Merde aux générations futures


[Réflexions sur le RC d'un journaliste au Monde. Enfin… ancien journaliste]

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Non aux démagogues de l’apocalypse environnementale

Réchauffement climatique

par Luc Rosenzweig

Au siècle dernier, lors d’une session du Parlement européen, une députée verte allemande retourne à son banc après voir gratifié ses collègues d’un sermon moralisateur sur l’irresponsabilité des gouvernements puisant sans mesure dans les ressources naturelles de la planète. “Vous hypothéquez l’avenir des générations futures !”, s’est-elle exclamée avec une véhémence telle que l’on s’était cru à Bayreuth au moment de l’irruption des Walkyries sur la scène du Festspielhaus. C’est alors qu’un député conservateur britannique chargé d’ans et d’expérience se lève et demande la parole au président, qui la lui accorde : “Hum! hum… (l’orateur s’éclaircit la voix) j’ai écouté avec attention et intérêt l’intervention de mon estimée collègue du groupe des Verts. Il serait donc, selon elle, nécessaire que nous fassions des sacrifices au profit des générations futures. Alors moi, monsieur le président et chers collègues, je vous pose la question : qu’ont-elles fait pour nous, ces générations futures, qui puisse justifier ces sacrifices ?” Tollé de protestations sur les bancs écolos et franche rigolade sur les autres.

Le chantage aux générations futures que notre goinfrerie énergétique, nos émissions inconsidérées de CO2 et notre perversité technologique (OGM) priveraient d’une qualité de vie acceptable sur la planète fait désormais partie de la rhétorique des écolos de tout poil.

Le racolage électoral par injections répétées de mauvaise conscience dans les neurones des citoyens de nos pays démocratiques est désormais pratiqué à grande échelle. Il ne suffit plus de se proclamer défenseur des intérêts des pauvres, des femmes, des enfants ou des vieillards pour solliciter les suffrages du peuple. Sur un mode subliminal mais ferme, les démagogues de l’écologie militante menacent des flammes de l’enfer éternel ceux qui auront égoïstement accaparé à leur profit les biens que la nature à mis à leur disposition : l’air, l’eau, le pétrole et autres richesses naturelles que le génie des générations précédentes avait su découvrir, utiliser, mettre en valeur.

On ne cesse de répéter la plus stupide des maximes “cette terre ne nous appartient pas, nous l’empruntons à nos enfants”, pour rajouter une couche de culpabilité aux hédonistes qui parcourent la planète en jet, roulent en 4X4, et ne voient aucun inconvénient à ce que le maïs transgénique contribue à la lutte contre les famines en Afrique… Mais si ! ballots, cette terre nous appartient, comme elle appartiendra à nos descendants qui trouveront les moyens de remplacer les matières premières épuisées, comme cela s’est toujours produit dans le passé : la pénurie de bois a engendré l’utilisation du charbon, auquel se sont substitués le pétrole et l’énergie nucléaire et ainsi de suite !

Les générations futures bénéficieront des investissements que les pauvres couillons des générations présentes ont consacré à scruter l’infiniment grand et l’infiniment petit afin d’y trouver quelques pépites à l’usage de leurs rejetons.

Les générations futures profiteront, dans nos contrées européennes, des conséquences d’une période de paix et de prospérité d’une durée inégalée dans l’histoire moderne, permettant une accumulation de capital collectif et familial dont notre génération a été dépourvue.

Ah, mais, objectera-t-on, quid du réchauffement climatique, que presque tous les savants imputent, pour une part, à l’activité humaine ?

Sans entrer dans les querelles scientifiques qui portent sur la plus ou moins grande influence des hommes dans le cycle de réchauffement, on peut tout de même observer que l’humanité n’est pas égale face à cette question. Il est pour le moins délicat de forcer les pays émergents à renoncer au développement économique et industriel au motif que nos arrière petits-enfants pourraient être privés de l’enneigement dont jouit actuellement la charmante station de Megève. Il n’est pas “irresponsable” de considérer les choses comme inéluctables quand il est don quichottesque de vouloir s’y opposer à tout prix, comme nous y invitent les Bové, Mamère et Cohn-Bendit.

Personnellement, je n’ai pour les générations futures aucune sympathie ni inimitié, pour la bonne raison que je n’en connais aucun représentant me permettant de me forger une opinion à son sujet. J’ai, en revanche, le plus grand mépris pour ces membres des générations présentes, tuteurs autoproclamés de ceux qui seront amenés à assumer le destin de l’espèce dans les siècles à venir. Qu’on leur lâche une bonne fois la grappe, à ces générations futures, et qu’on les crédite d’au moins autant d’intelligence, d’astuce et de savoir-faire que leur glorieux ancêtres !

Source (merci à Thierry pour l'avoir signalée)


181 réponses à “Merde aux générations futures”

  1. @95

    A vrai dire,je n’en fais pas un cas personnel.(j’ai la chance d ‘avoir une surface commerciale dans une tres grosse villa ancienne à l’orée d’une magnifique foret)
    Ce que je veux dire c’est qu’il n’existe pas de bonne solution pour tout le monde.
    Encore que ,un système réfrendaire à la Suisse permettrait déjà de diminuer les tensions et frustrations dans la société.
    Notre société est chaotique, comme le climat.Croire qu’il est possible de l’orienter pour le bien commun est une escroquerie.
    Et puis même, en imaginant que des experts détiendraient une solution miracle, comment croire que l’administration pléthorique qui l’appliquerait serait comme par miracle peuplée de gens honnêtes, vertueux,compétents.
    Notre système est le meilleur qui soit, mais ce sont les hommes qui le détournent à leur profit.C’est pour moi toujours un motif d’étonnement de devoir constater que notre système politique propulse aux commandes des incapables, des véreux, parfois même des bandits.
    Croire que par un coup de baguette magique, une nouvelle nomenclatura écolo ne sera pas entâchée des mêmes travers est naïf, voire imbécile.
    Ce qui m’étonne aussi,c’est que nous avons eu sous les yeux des exemples de société « planifiée » Cuba est un paradis sur terre c est bien connu.
    L’exemple a contrario nous est donné par la chine, qui institue le farwest capitaliste sous la main de fer du communisme.
    Finalement, un « bordel » surréaliste à la belge ne me deplait pas trop.

  2. Kilroy (#46),
    Tu es plus tendance madame Soleil ou Elisabeth Tessier ???
    Parce que Michel de Nostredame… c’est un peu surfait… Il a un peu perdu en crédibilité…

    Tiens quelques prévisions indiscutables (que l’on trouve d’ailleurs sur ce site…!!!) :

    ― Un certain : Kenneth E.F. « Watt on Air Pollution and Global Cooling, Earth Day » a écrit ce texte… décisif en 1970.
    « Si la tendance actuelle se poursuit, le monde sera confronté en 1990 à un refroidissement moyen des températures d’environ quatre degrés, et même de onze degrés d’ici l’an 2000… C’est environ le double de ce qui serait nécessaire pour nous plonger dans un nouvel âge glaciaire »
    ― Paul Ehrlich, « Earth Day » en 1970
    « Dans dix ans, toute vie animale importante dans les mers aura disparu. Des zones côtières importantes devront être évacuées en raison de la puanteur provenant des poissons morts »
    ― Lowell Ponte, « The cooling » – 1976
    « Le refroidissement actuel a déjà tué des centaines de milliers de personnes. S’il continue, et si personne ne prend des mesures énergiques, il provoquera une famine mondiale, un chaos généralisé et même une nouvelle guerre mondiale. Tout cela pourrait survenir avant l’an 2000 »

  3. @ joletaxi
    On ne demande pas aux politiques d’organiser le bonheur sur terre, on leur demande seulement d’organiser les structures qui permettent aux citoyens d’organiser leur propre bonheur. Les écolos font 5% aux élections. J’en conclus donc que la majorité cherche son bonheur ailleurs.
    Qui empêche Peak machin d’aller vivre de racines et d’eau fraîche dans la forêt de Fontainebleau si c’est sa volonté ?

  4. Le Figaro.fr a publié un article hier soir sur le Gulf Stream qui se remettrait à plonger profond alors qu’il ne le faisait plus ces dernières années… Cliquer ici

  5. chria (#98),

    Lire UBU Roi d’Alfred Jarry

    Abitbol (#103),

    Qui empêche Peak machin d’aller vivre de racines et d’eau fraîche dans la forêt de Fontainebleau si c’est sa volonté ?

    L’Etat (la forêt lui appartient !) 😆

    On ne demande pas aux politiques d’organiser le bonheur sur terre, on leur demande seulement d’organiser les structures qui permettent aux citoyens d’organiser leur propre bonheur.

    J’aime beaucoup cette formule, parce qu’elle montre bien la confusion qui règne sur le rôle de l’Etat. Entre ceux qui disent que l’Etat ne doit rien faire et ceux qui disent que l’Etat doit tout faire, il y a tout de même de la marge et des adaptations selon les époques et les sociétés. L’important c’est ce qui marche et il n’est rien qui ne marche tout le temps. Mais ce qui est pervers avec les écolos, c’est que tout en conservant voire en utilisant le système actuel , économisme à tout crin et très grandes entreprises qui vivent à l’échelle mondiale, ils démontent et érodent progressivement les bases de notre société, basée sur la liberté individuelle, la responsabilité et surtout la propriété, par le biais de la réglementation environnementale.

    D’autant plus que nous sommes à une époque, où les élus nationaux sont réduits à portion congrue (en Europe) du fait de l’UE (80 % des textes législatifs et réglementaires sont faits au niveau de l’Europe, le Parlement européen est généralement irresponsable, il suffit de lire ses avis). Ajoutez une touche de présidentialisme (euphémisme) : les députés et sénateurs sont des pantins face à l’oligarchie technocratique actuelle, laquelle est incapable d’avoir une vue distanciée des débats environnementaux, parce que les experts qu’ils consultent confondent science et décision politique, et jouent les conseillers du Prince.

  6. Bon bien qui meurt le plus à cause de la stupidité humaine? Réponse : les victimes de la guerre. La guerre oui, pur produit de l’espèce humaine. « L’homme est un loup pour l’homme », dixit Thomas Hobbs. Qu’on arrête donc de nous faire peur avec les changements climatiques, la destruction de l’environnement et tout le reste. Nous nous en occupons, figurez-vous. Pièce par pièce. En même temps nous devons nous occuper du plus urgent : arrêter les guerres, régler les différends entre les peuples. Voilà encore le défit du nouveau siècle. Cela relève de la politique d’abord, non de la science, qui interviendra bien assez vite ensuite.

  7. La ptite criiiise

    L’affaissement du tissu industriel n’est pas le fait du catastrophisme écologique mais bien de l’illusion en une croissance perpétuelle, une illusion d’une offre en ressources toujours moins chères et d’une demande toujours plus forte. Ce dogme capitaliste actuel est en train de se prendre le mur. La solution court termiste de nos dirigeants est d’emprunter un peu de la croissance de demain par l’endettement, pour tenter de retrouver un niveau de croissance acceptable à moyen terme. Est-ce constructif ? L’endettement croissant comme moteur de la croissance …

    La faillite du marché automobile est lié aux politiques de laisser faire, de fuite en avant mises en place par les partis dominants, ainsi qu’à l’incompétence des dirigeants du secteur à anticiper ce qui arrive. L’écologie observe et propose des solutions économiques depuis longtemps (moins consommer d’énergie) et les économistes n’en veulent pas. Peut-être ont-ils pensé que le marché automobile s’était affanchi de l’approvisionnement énergétique. Maintenant ils découvrent qu’ils sont inadaptés. Le principe est simple en cas d’inadaptation, soit on décide de changer de l’intérieur, soit l’extérieur s’en charge.

    Ce que les vendeurs de prospérité doivent également m’expliquer ; comment on fait pour maintenir/augmenter le pouvoir d’achat des citoyens quand on les met tous en concurrence et qu’on les met en concurrence avec des machines toujours plus performantes (dont le but est de supprimer le travail humain) ? N’y-a-t’il pas une incohérence à vouloir créer de l’emploi tout en fabriquant des outils qui le supprime ? Avec l’envolée des prix de l’énergie, nous allons faire machine arrière, certains emplois disparus vont redevenir rentables.

    Au sujet des guerres, c’est très bien de vouloir les empêcher, encore faut il s’intéresser à leurs causes. Il semble qu’elles résultent souvent (si pas toujours) de l’incapacité des nations à se gerer toutes seules sur le long terme. Plutôt qu’apprendre à régler ses problèmes à l’intérieur, on préfère chercher la solution à l’extérieur. La guerre est parfois un sacré stimulant économique en période de faillite et se retrouve valorisée par la logique économique. Plus que l’idéologie, c’est le manque d’économies (ou de ressources) qui engendre les guerres. L’idéologie, c’est la com, elle sert à embaumer la guerre en quelque chose d’acceptable, de vendeur.

  8. comment on fait pour maintenir/augmenter le pouvoir d’achat des citoyens quand on les met tous en concurrence et qu’on les met en concurrence avec des machines toujours plus performantes (dont le but est de supprimer le travail humain) ? N’y-a-t’il pas une incohérence à vouloir créer de l’emploi tout en fabriquant des outils qui le supprime ?

    Peak.Oil.2008 (#110),
    Comment expliquez-vous mon petit goulougoulou que c’est dans les pays où il y a le moins de machine qu’il y a le plus de chômage ???
    Ha !

  9. 13085″>Peak.Oil.2008 (#110),

    Le problème n’est pas tant le nombre de machines, que la mise en concurrence directe des salaires au niveau mondial.

    L’économie, la biologie, le climat sont des systèmes dynamiques, structurellement en perpétuelle évolution. La notion d’équilibre, issue de la physique et de la chimie, et utile pour des raisons théoriques voire expérimentales, n’y est pas une réalité, au mieux une exception. Même la notion d’équilibre dynamique est difficile à prouver encore plus à établir sur le long terme.

    C’est rassurant de penser que les équilibres existent et qu’on les perturbe : parce qu’ainsi on peut y revenir, comme à une sorte de paradis perdu. Et puis cela donne une référence à laquelle se raccrocher sur ce qui est bien ou mal, la stase étant structurellement perçue comme plus favorable. C’est humain, on n’aime pas trop les choses qui changent, on perd tous nos repères. Mais malheureusement c’est une représentation erronée du réel.

    Sans machines, il n’y a plus de niveau de vie correct (allez faire un tour au Tchad ou en Haïti).

  10. Les pays dans lesquels on respecte le mieux l’environnement sont les pays industrialisés et démocratiques.

    On trouve souvent dans ces pays les industries réputées par les écologistes comme les plus polluantes (nucléaire, sidérurgie, chimie, chantiers navals…)
    Mais, bizarrement, c’est là que le niveau de vie est le plus élevé et l’espérance de vie la plus grande.

    C’est dans ces pays qu’on trouve également les dirigeants les plus compétents et les plus ouverts.
    Et contrairement à l’idée reçue, ces élus et dirigeants sont souvent honnêtes et désintéressés comme beaucoup de citoyens.

    Après, nous sommes en démocratie, et rien ne n’empêche de penser le contraire, à savoir que nos dirigeants sont des vendus à la solde des worldcompanies qui détruisent la planète et que l’Homme n’est bon que mort…
    Point de vue que je ne partage pas car j’aime l’être humain en général et sa femme en particulier.
    😉

    Vous voyez qu’on est pas obligé de faire du Malthusianisme pour se sentir bien.

    Cordialement.
    Murps.

  11. @goulougoulou

    N’y-a-t’il pas une incohérence à vouloir créer de l’emploi tout en fabriquant des outils qui le supprime ?

    Ben non… les outils (les machines n’en sont qu’une forme évoluée) diminuent la charge de travail pénible… et le contenu du travail évolue…. et ce depuis l’utilisation du silex.

    Si tu pousse ton raisonnement jusqu’au bout (ce que fait l’écologie profonde), l’aboutissement logique est l’éradication de la race humaine.

    L’idéologie, c’est la com, elle sert à embaumer la guerre en quelque chose d’acceptable

    Je suppose que tu voulais dire « habiller », et pas « embaumer »… sinon tu dis le contraire de ce que tu voulais dire… 😉
    Le problème c’est que l’idéologie ne sert pas qu’à cela, en amont elle sert surtout à justifier le pouvoir et les intérêts qui déclenchent les guerres…. et c’est cela le vrai gros problème…
    … voir les guerres de religion, qui continuent aujourd’hui…

  12. Araucan (#114),

    C’est rassurant de penser que les équilibres existent et qu’on les perturbe : parce qu’ainsi on peut y revenir, comme à une sorte de paradis perdu.

    C’est bien le paradis perdu à jamais puisqu’on ne peut jamais revenir à un point antérieur dans un système dynamique complexe…

  13. Peut-être pouvez m’aider:

    si vous allez sur le site de RTE:
    http://www.rte-france.com/espa…..uction.jsp

    vous remarquerez que dans le graphique des productions,sous la rubrique autres(éolien, bio masse etc) la production ces derniers jours est nulle,ce qui semblerait logique par ces conditions anticycloniques .Mais si vous remontez dans l historique,la production est invariablement nulle?
    Se pourrait-il que les éoliennes ne soient jamais en ligne?

  14. En lisant la note de bas de page, ce sont les fournisseurs d’électricité qui doivent fournir les données : donc ils ne les fournissent pas.

  15. Rien de tel qu’un article provocateur pour engendrer autant d’échange..

  16. Une autre remarque générale : c’est dans les pays industrialisés que l’on trouve les plus d’écologistes : effet du niveau d’éducation, effet des médias (qui sont lus) ?

    D’autre part, sans budget de l’Etat conséquent, sans les fondations et le mécénat des entreprises, sans application des lois, sans des revenus suffisants pour cotiser à des associations, les associations écolos n’auraient pas beaucoup de revenus…

    Arrêtons de nous tirer des balles dans le pied…

  17. chria (#122),

    Au choix pour l’OVNI concerné …

    : une sorcière sur son balai un peu éméchée après avoir tiré les rois,
    un dirigeable fantôme de la dernière guerre mondiale,
    un bloc de CO2 congelé tombant du ciel,
    une baleine de passage ou un groupe de pingouins volant se réfugier au Sud,
    un vol de réchauffistes en visite sur le terrain,
    une collision avec une pièce de Boeing…
    une météorite (carbonée) passait par là…

  18. ou encore
    Un extraterrestre revenant de la fête des rois dans son rafiot ?

    Il n’empêche que j’aimerais bien connaître la raison.
    Une pale est arraché et l’autre tordue. Pas de preuve apparente de collision. C’est bizarre non ?
    Si ça se trouve les éoliennes auront servi à quelque chose : identifier un phénomène encore inconnu !
    😛

  19. La pale arrachée peut provenir d’une paille dans l’acier ou d’un défaut au montage (ou des deux)

    La pale tordue d’une rencontre brutale avec la pale qui a cédé…

    Les lumières et éclairs d’un court circuit électrique.

    Je crains que votre espoir ne soit réduit à néant. :p

  20. Arrgh

    Mais c’est un phénomène inconnu ça ?
    Les éoliennes essayeraient-elles de se prendre pour des hélicoptères ?

  21. Il faut s’attendre à tous avec ces (grosses) bêtes….

  22. chria (#122),
    Haut les cœur même les extraterrestres (Dieu ?) sont contre les éolienne.
    Comme quoi il y a plus de bon sens dans les cieux qu’ici bas.
    Halléluïa…

  23. @125
    Je pense exactement cela.
    La pale a lâché suite à un défaut dans le matériau, ou un défaut de montage ou d’entretien.
    Voila tout.

    Pas besoin d’invoquer des causes extra-terrestres !

    Un petit coup de rasoir d’Occam de temps à autres ça fait du bien,…
    😉
    Murps

  24. joletaxi (#118),
    J’ai eu accés à des données de production de parc sur le réseau (au niveau du compteur, et pas de l’ordi d’acquisition) . c’est pas encore négatif ou nul… mais c’est vrai que c’est quand même bizarre parceque c’est vraiment 0.. et interressant car on voit bien que c’est l’hydraulique surtout qui gère la variabilité de la consommation….

  25. ah oui aussi , petit détail, en général, les énergies vertes, mis à part les grandes centrales hydro, ne sont pas injecté dans le réseau de transport, mais dans celui de distribution…ceci pourrait expliquer cela… (post 118)
    Petite remarque par rapport aux ER (énergie renouvelable) même grosse hydro: sans nucléaire, ciao paris marseille en 3h… Si la France à un TGV, c’est bien parcequ’elle à 54 (ou 56 sais plus) centrale nucléaire accompagné d’un réseau de transport efficace…

  26. Si la France à un TGV, c’est bien parcequ’elle à 54 (ou 56 sais plus) centrale nucléaire

    54 (ou 56) réacteurs, pas centrales (une centrale héberge plusieurs réacteurs).

  27. mmmh oui t’as raison.. et il y en a 58 d’après wiki
    merci pour la petite correction..
    enfin quoiqu’il en soit: 1 réacteur ~1000MW=500 éoliennes de 2MW….donc 58 (bon sachant qu’il marche pas tout le temps ensemble…) = 29000 éoliennes de 2MW

    yiiiiha

    Pour les centrale TGV, si j’ai bien lu (mais j’ai du mal à trouver ce que vaut une centrale TGV) , une turbine, ca fait 500MW.. encore 250 éolienne à 2MW pour une turbine à gaz, une!

  28. Je voudrais pas avoir l’air de pinailler mais le taux de fonctionnement de nos 58 réacteurs, c’est de l’ordre de 90% alors que celui d’un parc éolien, c’est au max 30% en moyenne annualisée (le parc britannique, pourtant dans une région gâtée en vent arrive péniblement à 25%).
    Donc l’équivalent de 58 réacteurs nucléaires, ce n’est pas 29.000 éoliennes de 2 MW mais 3x plus, en supposant que par grand beau temps où les éoliennes ne tournent pas, on veuille bien couper le jus aux TGV, hôpitaux et autre modernités superflues.

    Pour la petite histoire, rien que Phénix, un surgénérateur d’une techno soit-disant qui ne marche pas (c’est en tout cas le prétexte pour fermer Superphénix), produit en ce moment même chaque année plus de MWh que toutes les éoliennes de France et de Navarre réunies.

  29. non non tu ne pinailles pas hihi…

    Je travaille la dedans, mais bon, dans 2 semaines c’est fini, ouf, et ça m’arrive de m’amuser à calculer combien de petite éolienne ou de panneau solaire il faut pour se sécher les cheveux etc…. c’est trés rigolo… le plus rigolo dans tout ca, et c’est comme pour le RCA, c’est que les pro n’ont jamais fait ce genre de calcul… trés rigolo

  30. Energies renouvelables = marchés de niche ou au mieux production d’appoint (hydroélectricité)…

    C’est une équation simple qui peut être comprise par tout le monde.

  31. Araucan (#138),

    Energies renouvelables = marchés de niche ou au mieux production d’appoint (hydroélectricité)…

    Même pas pour la production d’appoint… vu que tu ne peux pas la mobiliser quand tu en a besoin….

    La seule utilité d’un parc d’éolienne pourrait être hors réseau, dans le cadre d’une industrie qui pourrait s’adapter à une source d’énergie variable et non contrôlable dans le temps. (genre usine automatique pour produire de l’hydrogène… ne pas taper… c’est juste une idée à la con)

  32. laurent (#139),

    L’éolienne déjà… heu… bon. Mais l’éolienne reliée à un réseau, en voilà une idée qu’elle est bonne! (brevet Coluche).
    L’idée d’une production individuelle peut être retenue, et celle d’une production d’hydrogène que nous allons certainement consommer en grande quantité dans l’avenir n’est pas si bête (je ne « taperai » donc pas).

  33. Mais l’éolienne reliée à un réseau, en voilà une idée qu’elle est bonne! (brevet Coluche)

    Brevet Coluche, même pas, il était efficace, lui.
    Par contre votre post laisse entendre que les éolienne ne seraient pas reliées au réseau. Est-ce une information ou une hypothèse (sensée) ? Dans le premier cas, auriez vous des sources ?

  34. L’idée d’une production individuelle peut être retenue, et celle d’une production d’hydrogène que nous allons certainement consommer en grande quantité dans l’avenir n’est pas si bête (je ne “taperai” donc pas).

    L’idée de saccager le paysage pour des tours couinants, par contre elle est très bête. Surtout quand on prétend que c’est écologique qui par définition devrait être qq chose qui ait le moins d’impact possible sur l’environnement.
    Le site nucléaire de Tricastin fait 650 ha, soit la taille d’une exploitation agricole banale. Et pourtant, il produit de l’électricité pour plusieurs département! Pour faire pareil avec les moulins à vent (en supposant qu’on ait résolu le problème de l’intermittence), il faudrait saccager les campagnes sur combien de surface à cause des zones rendues inhabitables (20 ha autour d’une éolienne au bas mot), les paysages transformés par les tours, les routes d’accès et les lignes électriques ?
    Donc rien qu’en terme d’impact environnemental, c’est rhédibitoire pour les éoliennes dès le départ quand on sait faire un calcul niveau sixième (enfin sixième à l’école de Ferry soit bac G de nos jours).

    Mais pour dire autre chose que de vague banalité que tout le monde sait (ou devrait savoir) déjà, savez-vous que dans les années 60, il y avait un projet d’EDF de faire des mini-centrales au fil de l’eau dans pleins de cours d’eau dans les Pyrénées Orientales (et sûrement ailleurs mais je connais le cas de cette région). Et après calculs, on a mis cette idée géniale au placard parce qu’on s’est rendu-compte que le coût de maintenance serait trop élevé et c’était à l’époque où il n’y avait les 35h !
    Maintenant que les coûts horaires ont explosé et où l’école a formé tellement de travailleurs non-manuels qu’un plombier gagne plus qu’un biologiste bac+7, on veut planter des mini-centrales équivalentes mais au fil de l’air. Cherchez l’erreur…
    Et on promet même que ça va créer de l’emploi. Pourquoi ne pas réinstaurer le labour à cheval et réouvrir les lavoirs publics tant qu’on y est ?

  35. laurent (#139),

    Pour l’appoint, je pensais à l’hydroélectrique (barrages d’une certaine taille) : il me semblais qu’EDF les utilise justement pour les crêtes de demande.

    Mais à la réflexion, il y a aussi des pays qui fonctionnent en continu sur des barrages (Brésil : barrage d’Iguassu, Québec, qui en vend à ses voisins). Donc pour l’hydroélectrique, cela dépend de la taille et de l’alimentation du parc.

    miniTAX (#142),

    650 ha : c’est une très grosse exploitation agricole en France ! Mais on a compris l’idée….
    Par contre les micro-centrales électriques, c’est une horreur à gérer dans la durée, parce que cela peut finir souvent avec des travaux hydrauliques en amont et des problèmes liés à l’entretien de la rivière en amont (que la collectivité paye bien souvent), tout cela pour quelques watts. Donc à installer avec précaution. Encore une production de niche…

    L’éolien, ou le solaire (ou le bois de feu), cela fonctionne (éventuellement) au niveau des foyers ou au niveau très local… (voir une discussion antérieure avec Chria sur le bois de feu).

  36. Araucan (#144),
    C’est évident… A part pour les écolos et les journalistes qui ne comprennent rien à la nature des choses et qui intoxiquent le reste de la population.

    Dans les deux autos vous avez un moteur à explosion. Dans la voiture de m. Toutlemonde, la transmission est mécanique, rendement environ 95%. Dans la voiture hybride la transmission est électrique rendement environ 95%.
    La différence se fait sur l’utilisation du moteur à explosion.
    Dans la voiture de m. Toutlemonde, celui-ci est utilisé entre 1000 tr/mn et 6000 tr/mn alors qu’il n’est efficace qu’a environ 4000 tr/mn.
    Dans l’auto hybride le moteur thermique est utilisé à son bon régime, d’ou un léger gain théorique.

    Mais dans la vraie vie l’auto hybride doit emporter plusieurs centaines de Kg de batteries qui vont taxer sévèrement sa performance réelle. En plus le moteur est utilisé par intermittance est se refroidi entre 2 périodes. A froid un moteur thermique voit son rendement s’effondrer.

  37. Curieux (#145), Pas la peine de s’appeler joelemecano pour savoir que c’est l’arnaque. Il suffit de regarder les coûts. Vu le différentiel entre une hybride et une essence classique, il faudrait plus de 200.000 km pour se rembourser en économie d’essence. Et je ne parle même pas des moteurs diesels! Or une batterie d’hybride, il faut la ramener au garage tous les 50.000 km. J’ai fait les calculs, parce que ma femme voulait une Prius !
    Autant dire que le couillon qui a acheté une hybride ne rentrera jamais dans ses frais, surtout maintenant que le prix du baril est à la cave. Le seul intérêt, c’est de favoriser la balance commerciale du Japon et accessoirement de faire semblant de sauver la planète.
    Rien de plus sexy dans un dîner mondain que de dire qu’on roule dans une voiture-qui-protège-le-climat. Insistez un peu encore sur votre petit geste financier pour avoir une petite empreinte écologique et vous commencez à saisskser dans les minutes qui suivent. Enfin, c’est ce qui se dit :mrgreen:

  38. miniTAX (#146),
    Bien entendu, mais « on » pourrait objecter qu’avec la grande série ces coûts pourraient baisser (tiens la production industrielle de masse au secours de écolos ?). Bien entendu il ne faudrait pas aborder ni le coût écologique de la production et ni celui du recyclage des batteries…

    Mais pour beaucoup de gens l’explication pignon / râteau et plus facile à comprendre.
    Surtout AVANT l’achat, Après c’est le morlingue qui vous l’explique.

  39. #144
    La Civic Hybride n’était pas une réussite contrairement à la Prius.
    La version 2009 est bien meilleure, mais la Prius 3 le sera également d’autant.
    Il ne faut pas oublier que la base est une essence : moins couteuse à l’entretien qu’un diesel. Il y a également le confort acoustique.
    En ville on peu ne pratiquement pas solliciter le moteur thermique (d’où les plus grosses économies en milieu urbain) avec la Prius. Hors agglomération le moteur a le temps de chauffer car il fonctionne tout le temps.

    Sinon pour l’instant le plus économique reste le GPL surtout en frontière belge laugh

    Pour les énergies renouvelables (et pas seulement l’éolien), l’ensemble de celles-ci pourrait peser suffisamment lourd pour être un apport substanciel : l’éolien, le solaire, mais également : la géothermie (plus à l’échelle individuelle, mais pas uniquement), les courants et les vagues (hydrolien), les chutes de rocher.. etc..

  40. Oui, on oubliant la géothermie (mais c’est valable localement). Question candide : on fait de l’électricité avec la géothermie ?
    L’hydrolien, on a encore le temps.

    Par contre, j’ai besoin de lumières sur les chutes de rochers….;)

  41. Pour la géothermie en cherchant pas longtemps j’ai trouvé ceci :
    http://www.industrie.gouv.fr/e…..ermies.htm

    Pour la chute des rochers ca vient d’un article de Pour la science je crois, mais bon ce n’était que des hypothèses, et à utiliser en montagne, avec un système qui recoit simplement les rochers qui tombent et transforme le mouvement en électricité, c’est un peu extrême mais c’est juste pour montrer que les idées ne manquent pas..
    Après de l’idée à la productivité il y a un monde..