Existe-t-il vraiment une température moyenne globale ?

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Afin de comprendre ce qu’est la température, penchons-nous d'abord sur la nature des systèmes physiques.

Variables physiques

En général, les variables physiques vont par deux, les variables de potentiel et de flux. Un exemple familier est le flux d’eau, où la variable de potentiel est la pression et la variable de flux est le débit. Une complication vient de ce que parfois, les variables sont intégrées ou dérivées par rapport au temps, ce qui conduit à une distinction supplémentaire entre variables intensives et extensives.


Exemples de variables connues, le point représente la dérivée /dt
source Laboratory Online Computing, Brignell and Rhodes 1975

Il est facile d’être perdu par rapport au type de variable, mais la règle importante est que la somme des variables de potentiel est nulle dans une boucle alors que celle des variables de flux est nulle en un noeud. En électricité, elles sont connues comme les lois de Kirchnoff. Les variables de potentiel ou de flux sont généralement reliées entre elles par des lois simples comme la loi d’Ohm. Lorsque les variables de potentiel sont scalaires (i.e qu’elles n’ont pas de direction comme la vitesse), elles peuvent être représentées comme des contours sur une surface, tel les élévations sur une carte. Ainsi obtient-on des isobares et des isothermes.

On pourrait penser que la quantité de chaleur (en joules) ou le taux de transfert de chaleur (en watts) sont aisés à mesurer car après tout, la chaleur est soumise à la loi de conservation de l’énergie. De fait, ce n’est pas le cas. Même en laboratoire, les expériences sur des bilans de chaleur sont notoirement difficiles, voir par exemple la controverse sur la fusion froide. Les petites quantités de chaleur tendent à être perdues. Comme l’ancien professeur de physique de l’auteur le disait, le problème avec un bilan de chaleur est qu’il n'est pas équilibré. C’est encore plus difficile dans l’atmosphère, où chaque gaz du mélange a une capacité calorifique différente à température constante ou à volume constant. Un constituant essentiel, l'eau, a des chaleurs latentes pour la fusion et la vaporisation, c’est à dire des énergies potentielles qui ne sont pas disponibles pour modifier la température.

Du reste, la température est relativement facile à mesurer. A cause de l’universalité de la constante de Boltzmann, presque tout dépend de la température et vous pouvez faire un thermomètre avec presque rien.

Température

Comme nous l’avons vu dans le tableau, la température est une variable de potentiel (intensive) et son compagnon, le flux de chaleur est la variable de flux (extensive). Le phénomène physique à la base de la température, pour prendre le cas d’un gaz simple, est l’énergie cinétique moyenne des molécules du fait de l’agitation thermique. La théorie cinétique des gaz nous dit que cette énergie cinétique moyenne par molécule vaut 3kT/2, avec k étant la constante de Boltzmann et T la température exprimée en kelvin. La valeur de k est de 1,38054.10(-23) J/K.

A zéro K, il n’y a pas de mouvement et rien ne se passe. A température ambiante (soit 290 K), l’énergie cinétique moyenne est un quarantième d’électron volt. Naturellement les molécules ont des énergies différentes, qui se répartissent selon la loi de distribution de Maxwell.

Si les flux de chaleur étaient déterminés par la seule conduction, ce serait relativement simple. Pour un système donné, cela pourrait être modélisé comme un système électrique, parce que cela suivrait la même équation (Laplace); malheureusement, et particulièrement dans les systèmes climatiques, les flux de chaleur sont dominés par la convection, c’est à dire le mouvement physique du support. A l’échelle du globe, il y a d’autres facteurs. Cela inclut des changements périodiques du flux solaire dus aux fluctuations de l’activité du soleil, aux changements saisonniers liés à l’inclinaison de l’axe de la Terre sur son orbite et aux forces de Coriolis causées par la rotation du globe, ainsi qu’aux instabilités cycliques de moyen terme telles les oscillations El Nino et Nord Atlantique. Il n’y a donc pas d’équivalent pour la loi d’Ohm et la météo est très compliquée; ainsi, en dépit du recours aux plus puissants ordinateurs sur Terre, la prévision du temps dans nos journaux du matin est souvent peu fiable.

Températures moyennes

Dans un système bien-élevé, une estimation de la température moyenne globale peut être obtenue par échantillonnage. Comme nous l’avons vu dans la discussion sur les moyennes, la variance de l’estimation est inversement proportionnelle à la taille de l’échantillon et l’écart-type proportionnel à sa racine carrée.

Le système thermique terrestre, toutefois, n’est pas bien-élevé. Il est non-linéaire. Il est fortement non-stationnaire, comme le montre l’apparition des âges glaciaires. Dans l’histoire plus récente, on trouve la Période chaude médiévale et le Petit âge glaciaire, qui sont bien attestés par l’art, l’histoire, la littérature, l’archéologie, la dendrologie, l’entomologie, etc… Une autre complication vient des activités humaines. Bien qu’elles soient insuffisantes pour perturber l’effet de serre, qui fournit la chaleur pour la vie sur Terre, les îlots anthropiques de chaleur urbaine interfèrent avec l’échantillonnage. C’est un fait malheureux, par exemple, que la plus longue série continue de températures (Centre de l’Angleterre), soit prise dans une des zones les plus peuplées et industrialisées de la Terre.

La température moyenne globale est un concept théorique. Si nous étions capables d’avoir un grand nombre de mesures faites à espaces réguliers autour du globe, nous serions capables d’obtenir une estimation de la moyenne à un moment donné qui fasse sens, qui pourrait ensuite être moyennée sur une année pour produire un chiffre qui serait une représentation raisonnable de l’état thermique de la surface de la planète. Hélas, un tel réseau de stations au sol n’existe pas. Non seulement les instruments de mesure sont mal répartis mais beaucoup sont placés dans des sites thermiquement atypiques tels que des villes ou des aéroports et d’autres dans des zones rurales reculées où l’entretien est déficient. Ironiquement, c’est au niveau des océans que sont faites les mesures les plus hétérogènes. De fait, les stations météo de surface fournissent une base de données de qualité médiocre pour calculer la température moyenne globale.

Heureusement, il y a une alternative, le suivi satellite. Les micro-ondes émises par l’oxygène dans l’atmosphère dépendent de la température et fournissent ainsi un thermomètre distant et pratique. Parce que l’orbite du satellite balaye continuellement la surface de la Terre comme le faisceau d’un écran de télévision, cela revient à disposer d’un très grand nombre de thermomètres bien répartis. Avec pour résultat, une estimation crédible d’une température moyenne mondiale. Les résultats se recoupent bien avec les données collectées par ballons-sondes.

Mais les séries par satellite sont relativement courtes car c'est une technologie récente. Elles montrent une légère tendance au refroidissement, mais toute série finie montre des tendances qui ne reflètent pas nécessairement celles de la distribution parent. Toutes les données satellite nous disent qu’en ce moment, il n’y a pas de changements dramatiques de température.

Note 01/2006 : selon les révisionnistes, les données satellite montrent maintenant une légère tendance au réchauffement. Cela n’affecte pas la conclusion car les tendances apparentes dans des données prises au hasard ne sont jamais nulles étant donné que les variables dans le monde physique réel ne sont jamais constantes. Pour être plus précis, la tendance sur 25 ans de données est de 0,0076 °C par an. C’est peu !

Note 01/2007 : El Nino nous donne des raisons de douter sérieusement que la température moyenne mondiale de surface puisse être une mesure pertinente pour déterminer si la Terre se réchauffe ou se refroidit. El Nino est purement un phénomène convectif. Il n'est pas une source de chaleur et ne fait que redistribuer la chaleur, principalement des océans. Il est admis comme la cause du “record” des températures de surface en 1998 et à ce titre influence la pente des tendances, en particulier, celles établies sur des courtes périodes et ces tendances sont à leur tour largement utilisées pour prouver que la planète se réchauffe.

Pourtant, il est aisé de voir qu'une distribution différente des températures, visible par satellite, peut affecter les estimations de température moyenne mondiale fournies par les stations de surface car la répartition spatiale de celles-ci sur le globe est très inégale. Bien sûr, dire que El Nino cause un réchauffement local dans le Pacifique sous les tropiques ne pose pas problème, par contre, il est fallacieux d’affirmer que El Nino réchauffe l’ensemble de la planète, à moins qu'on puisse lui associer une source de chaleur nouvelle mais non encore identifiée.

Cela conduit à la question de savoir si d’autres oscillations moins importantes ne seraient pas à l'origine de faux signaux de réchauffement (ou de refroidissement) climatique.

Source John Brignell, NumberWatch, traduction par Araucan

101.  Georg Hoffmann | 22/06/2008 @ 20:53 Répondre à ce commentaire

@Murps

Je ne nommais personne en particulier…

Tres bien. Donc ce n’est pas moi. Mais certainement t’as peiln d’autres examples. Ou peutetre au moins UN.
Qui mets en France toujours en avant ses diplomes quand il y une « discussion » avec les sceptiques. Je t’attends.

à savoir que les “réchauffistes” semblent partir d’un point de vue écologiste et marxiste pour prouver à tout prix la faillite du développement économique par l’économie de marché.

Probablement parce que vos idees politiques sont restes aussi au niveau des annees cinquante que effectivement jusque a maintenant personne s’interesse a vous.

102.  Sirius | 22/06/2008 @ 21:21 Répondre à ce commentaire

@66_Georg Hoffmann

Bonjour,

Désolé pour ma dernière phrase (impératif) : « mets ça dans ta pipe et fumes! »; j’avoue que c’était tout aussi inutile que déplacé.

Pour le reste toutefois, je maintiens qu’il ne sert à rien de faire des comparaisons déplacées, car comparaison n’est pas raison. Il est bien facile de faire des analogies qui n’ont pas force d’argument. Newton était sans doute créationniste, comme homme de son époque, mais il fut un grand physicien. Il fut aussi un grand « fan » de l’alchimie! Jusqu’à la fin de sa vie, Albert Einstein, pourtant panthéiste, était contre les idées de la physique quantiques version 1930, en dépit du fait qu’il y avait contribué lui-même à ses tout début en 1905.

Au plaisir!

103.  Curieux | 22/06/2008 @ 22:36 Répondre à ce commentaire

Mon cher Voisin de zéro,
« PROOOOOOOOOOUuuuuha »

104.  Curieux | 22/06/2008 @ 22:38 Répondre à ce commentaire

Mon cher Voisin de zéro,

“PROOOOOOOOOOUuuuuha”

Péter plus haut que ton c…, il ne te reste plus que ça.
Je savais que le RC anthropique puait, maintenant, j’en connais la cause.

105.  laurent | 23/06/2008 @ 0:11 Répondre à ce commentaire

On a une seule machine a cafe.

Pour 209 personnes reparties sur 2 sites, dont 89 chercheurs?
Wow…Finalement, ça ne rapporte pas un prix nobel… 😉
Et les PI internationaux… ils viennent aussi tous les jours boire le café?

J’ai bien compris?

Non.. mais comme chercher à comprendre est le cadet de tes soucis… c’est pas vraiment étonnant… 😉
Si un jours tu es un peu curieux, tu ira te renseigner auprès de tes collègues.

106.  dansemarre | 23/06/2008 @ 14:36 Répondre à ce commentaire

Depuis 2 ans je lis beaucoup de discussions et documents sur les changements climatiques. Ce qui est amusant, d’après ce que j’ai compris, c’est qu’on nous parle de réchauffement climatique fondé sur des modèles, hypothèses. Mais , il me semble que ce sont surtout des résulats idéologiques souvent à l’encontre des vérifications sur place. Il est quand même dommage et navrant, que les catastrophistes mêlent aussi allègrement écologie et climat…il y a tellement d’enjeux si intéressants dans ces domaines qu ‘il est puant d’entendre les catastrophistes nous raconter partout n’importe quoi…amis , la vie est ainsi et ds 10 ou 20 ans on va encore nous raconter .d’autres inepties…et ainsi de suite…

107.  scaletrans | 23/06/2008 @ 15:16 Répondre à ce commentaire

@100

Vision pour le moins caricaturale de ce que vous appelez le « créationnisme ». Bien qu’étant un affreux créationnisme, ma démarche est la même que pour la climatologie: ne rien affirmer qui ne soit scientifiquement prouvé. Répondre, comme je l’ai entendu d’un scientifique connu, aux calculs de probabilités démontrant l’impossibilité des mutations majeures: « oui c’est statistiquement impossible, mais il s’est écoulé tellement de temps que c’est arrivé quand même » me semble relever plus de la foi du charbonnier que de la science…

108.  cocaaladioxine | 23/06/2008 @ 16:50 Répondre à ce commentaire

dansemarre : vous n’avez jamais entendu parler des mesures de T globales, satellitaires, acidification de l’océan, mesure directe de l’effet de serre, augmentation des températures d’eau de surface, augmentation du niveau des océans et modification de la croissance de arbres depuis les années 60 ? Ca me semble vachement concret, pour une idéologie…

109.  Curieux | 23/06/2008 @ 17:33 Répondre à ce commentaire

A, encore un inventaire à la Prevert, mais sans la poésie, seulement l’ennui.

110.  cocaaladioxine | 23/06/2008 @ 17:40 Répondre à ce commentaire

Curieux : vous seriez plus constructif à tenter de montrer que ce que je dis, ou une partie de cela, ne serait pas fondé.

Ah, non, suis-je bête, vous ne pouvez pas puisque c’est vrai…

111.  Abitbol | 23/06/2008 @ 18:08 Répondre à ce commentaire

1) Mesures de T globales = inexistantes.
On a déjà expliqué qu’il aurait fallu des thermomètres tous les km2 sur toute la suface de la terre depuis, disons 1000 ans pour que cela est une quelconque valeur.
2) Satellitaires = précises à 1 degrés près sur une durée de 30 ans (peanuts).
3) acidification de l’océan = ? Lequel, il y en a 3 ? Pareil que pour les mesures de T, quelques mesures disparates alors que les volumes sont gigantesques, sans compter les courants et le pas du temps. Foutaises.
4)Mesure directe de l’effet de serre = des promesses…
5) Augmentation des températures d’eau de surface = voir 1 et 3.
6) augmentation du niveau des océans (tiens, ils sont plusieurs finalement…) = voir 1, 3 et 5. Peut être une augmentation minime (1,5 mm /an).
7) Modification de la croissance des arbres depuis les années 60 = comme le reste de la littérature réchauffistes : probable, pourrait, etc.

Le sens du concret doit être très personnel.
Mon opinion est que celui des curés du RC est concrètement infondé.

112.  cocaaladioxine | 23/06/2008 @ 18:21 Répondre à ce commentaire

Abitbol :

1) comme le disait laurent, à dispositif constant, les variations de T ont un sens (ceci concerne les mesures au thermomètre)
2) Pour les mesures satellites de T, votre chiffre de 1 degré, vous y croyez vraiment ? Nous n’avons pas les même sources… Moi j’ai 0.1 deg.
3) de tous, c’est ça qui est drôle :0)
4) non, = article de nature de 1989
5) donc, toutes les mesures de toute température sont inutilisables ? Pratique, pour réfuter un réchauffement
6) Non, c’est le double
7) non, pas probable ou pourrait, mais observé (j’ai déjà donné une référence là-dessus).

Mais alors, mon cher, que faites-vous de toutes ses publications indépendantes sur ces différents phénomènes ? Elles n’existent pas ? Elles sont toutes manipulées ? Elles ne sont pas assez concrètes ?

113.  Abitbol | 23/06/2008 @ 19:44 Répondre à ce commentaire

1) Le dispositif n’est justement pas constant, et de toute façon cela ne voudrait rien dire puisque dès le départ, le dispositif est faux. Les stations de mesures sont irrégulièrement implantées sur la surface (des terres) et de plus, elles changent de place dans le temps, les appareils ne sont plus les mêmes, il ont été modernisés et les mesureurs ne sont pas les mêmes…
2) J’aime assez le moi je, mais pour les premières mesures par satellite, les 20 premières années au moins, c’est 1 degré.
3) On mesure l’acidification dans les océans ça et là… petite comparaison, si un réchauffiste mesurait la pigmentation d’un homme, il en conclurait que son sujet est noir en observant deux grains de beauté d’un blanc…
4) un article, bof !
5) Toutes les mesures ne servent à rien, sinon à quelques uns à se gargariser et aux autres à faire du fric. L’utilité est proche de zéro.
6) C’est le double à quelques endroits, depuis peu. Mais pas d’île qui ont sombré nul part…
7) voir 4

Et vous, vous avez les pieds dans l’eau ? tout en crevant de soif ? et avec beaucoup de vent ?

114.  cocaaladioxine | 23/06/2008 @ 19:55 Répondre à ce commentaire

Pour l’effet de serre, pas un article mais des dizaines. Celui-là est un classique, c’est tout.
niveau des océans… c’est le niveau global mon cher, qui augmente à cette vitesse depuis 1993. Un autre commentaire ?
mesures satellites : une petite référence ? Ca m’étonnerait…
mesures d’acidité : renseignez-vous au lieu de croire à vos propres présomptions. Vous serez surpris.

je ne comprends pas votre dernière phrase… Aucun modèle ne prévoit que les problèmes liés au réchauffement devraient être là déjà ! C’est l’échelle temporelle qui vous dépasse ? Vous ne pouvez imaginer que ce que vous ne voyez pas aujourd’hui pourrait exister un jour ? J’ai un scoop pour vous : les prédictions, ça existe. Je prévois (ouga ougah bouga) qu’il fera plus froid au mois de novembre cette année en France qu’au mois de mai. Moi magicien !

Ah non, c’est ce qu’on appelle la climatologie…

115.  Abitbol | 23/06/2008 @ 20:08 Répondre à ce commentaire

Et moi, je prévois que vous avez tord, c’est ce qu’on appelle l’intelligence…

116.  cocaaladioxine | 23/06/2008 @ 20:31 Répondre à ce commentaire

TorT ? sur le fait qu’il fera plus froid en novembre ? Hihihihi, je veux bien lancer les paris.

Et vous avez quelle formation sur le sujet, au fait ?

117.  Abitbol | 23/06/2008 @ 21:20 Répondre à ce commentaire

Et toi caca, de quel doigt tu te mouches ?

118.  Murps | 23/06/2008 @ 21:36 Répondre à ce commentaire

Le niveau de la discussion s’effondre.
Dommage.

Sinon le post #111 résume bien mon opinion.
Et tous les articles qui disent le contraire sombreront dans l’oubli, comme ceux qui disaient que « la nature abhorre le vide », ou que « la lumière est un mouvement luminaire de corps lumineux », ou encore que « les poids tombent toujours en ligne droite vers le sol »…

119.  Abitbol | 23/06/2008 @ 22:22 Répondre à ce commentaire

@ Murps

Toi aussi, tu as remarqué que ça part un peu en vrille… Mais bon, le pauvre caca a mis la barre tellement basse qu’il faut bien un peu se baisser pour lui.
Est-ce que lui demande moi sa déformation, m’en fiche pas mal…
Bientôt, on va comparer la taille de nos…

120.  laurent | 23/06/2008 @ 23:19 Répondre à ce commentaire

@cocaa

Pour l’effet de serre, pas un article mais des dizaines. Celui-là est un classique, c’est tout

Et comme je te l’ai dit déjà 2 fois, cet article montre simplement que l’atmosphère absorbe des IR dans la bande thermique…. il ne montre par contre absolument pas (par construction, il ne peut pas), la théorie de l’effet de serre telle que décrite par le GIEC (et non par toi ou un autre)

Relis l’article…. tu verra.

121.  cocaaladioxine | 24/06/2008 @ 6:53 Répondre à ce commentaire

Mais vous ne comprenez donc rien ? Vous confondez effet de serre et théorie anthropique du réchauffement ? C’est triste… Relisez le rapport du GIEC…

122.  DM | 24/06/2008 @ 8:04 Répondre à ce commentaire

#66
Je ne suis pas d’accord sur le point de vue sur les créationnistes.
Certains sont comme ca, ils sont peut être nombreux mais ils ne sont pas tous comme ca.
On peut être créationniste (au sens large) et pour la science (et même chercheur), ne pas mettre sur le dos de Darwin le racisme etc.. non plus, accepter certains aspects de l’évolution, accepter les échelles de temps de l’évolution etc..

123.  Marot | 24/06/2008 @ 13:42 Répondre à ce commentaire

Eh oui, il faut lire, relire, re-relire :

Relisez le rapport du GIEC…

jusqu’à être intoxiqué par la crosse de hockey, la plus sinistre supercherie des 10 dernières années.

124.  the fritz | 24/06/2008 @ 13:55 Répondre à ce commentaire

Je remets ici des réflexions fondamentales; l’auteur se reconnaîtra
 »
Je le dis comme je le pense : à l’avenir il ne restera rien, absolument rien de ces travaux voyant le réchauffement partout.
Les courbes de températures seront mises à la poubelle progressivement comme ne représentant rien de tangible thermodynamiquement.
La dendrochronologie retrouvera son utilité pour caractériser la croissance des végétaux locaux, et cela seulement.
Les analyses isotopiques reprendront la place qu’elles méritent : des mesures quantitatives de qualité valables pour des considérations locales prudentes.
Les “modèles” finiront par être considérés comme tout juste équivalents aux cartes de Madame Irma. »

Pour Georg
Ne croyez vous pas que que c’est parce que les médias ont repris les conclusions de certains des travaux des alarmistes , qu’ils les ont transformés en publi catastrophistes, que vous croyez finalement qu’il est possible d’en rajouter une couche; en fin de compte ce sont des revues comme Nature, la recherche , Science et Vie etc…. qui font la science et pas vous puisque ce sont elles qui vous font la pub et pas vous dans le fond de vos labos;ce sont dorénavant elles qui vous dictent les travaux et les conclusions à tirer; car comme dit Murps, toutes les généralisations de quelques mesures qui ont permis de tirer des traits sur la planète, c’est de la foutaise; il est temps d’arrêter de révolutionner l’histoire climatique de la Terre à la suite de toute nouvelle analyse de carotte; mais continuer la politique des annonces : cela ne renforcera que le scepticisme parmi les gens qui ont gardé un peu de bon sens!

125.  Curieux | 24/06/2008 @ 14:14 Répondre à ce commentaire

cela ne renforcera que le scepticisme parmi les gens qui ont gardé un peu de bon sens

Si ça n’était que nous (les sceptiques), mais la conséquence à très court terme, par exemple si les T° continues de baisser même peu, c’est l’ensemble de la population qui doutera de ces médias, ça c’est la bonne nouvelle, mais aussi de ces scientifiques… là ce sera de gros nuages bien sombres qui n’auront rien avoir avec un quelconque modèle climatique.

126.  miniTAX | 24/06/2008 @ 15:15 Répondre à ce commentaire

@125
Eh oui, on a vu ça avec la fusion froide. C’est un phénomène qui est maintenant physiquement incontestable et pourtant les médias qui se sont bien cramés en rapportant tout et n’importe quoi au début basculent dans le mutisme le plus complet alors que c’est un phénomène dont l’étude mérite largement les milliards dépensés en pure perte en « recherche » climatique vaines et inutiles.

Voir par exemple le dernier compte-rendu sur la fusion froide par l’équipe de l’université d’Osaka. Il ne s’agit plus ici de centième de °C mais de variations bien nette et reproductibles.

127.  cocaaladioxine | 24/06/2008 @ 15:59 Répondre à ce commentaire

Bah, pour la fusion froide on a encore une bonne centaine d’années devant nous avant un réacteur commercial.

Curieux : pourquoi passez-vous votre temps à faire des rpédictions à la madame Irma ? Attendez et nous verrons. Mais si les températures remontent, je suis sûr que vous direz « que ça ne prouve rien ». Par contre, quand elles stagnent, elles deviennent un preuve infaillible du non-réchauffement… soit…

128.  Marot | 24/06/2008 @ 16:08 Répondre à ce commentaire

Bah, pour la fusion froide on a encore une bonne centaine d’années devant nous avant un réacteur commercial.

Si la boule de cristal le dit….

129.  cocaaladioxine | 24/06/2008 @ 16:12 Répondre à ce commentaire

Boule de cristal ? Le projet DEMO, le premier censé prouver la faisabilité d’une production industrielle, devrait démarrer dans 35 ans environ. Comptez 10 ans de construction, 10 ans d’exploitation minimum. Et si ça marche, début de réacteurs commerciaux. En étant optimistes, Le premier réacteur commercial pourrait être construit dans 75-80 ans à ce rythme

130.  miniTAX | 24/06/2008 @ 16:58 Répondre à ce commentaire

@129
On parlait de fusion froide, banane !

131.  cocaaladioxine | 24/06/2008 @ 17:19 Répondre à ce commentaire

En effet, mea culpa.

Pour la fusion froide, je dirais au moins 150 ans pour avoir une production positive, voir jamais pour une production industrielle…
Qui plus est, le groupe d’Arata n’a toujours pas pu montrer qu’il s’agit en effet de fusion et non d’autre chose.

PS : j’aime bien les bananes, alors ne vous moquez pas d’elles svp.

132.  Marot | 24/06/2008 @ 17:39 Répondre à ce commentaire

Je dis à nouveau :

Si la boule de cristal le dit….

133.  the fritz | 24/06/2008 @ 18:49 Répondre à ce commentaire

@125 Curieux

Bien sûr le discrédit se portera sur quelques scientifiques, mais le consensus se sera disloqué d’ici là et on aura oublié tous les noms de ces malades du AGW. Je pense que Jouzel trafiquera ailleurs dans l’ONU , Georg racontera ses contes d’Hoffmann aux éditions du Bastberg, Coca fera une cure de désintox à la dioxine à l’hôpital et les put…ns de c..ns de médias nous emmerderont avec la pénurie énergétique , la récession et la fin de mondialisation

134.  scaletrans | 24/06/2008 @ 19:30 Répondre à ce commentaire

A propos de Jouzel, il commence à se préparer une position de repli:

http://www.newsoftomorrow.org/spip.php?article4244

Ceci étant, j’en suis toujours à me demander comment on a pu trouver de la glace de 125.000 ans alors qu’un objet déposé sur la calotte en 1943 se retrouve à 70 mètres en 1997.

135.  the fritz | 24/06/2008 @ 21:16 Répondre à ce commentaire

« Comme le recul extrêmement rapide de la banquise Arctique à l’été 2007, les changements climatiques les plus abrupts de la dernière déglaciation sont liés à des modifications radicales de la circulation atmosphérique », selon M. Jouzel, ce qui ouvre de nouvelles perspectives pour les modèles climatiques.

(Source)
Voilà qui nous rassure; c’est lié à des circulations atmosphériques (j’aurais plutôt pensé à des circulations océaniques, mais passons) , mais il n’est plus question d’effet de serre , surtout lié à des activités anthropiques
Et les perspectives pour les modèles , avec des variations comme cela , il faudra des ordinateurs oulalala, je vous dit pas, mais cela coûtera bonbon!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

136.  miniTAX | 24/06/2008 @ 21:28 Répondre à ce commentaire

…selon M. Jouzel, ce qui ouvre de nouvelles perspectives pour les modèles climatiques.

Message subliminal pour dire, « mon labo s’occupe justement des modèles climatiques, par ici le pognon ».
Quel escroc !

137.  Curieux | 25/06/2008 @ 9:20 Répondre à ce commentaire

Notre bon Jouzel sent le vent tourner (c’est climatique ou météorologique ?), alors il entame son retournement de veste.

138.  cocaaladioxine | 25/06/2008 @ 15:38 Répondre à ce commentaire

the fritz : pour l’arctique, la température de l’atmosphère joue un rôle prépondérant au niveau de la fonte en surface.

Sinon, curieux, quel retournement de veste ? Le changement des circulations atmopshèriques est la conséquence numéro 1 d’un effet de serre, comme tout bon sceptique le sait. Ce qui est étonnant, c’est la vitesse anormalement élevée à laquelle fond la banquise arctique – les modèles prévoyaient qu’elle tiendrait plus le coup que cela.

139.  Marot | 25/06/2008 @ 15:44 Répondre à ce commentaire

Ah non, coca, Monsieur Jouzel ne parle pas de l’effet de serre c’est :

l’irradiance solaire,

tenez-vous le pour dit à moins que vous en sachiez plus que lui.

140.  jmr | 6/07/2008 @ 14:16 Répondre à ce commentaire

Ce qui est étonnant, c’est la vitesse anormalement élevée à laquelle fond la banquise arctique – les modèles prévoyaient qu’elle tiendrait plus le coup que cela.

Bonjour à tous.

Je reviens de vacances (Mayotte, canal du Mozambique) et je vois qu’ici le débat est toujours aussi « cocasse ».

1/ On pense observer et décortiquer un phénomène (RC)
2/ On construit des modèles censés prévoir l’avenir de ce phénomène à partir de bidouillages (modèles extrapolés) et d’hypothèses (invérifiées)
3/ Ces modèles non opérationnels (puisque encore à l’épreuve) donnent des prédictions (non fiables à priori).
4/ On s’étonne de ce que les phénomènes observés soient en dessous des prédictions des modèles.

Ainsi par une pirouette (Point 4) à la fois on valide les modèles et on amplifie leur prédictions donc on les valide une deuxième fois.

Par exemple :
1-Prédiction fumeuse : L’apocalypse est pour dans cent ans, il va se produire des inondations annonciatrices.
2-Constatation : Cette année, déjà, il y a eu des inondations.
3-Conclusion : l’apocalypse va sans doute advenir plus tôt que prévu.

Sciences et Vie(rtualité) nous a gratifié d’un spécial cata dirigé par Yves Sciama, réchauffiste de première bourre, en septembre 2007.

En rentrant hier je découvre le numéro de juillet sur « Les catastrophes en cas d’élévation du niveau des océans jusqu’à 60 m d’ici 2100 ! »
Et tout un tas d’élucubrations aussi débiles.
C’est la même démarche : validation par la sous-hypothèse.

On prévoit qu’un cyclone incroyable va se produire et ensuite qu’il se produira ceci ou cela
Le premier cyclone qui apparaît valide toute la sauce.
S’il est plus fort on dit « vous voyez bien »
S’il est plus faible on dit « le prochain sera plus violent, et celui-ci confirme que le processus est bien enclenché ».

C’est le système de raisonnement scientifique cocasse, il a l’air toujours d’actualité dirait-on !

141.  scaletrans | 6/07/2008 @ 17:36 Répondre à ce commentaire

En rentrant hier je découvre le numéro de juillet sur “Les catastrophes en cas d’élévation du niveau des océans jusqu’à 60 m d’ici 2100 !”
Et tout un tas d’élucubrations aussi débiles.
C’est la même démarche : validation par la sous-hypothèse.

NOOON ! Ils ont écrit ça dans Science & Vie ? Je n’avais déjà plus beaucoup de respect pour cette revue, mais là, ça dépasse tout !

142.  jmr | 7/07/2008 @ 7:22 Répondre à ce commentaire

“Les catastrophes en cas d’élévation du niveau des océans jusqu’à 60 m d’ici 2100 !”

Je corrige les 60 m erronés (je vérifierai dans un kiosque les élucubrations de S&V), il s’agit de 3 m possibles :
Dans Science & Vie de juillet, vous découvrirez que la hausse du niveau des océans pourrait atteindre les trois mètres d’ici la fin de ce siècle.

Juste une erreur de x10 car voici leur phrase :

Le réchauffement climatique dilate les océans et fait fondre les calottes glaciaires continentales. Résultat, gonflée par la chaleur et alimentée en eau douce, la mer monte, de trois millimètres par an depuis 1993, selon les observations des satellites Topex-Poseidon et Jason-1

3mm par an x 100 ans = 300 mm soit 30 cm et non 3 m. Mais à S&Virtuel on n’est pas à ça près.

A noter que « simulateur » de montée des eaux global proposé par ce torchon (il n’y a pas d’autre mot) va jusqu’à 14 m. Visualisez la terre avec Google Earth en jouant sur le curseur. Sympa !

143.  cocaaladioxine | 7/07/2008 @ 10:11 Répondre à ce commentaire

A ce stade, ça devient plus du jeu vidéo qu’autre chose…

144.  Marot | 7/07/2008 @ 10:44 Répondre à ce commentaire

#142 jmr

Même l’un des plus acharnés chauffards Rahmstorf lui-même se contentait de 1m50 au plus dans son papier de janvier 2007.

P.S. J’aime bien S&Virtuel.

145.  Marot | 14/07/2008 @ 18:47 Répondre à ce commentaire

Complément à #111 d’Abitbol sur le prétendu réchauffement de surface des océans :

146.  maurice | 15/07/2008 @ 12:11 Répondre à ce commentaire

concernant l’ « erreur » mm/cm de S&V: ahurissant !

147.  Curieux | 17/07/2008 @ 12:17 Répondre à ce commentaire

NOAA, 8ème plus chaud mois de « joint » dans les annales.

Annonce faite en dépit des données satellites qui donnent 2008 le 21ème plus chaud sur les 30 dernières années !

et en dépit d’un réseau de stations au sol qui a « fondu » de 6000 stations (déjà largement insuffisant) à moins de 2000.

148.  maurice | 17/07/2008 @ 12:39 Répondre à ce commentaire

@curieux

ce serait meme le 22ème en chipotant

149.  jerem | 17/07/2008 @ 12:45 Répondre à ce commentaire

Ou le 8 eme le plus froid depuis 30 ans, comme on veut… sacré refroidissement va!

150.  jerem | 17/07/2008 @ 12:47 Répondre à ce commentaire

la nasa doit avoir des problemes pour decoder le chaud du froid. le 8 eme plus chaud est en faite le 8 eme plus froid, quelle honte…

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