[Beaucoup de voeux pieux, donc bientôt beaucoup d'espoirs déçus]
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Barack Obama devrait pouvoir agir contre le changement climatique et les émissions de dioxyde de carbone dès son premier jour à la Maison Blanche, en prenant des mesures symboliques ou des mesures essentielles, comme l’approbation de la demande de la Californie de réguler ses émissions automobiles.
La détermination du Président Barack Obama à lutter contre le changement climatique sera mise à l’épreuve dès le premier jour de son intronisation à la Maison Blanche, au cours duquel quelques signatures pourraient radicalement changer les politiques de l’administration Bush.
Barack Obama prendra ses fonctions le 20 janvier en pleine crise économique, et devra construire un consensus s’il veut réaliser des changements majeurs. Mais certaines actions principales et les actions symboliques ne relèveront que de son seul choix.
« Il devrait trouver les panneaux solaires de Jimmy Carter, quel que soit l’endroit où Ronald Reagan les a jetés, et les remettre sur la Maison Blanche, parce qu’il peuvent probablement encore marcher » a déclaré Danny Kennedy, président de la compagnie Sungevity, qui fabrique des panneaux solaires.
Il y a de nombreux bâtiments publics à améliorer, comme le souligne David Doniger, directeur de politique climatique au Conseil de défense des ressources naturelles.
D’après les écologistes néanmoins, le principal élément sur lequel il faudra se concentrer sera d’autoriser la Californie et 19 autres Etats à commencer à réguler les émissions dioxyde de carbone de leurs véhicules pour répondre au changement climatique. La Californie a déclaré que les standards qu'elle proposait réduiraient de manière considérable les émissions de gaz à effet de serre.
« Tout repose sur l’approbation accordée à la Californie. Une fois que cela aura été approuvé par la Californie, ça aura lieu partout ailleurs » a prédit David Doniger.
L’Agence de Protection de l’Environnement des Etats-Unis avait jusqu’à présent rejeté la requête concernant la régulation du dioxyde de carbone dans l’Etat le plus peuplé du pays. Barack Obama cependant peut dès son arrivée à la Maison Blancher inverser la tendance.
Cette approbation est l’une des quatre questions clés pour le Jour Un du Président, telles qu’elles ont été définies par le Sierra Club. Ce groupe de défense de l’environnement souhaite également que l’Agence de Protection de l’Environnement commence à réguler les émissions de dioxyde de carbone provenant des centrales électriques –la Cour Suprême a déclaré que l’EPA pouvait considérer les gaz à effet de serre comme des polluants et donc les réguler, mais l’agence ne l’a pas encore fait.
De plus, Barack Obama devrait faire en sorte que l’EPA utilise le Clean Water Act pour ralentir l’activité minière et fixer un objectif de réduction des émissions de dioxyde de carbone des Etats-Unis (35% d’ici 2020), d’après le Sierra Club.
D’après le Directeur Exécutif du Sierra Club, Carl Pope, le futur président doit tracer une ligne claire entre « le passé de Bush et le futur d’Obama ». D’après lui, Barack Obama devrait réaliser près de la moitié de ces quatre grandes actions au cours des deux à trois premières semaines de son mandat.
L’avocat Peter Wyckoff, un partenaire spécialisé dans le droit de l’environnement à Pillsbury Winthrop, a déclaré que Barack Obama pourrait prendre des mesures radicales en ordonnant à l’EPA de développer un plan national de régulation des émissions de dioxyde de carbone. Le Clean Air Act donne à l’EPA les compétences nécessaires pour créer un système de marché d’émissions, comme celui qui est utilisé en Europe.
Sur le long terme cependant, Barack Obama devra construire le type de consensus qu’il a promis lors de son élection. Cela sera le test clé, selon Carl Pope, non pas de ses intentions, mais de sa volonté à faire bouger les choses pour parvenir à un changement.
« Il devra avoir la volonté de lutter » a déclaré Carl Pope, en faisant référence au conservatisme du Congrès et à son manque de détermination dans la lutte contre le changement climatique.

233 réponses à “Barack Obama agira-t-il contre le changement climatique dès son intronisation ?”
Cela me dépasse, franchement. Je m’explique.
Je pense que le(s) changement(s) climatique(s) est (sont) aujourd’hui à la planète ce que les armes de destruction massive irakiennes étaient en 2003 aux États-Unis : un « buzz word ». C’est-à-dire une expression qui fait beaucoup d’effet mais qui n’a aucune signification empirique. Une expression qui n’a pas de jambe.
Pourquoi donc M. Obama tomberait-il dans ce qui a tout l’air d’une autre trappe? Mystère… Bien sûr, vous direz que ce n’est pas une trappe, que cette fois c’est du sérieux, du tangible … Moi je réponds : le tangible c’est que les températures sont à la hausse, encore qu’elles fluctuent énormément. Elles sont même à la baisse depuis dix ans. Il est donc faux de dire que le réchauffement s’accélère ou qu’il se poursuit. Mais pourquoi en est-il ainsi? J’essaie de comprendre mais je ne comprend pas; je veux donc qu’on m’explique mais personne ne le fait de manière claire et convaincante; je veux donc qu’on me montre mais personne ne le fait non plus. Suis-je idiot? Au moins je me pose la question. Je suis de ce fait sceptique et j’ai des raisons de l’être. Désolé M. Obama, sans prétention aucune, faites seulement bien attention…
Toujours sceptique, je ne suis pas ignorant pour autant. Voici les arguments scientifiques avancés officiellement par le GIEC/IPCC. (Réitérés encore à quelques détails près dans AR4, 2007.)
a) Fait : depuis le milieu du siècle, la concentration atmosphérique en dioxyde de carbone (CO2) a augmenté de 280 à 385 parties par million. Cela représente 36% d’augmentation du CO2 atmosphérique ou un bond de 0,028% à 0,039% de CO2 dans la composition de l’atmosphère terrestre.
b) Hypothèse: cette augmentation est en grande partie sinon en totalité, la conséquence directe de l’industrialisation, responsable d’une émission importante et croissante de CO2 découlant de la combustion de carburants fossiles tels le charbon, le pétrole et le gaz naturel (d’où son origine anthropique).
c) Hypothèse: la principale conséquence de toute croissance de la concentration de CO2 dans l’atmosphère est l’augmentation de l’effet de serre atmosphérique : l’énergie solaire qui atteint la surface du globe, est réémise en partie vers l’espace sous forme de rayonnement infrarouge, qui serait normalement perdu sans la présence des gaz à effet de serre, tels la vapeur d’eau, le méthane et le CO2, qui l’absorbent et le ré émet en partie vers le sol, ce qui cause une élévation de la température de l’atmosphère.
d) Fait : depuis le milieu du siècle, la température de surface moyenne du globe (selon les mesures océaniques et terrestres, de qualité inégale) a connu une augmentation de l’ordre de 1ºC (1,8ºF); depuis le début du précédent siècle, elle a augmenté de 0,7ºC (1,2ºF).
e) Les faits (a) et (d) corroborent l’hypothèse d’un lien causal entre le CO2 anthropogénique et la température et donc d’un réchauffement climatique d’origine anthropique.
f) Conclusion : il en résulte que si la concentration de CO2 atmosphérique d’origine anthropique continue de croître, la température de surface moyenne du globe devrait continuer de croître elle aussi. (En réalité cela est faux selon la physique des gaz à effet de serre : le réchauffement de l’atmosphère par concentration de CO2 est logarithmique, non additive ou géométrique. Mais cela, quasiment personne ne le mentionne, n’en rend compte ni l’explique. La sensibilité de 1ºC par doublement du taux de CO2 atmosphérique est incompréhensible.)
g) Hypothèse : une croissance continue et rapide de la température pourrait se traduire concrètement par des perturbations climatiques inédites, aux conséquences graves pour certaines populations humaines et autres espèces naturelles. Soulignons : élévation globale du niveau des océans, d’où inondation de certaines terres littorales ; augmentation du nombre et de la magnitude des ouragans (ou typhons) ; fonte totale ou partielle des glaciers terrestres, voire des pôles; fragilisation ou disparition de plusieurs espèces naturelles (ours blancs, pingouins, etc …) ; migration d’insectes tropicaux nuisibles vers le nord ; maladies ; désertification de certaines régions ; augmentation dans les zones tempérées de la fréquence de conditions météo extrêmes : tornades, canicules, déluges, tempêtes de neige, etc… (Entre nous, c’est n’importe quoi : personne n’a pu démontrer de manière détaillée un lien de cause à effet entre l’augmentation de la température moyenne du globe et ces phénomènes appréhendés.)
(a)-(g) résument la théorie du « Anthropogenic Global Warming » ou AGW. Comme on le constate, elle a une forte teneur alarmiste et voilà pourquoi elle est à la base de cette recommandation à l’intention des politiques :
h) Il est impératif que les émissions de CO2 venant des centrales aux charbon, gaz ou pétrole, ainsi que des automobiles et des industries, soient réduites au minimum de manière à renverser l’effet de serre d’origine anthropique.
Cette recommandation s’est concrétisée politiquement en 1998 par le fameux Protocole de Kyoto.
Maintenant, d’où vient la trappe? Ou plutôt, pourquoi une telle trappe n’est pas vue comme une trappe? Voici ma théorie. J’ai peut être tort, ce que entre nous je souhaite :
• Une convergence extraordinaire d’intérêts. En effet, cette histoire de AGW (pour « Anthropogenic Global Warming ») agit comme une lentille faisant converger : a) les intérêts des sciences du climat (qui sans cette histoire seraient toujours des sciences plutôt mineures et faiblement créditées) et autres sciences opportunistes (on pense ici à la biologie, l’écologie, la médecine, les sciences humaines et sociales telle l’anthropologie, entre autres, qui parviennent à obtenir davantage de crédits en exploitant à fond le même paradigme) ; b) les intérêts politiques et idéologiques des grands groupes de pression environnementalistes, dont Greenpeace, WWF, Seria Club, etc., qui pour imposer leur propre conception philosophique du monde, se sont emparé de AGW pour en faire un véritable cheval de Troie ; c) les intérêts des politiques, qui en se préoccupant du CO2 comme « polluant » responsable du « réchauffement de la planète », projettent l’impression qu’ils ont vraiment l’environnement à cœur ; d) les intérêts des médias de masse, qui trouvent dans cette histoire de quoi alimenter leurs salles de nouvelles (ou plutôt de « non nouvelles », voir par exemple ce lien); e) les intérêts économiques des agents de la finance (« crédits de carbone ») et de certaines industries (« technologies vertes »). Notez bien que dans toute cette histoire, personne en particulier ne tire les ficelles.
• Dans l’esprit du grand public, la science a grande valeur d’autorité. Cette prédisposition collective à donner crédit au discours scientifique est grandement fondée, historiquement et épistémologiquement. Par contre, elle a aussi des effets potentiellement pervers : puisqu’il est difficile de critiquer la science, surtout si l’on n’a pas la formation ni les outils qu’il faut, on est porté à croire sans discernement tous les discours qui se drapent d’une aura scientifique. En particulier, s’il y a de la recherche de haute qualité qui se fait sous l’égide du paradigme AGW, il existe aussi énormément de travaux complètement farfelus (voir pour le plaisir ce lien).
• Les sophismes terriblement efficaces des réchauffistes. L’ensemble n’est d’ailleurs pas consistant mais des clous. Un de ceux-ci est évidemment l’appel à l’autorité scientifique : « Ce sont les scientifiques (donc la science), qui le disent; donc c’est vrai. ». Cette argumentation n’est pas valide du point de vue de la logique : il suffit de se rappeler les consensus scientifiques passés dont les contenus se sont avérés faux par la suite. Ajoutons à ce dernier quelques autres sophismes bien connus, que nous schématisons : « Douter de AGW, c’est nier la réalité, comme le font les partisans de la Terre plate » (fausse analogie) ; « Les scientifiques négateurs (sic) sont à la solde des pétrolières » (attaque contre la personne, qui dans ce cas particulier n’a pas toujours de jambe) ; « Si vous n’êtes pas d’accord, c’est que vous êtes un négateur » (caricature et faux dilemme) ; « Seuls les idiots ou les ignorants doutent de AGW » (appel à l’autorité scientifique, version 2) ; « Les modèles climatiques ne peuvent pas reproduire le réchauffement constaté pour les derniers 150 ans sans tenir compte de l’émission anthropique de CO2 dans l’atmosphère ; donc ce réchauffement est causé par le CO2 anthropogénique » (appel à l’ignorance). On pourrait évidemment poursuivre la liste…
• Plus spéculatif peut être mais néanmoins important à considérer selon nous comme facteur explicatif, est la peur de la fin du monde. D’aucuns diront que cette peur est profondément ancrée dans l’inconscient collectif de l’humanité, telle une espèce de nécessité anthropologique. Seuls les motifs désignés de cette peur varient, selon l’évolution des sociétés. Considérons seulement le monde occidental contemporain, plus spécialement les Etats-Unis. Avant la Deuxièmement Guerre Mondiale (les années 1920 et 1930), c’était les Martiens ; durant la Guerre Froide, c’était l’apocalypse nucléaire. Désormais, ce sont les catastrophes climatiques…
Sirius (#1),
cher Sirius, Je crois que vous avez tout compris!! En lisant votre premier post, j’allais écrire, c’est simple, blablablabla, mais vous avez compris la conjoncture que l’on subit (ou à laquelle on participe… )
D’ailleurs en fait, les réchauffistes, enfin, pas ceux qui s’en occupe pas, mais ceux qui y travaille, on peut facilement leur faire admettre que dire « que l’homme est responsable du RC à 90% » (conclusion du GIEC) veut tout et rien dire, mais ils te rétorqueront tout ce que tu as dit dans le 2d post.. ca créé de l’emploi, c’est LE message environnemental pour faire
culpabiliserréaliser les gens que vivre sur notre terre, enfin, consommer comme des bêtes, n’est pas viable, (mais bon on continue de croire qu’on arrivera à faire pousser des ordinateurs des arbres…) , puis c’est ‘génial’ d’avoir fait travailler tout les scientifiques du monde sur ce problème (sauf qu’on entend parler beaucoup des paléoclimatologue et des météorologue et un ou deux météorologues, mais pas trop de physiciens, de mathématiciens, chimistes, philosophes etc…) et surtout, et le plus grave à mon goût, on devient des héros, on sauve l’humanité, on est Super man… mais bon pour du vent lol… Disons quand même que la crise économique risque de les faire retomber sur terre…Quand même, j’espère aussi, que cette dernière nous fera réaliser qu’il faut changer les mentalités (et pas celle de 90% des européens, parceque pour moi, et je suis dans cette tranches, on est coincé et notre mentalité est trés bien … ) mais celle des politiciens et des gros riches etc.. et je parle pas des soit disant mesure (je pense la des parachute en or qu’ils disent) superficielle, mais de faire des vrai politique de changement, cad, revenir un peu en arrière, sans non plus redevenir bouseux, mais devenir plus philosophe.. je crois que c’est le mot.. se poser des questions quoi, pas des problèmes..
voilou, en tout cas, ça a dû vous empécher de dormir tout ça 😉
Sirius (#2),
Bravo pour votre analyse, vous gardez votre sang froid. Ce n’est pas mon cas: quand j’entends parler de gaz à effet de serre, je sors mon révolver…
Même si en tant que scientifiques nous sommes en droit de critiquer les résultats du Giec et de montrer que rien n’est prouvé dans les conclusions qui nous sont faite, qu’est-ce que cela peut bien nous faire si les politiques décident de réduire les émissions de CO2, de faire du vert, etc… Cela ne va tuer personne. Sarko a été élu avec 53% des voix et pourtant si dans les 47 qui reste quelqu’un élève la voix on lui fait vite comprendre qu’il doit se taire car le peuple a choisi. Une démocratie ? Tout comme la science c’est le miroir aux alouettes ! Quand le cul s’assoie sur un coussin moelleux, il est bien difficile même au plus honnête homme de se lever et d’aller se battre contre les oligarches ploutocrates qui nous gouvernent !
Sirius (#2),
Moi je prends la premier paragraphe : Une convergence extraordinaire d’intérêts, comme étant à 95% responsable.
C’est toujours comme ça avec les sujets complexes…
@Sirius1&2,
Merci pour cette analyse remarquable, à laquelle il faudrait ajouter la capacité de nombre d’occidentaux à culpabiliser sur ce qu’ils sont…
Sur le sujet du post, Obama est-il le dernier recours des sceptiques : il a tout de même fait campagne en partie sur sur le RCA ! Et Holdren, son conseil scientifique est un excité du RCA. Ensuite tout dépend du poids des différents lobbys US : c’est un Congrès démocrate qui avait refusé de signer le Protocole de Kyoto.
Toutefois, la différence actuellement porte sur plusieurs aspects :
– un secteur industriel aux USA existe sur les énergies nouvelles (panneaux solaires, etc) : il y a donc des bénéfices à faire là-dessus,
– nombre d’états US sont prêts à mettre en place des réglementations anti CO2 (ne pas sous-estimer le poids des réglementations environnementales aux USA qui sont souvent au niveau des Etats et bien souvent plus strictes qu’Europe, cf la Californie)
– les questions énergétiques sont plus cruciales aujourd’hui (même sans considérer la question des réserves, juste en considérant qu’il y a plus de gros consommateurs sur le marché mondial), la tension sur les marchés encore récemment et les prix élevés sont destabilisants pour l’industrie et les ménages. Il y a certes la crise actuellement, mais on peut augurer à dix ans des variations de prix importantes.
Obama FERA donc quelque chose sur le CO2 :
-suivra-t-il la voie de l’UE (réglementations, quotas ?)
-ou amplifiera-t-il la voie ouverte timidement par Bush, en l’amplifiant : soutien aux nouvelles technologies, recherche à fond ?
– les deux ?
Créera-t-il un marché de quotas ou une taxe carbone ? Dans les deux cas, cela n’aidera pas une industrie en récession et un chômage qui revient.
Fera-t-il de la relance économique par la consommation des ménages ou par l’investissement des entreprises ?
revue de presse :
http://www.lesechos.fr/info/me…..ystere.htm
http://sciences.blogs.liberati…..les-d.html
http://www.eitb.com/infos/envi…..fet-serre/
chria (#7),
Rien de bien nouveau :
– on va mourir de faim dans 50 à 100 ans, (1)
– on ne comprend pas grand chose à la circulation marine atlantique
– on ne comprend pas grand chose aux glaciers du Groenland.
(1) ce serait déjà bien de pouvoir prévoir les récoltes en 2009 dans un certain nombre de pays, qui ont régulièrement faim…
(2) on sait qu’on ne sait pas, mais peut-être pas assez
(3) idem…
Mais pour le moment la glace de mer ne se porte pas si mal :
Non rien de bien nouveau…
Quant à la glace, il faut attendre cet été, quand on voit 2008 on ne peut rien dire.
Je ne faisais pas de prévisions, mais j’aime bien regarder régulièrement ces courbes, voir ce qui se passe… 😉 même si ce n’est pas exceptionnel…
Attention, ça commence : Voici comment amuser les gogos dés l’investiture, ça promet…
Araucan (#10),
oui tu fais bien j’aime aussi, je ne critiquais pas ton post
jeff hersson (#11),
Boboland à plein tubes ! Il n’invite pas SR non plus pour organiser la claque (Fraternité !) ???
Nb : pourquoi ne pas utiliser des assiettes (déjà faites et réutilisables en bonne vieille céramique qu’il suffirait de laver ensuite…Il y a des stations d’épuration efficaces aux States, non ?). Ils oublient la règle des trois R…
C’est hollywood !
Araucan (#13),
Ok mais que devient l’annonce publicitaire attrape gogo ?
Les assiettes lavées à l’eau qui à déjà servie ?
Les 4 millions de personnes viennent à WDC à pied et en vélo j’imagine ??!
A moins que ce ne soit en bagnole, train (pas électrique aux US) et avion…
On parle du double que pour les autres cérémonies d’investitures, donc ce sera celle avec la plus importante empreinte carbone.
Désolé d’être rabat joie…
Il n’offre pas à manger à tout le monde (4M) de toute façon …
ça coûte aussi la peau des fesses une investiture… verte? Si en plus c’est que de la symbolique…
à vot’bon coeur!
https://donate.pic2009.org/page/contribute/tickettohistory?source=20081230_standard
Merci à 3, 4, 5 et 6, entre autres. J’aimerais apporter deux corrections (ou plutôt deux précisions) à mon post 2.
1) Au lieu de :
Il faudrait lire :
a) Fait : depuis le milieu du XIXième siècle, la concentration atmosphérique en dioxyde de carbone (CO2) a augmenté de 280 à 385 parties par million.
2) Au lieu de :
Il faut lire :
d) Fait : depuis le milieu du XIXième siècle, la température de surface moyenne du globe (selon les mesures océaniques et terrestres, de qualité inégale) a connu une augmentation de l’ordre de 1ºC (1,8ºF); depuis le début du précédent siècle, elle a augmenté de 0,7ºC (1,2ºF).
Cause : le copier-coller ne saisit pas les formules de MS words…
@5_chria
Bien sûr. (Sauf que les mauvaises langues diront que cela pourrait nous priver de toute la chaleur dont nous aurions besoins en cas de refroidissent globale de la planète!) Je suis d’accord pour réduire au minimum l’émission des polluants atmosphériques, je veux dire ici les vrais, ceux qui nuisent à la santé des enfants et autres personnes plus vulnérables et sensibles. Ce dossier est je pense suffisamment empiriquement bien documenté, notamment par les études épidémiologiques. Cela est une prémisse valable. Cette histoire de CO2 par contre ne l’est pas. Si l’on veut me convaincre d’agir de manière écologique (personnellement j’en suis convaincu), que cela se fasse sur la base de vraies prémisses. Or, cette histoire de CO2 est :
• Douteuse : pour ce qui est de son effet réel sur le climat global de la planète, à supposer que ce concept ait un sens. Voir mon post 2.
• Confuse : à supposer que le CO2 agisse de manière importante sur le climat, en quoi cela serait-il mauvais? (Jugement de valeur.) Question attenante : en quoi les changements climatiques sont-ils mauvais en eux-mêmes (métaphysique), tant pour les environnements naturels que pour l’homme?
• Contradictoire: ne serait-ce parce que le CO2 est une substance indispensable à la vie sur Terre (énoncé empirique). En particulier, les plantes vertes ont besoin de CO2 : plus que l’atmosphère est riche en CO2, mieux qu’elles poussent. Et mieux qu’elles poussent, plus qu’elles émettent de l’oxygène. Il en résulte que qualifier une politique de réduction d’émission de CO2 de « verte » est à sa face même une absurdité…
Sirius (#20),
je suis d’accord avec vous sur le CO2, mais je rajouterais que le changement n’est « mauvais » que s’il dérange l’équilibre durement acquis.
Or cet équilibre n’est qu’un songe qui nous rassure.
C’est alors une question de perception, qui se traduit dans votre texte par l’utilisation de termes manichéens, dans le fait que ce qui est sûr est bien et ce qui est douteux est mauvais. Or nos dirigeants, avec toute leur sagesse omnisciente, ne se contente pas de certitude pour prendre des décisions. Si on a dit que le CO2 est mauvais pour nous (sens ≠ certitude), alors il faut le combattre car ils veulent faire au mieux. Or ils partent du principe que ne rien faire c’est la première erreur à ne pas faire…
Mais de toute façon les choses vont tellement lentement qu’il n’y a pas à s’inquiéter. D’autres catastrophes de tout poil nous ferons vite oublier cet inquiétant épisode.
Quant aux origines du GIEC, c’est peut-être les origines du mal !
@23_chria
D’accord. Il y a manifestement dans cette histoire de AGW le mythe du paradis perdu. (N’est-ce pas , M. Michael Mann?) Ce qui entre nous relève du fixisme climatique. A+
Une chose qui m’a toujours surpris: tous les soirs, à la météo, nous entendons « les températures sont en dessous/au dessus des normales de saison ».
En fait, « normal » = moyenne des températures sur la période 1971-2000 (dixit site internet MF). Mais au nom de quoi a-t-on décidé que cette moyenne était la température « normale » ? Sans doute un raccourci pratique à l’origine, mais à force d’entre tous les soirs qu’on serait au dessus des « normales », donc dans une situation a-normale, on prépare bien le terrain au moindre propos catastrophiste.
Qu’on entende tous les soirs « au dessus de la moyenne », ça changerait déjà un peu l’idée…
Bof (#23),
Effectivement, c’est un abus de langage, vers toujours plus de dramatisation de l’info. D’ailleurs, le réchauffement global en écart par rapport à la moyenne est appelé « anomalie », de quoi bien vous mettre les chocottes de manière subliminale.
Au passage la période de référence pour la « normale » varie d’une source à l’autre, par ex. 1951-1980 pour le GISS (comme par hasard en plein global cooling, histoire de donner des anomalies encore plus grande pour ces dernières années), comme quoi, même la « normale » n’est pas normée ! A partir de l’an 2011, la période de calcul de la « normale » devrait en toute logique être 1981-2010 mais je parie que les promoteurs de la FARCE ne vont pas l’utiliser vu que ce sont les années les plus chaudes (=> risque de devoir annoncer des « anomalies » froides plus souvent).
C’est bien sûr « moyenne » qu’il faudrait utiliser, comme chez les Anglais & Américains (means). Mais bon, on n’en est plus à ça près question idiotie médiatique.
Bof (#23),
Remarquez que dans les pays qui ont des saisons donc avec de nombreuses variations de T°, « la moyenne » saisonnière ne doit quasiment jamais être atteinte on est soit au dessus, soit au dessous. Excellent pour les journalistes.
Ou encore ça sur le bilan 2008 chez MF :
* Normale calculée sur la période 1971-2000
Juste une question de précision, c’est bien de la normale au sens statistique qui est utilisée, pas une moyenne rebaptisée ?
Si c’est la normale au sens statistique à laquelle on se réfère, qu’est-ce qui justifie son utilisation ?
« Normale au sens stat », késako ?
Il s’agit bien d’une moyenne. Par exemple,
– moyenne des 30 mois de janvier entre entre 1971-2000 => « normale » de janvier.
– moyenne des 30x du 10 janvier entre 1971-2000 => « normale » d’un 10 janvier
Pour le calcul de la « normale » d’un 29 février, ça par contre, je sèche 😉
En fait, je voulais parler de médiane….Au temps pour moi.
Donc on devrait parler soit d’écart à la moyenne sur la période de référence X-Y.
« L’année normale est celle qui n’existe pas » (Dicton de météorologiste)
moi ce qui me pose problème c’est de parler de normale sur une période de trente ans alors qu’on fait ensuite des comparaison avec les toutes les années du siècle. Pourquoi ne pas prendre la moyenne de toutes les années depuis le début des mesures ?
chria (#31),
La fiabilité des mesures, surtout de température…
Ce qui est marrant, c’est que les réchauffistes ne les mettent en cause que quand ça les arrange, mais ils ne se font pas faute de taper à tout moment sur la compilation de Beck.
chria (#31),
En France, pourtant patrie de la mesure et du système métrique, les mesures de température fiables sur un siècle n’existent pas en général. Météo France évoque souvent des « records depuis 1950 » non pas parce qu’il y avait des records avant mais parce que, de son propre aveu, les données avant 1950 sont sujet à caution.
Donc l’idée que les changements climatiques actuels seraient « sans précédent » suppose qu’on sait quantifier correctement le climat passé, ce qui est une hypothèse douteuse, pour ne pas dire plus.
Je signale aussi cet article intitulé « La température globale est-elle fiable ? » qui parle du problème de la baisse de la qualité du réseau mondial suite à l’effondrement du bloc de l’Est.
Traduction : mesdames et messieurs, mon conseiller scientifique.
(Sur le panneau : la terre chauffe)
@34_Araucan
Personnellement j’enlèverais la tête au poulet…
Frédéric, admin skyfall (#33),
J’en suis bien conscient et je trouve que cela frise la malhonnêteté.
Revue de presse matinal : une thèse sur 300 ans de mesures marégraphiques à Brest :
http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00353660/fr/
J’aime bien cette phrase :
« Les paysans bretons sont si ignorants qu’ils croient à l’influence de la lune sur les marées ». Francisque Sarcey [1827-1899], critique dramatique, ex-élève de l’Ecole Normale Supérieure.
chria (#36),
Fabuleux !
Autre référence, anecdote rapportée par Pierre Perrier dans un débat à l’Académie des sciences morales et politiques
http://www.asmp.fr (Travaux, Implications philosophiques de la science contemporaine, débat d’ensemble).
« Je souhaiterais juste dire une boutade, mais qui est très instructive quant aux limitations de la pensée humaine.
J’étais tout à l’heure dans une salle où il y avait une statue d’un grand physicien de l’époque des Lumières, qui était allé faire des mesures concernant le mètre en Bretagne, et qui en était revenu avec ses mesures.
On lui avait alors posé la question suivante : “Avez-vous eu des difficultés avec les habitants ?”
Il a répondu : “Non, pas trop, mais quel retard dans leur pensée : ils vont jusqu’à imaginer qu’il y a une influence de la lune sur les marées !” ».
Pour ceux qui aiment voter , faites vite c’est avant demain….
http://alerte-environnement.fr/?page_id=1442
Araucan (#39),
Pensez à mettre les résultats (pas vu). Perso la 3 et et la 4 sont dans la même veine et rejoignent certains propos qu’on entends parfois quand des politiques se sentent tellement impuissants qu’ils en viennent à croire que tuer tout le monde soit la meilleure solution…
Marot (#38),
Ca me rappelle un moniteur de ski qui disait que les brises en montagne suivent la course du soleil !
Et il avait « naïvement » raison, comme les Bretons avec la marée.
Et vous avez des sources ? J’en cherche !
chria (#42),
« Les températures mesurées au-dessus d’une vallée et de la plaine voisine présentent toujours des différences notables. Ceci tient au fait que l’air s’échauffe plus le jour et se refroidit plus la nuit au dessus de la vallée qu’au-dessus de la plaine. » [Le Voyage Aérien – Éditions du Cosmos 1973]. D’où une brise de vallée montante le jour et descendante la nuit.
Merci pour la précision mais ce n’est pas cela que je recherche (la nuit pas de soleil 😉 ). Ce ne sont pas les brises qu’on appelle nycthémérales (alternance jour/nuit), mais bien une brise descendante (brise de pente) qui perdure la journée en hiver à cause du froid et qui suit la course du soleil. Imaginez un versant nord, le soleil est derrière, et bien la brise de pente qui descend le versant s’oriente sud-est le matin, puis suit le soleil pour finir sud-ouest en fin d’aprèsmidi. La vallée doit aussi être orientée nord-sud pour que le phénomène soit très marqué. C’est une sorte de brise « de soleil ». Or je sais que les régatiers connaissent bien ce phénomène en mer avec la brise de mer, mais en montagne je n’ai aucune référence à part le discours rapporté par un ami d’un vieux moniteur de ski qui avait au fil des années remarqué le phénomène.
chria (#44),
.
Je suis pilote privé, j’ai volé pendant quelques années à Bagnères de Luchon dans les Pyrénées, en avion surtout, un peu en planeur et parapente. En général on recherche les versant exposés au soleil car chauffés par celui-ci, des ascendances s’y créent et donnent une brise de pente (montante et non descendante). Le matin se sont donc les versants tourné vers l’est qui seront les plus intéressants et l’après-midi les versants tournés vers l’ouest.
Un truc de pilote de planeur : lors d’une brise de pente, les arbres à feuilles caduques montrent le dessous de leurs feuilles en général plus pâles, ce qui permet de détecter cette brise qui va permettre de rester encore un peu plus en l’air (le but du jeu
La journée on a ainsi une brise de vallée, l’air de la vallée étant « aspiré » par ces ascendances. La nuit on a une brise de sommet, l’air de la vallée se refroidissant dès que celle ci se trouve à l’ombre.
Ceci étant dit j’apprécie beaucoup ce site et les discussions qui y naissent hors du ronron médiatique et bien-pensant. J’y ai appris beaucoup de choses même si parfois j’y lis des lieux communs sur les profs qui sont bien dans le sens de la pensée unique. Eh oui, je suis prof de math mais je crois avoir su garder un esprit critique et essayer d’enseigner à mes élèves le plus important en science : toujours apporter la preuve de ce qu’on affirme ; et c’est pas toujours gagné.
Michel (#45),
Merci aussi de votre post mais je parle bien de brise de pente descendante diurne hivernale. Le soleil n’intervient pas dans le réchauffement du versant car la brise reste constamment descendante pendant la journée (c’est une brise catabatique de surface comme une brise de glacier). C’est la direction de provenance de la brise qui suit le soleil. C’est un peu dur à expliquer sans schéma. En fait j’ai découvert cette brise en interprétant des données d’anémomètres (pas MF) mais mis à part en mer, je recherche vainement des références (en dehors du moniteur de ski…). A moins que je sois le découvreur de ce vent. A moi le prix Eole (s’il existe…)
Je rêve ou je viens de voir en direct de l’investiture US ce cher Al Gore tout frigorifié dans son gros manteau special RC (il fait – 10 °C à Washington) ?
😮
maurice (#47),
Cela s’appelle l’effet « Al Gore » : quand ce monsieur se déplace, il neige ou il fait très froid : cela a donc encore fonctionné aujourd’hui.
une sorte de Kiss Cool peopolitique alors
Le RC responsable de la disparition d’un glacier :
http://www.rtlinfo.be/rtl/news…..un+glacier