L’Europe et le Japon risquent 46 milliards de dollars d’amende réchauffement climatique


Par Alex Morales et Jeremy van Loon

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14 Novembre (Bloomberg) — Vingt pays dont le Japon, l'Italie et l'Australie pourraient émettre plus de pollution par les gaz à effet de serre que convenu dans le traité de Kyoto destiné à lutter contre le réchauffement de la planète.

Ils ont échoué à maîtriser suffisamment les émissions de CO2 pour satisfaire à leurs engagements signé en 1997 à Kyoto, au Japon, selon les comptes-rendus de différents pays. Comme sanction, ces pays sont tenus d'acheter des permis pour chaque tonne excédentaire de gaz à effet de serre d'ici jusqu'en 2012. Cela fera un total de 2,3 milliards de permis pour 20 pays, d'après une estimation de New Carbon Finance, une firme d'études à Londres.

La sanction potentielle, 36 milliards d'euros (46 milliards $) sur la base du prix actuel du carbone, et le fait que seule une minorité des 37 pays signataires de Kyoto peuvent remplir leur promesse sont de mauvaises augures pour les efforts internationaux visant à limiter le réchauffement de la planète.

"Cela montre qu'il y en a beaucoup plus d'intérêt à faire des promesses que de réellement les tenir", déclare Bjorn Lomborg, auteur du livre "The Skeptical Environmentalist" lors d'un entretien téléphonique depuis Copenhague. "Ce que vous devez faire est d'investir dans la recherche et le développement afin de rendre une réduction dramatique des émissions beaucoup moins coûteuse à l'avenir."

Dans trois jours, l'ONU publiera un rapport sur les données d'émissions pour 2006, en compilant les chiffres à partir des rapports nationaux déjà publiés. Les analystes ont utilisé ces données pour estimer les émissions de Kyoto pour la période 2008-2012 parce que les émissions de CO2 d'un pays par ses usines, ses centrales électriques et lss véhicules varient peu d'une année à l'autre. Il faut environ 10 ans, par exemple pour construire une centrale nucléaire à faible émission pour remplacer plusieurs centrales électriques au charbon polluantes.

Partage des coûts

Les objectifs contraignants de Kyoto sont une pierre angulaire dans les efforts internationaux pour limiter le réchauffement global. Les États-Unis sont le seul pays développé à ne pas ratifier Kyoto.

Dans le cadre du protocole, les pays qui ne parviennent pas à atteindre les objectifs doivent acheter des permis de pays qui ont un excédent. Le gouvernement doit payer la facture, et certains, comme l'Italie et l'Espagne obligent l'industrie à partager les coûts.

Ou bien, les nations peuvent acheter des crédits représentant des réductions de gaz à effet de serre effectuées à l'étranger par le biais d'investissements dans l'énergie propre et les projets de reforestation. Cela a un coût. Les crédits de réduction d'émission certifiés par l'ONU, ou CERs, équivalent à un permis de Kyoto, sont aujourd'hui vendus à 15,80 euros pour un contrat 2008.

Le Royaume-Uni, la Suède et plusieurs pays d'Europe de l'Est sont en voie de répondre à leurs obligations de Kyoto, selon les analystes du marché carbone. D'autres sont sûrs  de les manquer très largement, le Canada, le Japon, l'Italie et l'Espagne étant les pires transgresseurs.

Canada, qui a le dépassement le plus important, a déjà dit, qu'il n'atteindra ses objectifs de Kyoto, même en achetant des permis. Le pays n'a pas été inclus dans les prévisions de New Carbone Finance.

Objectifs impossibles

Dans le cas de l'Italie, "il est évident que les objectifs sont inatteignables", a déclaré Corrado Clini aujourd'hui lors d'une conférence sur l'énergie à Rome. L'Italie aura besoin de 421 millions permis au cours des cinq prochaines années, et l'Espagne, 405 millions, d'après la firme d'études. Cela coûterait à chaque pays plus de 6 milliards d'euros, en utilisant les prix actuels du CER, bien que les deux gouvernements ont dit qu'ils pourraient partager les coûts avec leur industrie locale.

Point Carbon, une compagnie d'analyse du marché des émissions basée à Oslo a estimé que l'Italie aura besoin de 325 millions de permis et l'Espagne 395 millions.

Le Gouvernement italien et les dirigeants d'entreprises sont de plus en plus critiques à l'égard de la menace du coût des émissions pour leur pays. Kyoto est "pure folie", déclare Paolo Scaroni, chef de la direction de Eni SpA, la plus grande compagnie pétrolière, le 10 novembre dans le rapport IL Sole 24 Ore Radiocor.

La voie canadienne

L'Italie est parmi les pays qui pourront emprunter la voie adoptée par le Canada qui a choisi de ne pas acheter les permis dont dont il a besoin pour atteindre les objectifs de Kyoto, a déclaré Steven Knell, un spécialiste de l'énergie de l'entreprise de consulting et de recherche économique Global Insight Inc, basée à Londres.

"Il est peu probable que l'Italie abandonne officiellement le protocole de Kyoto. Toutefois le non-respect est clairement une possibilité," dit Knell. "Les cas de non-respect pourraient s'accumuler car de nombreux Etats sont bien loin du compte."

L'Italien Clini a dit que le gouvernement et l'industrie vont acheter ensemble des permits et ne vont pas se retirer du traité. "Nous ne nous retirerons pas de Kyoto," affirme Clini. "Pour le moment, nous sommes dedans."

L'Australie, qui a seulement ratifié le protocole de Kyoto en 2007, aura besoin de crédits pour couvrir les 20,6 millions de tonnes par an, à un coût estimatif annuel de 325 millions d'euros, sur la base des prix CER. Le Japon, dont New Carbone Finance prédit 587 millions de crédits, a dit que de nouvelles politiques d'efficacité énergétique aideront le pays à atteindre son objectif.

Un poids exagéré

"Nous allons renforcer l'efficacité énergétique des bâtiments et des usines," dit Hiroaki Takiguchi, directeur du Bureau Japonais de Stratégie Internationale sur le changement climatique, dans une interview le 28 octobre depuis Tokyo. "Nous sommes en train de promouvoir les énergies renouvelables comme le solaire, le vent."

La politique d'amélioration de l'efficacité énergétique signifie que le Japon aura besoin de seulement 100 millions de crédits sur 5 ans, soit le cinquième de l'estimation par New Carbon Finance, d'après Takiguchi.

"De plus en plus de pays améliorent l'efficacité énergétique et promeuvent les carburants de substitution", a déclaré Claudia Kemfert, chef de la division énergie à la DIW, un institut de recherche économique basé à Berlin. "Les craintes sur le coût de ces démarches est exagéré."

La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui a guidé les négociations de Kyoto, vise à négocier un nouveau traité pour l'après-2012 lors d'une réunion l'année prochaine à Copenhague. Le non-respect des objectifs de Kyoto suggère qu'un nouveau accord serait sans objet, dit Lomborg.

"Cela remet en cause l'idée même de se réunir à Copenhague l'année prochaine et de faire des promesses encore plus ambitieuses alors  nous n'avons même pas été en mesure de remplir nos promesses à ce jour", a déclaré Lomborg, un économiste et directeur du Copenhagen Consensus Center, un organe économique consultatif.

Source


86 réponses à “L’Europe et le Japon risquent 46 milliards de dollars d’amende réchauffement climatique”

  1. jeff hersson (#49),

    Ben, oui il va en falloirdu monde pour biner à la main les champs de pommes de terre bio : c’est cela aussi les emplois verts !

    Seb (#50),

    Merci d’avoir signalé ce site : la discussion s’étend !

  2. @miniTAX. Pour conclure sur ma perception de notre contidition humaine. Darwin considère que l’humanité se comporte comme toutes les espèces animales pour ce qui concerne la reproduction et la consommation. Les effectifs et les prélèvements augmentent jusqu’à l’épuisment des ressources disponibles. Cela permet de remettre les pendules à l’heure sur l’Humanisme dont on se targue.

  3. @ Astre Noir

    Dans « Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas » (chapitre V – Travaux Publics):

    « Cela dit, on ordonne de faire et de défaire les terrasses du Champ de Mars. Le grand Napoléon, on le sait, croyait faire œuvre philanthropique en faisant creuser et combler des fossés. »

    Mais beucoup d’autres incluant M. De Lapalice l’ont certainement dit aussi avant et depuis.

  4. Astre Noir (#53),

    Je parle du seul prix Nobel d’économie que nous ayons eu. Mais peut-être me suis-je trompé de prénom. En tous cas, je n’ai pas parlé d’Alphonse Allais…

  5. Kousougoulou (#52),

    Cela permet de remettre les pendules à l’heure sur l’Humanisme dont on se targue

    Tu donne des leçons à tour de bras avec des raisonnements et une culture indignent d’un bipède à gros cerveau.

  6. Les effectifs et les prélèvements augmentent jusqu’à l’épuisment des ressources disponibles.

    Kousougoulou (#52),
    Bah oui, c’est la meilleure stratégie pour perpétuer l’espèce. Il vaut mieux se reproduire le plus possible pour augmenter les chances de survie au cas où un volcan nous pète à la gueule ou un météorite nous tombe dessus ou une ère glaciaire nous enfouit sous 1 km de glaçons les « ressources ».

    Même les amibes ont compris ça. Mais pas nos éco-chondriaques post-modernes. Cherchez l’erreur !

  7. Conclusion sur base des remarques formulées : ll vaut mieux se reproduire le plus possible (et consommer un max) pour augmenter les chances de survie l’Humanisme.

    Vive ‘The Meaning of Life’ des Monty Python’s et Vive ‘Idiocracy’

  8. Kousougoulou (#58),
    Quelques remarques :

    1/ tu n’es pas immortel, t’as pas l’air de l’avoir compris,
    2/ quoique tu (nous) fasses(ssions) l’espèces humaine disparaîtra, c’est juste un question de temps,
    3/ TOUTES vies disparaîtra de la surface de la Terre, échéances (là on a une idée) 1 milliards d’années,
    4/ la Terre, elle-même, disparaîtra, on a aussi une idée, 4 milliards d’années.

    Tchin !

  9. @Curieux. Je comprends mieux ce qui sous-tend votre réflexion. Cela fait longtemps que j’entends parler de ce type d’argumentaire. Ce que j’en comprends, c’est que rien n’a de valeur parce qu’une météorite pourrait par exemple nous tomber dessus et tout détruire à n’importe quel moment. Très classique, mais un peu trop nihiliste à mon goût.

    Perso, d’accord pour l’impermanence, seulement si elle est saupoudrée de compassion.

  10. Kousougoulou (#60),
    « Compassion », c’est un terme oxymorique pour les néo-malthusiens qui valorisent plus la Nature que l’Homme.

    Si vous en êtes réduit à utiliser des mots creux et en parfaite contradiction avec ce que professent vos apôtres, c’est signe que vos arguments sont inexistants. Il serait temps de changer de religion.

    * Jacques-Yves Cousteau, environmentalist and documentary maker: « It’s terrible to have to say this. World population must be stabilized, and to do that we must eliminate 350,000 people per day. This is so horrible to contemplate that we shouldn’t even say it. But the general situation in which we are involved is lamentable. »
    * John Davis, editor of Earth First! Journal: « I suspect that eradicating smallpox was wrong. It played an important part in balancing ecosystems. »
    * Paul Ehrlich, Stanford University population biologist: « We’re at 6 billion people on the Earth, and that’s roughly three times what the planet should have. About 2 billion is optimal. »

    * Paul Ehrlich, Stanford University population biologist: « Giving society cheap, abundant energy . . . would be the equivalent of giving an idiot child a machine gun”

    * David Foreman, founder of Earth First!: « Phasing out the human race will solve every problem on earth, social and environmental. »
    * David M. Graber, research biologist for the National Park Service: « It is cosmically unlikely that the developed world will choose to end its orgy of fossil-energy consumption, and the Third World its suicidal consumption of landscape. Until such time as Homo sapiens should decide to rejoin nature, some of us can only hope for the right virus to come along. »
    * Alexander King, founder of the Malthusian Club of Rome: « My own doubts came when DDT was introduced. In Guyana, within two years, it had almost eliminated malaria. So my chief quarrel with DDT, in hindsight, is that it has greatly added to the population problem. »
    * Merton Lambert, former spokesman for the Rockefeller Foundation: « The world has a cancer, and that cancer is man. »
    * John Muir, founder of the Sierra Club: « Honorable representatives of the great saurians of older creation, may you long enjoy your lilies and rushes, and be blessed now and then with a mouthful of terror-stricken man by way of a dainty! »
    * Prince Phillip, Duke of Edinburgh, leader of the World Wildlife Fund: « If I were reincarnated I would wish to be returned to earth as a killer virus to lower human population levels. »
    * Maurice Strong, U.N. environmental leader: « Isn’t the only hope for the planet that the industrialized civilizations collapse? Isn’t it our responsibility to bring that about? »
    * Ted Turner, CNN founder, UN supporter, and environmentalist: « A total population of 250–300 million people, a 95% decline from present levels, would be ideal. »
    * Paul Watson, a founder of Greenpeace: « I got the impression that instead of going out to shoot birds, I should go out and shoot the kids who shoot birds. »

  11. Ce genre de réflexions malthusiennes existe depuis plus de deux cent ans. Ce qui est nouveau, c’est qu’on décèle chez certains un sentiment pouvant aller jusqu’à la haine du genre humain en tant que tel. Ils voudraient « suicider » les deux tiers de l’espèce, mais ne commenceraient surtout pas par eux. Ils se verraient plutôt en des sortes de mages tout puissants régissant la tourbe immonde des survivants.

  12. #62
    Vous n’êtes pas honnête quand vous dites cela :
    l’autre jour, Kousougoulou avait réussi à convaincre sa femme de ne pas faire d’enfants.
    Sublime désintéressement…

    Bon, d’accord, ça n’en fait qu’un seul !

  13. Recadrage

    Je suis heureux que mes amis aient des enfants, c’est magnifique. Nous sommes tous des enfants et c’est gai de réveiller l’enfant qui est en nous. Je suis également heureux que tout le monde ne pense pas comme moi. C’est dans la complémentarité que l’homme est fort.

    Imaginez qu’une météorite fonce sur la terre et que l’on puisse dire qu’elle va nous tomber dessus dans disons 20 ans. Les gens n’ont plus d’enfants, ils font la fête et 20 ans plus tard, la météorite évite la terre. Ensuite la civilisation se crache par manque de p’tit d’hommes.

    Une mesure prise toute seule et de manière rigide ne mène nulle part. Cela dit, je pense que notre monde et nous même allons souffrir de ne pas nous être autolimités. Mais heureusement je vais mourir, cela me rassure. J’ai bien plus peur de voir les gens mourir autour de moi.

  14. scaletrans (#62),

    Vous ne croyez pas si bien dire. Récemment, Yves Paccalet, un ancien de l’équipe Cousteau a écrit un bouquin qui s’appelle :

    « L’humanité disparaîtra, bon débarras »

  15. Kousougoulou (#64),

    …de ne pas nous être autolimités

    Tu pourrais pas faire encore un petit effort et t’autolimiter dans la tartufferie ?
    Ça serait reposant.

  16. Pour Curieux (60), vous dîtes :
    1. humanité disparaîtra
    2. toute vie disparaîtra de la Terre dans 1 milliard d’années
    3. la Terre disparaîtra dans 4 miliards d’années

    Et alors? La conquête spatiale, ça ne vous dit rien?
    1 milliard d’années, cela laisse suffisamment de temps à l’Humanité pour coloniser l’univers, s’y établir en plusieurs lieux et s’y reproduire jusqu’à la fin des temps !
    A condition bien sûr, qu’on laisse les scientifiques travailler sereinement…

    Kousougoulou le décroissant : svp, ne privez pas l’humanité d’un kousougoulou junior ! Les enfants ayant le don de la contradiction, vous serez peut-être l’ heureux père d’un scientifique optimiste et visionnaire, dont les travaux contribueront à « sauver » ce monde en lequel vous ne semblez plus croire…

  17. dubitatix (#68),

    A condition bien sûr, qu’on laisse les scientifiques travailler sereinement…

    Et qu’on les empêche de mélanger politique et science !

  18. Araucan (#69)
    Exact. Qui se souvient qu’au XX° siècle, des politiques justifièrent le racisme par des considérations (pseudo) « scientifiques »?

  19. dubitatix (#70),
    Attention sur ce sujet de ne pas relancer des polémiques par l’emploi du mot fourre-tout « racisme ».

    Il recouvre aujourd’hui hélas, aussi bien des considérations de différences que des considérations d’inégalité.

  20. Les conseillers des princes qu’ils soient scientifiques ou non, sont des gens dont les bêtises ont l’ampleur de l’influence qu’ils ont acquise…

    dubitatix (#70),
    Il n’y avait pas que des scientifiques il y avait des philosophes aussi.
    Mais l’eugénisme tirait sa justification de la génétique encore balbutiante en oubliant tout humanisme.

    N’oubliant la pas non plus les dérives du scientisme (voir Wiki), qui perdurent ou sont revivifiées par le RCA notamment.

  21. (#73)
    A propos du RCA, où est passé l’amusant et courageux cocaaladioxine?

  22. Araucan (#73),

    N’oubliant la pas non plus les dérives du scientisme (voir Wiki), qui perdurent ou sont revivifiées par le RCA notamment.

    Les pire, à mon avis, ce sont les extrémistes de la Deep Ecology… vraiment dangereux.

  23. REDBARON 17 (#76),

    oui, bien sûr mais ils restent des extrémistes et minoritaires, mêmes s’ils sont parfois bien infiltrés : le vrai problème, c’est ce qui s’est distillé dans l’opinion et est devenu un lieu commun , le RCA. Aussi le fait que personne ne fait le tri entre ce qui relève véritablement des variations de températures, du supposé RCA et d’autres phénomènes.

    Le scientisme se traduit par l’invocation à ce que dit la science, la croyance que l’on peut prédire l’avenir avec des formules mathématiques et un ordinateur, la non-distinction entre faits scientifiques et représentations personnelles :phénomènes très courants, non ?

  24. Araucan (#77),

    Le GIEC a réussi ( ???) à faire la synthèse entre scientisme, politique et charlatanisme… du « grand » art… ???!!!!!!!!!!!

    Jusqu’à quand… ???

  25. dubitatix (#68),
    8 posts et 2 jours pour la (seule*) réponse possible ! et au passage le fait d’être entre 5 et 9 milliards d’être humain, donc de cerveaux, durant une période d’une petite centaine d’années permettra peut-être d’emballer le process… Car le boulot est immense, une arche de Noé de quelques milliards d’hommes plus les animaux, plus… non il vaut mieux carrément déplacer la Terre, vaste programme.

    * Sauf pour les réincarnés, anges ou autres gentils membres de paradis… virtuels !

  26. Curieux (#79),

    On vient de trouver des glaciers sur Mars à des latitudes plus basses que là où est Phoenix : là où il y a de l’eau, on pourra s’installer !

  27. Curieux (#79)
    « …arche de Noé de milliards d’hommes plus les animaux… »
    Eh, oh ! Personne ne prétend qu’on embarquera tout le monde ! Quant aux animaux, on en trouvera peut-être ailleurs… De plus, l’ADN de milliers (millions?) d’espèces doit pouvoir se transporter sans trop de problèmes… Non, non, pas d’inquiétude, soyons confiants ! ; ))

  28. Araucan (#84),

    Ce genre d’opinions ou de prédictions a déjà amené des gouvernements à jeter l’argent et les énergies par les fenêtres pour lutter contre des effets sur lesquels nous n’avons aucune prise, si tant est que lesdits effets existent.
    « Rigolez pas, c’est avec votre pognon » (Coluche)

  29. scaletrans (#85),

    Cela me rappelle l’usine marémotrice de la Rance : il fût un temps où on la disait dépassée et peu efficiente : donc c’était une impasse. maintenant on la présente comme un exemple d’énergie renouvelable (mais elle doit être amortie…) mais à ne pas refaire !
    (Et avec le pognon de mes parents à l’époque 😉 )