Controverses sur le calme plat du soleil.


(Un nouvel article de Vinety)

Le 24 avril 2009, sur Icecap, paraissent deux articles contradictoires et controversés sur le calme solaire : un article de Pollack Ghosh, correspondant scientifique de la BBC News et un autre de Pierre Corbyn de WeatherAction.

Les deux auteurs parlent du soleil qui actuellement est d'un calme plat, ce qui intrigue les astronomes du monde entier.

Selon le premier article, le professeur Mike Lockwood, de l'université de Southampton, affirme que ce calme, qui historiquement a été annonciateur de périodes froides, ne peut atténuer la hausse de température actuelle, attribuée à la combustion de carburants fossiles, qui augmente la teneur en CO2 atmosphérique et qui déclenche le réchauffement climatique (RCA).

Cependant, Piers Corbyn, prévisionniste météo à long terme, affirme le contraire, compte tenu du refroidissement qui est survenu lors de la moitié du 17e siècle, où une période très tranquille, connue sous le nom  du "Minimum de Mauder", a mené à une mini âge glaciaire qui a duré 70 ans. Lui prévoit que la planète va continuer à se refroidir jusqu'en 2030.

Qui a raison, Mike Lockwwood, conseiller scientifique du Royaume Uni ou Piers Corbyn de WeatherAction, spécialiste en prédictions météorologiques à long terme ?

Pour se faire une idée, il suffit de lire les deux articles contradictoires ci-dessous…

1-Le calme du soleil intrigue les astronomes.

Par Pallab Ghosh, correspondant scientifique, BBC News

L'activité du soleil est à son plus bas niveau depuis presque un siècle.

Il n'y a pas de taches solaires et très peu d'éruptions. Notre plus proche étoile est des plus tranquilles, et cela, depuis une très longtemps. Les observations intriguent les astronomes, qui s'appêtent à étudier les nouvelles photos du soleil, prises de l'espace lors de la Conférence Nationale d'Astronomie du Royaume Uni.

Le soleil passe normalement par des cycles d'activité de 11 ans. Au maximum du cycle, il est tellement actif que son atmosphère bouillante crache des langues de feu et des bulles de gaz extrêmement chaudes de la grosseur d'une planète. S'en suit une période plus calme. L'année passée, on s'attendait à ce qu'il redevienne plus actif, après une période calme. Mais à la place, les vents solaires sont les plus bas depuis 50 ans, ses émissions radios, les plus basses depuis 55 ans et l'activités de ses taches, la plus basse depuis 100 ans.

Selon la professeur Louise Hara de l'University College de Londres, il n'est pas clair pourquoi cela arrive et on ne sait quand le soleil redeviendra plus actif.

Les taches solaires pouvaient être vues en 2001 avec le télescope Soho, mais pas cette année.
Taches solaires visibles en 2001 (gauche) mais pas cette
année (droite) par le télescope Soho

"Il n'y a aucun signe annonciateur d'un prochain changement", dit- elle à BBC News.

"En ce moment, il y a des informations scientifiques qui suggèrent que nous serons bientôt dans une période d'activité normale."

"D'autres suggèrent que nous allons vers une autre période d'activité minimale. Actuellement, c'est un grand débat scientifique."

Lors de la moitié du 17e siècle, une période très calme connue sous le nom de "Minimum de Mauder"qui a duré 70 ans, a mené à un mini âge glaciaire. Ce qui a amené certaines personnes à suggérer qu'une période de froid similaire pourrait compenser les impacts du changement climatique actuel. Selon le professeur Mike Lockwood de l'université de Southampton, cette vision est quelque peu simpliste. "Je souhaite que le soleil vienne à notre aide, mais malheureusement les données montrent que ce n'est pas le cas", dit-il.

Le professeur Lockwood est l'un des premiers chercheurs à avoir montré que l'activité solaire a graduellement diminué depuis 1985, même si depuis la température a continué à augmenter. "Si vous regardez attentivement les observations, il est assez clair que le niveau d'activité sous-jacent du soleil a atteint un sommet en 1985 et ce qu'on voit est la poursuite de la tendance vers une baisse (de l'activité solaire), qui se manisfeste depuis deux ou trois décennies. Si l’affaiblissement du soleil devait avoir un effet refroidissant, nous l’aurions vu."

Point d'équilibre ?

Les preuves par les cernes d'arbres et les carottes de glace nous suggèrent que le soleil est dans une phase de calme plat, suite à une grande activité. Le professeur Lockwood croit que de même qu'existent les cycles de 11 ans de l'activité solaire, il y a un autre niveau d'oscillation sous-jacent, qui lui, dure plusieurs siècles. Il suggère que l'année 1985 correspond au "grand maximum" de ce long cycle et le "Minimum de Maunder" à son point le plus bas.

"Nous revenons dans une période de moyenne activité, après les 10% du temps où le soleil a été à son maximum" explique le professeur Lockwood. "Nous pouvons nous attendre à ce que cette période dure plus de 100 ans avant redescendre au niveau du Minimum de Maunder". Il ajoute que le léger affaiblissement actuel du soleil ne va pas renverser la hausse globale de la température due à la combustion de carburants fossiles.

"Ce que nous voyons est cohérent avec la hausse de température mondiale : le soleil ne peut pas nous aider".

Les données du GIEC montrent que la température moyenne mondiale a monté de 0.7 °C depuis le début de 20e siècle. Et ses projections montrent une poursuite du réchauffement, avec des hausses de températures prévues entre 1.8°C et 4°C à la fin du siècle.

Personne ne connaît le fonctionnement des cycles centenaires de déclin et de croissance de l'activité solaire. Selon le professeur Richard Harrison du Rutherford Appleton Laboratory d'Oxfordshire, la période actuelle de calme solaire est une opportunité unique pour les astronomes. "C'est très excitant, parce que, en tant qu'astronomes, nous n'avons jamais rien vu de tel depuis que nous sommes nés". Il y a des satelittes qui étudient le soleil avec des détails phénoménaux. Avec ces télescopes, nous pouvons étudier cette activité minimale alors qu'il était impossible de le faire auparavant.

Source, traduction par Vinety.

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2 . Un astrophysicien accuse la BBC et les apôtres du RCA  de dissimuler le refroidissement.

"Les données officielles montrent qu'il y dix ans, la planète est passée par un maximum de température mais malheureusement, la BBC et les apôtres du RCA essaient de cacher ces faits", affirme Piers Corbyn, un "réaliste du climat", astrophysicien, prévisionniste climat et météo à long terme, en réaction, le 24 avril 2009, au rapport suivant "Le calme du Soleil intrigue les astronomes" (voir l'article ci-dessus).

Par Piers Corbyn

"La BBC et le professeur Lockwood de l'université de Southampton, déforment les faits en tentant de cacher le rôle central que joue le soleil dans le contrôle de la température terrestre.

"Ils font l'affirmation ignare et tendancieuse que "le léger affaiblissement actuel du soleil n'inversera pas la hausse de la température globale causée par la combustion de carburants fossiles". Ceci est une triple confusion, car (1) la planète continue de se refroidir malgré la hausse du CO2 atmosphérique ; (2) il n'y a aucune preuve que la combustion de carburants fossiles n'ait, ni ne fera jamais monter la température de la planète et (3) des scientifiques du soleil réputés et bien informés savent que l'influence du soleil sur la Terre ne se résume pas à ses variations d'intensité lumineuse."

"Il apparaît que la BBC et le professeur Lockwood espèrent persuader le public que la combustion du charbon gouverne le climat en nous racontant qu'une théorie discréditée – l'affaiblissement du soleil – ne marche pas. Cette approche est malhonnête. C'est incroyable qu'un  argument aussi bizarre que "ce n'est pas un chien, donc ce doit être un chat" puisse émaner d'un membre du Conseil de rRcherche sur l'Environnement Naturel du R.U.

"Il est bien connu que la température mondiale suit en premier lieu le cycle magnétique solaire de 22 ans, donc en toute logique, la moitié du temps, la température va changer dans le sens opposé à celui des variations de faible intensité du cycle de 11 ans. Ce fait a été rappelé au professeur Lockwood à maintes reprises, mais là encore, il persiste recycler cette vieille histoire. Avec le leadership de scientifiques de  ce calibre, quel espoir le Royaume Uni a-t-il de se sortir d'une récession par des investissements sains dans la science et la technologie ?"

"Les dernières avancées sur l'étude de la relation Soleil-Terre montrent non seulement l'importance primordiale des liens magnétique et particulaire entre le soleil et la terre mais aussi que ces liens sont modulés par l'effet lunaire qui génère le cycle de 60 ans observé tout aussi bien sur la température mondiale que celle des États-Unis. Ce qui veut dire que la planète va continuer à se refroidir jusqu'en 2030. Aucun des cycles de 60 ans, ni de ceux de 22 ans, ni aucune fluctuation des températures mondiales depuis les derniers 100 ans, 1000 ans ou des millions d'années ne peuvent être expliqués par les changements de la concentration atmosphérique en CO2. De plus, les progrès dans la compréhension de l'activité des particules et du magnétisme dans la relation Soleil-Terre ont permis de prédire avec succès des phénomènes météo dangereux et des changements climatiques des mois et des années à  l'avance ; alors que les prédictions basées sur la théorie du CO2 ont échoué et vont continuer à échouer et que les taxes et les mesures anti-CO2 n'ont  jamais arrêté un seul évènement climatique extrême. Le GIEC de l'ONU n'a jamais à ce jour répondu à la demande d'un groupe international de scientifiques de fournir les preuves de la théorie sur le CO2.

"C'est tragique que la BBC soit motivée par un but politique et se met à propager de la pseudo-science plutôt que de rapporter les avancées de ce domaine d'une importance scientifique et politique déterminante. La BBC et la NERC ont boycotté la Conférence sur le Changement Climatique tenue à New York du 8 au 10 mars 2009, et c'est bien dommage, car ils ont manqué de nombreux rapports de premier plan et de judicieuses réfutations de la théorie du RCA."

"On peut se demander si la place du professeur Lockwood au Conseil de Recherche sur l'Environnement Naturel et l'opposition bien connue de son président aux sceptiques du climat n'altèrent pas leurs facultés" (voir le registre du NERC).

Source, traduction par Vinety.

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Quelques références.

++ PowerPoint & Audio of Piers Corbyn's & Other Presentations at International Climate Change Conference
www.heartland.org/events/NewYork09/proceedings.html – section V track 1 see slide 28 for world Temperature forecast to
2030.
** Environmental Effects of Increased Carbon Dioxide:  http://www.heartland.org/custom/semod_policybot/pdf/22434.pdf
** 13th Feb 2009 – Where's the Evidence? – Scientists Challenge Institution of Mechnical Engineers to produce evidence for
CO2 driven climate Change http://www.lowefo.com/pdf/MIE090213_Where_Evidence.pdf
*+  Letter to UN Sec General 14 July 2008 http://www.tech-know.eu/uploads/Letter_UN_Sec_Gen_Ban_Ki-moon.pdf
Posté par Araucan.


169 réponses à “Controverses sur le calme plat du soleil.”

  1. Selon la professeur Louise Hara de l’University College de Londres, il n’est pas clair pourquoi cela arrive et on ne sait quand le soleil redeviendra plus actif. […]

    « Il n’y a aucun signe annonciateur que ça va bientôt changer, » dit- elle BBC News.

    « En ce moment, il y a des informations scientifiques qui sortent, qui nous suggèrent que nous serons bientôt dans une période d’activité normale. »

    Bref, il n’y a aucun signe annonciateur que ça va bientôt changer mais il y a des informations qui suggèrent que ça va bientôt changer. Ergo : pour la logique, on repassera…

  2. « Ce que nous voyons est cohérent avec la hausse de température mondiale, même si le soleil vient à notre aide. »

    Traduction : le réchauffement global ralenti à cause de l’irradiance solaire; mais l’apport du Soleil est négligeable voire nul en matière de climat global.

    Traduction de second ordre : RCA a toutes les réponses à toutes vos questions…

  3. Bonjour,
    Je ne voudrais pas dire mais la traduction est truffée de fautes d’orthographe. Et les images ne sont toujours pas annotées.
    Franchement, ça ne fait pas (plus) sérieux ! En tout cas, ça ne me donne vraiment pas envie de lire. 😡

  4. Moi qui lit mal l’anglais ça me va merci les traducteurs.

  5. Je remercie pour l’effort de traduction, mais malheureusement le texte est parfois mal traduit.
    Par exemple la phrase dans le premier article:

    « If the Sun’s dimming were to have a cooling effect, we’d have seen it by now. »

    a été traduite par:

    Si l’activité solaire diminue, nous aurons un effet refroidissant, tel que nous l’avons observé jusqu’à présent.

    Hors le sens est:
    Si l’affaiblissement du soleil devait avoir un effet refroidissant, nous l’aurions vu à présent.

  6. Dans le premier article, Lockwood dit:

    « If you look carefully at the observations, it’s pretty clear that the underlying level of the Sun peaked at about 1985 and what we are seeing is a continuation of a downward trend (in solar activity) that’s been going on for a couple of decades.
    « If the Sun’s dimming were to have a cooling effect, we’d have seen it by now. »

    Donc selon LockWood, malgré la diminution de l’activité solaire, les températures grimpent. Voici la réponse de Svensmark, dans son livre ‘The Chilling Stars’:

    First they questioned the use of data on surface air temperature. Lockwood and Frohlich said it did not respond to the solar cycle. Yet temperatures both in the upper air and in the ocean sub-surface water were still going up and down very clearly in response to the solar cycle. Its reported failure to show up in the surface air temperature left Svensmark and Friis-Christensen wondering about the quality of that record.
    The most serious problem was with Lockwood and Frohlich’s way of displaying global warming. They used long-term averages of nine to thirteen years, which created the illusion that the temperatures were still rising rapidly early in the 21st century. One graph showed a remarkable increase of a tenth of a degree between 1998 and 2002. Yet in reality global surface temperatures had been roughly flat since 1998, and this ‘apparent pause in global warming’ was even plainer and of longer duration in the upper air temperatures measured by balloon. Svensmark and Friis Christensen were confident in their conclusion.
    The continuing rapid increase in carbon dioxide concentrations during the past 10-15 years has apparently been unable to overrule the flattening of the temperature trend as a result of the Sun settling at a high, but no longer increasing, level of magnetic activity.

    Pour ceux qui ne comprennent pas l’anglais,voici la réponse de Svensmark (ce n’est pas une traduction exacte):
    Svensmark questionne la validité des données de Lockwood. Dans l’utilisation des données sur les températures de surface par Lockwood and Frohlich, on ne voit pas de corrélation avec le cycle solaire. Hors les températures de la couche haute de l’air et sous la surface de l’océan montrent une réponse très nette au cycle solaire.
    De plus LockWood and Frohlich montre une augmentation de la température parce qu’ils ont fait une moyenne de 9 a 13 ans sur les données, ce qui crée l’illusion que les températures montent rapidement au 21ème siècle. Pourtant depuis 1998 les températures de surface sont restés stables.

  7. Effectivement, il y a aussi plein de maladresses dans la traduction comme « flamboiements » (pour éruption), « météorologue de longue durée » (pour prévisionniste météo à long terme)…
    Bref, ce genre de traduction à la hache, de toute évidence sans relecture (!), ça dévalorise complètement le blog. Comparé à ce qui est posté les année précédentes, la dégradation saute aux yeux !
    M’enfin, c’est mon avis. Vous en faites ce que vous voulez.

  8. La presse française est d’un meilleur niveau que la presse d’outre-Manche, laissant au moins tous les avis s’exprimer à défaut d’un consensus sur la question. Un article récent écrit dans le journal Le Monde le montre.

    Anticiper les caprices du Soleil
    LE MONDE | 17.04.09 | 19h01 • Mis à jour le 17.04.09 | 20h13

    Même lorsqu’il semble profondément endormi, le Soleil pique parfois d’homériques colères. Comme celle captée en décembre 2008 par les deux sondes jumelles Stereo, dont les images ont été rendues publiques, mercredi 15 avril, par la NASA. Les deux engins, en orbite autour de l’astre de jour – l’un précédant la Terre, l’autre la suivant – ont pu reconstituer, en trois dimensions, la forme de l’une de ces bouffées électromagnétiques que notre étoile expulse parfois, sans prévenir, dans le milieu interplanétaire.

    Sans prévenir ? « Nous avons besoin de mieux connaître les détails de ces phénomènes afin – précisément – de pouvoir un jour les prévoir, dit Jean-Louis Bougeret, directeur du Laboratoire d’études spatiales et d’instrumentation en astrophysique (Lesia) et responsable de l’un des instruments de la mission Stereo. Pour cela, il nous faut, entre autres, avoir accès à la forme, en 3D, de ces grandes structures magnétiques. »

    Ces immenses bouffées de particules (électrons, protons, particules alpha…), aussi appelées éjections de masse coronale (EMC), parviennent à la Terre en deux à quatre jours. En interagissant avec la haute atmosphère, elles y forment les belles iridescences des aurores polaires. Mais elles peuvent aussi provoquer des dégâts considérables sur l’électronique embarquée des satellites, sur les systèmes d’information ou même sur les réseaux électriques. En mars 1989, un effondrement du réseau électrique canadien, suivi d’une panne générale de près de dix heures, avait ainsi été provoqué par l’un de ces accès de mauvaise humeur solaire…

    Il n’y a pas, actuellement, trop lieu de s’inquiéter. « Nous assistons en ce moment à un minimum profond de l’activité solaire », précise M. Bougeret. Certes, des EMC se produisent toujours, au rythme de quelques-unes par semaine, mais elles sont à la fois moins spectaculaires et moins nombreuses que lorsque le soleil est au plus fort de son activité.

    Anticiper la survenue des EMC, ces sautes d’humeur ponctuelles, est compliqué. Mais pas moins, sans doute, que d’anticiper les variations de l’activité moyenne de notre étoile. Cette activité est intimement liée au nombre de taches solaires, qui font l’objet d’observations depuis le XVIIe siècle. Chacun de ces points sombres est entouré d’une zone très brillante, la facule : plus le nombre de taches est élevé, plus l’étoile est brillante et turbulente. Plus il est faible, plus l’étoile s’assagit.

    En théorie, ces variations sont pourtant relativement prévisibles : elles suivent un cycle d’environ onze ans. Mais, de l’un à l’autre, les fluctuations peuvent être notables. Commencé en 1996, le dernier cycle (dit cycle 23, par convention) a culminé en 2001 et s’achève depuis plus d’un an, sur une interminable agonie. La NASA a annoncé, début avril, que l’année 2008 avait été exceptionnellement calme pour notre étoile. Celle-ci n’a exhibé aucune tache solaire pendant 266 des 366 jours de l’année (soit 73 %). Il faut remonter à 1913 pour trouver une année de Soleil plus calme (avec 311 jours sans taches).

    « Le plus étonnant est qu’on ne voit toujours pas le cycle 24 commencer réellement, ajoute Andrei Zukhov, physicien au Solar Influences Data Analysis Center (SIDC) de Bruxelles. Cela veut dire que le cycle 23 dure depuis maintenant treize ans, alors que la durée moyenne d’un cycle est de 11,2 ans. Le plus court jamais observé a été de neuf ans et le plus long de quatorze ans. Si la situation n’est donc pas totalement exceptionnelle, elle est malgré tout très inhabituelle. »

    Quand l’activité solaire va-t-elle « redémarrer » ? Peut-être pas en 2009. Selon la NASA, notre étoile est demeurée vierge de toute tache pendant 78 des 90 premiers jours de l’année (soit 87 %) ! Une proportion encore supérieure à celle enregistrée sur l’ensemble de l’année 2008.

    Les scientifiques ignorent à quel moment le Soleil va enfin sortir de sa torpeur. Quant à ce que sera le cycle 24, tout porte à croire aujourd’hui – sans en être certain – qu’il sera de faible amplitude. « Peut-être sera-t-il comparable à ce qu’on a pu observer autour de 1810 et 1900, avec des maximums d’activité très faibles, dit Gérard Thuillier, chercheur au Laboratoire atmosphère, milieux, observations spatiales (Latmos). Cela correspondrait au cycle de Gleissberg, dont la période est de 90 à 100 ans, mais la réalité de ce cycle est sujette à caution, car nous avons très peu de recul. » En effet, le cycle solaire de onze années, bien connu, pourrait être modulé par des cycles de plus grande période – celui de Gleissberg et d’autres, de périodes plus longues encore, mais dont la réalité demeure spéculative.

    Même à moyen terme, la prévision est hasardeuse. Ou impossible. « En 2007, les spécialistes mondiaux du Soleil ont été réunis sous l’égide de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) américaine afin de produire une prévision consensuelle du cycle 24, raconte Andrei Zukhov. Ceux qui fondaient leurs prévisions sur l’étude de précurseurs, comme le magnétisme solaire ou terrestre, prévoyaient un cycle 24 faible. Ceux qui utilisaient des modèles très sophistiqués simulant la dynamo solaire prévoyaient un cycle 24 fort. A défaut de consensus, la NOAA a fourni une double prévision : l’une haute, l’autre basse. »

    Depuis 2007, l’ensemble de la communauté scientifique a pu constater la lenteur au démarrage du cycle 24. Et, selon M. Zukhov, la plupart de ceux qui tablaient sur un cycle 24 puissant ont revu leur copie. Les scientifiques les plus hardis et les plus extrêmes vont même jusqu’à prévoir « un nouveau minimum de Maunder », ajoute le physicien, en référence à cette période, entre 1645 et 1715, durant laquelle aucune tache solaire ou presque n’avait pu être observée.

    Cette accalmie possible pourrait-elle régler, momentanément au moins, le problème du réchauffement ? « Entre minimum et maximum de cycle, il y a une différence de 0,1 % de l’éclairement (énergie irradiée) du Soleil », précise Gérard Thuillier. Une variation somme toute minuscule. « Les études qui cherchent une corrélation entre l’activité solaire et le changement climatique récent ne distinguent plus aucun effet discernable depuis 1950 environ », dit Andrei Zukhov.

    Si influence solaire il y a, elle n’est pas liée à la variation d’énergie reçue par la Terre, dit en substance M. Thuillier, mais à des effets plus subtils, peut-être provoqués par le changement de distribution des gammes de longueur d’ondes dans le rayonnement. « Lorsque l’éclairement augmente de 0,1 %, la proportion dans le spectre d’ultraviolets de longueur d’onde 200 nanomètres augmente de 8 % », explique le chercheur, responsable scientifique du satellite Picard. Celui-ci doit être lancé fin 2009. Il cherchera les causes profondes des variations d’activité de notre étoile. Qui, d’ici là, se sera peut-être réveillée.

    Stéphane Foucart

    Source : http://www.lemonde.fr/planete/….._3244.html

  9. le soleil qui aujourd hui nous pond une proto tache mais du cycle… 23 c’est à mourir de de rire, c’est absolument incroyable qu’il apparaisse encore des taches du cycle 23

    http://www.spaceweather.com/

  10. Une variation somme toute minuscule. “Les études qui cherchent une corrélation entre l’activité solaire et le changement climatique récent ne distinguent plus aucun effet discernable depuis 1950 environ”, dit Andrei Zukhov

    Ouh le menteur !

    source : http://skyfal.free.fr/?p=151

  11. Mais vous comprenez pas le problème c’est tout… A cause du fait que l’on brule trop d’énergie fossile, on libère trop de CO²(très dangereux pour la santé). Ce qui affecte le soleil et donc il y a moins de tache… CQFD ! (quoi il y a un problème mais non aucun … chut !)

  12. jerem (#11),
    Ca en est où cette histoire de cycles ? Les 23 n’en finit pas de finir ou le 24 a bel et « bien » commencé, bien que laborieusement ? Se peut-il que des taches du cycle 23 apparaissent encore alors que le cycle 24 a déjà commencé ? Dans ce cas, qu’est-ce qui les distingue ? Merci.

  13. Hacène (#14),

    Ce qui les distingue c’est leur polarité, si je ne me trompe….et il y a effectivement superposition des tâches du cycle n avec celui du cycle n+1.

    Extrait de Wikipédia :

    Le cycle 23 a commencé en mai 1996 et le début du cycle 24 a été détecté par les scientifiques en janvier 2008[1]. Mais les premières taches se sont estompées et à ce jour (Avril 2009) le soleil est extrêmement calme. L’année 2008 a été caractéristique d’un minimum solaire: 266 jours sans aucune tache (73%). D’après les relevés de la NASA, le premier trimestre 2009 est encore plus marqué avec 78 jours sans aucune tache (87%). Le maximum du cycle 24 est maintenant prévu par la NASA pour 2013 mais les modèles divergent sur son intensité qui sera moyenne ou faible.En liaison avec le cycle de 11 ans, existe un cycle de 22 ans qui concerne le champ magnétique solaire. En effet, les polarités de ce dernier s’inversent à chaque nouveau cycle de 11 ans. Un cycle de 179 ans peut être également mis en évidence. Une théorie (K.D. Wood) donne pour raison de ce cycle les « marées » solaires provoquées par les planètes du système solaire, principalement Vénus, Terre, Mars et Jupiter ; la période de révolution de Mercure étant trop faible vis-à-vis de la durée du cycle de 11 ans. Wolf a également remarqué un cycle de variation des maxima d’une période de 90 ans.

    Les taches apparaissent souvent en groupe, et sont souvent accompagnées d’autres taches de polarité magnétique opposée (groupe de taches bipolaire). Au début du cycle solaire, les taches apparaissent de préférence à haute latitude dans les deux hémisphères (vers 40 o); de plus, les premières taches d’un groupe sont en général de même polarité. Tout au long du cycle, les taches vont se rapprocher de l’équateur jusqu’au début du cycle suivant; à ce moment là, la polarité des taches de devant change.En étudiant les mouvements de ces taches solaires,les astronomes concluent que l’axe équatorial du Soleil tournait plus vite que ses pôles.

    En sus et pour rappel : une prédiction de 2006

    http://www.cidehom.com/science…..?_a_id=272

    Comme quoi en matière de prédiction mieux vaut toujours rester prudent…

  14. Araucan (#15),
    Merci Araucan ! Quant à l’éventail des prévisions ou prédictions, il y en a pour tous les goûts. Même celles datant de 2008 diffèrent beaucoup les unes des autres. En tout cas, l’animation bien connue sur la date de commencement du cycle 24 commise par WUWT est parlante. Comme tu dis, l’humilité est de rigueur…

  15. Sirius (#20),

    Les résultats sont prévus pour 2011-2012.

    Voir le planning du CERN.

    Il ne s’agit pas spécialement du soleil, mais de l’effet du rayonnement cosmique sur la basse atmosphère et la formation des nuages, afin de confirmer une corrélation constatée paraissant plausible (la couverture nuageuses étant, et de loin, l’élément le plus impactant dans l’évolution des climats terrestres).

  16. Re-oups. Désolé, il ne s’agit que du dernier addendum. Décidément sad

    L’ensemble du dossier est à cette page.

    Je crois que cette fois-ci est la bonne et re-désolé smile

  17. @21-22-23: Furax

    Merci pour ces informations. Sur cette affaire, les choses semblent évoluer dans le bon sens, celui de la « vraie » recherche.

  18. scaletrans (#25),
    RRRDDDJJJJ !!! Saleté de clavier !

    Je disais donc, on remarque l’absence de représentants Français dans cette expérience capitale.

  19. Un beau sunspot bien formé est apparu il y a quelques heures et il porte la signature du cycle……. 23 😆

  20. Données sur le soleil du mois d’avril : dailyWWV.
    http://www.solarcycle24.com/

    :Product: Daily Solar Data DSD.txt
    :Issued: 0225 UT 30 Apr 2009
    #
    # Prepared by the U.S. Dept. of Commerce, NOAA, Space Weather Prediction Center
    # Please send comments and suggestions to SWPC.Webmaster@noaa.gov
    #
    # Last 30 Days Daily Solar Data
    #
    # Sunspot Stanford GOES10
    # Radio SESC Area Solar X-Ray —— Flares ——
    # Flux Sunspot 10E-6 New Mean Bkgd X-Ray Optical
    # Date 10.7cm Number Hemis. Regions Field Flux C M X S 1 2 3
    #—————————————————————————
    2009 03 31 71 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 01 71 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 02 71 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 03 70 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 04 70 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 05 70 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 06 69 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 07 70 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 08 70 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 09 70 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 10 69 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 11 69 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 12 69 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 13 68 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 14 69 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 15 69 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 16 70 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 17 70 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 18 70 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 19 70 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 20 70 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 21 71 11 10 1 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 22 71 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 23 71 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 24 70 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 25 69 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 26 69 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 27 68 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 28 69 0 0 0 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0
    2009 04 29 70 15 20 1 -999 A0.0 0 0 0 0 0 0 0

  21. Une zone du soleil correspondant au cycle 24 a finalement produit une petite tache solaire. Il a reçu le numéro 1017 par la NOAA. Cette zone de magnétisme reste très calme.

    Le flux solaire a atteint un sommet de 74, mardi (75,5 ajustée). Aussi petit que cela semble, c’est le plus élevé qui est eu lieu depuis un peu plus de 1 an.

    A voir sur le site :
    http://www.solarcycle24.com/

  22. Rappel de ma petite prévision publiée en août 2008 sur Skyfall et qui n’utilise sans doute pas de gros calculateurs, mais simplement une analyse des 23 cycles passés pour tenter d’en tirer un enseignement…

    PREVISION DU CYCLE SOLAIRE 24
    ——————————————————————————-
    Cycle / Sol. Min / Sol. Max / Max SSN / Length / Rise to Max / Max to End
    ——————————————————————————-
    24 / 2009 Jun / 2015 Jan / 50.0 / 12.5 yr (150 mth) / 5.5 yr (66 mth)/ 7.0 yr (84 mth)

    Le minimum solaire pourrait intervenir enfin durant le premier semestre 2009, à l’échéance du mois de juin au plus tard et si tout va bien ! Le prochain maxima solaire pourrait se situer entre Jan 2014 et Jan 2016 ; le maxima de tâches solaires du cycle 24 (max SSN) se situer entre 45 et 70 ; la durée du cycle 24 être supérieure à 12 ans.

    Article à lire ici :
    http://wattsupwiththat.com/200…..-24-again/

  23. florent76 (#30),

    Je suis toujours stupéfait de constater que les spécialistes du soleil considèrent comme des sunspots des taches quasi invisibles. A croire qu’ils en sont réduits à chercher la moindre preuve pour affirmer que le cycle 24 commence, ou que le « spotless days » retombe à zéro (OUFF).

    Vous voyez quelques choses ? Si si, en haut, à gauche ! C’est bon, vous avez trouvé ??

    spaceweather (très space)

  24. Effectivement, je suis convaincu également que si on avait dû faire les mesures selon les mêmes protocoles qu’au XIXe siècle, on aurait certainement « relevé » des mois à 0 tâche solaire, les mêmes qu’avaient certainement été observés lors du minimum de Dalton.

  25. C’est la bonne année pour envoyer Hershel dan l’espace…Hershel et Planck dans l’espace … c’est pas beau ca ?

  26. Salut

    [b]La nouvelle ère glaciaire à nos portes ![/b]

    [url=http://www.americanthinker.com/2009/05/the_coming_ice_age.html] May 13, 2009
    The Coming Ice Age, By David Deming[/url]

    [b]Par David Deming[/b]
    Ceux qui ignorent les perspectives géologiques prennent d’énormes risques. À l’automne de 1985, les géologues ont prévenu le monde, que le volcan colombien, Nevado del Ruiz, était sur le point d’entrer en éruption. Toutefois, le volcan était en dormance depuis 150 ans. Aussi, les officiels du gouvernement et les habitants des villes environnantes n’ont pas pris au sérieux les avertissements des géologues. Le soir du 13 novembre 1985, le Nevado del Ruiz explosait, déclenchant des coulées de boues catastrophiques. Dans la ville d’Armero, 25,000 personnes furent enterrées vivantes en quelques secondes.

    [img]http://nsa08.casimages.com/img/2009/05/14/090514041252294310.png[/img]

    [img]http://www.prevention2000.org/cat_nat/images/mvtter/armero/colombie.gif[/img]

    Pour 90 % de la période du dernier million d’années, l’état normal du climat terrestre était une ère glaciaire. Les ères glaciaires durent à peu près 100,000 ans, et sont ponctuées par de courtes périodes au climat plus chaud, ou appelé « ères interglaciaires. » Pour une période de cent-mille ans, la température s’est refroidie et une couche de glace qui s’est épaissit au point de devenir une masse volumique de plus d’un mille de haut, qui a enveloppé presque toute l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie. L’ère glaciaire s’est terminée presque aussi abruptement qu’elle a commencée. Entre environ 12,000 et 10,000 ans passés, la température du Groenland a haussé de plus de 50 °F.

    [img]http://nsa08.casimages.com/img/2009/05/13/090513075614495006.png[/img]

    Nous ne savons pas du commencement à la fin, ce qui cause les ères glaciaires. En 1875, un concierge, James Croll, devint un géologue, et avança que les petites variations dans l’orbite de la terre autour du soleil pouvaient être responsables des changements climatiques. Cette idée à en 1970 a eu son heure de gloire et suscita l’attention du monde scientifique, surtout, quand les carottages de sédiments des océans semblaient confirmer cette théorie. Mais en 1992, Ike Winograd et ses collègues de la US Geological Survey ont falsifiés la théorie en démontrant que ses prédictions étaient inconsistantes avec les nouvelles données de grande qualité.

    Le climat des ères glacières est inscrit dans les couches de glace du Groenland et de l’Antarctique. Nous avons carotté ces couches, les avons extraites, et les avons étudiées dans les laboratoires. Non seulement ces ères glaciaires étaient plus froides qu’aujourd’hui, mais le climat était aussi considérément très variable. Comparé aux normes de la dernière période d’un million d’années, notre climat est remarquablement chaud, stable et bénin. Durant la dernière ère glaciaire du Groenland, des changements climatiques abrupts de 30 °F étaient plutôt communs. Depuis la fin de l’ère glaciaire, des variations de seulement 3 °F sont plutôt singulières.

    [b] Carottage de glace [/b]
    [img]http://nsa08.casimages.com/img/2009/05/14/090514053054865171.png[/img]

    Pour de milliers d’années, les humains ont appris par expérience que les températures froides sont préjudiciables pour leur bienêtre et que les températures chaudes sont bénéfiques. Depuis, la période des environ de l’an 1300 à 1800, le climat s’est refroidi légèrement durant celle appelée « la petite ère glaciaire ». Au Groenland, la température est tombée approximativement de 4 °F. Plutôt ordinaire, comparé à un refroidissement de 50 °F d’une ère glaciaire, mais c’était suffisant pour annihiler la colonie de Vikings du Groenland.

    [b](voir graphique ci-dessous)[/b]
    [img]http://nsa08.casimages.com/img/2009/05/14/090514085256160281.png[/img]

    Au nord de l’Europe, la petite ère glaciaire à causer la grande famine de 1315. Les récoltes se perdaient à cause de la température froide et les pluies incessantes. Des parents désespérés et affamés mangeaient leurs enfants, et certaines personnes ouvraient les tombes pour manger les cadavres. En prison, les détenues se jetaient sur les nouveaux prisonniers et les mangeaient vivants.
    [url=http://www.scienceshumaines.com/index.php?lg=fr&id_article=4073] [b]Voir ici pour grande famine de 1315[/b] [/url]

    [img]http://nsa08.casimages.com/img/2009/05/14/090514091648245406.png[/img]

    La grande famine fut suivie par la peste noire, le plus grand désastre à frapper le genre humain. Le tiers de la race humaine mourut, la terreur et l’anarchie prédominaient. Une civilisation humaine comme nous la connaissons n’est possible que dans un climat interglaciaire chaud. À moins d’être frappé par une météorite gigantesque, la plus grande menace pour la race humaine est une autre ère glaciaire.

    [url=http://fr.wikipedia.org/wiki/Peste_noire] Voir ici [/url] [url=http://www.lamed.fr/index.php?id=1&art=947] ……Et ici [/url]

    L’oscillation entre les ères glaciaires et les périodes interglaciaires, est le trait dominant du climat terrestre depuis plus d’un million d’années. Mais les modèles d’ordinateurs qui prédisent un réchauffement global important issu des émissions de CO² ne peuvent reproduire ces changements de température naturels. Cette impossibilité de reproduire cet aspect significatif du climat terrestre révèle une incompréhension complète du système climatique, si ce n’est pas tout simplement une ignorance crasse.

    Les prédictions de réchauffement global par les météorologistes sont basées sur des modèles d’ordinateurs spéculatifs et pauvrement construits. Cependant, notre connaissance sur les ères glaciaires est basée sur une grande variété de données fiables, incluant des carottages du Groenland et de l’Antarctique. Dans ce cas-ci, il serait clairvoyant d’écouter les géologues, et non les météorologues. En réduisant nos émissions de CO², nous risquons de hâter l’avènement de la prochaine ère glaciaire
    [url=http://www.google.ca/imgres?imgurl=http://www.pensee-unique.fr/images/thames.jpg&imgrefurl=http://www.pensee-unique.fr/froid.html&h=356&w=418&sz=64&tbnid=f1Y6Vieks43QKM::&tbnh=106&tbnw=125&prev=/images%3Fq%3Dimage%2Bde%2Bpatinage%2Bsur%2Bla%2Btamise&hl=fr&usg=__RHsWsX7BzNmyGNsQmU6vaFH14TU=&ei=P3gMSp_4IJmNtgfy-dCICA&sa=X&oi=image_result&resnum=1&ct=image] Voir ici [/url]

    [img]http://www.pensee-unique.fr/images/stop1.jpg[/img]

    Plus dangereux encore et imprudent est l’annonce de l’administration d’Obama, qu’elle pourraient essayer de refroidir la planète avec l’aide de la géo ingénierie. Une telle action dans le milieu d’une tendance vers le refroidissement pourrait provoquer un retour à une ère glaciaire qui ne pourrait être inversé. Ce n’est pas une hyperbole de mentionner qu’un tel changement climatique, voudrait dire la fin de la civilisation humaine tel que nous la connaissons.

    Le climat terrestre est contrôlé par le soleil. En comparaison, tous les autres facteurs sont triviaux. La partie la plus froide de la petite ère glacière, durant la dernière moitié du 17e siècle, a été marquée par une absence presque complète de tâche solaire. Et actuellement, le soleil semble entrer dans une période de sommeil. Aout 2008 a été le premier mois depuis 1913 qu’aucune tache solaire n’a été observée. Au moment où j’écris ces lignes, le soleil est toujours tranquille. Nous sommes dans une tendance en cours de refroidissement. L’étendue de l’aire de glaces de mer surpasse la moyenne des derniers vingt ans.

    Nous avons beaucoup entendu parler du danger d’un réchauffement global causé par les émissions de CO². Mais le danger potentiel d’un réchauffement anthropologique est trivial comparé au risque que nous aurions à entrer dans une nouvelle ère glaciaire. Les décisions pour les politiques publiques devraient être basées sur une évaluation réaliste qui tient compte des deux scénarios climatiques en considération.

    P.S. Davis Deming est un géologue et un professeur des arts et des sciences à l’université d’Oklahoma.

    Traduit de l’anglais par Vinety, le 14 mai 2009

    Amicalement

    Vinety

  27. J’y suis allé de ma réponse par rapport à l’émission C dans l’air d’hier sur le forum dédié de France Télévisions. Je vous fait profiter de sa teneur :

    Le 12-06-2009 à 22:14:09, williams31 a écrit :
    Ce vendredi 12 juin 2009 l’emission a parlé sur l’inquiétude de l’activité solaire qui est basse. Suivant le cycle de l’activité solaire tout les 11 ans celle ci est plus faible. Ce cycle a peu d’influence sur le climat comme ils l’ont dit.

    Par contre il est etonnant qu’ils ont parlé que du cycle de Schwabe d’une durée de 8 à 13 ans soit une moyenne de 11 ans et pas celle de l’activité de Suess de 180 ans et de Gleissberg de 90 ans. Car ces deux dernieres sont la causes des faiblesses de l’activité solaire tout les 180 ans environs comme le montre les periodes du minimums de Oort, Wolf, Spörer, Maunder et Dalton ces 1000 dernieres années. De plus a chaque fois que l’activité solaire a été « malade » lors de ces periodes voila que la temperatures sur Terre a baissé aussi.

    Donc le cycle de 11 ans n’a pas d’influence sur les temperatures de la Terre mais les cycles de 90 et 180 ans ont une influence sur la temperature du Globe vu que sur ces 1000 dernieres années celle ci suit l’activité solaire Comme on le voit dans les schemas ici : http://la.climatologie.free.fr/soleil/soleil.htm

    Il est etonnant que seul Alain Cirou (directeur de la revue de Science&Vie) a parlé un peu du lien entre l’activité solaire et l’age glaciaire (minimum de Maunder…). Mais comme on a pu voir la climatologue a donné comme excuse l’influence des volcans alors que seul au minimum de Dalton celle ci a été plus importante mais pas lors du minimum de Maunder où les températures on été plus basses.

    Puis comment ce fait il que ma question par internet sur le cycle de Suess « L’activité solaire ne faiblit il pas comme c’est le cas tout les 180 ans avec le cycle de Suess et donc ne sera il pas faible ? » n’est elle pas passée a l’emission ?

    Williams

    Bonjour à tous,

    Je fais suite aux éléments données ici par Williams et en réponse à l’émission ‘Inquiétudes autour du soleil ». Merci Monsieur Yves Calvi d’avoir mis ce sujet sur la table…

    Comme les initiés de la question ont pu s’en apercevoir, on en sait relativement peu sur les cycles du soleil. Françoise Vimeux climatologue invitée reconnait pourtant bien qu’il fournit l’apport énergétique premier à notre Terre. Mais quand on lui demande le rôle qu’il a pu jouer sur le climat au moment de son minimum d’activité le plus notable depuis mille ans (dit de Maunder entre 1645 et 1715), elle ne sait répondre précisément…

    Le volcanisme ne saurait expliquer un refroidissement (en moyenne bien entendue) aussi durable de 70 ans. Toutes les connaissances accumulées sur le volcanisme y compris très récemment lors de l’éruption du Pinatubo en 1991 montrent que les effets des volcans sur le climat ont disparus au bout de 3-4 ans, sauf dans le cas des super-volcans. Comme il n’y a eu aucune éruption à ce point majeure durant le règne de Louis XIV (que l’on peut retracer par l’étude des carottes de glaces polaires), l’explication volcanique ne tient pas.

    Je me pose donc la question suivante : comment peut-on prétendre que l’impact de l’activité humaine est depuis 150 ans supérieur à celui du soleil quand on ne connait même pas précisément l’impact possible de ce dernier sur le climat ?

    Ce qui n’a pas été dit dans l’émission, mais que certains scientifiques ont commencé à mettre en évidence :

    – les cycles du soleil pourraient avoir comme cause non pas une explication interne à l’astre du jour, mais extérieure. C’est le cortège de planète qui tourne autour du soleil et notamment les planètes géantes comme Jupiter et Saturne qui pourraient causer des effets de marée sur notre étoile lorsqu’elles s’alignent ce qui survient régulièrement environ tous les 11 ans. Et selon que l’effet de marée va être plus ou moins fort et surtout plus ou moins rapide à monter en puissance, on aurait des cycles solaires plus ou moins calmes. Cette théorie prévoyait précisément que les cycles solaires seraient bien plus faibles au debut du XXIe siècle, avec un forçage négatif maximum sur le climat aux alentours de 2030 : c’est à dire que c’est à ce moment là que la participation du soleil à réchauffer le Terre serait la plus faible et risque de se traduire le plus par un abaissement de la température moyenne sur Terre.

    – sur les rumeurs de fin du Monde en 2012 : effectivement cela est sous-tendu par un raisonnement à portée historique et scientifique. Plusieurs calendriers prévoient la fin d’une ère à cette date : le calendrier Maya s’arrête le 21 décembre 2012. Divers écrits annoncent des catastrophes, mais d’autres aussi le début d’une nouvelle ère. Scientifiquement enfin, le soleil et la Terre seraient alignés à cette date avec le centre de notre galaxie la Voie Lactée qui renferme un trou noir en son coeur comme on le sait depuis peu de temps. Selon certains, cela se traduirait par des perturbations gravitationnelles importantes et par un possible basculement du pôle magnétique. Cette configuration astronomique se produirait tous les 25 800 ans.

    Qu’en penser ? Déjà on pourrait regarder ce qu’il s’est produit il y a 25 800 ans en arrière. L’Homme était déjà présent sur Terre et il ne semble pas qu’il ait disparu suite au dernier alignement avec le centre de la Voie Lactée. Un article daté de 1971 dans la revue Nature évoque des extinctions d’espèces animales à cette date : à vérifier tout de même donc car si l’Humanité n’est pas rayé de la carte, des catastrophes d’ampleur suffisante peuvent tout de même lui causer d’important dommages. On peut se rappeler rien que dans les 3000 dernières années de l’impact sur nos sociétés des plus grands volcans, glissement de terrains et souvent reliés à cela les tsunamis majeurs. Quand au basculement du pôle magnétique, il a changé des centaines de fois dans le dernier millions d’années sans que la vie sur notre planète semble en souffrir. Maintenant, il est vrai que toute l’infrastructure que notre civilisation a développé sur la Terre et notamment le réseau électrique aurait peut-être à en souffrir.

    Je ne parle pas des cyclones, tremblements de terre qui ne sont que des épiphénomènes à l’échelle de la planète, mais des grands volcans et plus encore des grands astéroïdes qui nous menacent tous autant qu’ils sont. Le problème n’est pas de savoir si ça arrivera, mais quand ?

    Ne cédons donc pas à la panique : notre technologie nous place en situation de vulnérabilité sur plusieurs aspects face aux cataclysmes naturels. Mais nous disposons d’une arme dont ne disposaient aucun êtres vivants ayant peuplé la planète jusqu’à là (notamment les dinosaures) : notre intelligence. Nous sommes vulnérables, mais nous avons aussi les moyens de nous adapter en permanence pour faire face à toutes les menaces. Mais pour cela il faut les connaître. L’histoire redécouvre depuis peu les super-volcans et les astéroïdes ne sont systématiquement relevés que depuis les travaux d’Eugène Schoemaker qui a trouvé et assister de son vivant aux impacts multiples d’une comète désagrégée sur Jupiter en 1994. La communauté scientique si elle n’en était pas convaincue à pu mesurer en direct un des phénomènes qui nous menace également directement. C’est pour cela que la science est tellement importante et que toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.

    Source : http://forums.france5.fr/cdans…..t_95_1.htm

  28. A signaler dans Libé de ce mardi 17 juin un grand dossier sur le soleil.

    je ne l’ai pas encore lu, mais j’ai vu qu’il était signé Sylvestre Huet, donc on peut craindre quelques exagérations

  29. Astre Noir (#39)
    Merci pour l’info sur l’article de Libé concernant le Soleil. C’est pas si mal. La théorie de Svensmark y est attaquée. Les sceptiques en prennent pour leur grade par deux fois : dès le début de l’article quasiment (… »débat scientifique intéressant qui a été biais épar les climatosceptiques. Ils ont voulu à toute force en tirer la conclusion ; c’est le Soleil, pas l’homme, qui est responsable des évolutions climatiques, inutile de se préoccuper des émissions de gaz à effet de serre.« )
    Salauds de sceptiques, alors que out le monde veut sauver la Planète, eux, veulent la tuer sans doute…
    Plus loin, une autre attaque assez basse, qui fait passer les sceptiques pour des escrocs : « La démonstration repose d’abord sur l’analyse du passé récent. Ainsi, quel crédit apporter à l’affirmation : ‘entre 1998 et 2008, le climat ne se réchauffe pas?’ C’est vrai, reconnaissent les deux auteurs, puisque 2008 est légèrement plus froid que 1998. Malicieux [pas comme ces cons de sceptiques…j’imagine !], ils pointent deux autres périodes récentes qui présentent les mêmes caractéristiques (voir ci-dessous) [deux schémas sont en effet proposés à la sagacité du lecteur…]. Ainsi, si l’on compare 1977 et 1985, point de réchauffement. Même constat si l’on compare 1981 et 1989.
    Pourtant, il suffit d’élargir l’horizon temporel [activité d’un niveau intellectuel tellement époustouflant qu’elle en est par principe, totalement inaccessible à ces neuneus de sceptiques…], de mesurer l’évolution du climat de 1975 à 2008, pour voir apparaître… la hausse de 0.6°C proclamée par les climatologues [d’où, par définition, un sceptique ne peut pas être climatologue ???]. Il suffit donc de choisir à dessein deux années de comparaison pour mettre en évidence une tendance au refroidissement. Facile, du coup, de tromper le public, et sans risque d’être démenti car les chiffres avancés sont exacts. » Décidemment, sont abominables ces sceptiques ! Ils ne reculent devant rien pour « tromper le public » ! Encore faudrait-il qu’ils y aient accès… patates !

  30. Corrections :
    1 : article intéressant qui a ét biaisé
    2 : alors que tout le monde veut sauver la Planète

  31. Je ne sais pas si la planète demande quoi que ce soit à l’homme ?!

  32. Anthropocentrisme. Puisque la planète a résisté à bien pire que l’homme, je ne vois pas en quoi ce dernier estimerait -selon certains/beaucoup/la majorité- qu’il se doit de et peut la sauver.

    La sauvegarder à la rigueur; car la nuance est infinie.
    Et finalement j’en viens à me demander si l’homme ne se pose pas la question de sa propre extinction face à des événements qu’il ne peut comprendre et prédire (et sur lesquels il aimerait donc influer).

    A se prendre pour Dieu (à nouveau), on se demande où cela conduira ‘réellement’; que l’on choisisse une voie (sceptique) ou l’autre.

    ‘Adaptation’ est un terme peut-être plus sage à envisager.

  33. Hieronim (#44),

    La vraie peur de l’an 2000 ce n’est pas tant le bug informatique que de constater que notre société technique et scientifique ne maîtrise pas tout, et en particulier le climat.
    Quant on voit les projections des démographes, quelque part on est rassuré, 9 ou 10 milliards, on devrait maîtriser et puis on a des formules…
    Mais le climat, c’est vraiment compliqué, chaotique et en plus on ne trouve que des choses que l’on ne peut maîtriser (sans regarder d’ailleurs ce qui pourrait l’être parfois) : et sous l’angle du CO2, devenu étalon universel de toutes les activités humaines, certains se plaisent à penser régler tous les problèmes humains, que par ailleurs, on pourrait peut-être solutionner mais selon des voies longues et compliquées et pour lesquelles on a échoué souvent (mais 100 fois sur le métier …).
    Alors que le climat, c’est magique, moins de CO2 et tout est résolu !

    Et si l’homme ne peut maîtriser, alors il voit ses limites : il envoie des robots sur Mars, mais ne peut décider de la pluie. Et pour certains voir ses limites, c’est effectivement voir sa propre impuissance, donc sa propre fin.
    Mais c’est aussi ne pas avoir confiance dans l’esprit d’invention ni dans la capacité de l’homme à s’adapter et transformer son environnement.

    Ne pas prédire, c’est structurellement angoissant : donc on monte tout un système de prédiction, acceptable parce que ressemblant à une démarche basée sur la science, pour aborder cette angoisse existentielle : où va-t-on ?

    Mais comme le disait Desproges : « Vivons heureux en attendant la mort ».

  34. miniTAX (#47),

    Je prenais juste une précaution à l’avance.
    Mais merci pour le certificat : il aura peut-être une valeur (historique) dans 100 ans.
    (NB : j’apprécie aussi beaucoup le nom du site de dépôt : pichuile ….)

  35. En 2006 la NASA avait prevu une activité solaire plus importante que la presente contrairement ce qu’elle prevoit depuis depuis 2009 et comme je le prevoyait en 2006 (voir dans les forum TDF ou Infoclimat ou Lameteo…). Tout ceci est a cause des cycles de Suess… dont on parle tres peu vu que dans C DANS L’AIR ils en ont pas parlé et même pas repondu a ma question.

    Comme le montre le minimum de Maunder, Dalton… les températures ont baissé quand l’activité solaire baissée assez et inverse quand l’activité solaire remontait et ceci avec un certain cycle. Depuis 1572 sur un taux de 90% les températures ont suivi l’évolution de l’activité solaire. Comme le dit la NASA ici http://earthobservatory.nasa.g…..65794.html la baisse de l’activité solaire et donc surtout de l’UV fait baisser le taux d’ozone stratosphérique qui a des effets sur l’atmosphère et donc sur des phénomènes climatiques NAO et AO.
    Actuellement l’activité des cycles 11 ans sont de moins en moins importants depuis le cycle avec le maximum le plus important en 1957.

    Voici des preuves suivant les sources e la NASA que l’activité solaire qui arrive cycle N°24 va être presque 2 fois plus faible que le cycle précédent :

    Voici des infos de la NASA montrant ceci :
    – Le flux de radios solaire 10.7cm, soit depuis 1948, ce minimum est descendu au plus bas lors de ce cycle en septembre-octobre 2007 avec 67 W/Hz/m².
    – Puis en 2007-2008 voir 2009 le maximum du rayonnement cosmique a justement une valeur qu’on a jamais atteint depuis 1934 soit depuis 74 ans. Ceci à cause du vent solaire qui serait très faible et dont en août 2008 le plus faible enregistré depuis 1948 avec un flux solaire de 657 à cause du minimum bien faible. Le vent solaire aurait baisser de 36 % par rapport au minimum précédent (1997). (source : ftp://ftp.ngdc.noaa.gov/STP/SO…..NTHPLT.OBS )
    – La NASA a dit : « La sonde Ulysse met fin à sa carrière en révélant que le champ magnétique émanant des pôles du Soleil est beaucoup plus faible que précédemment. Cela pourrait signifier la prochaine période maximale solaire sera moins intense que dans l’histoire récente. » L’intensité du champ magnétique aurait baissé de 36%. Source : http://www.jpl.nasa.gov/news/n…..e=2008-106 voir aussi http://www.nasa.gov/home/hqnew…..ysses.html
    – La NASA a dit que le minimum du cycle 23 est au plus bas en juillet voir août 2008. Source : http://science.nasa.gov/headli…..update.htm donc le cycle N°23 a durée 143 mois soit 11,92 ans. Ce qui fait que le cycle N°23 est le plus long depuis le cycle N°9 (cycle de 1843 à 1955).
    – Nous avons eu une durée sans tache solaire très longue (du 21/07/08 au 22/09/08) soit 65 jours sans tache solaire ce qui n’a pas été vu depuis les 2 records en 1901 et 1913 ces 159 dernières années. Source : http://users.telenet.be/j.jans…..tless.html
    – 2008 est une année sans taches solaires de 269 jours sur les 366 jours (73% de l’année sans tache). Soit un record depuis 1913. Source : http://daltonsminima.wordpress.com/2009/01/
    – De nouvelles données ont révélé que l’héliosphère, le bouclier protecteur de l’énergie qui entoure notre Système Solaire, a faibli de 25% au cours de la dernière décennie et se trouve au niveau le plus bas depuis la course à l’espace il y a 50 ans. Source : http://wattsupwiththat.com/200…..shrinking/
    – la luminosité du soleil a baissé de 0,02 % dans le rayonnement visible et de 6 % dans le domaine des UV depuis le minimum solaire de 1996 d’après deux sondes.
    – Le précédent record du minimum du flux solaire qui datait de 1954, lorsque le flux solaire a touché le plus bas de 64,30. Voilà que le 30/10/2008 le flux solaire a dépassé ce record avec une valeur de 63,9 ! Source : http://www.meteogiornale.it/news/read.php?id=18942

    Puis l’activité solaire va continuer de baisser de cycle en cycle et comme le prévoit la NASA et moi même le cycle 25 va être très faible. Et ceci à cause de l’effet des planètes gazeuses sur le mouvement du Soleil… Le cycle 24 est même prévu faible par NASA depuis le 08/05/2009 : http://www.spaceweather.com/he…..5o3van3a60

    Williams

  36. williams (#49),

    Merci de cette revue qui permet de faire le point sur la question, et qui montre l’inanité de la FARCE par la mise en valeur des ordres de grandeur.