51.  cocaaladioxine | 18/08/2008 @ 10:07 Répondre à ce commentaire

PS : il s’agit de la date, de l’extent et de la variation par rapport au jour précédent (le tout en millions de km2)

52.  miniTAX | 18/08/2008 @ 11:54 Répondre à ce commentaire

à miniTAX #35
adresse déposée dans “forum-meteo”.

Ah oui, merci Marot et pardon de t’avoir oublié. Sur forum-meteo, quand je clique sur ma boîte mail, ça plante mon navigateur !
Sinon, pas grave, on peut en parler ici.

Ce que je veux dire, c’est que les images ne changent pas, c’est la courbe d’extent compilé par les climatologues qui change.
Alors pour voir quand et pourquoi ça change, il suffit de prendre une image du 15 de chaque mois de Cryosphere puis de calculer les pixels comme tu as fait. Ca doit donner une courbe qui doit pouvoir se superposer (après mise à l’échelle) à celle qu’ils donnent. Quand les courbent se séparent, c’est là où il y a un « ajustement ».

Au lieu de Cryosphere, on peut aussi utiliser les cartes d’extent du NSIDC plus facile à traiter mais visiblement, leur lien est HS : http://nsidc.org/data/seaice_i.....index.html

D’ailleurs, peux-tu stp donner les détails de tes calculs de pixels, j’ai chargé ImageJ, si tu me précises le paramétrage du soft pour y arriver, je peux essayer de reproduire.
D’avance merci.

53.  jerem | 18/08/2008 @ 12:07 Répondre à ce commentaire

Si je parle de 15 millions de km2, mille milliards de mille sabords, il ne peut s’agir que de l’area, réfléchis un peu dans ta petite tète! il y a un million de km2 de + que l’an dernier qui etait l’année record depuis le début des relevés satellites, ce qui est colossal, mais toi et tes sbires d’alarmistes vous le cachez bien. Quant aux records de froids en australie, ils sont dans la continuité de ce qu’on observe dans l’hémisphère sud depuis qu’il se refroidit depuis environ une dizaine d’année

54.  joletaxi | 18/08/2008 @ 12:22 Répondre à ce commentaire

ça chauffe….

55.  cocaaladioxine | 18/08/2008 @ 12:25 Répondre à ce commentaire

Désolé mon cher jerem, je ne connais pas encore par coeur toutes les étendues et aires moyennes des deux banquises pour chaque mois. Mais c’est une très jolie justification a posteriori, je l’avoue…

J’imagine que vous voulez parler de ce refroidissement-ci, un refroidissement négatif (ou une augmentation si vous préférez)

56.  Marot | 18/08/2008 @ 13:05 Répondre à ce commentaire

jerem, vous devez voir le développement attendu, fin de la banquise antarctique, reprise du mot « froid » et basculement sur un graphe qui n’a rien à voir ni avec le thème du fil « glaces au pôle nord », ni avec votre incidente sur l’Australie.

Le graphe est censé vous embarquer dans un pseudo réchauffement global agrémenté de contorsion pour vous appâter : « refroidissement négatif ».

Ce devient un cas d’école.

57.  cocaaladioxine | 18/08/2008 @ 13:38 Répondre à ce commentaire

mon commentaire à tout à voir avec l’affirmation de jerem « l’hémisphère sud […] se refroidit depuis environ une dizaine d’année « 

58.  Marot | 18/08/2008 @ 15:58 Répondre à ce commentaire

Frédéric, pouvez-vous donner mon adresse courriel à miniTAX, merci.

59.  Abitbol | 18/08/2008 @ 19:39 Répondre à ce commentaire

#47
Cocaa, je me sens parfaitement libre quant à l’interprétation que je me fais de tes sorties… ne t’en déplaise.
Mais, si tu veux, je te propose de faire un peu plus attention à ce que tu écris sur ce forum, et à la morgue autoritaire qui transpire de chacun de tes posts…
Quoi qu’il en soit, je mets ça sur le compte de ta mauvaise foi et ton manque de sens de l’humour…

60.  noon | 19/08/2008 @ 13:55 Répondre à ce commentaire

Bonjour,

un premier bateau vient de franchir le passage NO : il s’agit du Berrimilla. Savez-vous où en est notre ami Fabing ?

61.  the fritz | 19/08/2008 @ 17:22 Répondre à ce commentaire

Joletaxi a écrit
« J’ai habité assez longtemps dans un batiment faisant partie d’une abbaye cistercienne.Comme on peut l’imaginer,ces batisses construites avec des murs très épais en schiste,étaient très inconfortables et pratiquement impossibles à chauffer.A ce propos,contrairement à certaines courbes qui tentent d’effacer un éventuel “optimum” médiéval(la célèbre hockeystick),je reste persuadé qu’il devait faire beaucoup plus chaud à cette époque que actuellement, car il n’est pas possible de survivre dans de telles conditions »
J’adore ce genre d’argument scientifique; je ne comprends pas d’ailleurs pourquoi pas le retourner dans le sens opposé; à savoir que si ces moines habitaient dans des forteresses de pierre , c’étaient pour se protéger des canicules récurrentes à l’époque
Et puis pour nos ancêtres les Gaulois qui habitaient des huttes en bois, avaient-ils chaud ou froid???????????? De toute façon , ils se réchauffaient à la cervoise tiède l’hiver et se rafraichissaient à la cervoise glacée l’été; et notre Cromagnon , que faisait-il dans les grottes???????? Cela devait être invivable s’il avait fait froid à son époque!!!!!!!!!!!!!

62.  the fritz | 19/08/2008 @ 17:47 Répondre à ce commentaire

. noon | 19/08/2008 @ 13:55
Bonjour,

un premier bateau vient de franchir le passage NO : il s’agit du Berrimilla. Savez-vous où en est notre ami Fabing ?

—————-

Le Passage du Nord-ouest ne fut pas franchi par mer avant 1906 lorsque l’explorateur norvégien Roald Amundsen qui était parti juste à temps pour échapper à ..
—————————
Tout est relatif et l’histoire comme le climat un éternel recommencement et cela quelquesoit le CO2 de l’atmosphère

63.  the fritz | 19/08/2008 @ 17:49 Répondre à ce commentaire

noon | 19/08/2008 @ 13:55
Bonjour,

un premier bateau vient de franchir le passage NO : il s’agit du Berrimilla. Savez-vous où en est notre ami Fabing ?

—————-

Le Passage du Nord-ouest ne fut pas franchi par mer avant 1906 lorsque l’explorateur norvégien Roald Amundsen qui était parti juste à temps pour échapper à ..
—————————
Tout est relatif et l’histoire comme le climat un éternel recommencement et cela quelquesoit le CO2 de l’atmosphère

64.  noon | 19/08/2008 @ 18:12 Répondre à ce commentaire

Bonjour Fritz,

bonjour fritz (moi aussi je réponds 2 fois)

A l’époque, le passage d’Amundsen fut très, très difficile et son aventure constitue d’ailleurs un exploit dans l’histoire de la navigation. 3 ans de traversée ! Dans un bateau très petit car le niveau de la mer là où il est passé n’atteignait parfois qu’un mètre… Cette année, 4 ou 5 bateaux devraient y arriver et si vous allez voir les blogs, vous vous rendrez compte qu’ils n’ont rencontré que quelques glaces isolées.

La branche nord du passage NO devrait aussi se libérer pour la deuxième année consécutive. Et ça, c’est rare, vous pouvez me croire !!!!

65.  the fritz | 19/08/2008 @ 23:44 Répondre à ce commentaire

Noon
cela rejoint un peu ma réponse à joletaxi; avec les moyens d’il y a un siècle, c’était un exploit; aujourd’hui on en fait tout un plat

66.  the fritz | 19/08/2008 @ 23:51 Répondre à ce commentaire

C’est comme FREE cette après midi; c’était très très difficile le passage

67.  the fritz | 23/08/2008 @ 22:42 Répondre à ce commentaire

Noon
Est-ce que cette allusion au niveau de la mer
« Dans un bateau très petit car le niveau de la mer là où il est passé n’atteignait parfois qu’un mètre…  »
a un rapport avec la remontée observée depuis les derniers siècles??

68.  Araucan | 24/08/2008 @ 13:39 Répondre à ce commentaire

Juste parce qu’il passait près des côtes…. 😆

69.  Araucan | 24/08/2008 @ 19:16 Répondre à ce commentaire

Un lien peut-être utile :

http://www.theregister.co.uk/2.....e_mystery/

70.  jeff hersson | 25/08/2008 @ 8:14 Répondre à ce commentaire

Et allez, encore un chef-d’oeuvre !

AFP – Dimanche 24 août, 22h34

PARIS (AFP) – D’importantes quantités de CO2 contenues dans les sols gelés de l’Arctique pourraient être relachées dans l’atmosphère sous l’effet du réchauffement climatique, ce qui pourrait accélérer ce phénomène, indique une nouvelle étude scientifique.
(Publicité)

Les scientifiques savaient que la fonte du permafrost se traduirait par des émissions importantes de gaz à effet de serre mais ils n’avaient pas une idée claire des quantités de carbone piégées dans les sols gelés de l’Arctique.

Pour le déterminer, une équipe de chercheurs américains dirigée par Chien-Lu Ping de l’université de Fairbanks en Alaska a étudié une large portion de territoire des régions septentrionales d’Amérique du nord, prélevant des échantillons de sol provenant de 117 sites différents, tous situés à au moins un mètre de profondeur.

Jusqu’alors, seules quelques mesures avaient été effectuées et à une profondeur de seulement 40 cm.

Rien qu’en Amérique du Nord, les chercheurs se sont ainsi aperçus que les quantités de carbone piégées dans l’Arctique étaient « bien plus importantes que ce que l’on croyait jusqu’alors », jusqu’à 60 fois plus que les estimations précédentes, selon l’étude publiée dans le magazine scientifique britannique Nature Geoscience.

Et les territoires du nord de l’Europe et de la Russie contiennent probablement des quantités équivalentes de carbone piégées par le froid, selon l’étude.

Or le risque de voir le permafrost fondre est bien réel, selon les experts du climat qui estiment que la hausse des températures pourrait aller jusqu’à 6 degrés celsius d’ici la fin du siècle dans l’Arctique, une région particulièrement sensible au changement climatique.

« Le relâchement d’une partie seulement de ce carbone dans l’atmosphère, sous forme de méthane ou de dioxyde de carbone, aurait un impact significatif sur le climat sur terre », souligne dans Nature Geoscience Christian Beer, biochimiste de l’Institut Max Planck de Jena (Allemagne).

Le méthane, autre gaz à effet de serre, est moins abondant que le dioxyde de carbone, mais peut avoir un effet beaucoup plus important sur la hausse des températures.

Les modèles actuels de prévisions climatiques, souligne Christian Beer, ne tiennent pas compte de l’impact potentiel des émissions de gaz retenus dans les sols de l’Arctique.

71.  Araucan | 25/08/2008 @ 8:22 Répondre à ce commentaire

 » Rien qu’en Amérique du Nord, les chercheurs se sont ainsi aperçus que les quantités de carbone piégées dans l’Arctique étaient “bien plus importantes que ce que l’on croyait jusqu’alors”, jusqu’à 60 fois plus que les estimations précédentes, selon l’étude publiée dans le magazine scientifique britannique Nature Geoscience. »

60 x plus que quoi ?

72.  cocaaladioxine | 25/08/2008 @ 10:03 Répondre à ce commentaire

Pour connaître la réponse à cette question, il nous faudrait les publications originales. Je peux déjà vous donne l’abstract :

The Arctic soil organic-carbon pool is a significant, but poorly constrained, carbon store. The most cited pool size estimates are based on a study that severely undersamples Arctic soils, with only five out of the 48 soils examined actually from the Arctic region. Furthermore, previous measurements have been confined to the top 40 cm of soil. Here, we present 1-m-deep measurements of soil organic carbon obtained at 117 locations in the North American Arctic region. To this dataset we add previously published measurements to generate a total sample size of 139 North American Arctic soils. We show that soil organic-carbon stores are highly dependent on landscape type, being highest in lowland and hilly upland soils, where values average 55.1 and 40.6 kg soil organic carbon m-2 respectively, and lowest in rubbleland and mountain soils, where values average 3.4 and 3.8 kg soil organic carbon m-2 respectively. Extrapolating our measurements using known distributions of landscape types we estimate that the total organic carbon pool in North American Arctic soils, together with the average amount of carbon per unit area, is considerably higher than previously thought. Our estimates of the depth distribution and total amount of organic carbon in North American Arctic soils will form an important basis for studies examining the impact of climate warming on CO2 release in the region.

73.  miniTAX | 25/08/2008 @ 11:25 Répondre à ce commentaire

« Extrapolating our measurements using known distributions of landscape types we estimate that the total organic carbon pool in North American Arctic soils, together with the average amount of carbon per unit area, is considerably higher than previously thought. Our estimates… »

Ouais, des extrapolations basées sur des estimations… D’ailleurs, le papier parle du stock de carbone dans le permafrost et non de ses conséquences sur le réchauffement, une pure spéculation des journalistes à l’attention des bigots du RCA.

Il faut être complètement idiot pour pondre qu’un sol qui dégèle et où pousse la végétation émet du CO2. Ca montre bien le degré zéro de compréhension des journaleux.

D’ailleurs, si quand ça gèle, ça ne stocke pas, si quand ça dégèle, ça ne stocke pas (au contraire), on se demande bien quand ça se met à stocker du CO2 et pourquoi la Terre n’a pas grillé quand tout le CO2 étaient encore dans l’air et non dans le sol arctique.
Un minimum de bon sens permet de comprendre que si le stock de carbone dans le permafrost est « énorme », ça voudrait dire qu’en cas de dégel donc de redémarrage de la végétation, ça va stocker énormément plus de CO2 et non le contraire.

Bref, une saloperie de plus de la FARCE et visiblement, il y a des gogos qui gobent en entier, l’appât et la ligne.

74.  Araucan | 25/08/2008 @ 11:29 Répondre à ce commentaire

Rien que de très classique en pédologie. Si le permafrost fond, la vraie question est de savoir comment vont évoluer les sols et surtout la végétation dessus (et sa capacité à stocker le carbone des sols). ce n’est pas parce que le permfrost va se réchauffer que le carbone des sols va se volatiliser (surtout s’il est sous forme d’acides humiques).

75.  cocaaladioxine | 26/08/2008 @ 9:51 Répondre à ce commentaire

Quelques nouvelles de l’arctique. Voici les chiffres du jour (date – extent – différence par rapport au jour précédent en millions de km2)

8 26 2002 6.039219 -0.063281
8 26 2003 6.387344 -0.030781
8 25 2004 6.114531 -0.013438
8 26 2005 5.829688 -0.022812
8 26 2006 5.993750 -0.037500
8 26 2007 4.818438 -0.029218
8 25 2008 5.318594 -0.108281

C’est de loin la plus grosse perte jamais observée aussi tard dans l’année – ça fait plusieurs semaines maintenant que la fonte de l’arctique progresse à une vitesse un peu folle… En fait, on est déjà plus bas que tous les minima des autres années, si ce n’est 2007. A noter qussi que le passage NE s’est ouvert (il ne l’était pas l’année passée) et que le (très convoité) canal de Parry devrait l’être dans quelques jours.

76.  miniTAX | 26/08/2008 @ 11:14 Répondre à ce commentaire

C’est de loin la plus grosse perte jamais observée aussi tard dans l’année

Il faut que tu surveilles le taux de dioxine dans tes boissons mon petit Coca parce que tu commences à délirer grave.

77.  Curieux | 26/08/2008 @ 11:33 Répondre à ce commentaire

A propos de la vivacité intellectuelle de coco :
– qu’il fasse froid ici ou là c’est de la météo pas de la climatologie,
– mais que l’arctique fonde un peu plus « aussi tard dans l’année » ça c’est de la climato !

A mon avis il faut l’exposer ce coco là, il ferait une excellente animation pour les enfants les jours de grand froid qui commencent à être nombreux.

78.  Curieux | 26/08/2008 @ 11:42 Répondre à ce commentaire

Donc voici une série de liens qui démontrent que le CLIMAT se refroidi suivant les nouvelles prescriptions de notre cher anémique cérébral.
Reuters: World Meteorological Organization says “This year so far coolest for at least 5 years”
Upper Wisconsin and Minnesota Forecast: Frost and Freeze Before Labor Day
Another frost advisory before Labor Day

79.  DM | 26/08/2008 @ 12:02 Répondre à ce commentaire

1er lien :
L’année la plus froide des 5 dernières années ! Formidable !

Mentionnons quand même ceci :

The whole year will almost certainly be cooler than recent years, although temperatures remain above the historical average.

Bon c’est vrai que cet été a été particulièrement froid ici dans le nord smile

80.  cocaaladioxine | 26/08/2008 @ 12:06 Répondre à ce commentaire

OK, l’évolution de l’arctique est quelque chose de local… enfin, de localement énorme. Le climat a une variabilité naturelle, d’où l’utilité de faire des tendances sur des durées importantes (20-30 ans) pour pouvoir observer s’il y a ou non changement.

Par exemple, le début de l’année a été très froid par rapport aux 5 dernières années, mais plus chaud que les précédentes. A cause de la nina. Tout comme 98 a été très chaud par rapport aux années qui l’entoure, cette fois-ci à cause d’el nino.

Pour l’arctique, cela fait 30 ans maintenant qu’on observe une diminution (importante qui plus est) de son extent. A ce stade, il me semble qu’on peut parler d’une tendance climatique !

(Au passage curieux, je crois que vous n’avez pas toujours saisi la différence entre météo et climato…)

81.  Curieux | 26/08/2008 @ 12:18 Répondre à ce commentaire

…enfin, de localement énorme

Tu veux dire en Antarctique ? avec l’extension la plus importante jamais mesuré ?

Quand à DM évite le concours avec coco, tu risques de gagner. Pour info, tout les modèle du GIEC sont dans le plech, aucun refroidissement n’a été modélisé, pourtant il y en a 22, avec une plage de prévision s’étendant de plusieur dixièmes de degrés à plusieurs degrés !!!!!!
Il nous faut chercher et trouver d’aures mécanismes à la variabilité, désormais naturelle, du climat.

Les théories Giecienne et leurs modèles associés sont mortes.

RIP.

82.  DM | 26/08/2008 @ 13:11 Répondre à ce commentaire

Tu t’avances beaucoup en parlant de refroidissement !
Il faudrait que ca dure une dizaine d’année pour que ca soit significatif !
Et pour rappel, selon tes propres sources : cela reste une année plus chaude que la moyenne.
Plus que jamais attendre et observer..

83.  cocaaladioxine | 26/08/2008 @ 13:12 Répondre à ce commentaire

Mon cher curieux,

comme je vous l’ai dit, tout est une question de durée pour la climatologie. Voici un petit exemple rigolo :

Vous y voyez certainement que si on ne fait pas attention à choisir des durées suffisamment longues, on peut faire dire tout et n’importe quoi à une série temporelle. Ca chauffe très vite, ça refroidit rès vite, etc. Les seules tendances qui comptent, selon moi et en fait selon les climatologues, sont les tendances à long terme. Ne me dites pas que celle que vous voyez là n’est pas positive ?

Dites, je suis aussi accablé de voir que vous osez écrire des choses comme

antarctique : l’extension la plus importante jamais mesuré

alors que les chiffres, eux disent ceci :

Seriez-vous en train de nous mentir ?

84.  scaletrans | 26/08/2008 @ 14:26 Répondre à ce commentaire

Au lieu de vous battre sur des épiphénomènes qui peuvent être des conséquences d’autres phénomènes remontant à des années en arrière, vous feriez mieux de vous intéresser à l’incroyable durée du cycle 23.
Les données globales de température SURES sont trop récentes pour tirer quelque conclusion que ce soit, mais par contre on sait (scientifiquement parlant depuis Svensmark, c’est à dire depuis plus de 10 ans… ) que la corrélation activité solaire-variabilité climatique est avérée, et que « corollairement », l’influence de l’activité humaine ne sort pas du bruit de fond.

85.  noon | 26/08/2008 @ 14:54 Répondre à ce commentaire

Au risque de répéer encore et toujours les mêmes histoires,comment expliquez-vous qu’il y a eu réchauffement en même temps qu’ine diminution de l’activité solaire et que la perte de la banquise arctique est un « épiphénomène « observé en plein dans un creux de fin de cycle?

86.  Curieux | 26/08/2008 @ 15:05 Répondre à ce commentaire

@ coco tu confirme, mais sans humour, ce que j’écris, merci (l’extent record de l’Antarctique qui est aujourd’hui terminé).
En une phrase : tout passe… et toi tu lasses.

@ DM, regarde ce que post coco #83, la tendance violette est baissière depuis plus de 10 ans !

Et si tu veux t’en convaincre mieux , regarde les courbes du maître Hansen :

Deux remarques s’imposent,
la première c’est que la T° de la dernière intervention d’Hansen au congrès US est inférieure à celle de son intervention de 1988 (même époque de l’année) !
La seconde, c’est que le Hansen C est très proche des T° mesurés jusqu’en 2005.
Hors ce Hansen C est à CO2 constant !!! pour démontrer la culpabilité de l’homme dans l’augmentation des T° actuelle.

Jolie démonstration, mais à contrario, que le CO2 et l’homme donc, ne sont pour rien dans les T° actuelles.

87.  Marot | 26/08/2008 @ 15:22 Répondre à ce commentaire

Il y a une règle essentielle en matière de sciences :

Les résultats bien prédits ne prouvent pas la justesse d’une théorie.

À l’inverse, un seul résultat faux suffit à la rendre fausse.

88.  jeff hersson | 26/08/2008 @ 15:35 Répondre à ce commentaire

Pourrait on me confirmer, s’il vous plait, que l’épaisseur de glace au Groënland a augmenté ?

Parce que, je vous le donne en milles, voici ce qu’on peut lire sur le site de Futura-science :

attention les yeux, c’est sublime !

89.  noon | 26/08/2008 @ 15:57 Répondre à ce commentaire

bonjour jeff et curieux. j’ai lu plusieurs fois que l’épaisseur de la glace dans l’arctique diminue. C’est même indiqué sur le site du nsidc! Et curieux vous pourriez admettre que vous vous trompez parfois,la manière dont vous essayez de rattraper la situation n’est vraiment pas convaincante pour un sou. Pour les courbes de Hansen, j’aimerais bien voir quelles sont les intervalles de confiance des trois scénarii.

90.  jeff hersson | 26/08/2008 @ 16:04 Répondre à ce commentaire

noon, je parlais du Groenland, pas de l’arctique !
la preuve :

c’est ballot…

91.  Marot | 26/08/2008 @ 16:22 Répondre à ce commentaire

#88 sublime en effet :

un fragment de 29 kilomètres carrés du glacier de Petermann, dans le nord du Groenland, s’est détaché et est parti à la dérive

De par le GIEC, il est fait défense aux glaciers de perdre leur langue arrivée en mer.

92.  scaletrans | 26/08/2008 @ 16:47 Répondre à ce commentaire

#85
Il me semble qu’il y a déjà longtemps que Svensmark avait mis en lumière un décalage. Allez sur le web et consultez ses communications. Ici non plus on ne va pas répéter cent fois la même chose. C’est ce que j’ai appelé souvent ici une hystérésis.

#88
Eh oui, quand les glaciers sont en crue et qu’ils vêlent, on appelle ça une fonte accélérée chez les débiles des médias.

93.  noon | 26/08/2008 @ 17:09 Répondre à ce commentaire

j’ai trouvé un lien avec des résultats plus récents sur le groenland. voici des extraits

We now know that during 1992 to 2002 the Greenland ice sheet was thinning at the margins and growing
inland, probably with a small overall mass gain. Thinning at the margins from increased melting
and inland growth from increasing precipitation are the expected responses to climate warming.
The area of surface melting during summer continues to increase, and the acceleration of the ice
flow (caused by the increased melting) has also been increasing, since it was first detected in
1997. In the last 5 to 10 years, some of the outlet glaciers in Southern Greenland have been
accelerating and the number of associated icequakes
has been increasing. New satellitegravity
measurements indicate the mass balance has now changed to a net loss, which suggests that the
effects of melting are becoming dominant over increasing precipitation, and that the newlydiscovered
ice accelerations are very important.

94.  noon | 26/08/2008 @ 17:21 Répondre à ce commentaire

au fait minitax je ne comprends pas pourquoi vous n’êtes pas d’accord avec l’idée de coca… que la perte de glace est très importante? on parle tout de même de fusion de 100000 km2 de glace en 24h?

95.  joletaxi | 26/08/2008 @ 18:23 Répondre à ce commentaire

@93 noon

http://www.esa.int/esaEO/SEMILF638FE_planet_0.html

Allez vous y retrouver?
Et sur ce genre d’études ,on fait des prévisiobs à 100 ans….

96.  Araucan | 26/08/2008 @ 18:34 Répondre à ce commentaire

« on parle tout de même de fusion de 100000 km2 de glace en 24h? »

Je rêve ou c’est une faute de frappe ?

Qui a fourni la chaleur pour une telle fusion ? (sachant si je me souvent bien qu’il faut 80 cal pour chauffer un gramme d’eau de 1 ° calculez la quantité d’énergie nécessaire pour faire fondre en 24 heures 100 000 km2 de glace soit 10 000 000 de m3 de glace pour une épaisseur moyenne de 1 m et la convertir en TEP ). :80:

97.  noon | 27/08/2008 @ 8:19 Répondre à ce commentaire

bonjour joe, la référence que vous donnez est plus ancienne que celle que j’ai trouvée! Araucan, j’ai vérifié c’est bien 100 000 km2 et hier c’était 75 000 km2.

98.  Araucan | 27/08/2008 @ 9:01 Répondre à ce commentaire

Tout augmente : 175 000 km2 en 48 h !

noon : je veux bien que la glace fonde en été en arctique par contre ce que je ne comprends pas c’est une telle surface en aussi peu de temps, ce qui représente des quantités de chaleur énormes, ce qui devrait se voir soit dans la température de l’eau, soit dans la température de l’air…

99.  noon | 27/08/2008 @ 9:32 Répondre à ce commentaire

araucan, il s’agit de simples observations et les raisons derrière ça je ne les connais pas,désolé. D’après ce que j’ai lu sur d’autres sites,la fonte est entrainée par la chaleur du soleil (la surface fond) mais aussi par l’eau (la glace fond par le bas) et meme par le vent!. Et puis on parle ici de l’extent, donc je dirais plutôt et plus précisément que 175 000 km2 sont passés en-dessous de 15% de glace

100.  Araucan | 27/08/2008 @ 10:45 Répondre à ce commentaire

merci

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