Stop le réchauffement climatique


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114 réponses à “Stop le réchauffement climatique”

  1. Des animaux qui se trucident, grand Dieu, mais où est ce qu’ils vont chercher tout ça ❓
    Les animaux ne sont pas assez couillons pour se suicider pour un non-problème, seuls les (certains) hommes y arrivent.

  2. C’est d’un anthropomorphisme saisissant et débilitant. Si certains sont déprimés, merci de ne pas partager.

  3. Je préfère « l’Age de Glace » ou « Madagascar »!
    Les animaux y sont plus rigolos et il n’y a pas de message à la c…

  4. C’est aussi très culpabilisant. Surtout le singe qui dodeline de la tête d’un air de dire : » quel bande de con ces humains, halala c’est terrible… »
    Ma grand-mère fait pareil

  5. Abitbol (#3), Notez tout de même que, dans L’Âge de Glace 2, un réchauffement climatique sert de toile de fond à l’histoire.

  6. « Tout ce qui est exagéré est insignifiant » disait je ne sais plus qui… mais c’était à une époque où les gens auraient hurlé de rire devant de telles conneries… ou éclaté en sanglots. Que dire de plus?

  7. joletaxi (#7),

    Impressionnant, mais c’est la brèche la plus importante DEPUIS QU’ON ÉTUDIE LA MAGNÉTOSPHÈRE PAR SATELLITE. Donc nous n’avons pas d’autres points de comparaison. On ne peut que se contenter de noter… pour l’instant.

  8. Excusez-moi mais je cherche une belle figure avec une comparaison entre l’activité solaire et les températures jusqu’en 2008. Cela existe ? Et où ? merci d’avance.

  9. Merci à toi Araucan (ou Vendredi ? Et Robinson il est passé où ? 😉 ) mais pourquoi sur le graphe « …cycles  » les courbes s’arrêtent en 1990 ? J’aimerais qu’elles continuent jusqu’à aujourd’hui. Personne n’a fait ce travail ?

  10. WWF : Le Mékong, un terrain de découverte de 1000 nouvelles espèces en 10 anspar Florent Breuil | Thématique: Biodiversite | Rubrique: Publications
    Portail International, 16/12/08 à 11h53 GMT En 10 ans, environ 1000 nouvelles espèces ont été découvertes dans la région du grand Mékong au Sud-Est de l’Asie, selon un rapport du WWF.
    Le rapport  » Premières Découvertes dans la région du grand Mékong « atteste qu’environ 1068 nouvelles espèces ont été identifiées par les scientifiques, entre 1997 et 2007, comme la plus grande araignée chasseuse du monde (Heteropoda maxima), avec des pattes de 30 centimètres, ou le cerf aboyeur noir des Annamites (Muntiacus truongsonensis)

    Alors que la plupart des espèces ont été découvertes dans des zones inexplorées de la jungle et en zones humides, certaines ont été identifiées dans des endroits surprenants. Le Kha-nyou (Laonastes aenigmamus), unique survivant d’un ancien groupe de rongeurs que l’on croyait éteint il y a 11 millions d’années, a été repéré par des scientifiques dans un marché local de Thakhek au Laos, alors qu’un crotale arboricole ( Trimesurus vogeli) a été retrouvésous la toiture d’un restaurant dans le parc National de Khao Yai en Thaïlande.

     » Nous pensions que des découvertes de cette ampleur se restreignaient aux livres d’histoires. Ceci réaffirme la place de la région du Grand Mekong sur la carte du monde des priorités en terme de conservation de la nature « , déclare Stuart Chapman, directeur des programme du WWF Grand Mékong.

    La région est composée de six pays traversés par le fleuve Mékong de la province du Yunnan au sud de la Chine, la Birmanie, le Laos, le Cambodge, et le Vietnam.

    Le Mékong est le cours d’eau le plus riche de la planète pour sa biodiversité, hébergeant plus d’espèces que l’Amazone. Le développement économique accéléré, la croissance de population accompagnée de l’augmentation de la consommation de la région Asie-Pacifique exposent les ressources naturelles du Mékong à des menaces de plus en plus destructrices résultant d’un développement effréné et rapide.

    Atteindre un équilibre entre la poursuite du développement économique et social et la préservation des ressources naturelles indispensable aux populations locales les plus pauvres, tel est le plus grand challenge auquel doit faire face la région aujourd’hui.

     » Il est urgent de protéger la biodiversité de cette région et la France, par son histoire dans la région, doit accompagner les 6 pays pour qu’ils s’engagent à préserver et gérer durablement 600 000 km² de forêts et d’écosystèmes aquatiques transfrontaliers dans cette région diverse et unique  » déclare Serge Orru.

  11. Apparemment, elles supportent bien la pollution ces bêtes

  12. chria (#13),
    Parce que le raisonnement se fait sur des cycles magnétiques solaires qui durent 2 cycles solaires, soit environ 23 ans et on a pas fini le dernier cycle qui couvre « aujourd’hui ».

  13. the fritz (#14),

    1000 nouvelles espèces découvertes en 10 ans, et juste dans une petite région du globe ?
    Soit plus que TOUTES les espèces disparues depuis 500 ans!
    Mais, mais, ces histoires de 6e extinction de masse, de baisse catastrophique de la biodiversité, d’accélération du rythme d’extinction, c’est du vent alors ?

    Punaise, on va être envahi de sales bêtes. L’apparition rapide d’espèces, ça craint !

  14. miniTAX (#16),
    Merci pour la précision sur le cycle.
    Sinon je sais que vous provoquez mais pour les naïfs qui viendraient faire un tour sur le site et qui verrait vos remarques je tiens quand même à préciser que ces espèces nouvelles ne sont pas sorties ex nihilo de cette chère mère nature… Il est toujours plus facile de voir disparaitre ce que l’on connaît que de voir apparaître ce que l’on ne connait pas (axiome débile).

    Araucan (#18),
    Suis-je bête, sinon vous ne seriez pas là…

    @tous
    Après avoir essayer rapidement de bien saisir tous les facteurs connus qui peuvent avoir une influence sur le climat (avec mon humble sous-compétence), j’ai remarqué qu’ils étaient naturellement soumis à des « cycles » (je déteste ce mot). Ainsi la conjugaison de ces cycles permet parfois d’expliquer les phases de rechauf/refroid. Mais il y en a un qui n’a de pas cycle à nos échelles de temps : les GES, qui augmentent constamment depuis le 19e. Cela m’interroge beaucoup sur ce facteur qui, même si on ne connaît rien sur son influence, finira bien par jouer son rôle dans la grande machine climatique, surtout quand les cycles solaires atteindront leur « conjonction » vers 2030 à 2050 et les taux de co2 vers 450.
    Là dessus un lien bien sympatoch dans la série des pourfendeur de carbone que je ne connaissais pas : http://www.350.org/fr/comprendre-350

    Sinon après avoir lu l’article (russe) dans pensée unique sur la période de 60-70 ans que l’on retrouve dans les températures, j’ai fait des analyses spectrales des données que j’ai sur différentes stations françaises. Et c’est vrai que cela ressort parfaitement. Il y a aussi une sous-période plus ou moins marquée de 7,5 ans (plus on va vers l’est et la montagne, moins elle l’est, mais j’ai pas d’autres facteurs géographiques).
    Quelqu’un a une idée des causes de ces périodes ?

  15. Il est toujours plus facile de voir disparaitre ce que l’on connaît que de voir apparaître ce que l’on ne connait pas (axiome débile).

    chria (#19), ça, c’est une affirmation totalement gratuite. Mais ce n’est même pas ça la question !
    On n’arrête pas de voir apparaître de nouvelles espèces, d’accord ?
    Le nombres d’espèces disparues depuis 500 ans est inférieure à 900 (végétal, animal confondus), toujours OK ?
    Ce nombre de disparus dénombré chaque année se compte sur les doigts d’une seule main et est infinitésimal par rapport au nombre de découvertes de nouvelles espèces chaque année, jusque là tu me suis ?

    Alors compte tenu de ces observations, qu’est ce qui permet, scientifiquement et logiquement, d’affirmer comme on l’entend sur tous les toits qu’il y a une « chute dramatique de la biodiversité », tu peux m’expliquer stp ?

  16. miniTAX (#21),

    Le débat sur la baisse de la biodiversité est faussé, car personne n’est capable de dire combien d’espèces vivent sur la Terre.

    D’après l’Institut Français de la Biodiversité, il y a entre 5 et 30 millions d’espèces. On voit déjà l’approximation d’un facteur 6.

    Il y a environ 1,8 millions d’espèces décrites et environ 10 000 espèces sont décrites chaque année. (Ca ne veut pas dire qu’elles n’existaient pas avant, ni même qu’elles étaient inconnues).
    Environ 10 espèces connues disparaissent naturellement (c’est à dire sans aucune intervention de l’homme) chaque année. Et combien d’espèces inconnues le resteront à tout jamais, car disparues avant que l’homme n’ait pu les décrire.

    Et à part ça ?
    Et bien on ne peut tirer aucune conclusion de ces chiffres

  17. Alors je te suis mais à la base je pense qu’il faut partir du fait qu’on a un stock d’espèces sur Terre, et les apparitions sont sûrement plus rares que les disparitions (pour ça il faudrait demander à un spécialiste comme Araucan). Ce que l’homme décompte n’est qu’une approximation.
    Pourtant, j’ai du mal à croire qu’il apparaît plus d’espèce qu’il n’en meurt. Ca me paraît logique, ces espèces qui naîtraient elles viendraient d’où ? C’est comme l’histoire de l’œuf et la poule… Les poules n’ont pas évolué en un jour ! Ni en un siècle…

  18. Tant il est bien connu que ce qui n’est pas décrit n’existe pas. Ce ne sont pas des nouvelles espèces, ce sont des espèces non encore décrites, ce n’est pas la même chose.

    Araucan (#22),
    J’entends bien (quoique, j’espère que tu ne sous-entends pas qu’il n’y a aucune création d’espèces nouvelle sur une certaine période, par exemple sur 500 ans, ce qui est absurde).
    Mais justement, si on ne connaît pas le nombre d’espèces (puisque tu trouves plein de non-encore-décrites), comment peux-on affirmer qu’il y aurait « disparition accélérée ».
    Cette conclusion, elle vient d’où, des chiffres scientifiques, de la voisine de la maison d’en face ou d’une parole divine ?

  19. Environ 10 espèces connues disparaissent naturellement (c’est à dire sans aucune intervention de l’homme) chaque année.

    Astre Noir (#23), Bah non, c’est FAUX
    Il y a moins de 900 espèces disparues depuis 500 ans et le rythme de disparition constaté a baissé de manière spectaculaire ces dernières décennies. Prends l’année dernière ou les années précédentes par exemple, je te défie de dénombrer plus de 5 disparitions par an.

    La propagande de la « 6e extinction de masse » est un pur mensonge qui repose sur le vide.

  20. Pourtant, j’ai du mal à croire qu’il apparaît plus d’espèce qu’il n’en meurt.

    chria (#24),
    Il n’y a rien à croire, c’est une simple question de logique. Le nombre d’apparitions d’espèces nouvelles ne peut PAS être inférieur au nombre de disparitions, sans quoi, la Terre actuelle aurait moins d’espèces qu’après une extinction de masse suite à une chute de météorite géant.
    Elle aurait aussi moins d’espèce maintenant que lors de la dernière glaciation quand la Belgique était sous des centaines de m de glace toute l’année. Ca ne peut pas coller!

  21. chria (#25),

    le revoilà http://icecap.us/images/upload….._CO2_b.pdf

    sinon là : http://icecap.us/index.php/go/in-the-news

    miniTAX (#26),

    Le problème avec les créations d’espèces, si l’on a bien des traces fossiles, on n’en a encore jamais vu ni décrit en « live ». On sait que cela se produit (fossiles) ensuite sur les mécanismes c’est plus compliqué. Le darwinisme explique les apparitions d’espèces apparentées et proches sans problème. Les saltations de Stephen J.Gould expliquent potentiellement certaines espèces (ex : maïs par rapport à téosinthe). Mais dans ces deux cas, il n’y a pas d’apparition d’un organe nouveau. Actuellement le travail sur les gènes dit « architectes » et d’autres phénomènes de mutations tels que la néoténie semblent ouvrir des portes.

    Donc tout ce que l’on trouve de nouveau pour le moment existe depuis un bon moment, a priori.

    MAIS l’évolution n’est pas arrêtée et en conséquence, il n’est pas impossible que des espèces apparaissent : mais on en a jamais étudié en direct.

    Par contre pour les disparitions : nombre sont documentées, à la fois totales (dodio, etc) et partielles par diminution de l’aire naturelle de ces espèces et du nombre d’individus (exemple emblématique : les grands singes, ou le castor en France, ou le saumon dans les rivières françaises).
    Et sur beaucoup d’espèces, celles qui sont documentées, la restriction des aires naturelles d’extension est flagrante ou du nombre d’individus aussi. Ce qui ne veut pas dire que sur celles qui ne le pas ou moins, les mêmes causes peuvent produire les mêmes effets.
    Ex : les grenouilles en France. J’ai souvenir dans mon enfance de sacs complets de grenouille pour les manger ramassées en bord de route de campagne. Maintenant il n’y en a très peu.

    Entre la question de la sixième extinction de masse et le suivi des populations de faune et de flore, il y a une marge. S’en tenir à la seule liste rouge de l’UICN est restrictif et réducteur, parce que nombre de milieux n’ont pas été correctement inventoriés (même en Europe) et que certains disparaissent vite (front pionnier en Amazonie, massifs coralliens et leurs espèces associées). Ex : chaque révision de famille botanique présente en Nouvelle Calédonie conduit quasiment à décrire 10 % de nouvelles espèces : cela tient à la notion d’espèce certes, mais aussi à un inventaire incomplet et au fait que cette île a un très fort taux d’endémisme.

    On consacrerait 5 % des dépenses liées au RCA à l’inventaire des espèces présentes sur Terre, que des progrès certains seraient faits et non ponctuellement comme l’exemple ci-dessus.
    Cela éviterait aussi les annonces médiatiques avec les espèces emblématiques et un meilleur chiffrage.

  22. chria (#24),

    le phénomène de la spéciation, c’est à dire l’apparition de nouvelles espèces est assez complexe.

    En résumé, et en simplifiant, pour qu’il y ait spéciation, il faut que deux populations distinctes d’une même espèce soient séparées géographiquement (qu’il n’y ait plus aucune possibilité de reproduction entre ces deux populations), et que ces deux populations évoluent différemment pendant suffisamment de générations pour qu’au bout du compte, si les deux populations se retrouvent en contact, elles ne puissent plus se reproduire entre elles.

    Il est évident que pour les gros mammifères, la probabilité de voir apparaître une espèce nouvelle est infime, compte tenu de la durée de chaque génération.
    E revanche, pour des espèces à durée de génération très rapide (plusieurs générations par an, voire des générations de quelques jours), la probabilité de voir apparaître ces phénomènes de spéciation est plus importante.

    Mais encore une fois, compte tenu du nombre d’espèces encore inconnues, et donc non décrites, il est très probable que nous passions à côté de beaucoup de ces phénomènes de spéciation

    .miniTAX (#27),

    La propagande de la “6e extinction de masse” est un pur mensonge qui repose sur le vide.

    Pour moi, disparition de 10 espèces par an, ce n’est pas de la disparition de masse. D’autant plus qu’en même temps, il s’en crée certainement que nous ne voyons pas, comme je l’explique plus haut

  23. miniTAX (#28), chria (#29),

    D’après Stephen J Gould après les grandes phases d’extinction, il y a à nouveau diversification et radiation. Cela a été montré sur des algues unicellulaire marines (Diatomées ou foraminifères, je crois) : après la grande extinction du Secondaire, ce genre a été réduit très fortement mais sa diversité semble avoir été « reconstituée » en un million d’années environ.

    D’après les études sur les fossiles, dans certaines périodes la radiation évolutive a été assez forte (Cambrien par exemple). Mais là on n’est plus dans les mêmes pas de temps.

  24. Le vidéo est d’origine d’une ONG portugaise (Quercus). La station de télévision publique du Portugal RTP a projeté cette imbécillité deux ou trois fois au même jour. Il ya eu une onde de protestation de téléspectateurs. Le « protecteur » des téléspectateurs a été obligé de faire un programme spéciale aprésentant les protestations. Pour la première fois trois sceptiques portugais ont été invités à parler en publique. Les (ir)responsables de Quecus sont complètement fous. Ils ignorent la climatologie. Mais ils ont les médias ouverts pour promouvoir leur bêtises.
    Rui G. Moura (un des sceptiques invités)

  25. Rui G. Moura (#33),

    Merci pour l’info !

    Et merci aux téléspectateurs portugais qui ont les pieds sur Terre aussi !

    NB : avez vous envoyé un message similaire à au site Wattsupwiththat (sceptique aussi) qui diffusé le clip ?

  26. merci pour toutes ces précisions auran, Astre noir et Monsieur Rui G. Moura

  27. Araucan (#30),

    Le problème avec les créations d’espèces, si l’on a bien des traces fossiles, on n’en a encore jamais vu ni décrit en “live”.

    Bien sûr qu’on en a vu en live. Darwin a constaté rien que dans les Galapagos des espèces de moineaux qui se sont spécialisés tellement vite qu’ils ne sont plus interféconds au bout de sa période d’étude. Un rongeur peut générer 3 générations en 1 an, ça fait un paquet de mutation et une probabilité de divergence génétique quasi infini sur 1 siècle. Le pire est que cette probabilité s’accroît avec les changements climatiques donc, en toute logique, on « protégeant le climat », on freinerait la biodiversité, quelle ironie n’est ce pas!

    Reprends l’exemple que j’ai donné: à la fin de la période glaciaire il y a tout juste 15.000 ans, à cause de la glace permanente, la surface habitable pour la plupart des animaux actuels était moins que la moitié de la surface actuelle, même en comptant nos villes et nos champs. Crois-tu sérieusement que la biodiversité actuelle a diminué par rapport à -15000 ans alors même que l’aire de répartition actuelle est bien plus grande ? Bah !

    Et sur beaucoup d’espèces, celles qui sont documentées, la restriction des aires naturelles d’extension est flagrante ou du nombre d’individus aussi. Ce qui ne veut pas dire que sur celles qui ne le pas ou moins, les mêmes causes peuvent produire les mêmes effets.
    Ex : les grenouilles en France. J’ai souvenir dans mon enfance de sacs complets de grenouille pour les manger ramassées en bord de route de campagne. Maintenant il n’y en a très peu.

    Les aires naturelles ne peuvent pas s’être réduits puisqu’il en y a en France 30% de plus maintenant qu’il y a 1 siècle (et la hausse est généralisée dans tout l’hémisphère nord). Tes arguments basés sur des observations anecdotiques et des impressions subjectives ne résistent pas aux faits ! D’autant plus que tu confonds à dessein baisse du nombre d’animaux et baisse du nombre d’espèces.

    Au passage, je signale aussi que contrairement aux idées reçues, une fragmentation des habitats naturels (par exemple par l’urbanisation ou les infrastructures) ne réduit pas la biodiversité mais au contraire l’augmente considérablementpuisqu’en séparant les populations, on accroît la probabilité de divergence phénotypique. C’est un constat amplement documenté, il suffit par ex. de consulter l’abondante littérature sur « Habitat specialization » dans google scholar.

    Entre la question de la sixième extinction de masse et le suivi des populations de faune et de flore, il y a une marge. S’en tenir à la seule liste rouge de l’UICN est restrictif et réducteur, parce que nombre de milieux n’ont pas été correctement inventoriés (même en Europe) et que certains disparaissent vite (front pionnier en Amazonie, massifs coralliens et leurs espèces associées).

    Et alors ? ta démonstration à contrario n’est toujours pas valide. Quand tu affirmes qu’il y a disparition accélérée, il faut montrer des preuves qu’il y a disparition accélérée et non juste en évacuant les interrogation en disant juste qu’on n’a pas assez répertorié. Ces preuves, où sont-elles ?

    Les seules qui soient tangibles, c’est le décompte des extinctions avérées. Et elles disent l’exacte inverse, à savoir que le rythme des extinctions a baissé ! (il n’y a pas que la valeur absolue qui renseigne, il y a aussi l’évolution sur ces dernières décennies).

    Alors je redemande à ceux qui affirment qu’il y a « perte accélérée de la biodiversité », où sont les p.r.e.u.v.e.s directes ?!?

  28. miniTAX (#36),

    Je suis un peu coincé pour répondre en détail maintenant (je le ferai plus tard dans la soirée), mais à force de vouloir me mettre dans une case, vous avez des présomptions erronées sur ce que je pense et vous sur-interprétez ce que j’écris.

    Je n’ai pas dit qu’il y avait la 6ième extinction, donc merci de bien vouloir retirer ce que je n’ai pas dit et les déductions trop rapides que vous en tirez. J’ai dit qu’il y avait des problèmes sur nombre d’espèces mais je n’ai pas écrit disparition accélérée. Merci d’accéder à la subtilité, ingrédient indispensable pour faire de la biologie.

    A tirer trop trop vite vous vous trompez d’adversaire, je le crains.

  29. Araucan (#38), quand je dis « tu », je parle de ce qu’on entends dire en général, je ne te vise pas bien sûr. Désolé pour l’ambiguité.

  30. Histoire de détendre l’atmosphère, je me suis dis que puisque les sceptiques n’ont pas accès aux médias, il fallait faire un truc. Une petite chanson par exemple… A diffuser sur internet. Chacun pourrait écrire un couplet et les musicos du site (je pourrais y arriver) trouveraient rapidement une mélodie.
    Un truc du style :
    Nous sommes les sceptiques, du changement climatique,
    Nous n’avons pas peur, de dénoncer la farce (do, sol, la min et fa)
    Tout bête quoi (pas dit qu’on se foutent pas de notre gueule ensuite. C’est toujours plus dure quand on a rien pour faire peur…)
    laugh

  31. chria (#19),

    les GES, qui augmentent constamment depuis le 19e. Cela m’interroge beaucoup sur ce facteur qui, même si on ne connaît rien sur son influence, finira bien par jouer son rôle dans la grande machine climatique, surtout quand les cycles solaires atteindront leur “conjonction” vers 2030 à 2050 et les taux de co2 vers 450.
    Là dessus un lien bien sympatoch dans la série des pourfendeur de carbone que je ne connaissais pas : http://www.350.org/fr/comprendre-350

    Je crois qu’il faudrait reprendre tout en ce qui concerne le taux de CO²
    car les relevés chimiques cités par Ernst Georg Beck, et qui sont parfaitement cohérents avec les relevés de Mauna Loa qui ont pris la suite font état d’une concentration de 440 ppm EN 1940.

    PS, je ne sais pas comment coller le graphe…

  32. Je crois que le lien d’araucan(30) en parle, je planche là dessus

  33. Sait-on comment expliquer les rapides variations de la concentration atmosphérique en CO2, telles que mises en évidence par Beck (2007) ? Les augmentations ne sont certainement pas des dégazages par les océans, ce serait trop rapide. Et si on regarde le pic de 1820, c’est en plein minimum de Dalton !!! En tout cas, avec un tel graphique, s’il s’avère qu’il est parfaitement juste, difficile de ne pas enlever au CO2 le rôle crucial que lui donnent certains (beaucoup). À lui seul, Beck met par terre le RCA !!!

  34. Extrait de Pensée Unique : « Ces mesures (lissées sur cinq ans) sont obtenues par diverses méthodes de titrimétrie (dosage chimique direct du CO2 par précipitation en carbonates avec des bases telles que KOH ou NaOH et analyse quantitative) avec une précision variant entre 6 et 3 ppm, bien suffisante pour ces courbes. Plusieurs auteurs de ces mesures ont été couronnés de prix Nobel (tels Krogh et Warburg) »

    Jean Martin nous permet aussi d’avoir accès à un résumé de l’article.

  35. @ Chria (13)

    Pour ce qui est du prolongement des courbes jusqu’en 2006, voir aux 2/3 (environ) de la page

    http://www.pensee-unique.html/theses.html

    Après les critiques de Lockwood et Frohlich, Svensmark a sorti la courbe complétée (en tenant compte du Pinatubo etc…)
    Mais cette courbe est évidemment très critiquée…

  36. Au fait, le Mauna Loa est en activité ? C’est pas problématique pour les mesures de CO2 ?