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En comparant la température GISTEMP du GISS* à celles fournies par les 4 autres agences officiellement chargées de compiler la température globale, on constate parfois des écarts considérables. Par exemple si on cale GISTEMP (courbe rouge) à celle de l'UAH (satellite, courbe verte) en janvier 2008 (graphique 1, point A), en mars, la température du GISS était devenue supérieure de 0,35°C à celle de l'UAH (point B), soit, en relatif, la moitié du réchauffement sur tout le 20e siècle (0,7°C) !
Figure 1 : Comparaison température globale de surface
du GISS (GISTEMP) et la température par satellite (UAH)
D'où viendrait cet écart, toujours dans le sens d'un réchauffement pour GISTEMP ? Une des raisons est la faible couverture spatiale des stations de mesure utilisées le GISS. En mars 2008, on voit sur la carte du GISS (graphique 2) de larges zones du globe non couvertes (Afrique, Canada, Arctique, Pacifique). Or ces zones ont été, d'après les données satellites (graphique 3) particulièrement froides. En les excluant de sa compilation de température, le GISS a introduit un biais positif conséquent dans son calcul de "température globale".
Figure 2 : Température GISS, Mars 2008
Figure 3 : Températue satellite UAH, Mars 2008
La question serait pourquoi le GISS continue-t-il à annoncer une température dite globale avec des données aussi incomplètes et avec un réseau de capteurs dont le nombre ne cesse de diminuer (6.000 dans les années 80, environ 2.000 de nos jours selon ses propres sources) ?
*Le GISS est une agence de la NASA chargée de l'étude climat et dirigée actuellement par James Hansen, scientifique mondialement connu en tant qu'activiste engagé dans la thèse d'un réchauffement catastrophique et un des conseillers principaux d'Al Gore sur le changement climatique.
333 réponses à “Pourquoi un tel réchauffement ?”
#250 : Attention, il n’y a pas besoin que la dérivée première soit non nulle pour pouvoir approcher une fonction par ce que vous appelez une « dépendance linéaire » (on parle plutôt de fonction affine, mais c’est la même chose). Tout ce qui se passe quand la dérivée est nulle, c’est que la fonction approchante est constante.
@250 Quel charabia grotesque ou comment faire compliqué quand on peut faire simple.
On sait si une régression linéaire (ou quadratique ou polynomiale) vaut quelque chose en regardant le coefficient de corrélation, qui n’a pas été inventé pour les chiens. Point.
Mais bon, venant d’un type qui n’a toujours pas compris ce qu’est qu’un coefficient de corrélation au bout de dizaines d’explication, on comprend que tu as du mal.
Oui, Ben, mais dans ce cas les dérivées supérieures sont les premières à départir de la constance. Si vous préférez, le premier niveau de dépendance en la variable étant quadratique, on ne peut parler d’une régression linéaire dans ce cas.
#253 : Drôle de point de vue. Si l’on convient, comme vous le faites en #250, qu’une régression linéaire consiste à approcher une fonction par une fonction affine, alors quand la dérivée est nulle, la régression linéaire conduit à approcher la fonction par une constante, et il n’y a rigoureusement aucun problème.
(Notez en passant que, dans ce cas, le premier « niveau de dépendance » (on parle plutôt d’ordre) n’est pas nécessairement quadratique : il ne l’est que si votre échelle de fonctions ne contient que des polynômes.)
Un développement de Taylor est valable pour tout type de fonction dès qu’elles sont continues et continûment dérivables.
Je disais juste qu’en l’absence de pente, appeler le résultat une régression linéaire n’a pas beaucoup de sens. Ce serait plutôt une moyenne.
PS : dans le cas d’une régression, c’est l’écart-type qui est représentatif de la qualité du fitting (cf méthode des moindres carrés). Ce n’est pas la même chose qu’un coefficient de corrélation.
Ouh ! Un étudiant de première année qui sort une ânerie pareille, il se fait proprement saquer. Relisez la théorie élémentaire des développements limités.
Non, une pente nulle n’est pas la même chose que l’absence de pente. C’est une pente égale à zéro, c’est tout. La notion de moyenne, quant à elle, n’a pas grand chose à voir avec notre sujet (si je suis gentil et que je prends un intervalle sagement centré autour du point où je fais le développement de Taylor, je veux bien que vous disiez qu’elle correspond à un développement à l’ordre 0, mais cela se fait au prix d’une perte d’information, puisqu’il s’agit d’exploiter un renseignement à l’ordre 1).
hier il « supportait » aujourd’hui il « fiite »
Charibda et Scyllabus, corne d’auroch !
Attention, nous parlons bien ici d’une régression linéaire ! Il s’agit donc d’une estimation analytique autour d’un certain nombre de points. Un développement à l’ordre zéro autour d’un certain nombre de points correspond donc à la moyenne arithmétique de ceux-ci (en tout cas, si le nombre depoints est suffisamment grand).
Des polynômes ? Le seul lien que je vois avec les polynômes concerne le besoin d’analycité de la fonction qui sous-entend que celle-ci peut être représentée sous forme polynomiale (même infinie). C’est juste une condition à l’unicité des coefficients du développement de la série de Taylor. Et implique l’infinité de la différentiabilité. C’est de cela que vous voulez parler ?
#259 : Votre vocabulaire étant inhabituel, je crois que nous ne nous comprenons pas toujours bien. D’accord pour développement à l’ordre 0 et moyenne arithmétique.
Travailler avec les développement de Taylor, oui, c’est, en gros, utiliser une griller d’approximations polynomiales, et ce n’est pas toujours comme ça qu’on procède (mais c’est juste une remarque mineure).
Les coefficients du développement de Taylor, quand ils existent, sont toujours uniques. Ça n’a absolument rien à voir avec l’analycité de la fonction (l’existence, elle, a à voir).
Et je répète : les fonctions continûment dérivables sont loin d’admettre toutes un développement de Taylor.
Mon cher Marot, vous n’en revenez toujours pas ?
supporter (sens fig) : Constituer le support, la base, le fondement de quelque chose.
fitter est un anglicisme (avec deux tt et un i svp), je l’admets. Mais où est le problème ? Avez-vous déjà utiliser les mots « cédérom », « wécés » et « redingote » ?
OK, Ben, je crois aussi.
Il peut très bien y avoir p ex des dvpts de Taylor (et des coefficients correspondants) qui ne convergent pas vers la fonction – je crois que ça rejoint votre dernière remarque. La dérivabilité, je la conçois plutôt comme une condition nécessaire mais pas suffisante.
Sinon, il me semblait qu’on ne pouvait appeler (localement) analytique qu’une fonction pouvant être développée en série de Taylor. Pour la non-unicité des coefficients, je voulais parler des situations où il existe une singularité – donc où souvent la dérivée « à droite » et la dérivée « à gauche » de la singularité ne sont pas égales.
Vous avez raison de « concevoir » la dérivabilité comme nécessaire et non suffisante : nous voilà d’accord. Comme exemple de fonction différente de son développement de Taylor, il y a le classique e^(-1/x^2) en zéro.
Ce que vous appelez « singularité » correspond à un cas où la fonction n’est pas dérivable au point considéré ; à proprement parler, la fonction n’admet donc pas de développement de Taylor en ce point. Elle peut, tout au plus, en admettre un « à gauche » et un « à droite », à supposer que la « singularité » soit isolée.
Bon je crois en tout cas qu’on devrait revenir au sujet principale – ce genre de discussions pourrait faire fuir les gens…
Par exemple : le National Snow and Ice Data Center à Boulder, Colorado, a remarqué que la fonte de la banquise arctique est en train d’accélérer fortement en cette fin juin s’apprête à dépasser les records de l’année passée.
Cela signifie pour eux qu’en l’état actuel des choses, il y a 50% de chances pour que fin septembre il n’y ait plus du tout de glace au pôle nord… Nous verrons bien !
#265 : Ce qu’il y a de bien, avec les probabilités, c’est qu’elles permettent d’avoir bon à chaque coup. 50% de chances… quoi qu’il se passe réellement, ils pourront dire qu’ils sont « dans la fourchette du modèle ».
Bravo… Cocaa semble réussir à noyer le poisson et faire oublier les bétises plus grosses que lui qu’il raconte…
@Ben
Ce qui est normal, vu que cocaa est un imposteur, qui ne sait pas vraiment de quoi il parle, qui lance des affirmations stupides qu’il ne comprend pas lui même, puis qui cherche à noyer le poisson en se raccrochant aux branches avec des formulations qu’il va chercher sur Google et qui n’ont rien à voir avec les affirmations initiales.
prétendre qu’une régression linéaire est équivalent à une moyenne (un vice-versa)…. c’est absolument grotesque.
Avec ce genre de méthode et sa mauvaise foi habituelle, le cher cocaa à perdu pour moi toute crédibilité.
(tant mieux pour lui, je pense que je vais arrêter de me fatiguer à lui répondre…)
Laurent vous avez deja ete plus que patient. Bravo je n’aurais pas pu tenir.
Chaer laurent;
je comprends tout à fait que vous ne soyiez pas à même de suivre une discussion de maths, mais au moins lisez tous les termes que j’utilise :
« Un développement à l’ordre zéro autour d’un certain nombre de points correspond donc à la moyenne arithmétique de ceux-ci »
est différent de
« qu’une régression linéaire est équivalent à une moyenne (un vice-versa) »
ce que je n’ai évidemment jamais dit, car c’est comme vous le notez grotesque.
Je n’ai perdu aucune crédibilité, dans le sens où dès que je ne suis pas de l’avis majoritaire ici, je n’en ai jamais eue.
#269
Mais c’est bien sur ! il est doté d’un cerveau, ce que personne n’avait noté.
On est jamais si bien servi que par soi-même
On continue dans le grotesque :
1) L’ordre zéro est la « valeur » du point unique où l’on fait le développement.
2) Un développement « autour » de plusieurs points n’a strictement aucun sens.
Vous ne faites que bruiter des paroles.
Marot… enfin…
lors d’une régression polynomiale, ce dont nous parlions, l’idée est d’estimer le coefficient aux différents ordres en minimisant l’erreur (l’écart-type) par rapport à un nuage de points, pas par rapport à un point unique. Si vous effectuez ce développement à l’ordre 0, c-à-d si vous essayez d’estimer un ensemble de points sur base d’une constante, cette constante est justement la moyenne de ceux-ci – s’is sont nombreux, comme je le disais.
Je pense que l’on pourrait plus qu’utilement revenir au sujet de ce fil :
Pourquoi un tel réchauffement ?
J’ai relevé les données fournies par AMSU http://discover.itsc.uah.edu/amsutemps/ en date du 28/06 par rapport à l’an dernier même date :
Canal 4 : -0.46 °C
à 1,0 km 800mb -.036°C
à 4,4 Km 600 mb -0.50°C
à 7,5 km 400mb -0.55°C
à 11km 250mb -0.39°C
à 14km 150mb -0.36°C
à 17 km 090 mb égalité
à 21 km 050mb +0,05°C
à 31km 10mb -0,27°C
à 36k 5mb -0,42°C
Le refroidissement est général sauf égalité dans environ 5 km de basse stratosphère.
La comparaison devient aussi intéressante par rapport à la moyenne des 20 dernières années.
à 1,0 km 900mb +1.0°C
à 4,4 Km 600 mb +0.0°C
les autres moyennes ne sont pas disponibles.
Je retiens de cela deux choses : 1- il fait moins chaud que l’année passée et 2- il fait plus chaud que sur la moyenne des 20 dernières années.
Désolé pour le HS mais, Cocaaladioxine, tes initiales ne sont-elles pas S.R. ?
Euh, non, il s’agit de quelqu’un que vous connaissez ?
Personne n’a jamais fait de régression polynomiale, de quelque degré que ce soit (sinon 1… soit la régression linéaire) dans les multiples graphiques présentés ci est là et dans les estimation de réchauffement (courbes du GIEC).
Si on le faisait, on se rendrait d’ailleurs compte que la température dès fois monte, et dès fois descend (que la dérivée change de signe).
Noyage de poisson de cocaa encore une fois…
@cocaa
Bien sur que vous l’avez dit…. voir post #238
vous assimilez bien moyennes et régression linéaire…
Donc grotesque…. et menteur par dessus le marché…. 😉
@laurent
la démonstration étant donc faite, pourquoi persistez-vous à lui répondre ? 😉
Marot – il me semble – a lance l’idee – que je partage – d’une quarantaine. L’indifférence est une arme redoutable. Charge a nous de nous y tenir.
#276
Il m’a répondu, ce n’est pas vous, c’est un pseudohomonyme
Ca devient très triste.
Faire une régression linéaire entre points correspondants à des moyennes ne signifie pas que faire une régression est équivalent à faire une moyenne…
Stan : vous avez raison : rien de tel pour un débat et pour l’avancée des connaissances qu’un replis sur soi. Nouvelle, très belle, illustration de l’esprit « sceptique », que j’appellerais dans ce cas-ci plutôt l’esprit « auto-satisfait »
Tiens, DM, vous avez encore le courage de venir ici ?
J’aime bien les confrontations
Je voulais dire chez les autres.. en tant qu’observateur..
Surtout sur un sujet que je ne maîtrise pas suffisamment.
Ne soyez pas timides, personne ici ne maîtrise ce sujet de toute façon !
Tiens, pourquoi n’entend-on pas parler ici de la publication de Domingues et al dans Nature concernant le contenu énergétique des océans ?
Il est intéressant de noter qu’en plus de la température globale mesurée au sol, des températures de surface des océans, des températures mesurées par satellite, de la modification de la croissance des arbres, de la montée des eaux océaniques on observe aussi une augmentation du contenu energétique des océans.
Sauf que là c’est un signe (relativement évident) d’une augmentation du contenu energétique global.
Ah, mais non, je suis bête : il doit encore s’agir de données manipulées dans le but de nous faire croire à l’existence d’un réchauffement…
Cocaa
On mélange soigneusement, on fait cuire pendant une ou deux heures, et on déguste en discutant sur le sexe des anges. Quand prendrez-vous suffisamment de recul pour observer les choses autrement qu’au microscope ?
mon cher scaletrans,
vous qui avez tout le recul, semble-t-il, que je n’ai pas, quelles sont donc vos conclusions par rapport à ces mesures ?
Quel charabia !
A croire que tu ne sais pas encore lire l’anglais.
Ça se confirme t’as l’âge de croire au Père Noël.
#289 La preuve, incapable de penser tout seul. Normal, y comprend rien.
Mais vous avez fumé quoi curieux ? En plus de vos (très) nombreuses fautes de grammaire, vous le parlez de lire l’anglais alors que la discussion concerne le contenu énergétique des océans ? Et vos allusions à ma maîtrise de l’anglais sont hilarantes pour ceux qui savent où je suis né…
celle-là ?
Domingues et al a publié dans Nature en 2008 mais a arrêté ses données de température océanique en 2003 alors le réseau Argos, qui fournit les meilleures mesures possibles montre un refroidissement entre 2000 et 2008 (cf les conclusions de Josh Willis 2008), soit la conclusion inverse de Domingues.
Quand on dissimule les données qui ne vous arrange pas, ça s’appelle de la fraude.
Nature qui a reviewé le papier de Domingues aurait dû demander une mise à jour qui inclut TOUTES les données mais ne l’a pas fait pour pouvoir balancer une nouvelle farce climatique. Ca s’appelle complicité de fraude.
En tout cas, le papier, qui aurait été démoli si des données dérangeantes n’avaient pas été balayées sous le tapis, ne vaut pas un kopek. C’est de la pseudo-science qui n’aurait pas passé le peer-review sans cette vaste arnaque du réchauffement climatique.
Et toi, t’en penses quoi de tout ça Cocaa ?
Ah oui, question bête, pour penser, il faut déjà que tu en sois capable.
cher ami,
taper « le » en lieu et place de « me » s’appelle une faute de frappe. Le « l » et le « m » étant voisins sur le clavier…
Ecrire « Tu verra », « la NOAA c’est planté « , « la nullité de certain », « elles ne sont pas appliqué par tout » ou encore « au quel on est obliger de répondre « , c’est une autre histoire… Vous avez 14 ans ou quoi ?
Ce ne serait pas plutôt des fautes d’orthographe ?
Coco ne connaît ni le français, ni l’anglais ?
Non, mon cher, écrire « tu verra » au lieu de « tu verras », « on est obliger » au lieu d’ « obligé », ou le fameux « elles ne sont pas appliqué », c’est des problèmes de grammaire.
Mais vous semblez aussi en avoir au niveau sémantique, alors…
#295 et 297
Ah la belle dérobade !!
Quand on ne veut pas répondre à une question, on regarde ailleurs et on pose une autre question…
Tout le monde n’est pas au chômage pour prendre tout son temps à chiader ses posts… Ah oui, j’oubliais, tu tu n’es pas au chômage, tu fais de la recherche sur internet, et dans une administration j’imagine…
Merci Abitbol, mais il faudrait expliquer à notre troll favori que, orthographe signifie littéralement en Grec « écrire correctement » et qu’écrire correctement se réfère explicitement aux règles de grammaire. Alors quand il utilise le mot sémantique !
Bon mais c’est pas pour ça que je post.
Voilà les T° de juin.
Ça baisse sérieux.
Notez les points rouges en juin aujourd’hui et juin 1988. Hé oui vous avez compris, McIntyre ne rate pas Hansen.
Ce sont les deux dates d’audition d’Hansen au Congrès, la première sur le (future) RC anthropique, la seconde pour demander de mettre en prison les « responsables » de cette augmentation catastrophique des T°. Seulement gros problème il fait plus froid en 2008 qu’en 1988 !
A la, la, ces scientifiques (?) quels têtes en l’air.
L’ironie dans l’histoire, c’est que Hansen, qui est à la tête d’une agence de la Nasa, évite soigneusement d’utiliser une température satellite et préfère compiler des données plus que douteuses et disparates venant de stations de surface dont le nombre a été divisé par 3 en 20 ans.
Pour une agence d’étude de… l’espace, snober les données satellites, ça la fout mal. A moins que « space » dans NASA ne signifiât pas « espace » mais « abus de substances récréatives ».