151.  jeff hersson | 4/02/2009 @ 13:37 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#150), Comme les neiges du Kilimandjaro, quoi… 😉

152.  Araucan | 4/02/2009 @ 15:32 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#150),

Quelle est l’échelle de la photo ? (A peu près)

153.  miniTAX | 4/02/2009 @ 16:27 Répondre à ce commentaire

Araucan (#152), environ 10 km/ largeur image. Le lien de la map google est ici : http://maps.google.fr/maps?ll=.....#038;hl=fr

154.  Araucan | 4/02/2009 @ 16:35 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#153),

Merci, les variations de ce glacier sont impressionnantes (dans les deux sens, bien sûr !)

155.  Abitbol | 4/02/2009 @ 18:17 Répondre à ce commentaire

C’est ce soir qu’on verra le docu-fiction catastroclimatique sur France 2.
Et c’est l’excellent Delarue qui animera le semblant de débat après.

A noter que Delarue en caution scientifique, c’est pas idiot…
Il s’y connaît en réchauffement puisqu’il animait dernièrement la remise des Globes de Cristal, où il s’est fait remarquer : http://www.programme-tv.net/ne.....s-delarue/

Et puis, Delarue, c’est de multiples condamnations devant les tribunaux : violences et insultes dans un vol Air France, mauvaises conditions de travail dans son entreprise, trop nombreux employés en CDD.

Un conseil si vous regardez : manger léger, mettre un plexi de sécurité devant son écran, éloigner ses enfants, etc.

156.  miniTAX | 4/02/2009 @ 18:24 Répondre à ce commentaire

Un conseil si vous regardez : manger léger, mettre un plexi de sécurité devant son écran, éloigner ses enfants, etc.

Abitbol (#155), wow, c’est pas soirée télé, c’est soirée sado-maso 😥
Tu me feras un résumé, mais seulement des séquences pas trop trash.

157.  Abitbol | 4/02/2009 @ 18:28 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#156),

Ouais, je frime là, mais je ne sais pas si j’aurais le courage de regarder, d’autant qu’il y a du foot sur une autre chaîne…

158.  jeff hersson | 4/02/2009 @ 18:51 Répondre à ce commentaire

La perle du jour signée MaxiSciences…

France – Un réchauffement climatique abrupt durant une phase d’expansion forestière peut augmenter les feux de végétation. C’est ce que vient de démontrer une équipe internationale de chercheurs incluant un membre du CNRS, dont les résultats donnent de précieux renseignements sur la possible évolution des feux de végétation dans les années à venir.

Les chercheurs ont analysé la variation des feux de végétation en fonction des changements climatiques survenus entre 13 000 et 11 000 ans avant nos jours. Cette période est en effet caractérisée par des changements environnementaux de très grande amplitude, comme il s’en profile aujourd’hui. Ils ont restitué l’histoire des incendies survenus entre – 15 000 et – 10 000 ans à partir d’enregistrements de charbon de bois sédimentaires. Grâce à l’étude des pollens fossilisés, ils ont pu mettre en évidence l’accroissement important de la biomasse végétale au cours du réchauffement climatique de la fin du Dryas Récent (période de refroidissement datée d’environ 12 900 à 11 700 avant nos jours). Des liens manifestes ont alors été établis entre ces deux données.

La combustion de la biomasse a augmenté graduellement jusqu’au début du Dryas Récent. Bien que des variations de l’histoire des incendies soient enregistrées entre 12 900 et 11 700 avant nos jours, aucune tendance générale n’a été mise en évidence à cette époque. Il y a en revanche un accroissement rapide des feux de végétation après la fin de ce Dryas Récent vers 11700 avant nos jours, c’est-à-dire au tout début de la période climatique chaude, dite Holocène, dans laquelle nous vivons encore à l’heure actuelle. Cette chronologie des changements de fréquence des feux ne coïncide pas avec l’émergence démographique de sociétés humaines, ni même avec la chronologie de l’extinction de la grande faune d’herbivores en Amérique du Nord, et encore moins avec l’hypothèse d’un bombardement de météorites, trois facteurs pouvant agir sur l’éclosion et la propagation des feux à grande échelle.

Cette étude est la suite logique d’une autre étude publiée dans Nature Geoscience en octobre 2008 et montrant que le climat était un moteur naturel du régime d’incendies au niveau planétaire durant les siècles qui ont précédé le début de l’ère industrielle.

Ces recherches laissent supposer que le réchauffement planétaire en cours, particulièrement sensible dans les latitudes tempérées et boréales, et l’expansion des forêts résultant d’une déprise agricole (abandon de longue durée ou définitif des terres agricoles, ndlr) importante dans les régions industrialisées pourraient favoriser la propagation d’incendies contrôlés par le climat et induire de nouveaux risques sociétaux et environnementaux.

159.  Araucan | 4/02/2009 @ 19:48 Répondre à ce commentaire

J’adore la formule « la propagation d’incendies contrôlés par le climat ».

De plus le risque d’incendie de forêts n’est hélas pas nouveau, mais pour le moment reste contenu, sauf années de grandes sécheresses.

Voir là page 21 :http://agriculture.gouv.fr/sec.....eforet.pdf.

NB : le hors zones méditerranéennes concerne les landes de Gascogne.
Comme dirait minitax, au moins en France, l’impact du réchauffement dans les années 90 a été nul en France sur le risque incendies de forêts.
.. Enfin, c’est surtout la lutte qui s’est améliorée…et la prévention.

Ah oui, la surface de forêts a gagné 68 000 ha par an en moyenne depuis 1980 ( à peu près 50 % par reboisement et 50 % par abandon et colonisation naturelle). Et les zones qui se sont les plus boisées sont les départements qui ont le plus de risques d’incendies….

Voir là : http://www.ifn.fr/spip/?rubrique11

NB : la situation peut être très différente dans les autres pays méditerranéens, hélas.

160.  Araucan | 4/02/2009 @ 20:05 Répondre à ce commentaire

En voilà une autre :

http://www.europarl.europa.eu/.....anguage=FR

Sur les zones de nature vierge en Europe ! (expliquez-moi où ?)

161.  Fabge | 4/02/2009 @ 23:17 Répondre à ce commentaire

Le problème est surtout économique et social : la dynamique de boisement spontanée est telle que protéger les quelques habitations au milieu de milliers d’hectares de forêts plus ou moins continues implique de mettre en place des procédures très coûteuses. Certains, dans les sphères de l’état, se demandent s’il ne faut pas laisser tomber… ce qui veut dire laisser brûler et évacuer les quelques personnes qui se trouvent là. C’est dans la lignée de la réflexion « oser le désert »: on laisse aller la dynamique de la désertification, voire on l’encourage.

162.  Fabge | 4/02/2009 @ 23:20 Répondre à ce commentaire

@159

Mais, partout, la forêt gagne, y compris dans la sphère méditerranéenne. Ce qui brûle au Portugal, en Grèce ou en Espagne, ce sont de jeunes forêts!
L’histoire de la vie rurale, c’est le combat millénaire du paysan contre la forêt. C’est toujours la forêt qui finit par gagner!

163.  Araucan | 4/02/2009 @ 23:41 Répondre à ce commentaire

Fabge (#161),

En fait, il faut aussi considérer le mitage des massifs boisés par les habitations (Sud Est et Sud Ouest) ce qui oblige les pompiers à se concentrer sur ces habitations et à laisser bruler la forêt. Et bien souvent on limiterait les surfaces brulées s’il n’y avait pas ces points spécifiques à protéger parce que l’organisation du combat au feu serait facilitée.
Il est à noter également que dans bien des cas, le débroussaillement n’est pas fait autour de ces habitations, dont certaines se sont implantées sans permis de construire. J’ai même vu des cuves à gaz non enterrées.
NB : la tempête récente a bien montré que les habitations dans le Sud-ouest sont sous les arbres, ce qui est crétin, d’une part à cause des tempête et du risque de chutes d’arbre (même sans les extrêmes de janvier) et d’autre part à cause du feu. Comme la lutte contre l’incendie marche plutôt bien dans les Landes, les gens se croient en sécurité mais cela ne les met pas l’abri de certaines situations extrêmes.

Il faut distinguer la réflexion sur « oser le désert » de ce problème spécifique du mitage de certaines massifs par les habitations.
Cette réflexion va jusqu’à considérer d’abandonner des territoires entiers parce que l’entretien de réseaux (routes, électricité, etc) est trop onéreuse par rapport au nombre d’habitants de la zone : c’est une politique de désertification délibérée : ce n’est pas la même chose.

@162

C’est toujours la forêt qui finit par gagner!

Oui à notre époque et dans les pays industrialisés. Ailleurs c’est nettement moins vrai, sauf si des territoires notablement peuplés sont abandonnés…(cas de certaines zones en RDC).

164.  jeff hersson | 5/02/2009 @ 9:35 Répondre à ce commentaire

La perle du jour, signée Steven Chu, secrétaire américain à l’energie :

Le réchauffement climatique menace l’agriculture californienne

Le changement climatique pourrait anéantir l’activité agricole en Californie d’ici la fin du siècle en détruisant les réserves glaciaires qui alimentent l’Etat en eau, a déclaré mercredi le secrétaire américain à l’Energie Steven Chu.

La Californie, premier Etat agricole américain, subira les effets parmi les plus dévastateurs du réchauffement climatique si les Etats-Unis n’agissent pas rapidement pour enrayer le phénomène, a-t-il expliqué dans un entretien au Los Angeles Times.

« Je ne crois pas que l’opinion publique américaine ait vraiment compris ce qui pourrait arriver », dit le physicien. « Nous parlons d’une hypothèse selon laquelle il n’y aurait plus d’agriculture en Californie. »

Lauréat du prix Nobel de physique, Chu est notamment reconnu pour ses travaux sur les énergies propres.

Au sein de l’administration Obama, il devrait jouer un rôle pivot dans la lutte contre le changement climatique en promouvant les énergies alternatives, renouvelables aux dépens des énergies fossiles, dont la combustion produit l’essentiel des gaz à effet de serre.

Pour Chu, le pire des scénarios envisageables pourrait voir disparaître 90% des réserves glaciaires de la Sierra, qui alimentent naturellement en eau les vallées de Californie.

L’industrie agricole de cet Etat, qui pèse 35 milliards de dollars annuels, fournit plus de la moitié des fruits, légumes et noix du pays.

Mary Milliken, version française Grégory Blachier

165.  maurice | 5/02/2009 @ 9:54 Répondre à ce commentaire

Araucan (#163),

concernant les habitations sous les arbres, c’est d’autant plus crétin que la foret landaise est une construction artificielle, les pins reposent sur du sable et ne sont pas une essence naturelle du lieu.

D’autre part, pour ceux qui pensent que la cote atlantique ne connait de forts vents que depuis le RC, qu’on m’expliquer alors pourquoi les maisons traditionnelles (anciennes) du Médoc sont basses et avec une toiture asymétrique, la partie la moins portante au vent (c.a.d en direction de l’océan).

166.  Flo | 5/02/2009 @ 10:28 Répondre à ce commentaire

@ Jeff (164)

Que « d’hypothèses », de « conditionnels », de « pire des scénarios » envisagés. Beaucoup de blabla, très peu (pas du tout?) de science.

L’introduction d’une dépèche AFP pour le rire du jour:

« La puissance installée du parc éolien français s’est accrue de 950 mégawatts en 2008 à 3.404 MW, soit une progression de 37% par rapport à 2007, selon le Syndicat des énergies renouvelables (SER).  »

Qu’est ce que c’est que ce charabia? Même en remettant tout dans l’ordre, d’où sortent ces 37 % avec les données du texte?

167.  Astre Noir | 5/02/2009 @ 10:46 Répondre à ce commentaire

Flo (#166),

Effectivement…
En 2007, la puissance du parc éolien était de 2 454 MW (3404-950)

Elle a augmenté de 950 MW soit 38.7 %

168.  Araucan | 5/02/2009 @ 11:19 Répondre à ce commentaire

maurice (#165),

Le pin maritime est une espèce locale (on en comptait 100 000 ha dans le nord des Landes de Gascogne à la Révolution et il est mentionné dans des textes du Moyen Age pour la basse vallée de Loire…). Son aire s’est juste étendue du fait de l’homme.

169.  maurice | 5/02/2009 @ 11:33 Répondre à ce commentaire

Araucan (#168),

200 000 ha naturels sur 1 millions ha au total soient 4/5 copieusement plantés n’importe comment depuis le XVIIIeme siècle pour assainir une région « naturellement » marécageuse…
Si la tempete s’etait abattue sur 800 000 ha de marécages on en parlerait pas tant.

170.  Araucan | 5/02/2009 @ 11:45 Répondre à ce commentaire

maurice (#169),

Et le secteur bois dans les Landes ne rapporterait pas plus que les vins de Bordeaux.
Quand aux tempêtes, toute activité comporte un risque.

Et si la tempête s’était abattue sur les marécages, le cordon de dunes aurait reculé.

Pourquoi dites-vous « plantés n’importe comment » ?
Ils ont été soigneusement plantés notamment au XIXième siècle parce que à cette époque la résine rapportait un paquet.

Si la forêt de pins maritimes n’avait pas été plantée, sur qu’aujourd’hui on aurait plein de maïs irrigué à la place…et des dégâts quand même.

171.  maurice | 5/02/2009 @ 11:50 Répondre à ce commentaire

Araucan (#170),

bah… je vois mal du maïs enfoncer des voitures et éventrer des maisons mais bon…;)

172.  Araucan | 5/02/2009 @ 11:53 Répondre à ce commentaire

Juste des pylônes électriques et téléphoniques au sol, des toitures envolées, des silos abimés et un recul des dunes vers l’intérieur des terres….

173.  maurice | 5/02/2009 @ 12:10 Répondre à ce commentaire

je constate néanmoins qu’on est plus prompt à s’émouvoir sur le sort des pins que sur celui des pylones.
Lesquels pylones et lignes téléphoniques tombent chaque hiver en Amerique du Nord sous l’effet du froid ( et bien avant la RC-attitude) sans qu »on s’en inquiete plus que ça.

174.  Araucan | 5/02/2009 @ 13:26 Répondre à ce commentaire

maurice (#173),

Sur votre première phrase, le drame est d’abord économique par rapport aux pins…
Les pylônes , c’est la solidarité nationale qui paye : les pins, ce sont les propriétaires qui râlent parce qu’ils devoir replanter de leur poche et brader leur capital. Donc ils font pression pour être « dédommagés » au maximum, alors que la plupart ne payaient pas d’assurance…

175.  maurice | 5/02/2009 @ 13:38 Répondre à ce commentaire

Araucan (#174),

oui mais je voulais abonder dans le sens de:

la tempête récente a bien montré que les habitations dans le Sud-ouest sont sous les arbres, ce qui est crétin, d’une part à cause des tempête et du risque de chutes d’arbre (même sans les extrêmes de janvier) et d’autre part à cause du feu. Comme la lutte contre l’incendie marche plutôt bien dans les Landes, les gens se croient en sécurité mais cela ne les met pas l’abri de certaines situations extrêmes.

Je connais bien la région du Médoc et de ses pins (littoral Montalivet- Soulac- Verdon) qui ont extremement souffert en 1999.
Des maisons ont été baties dans les pinèdes, alors qu’il suffit de se baisser pour voir a quel point l’enracinement de ces arbres dans le sable est fragile.

176.  Araucan | 5/02/2009 @ 14:24 Répondre à ce commentaire

maurice (#175),

De toute façon, vu que les nappes remontent haut dans les sols en hiver les arbres ne feront pas de racines profondes, parce que les racines ont besoin de respirer…

177.  maurice | 5/02/2009 @ 14:45 Répondre à ce commentaire

c’est surtout que si elles n’ont pas besoin d’aller chercher l’eau en profondeur elles vont pas faire d’effort pour rien…

178.  Abitbol | 5/02/2009 @ 14:52 Répondre à ce commentaire

L’émission de France 2 « Les temps changent » :

Est-ce que la Cataclimatique, le RCA et les pipoles verts intéressent vraiment les français ?
Ben non, ils sont 2 fois plus nombreux à préférer les flics Newyorkais, et même le foot les passionnent plus…

179.  maurice | 5/02/2009 @ 15:03 Répondre à ce commentaire

Abitbol (#178),

ah ah ah , j’allais justement demander si quelquun avait une idée de l’audience qu’avait généré l’emission France 2… ben je vois que le temps changent pas tant que ça smile

180.  maurice | 5/02/2009 @ 15:08 Répondre à ce commentaire

par contre je vois que Delarue avait animé la veille une émission sur le thème « voyants extra lucides et paranormal », on voit que ce créneau l’interesse beaucoup.

181.  miniTAX | 5/02/2009 @ 16:29 Répondre à ce commentaire

Bien vu Abitbol, et heureusement pour nos catastrophistes en herbe que TF1 passe une « série en petite forme » (selon les termes de Médiamétrie). Si c’était Les Experts, ça aurait été l’hécatombe sur la 2.
Faut croire que le crime écologique ne paie pas.

182.  Flo | 5/02/2009 @ 17:42 Répondre à ce commentaire

Voilà pour les Suédois, qu’on nous montre à longueur d’émissions comme le modèle à suivre en matière « d’énergies renouvelables »:

http://www.lepoint.fr/actualit.....9/0/313854

Un remarque en passant: c’est impressionnnant comme les dépêches sur l’énergie qui étaient quasiment toutes consacrées au pétrole il y a encore quelques semaines, sont passées au presque « tout nucléaire ces derniers jours ».

Naissance d’une nouvelle bulle?

183.  Myke | 5/02/2009 @ 20:08 Répondre à ce commentaire

Flo (#182). La Suède produit son énergie à raison de 47% de nucléaire et 43% d’hydroélectricité (source IEA, chiffres 2006). La principale énergie réputée « renouvelable » (encore faudrait-il voir cela de près) provient de la biomasse (5,5%). L’éolien compte pour 0,7% Le revirement devait bien se produire un jour. Il n’est probablement pas le dernier.

184.  REDBARON 17 | 5/02/2009 @ 20:08 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#181),
Il semblerait qu’ils amalgament deux « primes » celui de 20h 35 et celui de 20 h 50.
Les 3,5 millions de téléspectateur sur le « gros caca » de France 2 a chuté au « prime » de TFI pour tourner aux alentour de 2 millions.

Quant au « débat » il a « réuni » 1,7 millions en début pour chuter rapidement an dessous du million…

185.  Myke | 5/02/2009 @ 20:13 Répondre à ce commentaire

Flo (#182) J’ai commis un lapsus : ‘hydroélectricité aussi est renouvelable ; je voulais dire les autres EnR, celles qui sont à la mode. J’ignore si la Suède possède encore des réserves hydroélectriques à aménager.

186.  maurice | 6/02/2009 @ 10:48 Répondre à ce commentaire

Ban Ki-moon : « 2009 sera l’année du changement climatique »

Le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a rappelé lors du Forum mondial du développement durable à Delhi la nécessité absolue d’un accord international sur la lutte contre le réchauffement climatique à Copenhague fin 2009.
Ban Ki-moon a demandé aux dirigeants de tous les pays de mettre de côté leurs considérations électorales et de s’engager pleinement dans la réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, afin de lutter contre le changement climatique.

« Les déserts s’étendent. Les pénuries d’eau augmentent. Les forêts tropicales disparaissent. Nos réserves de pêche qui étaient si abondantes sont aussi menacées de disparition » a-t-il déclaré lors du discours d’ouverture du Forum.

quelle belle argumentation !! Dans la liste des catastrophes Il a juste oublié de mentionner les tsunamis et tremblement de terre. Et l’éviction de François David dans Koh Lanta.

187.  Araucan | 6/02/2009 @ 12:14 Répondre à ce commentaire

maurice (#186),

De plus, dans les exemples que vous reprennez, il n’y a pas besoin d’invoquer le RCA pour que ces questions soient de réels problèmes. Et ce n’est pas les solutions préconisées par le RCA, qui les résoudront !

188.  maurice | 6/02/2009 @ 15:12 Répondre à ce commentaire

Concernant la deforestation on peut même dire que c’est la frénésie conjuguée RCA + PeakOil qui en est en partie responsable (culture « bio »-carburants)

189.  chria | 6/02/2009 @ 15:22 Répondre à ce commentaire

en fait le RCA nous fait oublier que les catastrophes n’existent que pour les sociétés humaines. On construit sa maison près d’un fleuve, le fleuve déborde, la maison est emporté, et merde, c’est la faute du RCA.

190.  maurice | 6/02/2009 @ 15:41 Répondre à ce commentaire

ce que je reproche aux rechauffistes-alarmistes c’est de n’avoir meme pas le courage d’aller au bout de leurs convictions: par exemple, si le gouvernement est à ce point persuadé que le RCA va augmenter la fréquence et l’intensité des tempetes (comme en 1999 et 2009), pourquoi ne pas accélerer l’enfouissement des lignes electriques dans les régions à risque au lieu de faire des lois à la noix sur les émissions CO2 ?
Ils nous disent qu’il y a urgence et qu’il faut agir, mais c’est un peu comme si pour une maison en train de bruler on demandait aux haibtant de commander des spinklers au lieu d’y envoyer les pompiers…
c’est débile.

191.  chria | 6/02/2009 @ 16:40 Répondre à ce commentaire

maurice (#190),

pourquoi ne pas accélerer l’enfouissement des lignes electriques dans les régions à risque au lieu de faire des lois à la noix sur les émissions CO2 ?

Sûrement pour une histoire de rentabilité

192.  maurice | 6/02/2009 @ 16:51 Répondre à ce commentaire

pouvez vous préciser votre pensée ?

193.  chria | 6/02/2009 @ 19:17 Répondre à ce commentaire

J’ai dis cela un peu sur le ton de légèreté car ce n’est pas trop mon dada mais enfouir des lignes ça coûtent sûrement plus cher (des dizaines de milliards) que de créer une économie « verte » et faire tourner la croissance, ou bien de laisser faire et d’attendre que les gens oublient. Mais bon je fais des raccourcis un peu rapide. Un exemple plus parlant :
Je me suis souviens il y a quelques années (avant la folie du CC), j’ai entendu dire que les aménagements nécessaires pour refaire le centre de Nice afin de préserver les habitants des inondations (à l’époque cela avait été graves, en plus une partie de la ville près de l’aéroport je crois a été bati sur le lit d’une rivière à régime plus ou moins nivo-glaciaire) sont bien plus chers que les indemnisations de toutes sortes.
On avait alors lâché le prix d’une vie en France : 100000 francs.

Enfin pour dire que dans une société qui marche sur l’argent et la rentabilité, il n’est pas étonnant de voir des choses qui défient toute logique autre que financière.
Mais on a pas mieux, paraît-il…

194.  Araucan | 6/02/2009 @ 20:49 Répondre à ce commentaire

En moyenne cela coute 10 fois plus cher que des lignes aériennes et je ne suis pas sût qu’au delà d’un certain voltage on puisse enterrer…

Pour Nice c’est le Var à l’Ouest et surtout le Paillon qui est canalisé et recouvert en centre ville et comme on a du construire par-dessus, pas besoin de faire un dessin en cas de crue…

Dans Wiki,

À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, le Paillon a été progressivement recouvert, d’abord pour accueillir des jardins (square Masséna, jardin Albert Ier), puis des infrastructures et des bâtiments (parking, gare routière, théâtre, musée d’art moderne, palais des congrès Acropolis, palais des expositions). Cette succession de bâtiments, parfois mal conçus, tend à renforcer la coupure de la ville en deux[19].

http://fr.wikipedia.org/wiki/Paillon
donne le détail des crues…

195.  chria | 6/02/2009 @ 20:55 Répondre à ce commentaire

Merci des infos !

196.  jeff hersson | 7/02/2009 @ 11:49 Répondre à ce commentaire

La cata du jour, aujourd’hui le RC menace le cèdre du Liban !

Le majestueux cèdre du Liban, symbole du pays depuis des siècles, est menacé par le changement climatique.

Le « Cedrus Libani », dont le bois a été prisé à travers l’histoire pour sa dureté et sa résistance, figure sur la « liste rouge » des espèces « fortement menacées » de l’Union internationale pour la préservation de la nature, l’inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation global des espèces végétales et animales.

Les écologistes mettent en garde contre l’impact du réchauffement climatique sur cet arbre, qui, victime d’une déforestation intensive, ne vit déjà plus que dans des zones protégées.

« Ca suffit de parler de la nécessité de préserver le cèdre. Il est temps d’agir », déclare Nizar Hani, coordinateur scientifique de la réserve naturelle des cèdres d’Al-Chouf, dans la région montagneuse du Chouf, au sud-est de Beyrouth. « Tout indique que si le changement climatique actuel se poursuit, les cèdres pourraient être en danger ».

Cette réserve, la plus importante du pays avec plus de 25% des 2.000 hectares plantés en cèdres du Liban, a été créée en 1996. Certains de ces arbres aux aiguilles persistantes, de la famille du pin, sont vieux de 2.000 ans.

« La fonte des neiges en montagne pourrait provoquer sa disparition », explique Wael Hmaidan, directeur de la Ligue des activistes indépendants (IndyAct), ONG spécialisée dans les questions environnementales.

Le cèdre, qui peut atteindre 50 mètres, aime en effet la neige, et pousse entre 1.200 et 1.800 mètres au dessus du niveau de la mer. Le réchauffement du climat pourrait le contraindre à grimper plus haut pour survivre.

« Si pendant plusieurs jours consécutifs, l’on n’a pas un mélange de pluie, neige et givre, les graines ne peuvent se disséminer. Le froid est également nécessaire à la germination des graines », ajoute Fady Asmar, un consultant spécialiste des forêts de Méditerranée. « Ils ont besoin aussi de la brume d’été. Tout changement de ces facteurs plusieurs années de suite peut conduire à la mort des arbres ».

Or, « la saison des pluies a été mauvaise cette année », selon M. Hani.

La sécheresse a été rendue responsable voici quelques années du pullulement du Cephalcia Tannourinensis, un insecte qui avait ravagé les cèdres du village de Tannourine (nord).

Cet insecte « vit avec les cèdres dans le même environnement. Avec la hausse des températures, il se reproduit trois fois l’an au lieu d’une fois, conduisant au problème de Tannourine », poursuit M. Hani.

Pour M. Hmaidan, le Liban est menacé d’être « transformé en désert ». « Malheureusement, les pays arabes ne font pas suffisamment d’efforts pour faire face aux changements climatiques ».

Ce que tempère M. Asmar, selon qui les données sont trop rares pour sonner irrémédiablement le glas du cèdre du Liban. « Les changements ne sont pas encore évidents. Les arbres pourraient s’adapter à leurs conditions nouvelles ».

Le cèdre est le symbole de l’identité nationale.

Il est réputé avoir servi à la construction des bateaux, temples et maisons phéniciens et est l’emblème de nombre de partis politiques, dont le Parti phalangiste et les Forces libanaises.

Les habitants du Chouf racontent que durant la guerre civile (1975-1990), le leader druze Walid Joumblatt avait fait creuser des tranchées et miner les alentours de la forêt pour la protéger.

« Les cèdres font partie intégrante de notre culture et de notre héritage », résume M. Hani. « Nous luttons pour les préserver avec la reforestation, la construction de réservoirs d’eau et la sensibilisation du public ».

197.  Fabge | 7/02/2009 @ 12:18 Répondre à ce commentaire

@196

Si je me souviens bien de quelques exposés en climatologie récents de mes collègues spécialistes, cette partie de la Méditerrannée serait plutôt en train de ses refroidir depuis 25 ans…

198.  maurice | 7/02/2009 @ 13:13 Répondre à ce commentaire

c’est sûr qu’au Liban la priorité est au Cèdre, comme dans tout le proche orient du reste, qui comme chacun le sait n’a pas d’autres chats bras et chatila à fouetter.

199.  Araucan | 7/02/2009 @ 14:02 Répondre à ce commentaire

Le Cèdre du Liban au Liban est surtout victime de la déforestation par exploitation non contrôlée (guerre) par surpâturage et par incendies (pas de pompiers entrainés). Miner autour d’une forêt peut conduire à déclencher un incendie ou à l’entretenir ou à le raviver….

Du Cèdre du Liban, il en reste en Turquie.
Quand à la pullulation de bestioles, c’est une conséquence d’aléas climatiques pas du réchauffement en soi.

200.  Araucan | 7/02/2009 @ 14:23 Répondre à ce commentaire

Dans la série c’est de la faute de l’homme…en voilà une belle :

Un barrage a peut-être déclenché le séisme du Sichuan, selon des experts

Hier, 20h59
AFP Marianne BARRIAUX

Un barrage pourrait avoir déclenché le séisme dévastateur au Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine, l’an dernier, ont affirmé certains responsables officiels et scientifiques, s’insurgeant contre la théorie de la catastrophe « naturelle ». Lire la suite l’article

La pression sur une ligne de faille causée par l’eau amassée dans le réservoir du barrage de Zipingpu a pu causer le désastre du 12 mai dernier qui a fait 87.000 morts et disparus.

Fan Xiao, 54 ans, ingénieur en chef depuis quatorze ans au Bureau de Géologie et des Minéraux du Sichuan, organisme gouvernemental, est l’un des partisans de cette hypothèse.

« Le réservoir de Zipingpu a été construit dans une zone de faille sismique et a pu facilement avoir un impact sur la faille », a-t-il dit à l’AFP.

Le phénomène, connu des scientifiques, est nommé « sismicité induite par réservoir » et a été répertorié dans plusieurs zones du monde, pour des secousses de moindre ampleur.

Dans le cas du Sichuan, cela serait la première fois qu’un réservoir aurait provoqué une secousse de cette ampleur, de magnitude 8 sur l’échelle de « magnitude de moment ».

Zipingpu, un barrage de 156 mètres de haut achevé en 2006, et son réservoir, qui peut contenir jusqu’à 1,1 milliard de mètres cubes d’eau, sont situés à cinq kilomètres seulement de l’épicentre du séisme.

Fan estime que l’emplacement est un facteur important, tout comme le fait que le terrible séisme s’est produit à un moment crucial, alors que les eaux du réservoir se vidaient à un rythme rapide.

« La période la plus dangereuse est le moment où le niveau d’eau du réservoir change brusquement pour baisser, après avoir atteint un plus haut », dit-il.

« Ce changement soudain peut être déstabilisateur dans une zone de défaut sismique ».

Or, selon Fan Xiao, « le niveau des eaux de Zipingpu a commencé à changer et à descendre rapidement juste avant le tremblement de terre ».

Lei Xinglin, géophysicien à l’Administration chinoise de Sismologie, a également publié un rapport en décembre selon lequel l’accumulation des eaux de Zipingpu a eu un impact sur les lignes de faille dans cette région.

D’autres experts rejettent cependant cette théorie et affirment que le tremblement de terre a été un phénomène totalement naturel.

Wu Faquan, chercheur à l’Institut de Géologie et Géophysique de l’Académie des Sciences chinoises, autre organisme gouvernemental, estime que le séisme a été provoqué par des forces naturelles souterraines.

« Après plusieurs études et recherches, la majorité des scientifiques chinois ont conclu que le séisme a été principalement déclenché par les mouvements de la terre », a-t-il dit à l’AFP.

Pan Jiazheng, un ingénieur hydraulique réputé qui a participé au projet de barrage des Trois Gorges (centre), a aussi rejeté la théorie dans un article publié par le magazine chinois Science Times, en décembre.

« Il n’y a jamais eu de cas de sismicité induite par réservoir d’une magnitude 8,0 dans le monde », a-t-il relevé.

Jusqu’à présent, au moins quatre tremblements de terre de magnitude six ou plus sont considérés comme des cas de sismicité induite par réservoir, dont l’un dans la province du Guangdong (sud).

Fan relève que ces cas se sont produits dans des régions à l’activité sismique moins importante, alors que la région de Zipingpu avait déjà connu des secousses de 6,5.

« Puisque l’activité sismique y était si forte, (Zipingpu) pourrait avoir provoqué une secousse encore plus forte », dit-il.

Fan voudrait voir la prévention des séismes prise en compte dans la reconstruction des nombreux barrages endommagés par le séisme du 12 mai, dont certains ne devraient même pas être reconstruits.

« Mais certains sont en cours de reconstruction et il y a peu de chances d’arrêter ça », estime-t-il.

Il ne manquerait plus que de dire que c’est le RCA par dilatation de l’eau des barrages qui a provoqué le tremblement de terre… qui était à quelle profondeur déjà ?

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