le CO2 (ou la vapeur d’eau) absorbe de l’IR (et en émet bien sur étant donné que sa température n’est pas nulle…)
Plus sérieusement, donne des chiffres:
1- le bilan d’IR émis sur la sphère avant et après allumage de la lampe.
2- le spectre de longueur d’onde de la lampe… et le décalage mesuré (ça faisait partie de l’expérience… non ?) de longueur d’onde sur les mesures après allumage de la lampe.
Ou une référence sérieuse sur cette expérience (pas forcément faite par vous… 😉 )
Mais mon cher coca, le problème n’est pas là. Qu’un matériau en se réchauffant émette des IR tout le monde de sait.
Ce n’est justement pas là l’effet de serre dont nous parlons.
Nous parlons d’un gaz en proportion infime dans l’atmosphère (moins de 0,04%) auquel l’homme participe pour 5% de cette quantité (et je suis généreux) soit 0,002% de l’atmosphère totale. Et à ce niveau là peu importe pour encore longtemps qu’il s’accumule ou pas, avouez-le !
L’effet de serre s’exprimerait dans les effets de cet ajout, censé provoquer un dérèglement du climat. C’est cela que vous tentez de nous faire avaler à travers une acceptation de votre effet de serre.
Par ailleurs cet effet de serre est bien mal nommé, car il ne dépend pas de la nature des gaz contenus dans la serre mais seulement du confinement, c’est-à-dire d’une barrière physique à la circulation des gaz soumis à la convection.
Si on fait le parallèle entre l’atmosphère et une serre, il faudrait alors, dans les expériences que vous nous citez, que l’on ait mesuré la différence entre le réchauffement d’une serre dont l’air contient 0,04% de CO2, et celui d’une serre dont l’air contient 0,042% de CO2.
Il est là le véritable effet de serre du RC !
Je pense que les instruments de mesures ne seraient pas assez sensibles pour le détecter, si tant est qu’on arrive à construire une serre suffisamment bien isolée pour que tout ne s’évanouisse pas dans les déperditions.
Marot : oui, c’est en effet très bête de penser que tous les gaz absorbent les IR. Achetez-vous un bouquin de chimie.
Laurent : oui, j’avoue que c’est plutôt du gros matos, mais bon je ne vais pas me plaindre non plus ;0) Je dois bien vous avouer par contre que je serais incapable de retrouver mes chiffres de l’époque. Je me souviens juste que l’émission était isotrope et qu’il y avait un décalage vers des IR moins énergétiques entre la source et la réémission (un red shift je crois, je ne me souviens plus du nom exact), Je vais essayer de voir s ‘il n’y pas qqch dans un journal of chemical education ou qqch comme ça.
I’ll be back :0)
sinon jmr, faites un effort svp. On a mesuré les IR émis à la surface de la terre vs les IR réémis vers l’espace au-dessus de ces points et il y a une perte entre les deux. bref, une partie de ces IR reste dans le système terrestre : c’est ce qu’on appelle effet de serre. Vous emmêlez il me semble IR, chaleur, etc. Vous confondez aussi l’effet de serre dans une serre et l’effet de serre atmosphèrique, qui sont deux phénomènes qui n’ont pour ainsi dire rien à voir l’un avec l’autre.
Comment quantifier l’effet d’un tel ajout de CO2 ? Mais c’est à cela que servent les différents modèles, non ? Tous les calculs indiquent qu’un doublement de CO2 (passer de 0,04% à 0,08%) doit mener à une augmentation de 4-5 degrés. Plus simple encore : le CO2 a augmenté de 100 ppm en 150 ans, la température de 0.7 deg. Ca vous fait des chiffres comme ça !
PS : n’oubliez pas que le forçage radiatif du CO2 est très élevé
@103
J’ai trouvé une réponse à votre question : Il suffit tout simplement de retrouver les phénomènes observés qui ont conduit en 1975 à prévoir un refroidissement global.
En 1975 on a dû certainement mesurer le niveau des mers qui diminuait, la température qui baissait, les glaces des pôles qui augmentaient, le CO2 qui baissait comme la violence et la fréquence des ouragans, la température des stades en Grèce où on se les gelait. Cela a donné un résultat tangible et crédible pour les media et les policy makers.
Il suffit de faire les mêmes mesures aujourd’hui. Ce qui amènera à la conclusion qu’on n’en sait pas assez sur les phénomènes qui régissent le climat et à renvoyer le GIEC à ses chères études. :-)))
@156
Mais justement, comment peut-on faire des modèles sans les confirmer par des mesures expérimentales, des vraies, c’est à dire mesurer des différences de températures réelles en fonction d’une augmentation réelle de co2 dans un volume fermé à l’abri de tout autre évènement parasite.
Non, ça c’est une supposition, une hypothèse, un modèle. Un calcul. Il faudrait savoir auparavant avec certitude comment tout cela fonctionne réellement et c’est cela qu’on ignore. Et savoir si le CO2 provoque réellement un réchauffement, nonobstant son pouvoir radiatif « intense ».
Non, ça c’est la théorie du RC qui relie deux phénomènes observés par une corrélation qu’on n’a jamais prouvée et qui est justement le sujet de cette discussion.
Je peux vous répondre facilement en reprenant une courbe de Vostock si la section est bien choisie : La température a baissé de 0,7° et le CO2 a augmenté de 100 ppm en même temps, donc le CO2 refroidit le climat.
Je vais donc chercher s’il existe une expérience où l’on ait mesuré la différence entre le réchauffement d’un air qui contient 0,04% de CO2, et celui d’un air qui contient 0,042% de CO2.
Eh ben vous avez inventé le gaz qui ne chauffe pas !
Bravo
La chimie est inutile, la physique suffit.
@156
A part un pic d’aborption vers 4 um, le CO2 n’absorbe pas plus l’IR que les autres gaz 02 et N2, des milliers de fois plus abondant, banane !
Ou tu vas sûrement nous dire que l’ENS de Lyon qui a fait ces mesures a été acheté par Exxon 🙄
2 très bon liens :
http://www.habmigern2003.info/…..on-GB.html
http://planet-terre.ens-lyon.f…..-serre.xml
Pour les légendes :
Spectre d’absorption du N2, O2, CO2 et CH4.
Marot… Vous confondez toujours et encore IR et chaleur, je ne sais plus quoi répondre si vous pensez que c’est la même chose. Pour vous guider, aller voir le lien de miniTAX, dans lequel on peut d’ailleurs trouver
Ce lien était-il censé montrer que le CO2 n’absorbe pas plus que les autres molécules ? Admirez aussi le
Oh, ça alors, d’autres gens disent la même chose que moi. J’imagine qu’ils ont tous fumé la moquette.
Jeune coca, vous rendez-vous compte que c’est vous qui confondez tout ?
Votrte discours dissocie infra-rouge et chaleur pratiquement à chacune de vos interventions.
Que croyez-vous que produit une lampe à rayonnement infra-rouge sur les matériaux solides ou gazeux ? sinon de les échauffer ?
Les gaz qui reçoivent de l’infra-rouge s’échauffent ET certaines molécules acquièrent une vibration interne à des longueurs d’ondes bien particulières, une excitation.
N’excluez pas l’un ou l’autre.
@cocaa
sinon jmr, faites un effort svp. On a mesuré les IR émis à la surface de la terre vs les IR réémis vers l’espace au-dessus de ces points et il y a une perte entre les deux. bref, une partie de ces IR reste dans le système terrestre : c’est ce qu’on appelle effet de serre.
Euh… non… pas suivant le GIEC (déjà répondu par ailleurs à cette même erreur)
Comment quantifier l’effet d’un tel ajout de CO2 ? Mais c’est à cela que servent les différents modèles, non ? Tous les calculs indiquent qu’un doublement de CO2 (passer de 0,04% à 0,08%) doit mener à une augmentation de 4-5 degrés.
Euh… encore non… les modèles font l’hypothèse du forçage radiatif du CO2, c’est une entrée… pas une sortie…
Comme l’est d’ailleurs aussi le feedback positif de H20
Garbage in, garbage out.
Plus simple encore : le CO2 a augmenté de 100 ppm en 150 ans, la température de 0.7 deg. Ca vous fait des chiffres comme ça !
SI vous voulez raisonner par l’absurde, faites le correctement. On ne peux pas dire. « Seul l’effet additionnel du CO2 participe au réchauffement de la terre, la terre s’est réchauffée… donc seul l’effet additionnel du CO2 participe au réchauffement de la terre »
« PS : n’oubliez pas que le forçage radiatif du CO2 est très élevé «
Pure hypothèse….. que ne fais d’ailleurs même pas le GIEC, puisque dans leurs hypothèses, le forçage radiatif du feedback de la vapeur d’eau évaporée des océans représente deux fois le forçage radiatif du CO2.
Hello à tous,
cher Marot : je voulais d’abord m’excuser pour mon ton un peu agressif. J’avais mal de tête l’autre jour… L’absorption de rayonnements associés à la translation et roation concernent des domaines de longueur d’onde élevées, qui ne contribuent donc pour ainsi dire quasiment pas à la puissance du spectre absorbée.
Ben non, c’est lié au fait que le CO2 a de très grosses raies d’absorption justement dans le domaine IR du rayonnement tellurique.
@cocaa
Va lire l’AR4, compare le forçage radiatif du seuls CO2 (selon le GIEC) avec celui du feedback de la vapeur d’eau additionnelle.
Tu peux d’ailleurs regarder les raies d’absorption de la vapeur d’eau dans le même domaine IR (de 7 à 20 microns)… celles du CO2 sont beaucoup plus étroites.
Après on en reparle si tu veux…
Même si c’était vrai (mais bon, c’est encore une affirmation bateau sorti de ton chapeau dans le genre « le réchauffement actuel est plus rapide que jamais » et autre foutaise), les rayonnements telluriques, c’est quelques centième de W/m2, càd peanuts / soleil. Donc tes « grosses raies d’absorption » (dont on n’a aucune info sur la longueur d’onde, largeur ou absorbance), ça compte pour peanuts dans le forçage radiatif.
Réfléchis avant de balancer n’importe quoi juste pour avoir le dernier mot, BORDEL !
MiniTax,
vous le faites exprès ? Cette « affirmation sortie du chapeau » est une info que j’ai trouvée sur le site vers lequel vous faisiez un lien ! Vous ne lisez donc jamais ce que vous postez ? Toutes les infos sur les longueurs d’onde sont sur la page que vous avez envoyée. Allez donc la (re)lire.
Le rayonnement IR tellurique, c’est l’ensemble des IR réémis par le sol après absorption des rayons solaires. C’est justement celui-là qui est censé causer l’effet de serre et je ne sais pas d’où vous sortez ces chiffres …
PS : les spectres d’absorption sont dispos quelques posts plus haut.
laurent : oui, en effet, l’H20 est un GES bien plus « puissant » que le CO2. Ais-je jamais dit le contraire ?
absorption du CO2 et spectre terrestre : allez voir ceci, neuvième figure. On y montre le spectre d’émission terrestre (simplifié) et l’absorption par les GES.
@cocaa
laurent : oui, en effet, l’H20 est un GES bien plus “puissant” que le CO2
Très bien… maintenant réfléchi aux implications de ce que tu viens de dire… 😉
Les implcations je les connais : H2O contribue plus à l’effet de serre que CO2.
Donc, si une légère élévation de T est induite par le CO2, cela induirait aussi une augmentation de vaporisation et donc plus de H2O gazeux, le plus important des GES. Etc, etc en en’oubliant pas que cet effet est censé saturer car plus de nuages et donc plus de filtrage des rayonnements…
Mais tu es en boucle ?
Tu peux pas mettre un peu d’ordre dans tes neurones ?
ton post # 179 décrit un « thermal runaway »
Alors qu’a Laurent qui te post ça,
tu réponds ceci !
#173
Si on comprend bien ton raisonnement, le CO2 induit un réchauffement, il y a plus d’évaporation et donc plus de nuages et donc plus de ton « effet de serre »…
Mais en même temps les nuages absorbent plus et réfléchissent plus le rayonnement solaire, ce qui induit un refroidissement, donc c’est quoi le bilan ??!
C’est pour ça que tu nous chauffes depuis des semaines ?
L’idée de base, que vous devriez connaître si vous aviez vraiment lu des articles sur le sujet, est que l’élévation de T induit une augmentation de l’évaporation de l’eau qui est un gaz à effet de serre important. A long terme, ceci implique aussi plus de nuages, ce qui devrait saturer l’augmentation des T.
Vous comprendre ?
Vous comprendre post 174 ?
Ou vous pas savoir lire ?
Ah j’oubliais Laurent qui vous a posté une explication limpide.
Mais comme vous pas savoir lire, ce sera en pure perte. En fait non, par ce qu’elle est limpide beaucoup en profiterons (dont moi).
En fait, on commençait à le soupçonner depuis un certain temps… mais maintenant c’est une quasi-certitude. 😉
Cocaa est un sceptique….. ou plutôt un « GIEC-hérétique », il à une compréhension de « l’effet de serre » complètement différente de la position officielle du GIEC….. il n’y a que lui qui ne s’en rende pas compte…. 😉
Il me semble qu’Il a d’ailleurs évolué… puisqu’il y a quelques temps, il réfutait totalement l’effet IRIS (ou bien ma mémoire flanche, et c’était quelqu’un d’autre…. c’est possible… 😉 )
Il est en fait en plein dans les chemins de traverses, en considérant la nébulosité comme un régulateur de climat (excessivement complexe de plus, puisque les nuages bas fonctionnent à la fois comme « refroidisseur » (de par l’albédo de leur sommet, ce qu’on appelle « l’effet parasol ») et comme « réchauffeur » (de par leur absorption partielle des IR thermique … mais aussi de par l’albédo de leur base, qui réfléchi une bonne partie du spectre vers surface, y compris les IR thermique), et pour les nuages haut, c’est encore plus compliqué…)
On est en fait plus très loin de l’attitude raisonnable et donc sceptique: on ne sait en fait pas grand chose sur le climat…. attendons donc que la science progresse, que la moisson de données des nouveaux capteurs (sur A-Train par exemple) et des expériences en cours (CLOUD) ait été décortiquée et ait fait avancer la connaissance sur les nuages et les aérosols… que l’on comprenne mieux leurs effets, et que l’on puisse avancer sur l’importance comparée des différents contributeurs du climat….. AVANT de bassiner les citoyens avec un alarmisme complètement injustifié et de dépenser des centaines de milliards pour rien.
Etre sceptique ne veut pas dire croire qu’on ne sait rien de rien.
Comment pouvez-vous dire que je suis un hérétique qui serait le seul à penser à cet effet de saturation ? Qu’il n’existe aucun modèle prenant en compte un tel effet ? Vous voulez des références peut-être ? Vous retardez de 20 ans mon cher… En effet, lisez par exemple
Interpretation of Cloud-Climate Feedback as Produced by 14 Atmospheric General Circulation Models
Science 4 August 1989:
Vol. 245. no. 4917, pp. 513 – 516
Alors évidemment, si on se posait la question de l’influence de la modélisation des nuages dans les modèles il y a 20 ans, j’imagine qu’ils doivent bien être inclus quelque part… Autant dire que votre connaissance « approfondie » de l’état de l’art est un peu décevante !
Mon pauvre cocaa…. bien sur vous « imaginez »….
Pendant ce temps-la, des labos scientifiques essaient de comprendre. En utilisant la moisson des données des expériences passées (Polder1 et Polder2 par exemple… ), et des programmes « follow-on » comme Parasol et Calypso (lancés récemment ).
J’ai justement une bonne connaissance de « l’état de l’art » en ce qui concerne ce domaine précis… 😉
Renseignez-vous aussi sur l’effet « Iris », qui est justement l’effet de « saturation » ou plutôt la rétro-action à laquelle vous pensez… défendue par Lindzen, justement considéré comme un hérétique par le GIEC… 😉
Quand on écrit ça,
comment peut-on écrire ça,
La seule conclusion est une insigne malhonnêteté intellectuelle doublé d’une insondable ignorance du sujet que vous traitez.
Je n’imagine pas… lundi je vous apporte au moins 10 références sur le sujet (et pas de Lindzen). On va rire…
L’effet iris de lindzen suppose un refroidissement des températures du aux cirrus, et ce uniquement au niveau des tropiques. Pas un effet de saturation, vous voyez ? Cet effet a été proposé en 2001, et rejeté dès 2002 car les mesures dans les tropiques indiquent que les cirrus ont un effet positif sur le variation de T. Allez, plus que 6 ans de retard…
Quelques informations complémentaires sur le réchauffement « sans précédent » :
Le Groenland aurait subi deux épisodes brutaux de réchauffement, il y a 15000 et 11000 ans, sûrement à cause des premiers 4×4 japonais ou du manque d’isolation des habitats de l’époque.
Ce qu’ils pouvaient être primitifs, les humains de l’époque !!!
http://www.flashespace.com/htm….._06_08.htm
Eh ben, ce n’était pas optimiste :
comprendre est une étape nécessaire pour améliorer les modèles, au boulot les gars;
une variation d’un facteur trois, bonne chance les gars;
un résultat qui augmente le besoin d’amélioration, et vous n’êtes pas arrivés au bout.
Qu’en termes galants on lit ainsi qu’en 1989 personne n’y comprenait rien.
Le progrès est-il arrivé ?
non.
Il ne suffit pas d’imaginer que cela doit être fait pour que cela soit.
Et la question, on se la pose toujours.
Ce texte est parfaitement d’actualité.
@Cocaa
Apporte tout ce que tu veux Lundi… mais n’oublie pas de te renseigner sur les programmes en cours (Parasol et Calypso)… ce qui te donnera un petit aperçu de « l’état de l’art », et te permettra de combler un petit peu tes lacunes.
Je suis bien sur prêt à parier que tu n’en fera rien, et qu’à la place tu nous apporteront 10 liens qui n’auront qu’un vague rapport avec le schmillblick…. comme d’habitude…
Si au lieu de vouloir avoir raison à tout prix, vous passiez quelques minutes à examiner et essayer de vérifier les information qu’on vous apporte, peut-être que la discussion serait plus simple.
@cocaa
Contrairement à ce que vous dites, l’effet Iris (qui n’est effectivement pas le seul type de rétroaction du à la nébulosité… si vous m’aviez lu, ou que vous ne appliquiez pas à étaler votre mauvaise foi, vous auriez vu que j’en ai cité plein d’autres au post #179… ) n’a pas été « rejeté » en 2002 (il n’a jamais été accepté par le GIEC, dès la première publication).
Des études ont continué jusqu’à aujourd’hui, et vous pouvez trouver un certain nombre de publications sur le sujet en 2007 et 2008.
Ceci dit, j’attends avec délectation vos références de Lundi… 😉
Il y a tout de même des parallèles à faire :
écrire en face :
Mon bon monsieur la rectitude scientifique se perd.
Ooops…. j’avais raté cela
Cocaa: L’effet iris de lindzen suppose un refroidissement des températures du aux cirrus, et ce uniquement au niveau des tropiques
Non, pas du tout…. vous n’avez pas compris ce qu’est « l’effet Iris ». D’ailleurs les cirrus, avec leur faible albedo et leur absorbtion des IR importante participent au réchauffement.
#Charles II
Pas la peine de gâcher des bits sur votre ordi Charles, Caca ne réagit jamais aux articles écrits dans sa revue favorite si ceux là ne vont pas dans le sens du RCA !
Vous verrez, il se montrera super discret pour une fois…
Marot : la variation d’un facteur trois concerne la sensibilité climatique, pas les prévisions de température. Qui plus est, nous parlons d’un article datant d’il y a 20 ans : à l’époque, le 386 était une machine de guerre, ce qui vous situe le progrès potentiel en termes de simulations.
laurent : d’abord, quelques références qui concernent, donc, des modèles incluant les effets des nuages, modèles qui n’existeraient paraît-il pas :
Interpretation of simple and cloud-resolving simulations of moist convection-radiation interaction with a mock-Walker circulation
Author(s): Bretherton CS, Blossey PN, Peters ME
Source: THEORETICAL AND COMPUTATIONAL FLUID DYNAMICS Volume: 20 Issue: 5-6 Pages: 421-442 Published: NOV 2006
A comparison of low-latitude cloud properties and their response to climate change in three AGCMs sorted into regimes using mid-tropospheric vertical velocity
Author(s): Wyant MC, Bretherton CS, Bacmeister JT, et al.
Source: CLIMATE DYNAMICS Volume: 27 Issue: 2-3 Pages: 261-279 Published: AUG 2006
Climate sensitivity and cloud response of a GCM with a superparameterization
Author(s): Wyant MC, Khairoutdinov M, Bretherton CS
Source: GEOPHYSICAL RESEARCH LETTERS Volume: 33 Issue: 6 Article Number: L06714 Published: MAR 29 2006
Surface cloud forcing in the East Pacific stratus deck/cold tongue/ITCZ complex
Author(s): Cronin MF, Bond NA, Fairall CW, et al.
Water Vapor Feedback in Climate Models
Robert D. Cess*
Science 4 November 2005:
Vol. 310. no. 5749, pp. 795 – 796
ou un peu plus vieux
Long-term behavior of cloud systems in TOGA COARE and their interactions with radiative and surface processes. Part I: Two-dimensional modeling study
Author(s): Wu XQ, Grabowski WW, Moncrieff MW
Source: JOURNAL OF THE ATMOSPHERIC SCIENCES Volume: 55 Issue: 17 Pages: 2693-2714 Published: SEP 1 1998
et ainsi de suite, que je pourrais vous donner si besoin est… Sinon, je serais ravi de lire des infos sur ces programmes, si vous pouviez m’en envoyer des liens car très difficile de mettre la main dessus. Concernant l’effet iris, voici un des papiers instigateurs de Lintzen, où l’on lit bien qu’il s’agit des cirrus. L’idée de base est qu’une augmentation de la vaporisation mène à une diminution des cirrus, ce qui permettrait « l’échappement » des IR.
Charles : je vais lire votre lien avec intérêt, mais vous devez avouer qu’on ne peut être aussi sûr de T déduites par carottage etc que celles dues à des mesures directes (que ce soit dans un sens ou l’autre)
@190
Cette fois, l’info est publiée dans un média à grande diffusion, +10° en 3 ans (ça, c’est du réchauffement, hein, Coca?) :
http://www.lefigaro.fr/science…..-a-ans.php
Le plus drôle est à la fin quand Jouzel essaie de se raccrocher aux branches (avec les mains, Jouzel n’est pas un atèle!!!).
Il est navrant de lire dans le texte l’anatomie des changements climatiques !
Bon, hors plaisanterie, il faut quand même lire le reste.
Traduction : on n’en sait rien.
Et crac Jouzel je sais tout est arrivé :
Disparu le CO².
Un vrai sceptique attend au lieu de se précipiter pour tonitruer des « je sais ».
Hé bé il lui en fallu du temps pour ouvrir les yeux, le Jouzel…
Et il chef scientifique, donc pour que Coco ou Georg fassent le même chemin c’est combien, 10 ans, 20 ans ?
Ils vont se sentir bien seuls…
de caca #38
Pouaahhhh !!! huhuhu…
@193
Ne serait-ce point M Leroux qui parle de modification de la circulation atmosphérique ?
@cocaa
Comme prévu et annoncé, vous n’avez pas eu la moindre velléité de vous renseigner sur les programmes Parasol, Calypso, Aqua et autre programme scientifiques liés à la constellation A-Train.
Vous êtes totalement prévisible… à défaut de modéliser le climat, on pourra toujours se faire la main sur la modélisation du cocaa… 😉
En ce qui concerne la validité de la modélisation des nuages dans les modèles, je vous conseille la lecture de la « Bible », AR4, chapitre 8 (modélisation)
« Nevertheless, important deficiencies remain in the simulation of clouds and tropical precipitation (with their important regional and global impacts) »
Recent studies reaffi rm that the spread of climate sensitivity estimates among models arises primarily from inter-model differences in cloud feedbacks.
… ou autrement dit, c’est parce que la modélisation des nuages est toutes pourrie et ne fonctionne pas que les différents modèles ne sont pas d’accord entre eux…. 😉
The relatively poor simulation of these clouds in the present climate is a reason for some concern. The response to global warming of deep convective clouds is also a substantial source of uncertainty in projections since current models predict different responses of these clouds.
it is not yet possible to determine which estimates of the climate change cloud feedbacks are the most reliable
… ou autrement dit, les modèles de rétroactions dues au nuages ne sont pas évaluables…. ça peut prédire tout et son contraire et on ne sais pas faire la différence… 😉
Je ne continue pas…. je te laisse lire le chapitre en question…
En ce qui concerne tes super-liens… lire le contenu des publications est intéressant … 😉
– Les deux premiers révèlent de fortes incohérences entre modèles (pas donc d’avancées significatives… 😉 )
– Pour le troisième, la conclusion parle d’elle-même:
Clearly the representation of ubiquitous low clouds and small scale convection is still a weak point with current vertical resolution of SP-CAM, and low clouds produce a dominant part of the net global cloud forcing change predicted by the model. Thus the overall climate sensitivities produced by the model must be regarded with caution
– Le quatrième montre bien l’extrême dispersion de prédiction suivant les modèles, ainsi l’incapacité de prévoir correctement l’inversion autour de la zone tropicale de convergence (ce qui est pourtant capital pour bien prédire la mousson)
– Le cinquième évoque les nuages sans vraiment en parler (il se focalise sur l’humidité… donc hors sujet…)
– Le dernier…. je fatigue… vu ce qu’on apporté les autres, cela ne doit pas apporter plus….
Tout cela ne fait que confirmer que la modélisation de la condensation et de la rétroaction nuageuse dans les modèles n’est pas maitrisée, reflète actuellement le peu de connaissance qu’on a sur le sujet…. et que les satellites de la constellation A-Train ne sont pas lancés pour rien (vu ce que cela coute, on aurait pu s’en douter avec un tout petit peu de jugeote… 😉 )
Tout à fait… et donc l’absence de Cirrus évite « l’effet de serre » de ces derniers….. (qui donc ne refroidisse pas comme tu l’a écrit plus haut… je vous cite « L’effet iris de lindzen suppose un refroidissement des températures du aux cirrus » 😉 )
Laurent : si vous travaillez sur ce programme, envoyer 1 lien devrait vous prendre 3 secondes. Ou alors je suis le seul à devoir me justifier sur base de références ici ?
Intéressant de votre part d’essayer de noyer le poisson, mais je vous rappelle que vous affirmiez initialement qu’aucun modèle n’existe prenant en compte l’effet de feedback des nuages sur le climat. Alors, oui, ces modèles sont perfectibles, bien sûr. N’empêche que ce n’est pas votre première « approximation » (tension de surface du CO2 ?)
concernant l’effet iris, nous sommes donc bien d’accord sur sa définition. Et sur les observations, sommes-nous aussi d’accord ?
Coco, c’est toi qui te noie tout seule dans tes propres précipitations (elle est bonne celle-là !).
Bah oui, les nuages ne sont pas modélisés mais paramétrisés dans les modèles GCM. Ceux-ci ne peuvent PAS et ne pourront JAMAIS modéliser les nuages vu que leur maillage est > 100 km.
Comment veux-tu que la rétroaction des nuages soit prise en compte alors que les modèles actuels ne savent PAS s’il y aura plus ou moins de nuages avec un réchauffement.