Stop le réchauffement climatique


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Une superbe pub pleine de chaleur et de joie pour vous mettre dans l’ambiance de fêtes de fin d’année.


114 réponses à “Stop le réchauffement climatique”

  1. Araucan (#51),
    Ouais, en fait il ne crache pas de lave en ce moment, mais son activité est constante. Donc, il y a des dégazages. Bizarre de mesurer les concentrations atmosphériques à cet endroit, même si pour le reste, c’est bien situé… Regain d’activité avec forte probabilité d’éruption dans les années à venir : vont peut-être pas pouvoir mesurer le CO2 pendant longtemps…

  2. chria (#40), j’y ai déjà pensé moi aussi. À mon avis, il faudrait faire très attention au texte (en particulier, l’autodérision me semble une mauvaise idée). J’avoue ne pas avoir trouvé un bon angle.

  3. miniTAX (#36),
    Bon je vais essayer de faire le tri.

    Darwin n’a pas vu de moineaux mais des pinsons ou des moqueurs de Galapagos. Il ne les a pas vu évoluer parce qu’ils étaient déjà séparés depuis longtemps avant son arrivée. Ce n’est même pas Darwin qui a constaté qu’ils étaient sur des iles différentes.Par contre, il a eu l’idée vu leur ressemblance, d’un ancêtre commun.

    Voir là :http://fr.wikipedia.org/wiki/Pinson_de_Darwin

    Il n’a pas vu l’évolution se faire (pas resté assez longtemps. D’autre ont vu des mutations apparaître (cf même article) les époux Grant. Toutefois, il convient de comprendre que la modification d’un caractère (mutation ou augmentation de la fréquence d’allèles dominés par sélection naturelle ou selection d’une sous population par sélection naturelle) est relativement fréquente (autre exemple : phalène du bouleau)). Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas interfécondité
    L’apparition d’une espèce (si l’on part sur la base des individus qui sont interfécond et donnent une descendance féconde) se fait dans le cas de la sélection allopatrique par mutations successives ou sélection de certains caractères successivement : il existe des pinsons, je crois, d’Europe de l’Ouest à la Sibérie, tous interféconds de proche en proche mais ceux d’Europe de l’Ouest ne sont pas interféconds avec ceux de Sibérie … ).
    Ces cas de sélection allopatrique sont relativement fréquents. Il y a d’autres cas, par exemple chez les plantes : par exemple par doublement ou triplement du nombre de chromosomes (voire plus, exemple le le blé tendre, 6n) oui par hybridation et doublement du nombre de chromosomes (certains blés sauvages sont à 2n, d’autres à 4n et l’on a pu montrer quels sont les ancêtres des blés à 4n ). Ces cas sont relativement fréquents chez les plantes et il n’est pas interdit de penser que ce phénomème est touhours à l’oeuvre (nb en labo, c’est faisable amis il faut beaucoup d’essais et des méthodes un peu violentes pour y arriver).
    Il peut y avoir réduction ou augmentation du nombre de chromosomes : ex le chimpanzé qui a une paire de plus que l’homme et l’homme a un chromosome qui vient de la fusion de deux chromosomes de notre ancêtre commun. Là les différences qui apparaissent sont plus substantielles et l’interfécondité se perd.
    Plus complexe est l’apparition d’espèces avec des organes nouveaux (ex: les ailes chez les oiseaux) ou le passage des branchies aux poumons.
    Et là, on ne retrouve pas les formes intermédiaires chères à Darwin (filiation), ce sont des formes apparentées (ancêtre commun) qui apparaissent. C’est le gros trou dans la théorie, que l’on essaye aujourdhui de combler avec les gènes architectes en combinaison avec le développement embryonnaire (lire les livre de Chaline)

    Sur la fréquence des mutations, elles varient de 10-3 à 10-8 selon les gènes et les espèces. Mais Nakamura a montré que la plupart sont neutres (sans effet apparent pour faire simple) et que très peu se fixent dans une population. A cela il faut ajouter les effets de la dérive génétique, qui fait que par le hasard des croisements certains gènes sont éliminés, même sans pression de sélection. les individus avec des mutations qui touchent au coeur du fonctionnement de la cellule, disparaissent rapidement ce qui explique que certaines séquences géniques ont très peu évolué depuis l’apparition de la vie ou seulement sur des parties de la protéine qui ne menaçait pas la fonction de cette protéine.

    Pour la sélection sélectionne un gène (ou/et une combinaison de gènes pour être plus exact), il y a rencontre de deux hasards : hasard de la mutation et/ou de la combinaison adéquate de gènes, hasard de la pression de sélection de sélection qui permet d’augmenter leur fréquence voire de la fixer dans une population (dans certains cas, il y perte de l’interfécondité, dans d’autres cas non ex les sapins méditerranéens, qui bien que séparés sont interfertiles).

    Sur la vitesse d’avolution, pour beaucoup d’espèces et dans le cas d’une séparation allopatrique, un siècle est largement insuffisant pour créer une espèce même avec des lapins. C’est aussi sous-estimer la plasticité de certaines espèces (insectes, qui peuvent apparaître très différents mais rester interfertiles).

    Désolé mais en biologie, il y a beaucoup de cas particuliers ou de sous-types particuliers. Chaque espèce est différente et il est parfois difficile d’avoir des lois générales.

    Bon j’ai commenté deux phrases…:lol:

    Je passe sur la troisième pour le moment ainsi que sur le § qui suit. j’y reviendrai.

  4. Sur votre troisième phrase, le RCA n’augmente pas les probabilités de mutation. S’il se produit, il augmentera la pression de sélection : ce n’est pas la même chose. Or les espèces vivent dans certaines limites (tp, humidité, ombre, nourriture disponible, etc). Certaines espèces vivent dans des niches aux limites très étroites et d’autres ont des aires naturelles très étendues : ces dernières peuvent présenter des populations que l’on peut distinguer à l’oeil, bien qu’étant toujours interfécondes. Tout dépend des échanges de gènes entre ces populations.
    Si un réchauffement se produit, les espèces adaptées à ces conditions vont s’étendre vers les zones plus chaudes où elles sont plus adaptées (dans certaines limites par exemple, longueur du jour) mais pourront quitter les zones devenues trop chaudes pour elles. Pour leur survie, tout dépend de la vitesse à laquelle cette migration peut se faire et de la vitesse de changement climatique. Certaines espèces ne suivront pas d’autres oui. Certaines s’adapteront d’autres non. Personne ne peut prévoir vraiment sauf à avoir une idée de la diversité génétique d’une espèce et de sa faculté à s’adapter (interactions génotypes x environnement).
    S’il y a RC brutal, il y aura certainement une reconfiguration des écosystèmes mais de là à dire comment et qui survivra ou non, personne ne le sait.

    Sur le paragraphe qui suit, extension de la surface disponible après les glaciations, là encore c’est compliqué. Et il y a aussi un facteur géographique à prendre en compte. Désolé de mettre des exemples mais cela me semble plus parlant qu’en usant de termes théoriques. Pourquoi y a t il plus d’espèces de chênes en Amérique du Nord qu’en Europe ? Parce lors des glaciations, ceux-ci peuvent se réfugier au Sud (continuité territoriale) et chaines de montagne nord-sud. En Europe, il y a la Méditerranée, les Pyrénnées et les Alpes: les zones de refuge étaient plus limitées : des espèces ont disparu à la glaciation et d’autres n’ont jamais pu retraverser la Méditerranée (comme le cèdre, réintroduit au XiX siècle) ou n’ont jamais passé les Alpes ou les Pyrénées. Ex : les pins sylvestres italiens n’ont pas franchi les Alpes, les pins espagnols ont franchi les Pyrénées et les pins sylvestres des Vosges sont les représentants les plus occidentaux des pins qui s’étaient réfugiés du coté de la Grèce ou des Balkans et qui ont re-colonisé l’Europe centrale et les Alpes centrales.

    Au total, la flore de l’Europe de l’Ouest est pauvre du fait des glaciations : le froid réduit la biodiversité et les glaciations trop fréquentes ne l’améliorent pas. La recolonisation après glaciation a permis aux espèce de s’étendre à nouveau voir de se différentier pour certaines espèces (les chênes certainement : avec les fossiles et les grains de pollens il est difficile de distinguer les genres et les espèces) . Mais son cas est-il généralisable ?
    Qui peut le dire ?

    Avec les glaciations, en plus de nombreuses espèces de la grande faune (que nos ancêtres rencontraient dans les grottes ;)) ont disparu : inadaptation, prédation par l’homme, combinaison des deux ? Néanderthal aussi d’ailleurs.

    Sur la dernière phrase du §, la notion biodiversité est différente du nombre d’espèces, qui n’est qu’une composante de la première. Trois niveaux sont distingués, : la diversité génétique , le nombre d’espèces et les différents écosystèmes. Pour apprécier la biodiversité sur une zone donnée, il faut donc apprécier ces trois niveaux. Et le comptage est difficile et loin d’être fait.

    La suite demain….

  5. Et là, on ne retrouve pas les formes intermédiaires chères à Darwin (filiation), ce sont des formes apparentées (ancêtre commun) qui apparaissent. C’est le gros trou dans la théorie, que l’on essaye aujourdhui de combler avec les gènes architectes en combinaison avec le développement embryonnaire (lire les livre de Chaline)

    Et Michael Denton en donne une explication dans « l’évolution, une théorie en crise ».

  6. @Tous.

    Je connaissais les travaux de Beck sur le CO2 depuis un petit moment, je les trouve très intéressants et je ne m’étonne pas qu’ils soient quasi passés sous silence…
    En me baladant sur la toile, j’ai trouvé une page qui critique ces travaux de façon négative. Même si les données ne sont pas remises en cause.
    Voici le lien : http://www.ferdinand-engelbeen….._data.html

    Quelqu’un ou quelqu’une de caler en méthodologie scientifique peut-il nous dire ce qu’il pense de cette critique SVP. Voir si on peut sauver le soldat Beck…

  7. Ceux qui ont produit ça sont écoeurants et en plus ignares.
    Pour les singes, je n’ai pas d’info.

    Par contre pas trop d’inquiétudes pour les deux autres (en tant qu’espèces):

    Les ours polaires:

    « Sur les 13 populations d’ours polaires au Canada, 11 sont stables ou en croissance. Bien que la population actuelle d’ours polaires ait décliné de 25 000 à 22 000, il y a encore un demi-siècle cette population était de seulement de 8 000 à 10 000 ours polaires et une grande part de la croissance de cette population est attribuée aux restrictions dans la chasse aux ours polaires. » (Wikipedia)

    Les kangourous:

    « Manger du kangourou pourrait réduire les gaz à effet de serre
    02/10/2008 2:39 pm

    SYDNEY (AFP) – Manger du kangourou pourrait limiter les effets du réchauffement climatique: telle est la suggestion d’un rapport scientifique validé par le plus haut conseiller environnemental du gouvernement australien.

    L’auteur du rapport, le professeur Ross Garnaut, souligne que les flatulences des marsupiaux n’émettent que très peu de méthane grâce à une bactérie qui leur est propre.

    A l’inverse, le bétail (bovins, ovins) est responsable de 67% des gaz à effet de serre en Australie. Il suffirait donc de remplacer ce bétail par…des kangourous.

    Dans son rapport de 600 pages publié mercredi, le scientifique propose également de mettre en place un système imposant l’attribution de licences en fonction des volumes de gaz émis: cela aurait pour conséquence de faire grimper le prix de la viande bovine et ovine et inciterait les Australiens à modifier leurs habitudes alimentaires.

    Le kangourou, moins cher, reviendrait dans les assiettes, assure M. Garnaut, qui rappelle que l’animal fut pendant longtemps la principale viande consommée dans le pays.

    Selon une étude citée dans le rapport, d’ici à 2020 le nombre de bovins et d’ovins pourrait être respectivement réduit de 7 millions et 36 millions. Dans le même temps, la population de kangourous bondirait de 34 millions à 240 millions. » (AFP)

    « 400 kangourous en moins et hop ! L’Australie en a marre de la surpopulation marsupiale et décide de trancher : la capitale Camberra sera allégée de 400 sauteurs/boxeurs d’ici le début de l’été.
    C’est une honte me direz-vous ? Et pourtant c’est une association de défense des animaux qui a approuvé cette décision devant l’ampleur de la prolifération de kangourous. » (Nouvel Obs le 24/06/08)

  8. Flo (#60),

    Pour les grands singes, la situation n’est pas florissante (oran-outangs, gorilles de montagnes, chimpanzés) braconnage, traffics, envahissement des zones de vie.

    Pour les kangourous et wallabies, cela dépend des espèces. Le grand kangourou rouge serait menacé (chasse). D’autres se portent bien.

  9. Suite de la réponse à Minitax.

    Comme beaucoup de définitions en biologie, la définition de biodiversité est complexe et pas toujours bien délimitée. Disons qu’il y a une acception commune.

    Le gros problème de la biodiversité et de ses composantes, c’est l’inventaire et la description des objets qui la composent. Inventaire des espèces, mais aussi inventaire des populations, inventaire des gènes, de leur combinaisons, inventaire des écosystèmes, description de tous ces objets, de leurs relations, des interactions avec les milieu physicochimique, de leur évolution propre et de leurs dynamiques d’interaction et de populations, sachant que la vie est un système complexe et que contrairement à la physique, il n’y a pas de théorie unificatrice. On a quelques principes de base, des limites et ensuite tout varie. Quelque part, il y a toujours des exceptions, des cas intermédiaires.

    Vous protestez contre le fait que j’utilise des exemples « anecdotiques ». Ce sont des exemples pour illustrer mon propos et l’exemple de la grenouille n’est justement pas anecdotique : il y a un problème général avec les amphibiens dont on ne sait pas bien pourquoi leurs populations sont en réduction : il y a des explications sont-elles suffisantes ? Mais en tout cas, ce n’est pas le RCA.

    Je ne confonds pas espèce et nombre d’individus d’une espèce (de toute façon, il faut considérer un niveau intermédiaire qui est la population). Par contre, lorsque le nombre d’individus d’une espèce passe en dessous d’un certain seuil, il y a un très gros problème : réduction de la base génétique, plus grande sensibilité à des aléas naturels ou non, hasard, qui peuvent conduire à l’extinction. Il est donc normal de s’inquiéter pour ces espèces lorsqu’on les a repérées et bien souvent leur sauvegarde passe par la sauvegarde du milieu dans lequel elles vivent.

    Force est de constater qu’un certain nombre d’espèces sont concernées et qu’elles sont plus sensibles pour certaines.

    L’évolution se passe en permanence et s’exprime à chaque génération (course de la Reine rouge) : des populations ou des espèces qui n’évoluent plus disparaissent.

    Pour l’évaluation du nombre d’espèces, certains ordres et familles sont plus aisés à dénombrer que d’autres. A peu de choses près, on a un bonne idée du nombre de mammifères. Le nombre de bactéries, d’organismes unicellulaires d’insectes et de champignons, c’est une autre affaire.

    Et quand on parle de perte d’espèces, on devrait n’en parler que par familles, parce que les données disponibles varient énormément. ou que par région donnée, car ls phénomènes varient d’une zone à l’autre.

    Dans les forêts tropicales, où il y a beaucoup d’espèces végétales et animales, on sait que nombre d’espèces ont des répartitions de type insulaire et que malgré la continuité des ces milieux, elles peuvent rester de fait dans des zones limitées et ne pas s’étendre (dans les conditions que l’on connaît bien sur). Par contraste d’autres sont très dispersées au niveau individuel ou très fréquentes un peu partout.

    La destruction complète de ces surfaces forestières par grands morceaux (cf Brésil, Indonésie) amène donc la disparition de ces espèces à aire naturelle limitée. Par contre en Afrique centrale, certaines zones sont recolonisées par la forêt (soit par diminution de la population, guerre, exode, maladies soit naturellement) et les phénomènes de déboisement plus liés à l’urbanisation et aux zones d’approvisionnement des villes.

    Si l’on prend l’Europe, la situation des espèces autochtones est plus aisée à apprécier (enfin pour les oiseaux, les mammifères et les végétaux supérieurs). Dans certains cas on mélange espèce rare et espèce menacée (végétaux). Idem pour pour certains écosystèmes mêmes si d’autres sont en extension (forêts). Que le recul des glaciers ait permis la recolonisation de territoires importants d’accord: au minimum, cela a permis à des écosystèmes de s’étendre (encore qu’il y ait eu des variations en fonction des variations climatiques, cf les diagrammes polliniques) voire à d’autres de se constituer si de nouveaux milieux étaient disponibles. Idem pour les espèces mais ce n’est pas facile à monter. l’autre aspect à prendre en compte dans le post glaciaire en Europe est l’impact de l’homme sur les paysages : l’agriculture et l’élevage ont façonné (et façonnent encore les paysages) : les Causses steppiques sont le résultat de 3000 ans de sur-paturage. Sans paturage, ils se reboisent tous seuls. l’élevage et la culture y introduit des espèces : espèces liées aux cultures dont beaucoup de « mauvaises herbes », espèces messicoles, certaines espèces des formations herbacées, arrivées en même temps que les moutons.

    Vos remarques touchent toutefois à un argument délicat utilisé par vous-même et les environnementalistes forcenés : la preuve par l’absence.
    Dans beaucoup de cas, cet argument est utilisé pour dire on n’a pas un certain type de données alors le phénomène n’existe pas. On peut l’utiliser pour les nouvelles espèces : on n’en n’a pas vu donc il n’y a pas de nouvelles espèces. Et pour la disparition des espèces : on a pas le nom de ces espèces ni leur description, donc comme elles n’existaient pas alors elle ne peuvent disparaître.
    En biologie, même s’il y a encore beaucoup de travail à faire (c’est mon credo), il y a quand même un certain nombre de connaissances qui permettent de faire attention et de se méfier. Quelle est la preuve (au moins une espèce) qui montre que la fragmentation actuelle des habitats aboutit à une plus grande diversité (même génétique) ? Vous vous appuyez sur la théorie, mais celle-ci doit être vérifiée. en plus il y a le facteur temps qui est très important.
    Ensuite tout dépend du vocabulaire utilisé et de l’emphase qui est mise. Il est évident que le coup d’Etat qui a été réussi avec le changement climatique, n’a pas réussi avec la biodiversité (nombre de bestioles et de plantes ne sont pas aussi directement utiles à notre mode de vie que le pétrole). Et la surenchère n’amène pas dans ce cas à l’amélioration des connaissances ( la taxonomie et la description des espèces est considérée comme ringarde par exemple, le suivi de populations reste difficile à organiser scientifiquement). Le langage médiatique entretient la confusion.

    Il y a une différence entre dire qu’il y a des questions et des problèmes et se mettre la tête dans le sable. Ce serait comme dire parce que le CO2 n’a pas d’impact sur le climat, alors on peut continuer à mettre du plomb dans l’essence. il faut sérier les questions, identifier les problèmes et essayer de les résoudre. Faire les choses dans l’ordre et proprement. Crier au loup dans un sens comme dans l’autre n’amène qu’à des impasses (cf l’Objectif 2010 de la Convention sur la diversité biologique, j’en ai déjà parlé ailleurs sur ce site).

    La bataille sur la biodiversité relève aussi d’une autre bataille par les ONG : le contrôle des terres et de l’usage qui en est fait, en déniant aux pays leur responsabilité et en voulant leur retirer leur droit à les gérer en les mettant sous cloche.

    J’espère vous avoir fait toucher du doigt la complexité de la biologie, des limites de connaissances que l’on a et des problèmes liés. Je n’ai pas encore vu d’autres solutions, que d’éviter l’emphase et la généralisation abusive, de travailler à la gestion des espaces (ce qui n’exclut pas produire attention) et à faire des choix sur ce que l’on désire sur la base des connaissances acquises.
    Cela s’appelle l’honnêteté.

    NB en forme de boutade, entre votre affirmation que les espèces ne disparaissent pas, et la mienne qui dit que l’on a pas vu d’espèces apparaître, sans utiliser l’argument de la preuve par l’absence, serait-on créationnistes ?? 😆

  10. Tant que j’y suis deux autres remarques:

    je ne sais plus qui a parlé de Michael Denton

    Voir à son sujet le lien :http://en.wikipedia.org/wiki/Michael_Denton
    Il n’a pas été exempt de dérives finalistes….sad

    Formellement lorsqu’une espèce disparaît, il faut aussi compter les espèces qui lui sont strictement inféodées : parasites, symbiotes (ex flore intestinale) ou qui dépendent strictement de cette espèce (ex :prédateurs) sil y a lieu.
    😉

  11. Il n’y a pas de corrélations directes entre le co2 et la température. c’est normal on est dans un système.
    Les variations de co2 mesurées par Beck ne prouvent rien d’ailleurs. Personne n’a raison, personne n’a tort, car il faut voir le système dans son ensemble et c’est comme ça qu’on aura des réponses. Pas en essayant de faire de ridicules corrélations entre deux paramètres d’un système complexe… Par contre, ce qui est sûr, c’est qu’avec toutes les rétroactions possibles (voir 1820 chez Beck), en rajoutant des GES dans le système en grandes quantités, on a toutes les chances de voir des situations climatiques nouvelles se créer, émergeant de cette danse fabuleuse que les facteurs climatiques exécutent au gré de leur variations. Voulez-vous danser aussi ? Je crois qu’on a pas le choix.

  12. Tiré de DDmagazine :
    «  »De la neige à profusion jusqu’en Corse…. des températures glaciales à Chicago où le thermomètre affiche -6° C pour les maximales, 2° à Paris et à Madrid, -1°C à Genève, 8°C à Alger… Voilà qui devrait faire le bonheur des sceptiques du réchauffement climatique. Je te l’avais bien dit le réchauffement climatique c’est fini !, entendrez-vous. Voilà même que les études viennent étayer cet argument. Les climatologues du centre de météorologie britannique (Met Office) annonce que 2008 est l’année la plus froide depuis 1997… Donc ton réchauffement, je te l’avais bien dit, c’est du pipeau ».

    Tous les défenseurs de l’environnement du monde doivent faire face à ce genre de scepticisme. Parfois même, les discussions deviennent passionnées, au point que vous en viendriez presque aux mains. Mais cette fois, même la météo est contre vous… Voici d’abord un conseil à ce sujet. N’essayez pas de convaincre les anti-environnementalistes par les mots. N’abordez pas le sujet si vous savez que vous avez en face de vous un agité du 4X4. Mourir pour la bonne cause, n’apporterait rien à la planète. Agissez, montrez l’exemple, et laissez dire. Soyez même diplomate, ne cherchez pas à avoir raison aujourd’hui ; vous aurez raison de toute façon, vos enfants, vos petits-enfants diront que vous aviez raison, c’est là l’essentiel. « 

    A quand un guide anti-minitax ? laugh

  13. chria (#67),

    Tiré de DDmagazine, j’y ai lu aussi :

    Dans un communiqué du 16 décembre, la World Meteorological Association ( WMO) indique bien que 2008 est l’année la plus froide depuis 1997 [la température moyenne de la planète 2008 est de 14,3 °], mais que c’est la dixième année la plus chaude depuis 1850 (date depuis laquelle nous disposons de statistiques fiables).

    Des stats fiables, menteurs !

    1) les relevés sont tout sauf fiables;
    2) en plus ils sont en permanence triturés autant par les Anglais que par le GISS. Les courbes baladeuses sont légion sur les sites. Et je remonte les unes, et je baisse les autres.

    Alors j’y vais moi aussi de mon affirmation :

    C’est la vingtième année la plus froide depuis 1979, date à laquelle on dispose de relevé fiables par satellites.

  14. OK, mais localement il existe certaines stations météo-france qui n’ont pas bougé depuis 1949, sans urbanisation, et ces mesures concordent à peu près. Certes ne n’est pas global, mais ça donne aussi une indication.

  15. Marot (#68),

    Il y a aussi cela :

    On a l’impression, mais il s’agit de notre propre analyse, étayée par aucune étude scientifique, que lorsque le soleil luit, l’effet de serre se manifeste avec des températures plus élevées que la normale ; et qu’à l’inverse par temps couvert, l’effet d’une masse nuageuse plus importante domine avec pour conséquence des températures plus basses et des pluies parfois surabondantes.

    Méthode Coué ?

  16. @69

    J’ai les données de Loubaresse en Ardèche, depuis 1947 : nous en sommes revenus à peu près au même point, à un chouia près. Je vous montrerais bien un joli graphique mais je ne sais pas comment l’intégrer. Help Frédéric!

  17. la libération du méthane c’est comme celle du diable…

    Araucan (#71),
    C’est une traduction ? C’est très mal écrit et ça ressemble à la théorie des rayons cosmiques… Et ça veut dire quoi le soleil luit ?

  18. Fabge (#72),
    Alors oui j’ai aussi ces données… Et on retombe vers 8°C comme en 1947 ? Mais j’ai aussi celle d’Issanlas. Et là on voit bien que les courbes ne sont pas identiques. On est passé de 6°C en 1947 à 7°C actuellement.
    Mais je n’aimerais me contredire. Les particularités locales de ces stations de mesure sont trop importantes. J’ai une bonne quantité de cas similaires. Par contre quand je prends des stations éloignées de toutes influences topographiques (fais moi confiance j’ai l’oeil), les données correspondent…

  19. @74
    A Issanlas, le poste a changé de place : il était dans une ferme, il est maintenant à une intersection de route, ce qui, vu le trafic, ne doit pas beaucoup changer les choses. Une chose m’étonne : le poste d’Issanlas n’est en place que depuis 1952, les données antérieures en votre possession ne sont-elles pas des données reconstituées?

  20. Un appel auprès des contributeurs réguliers : comment faites-vous pour mettre des graphiques ou des illustrations dans vos posts?

  21. Fabge (#75),
    Non vous avez raison… Manque d’attention, sorry
    Mais pour me rattraper, il manque les données en 1953, 54 et 55 à Loubaresse !

    Sinon dans le même débat J’ai par exemple les données homogénéisés de Pralognan la vanoise et elles sont tout bonnement incroyables, délirantes (pas d’augmentation depuis 1949 mais des variations qui ne coresspondent à rien). Evidemment la raison est simple : la station est située dans une cuvette où la moitié de l’année l’air froid stagne (une séparation hiver/été suffit à remettre de l’ordre…). Je pourrais multiplier les exemples. Mais je continue à dire que quand les stations sont éloignées des influences topo, elles donnent toutes le même résultat (du moins en France et dans des espaces climatologiquement proche).

  22. @77

    Météo-France a des trous sur ces années-là. Dur de trouver une longue série, d’autant que MF ne garantit pas ses données avant 1950.

  23. chria (#73),

    C’est tiré de la fin de l’article que vous citiez sur DDmagazine (cliquez sur le titre) : a priori ce n’est pas une traduction mais du journalisme bâclé !

  24. A propos soleil il y a un numéro spécial de la Recherche: un article nul à ch…. de Jacques Olivier Baruch concernant les rayons cosmiques et une interview de Naomi Oreskes sur la mentalité des climatosceptiques par Yves Sciama qui me fait honte pour la revue; je pensais que ce genre d’attaque était l’apanage de Real Climate, mais non; je finirais par croire que ce sont les journalistes et les éditeurs de revues scientifiques qui font la science et non plus les scientifiques.

  25. Fabge (#76),
    Au-dessus du cadre de rédaction (là ou tu rédiges ton message) il y a un bouton « Img »
    Pour faire apparaître une image sur ton message, il faut cliquer sur le bouton et ensuite taper l’adresse de l’image (son URL, c’est à dire l’adresse Internet).
    Mais il faut que cette image soit disponible en permanence sur l’Internet, donc il faut soit qu’elle soit installée soit sur un site spécialisé soit sur ton propre site.
    Est-ce plus clair ?

  26. Inutile de discuter. Ce truc pue la propagande réchauffiste à plein nez. C’est au mieux une connerie bien faite. Point à la ligne.

  27. Suite. C’est de la mauvaise science-fiction. Le singe qui se pend, qui pourrait être un pingouin ou un ours blanc remarquez, est cependant bien simulé…

  28. Fabge (#76),
    Bonjour, pour compléter l’explication de Pierre-Ernest, le stockage sur Internet de votre image peut se faire avec un hébergeur gratuit, comme http://imageshack.us/ :
    1) cliquez sur « parcourir » pour préciser le fichier sur votre disque dur
    2) cliquez sur « host it »
    3) utilisez le lien http calculé par l’hébergeur pour poster l’image sur ce blog (ou sur n’importe quel autre). Attention, utilisez le tout dernier lien des 4 liens donnés.

    Ca paraît long mais en fait, c’est très rapide une fois la manip apprise.

  29. Je joins ma demande à celle de Fabge: comment mettre une illustration dans un post ?????

  30. Le froid limite-t-il les annonces de catas ? Même pas…

    Des changements climatiques brutaux pourraient apparaître plus rapidement que prévu et ne pas être retardés.

    http://www.earth.columbia.edu/articles/view/2343

    Sinon , une hypothèse nouvelle sur le Petit age glaciaire :

    Effects of Syn-pandemic Fire Reduction and Reforestation in the Tropical Americas on Atmospheric Carbon Dioxide During European Conquest

    http://www.earth.columbia.edu/articles/view/2343

  31. Que vous inspire cette nouvelle-là ?

    Barack Obama a manifesté sa volonté de faire bouger les lignes en matière de changements climatiques en nommant un expert des questions de climat et d’énergie comme conseiller scientifique de la Maison blanche.

    John Holdren est un physicien de l’université de Harvard qui a étudié les causes et les effets du changement climatique et plaide pour un développement durable. Ses travaux portent aussi sur les dangers que présentent les armes nucléaires.

    En annonçant le choix d’Holdren dans son allocution radiophonique hebdomadaire, le futur président américain, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, s’est engagé à encourager de façon prioritaire les recherches scientifiques sur les énergies alternatives et le traitement des maladies.

    « Aujourd’hui plus que jamais, la science détient la clé de notre survie en tant que planète et de notre sécurité et de notre prospérité en tant que nation », affirme-t-il.

    « Il est temps qu’une fois de plus nous inscrivions la science en tête de nos priorités et que nous oeuvrions pour redonner à l’Amérique la première place mondiale en matière de science et de technologie.

    « Du premier pas sur la Lune au séquençage du génome humain en passant par l’invention d’internet, l’Amérique a été la première à franchir cette frontière ».

    Holdren, qui enseigne à la « Kennedy School of Governement » de Harvard, présidera le Bureau de la Maison blanche pour la politique en matière de science et de technologie. Il a présidé par le passé l’Association américaine pour le progrès scientifique (AAAS).

    Ross Colvin, version française Jean-Loup Fiévet

  32. Il me semble que, actuellement, il y a un regain d’articles catastrophistes qui sont en fait des resucées puisqu’il n’y a pas, à ma connaissance, d’éléments nouveaux susceptibles d’en rajouter sur l’alarmisme, bien au contraire.
    Serait-ce lié à la politique américaine et un espoir de voir la nouvelle administration adopter une politique environnementale très différente de celle de G.W. Bush?

  33. Une autre cata en cours, la Père Noël ne peut même plus voler …. à cause du RCA.

    http://www.youtube.com/watch?v=WHYpYI8eXqw

    Notez que ce s….. de Père Noël (et le bateau des guignols de Greenpeace avec) oublie l’ours blanc sur son glaçon qui fond.

    Pauvres gamins…

  34. Une curiosité : un article presque sceptique (tout au moins avec un peu de recul) dans Le Monde sur la fonte des glaces au Groënland : « Ilulissat, le glacier où il fait bon être vu ». Signé Olivier Truc.
    Page suivante, en revanche, une couche de catastrophisme sur le coût croissant des dégâts dus au RC.

  35. Après avoir relu le texte du Monde sur le coût des dégâts du au RCA, je comprends mieux : les assureurs s’empressent de sortir de leur chapeau le Global Warming pour se défausser et faire prendre en charge par la collectivité, soi-disant responsable des catastrophes climatiques, le surcoût des dommages.

  36. Fabge (#97),

    Les assureurs ont besoin d’une part d’une loi de distribution des probabilités pour les risques qu’ils sont sensés assurer, mais aussi d’une évaluation des dégats liés. Dans le cas du changement climatique, la première n’est pas connue (sachant qu’elle ne l’est déjà pas pour nombre de phénomènes climatiques) et d’autre part, pour l’estimation des dégats, il suffit de lire les annonces à répétition des catastrophistes, ce sera trop cher. Enfin, quand bien même les deux seraient disponibles, dans le cas d’événements rares voire très rares, les assurés ne veulent pas payer très cher pendant longtemps sans que le risque se concrétise…

    Mais il est vrai aussi que les assureurs aiment les certitudes et préfèrent ne pas s’engager. Ils préfèrent les assurances vie…