Controverses sur le calme plat du soleil.


(Un nouvel article de Vinety)

Le 24 avril 2009, sur Icecap, paraissent deux articles contradictoires et controversés sur le calme solaire : un article de Pollack Ghosh, correspondant scientifique de la BBC News et un autre de Pierre Corbyn de WeatherAction.

Les deux auteurs parlent du soleil qui actuellement est d'un calme plat, ce qui intrigue les astronomes du monde entier.

Selon le premier article, le professeur Mike Lockwood, de l'université de Southampton, affirme que ce calme, qui historiquement a été annonciateur de périodes froides, ne peut atténuer la hausse de température actuelle, attribuée à la combustion de carburants fossiles, qui augmente la teneur en CO2 atmosphérique et qui déclenche le réchauffement climatique (RCA).

Cependant, Piers Corbyn, prévisionniste météo à long terme, affirme le contraire, compte tenu du refroidissement qui est survenu lors de la moitié du 17e siècle, où une période très tranquille, connue sous le nom  du "Minimum de Mauder", a mené à une mini âge glaciaire qui a duré 70 ans. Lui prévoit que la planète va continuer à se refroidir jusqu'en 2030.

Qui a raison, Mike Lockwwood, conseiller scientifique du Royaume Uni ou Piers Corbyn de WeatherAction, spécialiste en prédictions météorologiques à long terme ?

Pour se faire une idée, il suffit de lire les deux articles contradictoires ci-dessous…

1-Le calme du soleil intrigue les astronomes.

Par Pallab Ghosh, correspondant scientifique, BBC News

L'activité du soleil est à son plus bas niveau depuis presque un siècle.

Il n'y a pas de taches solaires et très peu d'éruptions. Notre plus proche étoile est des plus tranquilles, et cela, depuis une très longtemps. Les observations intriguent les astronomes, qui s'appêtent à étudier les nouvelles photos du soleil, prises de l'espace lors de la Conférence Nationale d'Astronomie du Royaume Uni.

Le soleil passe normalement par des cycles d'activité de 11 ans. Au maximum du cycle, il est tellement actif que son atmosphère bouillante crache des langues de feu et des bulles de gaz extrêmement chaudes de la grosseur d'une planète. S'en suit une période plus calme. L'année passée, on s'attendait à ce qu'il redevienne plus actif, après une période calme. Mais à la place, les vents solaires sont les plus bas depuis 50 ans, ses émissions radios, les plus basses depuis 55 ans et l'activités de ses taches, la plus basse depuis 100 ans.

Selon la professeur Louise Hara de l'University College de Londres, il n'est pas clair pourquoi cela arrive et on ne sait quand le soleil redeviendra plus actif.

Les taches solaires pouvaient être vues en 2001 avec le télescope Soho, mais pas cette année.
Taches solaires visibles en 2001 (gauche) mais pas cette
année (droite) par le télescope Soho

"Il n'y a aucun signe annonciateur d'un prochain changement", dit- elle à BBC News.

"En ce moment, il y a des informations scientifiques qui suggèrent que nous serons bientôt dans une période d'activité normale."

"D'autres suggèrent que nous allons vers une autre période d'activité minimale. Actuellement, c'est un grand débat scientifique."

Lors de la moitié du 17e siècle, une période très calme connue sous le nom de "Minimum de Mauder"qui a duré 70 ans, a mené à un mini âge glaciaire. Ce qui a amené certaines personnes à suggérer qu'une période de froid similaire pourrait compenser les impacts du changement climatique actuel. Selon le professeur Mike Lockwood de l'université de Southampton, cette vision est quelque peu simpliste. "Je souhaite que le soleil vienne à notre aide, mais malheureusement les données montrent que ce n'est pas le cas", dit-il.

Le professeur Lockwood est l'un des premiers chercheurs à avoir montré que l'activité solaire a graduellement diminué depuis 1985, même si depuis la température a continué à augmenter. "Si vous regardez attentivement les observations, il est assez clair que le niveau d'activité sous-jacent du soleil a atteint un sommet en 1985 et ce qu'on voit est la poursuite de la tendance vers une baisse (de l'activité solaire), qui se manisfeste depuis deux ou trois décennies. Si l’affaiblissement du soleil devait avoir un effet refroidissant, nous l’aurions vu."

Point d'équilibre ?

Les preuves par les cernes d'arbres et les carottes de glace nous suggèrent que le soleil est dans une phase de calme plat, suite à une grande activité. Le professeur Lockwood croit que de même qu'existent les cycles de 11 ans de l'activité solaire, il y a un autre niveau d'oscillation sous-jacent, qui lui, dure plusieurs siècles. Il suggère que l'année 1985 correspond au "grand maximum" de ce long cycle et le "Minimum de Maunder" à son point le plus bas.

"Nous revenons dans une période de moyenne activité, après les 10% du temps où le soleil a été à son maximum" explique le professeur Lockwood. "Nous pouvons nous attendre à ce que cette période dure plus de 100 ans avant redescendre au niveau du Minimum de Maunder". Il ajoute que le léger affaiblissement actuel du soleil ne va pas renverser la hausse globale de la température due à la combustion de carburants fossiles.

"Ce que nous voyons est cohérent avec la hausse de température mondiale : le soleil ne peut pas nous aider".

Les données du GIEC montrent que la température moyenne mondiale a monté de 0.7 °C depuis le début de 20e siècle. Et ses projections montrent une poursuite du réchauffement, avec des hausses de températures prévues entre 1.8°C et 4°C à la fin du siècle.

Personne ne connaît le fonctionnement des cycles centenaires de déclin et de croissance de l'activité solaire. Selon le professeur Richard Harrison du Rutherford Appleton Laboratory d'Oxfordshire, la période actuelle de calme solaire est une opportunité unique pour les astronomes. "C'est très excitant, parce que, en tant qu'astronomes, nous n'avons jamais rien vu de tel depuis que nous sommes nés". Il y a des satelittes qui étudient le soleil avec des détails phénoménaux. Avec ces télescopes, nous pouvons étudier cette activité minimale alors qu'il était impossible de le faire auparavant.

Source, traduction par Vinety.

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2 . Un astrophysicien accuse la BBC et les apôtres du RCA  de dissimuler le refroidissement.

"Les données officielles montrent qu'il y dix ans, la planète est passée par un maximum de température mais malheureusement, la BBC et les apôtres du RCA essaient de cacher ces faits", affirme Piers Corbyn, un "réaliste du climat", astrophysicien, prévisionniste climat et météo à long terme, en réaction, le 24 avril 2009, au rapport suivant "Le calme du Soleil intrigue les astronomes" (voir l'article ci-dessus).

Par Piers Corbyn

"La BBC et le professeur Lockwood de l'université de Southampton, déforment les faits en tentant de cacher le rôle central que joue le soleil dans le contrôle de la température terrestre.

"Ils font l'affirmation ignare et tendancieuse que "le léger affaiblissement actuel du soleil n'inversera pas la hausse de la température globale causée par la combustion de carburants fossiles". Ceci est une triple confusion, car (1) la planète continue de se refroidir malgré la hausse du CO2 atmosphérique ; (2) il n'y a aucune preuve que la combustion de carburants fossiles n'ait, ni ne fera jamais monter la température de la planète et (3) des scientifiques du soleil réputés et bien informés savent que l'influence du soleil sur la Terre ne se résume pas à ses variations d'intensité lumineuse."

"Il apparaît que la BBC et le professeur Lockwood espèrent persuader le public que la combustion du charbon gouverne le climat en nous racontant qu'une théorie discréditée – l'affaiblissement du soleil – ne marche pas. Cette approche est malhonnête. C'est incroyable qu'un  argument aussi bizarre que "ce n'est pas un chien, donc ce doit être un chat" puisse émaner d'un membre du Conseil de rRcherche sur l'Environnement Naturel du R.U.

"Il est bien connu que la température mondiale suit en premier lieu le cycle magnétique solaire de 22 ans, donc en toute logique, la moitié du temps, la température va changer dans le sens opposé à celui des variations de faible intensité du cycle de 11 ans. Ce fait a été rappelé au professeur Lockwood à maintes reprises, mais là encore, il persiste recycler cette vieille histoire. Avec le leadership de scientifiques de  ce calibre, quel espoir le Royaume Uni a-t-il de se sortir d'une récession par des investissements sains dans la science et la technologie ?"

"Les dernières avancées sur l'étude de la relation Soleil-Terre montrent non seulement l'importance primordiale des liens magnétique et particulaire entre le soleil et la terre mais aussi que ces liens sont modulés par l'effet lunaire qui génère le cycle de 60 ans observé tout aussi bien sur la température mondiale que celle des États-Unis. Ce qui veut dire que la planète va continuer à se refroidir jusqu'en 2030. Aucun des cycles de 60 ans, ni de ceux de 22 ans, ni aucune fluctuation des températures mondiales depuis les derniers 100 ans, 1000 ans ou des millions d'années ne peuvent être expliqués par les changements de la concentration atmosphérique en CO2. De plus, les progrès dans la compréhension de l'activité des particules et du magnétisme dans la relation Soleil-Terre ont permis de prédire avec succès des phénomènes météo dangereux et des changements climatiques des mois et des années à  l'avance ; alors que les prédictions basées sur la théorie du CO2 ont échoué et vont continuer à échouer et que les taxes et les mesures anti-CO2 n'ont  jamais arrêté un seul évènement climatique extrême. Le GIEC de l'ONU n'a jamais à ce jour répondu à la demande d'un groupe international de scientifiques de fournir les preuves de la théorie sur le CO2.

"C'est tragique que la BBC soit motivée par un but politique et se met à propager de la pseudo-science plutôt que de rapporter les avancées de ce domaine d'une importance scientifique et politique déterminante. La BBC et la NERC ont boycotté la Conférence sur le Changement Climatique tenue à New York du 8 au 10 mars 2009, et c'est bien dommage, car ils ont manqué de nombreux rapports de premier plan et de judicieuses réfutations de la théorie du RCA."

"On peut se demander si la place du professeur Lockwood au Conseil de Recherche sur l'Environnement Naturel et l'opposition bien connue de son président aux sceptiques du climat n'altèrent pas leurs facultés" (voir le registre du NERC).

Source, traduction par Vinety.

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Quelques références.

++ PowerPoint & Audio of Piers Corbyn's & Other Presentations at International Climate Change Conference
www.heartland.org/events/NewYork09/proceedings.html – section V track 1 see slide 28 for world Temperature forecast to
2030.
** Environmental Effects of Increased Carbon Dioxide:  http://www.heartland.org/custom/semod_policybot/pdf/22434.pdf
** 13th Feb 2009 – Where's the Evidence? – Scientists Challenge Institution of Mechnical Engineers to produce evidence for
CO2 driven climate Change http://www.lowefo.com/pdf/MIE090213_Where_Evidence.pdf
*+  Letter to UN Sec General 14 July 2008 http://www.tech-know.eu/uploads/Letter_UN_Sec_Gen_Ban_Ki-moon.pdf
Posté par Araucan.


169 réponses à “Controverses sur le calme plat du soleil.”

  1. miniTAX (#98),

    Ce qui m’intéressait c’était plus la méthode employée, le résultat était plus ou moins prévisible et rejoint les observations de corrections faites ailleurs : refroidir le XIXième et réchauffer la fin du XXième…

  2. Je calcule les erreurs en valeur absolue, ainsi une erreur négative n’est pas annulée par une erreur de signe opposé et inversement. Ton tableau n’a ainsi aucun sens puisque deux énormes erreurs de -5°C, puis de 5°C = 0°C soit un parfaite réussite dans ton analyse, mais bien une énorme erreur moyenne de 5°C dans la mienne ! Quand on fait le calcul correctement, le verdict est sans appel : je m’écarte bien moins que toi des températures observées.

    florent76 (#99), Ok, j’avais fait le bilan avec des moyennes signées parce que je suivais ce que tu avais fait dans cf ton premier tableau : tu ne peux pas accuser mon tableau de « ne pas avoir de sens » puisque t’en avais montré un exactement pareil ! Je fais des prédictions certes mais je ne peux pas deviner que tu changes la règle du jeu en cours de route (faire la moyenne des valeurs absolues).

    Donc je ne suis pas d’accord avec ton changement de convention décidé à la volée. Si on devait suivre ta règle du comptage des points sur ton site

    Température moyenne (Tm) :
    Nombre de points maximal : 100 Points
    Déductions :
    pour un écart 0,5 degré : 10 Points par 0,1 °C d’écart
    Le nombre de points est entier et ne peut pas devenir négatif.

    je trouve ceci (si je n’ai pas fait d’erreur):

    En résumé, tu fais mieux que moi sur 3 ans (dont 2009 qui n’est pas fini), je fais mieux que toi sur 2 ans (2005 et 2007), donc ta méthode est loin d’être « bien mieux » ! Il faudrait plus d’années pour savoir vraiment, d’autant plus qu’en terme de prédiction de moyenne annuelle, tu fais nettement moins bien et sur une plus longue durée.

    Et pour ce qui est du rapport qualité/prix de nos « prédictions » respectives, je voudrais pas dire mais… :mrgreen:

  3. miniTAX (#102),
    1°) Je ne change pas de convention à la volée : même dans le tableau que tu cites, les erreurs sont calculées en valeur absolues. Il en va toujours ainsi dans un calcul d’erreur ou il s’agit de mesurer l’écart à un chiffre qu’il soit en plus ou en moins. Ce sont les moyennes de températures qui ne le sont pas puisqu’il s’agissait de les comparer !

    2°) Tu fais une simulation de jeu sur le pronostic saisonnier. Ton tableau est une nouvelle fois erroné en ce qui concerne le calcul des points sur le pronostic. C’est mathématiquement impossible d’avoir plus de points quand on s’écarte plus du chiffre à trouver, c’est à dire la température observée. C’est pourtant bien le cas de ta méthode. Tu fais une nouvelle fois le calcul sur la moyenne de température ce qui annule les écarts de signes opposés. Forcément, ainsi tu ne peux pas trouver les résultats corrects.

    La règle du pronostic est la suivante :
    Température moyenne (Tm) :
    Nombre de points maximal : 100 Points
    Déductions :
    pour un écart 0,5 degré : 10 Points par 0,1 °C d’écart
    Le nombre de points est entier et ne peut pas devenir négatif.

    Si on applique la règle mois par mois et que l’on fait les totaux par année, on obtient ceci :

    Logiquement, plus l’erreur moyenne est faible, plus on a de point. Ainsi mes prévisions remporteraient 1990 points depuis 2005, contre 1780 seulement pour ta méthode.

  4. Les signes inférieur et supérieur à ne passent pas… Je réédite la partie concernant les règles :

    Réglement pour la température moyenne (T.m.) :

    Nombre de points maximal : 100 Points
    Déductions :
    pour un écart inférieur ou égal à 0,5 degré : 4 Points par 0,1 °C d’écart
    pour un écart supérieur à 0,5 degré : 10 Points par 0,1 °C d’écart
    Le nombre de points est entier et ne peut pas devenir négatif.

  5. Eh bah non, pas mieux, 4e tentative :

    1°) Je ne change pas de convention à la volée : même dans le tableau que tu cites, les erreurs sont calculées en valeur absolues.

    florent76 (#103),
    NON, les erreurs de ton tableau sont signées (ligne « err prev »). Je sais qu’elles sont signées puisque j’ai fait des moyennes signées et j’ai trouvé la même chose. La preuve, elles sont plus faibles que dans ton deuxième tableau, ligne « Erreur moyenne » (erreurs absolues). Stp, vérifie au moins ce que tu écris, sinon, on ne va pas s’en sortir !

    Ton tableau est une nouvelle fois erroné en ce qui concerne le calcul des points sur le pronostic. C’est mathématiquement impossible d’avoir plus de points quand on s’écarte plus du chiffre à trouver, c’est à dire la température observée. C’est pourtant bien le cas de ta méthode.

    je ne vois pas ce qui te fait dire qu’avec mon calcul (qui est la stricte application de tes règles, pas la peine de les repréciser), on a plus de points quand l’erreur augmente??? Désolé mais c’est une affirmation totalement gratuite. Je trouve justement moins de points quand l’erreur augmente, tout comme toi. Nos comptages de points vont dans le même sens, ils sont juste différents. C’est juste que je ne sais pas d’où vient l’erreur (personne n’est à l’abri, toi y compris).

    A titre de débogage, voici l’algo de ta règle qui n’est pas bien compliquée, tel que je l’ai compris :
    écart = asolu (Tprévu-Tosbservé)
    Si écart inf ou = 0,5°C
    ___écart = écart x10x4
    sinon
    ___écart= écart x10x10
    Points = 100-Entier(écart)
    Si Points inf à 0
    __Points=0

    Pour comparaison, voici ce que je trouve pour 2009


    Tu peux vérifier pour chaque colonne, le résultat est conforme à l’algo. Soit mon algo n’est pas ce que tu as prescrit (tu ne donnes pas plus de détails à ta « règle », ni d’exemple, ni de jeux de valeurs de tests, difficile de le valider dans ces conditions), soit tu as fait une erreur de calcul (ce qui est peu probable vu le temps que tu y as consacré).
    Qu’est ce qui cloche dans le calcul des points et chez qui ? (je soupçonne que ça vient de la manière de gérer la discontinuité à 0,5°C mais bon, j’ai pas assez d’éléments de ton puzzle).

  6. Ton calcul n’est pas la stricte application de la règle : tu ne gères pas ce point :

    Déductions :
    pour un écart inférieur ou égal à 0,5 degré : 4 Points par 0,1 °C d’écart

    L’algorithme est le suivant :

    =ARRONDI.SUP(SI(ABS(TP-TO)>1,3;0;(SI(ABS(TP-TO)

  7. =ARRONDI.SUP(SI(ABS(TP-TO)>1,3;0;(SI(ABS(TP-TO)

    TP : Température prévue
    TO : Température observée

  8. Désolé, c’est difficile de poster dans ce blog qui ne prends pas en compte les signes sup et inf.

    L’algorithme complet :

    ARRONDI.SUP(SI(ABS(TP-TO) inf à 1,3;0;(SI(ABS(TP-TO) sup ou égal à 0,5;100-(ABS(TP-TO)*40);80-((ABS(TP-TO)-0,5)*100))));0)

    TP : Température prévue
    TO : Température observée

  9. miniTAX (#108),

    NON, les erreurs de ton tableau sont signées (ligne “err prev”). Je sais qu’elles sont signées puisque j’ai fait des moyennes signées et j’ai trouvé la même chose. La preuve, elles sont plus faibles que dans ton deuxième tableau, ligne “Erreur moyenne” (erreurs absolues). Stp, vérifie au moins ce que tu écris, sinon, on ne va pas s’en sortir !

    Le premier tableau calcule des erreurs sur base d’un chiffre annuel, je n’ai pas repris le détail mois par mois, donc c’était imprécis. Le second tableau calcule les erreurs mensuelles d’abord et c’est la moyenne de ces erreurs qui est présentée dans le tableau comme c’est signé.

  10. Ton calcul n’est pas la stricte application de la règle : tu ne gères pas ce point :

    Déductions :
    pour un écart inférieur ou égal à 0,5 degré : 4 Points par 0,1 °C d’écart

    florent76 (#109), mais bien sûr que je gère ce point. Punaise, mais tu ne lis jamais ce qu’on t’écrit ou quoi ???? C’est calculé par ces lignes :
    « Si écart inf ou = 0,5°C
    ___écart = écart x10x4 »

    L’algorithme complet :

    ARRONDI.SUP(SI(ABS(TP-TO) inf à 1,3;0;(SI(ABS(TP-TO) sup ou égal à 0,5;100-(ABS(TP-TO)*40);80-((ABS(TP-TO)-0,5)*100))));0)

    Ok, je vois… Outre que tu as fait des erreurs de transcription (c’est « sup à » puis « inf ou égal »), la description de ta règle des points prête à confusion. Elle devrait être (remplacer « un » par « tout ») :

    Nombre de points maximal : 100 Points
    Déductions :
    pour tout écart inférieur ou égal à 0,5 degré : 4 Points par 0,1 °C d’écart
    pour tout écart supérieur à 0,5 degré : 10 Points par 0,1 °C d’écart
    Le nombre de points est entier et ne peut pas devenir négatif.

    Et pour lever toute ambiguité, il aurait suffit de donner une exemple de calcul de point pour un écart de 0,3°C et pour un écart de 0,7°C.
    M’enfin, c’est juste une remarque, après tu fais ce que tu veux de ton site hein.
    Avec la « vraie » règle, je trouve à peu près la même chose que toi (sauf pour 2005, va comprendre). En nombre de points, je fais moins bien de seulement 8% sur 5 ans, le score est donc loin d’être « sans appel », il faudrait calculer aussi pour 2003 et 2004 pour voir (mais je n’ai pas les données).

    Le premier tableau calcule des erreurs sur base d’un chiffre annuel, je n’ai pas repris le détail mois par mois, donc c’était imprécis. Le second tableau calcule les erreurs mensuelles d’abord et c’est la moyenne de ces erreurs qui est présentée dans le tableau comme c’est signé.

    Ce qui signifie que ta convention de calculer la moyenne de la valeur absolue des erreurs (au lieu de la moyenne des erreurs) est arbitraire, puisque l’erreur annuelle est différente de la moyenne des erreurs mensuelles.

    La moyenne des erreurs serait un calcul nettement plus logique (et avantageux pour moi 😉 ) puisque toutes les erreurs (annuelles, mensuelles et journalière) seront les mêmes: erreur moyenne= moyenne des erreurs (ce qu’on aurait pas en prenant la valeur absolue des erreurs).
    Bref, selon les conventions, l’un bat l’autre et vice-versa. Donc le match reste largement ouvert…

  11. Voilà on est d’accord… Les petits écarts sont dû à des différences d’arrondis… Pour 2005, je ne sais pas, enfin le résultat est le même : défaillance de mon côté !

    Les résultats sont différents par rapport aux moyennes du premier tableau car celui-ci était basé sur une erreur moyenne et c’est seulement ensuite la moyenne de ces erreurs qui a été mise en valeur absolue. Un calcul bancal donc et pas plus logique, non !

    Quand on calcule une erreur, on la considère logiquement, justement, quelque soit son signe (donc en valeur absolue) et non pas en valeur relative avec des erreurs en sens contraires qui vont s’annuler ! Si des écarts successifs à -5 et +5 = 0 erreur, je ne sais pas ce que c’est, mais ça ne s’appelle plus un calcul d’erreur. Dans ce cas autant prévoir -20°C, puis +50°C : le résultat pourrait être une parfaite réussite !!! Je comprends que ça t’arrange, mais ce n’est pas une convention, mais une question de logique mathématique ! Les erreurs et les marges d’incertitudes sont toujours calculés en valeur absolue et précédées du signe ±

  12. Bonjour,
    Faire une moyenne – à fortiori une moyenne d’erreurs – d’une grandeur intensive comme la température est un non-sens en physique, que ce soit par une méthode ou une autre ! C’est bon pour certains concours mais ça n’a rien à voir avec la science.
    Svp, à tous, ne pinaillez plus sur les moyennes des températures et les moyennes des erreurs de prévisions.

  13. Merci, c’est que je m’égosille à expliquer… La températures se mesurent en écarts (c’est à dire en différences) et ces écarts en valeurs absolues. Les moyennes ne sont là qu’ensuite comme indicateur de ce qui se passe sur un an, mais en aucun cas pour effectuer la mesure elle-même ce qui est un non-sens comme tu l’expliques.

  14. et ce soleil qui ne veut toujours pas faire ses taches, mais c’est inadmissible! deja 36 jours sans tache soit la 14 eme periode la plus longue san taches depuis 1850 et ce n’est pas la premiere de ce minimum historique. selon svalgaard on se dirige vers un minimum de dalton, les taches solaires devraient completement disparaitre d’ici octobre 2009

    http://translate.google.com/tr……google.fr

  15. jerem (#117),

    Je constate que Burt Rutan fait partie des sceptiques du climat, ce qui ne peut que me réjouir en tant que pilote, concepteur et constructeur !

  16. scaletrans (#119),

    A bas l’aéronautique; prenons le temps de voyager les pieds sur terre …………ou sur mer avec du vent dans les voiles

    ET na !!!!!!!!!

  17. Araucan (#124),

    « Remarquez que cette planète ne nous a rien promis. Sur la pluie qui peut tomber en trois mois, rien n’a été réglé entre elle et nous.(…) On raconte d’un roi qu’il essayait de dire au flot : tu n’iras pas plus loin ; mais ce décret n’était pas motivé convenablement. (Alain, Mars ou la guerre jugée, XXVII, 1921)

  18. Araucan (#126),
    Tous ces grands auteurs, depuis les Eléates et Platon et tout au long des siècles, ont réfléchi à tout et ont écrit sur tout. Ce sont de précieux auxiliaires de la pensée ; il serait dommage de s’en priver. Depuis soixante ans que j’essaie modestement de les comprendre, j’ai amassé quelques pépites et je me suis fait un petit panthéon personnel. Voilà tout.

  19. Eh bien merci de nous en faire profiter ! En tout cas, j’apprrécie beaucoup !

  20. Sur le blog sciences de Libération
    au sujet du calme solaire

    « Logique de s’interroger ainsi, puisque l’astre du jour demeure le principal
    responsable du chauffage de la maison bleue. Cette affaire de taches, des
    relations entre le Soleil et le climat terrestre, a pris un tour polémique,
    dans les labos et les gazettes.
    Au point, explique Thierry Dudok de Witt (université d’Orléans, CNRS), de
    susciter parmi les scientifiques attachés à une certaine discrétion
    studieuse «la crainte de s’impliquer dans un débat devenu très politisé».
    Une «méfiance» justifiée par le «discrédit jeté sur la discipline par des
    annonces et des publications fracassantes de scientifiques plus soucieux de
    bruitmédiatique, lié à la sensibilité de la société au problème climatique »
    que de travail sérieux. »

     » Slimane Bekki, (Latmos, laboratoire
    atmosphère,milieuxet observations spatiales,CNRS), parle lui d’un «débat
    scientifique intéressant qui a été biaisé par les climatosceptiques. Ils ont
    voulu à toute force en tirer la conclusion: c’est le Soleil, pas l’homme,
    qui est responsable des évolutions climatiques, inutile de se préoccuper des
    émissions de gaz à effet de serre». Alors que le sujet mérited’être éclairci
    souligne ce spécialiste en modélisation de la chimie atmosphérique, afin de
    «comprendre le passé, le simuler avec les modèles actuels, prédire le futur» »

  21. Voici le lien http://sciences.blogs.liberati…..calme.html

    Mais la réfutation est dedans. Rappelons que la France ne cofinance pas l’expérience CLOUD…
    Mais on voit aussi la prudence arriver ….

    «La recherche d’une explication physique et d’une quantification de l’effet climatique de ces minima d’activité solaire, tant à l’échelle du siècle que pour le cycle de onze ans lorsqu’il se manifeste par ses taches, a pour l’instant échoué», souligne Edouard Bard, Professeur au Collège de France. Les mesures par satellites de l’activité solaire et le suivi des températures devraient permettred’établir un lien quantifié entre cause et effet. Or, là aussi, c’est l’échec puisque l’explication la plus simple – la hausse ou la baisse de laquantité d’énergie reçue par la Terre – ne suffit pas. Entre le point haut et le point bas d’un cycle de onze ans, elle ne peut expliquer directement que 0,1 à 0,2°C d’écart de température moyenne annuelle. Surtout, insiste Slimane Bekki, «l’évolution des températures depuis plus de trente ans n’est pasdu tout en phase avec les cycles solaires, mais plutôt avec l’intensification de l’effet de serre».

    Devant cette difficulté, d’autres hypothèses ont surgi pour relier Soleil et climat terrestre par des effets amplificateurs des variations du premier. Certains ont évoqué la partie la plus énergétique de son spectre, en particulier les ultraviolets qui produisent de l’ozone –un gaz à effet de serre– dans la stratosphère.Or, explique Bekki «si l’énergie totale émise par le Soleil ne varie que de 0,1% entre haut et bas du cycle, la contribution des UV, elle, varie de 8%.» Une piste? «Pour comprendre mieux l’interaction Soleil-Terre, oui, pour expliquer les variations climatiques, cela reste loin du compte», estime- t-il.

    Autre possibilité: les rayons cosmiques et leur influence sur la formation des nuages. Avancée notamment par le Danois Henrik Svensmark. Elle est reliée au Soleil, car plus l’astre se calme et moins il protège la Terre des rayons cosmiques galactiques. Et ces derniers favorisent la formation de nuages (via les aérosols). Mais les nuages sont malicieux: même si tous ont un double effet (refroidissant et réchauffant), le bilan est en faveur du froid pour ceux de basse altitude et du chaud pour ceux de haute altitude, or, il semble que si l’effet rayons cosmiques joue, ce serait plutôt en faveur des nuages bas…à l’inverse de l’hypothèse initiale, en 1997, du Danois.

    Cette piste a reçu plusieurs infirmations récentes. D’abord, l’effet devrait affecter plus fortement les hautes latitudes que les basses. Et ce n’est pas le cas. Ensuite, les corrélations temporelles entre la nébulosité observée par satellite et l’intensité des rayons cosmiques, entrevues un temps par Svensmark, se sont évaporées dès que des périodes plus longues (entre 1983 et 2007) ont été étudiées. Enfin, un article récent(1) de Jeffrey Pierce et Peter Adams de Carnegie Mellon University, aux Etats-Unis, montre que ce mécanisme serait trop faible pour expliquer une corrélation (non établie) entre le cycle solaire et la couverture nuageuse.

    Faut-il pour autant laisser tomber la piste solaire? Surtout pas, plaide Edouard Bard, qui insiste à l’inverse sur l’ampleur des efforts en cours au niveau mondial. Grâce aux satellites l’observation du Soleil débouche sur des modèles de plus en plus sophistiqués, comme celui de Sylvaine Turck-Chièze du service d’astrophysique au Commissariat à l’énergie atomique. Edouard Bard dirige un vaste programme d’étude du berylium-10 et du carbone-14, produits dans l’a tmosphère par les rayons cosmiques et que l’on retrouve dans les glaces polaires, les cernes des arbres, les sédimentsmarins ou les coraux. Objectif de ces études qui mobilisent un accélérateur de particules (Aster) installé au Cerege( 2) à Aix-en-Provence: élucider le mystère des minima de Maunder et de Dalton, quantifier leurs effets climatiques.

    Comme la plupart des climatologues, Bard garde l’esprit ouvert en attendant la mise en service de Cloud, une expérience du Cern, le plus grand labo de physique des particules mondial, près de Genève, qui devrait étudier, in vitro, l’hypothèse du lien entre les rayons cosmiques et la formation des nuages. Dans quelques années, espère Edouard Bard, l’accumulation de ces travaux menés dans un cadre pluridisciplinaire pourrait permettre de «mieux comprendre le passé du climat terrestre et ses relations tumultueuses avec le Soleil», mais également de prévoir si ce dernier est susceptible de nous donner un coup de pouce en atténuant le coup de chaud provoqué par nos émissions de gaz à effetde serre. Pour l’instant, insiste t-il, il serait imprudent de compter dessus.

  22. demain cinquantieme jour sans taches pour le soleil, nous somme dans le top cinq des periodes les plus longues sans taches. Aucune n’est en vue pour l’instant, le vent solaire s’effondre encore à l’heure actuelle se rapprochant des 250 km seconde. On ne voit vraiment pas le bout de ce minimum

  23. Au 28 aout 2009

    Spotless Days
    Current Stretch: 49 days
    2009 total: 191 days (79%)
    Since 2004: 702 days
    Typical Solar Min: 485 days

  24. @ Araucan

    Vraiment limites les affirmations de Bard au sujet des nuages bas et de Svensmark. Citer un article de 1997 est malhonnête sachant que les Danois ont parfaitement compris tout cela depuis lors et que leurs articles récents montrent que l’hypothèse Svensmark s’en trouve renforcée.

    De même Bard soutient mordicus les dires de Lockwood et al qui ont utilisée une base de données vérolée (la leur !) comme l’a montré Scafetta tout récemment.

    Idem, citer les travaux de Pierce est une plaisanterie. Comment peut-on prédire l’ordre de grandeur d’un effet alors qu’on en ignore encore le mécanisme ?
    C’est d’ailleurs dans le but de l’élucider qu’a été montée l’opération CLOUD au CERN. Et il est exact que la France est le seul pays scientifique (parmi 18 autres) à avoir refusé d’y participer (pas seulement en refusant de financer), sans aucun doute sur l’insistance de l’IPSL de Jouzel and Co (dont Bard).

    CLOUD est en cours de finalisation. Encore quelques mois à attendre.
    Si les résultats sont positifs, nous aurons l’air malin !

    Dans ce cas, Bard, Jouzel and Co ne s’en tireront pas par une pirouette dialectique. Il faudra qu’ils nous expliquent leur curieuse conception de la science qui privilégie les modélisations informatiques plutôt que l’observation et l’expérimentation contrôlée…

    Ne serait-ce qu’en mémoire de Marcel Leroux qu’ils ont constamment méprisé et vilipendé durant toutes ces dernières années.

  25. Argus (#134),

    Vraiment limites les affirmations de Bard au sujet des nuages bas et de Svensmark

    D’autant plus limite qu’il a compris exactement le contraire de ce Svensmark a affirmé, et qu’il apporte donc de l’eau au moulin… 😉

  26. et de cinquante !

    The sun has been blank of official sunspots for 50 days in a row. This is only the 4th time the sun has been blank for atleast 50 days since 1849. The 3rd longest streak on the list is 54 days between February-April 1879. The record is 92 days in 1913. We still have a while to go before we beat the record. Click the link below for all of the spotless day streak records.

  27. jerem (#136),

    Voici le classement depuis un siècle et demi. Cela ne battra pas le record absolu mais la troisième place sera peut-être atteinte.

  28. jerem (#137), Araucan (#138),
    Il était question de 50 jours sans tache et de quatrième place et voici que le lien d’Araucan nous indique qu’il n’y en a pas eu du 31 juillet au 31 août, soit 32 jours. Quelle explication ?

  29. Araucan (#142),
    Désolé, je dois avoir un peu de mal aujourd’hui, mais j’ai du mal à comprendre que la mise à jour fasse reculer la date de début de cette dernière période sans tache, qui est le 31 juillet. La tache n°1025 stoppe cette période en ce début de septembre… Si c’est bien 50 jours, pourquoi la période indiquée ne commence-t-elle pas plus tôt ?
    C’est un détail, mais que j’aimerais comprendre. M’enfin, sinon, ça m’empêchera pas de dormir non plus…

  30. effectivement il y a un probleme dans ce tableau car le nombre de jour sans tache est de 51 atteint le 31 aout avant la minuscule tache scandaleusment comptée comme telle et qui n’a duré que 6 heures ! la derniere tache avant celle ci (notée 1025) etait la tache 1024, la plus grosse tache de ce debut de cycle tres faible quasi inexistant, apparue autour du huit juillet, avant le grand endormissement qui continue toujours en faite a l’heure actuelle car le soleil est a nouveau blanc comme neige

  31. oui oui elle est compter, remise des compteur a zero, enfin plutot a un, puisque cela fait un jour que le soleil est a nouveau blanc. Mais enfin cette tache n’etait visible qu’avec de puissants telescopes

  32. jerem (#147),

    Et question aux fins de comparaison: depuis quand a-t-on les moyen de voir une tache aussi petite que 1025 ? Si c’est depuis le 20ième siècle seulement, on est en train de comparer des pommes et des abricots.

  33. c’est depuis 2009 qu’on compte ce genre de tache, auparvant les taches qui ne durait pas plus de 24 h n’etaient pas comptées,celle ci c’est evanoui en six heure a peine

  34. jerem (#149),

    Bon , si cela continue (………..encore longtemps) il va falloir trouver une autre explication au PAG, ou alors cela se retournera ………….en faveur de la thèse du CO2.