Controverses sur le calme plat du soleil.


(Et en prime quelques graphiques éclairants utiles pour suivre l'activité solaire…)

Irradiance depuis 2003

Evolution de l'irradiance depuis 2003 (Source : SORCE/TIM website)

Nombre de taches solaires

Voici la transition actuelle en cours du cycle 23 au cycle 24 : nombre de taches solaires (source)

Les six derniers cycles solaires...

Aperçu des six derniers cycles (nombre de taches solaires par mois) (source : Wood for trees)

Pour tous les détails sur soleil et climat aller .

Par exemple …

Températures de l'hémisphère nord et longueur du cycle solaire

Source : 1987, "Sunspots, the QBO, and the stratospheric temperature in the North Polar region". Geophysical Research Letters, 14, 535


169 réponses à “Controverses sur le calme plat du soleil.”

  1. jerem (#149),

    La mise à jour a été faite sur Spotless day page mais l’erreur du tableau persiste (pas de mail de contact sur cette page hélas…)

  2. Argus (#135),
    C’est vrai , plus faux cul que lui on a du mal à trouver ( pour avoir suivi ses conférences et pu tester sa langue de bois quand on lui posait des questions dérangeantes devant l’amphi)

  3. Le dernier numéro de Science & Vie parle du minimum solaire. Non seulement l’article montre qu’on a beaucoup à découvrir sur le fonction de notre soleil, mais pour la première fois dans ce magazine on se questionne sur le rôle du soleil concernant le ‘réchauffement climatique’. Ce qui est étonnant, c’est qu’il laisse une porte ouverte, en montrant qu’en fait on n’est sûr de rien. Je crois que c’est une première dans un magazine grand public, car avant, chaque fois qu’on mentionnant le soleil, on le discréditait toujours. Je crois vraiment que le vent est entrain de tourner.
    Je n’ai malheureusement pas le magazine sous la main pour recopier les passages importants.

  4. A lire dans le Science & Vie de ce mois de Novembre

    Page 110 : « Soleil, une bien étrange baisse de régime… »
    On y parle bien sûr de ce qui est observé et si bien relaté sur le site de Skyfal depuis un bon moment déjà, mais ce n’est qu’en page 115, dans un encart sur le côté, que se pose la question « Climat : le coupable oublié ? » Avec comme conclusion « Ainsi, des rétroactions entre le champ magnétique d’une part, et la magnétosphère et l’atmosphère de la Terre d’autre part, pourraient influencer le climat terrestre plus qu’on l’imagine aujourd’hui. »
    Dans cet article, on y parle des minimums de Maunder et de Dalton, sans jamais que soit mis en avant une corrélation entre ces mêmes minimums et les variations de températures observées……Cela viendra peut-être…….(lire plus loin !)

    En page 46 « Matériaux – Des champignons font un bois digne d’un Stradivarius »
    Quel rapport avec le Climat et l’article précédent?

    Et bien cette petite phrase : « Si le luthier de Crémone a pu travailler avec un tel bois, c’est parce que de 1645 à 1715, durant une période appelée minimum de Maunder, ont eu lieu des hivers longs et des été frais qui ont contraint les arbres à pousser lentement et régulièrement . »

    Voilà de quoi se poser quelques questions ! Visiblement, Serge Brunier (auteur de l’article page 110) et « R.B » (auteur de l’article concernant la qualité des bois des violons prestigieux), feraient bien de se rencontrer afin d’échanger leurs savoirs…. Peut-être aurons-nous droit à un article sur le prochain refroidissement climatique pourtant quasiment annoncé à Genève par Mojib Latif

  5. « Si le luthier de Crémone a pu travailler avec un tel bois, c’est parce que de 1645 à 1715, durant une période appelée minimum de Maunder, ont eu lieu des hivers longs et des été frais qui ont contraint les arbres à pousser lentement et régulièrement . »

    Marco33 (#158),
    – D’un, contrairement à ce que voudrait la légende, les Stradivarius n’ont rien d’exceptionnel niveau son et c’est prouvé par de multiples écoutes en aveugle (je m’intéresse à la question parce que ma fille fait du violon, un excellent violon à la caisse en… fibre de carbone !) Ce qui est exceptionnel, c’est simplement son image de marque infiniment surfait.
    – De deux, ce n’est pas la densité qui fait la qualité d’un violon, sinon, tout serait fait en chêne ou en olivier, ce qui n’est pas le cas.
    – De trois, vu les dates, il est peu probable que Stradivarius ait utilisé le bois de la période du minimum de Maunder, vu qu’il faut utiliser des arbres d’un certain âge avec des années de séchage. Et si la qualité climatique du bois était une cause importante dans l’excellence d’un violon, on devrait avoir de bien meilleurs violon que Stradivarius dans les décennies APRES le minimum de Maunder et non pendant.
    – De quatre, la densité du bois est loin d’être un indicateur fiable du climat ou de la température. L’âge de l’arbre, son emplacement et surtout la distance par rapport au coeur (bien plus dense que l’aubier) sont des facteurs largement dominant par rapport à l’influence climatique. Le plus drôle, c’est que, si l’on en croit la courbe en crosse de hockey de la FARCE, qui prétend reproduire la température depuis 1000 ans à partir des cernes des arbres, le minimum de Maunder… ne devrait PAS exister.

    Bref, l’hypothèse du lien minimum de Maunder-qualité des stradivarius, avancée par S&V sur le ton de la certitude, c’est de la soupe dont on a l’habitude avec la « science » climatique, ce qui n’est guère étonnant, vu la propagande simpliste du RCA que cette revue nous sert depuis des années. Après tout, vu la liste des conséquences du RCA, il ne faut plus s’étonner de rien.

  6. miniTAX (#159), Abitbol (#160),
    Je suis abonné à ce magazine depuis de nombreuses années, et à vrai dire, si j’ai apprécié leur combat contre certaines pseudo-sciences (concernant l’homéopathie et la « mémoire de l’eau » de Benveniste), mon estime vis-à-vis de leur rigueur et de l’objectivité que l’on doit s’attendre d’un magazine scientifique, à considérablement baissé depuis que je me suis intéressé de prés au RCA.
    Si je n’ai pas le niveau scientifique me permettant de débattre de la pertinence de telle ou telle approche mathématico-physico-statistico-chimico & co. Je suis par contre plus particulièrement attaché à l’objectivité qui doit accompagner toute démarche scientifique. Le débat n’est malheureusement plus scientifique, mais politique voir religieux.
    Nous avons eu la peste brune.
    Puis la rouge.
    Maintenant c’est la peste verte.
    Si Science & Vie a perdu de sa crédibilité, recenser et garder en mémoire toutes les erreurs et/ou contradictions s’avérera toujours utile le jour ou la masque de la FARCE tombera.

  7. Serge Brunier est très probablement le chroniqueur sympathique qui parle d’astronomie avec Marie Odile (Monchicourt) sur France Info.
    En passant, je doute qu’il soit un supporter du GIEC. Au contraire.

    @Minitax : A propos des violons, Je connais le chercheur du LAM (Laboratoire d’Acoustique Musicale de Paris VI, entre autres) qui a travaillé sur les comparaisons entre les bois, les fibres de carbone et autres matériaux, pour les instruments comme les violons, violoncelles, avec des méthodes assez pointues.
    Il connait très bien le sujet. Evidemment.
    Si ça t’intéresse…

    @Marco : garder en mémoire les âneries de S et V ? :
    C’est pour ça que j’ai acheté le fameux numéro d’Y. Sciama. Plus tard, on le citera comme on cite le Newsweek de 1975 sur le refroidissement climatique…

  8. Climat : le coupable oublié?

    Lentement mais sûrement, les astronomes s’invitent dans l’étude du changement climatique. Rarement sollicités dans un débat qui soulève de violentes polémiques, certains spécialistes du Soleil cachent de plus en plus difficilement leur perplexité face aux conclusions du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) innoncentant le Soleil dans le réchauffement de la planète. Pour le GIEC, en effet, sachant que l’irradiation solaire ne varie que de 0,1% sur tout son cycle d’activité, notre étoile n’est en rien responsable du réchauffement du climat de la terre. Pas si sûr… Car pour les experts du GIEC, le Soleil est une « constante » dans leurs calculs, quand les astronomes, non sans provocation, le considèrent comme « Une étoile variable ». « On ne peut pas exclure que d’autres manifestations de l’activité solaire que le rayonnement puisse avoir une influence significative sur la terre, par des efffets non linéaires et/ou cumulatifs. Les relations Soleil-Terre font toujours l’objet de recherches intenses », souligne guillaume Aulanier. Ainsi, des rétroactions entre le rayonnement et le champ magnétique solaires d’une part, et la magnétosphère et l’atmosphère de la Terre d’autre part, pourraient influencer le climat terrestre plus qu’on l’imagine aujourd’hui »

    Voici le passage le plus intéressant du dernier Science & Vie. Evidemment ce passage n’a rien de révolutionnaire pour les lecteurs de Skyfal, mais pour un journal comme Science & Vie, qui est tellement dans le politiquement correct, c’est déjà énorme qu’ils ouvrent la possibilité que le Soleil soit partie responsable du réchauffement.

  9. Comme on voit ils disent : »sachant que l’irradiation solaire ne varie que de 0,1% sur tout son cycle d’activité ». C’est a dire sur le cycle solaire de 11 ans.« .

    Pourtant sur une grande echelle comme le Soleil varie sur plusieurs cycles et certain tres long, la Terre ne c’est pas rechauffée irregulierement en 11 ans mais en bien plus de temps. Car c’est depuis 400 ans environs qu’elle ce rechauffe irregulierement avec des periode de refroidissement ou de stabilite de la temperature qui ont justement eu lieu lorsque l’activite du Soleil evolue de même comme lors de la baisse d’activite solaire au minimum de Sporer, Maunder et Dalton et legere diminution voir stabilite de l’activite solaire entre 1875 et 1915 environs.

    Donc pour voir l’effet du Soleil sur le climat il ne faut pas se baser sur l’evolution de la constante solaire sur 11 ans mais sur une duree bien plus longue. Le rechauffement de la Terre de 1976 a 1999 n’a pas augmenté en 11 ans aussi.

    Puis la constante solaire n’est pas le seul effet du Soleil sur la Terre car il y a aussi la variation des rayons cosmiques…… Voir ici : http://la.climatologie.free.fr/soleil/soleil.htm

    Le pb est que le GIEC ne tient pas compte de tout se qui influence le climat donc comment peuvent ils prevoir l’evolution du climat surtout sur 100 ans ! !

    Williams

  10. Très bonne remarque Williams : la plus grosse erreur dans les modélisations du GIEC est à mon sens de tirer des conclusions alors que l’on a pas assez de recul.

    Ils ont parlé de réchauffement dès la seconde ou troisième année où le climat qui évolue en réalité par paliers et non de manière linéaire a fait un saut de quelques dixièmes de degrés au milieu des années 1980. Ils ont très forts tout de même d’avoir prétendu pouvoir établir l’avenir du climat dès lors à partir d’un recul de deux ou trois ans !!!

    Cela fait maintenant 25 ans que le climat est significativement plus chaud que dans la période précédente, soit 1955-1985 en gros. Est-ce que nous avons pour autant assez de recul à présent ? Je ne le pense toujours pas, la plupart des cycles climatiques durant au moins une trentaine d’année, un nouveau pallier pourrait survenir (en plus chaud ou en plus froid) vers 2015 (peut-être !).

    Alors faire une étude sur une période aussi courte que 1950-2009, (voire moins souvent) c’est totalement insuffisant. Deux séquences climatiques d’une trentaine d’année sont étudiées seulement comme le montre Courtillot. Une relativement fraîche suivi d’une assez chaude : on ne peut que conclure à un réchauffement ainsi ! Et lorsqu’il s’agit de prendre du recul, on se retranche derrière la moins bonne qualité de l’appareillage et des conditions de mesure avant 1950 pour « homogénéiser » les séries, c’est à dire finalement applanir toutes les séquences climatiques précédentes comme si la période fraîche anté-1985 avait régné depuis les calendes grecques !

    La ficelle est un peu grosse, des scientifiques dignes de ce nom n’ayant peut-être pas envie de finir au bout réintroduisent enfin la nuance et les enseignements que l’on peut tirer des longues séries climatiques qui nous apprennent que si le climat est actuellement plutôt chaud sur les mille dernières années, ce n’est pas du jamais vu et que nous sommes très loin de pouvoir prévoir le climat à 100 ans quand on ne peut en réalité même pas le prévoir à plus de 10 ans notamment grâce à la comprehension de l’activité solaire !

    On ne peut-être climatologue et oublier ou omettre le soleil : c’est dire tout le bien que l’on peut penser des travaux du GIEC qui n’ont fait que plaquer une tendance à 3, 10 et maintenant 25 ans en espérant qu’elle se poursuivre linéairement pour prévoir le climat de demain ! C’est sûrement de belles mathématiques avec de splendides régression linéaire ou même logaritmique (selon le catastrophisme que l’on veut conférer à la prédiction), mais ce n’est en aucun cas de la climatologie !

    Florent.

  11. Florent76 (#165),
    Excellent résumé et d’ailleurs les climatologues n’ont jamais eu pour vocation de deviner le climat futur.
    Quant aux cycles climatiques, c’est une notion qui me dépasse. Si on fait une analyse spectrale sur une série de températures annuelles (en un point, sur 1880/2007) on observe bien sur le périodogramme (je ne sais pas si j’interprète bien) un pic à 30 période et un autre à 60. Si on avait une série plus longue, on trouverait peut-être d’autre période, ou même pas de période. L’analyse spectrale fait son travail, et ensuite on interprète. Si on veut trouver une tendance, une période, on trouvera… Mais dans un système complexe, avec autant de variables qui ne sont pas en phase, les cycles, cela n’existe pas, du moins dans les échelles de temps humains. Sans parler du fait que la notion de cycles n’existe pas dans la science des systèmes complexes basées sur la flèche du temps de Prigogyne.
    La climatologie s’évertue d’analyser le climat passé afin de nous renseigner sur notre présent, et comprendre les processus naturels. La modélisation climatique quant à elle est une pure science systémique. Là on reste dans la science.
    Mais quand la question est posé dans le rôle des émissions humaines sur le climat, on change de registre parce qu’on veut des résultats. Dans la recherche tout dépend des objectifs que l’on se fixe, et des problématiques. Et là, avec la question posée au Giec, on n’est plus dans la science, mais dans la technique. et ça a donné ce que l’on sait, une belle foirade qui ne pouvait que foirer.

  12. Avec 260 jours sans tache solaires a 5 jours de la fin de l’année 2009, cette année va etre tres proche de 2008 qui a eu 266 jours sans tache solaire.

    C’est pas souvent qu’on voit 2 années consecutives avec tant de journees sans tache solaire comme ceci n’est arrivé qu’avec 1912 et 1913.

    Williams