Le réchauffement climatique, une réalité indiscutable selon Rajendra Pachauri


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Titre Lehman Brothers
Rajendra Pachauri, directeur du GIEC

De plus en plus de preuves montrent que l'homme est responsable du changement climatique, et la crise financière constitue un arrêt temporaire de la recherche de solutions à ce problème, d'après ce que le directeur du Groupe Intergouvernemental d'experts des Nations Unies sur l'Evolution du Climat (GIEC) a déclaré mardi.

Rajendra Pachauri, dont le groupe a remporté le Prix Nobel de la paix 2007 avec l'ancien vice-président des Etats-Unis Al Gore, a déclaré que cette crise pourrait constituer pendant deux à trois mois un frein à la résolution des problèmes sur le long terme, tels que le réchauffement climatique.

« Les preuves sont de plus en plus importantes chaque jour. Nous avons beaucoup plus de preuves disponibles par rapport au rôle des êtres humains dans le changement climatique » a-t-il déclaré à Reuters. « On a toutes les raisons d'agir sur ce qui a déjà été prouvé ».

Le GIEC, qui regroupe le travail de 2500 experts, a déclaré l'an dernier qu'il était sûr à 90% que le genre humain était le responsable du réchauffement climatique et prévoyait plus de sécheresses, de canicules, d'inondations et une augmentation du niveau des mers.

Rajendra Pachauri a déclaré qu'en ce moment tout semblait être « mis en veille » à cause des inquiétudes qui entourent le système financier. « Je suis absolument certain que le changement climatique est la dernière chose à laquelle les gens pensent en ce moment ».

« Mais cette question n'a pas totalement disparue » a-t-il ajouté. « Un jour ou l'autre, les individus se repencheront sur ce problème ».

La mer de glace de l'Arctique par exemple, a considérablement fondu en septembre 2007 (elle a atteint son niveau le plus bas) et a également énormément fondu cette année.

Les preuves sont de plus en plus importantes
chaque jour. Nous avons beaucoup plus de
preuves disponibles par rapport au rôle des
êtres humains dans le changement climatique
Rajendra Pachauri, directeur du GIEC

Rajendra Pachauri a rejeté la vision sceptique selon laquelle le réchauffement climatique a cessé parce que l'année la plus chaude depuis que les archives ont commencé (au 19ème siècle) est l'année 1998. Cette année a été considérablement réchauffée par la force du phénomène El Nino dans l'Océan Pacifique.

« Onze des douze dernières années font partie des années les plus chaudes jamais enregistrées. La tendance est très claire » indique Rajendra Pachauri. Il a prévu que la crise financière pourrait conduire les individus à se demander comment la société pourrait agir pour réduire la dépendance aux carburants fossiles » et passer aux énergies renouvelables telles que l'énergie éolienne, solaire ou hydraulique.

Plus de 190 gouvernements ont accepté d'élaborer un nouveau traité climatique des Nations Unies d'ici la fin de l'année 2009 pour remplacer le Protocole de Kyoto, qui engage 37 nations industrialisées à réduire leurs émissions de 5% en moyenne par rapport aux niveaux de 1990 d'ici 2012.

Rajendra Pachauri a déclaré qu'il espérait que le monde puisse parvenir à une action forte d'ici la fin de l'année 2009. Il a ajouté que le prochain président américain, qu'il s'agisse du démocrate Barack Obama ou du républicain John McCain, ferait plus de choses pour lutter contre le changement climatique.

Il a minimisé le rôle de la candidate républicaine à la vice-présidence, Sarah Palin, gouverneur de l'Alaska, qui affirme que ce sont les changements naturels qui peuvent expliquer le changement climatique, au même titre que l'influence humaine.

« Je ne m'inquiéterais pas trop à son propos » a-t-il déclaré, en disant qu'elle n'aurait probablement pas beaucoup d'influence sur la question.

« Je pense que d'ici deux à trois mois, ou peu de temps après que le président aura pris ses fonctions (en janvier), ce dernier devra envisager des solutions permanentes… et le changement climatique sera une partie importante de ces solutions ».

Source


185 réponses à “Le réchauffement climatique, une réalité indiscutable selon Rajendra Pachauri”

  1. jeff hersson (#148),

    L’enjeu est simple : sans accord au sein de l’UE, pas de début d’accord à Poznan et la conférence de Copenhague certainement plantée….

    Il n’y a pas de plan B parce que personne n’y a pensé ou n’en veut.

    Il y a un livre quelque part qui s’appelle « les décisions absurdes » : on est typiquement dans la situation où l’on est capable de prendre de telles décisions…

  2. Le paquet énergie-climat, qui prévoit la réduction de 20% des émissions de CO2 d’ici 2020, se heurte en particulier aux résistances des pays de l’est de l’Europe, parmi lesquels la Pologne, qui a brandi la menace d’un veto.

    Ah les (ex) pays de l’est! Ils sont toujours aussi incroyants qu’avant…

  3. Le bourrage de crâne continue:
    Les Magasins Leclerc se sont lancés dans la lutte contre le CO2. Ils consacrent 6 pages dans leur livre »pub » distribué aux caisses des magasins (C’Clair N°10).
    A l’intérieur un interwiew de Jouzel qui dit (entre autres) que la preuve que le réchauffement est d’origine humaine c’est le fait du non réchauffement de la haute Atmosphère qui aurait lieu avec un réchauffement d’origine solaire. (?)
    Autre chose : Afin d’effectuer un matraquage psycologique journalier et pour vous faire culpabiliser, ils lancent le ticket de caisse qui calcule le bilan CO2 de vos courses !

  4. Alors là, ATTENTION ! Celle-ci est grandiose…

    Le président élu américain Barack Obama a promis mardi de « s’engager énergiquement » dans des discussions sur le changement climatique, un virage à 180 degrés avec la politique en la matière du gouvernement de George W. Bush.

    Dans un message vidéo inattendu diffusé en Californie (ouest) à un sommet international consacré au changement climatique, M. Obama a souligné qu’il effectuerait des choix nouveaux sur cette question lorsqu’il prendrait ses fonctions le 20 janvier.

    « Peu de défis auxquels les Etats-Unis, et le monde, font face, sont plus urgents que de combattre le changement climatique. La science ne se discute pas, et les faits sont clairs », a déclaré M. Obama, dont les propos ont été accueillis triomphalement par les participants au sommet, parrainé par le gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger.

    L’assistance, dans un hôtel de Beverly Hills, près de Los Angeles, s’est levée à la fin du discours pour une ovation de près d’une minute. Certains participants, militants de la lutte contre le réchauffement, essuyaient des larmes de joie.

    M. Obama a aussi adressé ce message directement aux délégués de la conférence annuelle sur le climat qui se tiendra sous l’égide de l’ONU du 1er au 12 décembre à Poznan (Pologne).

    « Même si je ne serai pas président lors de votre rencontre et que les Etats-Unis n’ont qu’un président à la fois, j’ai demandé aux membres du Congrès qui seront présents à la conférence en tant qu’observateurs de me rapporter ce qu’ils auront appris », a déclaré M. Obama.

    « Et lorsque je prendrai mes fonctions, vous pouvez être sûrs que les Etats-Unis s’engageront à nouveau énergiquement dans ces négociations et aideront à guider le monde vers une nouvelle ère de coopération mondiale sur le changement climatique », a-t-il promis.

    « C’est le moment de faire face à ce défi une fois pour toutes. Attendre n’est plus une option. Le déni n’est plus une réponse acceptable. Les enjeux sont trop élevés, les conséquences trop graves », a ajouté le futur président américain.

    M. Schwarzenegger, qui s’est érigé en héraut de la lutte contre le réchauffement, s’est dit « très, très heureux » du discours de M. Obama. Bien que républicain comme M. Bush, M. Schwarzenegger a mené une politique à rebours de l’administration fédérale sur la question du réchauffement.

    Il a notamment promulgué en 2006 une loi ambitieuse sur la réduction des émissions polluantes, dans l’esprit du protocole de Kyoto que M. Bush a toujours refusé de faire ratifier, et poursuivi Washington en justice pour que son Etat puisse imposer ses normes antipollution aux constructeurs automobiles.

    « C’est très important pour notre pays, parce que nous avons été le plus gros pollueur du monde (…) il est temps de travailler avec d’autres pays pour combattre le réchauffement climatique », a indiqué M. Schwarzenegger en ouvrant formellement ce sommet.

    D’autres participants ont eux aussi exprimé leur joie, comme Jim Lyons, vice-président de l’ONG Oxfam. « Eh bien, quel changement une élection peut apporter! », s’est-il exclamé à la tribune.

    C’est exactement le genre de « leadership » que le pays et le monde attendaient », s’est également félicité la présidente du centre Pew sur le changement climatique mondial, Eileen Claussen, dans un communiqué.

    Quelque 800 personnes, dont des représentants des Nations unies, de l’Union européenne, de la Chine, du Brésil, du Canada, de l’Indonésie et du Mexique, participent à cette rencontre de deux jours, où M. Schwarzenegger a convié quatre autres gouverneurs américains avec lesquels il doit signer une déclaration finale de coopération mercredi soir.

    Pervers que je suis, j’ai surtout relevé cette phrase :

    C’est exactement le genre de « leadership » que le pays et le monde attendaient », s’est également félicité la présidente du centre Pew sur le changement climatique mondial

    AAAAAH ça, le centre PEW, on en a l’odeur qui nous arrive jusqu’ici !!!!

  5. OBAMA. Lire ce lien. En voici un extrait :

    «La science ne se discute pas, et les faits sont clairs»

    Tout faux! La première proposition (« La science ne se discute pas ») est contraire à l’esprit et à la méthode scientifiques. Autrement nous en serions toujours à la physique d’Aristote, à la théorie de la génération spontanée, à la théorie de la transmission héréditaire des caractères acquis et à la théorie de l’univers statique de Einstein. Cela est vraiment inquiétant venant d’un futur chef d’état. La seconde proposition (« Les faits sont clairs »), qui désigne les faits en faveur du RCA, est fausse elle aussi : tout n’est pas clair, loin de là. (Autrement, pourquoi demander tant de $$$ pour poursuivre les recherches?) Sur ce dossier donc, il me déçoit énormément. Mais bon, on voit que c’est un politique qui a été conseillé…

  6. Sirius (#155),
    Il fait comme tous les autres, il va dans le sens du vent… Et de toutes façons, quand il faudra financer sa CMU pour tous les Américains, ses baisses d’impôts, les usines de voitures et tout le reste, il va aller le prendre où, l’argent ?

  7. Quoi qu’il en soit — et c’est ce que l’on constate en histoire — la science et la politique (et la science et la religion aussi), c’est comme l’alcool et la bagnole : ça ne va pas bien ensemble…

  8. @156_jeff hersson

    […] quand il faudra financer sa CMU pour tous les Américains, ses baisses d’impôts, les usines de voitures et tout le reste, il va aller le prendre où, l’argent ?

    Il va l’emprunter des marchés financiers asiatiques, qui se foutent comme le Cambrien du CO2…

    Ouch!

  9. Michel (#153),
    « un interwiew de Jouzel qui dit (entre autres) que la preuve que le réchauffement est d’origine humaine c’est le fait du non réchauffement de la haute Atmosphère qui aurait lieu avec un réchauffement d’origine solaire. (?) »

    Alors elle bonne celle-là !
    Jouzel « oublie » le non réchauffement des basses couches de la troposphère qui signe un NON réchauffement par effet de serre et que le réchauffement d’origine solaire ne se fait pas par la haute atmosphère mais par modification de la nébulosité.

  10. Quoi qu’il en soit — et c’est ce que l’on constate en histoire — la science et la politique (et la science et la religion aussi), c’est comme l’alcool et la bagnole : ça ne va pas bien ensemble…

    La science va très bien avec la politique. C’est la pseudo-science qui lui fait du mal et ce tout au long de l’Histoire.
    D’ailleurs, l’Histoire de la vraie science est courte, celle de la pseudo-science remonte à la nuit des temps.

  11. Les Anglais vont avoir très mal au porte-feuille :

    Le Parlement britannique a adopté mardi soir un projet de loi par lequel la Grande-Bretagne s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 80% d’ici 2050, en faisant le premier pays au monde à se doter d’un objectif contraignant en la matière.

    Cette loi doit encore obtenir l’assentiment royal, une procédure de pure forme. Son adoption intervient alors que l’Union européenne se déchire sur son plan d’action contre le réchauffement climatique, qui prévoit la réduction de 20% des émissions de CO2 d’ici 2020 et doit être adopté avant la fin de l’année.

    Le ministre britannique à l’Energie et au Réchauffement climatique Ed Miliband a estimé que cette loi faisait de la Grande-Bretagne « un leader mondial pour la politique climatique ».

    « C’est la première législation du genre au monde », a-t-il noté. « Elle envoie un message clair avant les discussions sur le climat à l’échelon européen et mondial pour dire qu’il est possible de prendre des mesures sérieuses. »

    La Grande-Bretagne envisageait initialement une réduction de ses émissions de CO2, gaz à effet de serre considéré comme le principal responsable du réchauffement de la planète, de 60% d’ici 2050, par rapport aux niveaux de 1990.

    Mais le Premier ministre Gordon Brown avait ensuite demandé au Comité pour le réchauffement climatique d’étudier la possibilité de faire passer cet objectif à 80%.

    Le comité avait approuvé ce durcissement, soulignant que l’accroissement des températures se produit plus rapidement que prévu, ce qui rend ainsi le danger plus pressant. L’objectif de 80% est « difficile mais faisable », avait-il estimé, évoquant un coût compris entre 1 et 2% du produit intérieur brut en 2050.

    Bien content de ne pas être Anglais, moi…

  12. 80% !?! fichtre !
    Et niveau résultat espéré sur le changement climatique, ça donnerait quoi ?
    Ah, c’est pas précisé… 🙄
    Ca doit sûrement avoir le même impact (en supposant qu’ils y arrivent) qu’une hausse de 80% de temps de prière du soir.

  13. jeff hersson (#162),

    Bien content de ne pas être Anglais, moi…

    C’est tout pareil pour nous autres français…L’objectif du paquet Energie-Climat de Borloo prévoit une réduction de 20 % des émissions des GEs d’ici 2020 et d’un facteur 4 d’ici 2050

  14. @161_MiniTAX

    La science va très bien avec la politique.

    Je ne suis pas d’accord, relisez vos textes d’histoire des sciences. L’inquisition contre Galilée (il était parfois chiant, je l’admet) en est un exemple. Un autre exemple est la déni nazi des idées d’Einstein uniquement parce qu’il était juif. Autre exemple : l’affaire Lissenko, dans l’ex Union soviétique.

    l’Histoire de la vraie science est courte, celle de la pseudo-science remonte à la nuit des temps.

    Je suis d’accord, mais j’estime que la physique d’Aristote est une théorie scientifique de son temps, du même ordre que la théorie ondulatoire de la lumière de Christiaan Huygens (1629-1695).

  15. Je ne suis pas d’accord, relisez vos textes d’histoire des sciences. L’inquisition contre Galilée (il était parfois chiant, je l’admet) en est un exemple. Un autre exemple est la déni nazi des idées d’Einstein uniquement parce qu’il était juif. Autre exemple : l’affaire Lissenko, dans l’ex Union soviétique.

    Sirius (#166),
    Ce sont justement des exemples de politiques infectées par de la pseudo-science. Si la politique ne peut pas s’appuyer sur la (bonne) science, jamais on aurait les grands programmes de recherche sur les maladies, le nucléaire, la biologie, la médecine, l’agriculture… dont nous profitons tous.
    Ce n’est pas parce que la climatologie telle que c’est gouvernée par la FARCE est en train de discréditer la science qu’il faut pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain.

  16. miniTAX (#163),
    Dans le dernier rapport du Giec il est stipulé (via une étude en biblio) que si tous les pays occidentaux réduisaient leur émissions de 60 à 80% d’ici 2050 on pourrait limiter la montée des temp à 2°C…
    Cette remarque a été enlevée du rapport pour les décideurs sous la pression des pays dégazeurs.

  17. Chria (#168),
    Si la remarque est enlevée du rapport, comment savez-vous que ça y a été stipulée ?
    D’ailleurs, la remarque est parfaitement illogique puisque quelle que soit la réduction des pays occidentaux, on ne peut en aucun cas dire ce que pourrait être la limitation en température si on ne connaît pas ce qu’émettent la Chine, l’Inde, le Brésil d’ici 2050. donc il ne s’agit pas de science mais de l’incantation religieuse. Et le fait que si cette incantation remarque a pu être enlevée – et je vous crois sur parole – par certains pays, ça veut dire aussi qu’elle peut être pondues par d’autres, comme ceux qui veulent redorer le blason du nucléaire (suivez mon regard), bref que le GIEC est un organe politique, pas scientifique malgré ce qu’il prétend être.

    P.S. Votre réponse est HS de toute façon puisque je questionnais l’impact qu’aurait une réduction de 80% en GB. Pour vous aider à répondre, juste qq ordres de grandeur : la Chine émet cette année autant que les USA (chacun 25% des émissions anthropiques totales). Or la croissance des émissions en Chine est de 5% par an (minimum) ! Càd qu’en 2025, on aurait l’équivalent d’un nouveau USA en terme d’émissions de CO2 et 6 nouveaux USA en 2050 (eh oui, la magie des taux composés). Les Chinois ayant clairement signifié qu’ils n’accepteraient de dépenser un seul yuan (sauf si on le leur donne) pour réduire leur CO2, croyez-vous qu’en réduisant, même à zéro, les émissions de la GB, voire de toute l’UE, ça changera quelque chose aux émissions globales ???

  18. C’est quoi un pays dégazeur ? les pays occidentaux ? les pays pétroliers ? les pays émergents ?

  19. Je sais, je sais que tout cela est étonnant. C’était juste pour apporter une information en rapport avec votre question. Au fait le giec n’est pas un organisme qui se veux scientifique mais scientifico-politique. C’est leur crédo.
    Et comment je sais que cela a été enlevé du rapport ? C’est tout simplement Jean-Pascal van Ypersele qui me l’a dit…

    Et comme vous le savez je ne crois pas du tout que cela change quelque chose… Sauf peut-être si tout le monde passe à zéro émissions. Là ce sera bien on pourra voir s’il y a des effets ou pas. Je vois ça comme une expérience.

  20. oui je précise elle a été enlevé du rapport destiné aux décideurs, mais pas dans la version de 1000 pages que personne ne lit.

  21. Même la version de 1000 pages est pénible à lire pour les meilleures volontés (si l’on ne se suicide pas avant la fin !) 😆

  22. Obama en prophète de malheur:

    Few challenges facing America — and the world — are more urgent than combating climate change. The science is beyond dispute and the facts are clear. Sea levels are rising. Coastlines are shrinking. We’ve seen record drought, spreading famine, and storms that are growing stronger with each passing hurricane season.

    Entre Georges Bush qui a manipulé les gens avec la peur en Irak et Obama qui fait de même avec le ‘changement’ climatique, qu’elle est la différence? Très peu en vérité. Quand j’entend dire que Obama est plus intelligent que la moyenne, j’en doute.

    http://motls.blogspot.com/2008…..hange.html

  23. floyd (#174),

    Qui parle d’intelligence ? Obama ne fait rien d’autre que de dire ce qu’on lui dit de dire, comme Debeuliou… La différence consistant principalement aux lobbies qui sont derrière icelui…:mrgreen:

    Gore, lui, est intelligent…

  24. Élément rassurant? Au dernière nouvelle, Al Gore ne semble pas intéressé à jouer un rôle officiel dans la future administration Obama. Il est vrai que ses propres affaires vont bien…

  25. Article complaisant au possible à lire ici. Juste pour vous faire scier du bois…

  26. Araucan (#176),

    C’est Hillary Clinton qui aura le département d’Etat (affaires étrangères). je ne pense pas qu’elle soit très sensible au RCA…

  27. @179
    En effet! Bien sûr, elle ne pourra pas dire que le RCA n’est pas préoccupant, surtout si c’est son patron qui le dit mais au département d’Etat, elle aura beaucoup de gros chats encore plus préoccupants à fouetter en même temps…

  28. C’est drôle, plus que la température globale du globe descend, plus le nombre d’articles « média de masse » sur le CO2 et ses effets sur le réchauffement de la planète augmentent, témoin entre autres: http://www.cyberpresse.ca/envi…..uverte.php.

    À croire qu’il faudrait inventer une nouvelle théorie…

  29. Parfois cela se réchauffe sans que l’on s’y attende…

    Energie / environnement
    Il y a 12.000 ans un réchauffement climatique foudroyant

    http://www.bulletins-electroni…../56313.htm

    Le climat de l’Atlantique Nord a connu un changement radical en très peu de temps à la fin de la dernière période glaciaire. C’est ce que révèle l’examen de nouvelles données très précises issues de carottes extraites des glaces du Groenland. Les résultats de l’étude menée par des chercheurs de l’Institut Niels Bohr de l’Université de Copenhague en collaboration avec une équipe de recherche internationale ont été publiés dans les revues « Science » et « Science Express ».

    Année après année, la neige qui recouvre le Groenland se compacte et se transforme en glace. A chaque fois, c’est une nouvelle couche de la calotte glaciaire qui est formée, emportant avec elle de précieuses informations sur le climat de l’année en cours. Les 3 km d’épaisseur de la calotte glaciaire sont ainsi une véritable bibliothèque pour climatologues, renfermant plus de 125.000 ans de données.

    La dernière période glaciaire s’est achevée avec des changements climatiques violents qui ont vu se succéder deux périodes de réchauffement interrompues par une période froide. Le premier de ces réchauffements abrupts a eu lieu il y a 14 700 ans. Les températures s’étaient alors envolées de 10 degrés au Groenland. C’est à cette époque, appelée période de Bølling, que les premiers hommes s’installèrent en Europe du Nord et en Scandinavie. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et moins de 2.000 ans plus tard leurs descendants durent faire face à une nouvelle glaciation. Celle-ci les frappa il y a 12.900 ans pour s’achever pour de bon il y a 11 700 ans. Les carottes glaciaires prélevées dans le cadre du projet NorthGRIP montrent que ces changements climatiques furent incroyablement rapides.

    « Nous avons analysé la transition entre la dernière glaciation et la période interglaciaire actuelle et le changement est à peu près aussi rapide que s’il suffisait d’appuyer sur un bouton pour inverser le climat! », explique Dorthe Dahl-Jensen, professeur au Centre Glace et Climat de l’Institut Niels Bohr.

    Les nouvelles données indiquent en effet que le climat de l’hémisphère Nord a radicalement changé d’une année sur l’autre. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs se sont appuyés sur l’étude haute résolution de trois substances enfermées dans les glaces révélant chacune ses propres secrets :
    – La poussière : la quantité de poussière dans chaque couche de glace fournit une indication sur la température globale de l’hémisphère. Plus il fait froid, plus la présence de poussière dans l’atmosphère est importante et plus celle-ci se dépose sur les glaces du Groenland.
    – L’oxygène : l’oxygène est présent dans l’atmosphère sous forme de trois isotopes, O-16 (extrêmement majoritaire), O-17 et O-18. Du fait de ses deux neutrons de plus par atome, O-18 est plus lourd qu’O-16 et les molécules d’eau qui le contiennent également. Leur évaporation nécessite donc plus d’énergie. Par l’effet cumulé de la température des océans et de la température atmosphérique, plus il fait froid, moins la pluie et donc la glace, ne contiennent d’O-18.
    – L’hydrogène : la quantité de Deutérium, isotope rare de l’hydrogène, est également mesurée. Celle-ci renseigne sur le climat de la région d’où est originaire la vapeur d’eau à l’origine de la glace.

    Scénario d’un changement climatique

    A partir de l’étude comparée de ces trois substances, les chercheurs de l’Institut Niels Bohr ont pu reconstituer le scénario de ce dernier réchauffement climatique.

    Le premier phénomène observable est la diminution d’un facteur 10 du taux de poussière enfermée dans la glace en quelques décennies, sans qu’aucune évolution ne soit observée sur le Deutérium ou l’oxygène. Or, la poussière atmosphérique est principalement originaire d’Asie. Les chercheurs ont ainsi pu en conclure que le réchauffement avait démarré loin du Groenland avant que les premiers effets ne soient ressentis sur l’île.

    Quelques années plus tard, c’est au tour des précipitations sur le Groenland de connaître des changements. La rapidité et l’ampleur de l’évolution des taux de Deutérium et d’O-18 dans la glace est l’élément qui étonna le plus les chercheurs. Un changement si brutal signifie en effet que les précipitations ne pouvaient pas avoir la même origine géographique d’une année sur l’autre. Ce phénomène correspond à un bouleversement total du système météorologique en Atlantique Nord, et donc des conditions climatiques.

    Ainsi, si la fin de la dernière glaciation avait mis quelques décennies à s’initier, sans doute du côté des tropiques d’où proviennent la quasi-totalité des précipitations mondiales, ses effets ont pu être ressentis d’une année sur l’autre dans l’Atlantique Nord, région du monde où le réchauffement fut le plus violent.

    La compréhension des changements climatiques passés est d’une importance primordiale pour mieux analyser celui auquel nous devons faire face. Ces données permettront d’améliorer les modèles climatiques qui prédisent les scénarii possibles pour l’avenir de la planète.

    Pour en savoir plus, contacts :

    Dorthe Dahl-Jensen – Is og klima, Juliane Maries Vej 30, 2100 København Ø, Rockefeller, 316, Niels Bohr Instituttet – Is og klima, Professor – email : ddj @ gfy.ku.dk

    Source :http://www.bulletins-electroni…../56313.htm
    et
    http://www.sciencemag.org/cgi/…..ct/1157707

    Rédacteur :Jean-Baptiste Paquel – jean-baptiste.paquel@diplomatie.gouv.fr

    Origine :BE Danemark numéro 21 (16/10/2008) – Ambassade de France au Danemark / ADIT – http://www.bulletins-electroni…../56313.htm

  30. Sirius (#183),
    De votre citation….

    Mais la compensation peut être «un marché de dupes», avertit une étude publiée dans la revue «Futuribles».

    Les estimations des quantités de CO2 générées par une activité polluante et celles susceptibles d’être évitées grâce à de futurs projets sont «contestables», estime son auteur, Augustin Fragnière, de l’université de Lausanne (Suisse).

    Pour un Paris-New York en avion, les évaluations de CO2 émis peuvent varier du simple au triple entre différentes compagnies aériennes.
    Et il n’est pas toujours certain qu’un projet financé par des fonds de compensation n’aurait pas de toute façon été réalisé. De même, il est difficile de quantifier l’impact réel des projets de reboisement sur le climat.

    Compenser ses émissions permet de se donner bonne conscience mais repousse au lendemain les économies de CO2 et n’incite pas à changer de comportement.

    POur la partie en italique, on peut dire la même chose des autres projets… puisqu’à chaque fois c’est une évaluation…