Calendrier climato-politique de l’année 2009.


(Voici quelques dates repères pour le reste de l'année. Attention aux effets d'annonce, qui ne vont pas manquer d'ici Copenhague !)

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Pour le GIEC, il y aura différentes réunions techniques et une réunion plénière du 26 au 29 octobre 2009 à une réunion portant sur les grandes lignes du prochain rapport (prévu en 2014) pour les groupes de travail I à III à Bali. Le groupe I porte sur la physique et les aspects scientifiques du changement climatique, le groupe II traite des impacts, de l'adaptation et de la vulnabilité et le groupe III, de l'atténuation du changement climatique. Source.

Du 1er au 12 juin à Bonn, il y aura quatre réunions regroupées pour la Convention climat et le Protocole (source) :

◊ une réunion de l'organe subsidiaire chargé des avis scientifiques et techniques (SBSTA)( Agenda en français)

◊ une de l'organe subsidiare chargé de la mise en oeuvre (SBI) (Agenda en français)

◊ une réunion du groupe ad hoc sur l'action coopérative à long terme  (AWG-LCA) (Agenda en anglais)

◊ et une réunion du groupe ad hoc sur les engagements à venir des pays de l'annexe 1 sous le Protocole de Kyoto (AWG-KP) (Agenda en anglais). C'est dans ce dernier groupe que seront discutés les amendements au protocole de Kyoto : voici le texte (en anglais) sur lequel porteront les discussions de Copenhague.

Du 27 au 29 mai auront lieu des réunions de préparation des pays en développement : pays les moins avancés, groupe africain, petites îles et G77/Chine.

Durant ce même mois, il y a aura un Conseil européen des chefs d'Etats, qui abordera l'épineuse question non encore résolue de la contribution de l'UE à la lutte contre les changements climatiques et à son adaptation, les 18 et 19 juin.

Comme les discussions sont complexes, l'AWG-KP et l'AWG-LCA se réuniront à nouveau, mais de manière informelle à Bonn du 10 au 14 aout, pour préparer les deux réunions suivantes, officielles cette fois-ci à Bangkok du 28 septembre au 9 otobre, et du 2 au 6 novembre (lieu à décider). Il y aura aussi un certain nombre de réunions techniques (agenda officiel)

La conférence des parties de la convention climat (dite aussi COP15 parce que c'est la quinzième réunion de ce type) aura lieu du 6 au 18 décembre 2009 à Copenhague, ainsi que celle du protocole de Kyoto.(Ne pas oublier que si 192 pays ont ratifié la Convention mais que seuls 84 ont ratifié le Protocole –voir là-).

Pour pimenter les choses, il y aura aussi des réunions dans d'autres fora des Nations unies ou non autour du sujet.

Pour le G8, on notera en particulier :

21/23 mai, Pescara – Rencontre des ministres du développement du G8

24/25 mai, Rome – Rencontre des ministres de l’énergie du G8

11/14 juin, Lucca – Rencontre des ministres des sciences et technologies du G8

12/13 juin, Venise – Rencontre des ministres des Finances du G8

A l’agenda de ce G8 :
- la poursuite du dialogue avec les pays émergents
- la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement
- les négociations sur le changement climatique
- le développement de l’Afrique autour de 4 enjeux (sécurité alimentaire, santé globale, eau, éducation)

Le G8 2009 sous présidence italienne se tiendra à Maddalena en Sardaigne du 8 au 10 juillet 2009.

Pour le Forum des économies majeures sur le climat et l'énergie, initiative lancée par G.W Bush et transformée par Obama, une seconde réunion a été annoncée en France.


129 réponses à “Calendrier climato-politique de l’année 2009.”

  1. Comme je l’ai déjà dit, la décroissance subie (qui débute à peine) sera bien plus efficace pour lutter contre l’accumulation de CO2 que quelque mesure que nous pourrions prendre au niveau politique.

    A la bonne heure! Tu comprends enfin que la prospérité est directement liée aux émissions de CO2.
    A la prochaine leçon, je t’expliquerai pourquoi les terriens préfèrent la prospérité à la pauvreté.

  2. @andqui. Vous êtes passionnés !

    Se satisfaire d’une décroissance subie : Il n’a y a pas à être pour ou contre la décroissance, c’est comme la vieillesse, il faut savoir accepter ce qui arrive même si on ne l’a pas choisi ni même voulu. Je ne vous empêcherai pas d’acheter des pommades anti-âge. Hélas, on n’a pas encore trouvé de remède miracle pour luter contre la décroissance. « There is No Bailout for Oil »

    De désordres énormes dans nos sociétés et encore plus dans les pays en développement : Désolé, mais la réalité est plus subtile que cela. En décroissance économique (conséquente ici de la décroissance énergétique), certains ont plus à perdre que d’autres ; le Laos se fout éperdument de la crise mondiale, le Japon lui ne s’en fout pas. Ceux qui ont le plus crû on le plus à perdre. Toute chose a son pendant. Demandez-vous pourquoi les japonais ont récemment récompensé le Club de Rome pour leurs recherches dans les années 70.

    Le CO2 est un gaz à effet de serre, et si vous n’êtes pas d’accord, allez en discuter avec Stephen Hawking. Moi je n’ai pas le niveau pour mettre en doute la science. (Remarque : ce n’est pas parce qu’un réchauffement peut causer une augmentation de CO2 que l’inverse n’est jamais vrai).

    Mon post essaye seulement de relativiser le débat du RCA dans le contexte actuel, ce que vous n’avez pas vu. J’aimerais que l’on se prépare davantage à la décroissance économique à venir ! Même si je ne suis pas fan de la voiture, je m’inquiète pour les automobilistes quand ils n’auront plus les moyens de mettre de l’essence dans leur cage en métal et que leur mode de vie s’en trouvera bouleversé. Comprenez-vous ?

    Vous avez ma sympathie parce que vous êtes humain !

  3. Peak.Oil.2008 (#52),
    Hawking est un astrophysicien, pas un climatologue. Quant à vous, et vous l’avez finement observé, vous n’avez pas le niveau, alors cessez de faire le malin. Et je n’ai que faire de votre sympathie et de votre ton mieleux.

  4. @miniTAX. Et moi je vous expliquerai qu’il y a des conditions préalables à la prospérité. Je vous expliquerai aussi que l’on a éliminé les conditions de la prospérité future avec une certaine efficacité en quelques décennies (sauf au Laos bien sûr !)

    @andqui. Vous êtes une sommité et Stephen Hawking est un astrophysicien … Venant de votre part, ce que j’en comprends c’est que vous estimez que ce gars ne peut s’exprimer que dans son domaine de compétence scientifique (franchement large). Votre pote, Allègre, il est quoi encore, Climatologue? Et Cabrol, lui donnez-vous le droit de se prononcer sur les gaz à effets de serre … qui n’existent pas selon votre dogme.

  5. petit peak oil le co2 est avant tout un gaz vital et naturel pour la vie et pour notre planète. Le co2 n’est un gaz à effet de serre que dans les 20 premières particules par millions (!!!!) ensuite il arrive à saturation et n’a plus aucun effet sur le climat. Faudra peut etre se le mettre un jour dans le crane les ayatollistes du réchauffement climatique, grande imoosture, arnaque de tout les temps.

  6. Yellow, j’ai une petite question sur le ppmv… est-ce qu’il y a une différence avec le %??? j eme disais que la différence cétait en terme de molécule (%–>nb de molécule, ppmv–>nombre de partie pas millions volumes…) est-ce juste?
    sinon, par rapport à ca, si je pose cette question, c’est parceque sur wikipedia, sur la page ‘terre’ il y a marqué qu’il y a une composition de 0.038%, ca veut dire 380 pour 10000. Donc soit je fait une erreur de calcul, soit il y a un moyen rond est simple, accessible à un wikicontributaire pour passer de ppm à %molécule, soit le résultat est juste…. bon , il faut noter que la ref vient de la nasa qui elle met 380ppmv (elle n’oublie pas non plus le v….) .. donc voilou, qu’en pensez vous?

  7. (petite anedocte de ma recherche: j’était à la base tombé sur la page en anglais, où ils mettent juste 0,0380% tandis que sur la page en francais ils mettent 0.0380% et inférieur à 0,028% avant 1850…..no comment)

  8. @jerem. Si cela se vérifie, c’est une super bonne nouvelle.

  9. Peak.Oil.2008 (#54),
    Ne confondez pas tout; les problèmes énergétiques à venir et le climat; Le lien CO2 qu’on vous a mis dans la tête est une invention pour vous faire consommer autre chose et vous faire payer cette autre chose un peu plus cher; alors ici on discute climat, la fin du pétrole c’est sur oléocène; c’est un conseil d’ami

  10. super.mouton (#59),

    ppm : partie pour million
    ppmv : partie pour million en volume (pour distinguer d’un calcul en masse)
    J’ai eu le même pb fut un temps.

    Donc, 385 ppmv cela fait 3 pour 10 000 ou 0.3 pour mille ou 0.03 pour cent.

    the fritz (#60),

    ne faites pas fuir Supermouton : elle a déjà été une victime directe des énergies renouvelables et des proRCA obtus.

  11. super.mouton (#69),

    Calcul fait, sauf erreur, en masse cela fait 0,00075 g par litre d’air à 0°C et sous 1 atmosphère (gaz parfaits) sachant qu’un litre d’air pèse dans ces conditions, 1,293 g/l.

    Dans un litre d’air il y a 2,688.10^22 molécules dont 1,035.10^19 de CO2.

  12. On devrait entendre parler de cette publi :

    http://www.sciencedaily.com/re…..154453.htm

    où l’on apprend qu’un modèle (ou une combinaison de modèles) a aboutit a cette formule (linéaire !) qu’une tonne de CO2 émise conduit à un réchauffement de 0.0000000000015 degrés soit 1,5.10^-12 °C.

    Il nous manquait la formule magique qui va faciliter toutes les négociations en cours…

  13. scaletrans (#73),

    Ce qui est fabuleux c’est que la combinaison de systèmes complexes (non réductibles) aboutissent à un résultat simple (linéaire…) : c’est un miracle de la physique ! Bon il nous manque l’incertitude sur les données : il y a des chances que l’on soit dans une équation du type :
    1 tCO2 conduit à 1,5.10^-12°C de réchauffement +/- 250 %.

    D’un autre coté, si l’on considère la seule hypothèse CO2=réchauffement, je ne comprends pas pourquoi il faut passer par des systèmes d’équations abominablement complexes pour arriver à ce résultat.

    D’autre part si l’on réfléchit à la signification du chiffre en température, cela veut dire que 1GtCO2 émise conduit à 1,5.10^-3 °C de réchauffement : il ne dit pas si c’est du net (bilan) ou en absolu…
    Si c’est du net, on a du temps avant d’avoir un degré de plus…
    Si c’est de l’absolu, pour le CO2 issu des carburants fossiles compter 5 GtCO2, on a le temps aussi et si l’on compte aussi les émissions de CO2 naturelles (sans compter els absorptions), dans 10 ans on a un degré de plus : toutefois cela aurait du être constaté avant et ce n’est pas le cas.
    Donc ce calcul conduit a des résultats absurdes. CQFD.

  14. pV=nRT
    p=pression en pascal= 1Atm=101 325 Pa
    V en m³=1 litre= 0.001 m³
    n= nb de mole, ce qu’on cherche
    R= 8,314 472 J·K-1·mol-1
    T= 273,15K° (0 C°)
    n=pV/RT

    n=0.0446 moles dans 1 litre d’air
    on a donc: 6.022.10^23^ *0.0446=2.6858.10^22^ atomes (1)
    si on suppose que ces atomes ont tous le même poids (majorité de N, C et O) on a donc 2.6858.10^22 poids de N (comme neutre lol)
    on a 380 ppmv de CO2 et donc:
    380*2.6858.10^22^ /10^6^ =1.0206.10^19 poids de N de CO2.
    N=14u=14×1.660×10^(-27)kg =2.324.10^(-26)kg
    donc on a approximativement (mais ce qui m’intéresse ce sont les ordres de grandeursmile
    2.3719*10^-7 kg de C02 par litre
    donc 0.0023719g de CO2 par litre

    autre calcul:
    380 ppmv de CO2 (1 ppm représenterais 1 mg pour 1kg)
    masse de l’air: 1,293kg/m3 (mais là bon , ca commence à etre approximatif..) –> on a donc 0.00049134 kg de CO2 par m³
    soit 0.4g par m³ ce qui nous donne, tadam, 0.0004g par litre

    Donc c’est good les deux calculs se recoupent…

    Si je prend (1) et que je continue avec l’expression en % (CO2:0.038%)
    on a donc: 2.6858. 10^22^x 0.038 /100=1.0206 * 10^19 molécules de CO2
    poids d’une molécules de CO2= 2 * 12 + 16=30 u =4.98 *10^-26
    total=
    4.98 *10^-26 * 1.0206 *10^19^ = 5.082 *10^-7 kg par litre
    oki, donc ca fait bien 0.0005g par litre

    Les trois calcul se recoupent ça à l’air d’être good…

  15. Araucan (#74),
    Et dans le second cas on est pas loin d’avoir le gisement d’énergie le plus abondant de la planète. Pourquoi chercher ailleurs…

  16. Araucan (#74),
    je pense pas que ça existe dans la nature.. en général on a des résultats linéaires ou assez gentils parcequ’on isole les variables…. Mais je suis d’accords avec toi sur le fait (enfin, je penses que tu sous entends ca…) que le GIEC va utiliser des corrélations simples mélangé avec des calculs complexes dont ils ne connaissent meme pas le fonctionnement (ça s’appelle du chao-catastrophisme, deux théories math qui sont pas du tout connue par les gens en général car c’est plutot compliqué (mais pas tant que ça…) et qui ne sont pas du tout linéaire (ce n’est meme pas représentable par des fonctions, car pour une valeur x, il y aurait (en simplifiant) dans ces deux théories, plusieurs valeurs…. pour le chaos: x:temps, catastrophe: x: configuration+dt)
    Les équations utilisés dans n’importe quel modèle combinant plusieurs sous-modèles linéraire etc… (disons complexe, je ne saurais pas traduire ça tout de suite, en astronomie, ça serait 3 attracteurs le minimum) sont régis par le chaos et la catastrophe…
    normalement, ces modèles, s’ils étaient parafait, ne donnerais même pas 2 fois la même solution (catastrophe) .Le problème c’est qu’ils sont plus ou moins linéaire (déterministe, je ne crois pas aux ordinateurs qui puissent faire de l’indéterminisme) et qu’on ajoute un peu de probabilité issue d’une statistique qui est déjà mal faite (surtout en climato, puisqu’eux meme le dise, la statistique en climato se base que sur un échantillon….http://www.blinkx.com/video/la…..MQuRFSDm2g ) et que finalement, on n’a pas du tout fait de travaux sur l’isolement des variables cliamto-météorologique (quoi influence quoi… ) et que la seule (fausse) corrélation entre deux variables superbement éloignée (T° et C02…. ) est prise en hypothèse pour déterminer le
    PRINCIPAL paramètre de forçage des T°… complêtement ouf ces chercheurs….

  17. Curieux (#76),
    Désolé mais je ne comprends pas votre remarque ( désolé, je dois être encrassé des neurones ce matin)

    super.mouton (#75),

    Nous arrivons à une masse de l’ordre du millième de gramme dans nos quatre calculs (une petite erreur à la fin de votre premier calcul qui fait que l’on arrive à 0.2 milligramme…).
    plus de détails ce soir…
    mais on est toujours dans le fait qu’un à 8 millièmes ont une action délirante.

  18. Résultats de la réunion de Bonn.

    L’UE et les USA critiqués à Bonn [FR][en][de]
    Publié: lundi 15 juin 2009 | Mis à jour: mardi 16 juin 2009

    Etant tous deux la cibles de critiques, l’UE et les Etats-Unis se sont mis en retrait à la table des négociations lors du second cycle des négociations mondiales sur le climat à Bonn, tandis que le Japon choquait les pays en développement en annonçant un objectif « honteux » de réduction des émissions.

    A l’approche de la conclusion des négociations qui auront duré deux semaines, vendredi (12 juin), le texte de l’accord a enflé jusqu’à atteindre des centaines de pages avec les multiples amendements ajoutés par toutes les parties. Par contre, aucun progrès n’a été constaté vers un accord sur le financement des efforts d’atténuation et d’adaptation climatique dans les pays en développement, reconnus comme un préalable pour tout accord à Copenhague en décembre prochain.

    L’Union européenne a essuyé le feu des critiques pour avoir envoyé de mauvais signaux, alors que les ministres européens des Finances, lors de leur réunion du 9 juin, n’ont pas mis en avant de chiffres concrets mais ont simplement convenu de critères de partage du financement entre les pays développés (EurActiv 09/06/09). Les Etats-Unis ont également été critiqué pour leur manque de leadership.

    Les USA sont restés très calmes cette fois-ci, selon Tim Gore, le conseiller d’Oxfam International sur le changement climatique, qui esquissait une comparaison avec le premier cycle de négociations, il y a deux mois. A cette époque, la communauté mondiale avait largement salué l’engagement de l’administration du Président Barack Obama, après des années d’inaction sous le Président Bush.

    Il est loin d’être certain que les USA pourront faire adopter par le Congrès leur projet de loi sur le climat avant la fin de l’année, ce qui pourrait cimenter le mandat du gouvernement pour souscrire aux objectifs de réduction des émissions. Des inquiétudes se font jour : l’autorité américain tant attendue sur des engagements ambitieux de réduction des émissions se matérialisera-t-elle face aux réalités nationales?

    En effet, les pays riches n’ont pas progressé vers un accord sur un objectif collectif de réduction des émissions. Ils ont fait l’objet de lourdes critiques, le dernier jour de la conférence de Bonn, quand quarante pays en développement du G-77 ont demandé spécifiquement un objectif de réduction des émissions à 40 % sous les niveaux de 1990 pour les pays industrialisés.

    Ni la proposition européenne de 30 % dans le cas où d’autres pays développées s’engagent à des efforts comparables, ni l’objectif de revenir aux niveaux de 1990 du projet de loi américain sur le climat ne s’en approchent. De plus, la Russie, la Nouvelle Zélande, la Suisse, la Biélorussie, et l’Ukraine ont même refusé de définir un objectif initial.

    Un objectif japonais « pathétique »

    Le dévoilement tant attendu des objectifs japonais à moyen terme pour les réductions d’émissions s’est finalement révélé comme une des plus grandes déceptions des négociations. Le Premier ministre japonais, Taro Aso, a annoncé que son pays réduirait ses émissions de gaz à effet de serre jusqu’à 15 % sous les niveaux de 2005, d’ici 2020. Cependant, cela ne signifie en réalité qu’une réduction de seulement 8 % par rapport aux niveaux de 1990.

    En gros, c’était une gifle aux pays en développement qui ont appelé à une réduction de 40 % , a affirmé M. Gore.

    M. Aso a cependant affirmé que l’objectif était ambitieux et a fait remarquer que le Japon était déjà l’économie la plus efficace sur le plan énergétique dans le monde.

    Mais les observateurs ont rapidement remarqué que cet objectif dépassait à peine l’engagement de 6 % pris par le Japon sous le Protocole de Kyoto.

    C’est une honte, et cela fait partir du mauvais pied les négociations ici à Bonn. La décision de M. Aso, influencée par les pollueurs plutôt que par le public, rend la tâche de conclure un bon accord encore plus difficile, a déclaré Kim Carstensen, qui dirige l’Initiative climatique du WWF.

    L’UE s’est gardé de critiquer les engagements japonais médiocres, et a simplement « encouragé » Tokyo à prendre des mesures supplémentaires.

    Les contributions de l’aviation et du transport maritime

    Mais les observateurs ont remarqué que les discussions sur les mécanismes de financement avaient progressé, puisqu’un consensus semblait se bâtir autour d’une proposition mexicaine pour un fonds climatique. L’idée du fonds – auquel toutes les parties, y compris les pays développés et en développement, contribuent en fonction de leur PIB, leur population et leur niveau d’émissions – se révèle populaire grâce à son universalité.

    La question des contributions des industries de l’aviation et du transport au financement du climat a été soulevée, alors qu’un groupe de pays en développement a proposé de prélever une taxe sur les tickets d’avion internationaux et sur le carburant utilisé dans le transport. Cela pourrait les aider à assumer les conséquences du changement climatique, ont-ils affirmé.

    L’Australie a aussi proposé un mécanisme de plafonnemment des émissions dans les deux secteurs. Mais sans dire comment dépenser l’argent récolté via le mécanisme.

    L’UE a inclus l’aviation dans son système d’échange d’émissions (EU ETS, voir le LinksDossier d’EurActiv), mais elle a attendu que l’Organisation maritime internationale présente un cadre pour les émissions liées au trafic maritime. Néanmoins, elle a promis de s’occuper toute seule des émissions maritimes au cas où l’OMI continue à traîner des pieds sur cette question, et la pression est maintenant derrière elle pour mettre tout son poids en faveur d’un cadre international à l’intérieur de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

    Appel à une intervention de haut niveau

    Alors que les discussions n’aboutissent qu’à très peu de résultats tangibles, les ONG ont commencé à appeler à une intervention au plus haut niveau politique.

    Il est clair que beaucoup d’officiels gouvernementaux qui négocient à Bonn sont dans leur propre petite bulle, étanche à la fois aux inquiétudes du public et à la science climatique, a déclaré Martin Kaiser, le directeur des politiques climatiques chez Greenpeace International.

    Les dirigeants mondiaux devraient prendre leurs responsabilités au G8 de juillet en Italie et commencer à se battre pour obtenir un résultat ambitieux à Copenhague, ont déclaré les groupes écologistes.
    Positions:

    Oxfam a reproché le manque de volonté politique des pays industrialisés qui aurait bloqué les avancées et sapé la confiance des pays pauvres dans les négociations. Oxfam a appelé à une action de haut niveau pour sauver les discussions. Les délégués des pays riches ont passé deux semaines à parler mais ils n’ont rien fait sur les questions qui comptent vraiment, a déclaré Antonio Hill, conseiller politique chez Oxfam. Les pays riches peuvent se mentir à eux-mêmes en se disant qu’ils travaillent en vue d’un accord, mais ils ne trompent personne d’autre, a-t-il ajouté.

    Friends of the Earth Europe (FoEE) a accusé les pays riches d’avoir pris en otage les négociations climatiques. L’élection du Président Obama a créé un espoir immense à travers le monde : les Etats-Unis allaient finalement jouer un rôle de premier plan dans la résolution de la crise climatique dont ils sont responsables – plus que toute autre nation sur la Terre, a déclaré Sonja Meister de FoEE. Malheureusement, la position de l’administration Obama paraît terriblement similaire à celle de George Bush, et l’UE semble ne pas vouloir ou être incapable de montrer le leadership nécessaire ou de mettre les Etats-Unis devant leur responsabilité, a-t-elle conclue.

    La Fédération européenne pour le Transport et l’Environnement (T&E) a soutenu la proposition australienne d’inclure les émissions maritimes et de l’aviation à l’intérieur du cadre de la CCNUCC. En lisant entre les lignes de la déclaration modérée de l’Australie, son sens ne fait aucun doute : l’OACI et l’OMI ont manifestement échoué à faire des progrès lors des douze années qui se sont écoulées, et maintenant il est temps pour les ministres de l’Environnement de s’emparer de cette question avant le sommet climatique de Copenhague. Ils devraient fixer des objectifs de réduction sérieux et prendre de vraies actions pour ces deux secteurs à la croissance galopante, a déclaré Bill Hemmings de Transport et Environnement (T&E).

    Les Verts européens ont expliqué que, comme le mazout lourd utilisé pour la navigation et l’aviation n’est pas taxé – au contraire des carburants utilisés pour les autres modes de transport –, cela leur donne un avantage concurrentiel injuste. Cela leur donne également carte blanche en terme d’impact climatique, ce qui est un des facteurs de leur accroissement continu, ont-ils poursuivi. Il est crucial de mettre fin à ce financement injuste, et de faire en sorte que l’intégralité du coût environnemental soit prise en compte, ont-ils déclaré.

    http://www.euractiv.com/fr/cha…..cle-183171

    Mais c’est certainement expliqué par cela….

    Financement climatique : report à l’automne de la décision de l’UE[en]
    Publié: vendredi 19 juin 2009

    Les dirigeants européens ont reporté hier (18 juin) des prises de décisions cruciales sur le financement de la lutte contre le changement climatique dans les pays en développement jusqu’à leur prochaine réunion en octobre, en accord avec le projet de conclusions. Mais les dirigeants se sont mis d’accord sur les principes établissant les conditions des contributions financières.

    http://www.euractiv.com/fr/cha…..cle-183342

  19. Araucan (#80),
    Les dirigeants européens ont reporté hier (18 juin) des prises de décisions cruciales sur le financement de la lutte contre le changement climatique dans les pays en développement
    Je pensais que le changement climatique affectait toute la planète et pas seulement les pays en voie de développement

    Ou alors faut-il comprendre que c’est les Européens qui decident du financement des pays en voie de développement pour lutter contre le changement climatique?

  20. the fritz (#81),

    Le financement en interne UE a déjà été réglé : chaque état fera ce qu’il veut pour autant qu’il atteigne les objectifs qui lui ont été fixés…
    Mais pour les pays en voie de développement, il importe que bien savoir que ces pays ne fonctionnent dans ce mécanisme que pour autant que les pays développés payent puisque ce sont eux qui en CO2 accumulé sont les plus gros contributeurs (notion de responsabilité historique) : bon, cela ne va pas durer, si l’on en croit les projections d’émissions de nombre de pays émergents mais pour le moment, c’est la base de la négociation.
    De plus, les pays en voie de développement demandent aux économies développées de faire beaucoup plus d’efforts (réduction à 30 ou 40 % de leurs émissions ) et de mettre le paquet sur le financement dans les pays du sud (ex: la Chine demande 1% du PNB pour la lutte contre le CC pour les pays du Sud. Alors que les 0,7 % pour l’aide au développement global est plus proche du 0,3 % en réalité…).
    Pour el moment, je n’ai pas vu de déclaration des USA sur ce sujet (très prudents) : seule, l’UE se débat entre ses grandes déclarations et les budgets de ses membres : d’où le report de la décision en matière sonnante et trébuchante, même si le principe d’une cotisation semble avoir été adoptée.
    Business, business….

  21. Merci Araucan pour cet éclaircissement
    En fait , je pense que notre contribution servira à payer des missions aux délégués qui diront , »démerdez vous, c’est pas notre problème »

  22. Araucan (#82),

    chaque état fera ce qu’il veut pour autant qu’il atteigne les objectifs qui lui ont été fixés…

    Et s’il ne les atteint pas, aucune sanction n’est prévue.

    Youpie

  23. Marot (#84),

    Si vous êtes dans l’UE, ou un pays de l’annexe 1, il vous faudra acheter des pays carbone. Si vous êtes un pays hors annexe 1, ce n’est pas réglé encore mais il y a de bonnes chances qu’ils reçoivent de l’argent sur les mêmes principes qu’actuellement, la sanction étant s’il n’y a pas réduction de CO2 alors pas d’argent…

    the fritz (#83),

    Elle servira théoriquement à aider les pays les plus pauvres à s’adapter au CC : par exemple, à en pas utiliser la clim (ce qui est déjà le cas). En fait à faire de l’aide au développement classique juste rebaptisée CC pour e^tre politiquement correct.
    Bon, je vais manger je deviens cynique.

  24. Araucan (#85),
    C’est pas du cynisme, c’est du réalisme; d’ailleurs tout le monde pense la même chose, mais personne n’a le courage de le dire

  25. Positions françaises sur le CC.

    Paris presse Etats-Unis et Canada de faire plus sur le climat

    Hier, 18h50
    Reuters Julien Toyer et Pete Harrison

    Les Etats-Unis et le Canada doivent aller au-delà de ce qu’ils proposent actuellement pour lutter contre le changement climatique, estime la France dans un document présentant sa vision de l’accord qui doit être conclu en décembre à la conférence de Copenhague sur le climat.

    Ce mémorandum français, dont Reuters a obtenu une copie à la veille de sa présentation aux autres Etats membres de l’UE, est à l’heure actuelle le message le plus fort adressé par l’Europe à ces deux pays.

    Le texte met également pour la première fois noir sur blanc une proposition sur la manière dont les ministres qui participeront en décembre à la conférence de Copenhague doivent s’y prendre pour traiter le problème spécifique des émissions de dioxyde de carbone dans le secteur aérien.

    Paris propose ainsi de réduire les émissions de 5% par rapport à leur niveau de 2005 d’ici à 2020, selon ce document, qui ne mentionne pas le secteur maritime, pourtant également sur la sellette.

    Les propositions des Etats-Unis et du Canada « ne sont pas a priori à hauteur de l’effort nécessaire et ne permettraient pas à l’effort collectif des pays développés d’atteindre la fourchette 25-40% » recommandée par le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), est-il expliqué.

    « A cet égard, il est nécessaire que le Canada et les Etats-Unis acceptent des engagements par rapport à 1990 qui sont au moins aussi élevés que ceux de l’UE, d’autant plus que la perte (le coût en pourcentage) de PIB correspondant à un tel niveau d’effort est moindre aux Etats-Unis ou au Canada qu’en Europe », lit-on dans ce document de 13 pages.

    SCÉNARIOS LES PLUS PRUDENTS

    En adoptant le paquet « énergie-climat » en décembre dernier l’UE s’est déjà engagée à réduire ses émission de gaz à effet de serre de 20% sous leur niveau de 1990 d’ici à 2020.

    Le bloc communautaire s’est également engagé à porter cette réduction à 30% en cas d’accord international à Copenhague.

    La France, qui lors de sa présidence de l’UE s’était voulue à la pointe des efforts européens en matière de changement climatique, recommande par ailleurs dans ce document que les pays basent leurs émissions sur les scénarios les plus prudents avancés par le GIEC.

    Autre idée mise en avant par Paris, le partage de technologie en matière de réduction d’émissions polluantes devrait être accéléré à destination des pays les plus pauvres.

    « Les parties travaillent dans la perspective d’au moins doubler la recherche et développement mondiale concernant l’énergie en 2012, et de la multiplier par 4 par rapport à son niveau actuel en 2002 », est-il encore indiqué.

    Concernant les pays émergents, la Chine, l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud sont invités à faire plus que les autres pays en développement, dont les émissions devraient dévier entre 15 et 30% par rapport à la tendance en 2020.

    Les pays les plus pauvres ne devraient quant à eux pas être forcés à s’engager sur des seuils de réduction contraignants mais devraient préciser la manière dont ils comptent s’y prendre pour aller vers un développement « sobre en émissions ».

    En lien avec l’actuelle présidence tchèque de l’UE et avec la future présidence suédoise, la France espère désormais que ces propositions alimenteront une position européenne en vue de la conférence de Copenhague.

    Julien Toyer et Pete Harrison, avec la contribution d’Eric Faye à Paris

  26. « d’autant plus que la perte (le coût en pourcentage) de PIB correspondant à un tel niveau d’effort est moindre aux Etats-Unis ou au Canada qu’en Europe »

    He ben c’est pas près de s’améliorer…

  27. Vioci le résultat des discussions de Bonn, réunion préparatoire à la grand’messe de Copenhague … Petit coup de déprime ?

    La négociation sur le climat s’est embourbée à Bonn
    LE MONDE | 15.08.09 | 14h37 • Mis à jour le 15.08.09 | 14h37

    Ce n’est pas un échec, mais… » Le diplomate cherche ses mots. Il ne les trouve pas. La semaine de négociations qui s’est achevée à Bonn vendredi 14 août, dans le cadre de la Convention de l’ONU sur le changement climatique, n’a pas avancé d’un pouce sur le chemin de Copenhague. Il reste moins de trois mois avant le rendez-vous, censé mettre au point un traité remplaçant le protocole de Kyoto. Mais la centaine d’Etats présents à Bonn n’a pas progressé sur le texte en négociation : long en début de semaine de près de 200 pages, redondantes et boursouflées, il ressort de la réunion tout aussi indigeste.
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    L’atmosphère est à l’acrimonie, voire à la méfiance, les pays du Sud reprochant aux pays développés de ne pas faire suffisamment d’efforts. Il est vrai qu’au début de la conférence, on apprenait que la Nouvelle-Zélande se fixait des objectifs de réduction d’émissions pour 2020 de 10 % à 20 % par rapport à 1990, alors que 25 % à 40 % est considéré comme nécessaire pour les pays riches.

    De plus, le Parlement australien a rejeté jeudi un projet de loi créant un marché des émissions. Pour enfoncer le clou, le secrétariat de la Convention (UNFCCC) a publié mardi un document montrant que les engagements de réduction par les pays développés n’étaient en moyenne pour 2020 que de 15 % à 21 % – compte non tenu des Etats-Unis qui, eux, n’envisagent pas de réduction en 2020 par rapport à 1990.

    Ceci a conduit l’ambassadeur de Chine, Yu Qingtai, à déclarer à l’agence Reuters : « Il y a eu un sentiment général de mécontentement quant au niveau d’efforts des pays développés. Encore plus préoccupant, la persistance et même le renforcement de la tendance à essayer de faire porter la charge (des efforts) sur les pays en développement ».
    MAGIE OBAMA ÉPUISÉE

    Le clivage Nord-Sud est donc plus vivace que jamais. Et le sentiment que la magie Obama a épuisé ses effets ne contribue pas à l’optimisme : si son projet de loi sur le climat a passé l’épreuve de la Chambre des représentants, quoique notablement affaibli, l’étape du Sénat sera plus difficile.

    Aux Etats-Unis, les lobbies rassemblent en effet leurs forces : selon le Centre for Public Integrity, plus de 1 100 groupes (ONG patronales et entreprises) ont dépêché leurs lobbyistes pour influencer les sénateurs. Résultat, observe Emmanuel Guérin, de l’Institut du développement durable et des relations internationales, « l’administration Obama doit être attentive à ne pas aller trop loin dans les négociations internationales, ce qui pourrait heurter son opinion publique « .

    Le secrétaire de l’UNFCCC, Yvo de Boer, résume la situation : « Si on continue à ce rythme, on ne réussira pas « . Septembre donnera aux politiques d’autres occasions d’agir : Forum des économies majeures, puis assemblée générale de l’ONU, le 22 septembre, et G20 à Pittsburgh, aux Etats-Unis, les 24 et 25 septembre.
    Hervé Kempf

    Hihihihihihihihihihi !

    http://fr.news.yahoo.com/3/200…..e00ca.html

    Lors des discussions, l’Inde a proposé l’ajout au projet d’accord d’une clause empêchant toute action d’un pays contre les biens et services d’un autre sur la base de sa politique climatique.

    Cette disposition semble principalement dirigée contre les Etats-Unis, où la Chambre des représentants a adopté un projet de loi prévoyant des sanctions contre les pays qui n’accepteraient pas de limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. Le Sénat doit également examiner un texte similaire.

    Pour Shyam Saran, chef de la délégation indienne à Bonn, de telles mesures s’apparentent à du « protectionnisme sous étiquette verte » et ont compliqué les dernières négociations à Bonn. Les questions commerciales sont « étrangères à ce que nous essayons de construire ici, à savoir une réponse fruit d’une collaboration à un défi mondial extraordinaire », a-t-il déclaré à l’Associated Press.

    Au-delà du différend entre l’Inde et les Etats-Unis, les discussions de Bonn ne semblent pas avoir fait bouger les positions sur les réductions d’émissions de gaz à effet de serre.

    Or, les pays les plus riches veulent que les économies émergentes, telles que la Chine et l’Inde, partagent le poids de ces exigences en acceptant au moins de ralentir la croissance de leurs émissions, s’ils ne peuvent les réduire. Mais celles-ci renâclent à s’engager précisément, affirmant avoir besoin de plusieurs milliards de dollars de dons de la communauté internationale pour adapter leurs modes de production aux nouvelles exigences climatiques. Et ainsi être en mesure de s’engager sur la scène internationale.

    Autre élément de blocage, les pays les plus pauvres souhaitent que les plus industrialisés s’engagent à réduire de 40% leurs émissions en 2020 par rapport à 1990. Or, selon la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, ces derniers ont seulement accepté, de manière agrégée, une fourchette de 15 à 21%. Un chiffre qui n’inclut par les Etats-Unis, parmi les plus gros pollueurs du monde, qui n’ont pas ratifié le protocole de Kyoto mais affirment vouloir reconnaître le futur accord de Copenhague.

    http://fr.news.yahoo.com/4/200…..1ccfa.html

    Et pour le jargon, voir là….

    http://www.iisd.ca/climate/ccwgi/14Aug.html#

  28. Araucan (#89),

    Je serai curieux de connaître le poids de « petition Project » auprès de l’opinion publique Américaine… Dans l’absolu, il constitue une énorme claque au « consensus ». Plus de 30.000 diplômé en sciences, dont plus de 9.000 titulaires d’un doctorat, ça devrait faire du bruit; devrait, car la FARCE a des alliés très nombreux dans les me(r)dias. Malheureusement, il n’est fait mention du scepticisme que sur des chaînes comme FoxNews, ce qui n’est pas une référence…

  29. jeff hersson (#91),

    Je suis moins optimiste que vous. Dans une société normale, le scandale aurait déjà éclaté. Ne vous y trompez pas, « ils » tiennent bien les leviers !

  30. scaletrans (#90),

    C’est certainement difficile à évaluer. D’autant plus que c’est un argument du même ordre que celui d’autorité : ce sont deux autorités qui se font face … et là c’est l’ensemble du processus scientifique qui trinque, de toute façon…
    Mais le fait d’avoir mis le débat sur les variations climatiques dans une enceinte officielle et d’en sortir des conclusions officielles altère de fait le débat scientifique …
    CEux qui seront accessibles à des arguments scientifiques sont ceux qui s’intéressent à la science … Les autres, c’est selon : la mode, la sensibilité propre, l’esprit de contradiction, les taxes, la saturation, que sais-je encore ?
    Sans compter ceux qui restent dans le centre mou…

    Mais je ne crois pas à une conspiration : convergence d’intérêts qui se sont renforcés sur un double terrain réceptif, public (ou certaines tranches de celui-ci) et puis politiques. Maintenant quelle en sera la durée ?

  31. Araucan (#93),

    Même s’il n’y a pas complot à proprement parler, un « Front Crapulaire » s’est constitué, dans lequel on trouve de tout, de l’ex gauche révolutionnaire aux financiers les plus retors.

  32. Araucan (#93),

    « Dès que les hommes pensent en réunion, tout est médiocre. Pourquoi ? Parce que le souci de persuader et l’ardeur de contredire vont contre toutes les règles de l’investigation. (…) Quand on jure de s’accorder, quand l’union, toujours sacrée, est prise comme règle au-dessus du vrai et du faux, on voit régner alors une sorte de folie qui est fanatisme. » (Alain, Propos, 29 avril 1924).

  33. super.mouton (#97),

    Ca c’est pour le décor et parce que WWf a été créé à l’origine au Royaume-Uni…
    Mais en cherchant le CV des « trustees » il y a un certain nombre de banquiers ou de financiers : c’est encore plus net avec des filiales de WWF comme FSC ou MSC….

  34. @Super.mouton,

    Oui Le Duke of Edinburgh, alias le prince Philip, le papa de l’écolo prince de Galles, Charles qui parle aux plantes et aussi le grand père du prince Harry (Henry) qui, entre autres, s’était déguisé en officier nazi lors d’une sympathique party.

    Philip, grande personnalité du WWF qu’il a contribué à fonder avec le prince Bernhard des Pays Bas (passé SSulfureux au possible) , est un malthusien notoire. Il a déclaré que si la réincarnation existait, il souhaitait être réincarné en virus pour tuer des millions d’hommes (source : cahiers de l’Unesco).

    Dans la famille Windsor, sauf Elizabeth II qui a bien du mérite, ils sont plutôt orientés… C’est ça aussi, le WWF auquel cotiseraient 100000 français. Ils aiment les animaux au point de détester les hommes.

  35. Argus (#99),
    Je ne connais pas trop Elizabeth II (enfin je ne sais pas trop ce qu’elle aurait de particulier), mais je sais que lady Di elle ne devait pas trop avoir grand chose à se repprocher… elle en est morte d’ailleurs.. à cause de Paparazzi parrait-il….

    Sinon, oui je connaissait la citation…

    Sinon, en parlant d’angleterre, vous connaissez NICE?