La pseudo-révolution verte


par Bjørn Lomborg

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COPENHAGEN – Les pressions de la récession mondiale mettent en danger l’ardeur des mesures sur le réchauffement climatique. Ce n’est pas un détail, car dans un peu plus d’un an, se tiendront à Copenhague les discussions internationales pour parvenir à l’accord qui remplacera le décevant Protocole de Kyoto. Les gens perdant travail et revenus, le soutien immédiat à l’économie semble compter davantage que d’éventuels écarts de température dans 100 ans.

Nombre d’experts environnementaux ont pourtant commencé à dire que la crise financière rend d’autant plus sensible le besoin de mesures pour lutter contre le réchauffement climatique. Ils pressent le futur président d’Amérique, Barack Obama, de déclencher une “révolution verte” en investissant massivement dans les énergies renouvelables. Ils mettent en avant la création de millions d’emplois de “cols verts” et l’ouverture de nouveaux marchés importants qu’elle représenterait. On n’est pas surpris de voir ces convictions relayées par les dirigeants d’entreprises qui vivent de ces subventions. Mais ces requêtes profitent-elles intelligemment à la société?

Le hic dans le choix de la révolution verte, c’est qu’on ne s’encombre pas de préoccupations d’efficacité. Le plus souvent, cette révolution est portée aux nues pour les nouveaux emplois qu’elle serait susceptible de générer. Mais des milliards de dollars en subventions d’origine fiscale créeraient quantité de nouveaux emplois, pratiquement dans tous les secteurs: l’idée est qu’avec l’apport de l’argent des contribuables, un plus petit nombre de secteurs à haute intensité de capital générerait un plus grand nombre d’emplois.

De la même façon, les initiatives vertes ouvriront de nouveaux marchés, à condition que d’autres pays subventionnent des technologies inefficaces, achetées hors de leurs frontières. Ainsi, le véritable jeu devient: à quels pays sera-t-il réservé d’aspirer les subventions financées par les impôts d’autres pays? A part l’inefficacité globale qui en résultera, on héritera de toute une cargaison d’acteurs industriels qui s’ingénieront à faire campagne pour une législation inefficace, pour la bonne raison qu’elle leur remplira les poches.

Le Danemark en est une bonne illustration. Très tôt, ce pays a accordé d’énormes subventions à l’énergie éolienne, en équipant son territoire, à partir des années 1980, de milliers d’éoliennes inutiles. Aujourd’hui, on souligne souvent que le Danemark fournit un tiers des éoliennes dans le monde, générant des milliards, en revenus et en emplois.

Pourtant, il y a quelques années, le Conseil économique danois a dressé une évaluation complète de l’industrie éolienne, en comptabilisant non seulement ses effets bénéfiques sur l’emploi et la production, mais aussi les subventions reçues. Le bilan qui en est ressorti montre, non un bénéfice, mais un modeste coût.

Il n’est pas surprenant que le leader danois de l’industrie éolienne en appelle aujourd’hui à des efforts vis-à-vis du réchauffement climatique, puisqu’ils signifient un accroissement des ventes d’éoliennes. Sa société sponsorise l’émission de CNN “Planet in Peril”, qui contribue à stimuler la pression du public.

Le point crucial, c’est que beaucoup de ces technologies vertes ne sont pas rentables, du moins pas encore. Si elles l’étaient, on n’aurait pas besoin de les subventionner.

Le contre-argument habituel consiste à avancer que les technologies vertes ne semblent plus chères que parce que les prix des carburants fossiles ne reflètent pas ce qu’ils coûtent en termes de dégâts climatiques. Ce n’est pas dénué de fondement. Etant donné que les carburants fossiles contribuent au réchauffement climatique, les théories économiques classiques suggèrent que nous devrions les taxer en fonction de leurs effets négatifs cumulés.

Mais cela ne changerait pas grand chose du point de vue de l’inefficacité de la plupart des technologies vertes. La méta-analyse économique la plus complète montre que la totalité des retombées climatiques motiverait une taxe de €0.012 par litre de pétrole ($0.06 par gallon aux Etats-Unis.) Un montant minuscule par rapport à la taxe que nombre de pays européens imposent déjà, et bien moindre que dans le système commercial européen.

Pourtant, on avance que des taxes et des subventions élevées sont le meilleur moyen de pousser la recherche et le développement dans des sources d’énergie renouvelables moins coûteuses et inédites. C’est faux. Durant la période d’investissements massifs liés au traité de Kyoto, les mises de fonds, par les pays participants, dans la recherche et le développement, ont diminué en pourcentage de PIB, pas augmenté. Il semble assez évident que si l’on investit massivement dans des panneaux solaires inopérants, on aura mis la majeure partie de son argent dans l’achat de ces dits panneaux, en revanche on n’aura réservé qu’une petite part de cet argent à la recherche et au développement. Si l’on veut davantage de recherche et développement, on doit directement accorder cet argent à la recherche et au développement. A la longue, ce serait une avancée dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Enfin, on affirme souvent que les taxes sur le CO2 et les subventions en direction des technologies vertes sont réellement profitables, et là encore le Danemark est cité en exemple. Après tout, soutient-on, le Danemark a maintenu ses émissions de CO2 à un niveau fixe, tout en jouissant d’une croissance économique de 70% depuis 1981. Mais le Danemark aurait-il prospéré davantage s’il n’avait pas restreint ses émissions de CO2? Pour la même période, les émissions aux Etats-Unis ont augmenté de 29%, mais leur PIB a augmenté de 39% de plus que celui du Danemark, ce qui démontre tout simplement que réductions de CO2 et subventions n’entraînent pas nécessairement une croissance zéro, mais plus probablement une croissance plus lente.

Le futur président Obama se trouve maintenant face à une multitude de gens qui affirment que les subventions pour une énergie renouvelable et les taxes sur le CO2 sont d’excellents moyens pour braver le réchauffement climatique et forger une nouvelle économie verte. Malheureusement, c’est presque totalement erroné. Les taxes et les subventions sont toujours chères et susceptibles d’entraver la croissance. Et si l’on veut vraiment freiner le réchauffement climatique, il nous faut éviter de mobiliser d’énormes sommes d’argent dans l’achat de technologies vertes inefficaces – il faut investir, directement, dans la recherche et le développement, afin de rendre les technologies vertes du futur plus compétitives.

Obama doit prendre les devants et faire en sorte que ce rendez-vous de Copenhague l’an prochain, porte, non pas sur des subventions gonflées pour des technologies inefficaces, mais sur des investissements raisonnables dans les découvertes futures. Voilà comment affronter le défi du réchauffement climatique et soutenir une économie réellement dynamique.

Source: Project Syndicate

80 réponses à “La pseudo-révolution verte”

  1. Courrez, courrez après votre croissance, vous faites déjà partie du passé. On entendra bientôt plus parler de vous et vous ne me manquerez pas. La suite sera difficile, c’est sûr, il y aura beaucoup de désillusion à clé. Espérons qu’il n’y ait pas de règlement de compte et que tout le monde prenne sur lui.

    Le pic de production pétrolière mondiale a en gros été franchi en Juillet 2008. Je vous conseille une petite vidéo très instructive sur youtube qui envisage ce qui se passe à propos de la crise du crédit. (http://www.youtube.com/watch?v=lDNMjV6sumQ). On le reconnait ou on ne le reconnait pas. C’est tout.

    Avec le croissance de la privation, la suite est logique :
    1. Financial collapse
    2. Commercial collapse
    3. Political collapse
    4. Social Collapse
    5. Cultural collapse
    (http://www.countercurrents.org/peakoil.htm)

    Pour résumer, le peak oil va mettre les riches à terre et le RCA va mettre les pauvres à terre. Il semble que le peak oil soit le premier à faire mal. Rien de réjouissant. Il faudra rester cool et partager. Le plus important à sauver, c’est l’humanité qui est en chacun de nous.

  2. Nombre d’experts environnementaux ont pourtant commencé à dire que la crise financière rend d’autant plus sensible le besoin de mesures pour lutter contre le réchauffement climatique

    Inénarrable ceux-là ! Ils clament que le réchauffement climatique est d’origine anthropique et quand la crise arrive est fait chuter l’économie ils en concluent que ça va aggraver le réchauffement, ben tiens !

  3. Kousougoulou (#1),

    Koukou-sous-sous, arrête ! Le PS m’a tellement fait rire ce week-end que j’ai mal aux abdo et tu continus… c’est inhumain.
    On ne dira jamais assez la cruauté des anti-libéraux, après Staline et Mao voilà Ségo et Koukou.

  4. 8. Kousougoulou | 9/10/2008 @ 16:37
    Les sceptiques du Peak Oil seront les premiers à descendre dans la rue pour demander de comptes quand le prix de baril s’envolera réellement

    L’envol du brut : de 150 $ le baril pendant l’été à 50 $ en novembre.
    Met ton réveil, Koukou, on est dans la vraie vie pas dans tes chimères « intellectuelles gauchisantes des années 50 ».

  5. @minTAX. L’argument du style, vous êtes un prêcheur de l’apocalypse, n’est pas recevable. Sorry. Tout comme l’argument, l’humanité va disparaître un jour, n’est pas plus recevable.

    @Curieux. Dire non au productivisme excessif ou dire oui au Club de Rome, c’est dire non à la gauche comme à la droite. Et peut-être même plus à gauche quand on voit à quel point elle est favorable à l’endettement. La gauche est décalée tellement elle est incapable de voir que pour partager des richesses il faut que celles-ci soient produites, cela ne vient pas de nulle part. Le cinéma de la gauche en France est pathétique et pas rigolo du tout. Il renvoit une image réelle mais détestable de ce qu’est la politique et ne peut donner que plus de crédits aux extrèmes.

  6. Kousougoulou (#6),

    pour partager des richesses il faut que celles-ci soient produites

    Et pour ça rien de tel que le crédit (l’endettement). Même qu’on a inventé le micro-crédit pour les très pauvre… et ça marche.

    Donc je confirme « tes chimères intellectuelles gauchisantes des années 50 », et j’ajoute
    « ton mythe du veau d’or judéo-chrétien ».

  7. @Curieux. Vous ne me collerez pas un étiquette de gauche ni de droite … comme je ne vous collerais pas un étiquette de droite. Cela ne mène nulle part. Le particratie est un très mauvais système qui tue le débat démocratique pour le réduire à un matche de foot. Que les politiciens ne le disent pas me désespaire. La particratie est un système très efficace pour déresponsabiliser les citoyens.

    Je suis contre le productivisme néo-libérale et je suis contre l’angelisme de gauche. Je suis pour le nucléaire en l’état actuel et je suis contre la société du packaging. Le monde est complexe et suubtile.

  8. Kousougoulou,
    Faut remettre les pieds sur terre ; et arrêter de fumer en visitant tes sites indiens. C’est pas parce que la production de pétrole a baissé en juillet qu’on a atteint le pic oil ; cela s’était produit à chaque choc pétrolier ; si la production a baissé récemment , c’est à cause de son prix d’abord lié à la spéculation et ensuite à la crise financière et le début de récession qui s’en est suivi ; quand on atteindra le peak oil, le prix du baril s’envolera, et ne reviendra en arrière qu’en cas de récession grave ; je crois que pour l’instant peu de gens croient à la déplétion car ils ont une confiance aveugle dans les réserves et les futures découvertes, ce que n’ont même pas les patrons du secteur énergétique, nucléaire et gazier y compris. A force de le répéter , tout le monde croît qu’on va découvrir une Arabie sous les glaces des pôles, qui en passant ne sont pas prêts à vouloir céder leur territoire aux plate formes de forage .
    Et puis, Kousougoulou, faut laisser de côté tes allusions socio-politico-phylosophique ; cela ne porte rien aux discussions et hérisse le poil de certains
    Un dernier point : si tu arrives à convaincre Curieux et Minitax de la réalité du peak oil, demande mon mail à l’administrateur, je te paierais un repas et un joint au bistrot indien du coin

  9. @ the fritz – Merci pour la critique, constructive.

    La production de brut décline depuis 2005 et la production « tous liquides » est restée relativement stable jusqu’à maintenant, la récession a commencé à faire baisser la production. Je crois précisément que la récession est la réponse à l’arrivée de la première phase du pic pétrolier, lorsque la demande croissante surpasse l’offre stable, et la deuxième phase va être une envolée continue du prix du pétrole, lorsque l’offre décroissante va tirer la demande vers le bas. Nous allons apprendre l’existence de puits toxiques, et il n’y aura pas de bailout pour procrastiner, hélas (car moi-même je suis un grand procrastinateur). L’espoir placé dans les agro-fuels et les schistes bitumeux (ptit problème de part leur temps de production) n’a pas été à la hauteur des espérances et n’a pas réussi à soutenir la confiance en l’avenir. Je crois que les marchés sont en train d’intérioriser la peak oil. Les entreprises veulent se débarrasser de leurs dettes car elles savent que la pire des choses après le passage du peak oil, ce sont les dettes, empêchant de s’en sortir. Tabula rasa.

  10. Kousougoulou (#10),
    cela fait des années que je m’amuse à un petit jeu. Devant un événement d’actualité j’essaie d’imaginer la suite. Au début je me contentais d’une seule prédiction, mais c’était un mauvais système. J’ai amélioré ma méthode au fil des ans. Depuis pas mal de temps Je fais en fait deux prédictions, l’une optimiste, et l’autre pessimiste. Ma conclusion est que les choses ne sont jamais aussi merveilleuses qu’on les espère ni aussi catastrophiques qu’on les craint.. et pour une mystérieuse raison que certains pourraient qualifier de « providence » il s’avère que la réalité n’est pas entre les deux mais toujours un petit peu du côté optimiste.
    Si on passe le RC au filtre de mon petit algorithme et bien on peut penser que l’homme est sans doute pour quelques chose dans le RC mais pour un pouième. et que les conséquences seront d’une élévation des eaux comprise entre 0 cm hypothèse basse et 60 cm hypothèse haute , mais avec mon correctif « providentiel ».. disons de 20 cm à tout casser.
    Tout ça pour vous inciter à donner à Mme Kousougoulou ce qu’elle souhaite et à arrêter de vous prendre le chou pour des fadaises qui n’arriveront pas.
    quand aux mesures « vertes », hé bien initiées pour de mauvaises raisons elles finiront par engendrer grâce à la « providence » sus nommées quelques effets bénéfiques inattendus.
    Puisque tout le monde jour à Madame soleil, je vois pas pourquoi je me gênerais .. smile

  11. Un dernier point : si tu arrives à convaincre Curieux et Minitax de la réalité du peak oil, demande mon mail à l’administrateur, je te paierais un repas et un joint au bistrot indien du coin

    the fritz (#9),
    Ah mais je suis 100% convaincu du peak-oil vu que je constate déjà le peak-coal, le peak-silex, peak-huile-de-morue… (en France en tout cas).
    Donc je ne sais pas pour Curieux mais je sens que t’es à 2 doigts de payer un repas à glouglou (pour un joint, ce ne serait pas utile vu qu’il fume déjà pas mal la moquette).

  12. Kousougoulou (#12),
    Bah oui ! Campbell est le père même de l’hystérie du peak-oil et ça fait 20 ans qu’il annonce tous les ans le peak-oil… pour l’an prochain.
    Tu parles d’une référence !

  13. @ Minitax et Marot

    Ouais, mais là c’est complètement différent les mecs…
    C’est Kousougoulou qui le dit !

    Le genre de type qui crie au feu en trépignant de joie.

  14. Trois chiffres
    réserves prouvées: 1,24.10e9 barrils
    conso : 85.10e6 barrils/jour
    cela fait une quarantaine d’année de réserves ; stat de l’EIA , similaire à celle de BP un des plus optimistes quant à l’arrivée du peak oil, sauf Exxon bien sûr qui comme nos enarques vis à vis de la crise financière annoncera que le peak oil ne les touchera pas.
    Alors le peak oil dans 10 ans? 20 ans ou 40ans ? cela dépend de la vitesse de la reconversion énergétique; mais il faut savoir que si rien n’est fait, dans 40 ans on grattera les fonds de réservoir

  15. Le cinéma de la gauche en France est pathétique et pas rigolo du tout. Il renvoit une image réelle mais détestable de ce qu’est la politique et ne peut donner que plus de crédits aux extrèmes.

    Comme la bagarre au PS pour savoir qui aura les commandes dans les années à venir, au niveau des questions climat, science, puis négociations internationales, puis polotiques publiques et industrielles), il y a la bagarre pour savoir qui va influencer les choix. et il est évident qu’en ce moment, c’est intense car une victoire va se dégager pour quelques années. Donc les verts, qui connaissent les questions de calendrier, mettent toutes leurs forces d’intox dans la discussion. S’ils ratent ce coup, ils perdront en influence sur les prochaines années.

    On verra bien à Poznan.

  16. @Abitbol. Une personne qui crie au feu en trépigant de joie est un fou ou un sadique. J’espère bien ne pas me retrouver dans ces catégories là et j’espère que l’histoire me donnera tort.

    Je rejoins piloteman pour l’analyse, la réalité est plus subtile que ‘tout va mal’ ou ‘tout va bien’. Espérons qu’il y aura une bien des feedbacks négatifs au Peak oil et au RCA mais je suis pessimiste. De plus, j’ai peu confiance en nos dirigeants.

    Un personne qui ne réagit plus du tout quand on crie au feu parce qu’elle a l’impression qu’on la prend pour une tarte (parce qu’on lui a fait trop souvent une mauvaise blague), c’est quoi ? Un optimiste.

  17. @Tous. Je rappelle que le pic de la production pétrolière n’a rien à voir avec la consommation de la dernière goute de pétrole. Le pic ne veut pas dire ‘manquer de pétrole’, le pic veut dire que l’on passe d’un marché d’acheteurs à un marché de vendeurs, un marché d’abondance à un marché de rareté.

    @miniTAX. Et Jeff Rubin, c’est aussi un prêcheur de l’apocalypse?

  18. the fritz (#17),
    Arrête de parler sur un ton d’autorité de « stats de l’EIA », de la BP et autre foutaise. Les experts et les gens qui produisent le pétrole n’en savent fichtrement rien ni des réserves, ni de la conso, ni le temps que ça dure (cf dernière compil sur le graphique) . Ils ne savent même pas ce qui se passerait dans 6 mois et n’arrêtent pas de réviser leur prédiction. Mais toi, tu prétends savoir les réserves et qu’on râclerait le fond d’ici 40 ans ? Le pire, c’est que tu as l’air de croire à ta lecture de marc de café, c’est franchement affligeant de naïveté !

  19. Le pic ne veut pas dire ‘manquer de pétrole’, le pic veut dire que l’on passe d’un marché d’acheteurs à un marché de vendeurs, un marché d’abondance à un marché de rareté.

    Kousougoulou (#20),
    Ca, tu n’en sais rien du tout. Tu brasses du vent avec ta futurologie à 2 balles.

    Dans la vraie vie, c’est jamais blanc ou noir et on ne passe jamais de l’abondance à la rareté. Entre les 2, tout peut exister, selon l’endroit et la période et rien n’est irréversible. Même avec ces faits de base, tu as du mal, alors comment tu peux espérer prédire correctement l’avenir ?

  20. @miniTAX. Et Jeff Rubin, c’est aussi un prêcheur de l’apocalypse?

    Qui c’est Jeff Rubin ? Le messie ? Il a prédit l’avenir à 5, 10 ans et a vu juste ? C’est ce le cas, je l’écouterai. Si non, raf !

  21. Peak Oil Debunked
    Debunking peak oil hype with facts and figures, and exposing the agendas behind peak oil.
    DISCLAIMER FOR IDIOTS: This site officially accepts that oil is finite, and will peak someday.

    Tuesday, October 11, 2005
    128. FREDDY HUTTER’S ACID TEST

    Freddy Hutter is a longstanding critic of Colin Campbell

    Bon Minitax,
    faudra changer d’attitude si tu veux discuter de cela avec moi et aussi de références, car avec le plat de spagettis de ton mentor, cela ne change pas grand chose à celui que nous a servi Mann pour sa crosse de hockey.
    D’abord, je ne lis pas dans le marc de café, car ma carrière je l’ai consacrée à la recherche et l’évaluation des réserves pétrolières, je sais donc de quoi je parle et sais apprécier les finesses et la politique des annonces des réserves faites par les divers organismes. Je répète qu’il ne faut pas confondre le staff d’une compagnie pétrolière avec le GIEC. Les uns sont confrontés à la réalité industrielle, les autres font de la modélisation.
    Mais si Kousougoulou te convertit, je t’invite avec lui au restau indien

  22. the fritz (#24),
    Ce « plat de spaghetti », c’est la compilation des données fournies par différentes sources officielles. Que ça vient de Hutter ou du Pape, ça ne change rien, les données sont les données. Comparer ça aux reconstructions traffiquées de Mann montre bien que ta rhétorique de shoot-the-messenger est grotesque.

    Et si ces différentes sources officielles ne sont pas même d’accord entre elles alors que c’est fait par une armée de spécialistes et surveillé par des financiers (même Aramco est côté au Nymex et est tenu de justifier ses réserves), pourquoi on devrait te croire ? Ces gens n’en savent strictement rien des réserves mais toi, tu sais ? Bah.

    Quant à me dire de changer d’attitude, tu ne manques pas d’air. Tu veux que je reliste tes posts sur moi ? L’hôpital qui se fout de la charité…

  23. Marot a écrit

    À ma connaissance, la première annonce du “peak-oil” date de 1939, il était prévu avant 1950.
    _______________________________________________________
    C’est pas le problème; les gars ils étaient honnêtes; ils ont fait la même règle de trois que j’ai faite; seulement ils ne se situaient pas au même endroit sur la courbe des découvertes mondiales qu’on peut consulter à l’adresse ci-dessous par exemple

    http://www.lemonde.fr/economie….._3234.html

  24. @miniTAX.

    « Dans la vraie vie, c’est jamais blanc ou noir ». Je souscris quand cela s’applique à la réalité subjective humaine. Donc, envahir l’Irak, qui fut vendu comme plus blanc que blanc par les américains est définitivement ni blanc ni noir, mais gris foncé. Le scepticisme de la vieille Europe fut en la matière très constructif. L’Irak, la démocratie, le pétrole … on a fait la part des choses, ce que l’opinion américaine n’a pas faite.
    « On ne passe jamais de l’abondance à la rareté ». Excusez-moi, mais en temps de guerre, la rareté, cette notion subjective, est souvent vécue comme objective. Ne perdons pas de vue le point de vue subjectif de l’homme qui détermine notre réalité. Crise de confiance vous avez dit?
    « Rien n’est irréversible ». Je ne souscris pas, cela va à l’encontre de l’entropie. Certaines choses peuvent être considérées comme objectivement irréversibles, ainsi de la vie (être animé), on bascule dans le mort (être inanimé). Si une molécule est ajoutée à un système ou soustraite d’un système, le système peut basculer d’un état à un autre et être sensiblement différent. De mort à vivant, on peut dire blanc/noir. De plein à épuisé, il a y basculement, c’est objectif.

    Le problème poser par Peak oil, c’est pas plein versus épuisé. C’est le fait qu’on ne puisse pas envisager d’avoir moins que ce que l’on a déjà. Nous avons une perception subjective de la réalité (tout va bien quand on grandit) et celle-ci se trouve confrontée à la réalité objective qui se présente à nous (on va cesser de grandir pour se rapetisser). Si on assumait le réel, il n’y aurait pas de problème avec le Peak oil.

    « Prédire l’avenir » – C’est évidemment pas gagné. Surtout quand on se dit que bien des gens qui sont sensés nous représenter et bien des oppurtunistes (battants ou catapultés) à la tête des superstrucures de notre société mentent délibérément. Problème de confiance également. Comme souvent, leurs stratégies du court termes sont payantes à court terme mais pas à long terme …

  25. @25
    Une armée de spécialistes surveillée par des financiers; sans doute les mêmes qui ont observé l’état des finances mondiales,je me marre…..; et aramco, les pires des menteurs qui grossissent leurs réserves pour avoir un peu plus de quotas.
    Ceci dit, sur le graphique de ton gourou, le peak oil se situe entre 2010 (peut-être 2008 s’il était plus lisible) pour le scénario le plus conservateur et 2035 pour le BAU comme dirait le GIEC;
    ce qui parait beaucoup plus étonnant , c’est la fin des courbes , car consommer plus de 50 millions de barrils jour jusqu’en 2150, cela veut dire qu’on va consommer 5X au minimum les réserves mondiales; il y a de l’avenir dans la profession de géologue

  26. « On ne passe jamais de l’abondance à la rareté ». Excusez-moi, mais en temps de guerre, la rareté, cette notion subjective, est souvent vécue comme objective. Ne perdons pas de vue le point de vue subjectif de l’homme qui détermine notre réalité. Crise de confiance vous avez dit?

    On n’est pas en guerre et l’homme est tellement vicieux que même la guerre stimule production et l’abondance (l’Amérique a mené la guerre partout, elle n’a jamais été en pénurie).
    D’ailleurs, c’est justement parce qu’on est en abondance ces 50 dernières années que le nombre et le risque de guerre n’ont jamais été aussi bas dans l’histoire de l’humanité.
    Vous inventez des menaces qui sont frontalement contredites par la réalité. Quand vous aurez une vision décente du passé et du présent, revenez nous parler de l’avenir.

    « Rien n’est irréversible ». Je ne souscris pas, cela va à l’encontre de l’entropie.

    Est ce que la Terre est un système isolé ? Non, alors l’entropie n’a rien à faire dans la réversibilité en question. Vous vous contentez de régurgiter de la pseudo-science mal digérée.

    Comme souvent, leurs stratégies du court termes sont payantes à court terme mais pas à long terme …

    Comme dit Marcel, le philosophe du Café de la Gare: « à long terme, on est tous mort ». Ceux qui n’ont pas de descendance sont même plus morts que les autres.

  27. Une armée de spécialistes surveillée par des financiers; sans doute les mêmes qui ont observé l’état des finances mondiales,je me marre…..; et aramco, les pires des menteurs qui grossissent leurs réserves pour avoir un peu plus de quotas.

    the fritz (#28),
    Bah oui, même les spécialistes payés à faire des prévisions foirent lamentablement. Alors toi avec tes lectures d’entrailles de poulet et tes « trois chiffres »… warf, warffff.

  28. the fritz (#28),

    Depuis au moins 50 ans, chaque année, les réserves prouvées de brut (c-à-d) exploitable dans les conditions actuelles sont de… ~ 40 ans !
    Tous les ans, ~ 40 ans.

    Au fait pour peak-oil, bien sûr qu’il existera, mais s’en apercevra-t-on seulement ?

    Pour Kou-kou, il m’épate, il a les événements et les faits sous les yeux et il ne les voit ni ne les comprend enfermé qu’il est entre les quatre os de son crâne (« De mort à vivant, on peut dire blanc/noir. De plein à épuisé, il a y basculement, c’est objectif, etc.  » 🙄 ).

  29. @miniTAX

    « la guerre stimule production et l’abondance ». C’est évident, de nos ancêtres les romains à nos contemporains les américains, cela se vérifie. Perso, je préfére être moins guerrier quitte à avoir moins d’abondance. J’ai l’impression qu’en disant cela, vous être pro guerre d’Irak, pro impérialisme, pro la meilleur défense c’est l’attaque …

    « abondance ces 50 dernières années ». C’est vrai en période d’abondance, c’est la paix et en période de rareté, c’est la guerre. En se ruant sur les ressources et en motivant tout le monde à faire de même, on est sûr de semer les graines des prochaines guerres de ressources.

    « abondance ces 50 dernières années ». Cela fait déjà partie du passé. La classe moyenne occidentale est la première victime de la la fin de l’abondance. Je dis cela sans perdre de vue qu’il y a 1 milliard des gens sur terre qui décident ce qui est bon pour le reste (et bien sûr surtout pour eux-mêmes). La rareté subjective des puissants équivaut l’abondance subjective des faibles.

    « Est ce que la Terre est un système isolé ? ». L’argument, on peut aller se reproduire sur un autre planète ou puiser les ressources d’une autre planète n’est pas plus recevable … tout comme l’argument l’humanité disparaitra un jour. Le politique « après moi le déluge » n’est pas une politique.

    @curieux.

    Pourriez-vous m’éclairer quant à ma schizophrénie aigue? J’en sortirais peut être moins pénible.

  30. Au fait pour peak-oil, bien sûr qu’il existera, mais s’en apercevra-t-on seulement ?

    Ca y est, Curieux aussi croit au peak-oil. The Fritz va pouvoir payer un repas à goulou-goulou. Ils vont aller au resto en voiture (pétrole), manger de bons petits plats réchauffés (au gaz), cuisinés à partir d’aliments produits avec des engrais (pétrole) et transportés par camion (pétrole).

    Et de quoi vont ils discuter ? Bingo, de la nécessité de réduire sa conso de pétrole.
    Warf, warfff.

  31. @miniTAX. Vous n’êtes jamais traversé par le doute?

  32. Perso, je préfére être moins guerrier quitte à avoir moins d’abondance. J’ai l’impression qu’en disant cela, vous être pro guerre d’Irak,

    Kousougoulou (#32), Bah non, je ne suis pas pour la guerre en Iraq. En fait je m’en fous de la guerre en Iraq comme de l’an 40. Mais après tout, si Bush fait la guerre en Iraq, c’est pas par principe de précaution contre le peak-oil, càd un peu ce que vous préconisez, hmmm ?

    « Est ce que la Terre est un système isolé ? ». L’argument, on peut aller se reproduire sur un autre planète ou puiser les ressources d’une autre planète n’est pas plus recevable … tout comme l’argument l’humanité disparaitra un jour. Le politique « après moi le déluge » n’est pas une politique.

    Je n’ai pas parlé d’aller sur une autre planète. Je parle de l’énergie qu’on reçoit du soleil qui équivaut en 1h tout ce que consomme l’humanité en 1 an. En ce sens, la Terre n’est PAS un système isolé donc utiliser l’entropie comme vous faites relève de l’ignorance crasse typique de la « science » post-moderne.

  33. @miniTAX. Vous n’êtes jamais traversé par le doute?

    Kousougoulou (#34), bah si, je viens de dire 2 lignes plus haut qu’on ne sait rien de l’avenir du pétrole. Si vous avez du mal avec le français, relisez bien, avec le doigt.

  34. @miniTAX. Vous dites dans un commentaire « Et de quoi vont ils discuter ? Bingo, de la nécessité de réduire sa conso de pétrole » et puis vous dite « la guerre en Iraq, c’est pas par principe de précaution contre le peak-oil, càd un peu ce que vous préconisez, hmmm ? ». Votre humour me laisse …

    Vous dites « l’énergie qu’on reçoit du soleil qui équivaut en 1h tout ce que consomme l’humanité en 1 an ». Seriez-vous pro photovoltaïque ? J’ai du mal à vous suivre. Ne perdons pas de vue que pour passer aux énergies renouvelables (qui ne seront peut-être jamais aussi performantes que le pétrole, ou pas avant longtemps), il nous faudra beaucoup d’énergie conventionnelle, beaucoup de pétrole. Ca devient compliqué, surtout si on est un convaincu par la farce comme je le suis.
    Et je cite à nouveau le fanatique écologiste Edison qui disait : « J’investirais mon argent dans le soleil et l’énergie solaire. Quelle source d’énergie ! J’espère que nous n’aurons pas à attendre l’épuisement du pétrole et du charbon pour nous en occuper. » Thomas Edison (1847-1931). Sachons lire entre les lignes, l’épuisement du pétrole … serait-ce la déplétion pétrolière?

    Concernant l’entropie ne mélangez pas le relatif et l’absolu. Dans l’absolu tout est possible, dans le relatif tout est beaucoup plus compliqué.

  35. Kousougoulou (#37),

    Juste en passant, les énergies renouvelables n’existent pas en l’état actuel des choses.
    Quand on met du photovoltaïque sur un toit ou au sol, on empêche une maison ou la terre d’absorber l’énergie du soleil. Ce qui revient à refroidir la maison et la terre. Pareil pour l’éolien utilisant l’énergie qui résulte d’une différence de température et de la rotation de la terre. Là encore, l’utilisation de cette énergie refroidit la terre et en plus la ralentit.
    Pour subvenir à la consommation d’énergie de la France, j’ai lu qu’il faudrait couvrir un département de taille moyenne de panneaux solaires. Le sol à cet endroit ne recevrait plus l’énergie du soleil et gèlerait comme dans la nuit polaire.
    En éolien, il faudrait foutre en l’air de grandes surfaces également.
    Les énergies fossiles ont cela de pratiques qu’elles ne se trouvent pas en surface.

  36. Kousougoulou (#37),

    Le pétrole c’est du soleil en container naturel, le sous-sol. Et c’est renouvelable !

    Concernant l’entropie ne mélangez pas le relatif et l’absolu

    laugh laugh laugh laugh laugh La meilleur jamais lu. Mieux que « les poules se sont échappées des cons leurs avaient ouvert la porte.
    Kousougoulou (#34),

    Vous n’êtes jamais traversé par le doute ?

    C’est à vous qu’il faut poser la question toujours baignant dans votre jus de crâne. La plus part des bloggers ici m’apparaissent comme des personnes prenant la vie comme elle vient parce que celle-ci est IMPREVISIBLE donc incertaine.

  37. Bah c’est surtout qu’on en a qu’une de vie, et qu’on veut la vivre… :mrgreen:

  38. Je n’aurai pas du mettre entropie / relatif / absolu dans la même phrase. Je vais étudier comment j’en suis arrivé là. Je me comprends mais je n’utilise pas les bons termes. Le relatif, c’est ce qui existe en fonction de l’autre, et l’absolu, c’est qui existe par lui-même. Dans la réalité tangible, rien n’existe par lui-même.

    « Le pétrole, c’est renouvelable » – Curieux. A l’échelle humaine, le pétrole est épuisable, on peut tout consommer en quelques siècles. A l’échelle géologique, le pétrole est inépuisable, car en effet il s’en crée en permanence. Le relatif de l’être humain, c’est quelque décennie. Le relatif de l’humanité c’est quelques millions d’années. Le problème c’est que le relatif du pétrole, c’est aussi quelque millions d’années. Nous consommons le pétrole un million de fois plus vite qu’il n’a fallu pour qu’il se crée. Nous consommons quelque chose à l’échelle de l’être humain mais qui est créé à l’échelle de l’humanité. Donc le pétrole renouvelable, c’est de l’ordre du divin.

    « Rien n’est irréversible » – miniTAX. Bien sûr, on peut pardonner aux autres mais delà à ressusciter le morts. ‘Rien’ est de trop. Vous parlez de quoi exactement, vous n’êtes pas plus clair que moi. Sinon dans l’absolu, rien n’est irréversible.

    « La vie est imprévisible » – Curieux. En effet, un éclair peut me tomber dessus dans les 5 secondes qui suivent. Est-ce-que parce que je ne saurai pas comment sera fait demain, je vais faire n’importe quoi aujourd’hui ? Non ! Est-ce que cela doit me pousser au nihilisme ? Non ! Je prévois, j’envisage, j’espère et je pense à ceux qui seront là demain, qu’il ait mon sang ou pas importe peu. Prendre la vie comme elle vient, le carpe diem de notre temps qui est pour certains faussé par le confort qui nous entoure, et qui quelque part va dans le sens de ne pas trop se prendre la tête, bof. Prendre la vie comme elle vient, d’accord si ça va dans le sens d’accepter la réalité telle qu’elle est, ce qui est très différent d’être attaché à son confort ou courir après.

    « On a qu’une vie » – jeff hersson , c’est une croyance. Ce n’est pas anodin. Cette croyance contemporaine, pour certains, donne envie de vouloir profiter un maximum en un minimum de temps, et cela contribue à former notre système de valeur actuel.

  39. Kousougoulou (#41),

    Je n’aurai pas du mettre entropie / relatif / absolu dans la même phrase

    Y’a pas que ça que tu mélange et ne devrais pas mélanger…
    Par exemple :

    Le pétrole, c’est renouvelable – Curieux. A l’échelle humaine, le pétrole est épuisable

    Il est renouvelable ou non ? que vient faire « l’échelle humaine » dans ce fatras ?

    on peut tout consommer en quelques siècles

    Ah ! vous voulez dire qu’il faut arrêter de le consommer ? Et pourquoi donc ? il est plus jolie sous 4 km de croûte terrestre ?
    Pour ce dire qu’il en restera pour plus tard (et bien sur, plus tard on se dira exactement la même chose) donc on attendra que les mouvements tectoniques l’ait envoyer se volatiliser dans le magma ?

    Quelle étrange idée, stupide serait peut-être le mot qui convient, non ?

  40. Kousougoulou (#41),

    « On a qu’une vie » – jeff hersson , c’est une croyance

    Euh, non… c’est le contraire qui est une croyance. C’est ce qui fait que nos contemporains vivent 1000 fois mieux que leurs aïeux qui se résignaient à cause de leurs croyances.

  41. @Curieux. C’est vous qui dites que le pétrole est une énergie renouvelable (il faut l’oser). Moi je dis que le pétrole est non renouvelable à l’échelle humaine et renouvelable à l’échelle géologique (milliards d’années). C’est très clair.

    Si on pouvait concevoir un système de pompage des nappes pétrolières qui soit 100 fois plus performant, on pourrait offrir un pétrole encore moins cher et on en consommerait sans doute plus, oui mais du même coup, on viderait toute les nappes plus rapidement. Serait-ce une bonne option ? A vous entendre, si on pouvait tout cramer en l’espace d’une génération vous le feriez. Je n’ai pas l’impression que vous rendiez bien compte de la valeur fantastique qu’est le pétrole, une énergie inégalable. Il vous faut tout pour vous ?

    Je vous rappelle que du point de vue économique, le problème n’est en rien la dernière goutte qui ne sera d’ailleurs jamais consommée. Ce qui gène c’est le pic de production.

  42. @ Abitbol. Dire je crois en la vie après la mort = Dire je crois en rien après la mort. Ce sont des croyances.

  43. Kousougoulou (#45),
    Non, vous faites une interprétation de mon propos par le prisme de votre système de pensée.
    Je suis un incroyant, je ne m’intéresse pas à autre chose que la vie. J’espère tout au plus qu’il n’y a rien après la mort, mais au fond je ne m’en préoccupe pas.

  44. Kousougoulou (#44),
    Quand tu lis, tes réponse sont déjà très très « légère » mai si tu ne lis pas, je ne te raconte pas.

    Alors relis, avec ton doigt, mon post 42 jusqu’au bout.

  45. @Abitbol.

    MOI. Dire « On a qu’une vie », c’est une croyance
    VOUS. C’est le contraire qui est une croyance.

    Peut-être aurai-je du vous demander ce que vous voulez dire par la contraire d’avoir qu’une vie.

    MOI. Dire « On a qu’une vie » ou « on en a plusieurs », sont toutes deux des croyances.

    Il n’y a aucune base scientifique pour dire qu’il y ait ou qu’il n’y ait pas quelque chose après la vie.

  46. Kousougoulou (#48),

    Il n’y a aucune base scientifique pour dire qu’il y ait ou qu’il n’y ait pas quelque chose après la vie.

    Vous venez de faire de la peine à tous les docteurs légistes.
    Bien sûr qu’il y a des bases scientifiques pour dire qu’il y a quelque chose après la mort.
    Les corps se décomposent et se transforment, en pétrole après quelques dizaines de milliers d’années, sans doute…
    Vous feriez mieux de vous intéresser à la vie plutôt qu’à la mort, vous perdez du temps et de l’énergie.
    Je pense que vous êtes assez limité philosophiquement parlant, donc je clos cette discussion pour ma part.

  47. @Curieux. C’est vous qui dites que le pétrole est une énergie renouvelable (il faut l’oser). Moi je dis que le pétrole est non renouvelable à l’échelle humaine et renouvelable à l’échelle géologique (milliards d’années). C’est très clair.

    Kousougoulou (#44),
    Mais bordel, on s’en tape que le pétrole soit renouvelable ou non et ce n’est pas parce que vous en faites un trouble obsessionnel perso qu’il faut que les autres fassent pareil.

    Il n’y a rien qu’on fait à partir du pétrole qu’on ne sache pas faire à partir d’autre chose comme par exemple les biocarburants (éminemment renouvelable). Un Français en 2008 consomme 20% moins de pétrole qu’un Français d’il y a 30 ans. Donc laa décroissance de la conso de pétrole, vous avez direct sous vos yeux, est ce que c’est pour autant la cata ? NON!
    Le pétrole, on pourrait très bien arrêter d’en consommer bien avant qu’il n’y en ait plus : c’est ce qui se produit déjà avec le charbon dont la France regorge encore et qui a été remplacé par le nucléaire. Il n’y a pas eu pic coal en France, il y a eu carrément précipice-coal, qui n’a rien à voir avec la disponibilité géologique. Ce genre de chose, personne ne sait à l’avance, ni les experts, ni moi et ni surtout vous.

    Alors arrêtez de nous gonfler avec vos prophéties d’une naïveté à faire pleurer de rire un collégien. Ca va bien le trollage un moment hein !