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27 Mars 2008
A l'Honorable Kevin Rudd,
Premier Ministre de l'Australie
Parlement australien
Canberra, Capitale de l'Austrie
Monsieur le Ministre,
Votre leadership est nécessaire concernant les centrales thermiques au charbon et les taux d'émission de CO2 dans votre pays. C'est une question qui a des conséquences sur la vie sur notre planète et sur toutes les espèces. L'avenir des enfants d'aujourd'hui, et en particulier celui des pauvres dans le monde, dépend de notre succès à stabiliser le climat.
Je reconnais que, depuis des années, vous avez été un fervent partisan d'actions agressives pour atténuer les changements climatiques dangereux. En outre, depuis votre élection en tant que Premier Ministre de l'Australie, votre gouvernement a été actif en pressant la communauté internationale à agir. Nous en sommes maintenant à un tel point qu'un leadership audacieux est nécessaire, le leadership qui pourraient changer le cours de l'histoire de l'humanité.
J'ai lu et salué le rapport intérimaire du professeur Ross Garnaut, soumis à votre gouvernement. La conclusion que la quantité nette des émissions de carbone doit être réduite à une fraction des émissions actuelle devrait interpeler et donner à réfléchir aux décideurs.
Pourtant, la science est sans ambiguïté : si nous brûlons la plus grande part des combustibles fossiles disponibles, en libérant le CO2 dans l'air, nous allons assurément détruire une grande partie de ce qui fait la vie sur la planète.
Atteindre l'objectif nécesaire de réduire à pratiquement zéro les émissions nettes d'ici au mi-siècle implique un plan de réduction substantielle des émissions avant 2020. La promotion agressive à court terme de l'efficacité énergétique et des technologies respectueuses du climat est un impératif pour atténuer la crise climatique imminente et optimiser la voie économique vers l'objectif d'un monde à énergie propre.
Le climat mondial est près du point critique de basculement qui pourrait provoquer la perte de la banquise estivale en Arctique avec des effets préjudiciables sur la vie sauvage, l'amorce de la désintégration de glace dans l'ouest de l'Antarctique et le Groenland, avec une élévation progressive et inexorable du niveau des mers du globe, le déplacement de zones climatiques provoquant l'extermination de nombreuses espèces animales et végétales, la réduction de l'approvisionnement en eau douce pour des centaines de millions de personnes, et un cycle hydrologique plus intense avec des sécheresses plus fortes et des incendies de forêt, mais aussi des pluies plus intenses et des inondations, des tempêtes plus fortes générées par la chaleur latente, y compris les tempêtes tropicales, les tornades et les orages.
Pourtant, la poursuite de l'exploitation minière du charbon, de l'exportation de charbon, et la construction de nouvelles centrales électriques au charbon centrales sont toujours planifiées de par le monde, y compris en Australie, pour des centrales avec une durée d'exploitation de 50 ans, voire plus.
Le choix entre les sources alternatives d'énergie – énergies renouvelables, efficacité énergétique, énergie nucléaire, combustibles fossiles avec piégeage du carbone – relève d'un problème local. Mais la décision d'éliminer l'emploi du charbon dont le CO2 n'est pas capturé est un impératif si nous voulons préserver les merveilles de la nature, nos côtes, et notre bien-être social et économique.
Bien que le charbon est le principal problème, il existe de nombreuses questions secondaires, y compris la nécessité d'une transition rapide de centrales électriques au fioul, des installations industrielles et des systèmes de transport vers des sources d'énergie propre (solaire, hydrogène, gaz, éolienne, géothermie roches chaudes [sic], marée), ainsi que celle de la suppression de freins à l'amélioration de l'efficacité énergétique.
Si l'Occident s'engage fermement dans cette voie, les discussions avec les pays en développement peuvent être rapides. Étant donné le potentiel de transfert de technologies, de prise de conscience des effets néfastes du changement climatique et d'interdépendance croissante du commerce mondial, le succès de la coopération entre pays développés et en développement est possible.
L'occident a le plus contribué à la hausse de CO2 d'origine fossile dans l'air aujourd'hui, sur une base par habitant. Ce n'est pas une tentative de chercher qui à blâmer. C'est juste reconnaître la réalité du développement industriel initial dans ces pays, et souligner la responsabilité d'être le chef de file dans la recherche d'une solution au réchauffement de la planète.
Si l'Australie interrompait la construction de centrales électriques au charbon sans capture et séquestration du CO2, elle pourrait être un point de basculement pour le monde. Il est encore temps de trouver ce point de basculement, mais seulement à peine. J'espère que vous prendrez en considération cela dans votre politique nationale. Vous avez le potentiel d'influencer l'avenir de la planète.
Monsieur Le Premier Ministre Rudd, nous ne pouvons pas détourner les yeux des faits de base sur les combustibles fossiles, ni des conséquences pour la vie sur notre planète en ignorant ces faits sur les combustibles fossiles. Si nous continuons à construire des centrales électriques au charbon sans capture de CO2, nous allons déclencher des catastrophes climatiques futurs associées à des points de basculement du climat. Nous devons résoudre le problème du charbon maintenant.
Pour votre information, j'ai l'intention d'envoyer une lettre analogue aux gouverneurs de chaque Etat australien.
Je vous recommande ces chercheurs australiens en climatologie, paléoclimatologie et sciences de la terre qui vous fourniront des précisions scientifiques sur le contenu de mon document ci-joint (Hansen et al., 2008) :
Professor Barry Brook, Professor of climate change, University of Adelaide
Dr Andrew Glikson, Australian National University
Professor Janette Lindesay, Australian National University
Dr Graeme Pearman, Monash University
Dr Barrie Pittock, CSIRO
Dr Michael Raupach, CSIRO
Professor Will Steffen, Australian National University
Cordialement,
James E. Hansen
Kintnersville, Pennsylvania
United States of America
135 réponses à “Lettre de James Hansen au Premier Ministre australien”
Peut-être prends-je mes désirs pour des réalités, mais j’ai l’impression que c’est la panique chez les réchauffistes : leur obsession (et, pour beaucoup, leur gagne-pain) est en train de passer de mode.
Ce qui est le plus net, c’est que sont utilisés les arguments les plus passés de mode, y compris chez les scientifiques qui pensent que l’effet de serre d’origine anthropique est une hypothèse sérieuse : tous prennent avec beaucoup de pincettes ce catalogue catastrophiste. Je reviens d’un colloque de Climatologie où l’une des personnalités qui nous a accueilli nous a rappelé avec ironie que, lorsqu’il était collégien (années 90), le GIEC nous promettait pour 2010 une température plus élevée de 4°C.
C’est bizarre, Hansen n’a pas cité l’Australian Climate Science Coalition :
Hansen était peut être un scientifique dans le passé…
Mais avec ce genre de courrier, il est clairement devenu un politique, voire un politicien.
Cela me fait aussi penser à ces illuminés qui écrivent au président pour les prévenir d’un complot, d’une catastrophe ou la présence de martiens…
Pourquoi ils n’envoient pas une lettre similaire en Chine, où ils construisent des centrales à charbon par dizaines ?
D’après sa signature, Hansen, il habite Kintnersville et il travaille au GISS, à New York City ???? 😯
Ca fait un trajet de 140 km, 1h40 à 2h40 en voiture (cf googlemap) !!!
Et c’est lui qui parle de catastrophes climatiques imminents à cause des émissions de CO2 ???
Ce type est un grand malade. Soit il est un hypocrite névrotique et ne croit pas une seconde aux catastrophes qu’il annonce sans quoi il aurait déménagé pour aller au boulot à vélo, soit il est complètement idiot pour ne pas se rendre compte de sa propre contradiction.
Il est un prêcheur de la vertue qui après la messe s’en va forniquer, un Al Gore bis, escroc de la pire espèce.
Bah rien de bien nouveau depuis Bastiat » ils peuvent être assez fous pour essayer de persuader les autres, — ils ne sont pas assez forts pour se convaincre eux-mêmes. … »
Je pense que Hansen est payé par le lobby pétrolier puisqu’en fin de compte les charbons, pour le passé, pour l’actuel et pour le futur sont bien plus polluants que les hydrocarbures d’après son papier; ce qui est terrible , c’est que ceci est basé sur la durée de vie du CO2 dans l’air , ce dont personne n’en sait fichtrement rien, sauf le GIEC bien sûr.
Je crois que vous vous bercez d’illusions si vous croyez changer quoi que ce soit au mouvement qui s’est mis en place.
A une certaine époque, nous n’avions certes pas internet pour répandre notre « poison »,mais nous étions une poignée à contester l’utilité des mesures prises contre les CFC.Bien sur, il n’ y avait aucune commune mesure entre les implications économiques du traité de Montreal, et ce que coûte et va encore coûter le protocole de Kyoto.
La mécaniques est la même, et on y trouvait déjà AlGoor.Jamais le trou dans la couche d’ozone n’a été aussi étendu,mais imperturbablement,on continue à aligner des équations chimiques,des théories, on accuse même le réchauffement climatique, qui dans sa perversion bien connue a refroidi l’Antartique, favorisant des réactions dont je n’avais même pas idée.Sans rire,le « chef » du GIEC nous dit qu’il faudra encore au moins 50 ans pour mesurer les effets des restrictions.
Ne voyez vous pas un changement dans le discours?Le bon peuple lui n’y comprend rien cf
http://www.levif.be/actualite/…..ecord.html
et lisez les réactions.
Alors ce site est bien sympathique, parce qu’il tient un langage que j’approuve, mais n’ayez aucune illusion,pas plus Mannn, que Hansen,ne changeront de discours,et ils sont toujours très »tendance »,puisque même une court de justice suit leurs affirmations.
C’est quoi Levif, ce site de masos qui se flagellent et ne voient qu’un mal sur Terre , l’Homme; un peu de courage Jo, on aura bientôt leurs peaux à ces scientifiques prestigiditateurs qui auraient plutôt leur place dans un cirque que dans des universités
@joletaxi,
Nous on ne changera rien à l’hystérie du réchauffement climatique. Par contre quelques bons hivers bien servis par la baisse du soleil et une bonne crise financière mondiale + le fiasco planétaire de Kyoto et tu verras si ça ne changera rien.
T’inquiètes, la FARCE ça s’effondrera comme une crotte molle en moins de deux, comme le communisme. La réalité nous attrappe toujours par le bout auquel on ne s’attend jamais.
@miniTAX,
Oui cher Minitax, mais ça prendra combien de temps et cela aura coûté combien d’énergies, sinon de vies humaines ?
@joletaxi,
De quoi s’agit-il ? Et est-ce que de notre côté une action en justice pour diffusion de fausses nouvelles ne pourrait pas être entreprise ? Ma retraite est petite, mais je serais prêt à participer…
Ce n’est pas la première fois que Kevin Rudd reçoit une tel missive d’activistes écolos, la dernière émanait d’associations qui lui demandaient d’alléger les procédures d’immigration en Australie pour les futurs réfugiés climatiques !
Connaissant l’Australie, ça me fait rire ( jaune, hein…) ce genre de truc : Quand on connait le poids de l’industrie minière down under, je vois vachement bien Rudd plomber l’économie de son pays avec de tels arguments ! Même si il existe au parlement de Canberra un ministre du changement climatique ( sisi, l’honorable Penny Wong !), histoire d’amuser la galerie, Rudd avait bien prévenu lors de la ratification par l’Australie du protocole de Kyoto : hors de question que cela se fasse au détriment de la santé économique ! Déjà que celle-ci sert les fesses actuellement…
Et pour avoir vu Kevin à l’œuvre : il est beaucoup plus intelligent qu’il n’en a l’air…
Et pour l’anecdote : l’Australie émet la bagatelle de… 2% des émissions mondiales de CO2…
Parmi les spécialistes australiens recommandés par Hansen figure le Docteur Barry Brook.
Voici ce que ce bon Docteur pense du fameux documentaire » the great global warming swindle », attention les yeux !
Je ne peux m’empêcher de faire quelques commentaires sur le courrier de Hansen (sur la forme, le fond étant amplement débattu par ailleurs sur ce site).
Permettez moi donc de me défouler.
Votre leadership (deux mots et déjà une flagornerie) est nécessaire concernant les centrales thermiques au charbon et les taux d’émission de CO2 dans votre pays (cf @14, sous réserve que l’Australie mette dans ses décomptes les feux de forêt et de brousse). C’est une question qui a des conséquences sur la vie sur notre planète et sur toutes les espèces ( c’est le même argument que le taux de CO2 : un pouième de truc va tuer tout le monde). L’avenir des enfants d’aujourd’hui, et en particulier celui des pauvres dans le monde ( en plus, non content de tuer les riches, vous tuerez, les enfants et les pauvres ) dépend de notre succès à stabiliser le climat (à tous les deux , on va sauver le monde ).
Pour des raisons d’identification, je précise que je suis un citoyen des Etats-Unis (c’est déjà quelque chose d’important en soi, pas un Equatorien ou un Ni Vanuatu), directeur de l’Institut d’études spatiales Goddard de la NASA [GISS] (Je suis CHEF de mecs balèzes, la NASA) et professeur adjoint à l’institut des sciences de la Terre à l’Université de Columbia (avec quand même les pieds sur terre, je ne fume pas de la moquette de comète ). Je suis membre de notre Académie nationale des sciences (généralement cela concrétise une longue carrière au sein du système et du léchage de botte pour y entrer, cela peu aussi vouloir que l’on est pas loin d’être mis à le retraite et que ‘on vous offre une petite gâterie…, mais bon c’est aux USA, peut-^tre que ce n’est pas comme cela) ai témoigné devant le Sénat et la Chambre des représentants à de nombreuses reprises (Oliver North et Hoover aussi, ce n’étaient pas des saints non plus) , ai été conseiller de notre Vice Président [Al Gore] (pendant sa vice présidence ou après ? Ce n’est pas un titre à vie, ce me semble. Tiens il a oublié le prix Nobel du gus ) et les membres du Cabinet sur le changement climatique et ses liens avec les besoins en énergie (Je connais les politiques, le RCA et les problèmes énergétiques, je ne suis pas une crevette), et ai reçu de nombreux prix y compris la Médaille de la conservation des mains du Prince Philip, Duc d’Edimbourg (QI ? Cela aurait pu être pire : recevoir la médaille des mains du prince Charles) du Fonds mondial pour la nature [WWF].( Après les politiques, les têtes couronnées, il s’avère que les écolos -ceux qui ont des sous- m’aiment bien aussi). Tiens il manque la liste de publis dans les revues de rang A…
Je vous écris, toutefois, en tant que simple citoyen,(oublions tout cela, je suis très humble) résident de Kintnersville, Pennsylvanie, Etats-Unis (la preuve j’habite un trou de Pennsylvanie). J’ai été aidé dans la composition de cette lettre par des collègues (la preuve (bis) je ne sais même pas écrire une lettre tout seul, il a fallu s’y mettre à trois continents sur cinq. S’il avait fallu vous écrire en autre chose que l’anglais, on y serait encore) , y compris des Australiens (même chez vous ils écrivent mieux que moi, qui je le rappelle, suis citoyen des USA, y’en a pas tant que cela), Américains et Européens, qui ont apporté leurs commentaires lors de sa rédaction( Vu ceux que je fais maintenant, qu’est-ce que cela devait être avant…) . En raison de l’urgence de la question (rappel : cela fait déjà 15 ans qu’on en parle de ce truc, mais tout d’un coup, on n’a plus le temps de faire signer les collègues), je n’ai pas recueilli de signatures (en fait il y a juste la mienne, sincèrement je pense que cela suffit pour dire que je ne dis pas de c…..) mais vos conseillers pourront vérifier l’authenticité du contenu scientifique.( Vous êtes sympa mais vous ne savez pas tout quand même).
Je reconnais que, depuis des années, vous avez été un fervent partisan d’actions agressives pour atténuer les changements climatiques dangereux.(Vous n’étiez pas comme votre s… de prédécesseur qui n’a pas voulu ratifier Kyoto. Flagornerie) Enoutre, depuis votre élection en tant que Premier Ministre de l’Australie, votre gouvernement a été actif en pressant la communauté internationale à agir (Ca ne coûte pas cher, l’électorat est content et les journaux en parlent). Nous en sommes maintenant à un tel point (c’est grave, on est à la limite, ça va péter) qu’un leadership audacieux ( Là Monsieur le Premier Ministre, le Yankee, il va te demander de dire les c…. qu’il pense tout bas à sa place mais la flagornerie n’est certes pas absente de l’utilisation d’un tel mot) est nécessaire, le leadership qui pourraient changer le cours de l’histoire de l’humanité.( Vous êtes le sauveur que la terre attendait)
J’ai lu et salué le rapport intérimaire du professeur Ross Garnaut (un copain, on se fait des bouffes quand on se voit au GIEC. En plus, il est très bon parce que j’ai compris son rapport, écrit en australien, amors qu’il n’était pas fini ! C’est dire que vous savez choisir vos experts ….) soumis à votre gouvernement. La conclusion que la quantité nette des émissions de carbone doit être réduite à une fraction des émissions actuelle ( ce n’est pas une nouvelle fraîche : il a pompé Ross Garnaut ?) devrait interpeler et donner à réfléchir aux décideurs. (Manifestement M. le Premier Ministre, tu n’as pas encore bougé après la publication de ce remarquable rapport intérimaire. C’est pas sympa pour mon copainLe définitif dira la même chose, ce n’est pas la peine d’espérer échapper à la mobilisation contre la cata dedans cent ans).
Pourtant, la science (Ross La Science c’est son surnom au Giec, moi c’est la bidouille et Jouzel, le Frenchie, on l’appelle Paris-Cadarache mais je ne parle français) est sans ambiguïté : si nous brûlons la plus grande part des combustibles fossiles disponibles (Y’en a plein en Australie, donc serrez vous la ceinture, plus de clim et plus bières) , en libérant le CO2 dans l’air , nous allons assurément détruire une grande partie de ce qui fait la vie sur la planète (dans l’intro tout le monde y passait, bon..ce la fait une lègère amélioration).
Atteindre l’objectif nécessaire de réduire à pratiquement zéro les émissions nettes d’ici au mi-siècle ( Cher Premier Ministre, avant de signer il faut regarder les petites lettres, là je te coince) implique un plan de réduction substantielle des émissions avant 2020 (Au boulot, l’Australie n’a rien foutu, montrez l’exemple !). La promotion agressive à court terme de l’efficacité énergétique et des technologies respectueuses du climat est un impératif pour atténuer la crise climatique imminente et optimiser la voie économique vers l’objectif d’un monde à énergie propre. ( Bon, là je vous répète ce que Georges a dit dans ses réunions parallèles aux plus gros pollueurs, je ne suis pas yankee pour rien)
Le climat mondial est près du point critique de basculement (là monsieur le premier Ministre, je t’apprends un truc : le climat n’est pas continu, il peut basculer, plouf et on n’arrêtra plus la cata. Il faut freiner toout de suite) qui pourrait provoquer la perte de la banquise estivale en Arctique (Nb : en Australie, ils auraient plutôt peur de se retrouver rattrapé par la banquise antarctique !) avec des effets préjudiciables sur la vie sauvage (on sait, les ours blancs, mais on pourra toujours essayer de les acclimater dans les Pyrénées, ils ont besoins d’ours là-bas), l’amorce de la désintégration de glace dans l’ouest de l’Antarctique ( Faites gaffe, il ya des trucs pas loin de chez vous ! NB : l’ouest de l’Antarctique c’est où, vu que c’est plutôt patatoïde et centré sur le pôle Sud. mais manifestement Hansen a des problèmes avec les longitudes, c’est plus dur que les latitudes a comprendre, comme le dit son copain Mann, http://www.climateaudit.org/?p=3791) et le Groenland (c’est vachement loin, ce tas de glace), avec une élévation progressive et inexorable du niveau des mers du globe (Y’a encore de la marge sur l’Australie, mais y’a plein d’iles pas loin qui ne demandent qu’à déborder sur un continent presque vide….menace voilée), le déplacement de zones climatiques provoquant l’extermination de nombreuses espèces animales et végétales (Déjà qu’en Australie, vous avez eu déjà votre dose…), la réduction de l’approvisionnement en eau douce pour des centaines de millions de personnes (Vous n’êtes que 20 millions et déjà vous crevez de soif, alors imaginez cela à l’échelle mondiale, il n’y aura plus assez de bière pour vous !), et un cycle hydrologique plus intense avec des sécheresses plus fortes et des incendies de forêt (Comme chez vous…), mais aussi des pluies plus intenses et des inondations (Comme chez vous…), des tempêtes plus fortes générées par la chaleur latente, y compris les tempêtes tropicales, les tornades et les orages.(Vous aurez votre part aussi….mêm si vous êtes loin du Groenland)
Des actions réalistes pourraient encore mettre la planète sur un chemin de réduction des changements climatiques (je viens vous montrer la voie de la rédemption car vous avez longtemps refusé de signé le Protocole de Kyoto). Le charbon ressort clairement comme étant au cœur de la problématique climatique en se basant sur les faits résumés dans le document Fossils Fuel Facts ci-joint (Il faut bien éduquer les types qui ont la tête en bas). Le charbon a causé une bonne moitié de l’augmentation de dioxyde de carbone (CO2) d’origine fossile dans l’air aujourd’hui et sur le long terme, le charbon a le potentiel d’être une source encore plus grande de CO2 (On ne change pas une recette qui marche, hélas…). En raison du rôle dominant du charbon (vous êtes les premiers exportateurs au monde, c’est pas bien ça), la solution au réchauffement de la planète doit inclure son élimination progressive du charbon, sauf dans les utilisations où le CO2 est capturé et séquestré (Il faut désormais vendre le charbon avec les filtres ou le tuyau pour réinjecter le CO2. pas à ces coquins de chinois par exemple). Faute de quoi, nous ne pouvons pas éviter de grands changements climatiques car une fraction importante des émissions de CO2 reste dans l’air plus de 1000 ans.
(C’est le Giec qui le dit, on n’a pas encore eu le temps de mesurer, il ne faut pas écouter les autres)
Pourtant, la poursuite de l’exploitation minière du charbon (c’est vous), de l’exportation de charbon (c’est vous), et la construction de nouvelles centrales électriques au charbon centrales (c’est vous aussi pour votre bière et vos clims) sont toujours planifiées de par le monde, y compris en Australie (j’insiste, pour que tu imprimes bien que tu es responsable de l’apocalysme bientôt dans pas longtemps), pour des centrales avec une durée d’exploitation de 50 ans, voire plus.(plus longtemps que le protocole de Kyoto en tout cas…et même de son successeur d’ailleurs…)
Votre leadership (flagornerie avant la douche froide) à mettre fin à ces projets (y compris les tiens et ceux de tes entreprises à l’export, fais toi mal car sans cela pas de salut !) pourrait être l’amorce (Je te previens, ce ne sera pas suffisant….Juste un chouia dans la bonne direction) d’une transition nécessaire à la résolution du problème du réchauffement de la planète. (M. le Premier Ministre tu es coincé, si tu ne fais rien avec tes deux %, tu condamnes tous les autres. Supprimer le charbon, c’est incontournable, et manque de bol, c’est sur toi que cela tombes. Fallait lire les petites lettres, coco ! Bon, d’un autre coté, cela t’a aidé à te faire élire, cela s’appelle l’effet boomerang des promesses tenues…)
Le choix entre les sources alternatives d’énergie – énergies renouvelables, efficacité énergétique, énergie nucléaire (Même moi qui suit écolo, je conseille le nucléaire , c’est dire. C’est une idée de Jouzel, il connaît) combustibles fossiles avec piégeage du carbone – relève d’un problème local (On vous dit ce qu’il ne faut pas faire au niveau global et pour ce qu’il faut faire, débrouillez vous pour planter des éoliennes et marcher à pied, d’abord l’Australie, c’est presque tout plat). Mais la décision d’éliminer l’emploi du charbon dont le CO2 n’est pas capturé est un impératif (On ne va pas te lâcher sur ce coup là cher ami, d’abord j’ai des copains au WWF) si nous voulons préserver les merveilles de la nature, nos côtes, et notre bien-être social et économique (tiens, là, on ne parle plus de pauvres de leurs côtes et de leur bien être économique et social, bien souvent en devenir toujours et encore. En gros, on va te piquer ta bière).
Bien que le charbon soit le principal problème, il existe de nombreuses questions secondaires, y compris la nécessité d’une transition rapide de centrales électriques au fioul (Nous sommes impitoyables, rien ne nous échappe), des installations industrielles et des systèmes de transport vers des sources d’énergie propre (solaire, hydrogène, gaz, éolienne, géothermie roches chaudes [sic], marée) (Je veux une voiture à éolienne !!!!) , ainsi que celle de la suppression de freins à l’amélioration de l’efficacité énergétique. (On le répète il y a du boulot même pour 2 % et surtout pour le sauveur du monde !)
Si l’Occident s’engage fermement dans cette voie, les discussions avec les pays en développement peuvent être rapides. (Montrez l’exemple, occidentaux engoncés dans votre bien être et les autres qui n’ont que cela à faire suivront, ben voyons. NB : C’est peut-être une vue un peu simpliste du monde, mais l’important c’est d’y croire). Étant donné le potentiel de transfert de technologies, de prise de conscience des effets néfastes du changement climatique et d’interdépendance croissante du commerce mondial, le succès de la coopération entre pays développés et en développement est possible.
L’occident a le plus contribué à la hausse de CO2 d’origine fossile dans l’air aujourd’hui, sur une base par habitant. Ce n’est pas une tentative de chercher qui à blâmer (ben si quand même un peu…). C’est juste reconnaître la réalité du développement industriel initial dans ces pays (le péché originel, celui qui qui rejeté la première molécule de co2), et souligner la responsabilité d’être le chef de file dans la recherche d’une solution au réchauffement de la planète.(mais l’Australie, c’est pas elle qui a inventé la révolution industrielle, Hansen, il ne tape pas du bon coté de la planète, il a des problème avec la longitude mais aussi la latitude).
Un choix ferme de mettre un terme à la construction de centrales électriques au charbon sans capture du CO2 serait une étape majeure vers une solution au problème du réchauffement de la planète (Déjà dit !!! Il est premier Ministre, il comprend, même l’Américain écrit !). L’Australie a tout intérêt à résoudre le problème climatique (en ne vendant plus de charbon, hihi , un concurrent de moins aux exportations US). Les citoyens américains (regardez nous, l’avant-garde du progrès !) se mobilisent de plus en plus pour bloquer une usine au charbon après l’autre, et des changements majeurs peuvent être prévus après la prochaine élection présidentielle.(Ca va être la révolution chez toi, j’ai copains au WWF, et même à Greenpeace !)
Si l’Australie interrompait la construction de centrales électriques au charbon sans capture et séquestration du CO2, elle pourrait être un point de basculement pour le monde (Soyez l’avant garde du monde ! Gratuitement pour le resye du monde !). Il est encore temps de trouver ce point de basculement, mais seulement à peine (Mais tu n’as plus beaucoup de temps avant la révolution ou la cata inexorables et les 7 plaies d’Egypte et plus encore). J’espère que vous prendrez en considération cela dans votre politique nationale. Vous avez le potentiel d’influencer l’avenir de la planète.(vas-y Superman !)
Monsieur Le Premier Ministre Rudd (Porte-t-il bien son nom ?), nous ne pouvons pas détourner les yeux des faits de base sur les combustibles fossiles, ni des conséquences pour la vie sur notre planète en ignorant ces faits sur les combustibles fossiles (Redites, on vous a déjà qu’il n’est pas crétin, ce n’est pas un journaliste). Si nous (en fait , vous, nous on les bloque) continuons à construire des centrales électriques au charbon sans capture de CO2, nous allons déclencher des catastrophes climatiques futurs associées à des points de basculement du climat (Cela devient lourdingue, ça donne envie de faire le contraire). Nous devons résoudre le problème du charbon maintenant.
Pour votre information, j’ai l’intention d’envoyer une lettre analogue aux gouverneurs de chaque Etat australien. (Et en plus, je vais faire suer un maximum de vos collègues. NB : enfin, tant qu’il n’écrit pas aux kangourous qui restent…)
Je vous recommande ces chercheurs australiens en climatologie, paléoclimatologie et sciences de la terre (mes copains qui disent comme moi) qui vous fourniront des précisions scientifiques sur le contenu de mon document ci-joint (Hansen et al., 2008) (celui avec la courbe bidonnée):
Professor Barry Brook, Professor of climate change, University of Adelaide
Dr Andrew Glikson, Australian National University
Professor Janette Lindesay, Australian National University (y’a même une femme ! C’est dire si vous êtes moderne !))
Dr Graeme Pearman, Monash University
Dr Barrie Pittock, CSIRO
Dr Michael Raupach, CSIRO
Professor Will Steffen, Australian National University
Cordialement (Je trouve que c’est un peu court pour des salutations respectueuses à un Premier Ministre, mais bon, on ne sait pas tout, peut-être que cela fait économiser du CO2, encore qu’avec toutes les redites du texte…)
Pour ceux qui sont allés jusqu’au bout, vous ne pouvez pas savoir (quoique) comme cela fait du bien de se défouler sur ce genre de prose, même si c’est un peu basique . Pensez au pauvre type qui va préparer la réponse du premier Ministre australien.
A plus
@Araucan
Allez, aidons-le :
Cher Monsieur,
Mille mercis d’avoir bien voulu attirer une fois encore mon attention sur cette question majeure des changements climatiques.
Vous le savez, avec mon Gouvernement, nous avons à coeur de contribuer efficacement à la résolution de ce problème qui nous concerne tous. J’ai demandé il y a dix jours au ministre en charge de ce dossier de me faire des propositions ambitieuses sur le sujet. Mon objectif est de faire de l’Australie un exemple à l’échelle mondiale sur la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre. Je ne doute pas que nos efforts d’explication et de pédagogie ne tarderont pas à porter leurs fruits et que, dans un grand élan de solidarité nationale, puis mondiale, l’Humanité toute entière vienne à bout du plus important problème de notre temps.
Avec mes plus cordiales salutations,
Kevin Rudd,
Premier ministre de l’Australie.
@Ben,
Vous avez une carrière devant vous, Ben
😉
@Ben,
arf, vous feriez un parfait nègre de Rudd: c’est tout à fait son style !
Vous ne saviez pas ?
Mais c’est BEN qui écrit tous les discours de notre estimé Ministre des Affaires un peu étrangères, l’inénarrable… zut je ne me souviens plus de son nom…!!!!!!!!!!
Bonne soirée !
Bonjour à tous !
Hansen est de plus en plus pathétique. En tout cas, il est clair, au vue de toute ses déclarations passées, qu’il fait avant tout de la politique, qui le lui rend bien d’ailleurs (voir le prix que lui a attribué la fondation de Mme Kerry quand il soutenait le mari de celle-ci)…
Quelqu’un a évoqué l’affaire de l’ozone et des CFC. Je cherche des infos sur la question, articles en ligne ou bien même bouquins. Je trouve en fait assez peu de choses. Si vous aviez des pistes…
Merci
Tiens Larsouille, voilà le dernier cri en matière de trou de l’ozone antarctique.
lien en clair : http://www.exchangemagazine.co…..91811.html
Selon Qin-Bin Lu et coll. Le trou de l’ozone va s’élargir ce mois-ci à cause des rayons cosmiques très puissants (affaiblissement marqué du vent solaire signalé par la NASA lors de sa dernière conf de press le 23 sept) :
Cela remet par terre la théorie de Crutzen , Molina et al pour laquelle ils ont eu le prix Nobel ! Théorie qui a déjà été attaquée par un article retentissant dans Nature. Crutzen et al. prévoient, au contraire, une atténuation du trou.
Belle vérif en perspective !
Que le meilleur gagne mais moi, je parierasi sur Qin-Bin Lu ….
Sic transit Gloria Mundi !
Faut reconnaître que James Hansen connaît bien les tactiques d’approche éprouvées (mais archiconnues) pour créer chez l’autre un profond sentiment de respect et de confiance :
Sortez vos mouchoires!
Classique argument d’autorité… très utilisé dans notre sujet favori !
Bonjour à tous
Je travaille sur les impacts sur les changements climatiques à l’échelle local et je viens de tomber sur ce site, que je trouve très intéressant car les auteurs des articles essayent de ne pas sombrer comme chez beaucoup d’autres dans de la récup politique.
Je lis aussi qu’il y a beaucoup de personnes qui sont sceptiques et je comprend tout à fait leur position. Moi même j’ai du mal, car le doute n’habite comme pour tout scientifique, et peut-être que l’approche du sujet de mon travail n’est pas la bonne, remettant en cause tout ce que je fais. C’est pas facile, croyez-moi…
Mais ce doute s’échappe plus ou moins dès que je prends le problème sous la forme de système complexe, que vous devez bien connaitre (je n’ai pas tout lu le site encore…).
En effet, toute un liste de facteurs pouvant influencer le climat est décrite sur ce site par ex, que ce soit pour aller à l’encontre de la théorie du changement climatique, ou bien pour la confirmer.
Mais je pense que ce genre de raccourcis nous induit complètement en erreur. Tous les facteurs interagissent et pour l’instant nous sommes incapables de comprendre comment le système climatique fonctionne.
A partir de là, personne ne peut dire : « c’est certains », dans un sens comme dans l’autre.
Il faut alors transcender le débat.
Réchauffement, refroidissement… Plus de risques, moins de risques…
Suis-je plus vulnérable, plus fort ? Vais-je vivre, mourir… ?
Le sujet du changement climatique ne peut pas être séparé de l’humain.
Et pour vivre sur une planète, il faut apprendre le climat. Apprendre à vivre avec les aléas.
Fonder une société capable d’amortir les fluctuations climatiques.
Pour cela, il faut deux choses :
– éviter tout rejet massif dans l’environnement, qui pourrait par rétroaction influencer chaotiquement l’atmosphère.
– Introduire le climat comme facteur primaire dans les politiques économiques et sociales. Observer son évolution à différentes échelles.
La société doit apprendre à être adaptable, malléable, et non inerte, vivant sur ces acquis.
Bon j’ai résumé ma pensée qui n’est pas encore bien structurée mais je voulais délivrer ce message pour que je l’espère on puisse comprendre que tous ces débats de chiffres et de facteurs ne mènent à rien.
C’est d’abords une réflexion sur notre vie, notre mode de vie et notre société qu’il faut commencer. Je ne suis pas écologiste, ni un utopiste, mais je pense qu’il est temps de sortir de l’adolescence et de vivre en harmonie avec notre environnement, harmonie ne voulant pas dire inaction, mais interaction, car l’homme ne pourra évoluer qu’avec son environnement et non sans, et les questionnements climatiques actuels ne sont que le début d’un vaste chantier que l’homme doit commencer tout de suite.
C’est pourquoi, pour ceux qui auront lu ce commentaire, je propose que chaque discussion scientifique soit toujours complété par des propositions sociétales, en rapport à l’homme, car sinon ce pourquoi nous réfléchissons tous ensemble aujourd’hui n’aura bientôt plus de sens.
C’est pourquoi il ne faut pas dire aux politiques que si ça se trouve, le climat va se refroidir, ah !
Il faut juste dire que le climat va changer, que notre société doit changer, et que le courage doit être une valeur de la politique, et non un simple mot !
@chria,
Juste une petite réflexion. pour considérer d’éventuels impacts du changement climatique au niveau local, il faut déjà considérer les risques existants (ex : inondations).
je suppose que c’est aussi pour faire une proposition de plan d’action :
Faire un emballage changement climatique (il faut bien manger et il y a plein d’exemples) et y remettre toute la sauce antérieure des politiques de type environnement, en évitant les délires trop prononcés et surtout s’il y a un aspect entreprise et ménages, considérer tous les aspects anti gaspi , il y a des gains terribles à faire partout (privé, public). Penser en termes de bénéfices et non de moralisme gnangnan.
C’est d’ailleurs bien souvent ce que dit chacun dans son domaine de compétence sur ce forum.
Et surtout bien organiser les consultations des habitants (ne pas faire du Grenelle, avec des experts qui sont plus politiques qu’autre chose).
Et un conseil perso :éviter les économistes de l’environnement (cf les pertes sur le bonus-malus) ou les contrebalancer par des gens solides.
Bon courage.
C’est quoi ce postulat absurde ??? Bah bien sûr que si, ça peut.
L’humain, il vit au pôle Nord comme dans le désert de Kalahari, alors le climat, il s’en tape, il fait avec. A la rigueur, ce qui l’intéresse, c’est la météo dans 3 jours pour faire la récolte ou dans 6 mois pour savoir quoi planter et non le climat. Quant aux citadins, rien à battre du climat, à part pour alimenter les brèves de comptoir.
Super comme scoop. J’espère que vous nous en ferez d’autres vu votre background de « scientifique ».
Ca c’est « qu’est ce qu’j’dis » !
@MiniTax : tu juges déjà sans même connaître la personne..
Juger avant de connaître c’est de la bêtise, dixit l’Ancien Testament..
@DM,
D’accord, je retire mes allusions sur le « background scientifique ».
@miniTAX,
Minitax, s’il vous plaît, soyez sympa avec les nouveaux surtout lorsqu’ils se posent de bonnes questions.
« Le sujet du changement climatique ne peut pas être séparé de l’humain. » Ben oui ,c’est une évidence et c’est parce beaucoup trop oublié, que l’on en arrive à des délires comme Kyoto, qui ne sert que les (mauvaises) consciences occidentales (et les poches des Chinois).
Ouaip, il ne faut pas faire fuir les nouveaux, ca fait du bien du changement (quelque soit les opinions du nouveau)
@Araucan,
Quelles questions ? Je ne vois aucune question. Juste un catalogue à la Prévert de recettes de moraline assaisonnée a la Foconyaka et au Cesraybien, de quoi donner une indigestion.
@miniTAX, C’est pour cela qu’il faut discuter sur des choses concrètes et pratiques et ne pas partir sur de la philo. Chria, s’il est scientifique, cela va être dur parce qu’il est en train de faire du politique. S’il a des doutes, il fait au mieux pour dans les deux sens , je le répète, il faut manger, et il essaye de faire un truc qui ne sente pas trop la moquette. Du RCA, j’en mange tous les jours : pour moi, c’est une fuite en avant politique. Et les politiques, ce qu’ils n’aiment pas c’est la réalité : c’est le boulot des scientifiques et des techniques de leur rappeler, quand c’est possible et quand bien sûr ils ne jouent pas aux prophètes de malheur pour avoir des sous.
Merci pour votre soutien et je comprend bien les réactions de Minitax. J’arrive sur ce forum et c’est pas facile de résumer son point de vue sans parfois tomber dans les banalités ou les contrsens.
Je remercie aussi araucan car effectivement il est loin d’être simple de travailler a
La suite…
avec des politiques, qui sont soit dans l’alarmiste primaire, soit dans le déni total.
Or il est très dur à partir de là de faire comprendre que tout cela n’est qu’incertain, que le doute existe, etc. Ils ne veulent pas en entendre parler, ils leur faut des certitudes. Or je bosse plutôt sur la montagne et je peux vous assurer que des changements, il y en a. Qu’ils soient liés à l’homme ou non n’a pas d’importance. Et c’est bien là que j’essaye de travailler : il nous faut une connaissance de terrain, et on y arrive petit à petit.
Quant à ma phrase sur le chang clim et l’humain, je réitère. L’exemple donné par Minimax n’est pas à l’échelle de l’analyse.
Enfin je m’excuse pour ce qui a pu paraître moraliste. J’essaye constamment de me mettre entre deux point de vue pour pouvoir en sortir quelque chose de cohérent, et même si mon texte ne résume pas bien cela, je voulais juste l’écrire…
@ araucan
On donne aux politiques un constat, qui est d’ailleurs loin d’être alarmistes, bien au contraire, mais ensuite ce sont eux qui l’interprètent avec leurs conseillers, et qui décident du plan d’action.
C’est un modèle un peu vieux, qui ne ressemble pas à celui du Giec ou gouvernements et scientifiques travaillent aux même niveau.
Mais dans les deux cas ce n’est pas satisfaisant.
Si je peux à travers mon message au moins leur faire comprendre (aux politiques, aux élus locaux) que la question du climat doit se situer au-delà du changement climatique, alors j’aurais réussi dans ma modeste contribution.
C’est pourquoi et je réitère il faut faire attention aux discours qui donnent aux gens à penser que :
– les scientifiques sont tous des cons
– Les politiques complotent contre nous
– L’écologie, le changement climatique, tout ça c’est de la propagande d’intégriste verts.
Et ne prenez pas cela pour une leçon, c’est juste une remarque sur la puissance d’internet et sa grande capacité à transformer l’information entre les experts et le peuple.
Bienvenue Chria.
Pour vous faire une idée, je vous conseillerai d’aller sur Pensée Unique http://www.pensee-unique.fr/index.html qui permet d’éclaircir beaucoup de points. Si vous avez une formation scientifique, vous verrez que les documents qui sont au bout des nombreux liens sont tout à fait intéressants.
Vous avez raison de noter les transformations que la montagne à subi, j’ai moi-même été estomaqué du recul de la Mer de Glace que je n’avais pas vue depuis 30 ans. Mais l’explication selon laquelle c’est plus le déficit de précipitations en altitude que la température qui en est cause me satisfait.
Mon scepticisme remonte à loin: une émission vieille de 10 ans sur Arte faisant état des travaux de Svensmark…
1) Non, mais parfois ils sont un peu bénêts dans les domaines qui ne sont pas les leurs (la politique par exemple). Certains deviennent d’ailleurs des politiques (ceux qui savent jouer avec les groupes d’experts de type GIEC)
2) Non, pas forcément mais ils surfent sur le médiatique/ peu vont au fond des choses, hélas.
3) Si, si, c’en est. Et des intégristes verts, il y en a plein et qui ont réponse à tout en soutenant des trucs qui sont faux (Voir JL Etienne et l’économiste dans l’émission signalée par Fabge). Simplifier les problèmes, cela veut dire prendre les gens pour des idiots d’entrée. Annoncer la Floride sous 6 mètres d’eau (Al Gore) est un mensonge.
C’est bien pourquoi l’enjeu c’est d’au moins d’avoir un discours mesuré et sensé sur l’avenir (pas de cautère sur une jambe de bois) et l’ordre du possible pour la collectivité locale en jeu. De toute faon , il possible de tout convertir en tde CO2 évitées : diminuez les frais de déplacement des élus, cela fait des tonnes de CO2 évitées et des contribuables contents.
@ scaletrans
Oui je connais ce site et j’ai vu (je lis aussi les articles directement dans leur journaux) que tout mélanger n’amène rien de bon. Pour l’instant lorsqu’une étude traite d’une sujet qui concerne de près ou de loin le changement climatique, je le prends, je le lis, mais souvent je n’arrive pas au même conclusions que ceux qui les expliquent sur ce genre de site. Sur ce site skyfal j’aime bien quand les infos sont données brutes et ensuite discutées, ça évite l’amalgame.
Enfin pour la mer de glace la température a joué aussi, et ça c’est clair, confirmé aussi pour les autres glaciers. La température moyenne annuelle a augmenté de 2°C en montagne sur les versants situé vers 2000m depuis 1980-1985. Pour certains mois en fonction de la topographie, on atteint parfois 4°C. Cela a suffit à faire fondre pas mal de glace… Et d’ailleurs en 2003 les glaciers ont bien reçu, parce + de chaleur et – d’eau = fonte.
Et ce n’est le seul géosystème qui subit aujourd’hui des changements à cause des températures qui montent en flèche en montagne. Et ne venez pas me dire que tout cela est faux…
@araucan
Justement même si quelques scientifiques/politiques se plantent, ce n’est pas une raison pour croire aux mensonges généralisés. Le problème est bien plus complexe, évidemment,
@chria
Bien sûr qu’il y a du réchauffement sur l’Europe occidentale depuis 1975, le vrai tournant étant d’ailleurs 1988, bien sûr il y a de la fonte, c’est normal. C’est tout ce qu’on peut dire.
On peut dire aussi, à propos de glaciers que :
– un : c’est un phénomène récurrent ; au 13è siècle, les glaciers de la Vanoise étaient des pâturages,
– deux : les glaciers suisses lors de leur retrait, incontestable, livrent des témoignages d’occupation humaine des hautes vallées datant d’il y a quelques milliers d’années, même chose observée en Alaska
Rien de nouveau sous le soleil, c’est de la bête variabilité climatique
@Fabge,
Le récent basculement de phase climatique en Europe de l’Ouest, c’est en 1986 et non 1998, ce que je surnomme l’effet Tchernobyl. C’est très clair et net et pourtant, aucun éminent climatologue du « consensus » n’a pris la peine de se pencher sur ce saut de température qui contredit leur thèse d’un réchauffement par les GES. Une illustration de plus que la « climatologie » giecienne n’est pas de la science mais de la religion.
Quelques exemples de stations françaises (répertoire ici) :
@chria,
Le problème (et je ne suis pas un adepte de la théorie du complot), c’est qu’une fois, que les présupposés sont figés dans une convention internationale, on ne peut plus en changer et c’est ce qui se passe pour le climat (mais pour d’autres aussi). Il y a plein de scientifiques sincères là n’est pas le problème mais par exemple un biologiste qui dit il y a réchauffement climatique et qui n’en démord pas, sans y être allé voir (la culture scientifique cela ne fait pas de mal), j’ai autant de mal que si c’est ma concierge. Et s’il le répète partout d’un air convaincu, j’ai encore plus de mal. Le président du GIEC est un économiste.
Et ceux que l’on voit à la télé ou entend à la radio, c’est cela : leur argument c’est GIEC qu’a dit. ben oui mais il y a beaucoup de gens qui disent d’autre choses, au moins aussi intéressantes mais pas dans le même sens et qui ne gagnent rien à le dire.
Et même si il y a des éléments vrais, cela devient de la langue de bois.
C’est donc une instrumentalisation, toujours.
Pour les questions de glaciers ne pas oublier que les précipitations y sont pour beaucoup dans leur croissance ou leur réduction…Y’a pas que la température.
@ fabge
La variabilité naturelle évidemment, mais c’est aujourd’hui que cela nous intéresse. Encore une fois nous sommes dans un changement et il serait urgent de savoir si les activités humaines ont un rôle là dedans.
Mais il est sûr que la fonte des glaciers ne permet de conclure que ce phénomène soit lié aux émissions de GES
@minitax
Pour tes courbes on mesure en montagne exactement le même signal, avec un sursaut plus fort sur la fin.
On pourrait dire aussi que le refroidissement bien visible entre 1945 et 1985, masquant le réchauffement global, aurait pu être causé en partie par les bombes atomiques…
Sinon pourrais-tu me dire pourquoi ces données contredisent la thèse du réchauffement pas les GES ? Je ne vois pas bien.
Il existe plusieurs phénomènes qui se superposent et avec le temps de réponse du système, il est impossible en regardant la courbe des températures de se faire une idée sur une cause ou deux.
On en sait rien.
@ minitax (carbone bien sûr)
Je maintiens mon 1988, le premier hiver sans hiver. 1985, 1986 et 1987 sont marqué par des vagues de froid, en partie compensées par des étés chauds. En 1988, l’hiver s’interrompt en janvier et c’est le début d’une circulation de sud-ouest dominante qui donne des flux doux en hiver et sont véritablement à l’origine de la remontée des températures (et, naturellement pas, l’intervention des GES).
@chria,
C’est un présupposé sans fondement à ma connaissance. Je compte pour du beurre les histoires de seaux sur les navires anglais.
Qui a mis en cause les essais nucléaires ?
Europe, températures et une publication :
Référence : http://www.agu.org/pubs/crossr…..4228.shtml
Les bombes atomiques, J’ai entendu ça je ne sais plus où, mais même sous forme de boutade ça reste un facteur parmi d’autres…
@Araucan
La théorie du complot sur le changement climatique ou sur le 11 Septembre se ressemble énormément. J’ai des doutes sur l’un comme sur l’autre, mais comme on dit, la vérité est ailleurs… Pour le 11/09, le mensonge cache surement des incompétences, et au niveau du Giec, les manipulations ne sont que le reflet de la complexité géo-politico-scientifique de la société, aux trajectoires chaotiquement chaotique…
Et on peut croire, à juste tire, à une instrumentalisation.
Et c’est là que les hommes devinrent fou…
@chria,
Pourquoi es tu obligé, dans une conversation qui se prétend raisonnable et raisonné, de toujours exagérer, notamment en parlant de complot ?
Aucun complot n’est nécessaire, une convergence d’intérêts suffit largement, entre les écolos qui peuvent diaboliser la consommation d’énergie, l’industrie du nucléaire pour se redorer le blason, les gouvernements pour des nouvelles lois, les bureaucrates pour organiser des colloques et écrire des tonnes de rapports futiles, les scientifiques pour l’avancement et les budgets, l’ONU pour étendre son pouvoir, les banques pour le trading de carbone (cf article de ce blog sur Lehman Brothers) même les entreprises pour faire du greenwashing…
Ca s’appelle tout simplement du lobbying, c’est ridicule de vouloir le nier en recourant à la rhétorique de l’exagération.
@chria,
C’est oublier que ce refroidissement faisait suite à un réchauffement. Des cycles de 60 ans (30 ans de réchauffement, 30 ans de refroidissement) ont été bien identifiés. Je vous accorde que ce sont quand même des marches d’escalier « montant », mais de quelques dixièmes de degrés. Nous allons voir dans les décades à venir si l’escalier redescend comme les spécialistes du soleil nous l’annoncent…
Pour ce qui est des causes, on en voit une seule bien marquée: l’activité solaire. La signature anthropique est absente, elle ne sort pas du bruit de fond de tous les modèles sérieux.