(Un nouvel article de Vinety)
Le 24 avril 2009, sur Icecap, paraissent deux articles contradictoires et controversés sur le calme solaire : un article de Pollack Ghosh, correspondant scientifique de la BBC News et un autre de Pierre Corbyn de WeatherAction.
Les deux auteurs parlent du soleil qui actuellement est d'un calme plat, ce qui intrigue les astronomes du monde entier.
Selon le premier article, le professeur Mike Lockwood, de l'université de Southampton, affirme que ce calme, qui historiquement a été annonciateur de périodes froides, ne peut atténuer la hausse de température actuelle, attribuée à la combustion de carburants fossiles, qui augmente la teneur en CO2 atmosphérique et qui déclenche le réchauffement climatique (RCA).
Cependant, Piers Corbyn, prévisionniste météo à long terme, affirme le contraire, compte tenu du refroidissement qui est survenu lors de la moitié du 17e siècle, où une période très tranquille, connue sous le nom du "Minimum de Mauder", a mené à une mini âge glaciaire qui a duré 70 ans. Lui prévoit que la planète va continuer à se refroidir jusqu'en 2030.
Qui a raison, Mike Lockwwood, conseiller scientifique du Royaume Uni ou Piers Corbyn de WeatherAction, spécialiste en prédictions météorologiques à long terme ?
Pour se faire une idée, il suffit de lire les deux articles contradictoires ci-dessous…
1-Le calme du soleil intrigue les astronomes.
Par Pallab Ghosh, correspondant scientifique, BBC News
L'activité du soleil est à son plus bas niveau depuis presque un siècle.
Il n'y a pas de taches solaires et très peu d'éruptions. Notre plus proche étoile est des plus tranquilles, et cela, depuis une très longtemps. Les observations intriguent les astronomes, qui s'appêtent à étudier les nouvelles photos du soleil, prises de l'espace lors de la Conférence Nationale d'Astronomie du Royaume Uni.
Le soleil passe normalement par des cycles d'activité de 11 ans. Au maximum du cycle, il est tellement actif que son atmosphère bouillante crache des langues de feu et des bulles de gaz extrêmement chaudes de la grosseur d'une planète. S'en suit une période plus calme. L'année passée, on s'attendait à ce qu'il redevienne plus actif, après une période calme. Mais à la place, les vents solaires sont les plus bas depuis 50 ans, ses émissions radios, les plus basses depuis 55 ans et l'activités de ses taches, la plus basse depuis 100 ans.
Selon la professeur Louise Hara de l'University College de Londres, il n'est pas clair pourquoi cela arrive et on ne sait quand le soleil redeviendra plus actif.
Taches solaires visibles en 2001 (gauche) mais pas cette
année (droite) par le télescope Soho
"Il n'y a aucun signe annonciateur d'un prochain changement", dit- elle à BBC News.
"En ce moment, il y a des informations scientifiques qui suggèrent que nous serons bientôt dans une période d'activité normale."
"D'autres suggèrent que nous allons vers une autre période d'activité minimale. Actuellement, c'est un grand débat scientifique."
Lors de la moitié du 17e siècle, une période très calme connue sous le nom de "Minimum de Mauder"qui a duré 70 ans, a mené à un mini âge glaciaire. Ce qui a amené certaines personnes à suggérer qu'une période de froid similaire pourrait compenser les impacts du changement climatique actuel. Selon le professeur Mike Lockwood de l'université de Southampton, cette vision est quelque peu simpliste. "Je souhaite que le soleil vienne à notre aide, mais malheureusement les données montrent que ce n'est pas le cas", dit-il.
Le professeur Lockwood est l'un des premiers chercheurs à avoir montré que l'activité solaire a graduellement diminué depuis 1985, même si depuis la température a continué à augmenter. "Si vous regardez attentivement les observations, il est assez clair que le niveau d'activité sous-jacent du soleil a atteint un sommet en 1985 et ce qu'on voit est la poursuite de la tendance vers une baisse (de l'activité solaire), qui se manisfeste depuis deux ou trois décennies. Si l’affaiblissement du soleil devait avoir un effet refroidissant, nous l’aurions vu."
Point d'équilibre ?
Les preuves par les cernes d'arbres et les carottes de glace nous suggèrent que le soleil est dans une phase de calme plat, suite à une grande activité. Le professeur Lockwood croit que de même qu'existent les cycles de 11 ans de l'activité solaire, il y a un autre niveau d'oscillation sous-jacent, qui lui, dure plusieurs siècles. Il suggère que l'année 1985 correspond au "grand maximum" de ce long cycle et le "Minimum de Maunder" à son point le plus bas.
"Nous revenons dans une période de moyenne activité, après les 10% du temps où le soleil a été à son maximum" explique le professeur Lockwood. "Nous pouvons nous attendre à ce que cette période dure plus de 100 ans avant redescendre au niveau du Minimum de Maunder". Il ajoute que le léger affaiblissement actuel du soleil ne va pas renverser la hausse globale de la température due à la combustion de carburants fossiles.
"Ce que nous voyons est cohérent avec la hausse de température mondiale : le soleil ne peut pas nous aider".
Les données du GIEC montrent que la température moyenne mondiale a monté de 0.7 °C depuis le début de 20e siècle. Et ses projections montrent une poursuite du réchauffement, avec des hausses de températures prévues entre 1.8°C et 4°C à la fin du siècle.
Personne ne connaît le fonctionnement des cycles centenaires de déclin et de croissance de l'activité solaire. Selon le professeur Richard Harrison du Rutherford Appleton Laboratory d'Oxfordshire, la période actuelle de calme solaire est une opportunité unique pour les astronomes. "C'est très excitant, parce que, en tant qu'astronomes, nous n'avons jamais rien vu de tel depuis que nous sommes nés". Il y a des satelittes qui étudient le soleil avec des détails phénoménaux. Avec ces télescopes, nous pouvons étudier cette activité minimale alors qu'il était impossible de le faire auparavant.
Source, traduction par Vinety.
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2 . Un astrophysicien accuse la BBC et les apôtres du RCA de dissimuler le refroidissement.
"Les données officielles montrent qu'il y dix ans, la planète est passée par un maximum de température mais malheureusement, la BBC et les apôtres du RCA essaient de cacher ces faits", affirme Piers Corbyn, un "réaliste du climat", astrophysicien, prévisionniste climat et météo à long terme, en réaction, le 24 avril 2009, au rapport suivant "Le calme du Soleil intrigue les astronomes" (voir l'article ci-dessus).
Par Piers Corbyn
"La BBC et le professeur Lockwood de l'université de Southampton, déforment les faits en tentant de cacher le rôle central que joue le soleil dans le contrôle de la température terrestre.
"Ils font l'affirmation ignare et tendancieuse que "le léger affaiblissement actuel du soleil n'inversera pas la hausse de la température globale causée par la combustion de carburants fossiles". Ceci est une triple confusion, car (1) la planète continue de se refroidir malgré la hausse du CO2 atmosphérique ; (2) il n'y a aucune preuve que la combustion de carburants fossiles n'ait, ni ne fera jamais monter la température de la planète et (3) des scientifiques du soleil réputés et bien informés savent que l'influence du soleil sur la Terre ne se résume pas à ses variations d'intensité lumineuse."
"Il apparaît que la BBC et le professeur Lockwood espèrent persuader le public que la combustion du charbon gouverne le climat en nous racontant qu'une théorie discréditée – l'affaiblissement du soleil – ne marche pas. Cette approche est malhonnête. C'est incroyable qu'un argument aussi bizarre que "ce n'est pas un chien, donc ce doit être un chat" puisse émaner d'un membre du Conseil de rRcherche sur l'Environnement Naturel du R.U.
"Il est bien connu que la température mondiale suit en premier lieu le cycle magnétique solaire de 22 ans, donc en toute logique, la moitié du temps, la température va changer dans le sens opposé à celui des variations de faible intensité du cycle de 11 ans. Ce fait a été rappelé au professeur Lockwood à maintes reprises, mais là encore, il persiste recycler cette vieille histoire. Avec le leadership de scientifiques de ce calibre, quel espoir le Royaume Uni a-t-il de se sortir d'une récession par des investissements sains dans la science et la technologie ?"
"Les dernières avancées sur l'étude de la relation Soleil-Terre montrent non seulement l'importance primordiale des liens magnétique et particulaire entre le soleil et la terre mais aussi que ces liens sont modulés par l'effet lunaire qui génère le cycle de 60 ans observé tout aussi bien sur la température mondiale que celle des États-Unis. Ce qui veut dire que la planète va continuer à se refroidir jusqu'en 2030. Aucun des cycles de 60 ans, ni de ceux de 22 ans, ni aucune fluctuation des températures mondiales depuis les derniers 100 ans, 1000 ans ou des millions d'années ne peuvent être expliqués par les changements de la concentration atmosphérique en CO2. De plus, les progrès dans la compréhension de l'activité des particules et du magnétisme dans la relation Soleil-Terre ont permis de prédire avec succès des phénomènes météo dangereux et des changements climatiques des mois et des années à l'avance ; alors que les prédictions basées sur la théorie du CO2 ont échoué et vont continuer à échouer et que les taxes et les mesures anti-CO2 n'ont jamais arrêté un seul évènement climatique extrême. Le GIEC de l'ONU n'a jamais à ce jour répondu à la demande d'un groupe international de scientifiques de fournir les preuves de la théorie sur le CO2.
"C'est tragique que la BBC soit motivée par un but politique et se met à propager de la pseudo-science plutôt que de rapporter les avancées de ce domaine d'une importance scientifique et politique déterminante. La BBC et la NERC ont boycotté la Conférence sur le Changement Climatique tenue à New York du 8 au 10 mars 2009, et c'est bien dommage, car ils ont manqué de nombreux rapports de premier plan et de judicieuses réfutations de la théorie du RCA."
"On peut se demander si la place du professeur Lockwood au Conseil de Recherche sur l'Environnement Naturel et l'opposition bien connue de son président aux sceptiques du climat n'altèrent pas leurs facultés" (voir le registre du NERC).
Source, traduction par Vinety.
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Quelques références.
++ PowerPoint & Audio of Piers Corbyn's & Other Presentations at International Climate Change Conference
www.heartland.org/events/NewYork09/proceedings.html – section V track 1 see slide 28 for world Temperature forecast to
2030.
** Environmental Effects of Increased Carbon Dioxide: http://www.heartland.org/custom/semod_policybot/pdf/22434.pdf
** 13th Feb 2009 – Where's the Evidence? – Scientists Challenge Institution of Mechnical Engineers to produce evidence for
CO2 driven climate Change http://www.lowefo.com/pdf/MIE090213_Where_Evidence.pdf
*+ Letter to UN Sec General 14 July 2008 http://www.tech-know.eu/uploads/Letter_UN_Sec_Gen_Ban_Ki-moon.pdf
Posté par Araucan.
169 réponses à “Controverses sur le calme plat du soleil.”
jerem (#149),
La mise à jour a été faite sur Spotless day page mais l’erreur du tableau persiste (pas de mail de contact sur cette page hélas…)
Argus (#135),
C’est vrai , plus faux cul que lui on a du mal à trouver ( pour avoir suivi ses conférences et pu tester sa langue de bois quand on lui posait des questions dérangeantes devant l’amphi)
Tâches solaires bien franches, 1026 et 1027
Araucan (#153),
Oui mais quelle en est la polarité ? 23 ou 24 ?
scaletrans (#154),
24 sans ambiguïté.
Le dernier numéro de Science & Vie parle du minimum solaire. Non seulement l’article montre qu’on a beaucoup à découvrir sur le fonction de notre soleil, mais pour la première fois dans ce magazine on se questionne sur le rôle du soleil concernant le ‘réchauffement climatique’. Ce qui est étonnant, c’est qu’il laisse une porte ouverte, en montrant qu’en fait on n’est sûr de rien. Je crois que c’est une première dans un magazine grand public, car avant, chaque fois qu’on mentionnant le soleil, on le discréditait toujours. Je crois vraiment que le vent est entrain de tourner.
Je n’ai malheureusement pas le magazine sous la main pour recopier les passages importants.
floyd (#156),
Après l’article sur « 1000 ans de climat durablement perturbé » c’est vrai que ça change.
A lire dans le Science & Vie de ce mois de Novembre
Page 110 : « Soleil, une bien étrange baisse de régime… »
On y parle bien sûr de ce qui est observé et si bien relaté sur le site de Skyfal depuis un bon moment déjà, mais ce n’est qu’en page 115, dans un encart sur le côté, que se pose la question « Climat : le coupable oublié ? » Avec comme conclusion « Ainsi, des rétroactions entre le champ magnétique d’une part, et la magnétosphère et l’atmosphère de la Terre d’autre part, pourraient influencer le climat terrestre plus qu’on l’imagine aujourd’hui. »
Dans cet article, on y parle des minimums de Maunder et de Dalton, sans jamais que soit mis en avant une corrélation entre ces mêmes minimums et les variations de températures observées……Cela viendra peut-être…….(lire plus loin !)
En page 46 « Matériaux – Des champignons font un bois digne d’un Stradivarius »
Quel rapport avec le Climat et l’article précédent?
Et bien cette petite phrase : « Si le luthier de Crémone a pu travailler avec un tel bois, c’est parce que de 1645 à 1715, durant une période appelée minimum de Maunder, ont eu lieu des hivers longs et des été frais qui ont contraint les arbres à pousser lentement et régulièrement . »
Voilà de quoi se poser quelques questions ! Visiblement, Serge Brunier (auteur de l’article page 110) et « R.B » (auteur de l’article concernant la qualité des bois des violons prestigieux), feraient bien de se rencontrer afin d’échanger leurs savoirs…. Peut-être aurons-nous droit à un article sur le prochain refroidissement climatique pourtant quasiment annoncé à Genève par Mojib Latif
Marco33 (#158),
– D’un, contrairement à ce que voudrait la légende, les Stradivarius n’ont rien d’exceptionnel niveau son et c’est prouvé par de multiples écoutes en aveugle (je m’intéresse à la question parce que ma fille fait du violon, un excellent violon à la caisse en… fibre de carbone !) Ce qui est exceptionnel, c’est simplement son image de marque infiniment surfait.
– De deux, ce n’est pas la densité qui fait la qualité d’un violon, sinon, tout serait fait en chêne ou en olivier, ce qui n’est pas le cas.
– De trois, vu les dates, il est peu probable que Stradivarius ait utilisé le bois de la période du minimum de Maunder, vu qu’il faut utiliser des arbres d’un certain âge avec des années de séchage. Et si la qualité climatique du bois était une cause importante dans l’excellence d’un violon, on devrait avoir de bien meilleurs violon que Stradivarius dans les décennies APRES le minimum de Maunder et non pendant.
– De quatre, la densité du bois est loin d’être un indicateur fiable du climat ou de la température. L’âge de l’arbre, son emplacement et surtout la distance par rapport au coeur (bien plus dense que l’aubier) sont des facteurs largement dominant par rapport à l’influence climatique. Le plus drôle, c’est que, si l’on en croit la courbe en crosse de hockey de la FARCE, qui prétend reproduire la température depuis 1000 ans à partir des cernes des arbres, le minimum de Maunder… ne devrait PAS exister.
Bref, l’hypothèse du lien minimum de Maunder-qualité des stradivarius, avancée par S&V sur le ton de la certitude, c’est de la soupe dont on a l’habitude avec la « science » climatique, ce qui n’est guère étonnant, vu la propagande simpliste du RCA que cette revue nous sert depuis des années. Après tout, vu la liste des conséquences du RCA, il ne faut plus s’étonner de rien.
miniTAX (#159),
Pour illustrer le propos de Minitax, cet article du site de l’AFIS, l’Association Française pour l’Information Scientifique :
http://www.pseudo-sciences.org…..rticle1215
miniTAX (#159), Abitbol (#160),
Je suis abonné à ce magazine depuis de nombreuses années, et à vrai dire, si j’ai apprécié leur combat contre certaines pseudo-sciences (concernant l’homéopathie et la « mémoire de l’eau » de Benveniste), mon estime vis-à-vis de leur rigueur et de l’objectivité que l’on doit s’attendre d’un magazine scientifique, à considérablement baissé depuis que je me suis intéressé de prés au RCA.
Si je n’ai pas le niveau scientifique me permettant de débattre de la pertinence de telle ou telle approche mathématico-physico-statistico-chimico & co. Je suis par contre plus particulièrement attaché à l’objectivité qui doit accompagner toute démarche scientifique. Le débat n’est malheureusement plus scientifique, mais politique voir religieux.
Nous avons eu la peste brune.
Puis la rouge.
Maintenant c’est la peste verte.
Si Science & Vie a perdu de sa crédibilité, recenser et garder en mémoire toutes les erreurs et/ou contradictions s’avérera toujours utile le jour ou la masque de la FARCE tombera.
Serge Brunier est très probablement le chroniqueur sympathique qui parle d’astronomie avec Marie Odile (Monchicourt) sur France Info.
En passant, je doute qu’il soit un supporter du GIEC. Au contraire.
@Minitax : A propos des violons, Je connais le chercheur du LAM (Laboratoire d’Acoustique Musicale de Paris VI, entre autres) qui a travaillé sur les comparaisons entre les bois, les fibres de carbone et autres matériaux, pour les instruments comme les violons, violoncelles, avec des méthodes assez pointues.
Il connait très bien le sujet. Evidemment.
Si ça t’intéresse…
@Marco : garder en mémoire les âneries de S et V ? :
C’est pour ça que j’ai acheté le fameux numéro d’Y. Sciama. Plus tard, on le citera comme on cite le Newsweek de 1975 sur le refroidissement climatique…
Voici le passage le plus intéressant du dernier Science & Vie. Evidemment ce passage n’a rien de révolutionnaire pour les lecteurs de Skyfal, mais pour un journal comme Science & Vie, qui est tellement dans le politiquement correct, c’est déjà énorme qu’ils ouvrent la possibilité que le Soleil soit partie responsable du réchauffement.
Comme on voit ils disent : »sachant que l’irradiation solaire ne varie que de 0,1% sur tout son cycle d’activité ». C’est a dire sur le cycle solaire de 11 ans.« .
Pourtant sur une grande echelle comme le Soleil varie sur plusieurs cycles et certain tres long, la Terre ne c’est pas rechauffée irregulierement en 11 ans mais en bien plus de temps. Car c’est depuis 400 ans environs qu’elle ce rechauffe irregulierement avec des periode de refroidissement ou de stabilite de la temperature qui ont justement eu lieu lorsque l’activite du Soleil evolue de même comme lors de la baisse d’activite solaire au minimum de Sporer, Maunder et Dalton et legere diminution voir stabilite de l’activite solaire entre 1875 et 1915 environs.
Donc pour voir l’effet du Soleil sur le climat il ne faut pas se baser sur l’evolution de la constante solaire sur 11 ans mais sur une duree bien plus longue. Le rechauffement de la Terre de 1976 a 1999 n’a pas augmenté en 11 ans aussi.
Puis la constante solaire n’est pas le seul effet du Soleil sur la Terre car il y a aussi la variation des rayons cosmiques…… Voir ici : http://la.climatologie.free.fr/soleil/soleil.htm
Le pb est que le GIEC ne tient pas compte de tout se qui influence le climat donc comment peuvent ils prevoir l’evolution du climat surtout sur 100 ans ! !
Williams
Très bonne remarque Williams : la plus grosse erreur dans les modélisations du GIEC est à mon sens de tirer des conclusions alors que l’on a pas assez de recul.
Ils ont parlé de réchauffement dès la seconde ou troisième année où le climat qui évolue en réalité par paliers et non de manière linéaire a fait un saut de quelques dixièmes de degrés au milieu des années 1980. Ils ont très forts tout de même d’avoir prétendu pouvoir établir l’avenir du climat dès lors à partir d’un recul de deux ou trois ans !!!
Cela fait maintenant 25 ans que le climat est significativement plus chaud que dans la période précédente, soit 1955-1985 en gros. Est-ce que nous avons pour autant assez de recul à présent ? Je ne le pense toujours pas, la plupart des cycles climatiques durant au moins une trentaine d’année, un nouveau pallier pourrait survenir (en plus chaud ou en plus froid) vers 2015 (peut-être !).
Alors faire une étude sur une période aussi courte que 1950-2009, (voire moins souvent) c’est totalement insuffisant. Deux séquences climatiques d’une trentaine d’année sont étudiées seulement comme le montre Courtillot. Une relativement fraîche suivi d’une assez chaude : on ne peut que conclure à un réchauffement ainsi ! Et lorsqu’il s’agit de prendre du recul, on se retranche derrière la moins bonne qualité de l’appareillage et des conditions de mesure avant 1950 pour « homogénéiser » les séries, c’est à dire finalement applanir toutes les séquences climatiques précédentes comme si la période fraîche anté-1985 avait régné depuis les calendes grecques !
La ficelle est un peu grosse, des scientifiques dignes de ce nom n’ayant peut-être pas envie de finir au bout réintroduisent enfin la nuance et les enseignements que l’on peut tirer des longues séries climatiques qui nous apprennent que si le climat est actuellement plutôt chaud sur les mille dernières années, ce n’est pas du jamais vu et que nous sommes très loin de pouvoir prévoir le climat à 100 ans quand on ne peut en réalité même pas le prévoir à plus de 10 ans notamment grâce à la comprehension de l’activité solaire !
On ne peut-être climatologue et oublier ou omettre le soleil : c’est dire tout le bien que l’on peut penser des travaux du GIEC qui n’ont fait que plaquer une tendance à 3, 10 et maintenant 25 ans en espérant qu’elle se poursuivre linéairement pour prévoir le climat de demain ! C’est sûrement de belles mathématiques avec de splendides régression linéaire ou même logaritmique (selon le catastrophisme que l’on veut conférer à la prédiction), mais ce n’est en aucun cas de la climatologie !
Florent.
Florent76 (#165),
Excellent résumé et d’ailleurs les climatologues n’ont jamais eu pour vocation de deviner le climat futur.
Quant aux cycles climatiques, c’est une notion qui me dépasse. Si on fait une analyse spectrale sur une série de températures annuelles (en un point, sur 1880/2007) on observe bien sur le périodogramme (je ne sais pas si j’interprète bien) un pic à 30 période et un autre à 60. Si on avait une série plus longue, on trouverait peut-être d’autre période, ou même pas de période. L’analyse spectrale fait son travail, et ensuite on interprète. Si on veut trouver une tendance, une période, on trouvera… Mais dans un système complexe, avec autant de variables qui ne sont pas en phase, les cycles, cela n’existe pas, du moins dans les échelles de temps humains. Sans parler du fait que la notion de cycles n’existe pas dans la science des systèmes complexes basées sur la flèche du temps de Prigogyne.
La climatologie s’évertue d’analyser le climat passé afin de nous renseigner sur notre présent, et comprendre les processus naturels. La modélisation climatique quant à elle est une pure science systémique. Là on reste dans la science.
Mais quand la question est posé dans le rôle des émissions humaines sur le climat, on change de registre parce qu’on veut des résultats. Dans la recherche tout dépend des objectifs que l’on se fixe, et des problématiques. Et là, avec la question posée au Giec, on n’est plus dans la science, mais dans la technique. et ça a donné ce que l’on sait, une belle foirade qui ne pouvait que foirer.
A lire
http://www.earthfiles.com/news…..ry=Science
Satellite measurements show our quiet sun is cooling the upper thermosphere
http://wattsupwiththat.com/200…..more-14540
Avec 260 jours sans tache solaires a 5 jours de la fin de l’année 2009, cette année va etre tres proche de 2008 qui a eu 266 jours sans tache solaire.
C’est pas souvent qu’on voit 2 années consecutives avec tant de journees sans tache solaire comme ceci n’est arrivé qu’avec 1912 et 1913.
Williams