Lentement et quasiment à l'insu des médias de masse, le ballon du réchauffement climatique est en train de se dégonfler. La température mondiale a cessé d'augmenter depuis quelques années, à la grande consternation des militants du climat. La conférence de Copenhague à venir de l'ONU – qui était censée donner un accord contraignant de réduction des gaz à effet de serre pour remplacer le Protocole de Kyoto en faillite – s'est effondrée des semaines à l'avance et reste en réanimation, suspendue à l'intervention magique d'Obama. La bourse du carbone [Cap and trade] est restée bloquée à Capitol Hill. Les récents sondages de Gallup, Pew, Rasmussen, ABC / Washington Post et d'autres constatent tous un déclin dramatique dans la croyance du public au réchauffement anthropique. Les militants du climat continuent d'insister que c'est un problème de «communication» mais après le coup double Prix Nobel / Academy Award d'Al Gore, des millions de dollars de publicité payante et le catastrophisme incessant par les antennes médiatico-politiques, cette excuse est absurde. Maintenant la campagne du climat a atteint son moment de l'empereur-est-nu.
Monbiot s'est joint à un certain nombre
d'éminents spécialistes du climat pour
exiger que les personnalités du CRU
démissionnent de leurs postes
Il y a des exceptions notable comme Georges Monbiot, qui par le passé s'est impliqué dans le catastrophisme climatique le plus extrême : "Il est inutile de prétendre que ce n'est pas une défaite majeure", écrit Monbiot dans une colonne du 23 Novembre. "Les e-mails piratés du CRU de l'Université d'East Anglia pourraient difficilement être plus dommageables…. Je suis consterné et profondément ébranlé…. J'avais fait trop confiance à certains de ceux qui ont fourni les preuves de ce que je défends. J'aurais été un meilleur journaliste si j'avais regardé leurs affirmations de plus près." Monbiot s'est joint à un certain nombre d'éminents spécialistes du climat pour exiger que les personnalités du CRU démissionnent de leurs postes et soient exclus de futures recherches climatiques. Le directeur du CRU, Phil Jones, a annoncé la semaine dernière qu'il démissionne temporairement, le temps de l'enquête.
Aussi tentant que ce soit de se livrer à une diversion sur le labeur hautement méritant d'un gang qui s'est livré à d'interminables calomnies contre les scientifiques dissidents (James Hansen de la NASA, par exemple, qualifie Richard Lindzen du MIT de scientifique de l'industrie du tabac, et Al Gore et une multitutde d'autres assimilent les sceptiques à des «négationnistes»), le sens des documents du CRU ne devrait pas être mal interprété. Les courriels ne révèlent pas en eux-mêmes que les scénarios catastrophiques du changement climatique seraient un canular ou sans aucun fondement. Ce qu'ils révèlent est quelque chose de problématique pour la communauté scientifique dans son ensemble, à savoir, la tendance des scientifiques à franchir la ligne séparant les chercheurs désintéressés en quête de vérité d'activistes avec une conclusion préconçue sur la question.
Les courriels ne révèlent pas en
eux-mêmes que les scénarios
catastrophes du changement
climatique seraient un canular
ou sans aucun fondement
Dans la langue de bois de l'année, Phil Jones du CRU, l'une des principales figures de la controverse, a admis que les e-mails "ne sont pas convenables". Jones est l'auteur de la majorité des e-mails, celui qui a dit à des collègues en 1999 qu'il avait utilisé "l'astuce de Mike [Mann] dans Nature [le journal]" pour "cacher la baisse" qui apparaît après 1960 à son dépit dans une série de température. Mais il insiste que l'ensemble du contexte du travail du CRU montre que cela a été une simple figure de style maladroite. La lecture de l'ensemble des emails, toutefois, ne confirme pas une telle explication; bien au contraire, des dizaines d'autres messages, bien que moins flagrants que "cacher la baisse", exposent de manière scandaleuse un manque de professionnalisme. Cela concerne des tentatives de truquer et de manipuler le processus d'examen par les pairs qui est critique dans l'approbation des manuscrits soumis pour publication dans des revues scientifiques.
Les données qui auraient dû être disponibles pour inspection par d'autres scientifiques et critiques indépendants n'ont été divulguées qu'à contrecœur, voire pas du tout. Peut-être plus important encore, les archives d'emails révèlent également que, même au coeur de ce petit cercle de spécialistes du climat – le reste du temps alliés dans l'objectif de mobiliser à outrance la politique internationale de lutte contre le réchauffement de la planète – il y avait des désaccords considérables, la confusion, le doute et parfois l'acrimonie sur les résultats de leurs travaux. En d'autres termes, il y a bien moins d'unanimité ou de consensus parmi les initiés du climat que ce que nous avons été amenés à croire.
Le comportement du cercle du CRU a jeté une ombre sur toute la communauté des scientifiques du climat et de nombreux scientifiques honnêtes vont maintenant porter injustement les stigmates du Climategate sauf s'il le problème est traité en totale transparence. D'autres centres de recherche importants sur le climat avec des liens étroits avec le CRU – notamment l'Institut Goddard de la NASA et le Climate Change Science Program de la NOAA – ne devraient pas être exemptés d'une enquête approfondie. Une telle réévaluation doit commencer par une compréhension du rôle crucial que le cercle du CRU a joué dans le théâtre du réchauffement climatique.
Le chapitre sur les modèles climatiques du GIEC
évoque des "incertitudes significatives" pour tous
les modèles, et admet que "les modèles montrent
toujours des erreurs significatives"
Au sein de la communauté plus large des sciences du climat, l'affaire du Climategate concerne pour l'essentiel une petite mais très importante branche : la paléoclimatologie, qui tâche de reconstituer le climat terrestre d'époques antérieures à celle où les humains ont commencé à mesurer et à archiver des données météorologiques. Une telle tâche s'est révélée un exercice extrêmement compliqué de traitement statistique d'immenses quantités de données brutes. Parce que, dans cette branche, l'écart entre observations et conclusions est beaucoup plus dépendant des techniques statistiques employées que des mesures directes, il était clair que la controverse fasse rage et appelle un regard par des scientifiques extérieurs. C'est exactement ce genre de regard que les membres du CRU ont tenté d'empêcher ou de gêner.
Le climat terrestre étant un système complexe, les efforts pour comprendre pourquoi et comment il se modifie est peut-être la plus grande entreprise jamais conduite par la communauté scientifique mondiale. Le CRU de l'université d'East Anglia n'est pas seulement un nœud important de la science climatique, mais aussi parmi ceux qui jouent l'un des rôles les plus cruciaux dans le Groupe Intergouvernemental d'Etude du Climat (le GIEC), organisme qui, tous les cinq ou six ans depuis 1990, produit de volumineux rapports sur le "consensus" international dans le domaine des sciences du climat. C'est l'organisme dont on dit habituellement qu'il rassemble les 2000 scientifiques les plus mondialement réputés, bien qu'il existe des milliers d'autres scientifiques qui travaillent sur divers aspects du changement climatique et ne participent pas aux travaux du GIEC, de nombreux d'entre eux étant en désaccord avec le rigide "consensus". L'un des points démontrés par les mails du CRU, c'est que ce nombre de 2000 éminents scientifiques est trompeur ; le cercle des scientifiques véritablement actifs dans les travaux du CRU et d'institutions connexes dans ce pays est très faible. Néanmoins, Al Gore et les autres militants du climats se sont fortement appuyés sur le GIEC pour soutenir leurs affirmations selon lesquelles le réchauffement climatique d'origine humaine est une question scientifique résolue. Cela malgré le fait que, dans le dernier rapport du GIEC sur l'état de la science climatique en 2007, les termes "incertain" et "incertitude" apparaissent plus de 1300 fois en 900 pages, et que le rapport décrit notre niveau de compréhension scientifique de certains aspects clés du climat comme "faible" ou "très faible". Le chapitre sur les modèles climatiques, lesquels sont les principaux outils pour prédire l'apocalypse à venir, évoque des "incertitudes significatives" pour tous les modèles, et admet que "les modèles montrent toujours des erreurs significatives."
Pendant des années, des rumeurs ont circulé au sujet de pressions politiques exercées pour influencer le GIEC et lui faire mentionner des nombres effrayants, car les effets d'une augmentation de 2 ou 3 degrés de la température n'étaient tout simplement pas suffisants pour justifier l'ampleur des réductions d'émissions demandés par les écologistes. Et l'une des incertitudes les plus larges dans l'affaire, c'est de savoir si nous sommes en mesure de déterminer si le réchauffement des 150 dernières années (environ 0,8 °C) excède la tendance naturelle historique, ce qui serait une forte confirmation des modèles climatiques qui avancent des projections inédites et des augmentations de température potentiellement dangereuses pour les décennies à venir, à cause des gaz à effet de serre produits par les sociétés industrielles.
On a longtemps cru que, durant les mille dernières années, la Terre avait connu deux cycles climatiques naturels : l'optimum médiéval (OM), autour de l'an mil, et le petit âge glaciaire (PAG), en gros entre 1500 et 1850. Le premier rapport du GIEC, en 1990, réalisa une courbe stylisée de l'évolution des températures qui montrait que l'OM était plus chaud qu'aujourd'hui, mais il s'agissait encore d'une conjecture. Cela n'en était pas moins un gros problème pour les militants climatiques : si les températures médiévales étaient les mêmes qu'aujourd'hui, comme certains scientifiques le croient, alors cela signifie que les températures actuelles peuvent tout à fait se situer à l'intérieur d'une variabilité naturelle, et que nous ne pouvons donc pas attribuer aux émissions de gaz à effet de serre la cause essentielle du réchauffement récent, et pas non plus se fier aux modèles climatiques prédisant l'apocalypse à venir. Des rumeurs persistantes ont toujours affirmé que de grandes figures de la communauté climatique avaient décidé de se débarasser de l'OM, mais jusqu'à la divulgation des mails du CRU, il n'y avait pas de preuve que les scientifiques tripatouillaient peut-être leurs données – juste des on-dits.
GIEC 2001 (reproduit libéralement par le CNRS)
Les preuves de l'existence d'un optimum médiéval et d'un petit âge glaciaire proviennent essentiellement de témoignages, puisqu'il n'y avait pas de thermomètre en l'an mil. Y a-t-il un moyen pour savoir quelles étaient les températures d'il y a un millénaire ? Calculer la température moyenne de la planète entière n'est pas facile, même aujourd'hui. C'est là que les paléoclimatologistes du CRU sont entrés en scène.
Le groupe du CRU a travaillé à la " reconstuction " des températures du passé à l'aide de " marqueurs " comme les cernes d'arbres, les échantillons de glaces plusieurs fois centenaires prélevés de glaciers et des calottes polaires, des échantillons de sédiments lacustres, et des coraux prélevés dans les océans. En utilisant diverses techniques ingénieuses, il est possible, pour chacun de ces marqueurs, de produire une estimation de température à un endroit donné. Les cernes d'arbres sont considérés comme les meilleurs marqueurs, car il est possible de compter à rebours et d'établir l'année exacte de formation de chaque cerne, et d'estimer la température à partir de sa taille. Mais les données des cernes d'arbres sont très limitées. Il n'y a que quelques espèces d'arbres qui vivent mille ans ou plus, essentiellement les pins Bristlecone de l'ouest des États-Unis et quelques espèces en Sibérie. Et les milliers de données obtenues par de lourds efforts ne parlent pas d'elles-mêmes. Elles doivent être ajustées et calibrées pour tenir compte de la latitude, de l'altitude et de beaucoup d'autres facteurs (comme l'activité volcanique et les précipitations durant la période). Même la méthodologie statistique la plus rigoureuse produira des estimations avec de larges marges d'erreur.
L'un des aspects marquants des mails du CRU est la quantité de temps que le groupe du CRU a passé à discuter en interne des innombrables problèmes posés par le traitement des données et comment les présenter à une large audience. D'un côté, c'est ce à quoi l'on peut s'attendre dans un travail scientifique en cours. Mais d'un autre côté, ce sont les mêmes scientifiques qui, par ailleurs, ont toujours clamé de la manière la plus véhémente qu'il y avait un consensus définitif qui ralliait tous les chercheurs réputés et qu'il ne restait aucun motif de discussion. Une autre chose frappante qui ressort des mails est que les modélisateurs du climat ne tiennent pas la paléoclimatologie en grande estime, et que les paléoclimatologues ont un palpable complexe d'infériorité. À en juger par la longueur de nombre de chaînes de mails détaillants leurs problèmes, on peut se demander si ce petit groupe a vraiment eu le temps de faire de la recherche.
En 1998, trois scientifiques d'universités américaines – Michael Mann, Raymond Bradley et Malcolm Hughes – révélèrent dans la revue Nature ce qui fut considéré comme une percée majeure en paléoclimatologie : la désormais célèbre "courbe en crosse de hockey" reconstruisant les températures (montrant un "manche" plat entre 1000 et 1850, puis un bout ascendant de 1850 à 2000). Leur article était censé démontrer que la température globale actuelle est la plus haute des mille dernières années, dans une large marge dépassant de beaucoup ce que pourrait donner la variabilité naturelle. L'optimum médiéval et le petit âge glaciaire disparaissaient tous les deux. Le dessin de la crosse de hockey fut utilisé abondamment dans le rapport de 2001 du GIEC, en tant que "preuve conclusive" du réchauffement climatique provoqué par l'homme. Mann est ses co-auteurs concluaient que "les années 1990 sont probablement les plus chaudes, et 1998 la plus chaude, depuis au moins un millénaire."
Affaire réglée ? Loin de là. Les mails du CRU révèlent des doutes internes au sujet de cette reconstruction, aussi bien avant qu'après l'entrée en scène de la crosse de hockey. Dans un mail de 1996 diffusé à beaucoup de scientifique du groupe du CRU, Tom Wigley, un climatologiste de haut niveau qui travaille au Centre national américain de recherches sur l'atmosphère (NCAR), dans le Colorado, prévint "je suis favorable à la collecte de ce genre de données, mais je suis dérangé par la manière dont certaines personnes dans la communauté des paléoclimatologues tentent de survendre leur produit."[0839858862] Mann et ses collègues avaient utilisé quelques unes des données du CRU, mais certains scientifiques du CRU étaient mal à l'aise de la façon dont Mann les représentaient, et semblaient aussi trouver Mann quelque peu difficile à supporter.
Keith Briffa, un scientifique du CRU critique sur ses propres travaux sur les cernes d'arbres, envoya un mail à Edward Cook, de l'université Columbia : "Je suis malade de voir Mann affirmer que sa reconstruction représente la zone tropicale simplement parce qu'elle intègre un peu de séries tropicales (très mal reliées à la température)". Il ajouta qu'il était fatigué de "la tendance de plus en plus forte au verbiage autosatisfait [de Mann] de ces dernières années… et (mieux vaut ne pas en dire plus)."
Cook répondit : "Je suis d'accord avec vous. Nous connaissons tous les deux les failles de la recon[struction] de Mann, particulièrement en ce qui concerne les tropiques. Votre réponse est aussi la raison pour laquelle j'ai choisi de ne pas lire la version publiée de sa lettre. Ce serait pire… Ça m'étonne qu'un type aussi brillant que Mann soit aussi incapable d'évaluer son travail un tout petit peu plus objectivement."[1024334440]
Dans un autre mail révélateur, Cook écrivit à Briffa : "Bien sûr, [Bradley] et les autres membres du camp MBH [Mann, Bradley, Hughes] ont une aversion profonde pour le concept même d'optimum médiéval, et donc j'ai tendance à voir leurs évaluations comme émanant d'une perspective quelque peu biaisée, c'est-à-dire que le vase n'est pas seulement "à moitié vide" : il est clair qu'il est "cassé". Je viens plutôt du camp du "vase à moitié plein" au sujet de l'optimum médiéval, peut-être que oui, peut-être que non, mais il est trop tôt pour dire ce qu'il en est."[1051638938]
Dans un autre mail à Briffa, Cook se plaignit aussi de Bradley : "ses airs d'infaillibilité pontifiante sont vraiment assez nauséabonds, parfois."[1062592331]
Même au moment où le GIEC se saisit avec enthousiasme de la crosse de hockey de Mann, Briffa écrivit à Mann un mot d'avertissement à propos "de la possibilité de faire paraître l'impression que le consensus est plus fort qu'il n'est en réalité. Je pense que la discussion que nous avons eu plus tôt impliquant que nous ne devions pas "brouiller le message" [ndt : du réchauffement anthropique] en incluant des preuves contradictoires m'a troublé. Le GIEC est supposé représenter le consensus, mais aussi les incertitudes dans les preuves."[0938125745] Briffa avait déjà fait dissidence au sujet de la crosse de hockey dans un mail de 1999 adressé à Mann et Phil Jones : "Je crois que le réchauffement récent nous rapproche de la situation d'il y a environ 1000 ans."[0938031546] Même Malcolm Hughes, l'un des coauteurs de la crosse de hockey, exprima la plus grande réserve sur toute confiance excessive mise dans leur invention, en écrivant à Cook, Mann et d'autres en 2002 :
"Jusque là, toutes nos tentatives pour estimer les températures à l'échelle hémisphérique d'il y a environ 1000 ans sont fondées sur beaucoup moins de données que n'importe lequel d'entre nous le souhaiterait. Aucune des données utilisées jusqu'à présent n'a la distribution géographique nécessaire d'après notre expérience, et personne n'a encore trouvé un moyen convaincant de valider leurs composantes basses-fréquences à partir de données indépendantes. Comme Ed [Cook] l'a écrit, dans les enregistrements de cernes d'arbres, qui constituent la colonne vertébrale de la plupart des estimations publiées, le problème de la mauvaise réplication au niveau du début des enregistrements est particulièrement criant, et omniprésent… C'est pourquoi je considère que tout ce que nous faisons est préliminaire, et doit être manipulé avec grande prudence."[1018647333]
Mann réagit mal à ces hésitations de ses collègues. Même Ray Bradley, l'un des coauteurs de l'article sur la crosse de hockey, se sentit contraint d'envoyer un message à Briffa après avoir reçu un message d'autosatisfaction de Mann, avec cette simple ligne : "Excusez-moi, il faut que je dégueule."[0926681134] Dans un long fil de discussion, Mann houspille ses collègues et l'ambiance devint de plus en plus acrimonieuse. En rage de voir leurs remarques favorables à propos d'un article dans Science qui proposait un historique des températures différent de la crosse de hockey, il écrivit à Briffa, Jones et sept autres : "Il est triste que votre texte sur le papier d'Esper et al. soit encore plus défectueux que ce papier lui-même… Il va y avoir beaucoup de dégâts à réparer et, à mon avis, vous avez desservi les discussions honnêtes que nous avions eu par le passé, parce que vous avez dénaturé les preuves."[1016818778]
À Briffa en particulier, Mann écrivit : "J'espère que vous savez que je vous respecte tout à fait comme scientifique ! Mais dans ce cas, je pense que vous avez été négligent. Et la négligence a un coût."[1018629153] Les mauvaises manières de Mann conduisirent Bradley à répondre :
"Je souhaite me dissocier des commentaires de Mike, au moins sur le ton. Je ne me considère pas comme l'arbitre ultime de ce que la Science doit publier, et je ne considère pas non plus que ce que vous avez fait signe la fin de la civilisation que nous connaissons." [1016896740]
L'énervement devint tellement hors de contrôle que Tom Crowley, de l'université de Duke, intervint : "Je suis préoccupé par le ton enflammé de certains messages qui ont circulé dernièrement… Je pense que vous êtes tous des gens raisonnables et de très bons scientifiques et qu'il est temps de fumer le calumet de la paix sur toute cette affaire et déclarer un moratoire provisoire sur les mails jusqu'à ce que les esprits s'appaisent."[1018623296]
Mann répondit, dans sa plus belle imitation de Don Corleone : "Tout ça concerne la science, il n'y a rien de personnel."[1018647333] Si c'est de cette manière que discutent les membres du CRU entre eux, on comprend que les sceptiques soient traités encore plus rudement.
Après 1960 les données des cernes
indiquent une baisse des températures,
tandis que d'autres ensembles de
données montrent une augmentation
Une des préoccupations de Briffa au sujet de la crosse de hockey de Mann est que certaines des données de cernes d'arbre – sa spécialité – ne collent pas bien avec d'autres séries, donc soit Mann les supprime (dans certaines versions de la crosse de hockey) soit change leur pondération statistique dans sa synthèse globale pour minimiser les résultats anormaux dans les données brutes. Ceci est d'ailleurs à l'origine du message de Phil Jones "masquer le déclin" ; après 1960 les données des cernes indiquent une baisse des températures, tandis que d'autres ensembles de données montrent une augmentation. (Ceci est une des nombreuses sources d'intenses controverses au sujet des reconstructions de température.) La méthode de Jones et Mann pourrait être défendable, mais elle est pour le moins problématique.
À compter de 2003, deux Canadiens aux manières feutrées, l'ingénieur retraité Stephen McIntyre et l'économiste Ross McKitrick de l'Université de Guelph, ont commencé à faire du bruit sur de sérieux problèmes affectant l'emblématique crosse de hockey de l'époque. Le différend entre McIntyre, McKitrick (M / M tels qu'ils sont connus dans le jargon de la climatologie) et l'équipe de hockey était très technique, impliquant des méthodes avancées de sélection des données et l'analyse statistique presque impossibles à suivre pour un profane. Mais un point essentiel était l'accès aux données brutes originales et aux codes informatiques complets utilisés par Mann et le CRU, au lieu des données ajustées études finales.
Pour prolonger la comparaison sportive, Mann et l'équipe de hockey ont répondu par l'équivalent scientifique de la tactique de l'encerclement-blocage. Ce sont les demandes de données brutes et des codes informatiques de McIntyre qui ont déclenché les nombreux mails de Jones et d'autres membres du CRU sur la manière de "se cacher" derrière des arguties administratifs pour refuser les demandes d'accès aux informations (le Freedom of Information Act ou FOIA) ou même de détruire des données, des codes et des emails pour contrecarrer McIntyre. Avant cela, la plupart des plaintes au sujet de ceux extérieurs au cercle du ClimateGate concernent des sceptiques bien connus tels que Patrick Michaels de l'Université de Virginie, Fred Singer, Richard Lindzen du MIT, et des rédacteurs de journaux scientifiques qui ne suivent pas la ligne. Après 2003, l'équipe du CRU est devenue obsédée par McIntyre bien plus que par tout autre. Celui-ci est évoqué dans 105 des emails par son nom (dans quelques autres, il est désigné par "un certain canadien"), généralement sur un ton de ressentiment et de mépris.
McIntyre n'est pas un initié des sciences du climat et n'a pas publié d'articles dans des revues à comité de lecture que l'équipe de hockey contrôle étroitement. C'est un amateur, expert en mathématiques, avec un vrai bilan de découvreur de statistiques douteuses dans le monde du business. McIntyre, qui a passé des décennies dans l'exploration minérale, a contribué à dénoncer la fraude Bre-X au Canada il y a des années. Bre-X était une société d'exploitation aurifère promettant de plantureux bénéfices grâce à une nouvelle technologie brevetée pour l'exploitation de gisements de minerais à Bornéo ; McIntyre sentait un rat et a exigé des données brutes. Bre-X s'effondra peu après. Et McIntyre a marqué un coup majeur contre le chef de file des alarmistes climatiques, Hansen de la NASA, par la découverte d'importantes erreurs de surestimation dans la reconstruction de température du 20e siècle. (L'Institut Goddard de la NASA a publiquement remercié McIntyre, pour avoir repéré ses erreurs, même si c'était sans nul doute du bout de lèvres grimaçantes). L'obsession des hockeyeurs pour McIntyre semble hors proportions s'il n'y avait rien d'anormal dans leur travail.
On peut placer encore moins de confiance
dans les conclusions originales de Mann
et al. (1999) que "les années 1990 sont
probablement la décennie la plus chaude
et 1998 l'année la plus chaude depuis au
moins un millénaire". NAS 2006
McIntyre et McKitrick ont peut-être commis des erreurs dans leur critique de la crosse de hockey – les accusations et les contre-accusations sont difficiles à trancher pour les non-spécialistes – mais ils étaient suffisamment convaincants pour que la National Academy of Sciences nomme un comité d'experts pour examiner le différend. La NAS a rendu ses conclusions en 2006, et le texte était dans un langage suffisamment diplomatique et équivoque pour que Mann et les médias puissent clamer que la crosse de hockey a fait ses preuves. Mais une lecture attentive montre que le rapport de la NAS a dévasté la crosse de hockey. Alors que la NAS a déclaré que la reconstruction de la crosse de hockey était une représentation plausible du réchauffement du 20ème siècle, le rapport poursuit en déclarant clairement que
Des incertitudes importantes actuellement présentes dans l'évaluation quantitative des modifications de la température de surface à large échelle avant l'an 1600 amoindrissent notre confiance dans les conclusions par rapport au niveau élevé de confiance que nous avons dans le refroidissement du Petit âge glaciaire et dans le réchauffement du 20ème siècle. On peut placer encore moins de confiance dans les conclusions originales de Mann et al. (1999) que "les années 1990 sont probablement la décennie la plus chaude et 1998 l'année la plus chaude depuis au moins un millénaire."
Un des membres du comité de NAS, le physicien Kurt Cuffey de l'Université de Californie, a été plus direct dans ses remarques à la revue Science : "Le GIEC a utilisé [la crosse de hockey] en tant que visuel majeur dans son rapport [de 2001]. Je pense que cela a envoyé un message très trompeur sur l'état d'avancement de la recherche scientifique sur ce sujet." La crosse hockey de Mann, une pièce maîtresse du rapport du GIEC 2001, ne figurait pas dans le rapport du GIEC 2007.
Le rapport de la NAS, il convient d'ajouter, inclut une réprimande implicite adressée à Mann et ses collègues pour leur réticence à partager leurs données avec d'autres chercheurs :
Le comité reconnaît que l'accès aux données de recherche est un problème complexe et propre à chaque discipline, et que l'accès aux modèles informatiques et aux méthodes est particulièrement difficile parce que les droits de propriété intellectuelle doivent être pris en considération. Notre opinion est que la recherche bénéficiera de l'accès complet et transparent aux données publiées et qu'une explication claire des méthodes d'analyse est obligatoire. Le comité de lecture devrait avoir accès aux informations nécessaires pour reproduire les résultats publiés, afin que la confiance accrue dans les résultats de l'étude puisse s'établir à l'intérieur et à l'extérieur de la communauté scientifique.
En dépit de ces critiques et reproches de la NAS, l'équipe de hockey du CRU continue de refuser jusqu'à ce mois-ci de partager ses données brutes et des codes informatiques avec McIntyre et McKitrick ou avec quiconque. Mann a continué à insister que la période chaude médiévale a été surestimée, et continue de produire plus de nouvelles crosses de hockey que la NHL [la Ligue Nationale de Hockey sur glace] (il a publié une autre cette semaine dans la revue Science). Quelques courriels compromettants du tas suggèrent aux membres du cercle de supprimer les emails liés à leurs travaux relatifs au rapport du GIEC pour les protéger contre des demandes d'information FOIA (ce qui est éventuellement illégal) et, selon l'un des emails de Jones, de détruire même les données brutes dans la perspective d'une demande de FOIA réussie. Jones écrit à Mann dans un message de 205 : "ne laissez pas traîner des choses sur les serveurs FTP – vous ne savez jamais qui est en train de les ratisser. Les deux MM [McIntyre et McKitrick] sont à la recherche des données des stations du CRU depuis des années. Si jamais, ils étaient au courant de l'existence du FOIA (Freedom of Information Act) au Royaume-Uni, je crois que je vais supprimer le fichier plutôt que de l'envoyer à qui que ce soit."[1107454306] Jones affirme aujourd'hui qu'aucun email a été supprimé, mais il aura besoin d'expliquer son message du 3 décembre 2008 à Ben Santer – un chercheur spécialiste du climat au Lawrence Livermore National Laboratory – à propos d'une nouvelle demande de FOIA de McIntyre: "Je suis censé fouiller dans mes e-mails pour qu'il puisse obtenir tout ce que j'ai écrit sur lui. Il y a environ 2 mois, j'ai supprimé un tas d'emails, donc il m'en reste très peu – voire rien du tout."[1228330629]
Sous la pression du ClimateGate, le CRU a finalement accepté de publier ses données brutes et ses codes informatiques. Mais maintenant, nous apprenons que certaines des données brutes ont été perdues, et tandis qu'on devrait demander à Jones des questions embarrassantes pour savoir s'il avait mis à exécution ses menaces de suppression des données, il est possible que les données aient été perdues par négligence pure et simple. Le document le plus dévastateur dans les lettres du CRU pourait ne pas être les emails embarrassants qui ont attiré le plus l'attention du public, mais les notes détaillées d'un programmeur du CRU, Ian "Harry" Harris, qui avait pour mission de clarifier le traitement des données brutes et de trier les fichiers informatiques.
Le fichier HARRY_READ_ME.txt, long de plus de 100.000 mots, brosse un tableau de négligence dans le traitement des données qui aurait entraîné le licenciement de n'importe quel chercheur du secteur privé. Parmi les nombreux points accablants trouvés dans le récit de Harris, on trouve des exemples supplémentaires de "cacher la baisse", comme "Spécifier une période pour appliquer les régressions (s'arrêter en 1940 pour éviter la baisse)" et "Appliquer une correction très artificielle au déclin !". Pire encore sont les notes de Harris au sujet de données mal codés (ou des données sans codes du tout), de sous-programmes qui ne fonctionnent pas et le chaos quasi-total : "Je suis vraiment désolé d'annoncer que le reste des bases de données semble être en presque aussi piteux état que pour l'Australie… Aarrggghhh ! Il n'y a vraiment pas de fin en vue… Suis-je le premier à tenter d'obtenir les bases de données du CRU en ordre de marche ?!… ". Encore et encore se défile le catalogue des bogues logiciels et des horreurs dans les données trouvées par Harris. Enfin, ceci: "OH P.TAIN. C'est dimanche soir, j'ai travaillé tout le week-end, et au moment où je pensais que c'était terminé, je me cogne encore un autre problème dû à l'état désespéré de nos bases de données. Il n'y a aucune intégrité uniforme des données, c'est juste un catalogue de problèmes qui ne cesse de grossir au fur et à mesure qu'on les trouve."
Aucune entreprise pharmaceutique ne pourrait passer à travers les processus d'approbation de la FDA avec une attitude aussi cavalière vis à vis des données et pourtant, la politique climatique aux coûts prévus de milliards de dollars pour l'économie mondiale se base en partie sur ce genre d'incompétence. Pire encore, elle suggère qu'il est possible que le cercle du CRU pourrait ne pas être en mesure de reproduire ses propres conclusions, et ne parlons même d'auditeurs extérieurs. Pas étonnant que Mann continue de sortir de nouvelles versions de sa crosse de hockey.
Mais la frustration du malheureux Harris souligne un problème plus fondamental : la politisation extrême des sciences du climat que cet épisode révèle découragera les meilleurs jeunes diplômés d'y rentrer. Judith Curry, président de la School of Earth and Atmospheric Sciences de Georgia Tech – pas une climato-sceptique pour le moins du monde – a publié en ligne une lettre qu'elle avait reçue d'une étudiante de troisième cycle qui se demande si elle doit ou non intégrer les sciences du climat : "Je suis une jeune chercheuse spécialiste du climat (viens d'obtenir ma maîtrise…) et ai été très troublée par la divulgation des emails du CRU… Le contenu de certains des emails m'ont fait littéralement m'arrêter et m'interroger sur le bienfodé d'une poursuite de ma demande pour un PhD pour l'automne 2010 dans cette science." Les scientifiques de grandes universités m'ont dit en privé depuis plusieurs années maintenant que leurs meilleurs étudiants en cycles supérieurs évitent la climatologie parce qu'ils détestent la façon dont elle est devenue politisée et considèrent qu'il s'agit d'une discipline dans une impasse. Malheureusement, cela signifie que beaucoup d'étudiants qui adoptent la discipline sont de deuxième classe ou le font par motivation idéologique, ce qui garantit que le scandale du CRU ne sera pas le dernier.
Le scandale du CRU n'est que la pointe d'un iceberg non fondu de la science politisée, bien que les sciences dites "dures" jusqu'à récemment sont généralement perçues comme immunes (ou du moins résistantes) au biais de gauche et au politiquement correct au sein des universités. Certains scientifiques ne cachent même pas leur orientation à gauche. En 2004, le généticien Richard Lewontin de Harvard a écrit dans le New York Review of Books : "La plupart des scientifiques sont, au minimum, à gauche, bien qu'il ne soit nullement évident pourquoi cela devrait en être ainsi. Bien que tous les biologistes moléculaires de ma connaissance soient actionnaires ou conseillers d'entreprises de biotechnologie, la controverse politique principale au sein la communauté scientifique semble être de savoir s'il est sage de voter pour Ralph Nader" [ndt politicien écologiste américain]. Kerry Emanuel du MIT, qui appartient pourtant à la science climatologique "dominante" (Al Gore fait référence à ses travaux et dans l'un de ses livres, Emanuel se réfère au sénateur James Inhofe comme un "analphabète en science" et aux sceptiques climatiques comme des "refusards"), offre néanmoins cet avertissement à ses collègues :
"Les scientifiques sont plus efficaces quand ils fournissent des conseils sains et impartiaux, mais leur réputation d'impartialité est sérieusement compromise par l'absence choquante de diversité politique dans le milieu universitaire américain, qui souffre de cette sorte de conformisme qui se développe dans des cultures cloîtrées. Tant que cette uniformité intellectuelle profonde et bien documentée ne change, les scientifiques seront soupçonnées d'être des éléments d'un cercle de réflexion de gauche."
Peut-être l'email le plus accablant du cercle du CRU est ce message de juillet 2005 de Phil Jones à John Christy, climatologue de l'Université de l'Alabama : "Comme vous le savez, je ne suis pas politique. Au pire, je voudrais voir les changements climatiques se produire, pour prouver que la science serait juste, peu importe les conséquences. Ce n'est pas être politique, c'est être égoïste."[1051638938] L'attitude de Jones pourrait ne pas être exactement politique, mais ce n'est certainement pas scientifique. Le déni du rôle du biais politique [ndt dans la recherche] est difficile à concilier avec les emails qui révèlent que plusieurs de ces scientifiques ont travaillé en étroite collaboration en coulisse avec des groupes d'activistes alarmistes tels que Greenpeace qui mérite vraiment d'être rejetés par des scientifiques sérieux.
"Au pire, je voudrais voir les
changements climatiques se
produire, pour prouver que
la science serait juste, peu
importe les conséquence"
Phil Jone, ex directeur du CRU
Le volume de matériel de la fuite du CRU est tel qu'il pourrait se passer des mois avant que toutes ses implications pour la science du climat puissent être mises au clair. Mais quelques conclusions préliminaires peuvent être tirées.
La distinction entre des scientifiques totalement politisés comme Jones, Mann et James Hansen de la NASA et d'autres scientifiques plus sobres a été brouillée par les médias et les militants du climat depuis longtemps. Par conséquent, les lettres du CRU jetteront une ombre sur toute la discipline. Il ne fait aucun doute que ce genre de corruption se trouve dans d'autres foyers des sciences du climat, mais il y a aussi beaucoup de scientifiques impartiaux qui essayent de faire un travail important et précieux. Les alarmistes climatiques et leurs chambres d'échos dans les médias sont friands d'alertes de "seuils" de désastre, mais, ironiquement, cet épisode pourrait représenter un seuil de basculement contre les alarmistes. Le plus grand danger pour la science du climat n'a pas tant été les contre-arguments des sceptiques que les dommages infligés par la communauté écologiste à sa propre cause par ses exagérations.
Le changement climatique est un phénomène réel et il existe un risque non négligeable de conséquences majeures dans le futur. Pourtant, l'hystérie des militants du réchauffement planétaire et leur activisme monomaniaque pour promouvoir des politiques aux coûts absurdes de réduction de combustibles fossiles ont conduit à une impasse politique qui deviendra encore plus évident avec l'effondrement imminent du processus de Kyoto-Copenhague. Je m'attends depuis longtemps à ce que dans 20 et quelques années, nous considérions avec du recul l'hystérie climatique du tournant du siècle de la même façon que nous considérons maintenant l'hystérie de la bombe démographique de la fin des années 1960 et début 1970 : comme un phénomène dont l'ampleur et les effets ont été largement surestimés, et dont les solutions proposées sont aberrantes et souvent véritablement vicieuses (comme la stérilisation forcée de milliers d'Indiens mâles dans les années 1970, en grande partie financée par la Fondation Ford). Aujourd'hui, les militants climatiques veulent stériliser de force l'approvisionnement énergétique mondial, et jusqu'à récemment, ils semblaient avoir été à deux doigts de le faire. Mais avant même le ClimateGate, la campagne avait commencé à ressembler à une comédie musicale de Broadway restée trop longtemps à l'affiche, avec une audience déclinante et l'enthousiasme en baisse d'un public de plus en plus clairsemé. Quelqu'un se doit d'annoncer la mauvaise nouvelle aux acteurs que c'est l'heure de fermer le show de l'horreur climatique.
Source : Weekly Standard
Traduction par Ben, du blog Le Mythe Climatique
84 réponses à “Des scientifiques aux mauvaises manières”
Frédéric, admin skyfall (#44),
« Sur DailyMotion, ce n’est pas très fiable,… »
Pour l’instant, je n’y ai pas connu d’incidents techniques et c’est une plateforme plus fréquentée que Sevenload (dont j’ignorais totalement l’existence il y a encore 2 heures). Et si l’on rajoute en plus plein de mots-clefs qui-vont-bien …
Pour en revenir au débat entre Jouzel et Courtillot, je voulais vous faire part d’une réflexion issue d’un commentaire qui vient d’être posté sur ma page Dailymotion.
Un visiteur écrit : » le mec du GIEC mens des fois sa se voi il a tout les trait du visage et les mimique du menteur!!! pas besoin d’être fufute pour voir sa! il bafouille ces sourcil fon des mouvement bizar!« .
Cette histoire de mouvement de sourcils et de crédibilité m’a fait tiquer.
Elle figure dans un livre de Sébastien Bohler, « 150 petites expériences de psychologie des médias » dans lequel cet ancien journaliste d’Arrêt sur images nous explique pourquoi Jacques Chirac était si persuasif lors de ses vœux aux Français : il employait de spectaculaires mouvements des sourcils !
Cela aurait été d’ailleurs démontré par le psychologue Serge Ciccotti dans une étude intitulée « Les orateurs ont-ils intérêts à s’épiler les sourcils ?« .
Voici la conclusion qu’en tire Sébastien Bohler: « Lorsqu’un discours ne traite pas d’aspects concrets de notre vie quotidienne, il est rare que nous en examinions les arguments de façon attentive. Nous nous laissons influencer par des indices superficiels tels que la voix, l’intonation, l’impression de chaleur ou de froideur qui se dégagent des traits du visages, les mimiques qui peuvent rendre l’orateur plus vivant et plus sympathique, voire distraire l’attention du contenu du propos. »
Je vous invite à revoir cette dernière émission de C dans l’air en coupant le son et à noter la différence d’expressivité entre Jouzel et Courtillot.
Lequel vous semble alors le plus persuasif pour une audience non-scientifique ?
Nan mais attendez, z’avez vu les sourcils de Courtillot et le potentiel que cela suppose?!?!
Intéressante réflexion en tout cas; notamment en terme de gestion du stress et du débat.
Hieronim (#52),
Et Allègre, vous avez ce sourcils? Encore plus fournis que ceux de Courtillot! Je sais pas pourquoi certains sceptiques ne l’aiment pas! 😉
Du bon usage des réchauffistes par la biodiversité.
« Etudier » le « monde des climatologues » et le fonctionnement du GIEC en se disant sociologue et historienne des sciences et passer à côté d’une telle résurgence du Lyssenkisme. Il faut le faire, c’est énorme !
Elle va bientôt se retrouver au chômage pour incompétence…
Curieux (#54),
Je pense être ici dans au bon endroit du forum, pour reparler d’un livre( déjà mentionné sur le site, mais je ne sais plus où…) :
William Broad, Nicholas Wade .— « La souris truquée ». Enquête sur la fraude scientifique », Éditions du Seuil, 1987). Titre original : Betrayers of the Truth, Simon & Schuster, New York, 1982.
(p. 11) Chapitre I – Un idéal défiguré
D’un coup sec de marteau sur son bureau, le jeune représentant du Tennessee ramena le silence dans l’imposante salle d’audience du Congrès. « Je suis forcé de conclure, dit-il, que la persistance de ce genre de problème résulte en partie de la réticence des responsables scientifiques à prendre ces affaires très au sérieux. »
Le problème auquel Albert Gore Jr. faisait allusion était celui de la fraude dans la recherche scientifique. En tant que membre de la commission parlementaire sur la science et la technologie, il était préoccupé par le nombre d’affaires graves récemment découvertes ; et, en tant que président de la sous-commission d’enquête, il avait la ferme intention de s’occuper du problème. Avant les auditions auxquelles il procéda les 31 mars et 1er avril 1981, le Congrès ne s’était jamais penché sur ce sujet. Gore et ses collègues furent visiblement stupéfaits, puis irrités, face à l’attitude des responsables scientifiques qu’ils avaient appelés à témoigner.
[fin de citation]
S’agirait-il du même Albert Gore porte-parole de « Une vérité qui dérange » ?
JG2433 (#56),
Eh oui c’était bien le même Al Gore, avec presque pas de thunes, 2 millions de $ en 2001, 100 millions aujourd’hui.
Watts Up With That A propos de scientifiques qui se comportent mal, Hansen s’est fait épinglé par la Judicial Watch. Il a insulté Mcintyre de parasite quand celui-ci a relevé l’erreur de température la plus chaude de 1998. c’est pas grand chose mais bon.
encore des emails du GISS
la NASA et le NSDC se font prendre encore sur des trucages de mesures
entre autres affichage d’une anomalie très positive sur la Bolivie centrale sur laquelle il n’y aucune mesure depuis 1990 en prenant des mesures à 1200 km sur les plages du Pérou ou dans la jungle amazonienne alors que la Bolivie est essentiellemnt une zone de hautes montagnes
….
pecqror (#58),
Le graphe d’Id Jeff est encre plus drôle, c’est la preuve que les données sont toujours vivantes est alertes, voici l’évolution des T° de 1934 et 1998 entre 1999 et 2007 :
On refroidi le passé et on réchauffe le présent pour la plus haute T° du XX ème siècle.
Un demi million de Dollars !!!
C’est ce que Hockey Stick Mann a reçu cette année de la part des fonds de relance US…
Avec ça, il va pouvoir s’acheter beaucoup de bois de l’Oural pour se chauffer cet hiver.
http://online.wsj.com/article/…..lenews_wsj
yvesdemars (#59),
Je ne comprends pas qu’on s’en étonne maintenant: J’ai décrit rapidement dans un autre post les methodes employées par le GISS, telles que decrites notamment par Hansen dans un papier [Hansen Lebedeff 87]. Cela consiste precisement a faire des interpolations spatiales en utilisant une distance « quasi magique » de 1200 km, pour combler les trous d’un reseau de stations insuffisant. Ces methodes d’interpolations sont connues pour introduire des erreurs de l’ordre de 0.5C (et encore, je pense qu’on sous estime). Bref du grand tripatouillage de données. Mais tout ceci est tres clairement expliqué sur le site du GISS, et dans des publications fierement citées au meme endroit, il etait bien temps qu’on s’en offusque !
Un article d’hier qui a déjà fait plus de 135 commentaires et qui n’a peut-être pas encore été lu ici !
Encore un exemple de non-science et fraude intellectuelle à grande échelle par NOAA et GISS dans la lignée du Climate-Gate. Après l’Angleterre et l’Australie, vous apprendrez également ici comment on tripatouille les données qui concerne le continent américain.
Extrait :
http://blogs.telegraph.co.uk/n…..-stations/
Florent76 (#63),
Autant aller à la source !
POur ceux qui aiment les problèmes d’homogénéisation
http://www.rockyhigh66.org/stu…..consin.htm
http://www.rockyhigh66.org/stu…..isions.htm
http://chiefio.wordpress.com/2…..ia-effect/
http://chiefio.wordpress.com/2…..a-comrade/
Très parlant et totalement ignoble scientifiquement ! Bravo d’avoir rassemblé et régulièrement pris des données sur le site du GIS. L’histoire du climat me passionne et ça me donne envie de vomir de voir comment on détruit de l’information ainsi.
Ces personnes ne respectent rien et surtout pas le travail des techniciens et des générations de météorologues qui sont allés faire leur relevés tous les jours à l’abri météo.
Et pour faire ça, on leur donne des milliers de dollars.
A lire ici :
http://translate.google.com/tr…..google.com
Les médias sont bien sûr silencieux, même aux USA apparemment ! Il ne faut pas relacher la pression et j’espère que l’on obligera ces fraudeurs à rendre tout l’argent qu’ils ont reçu pour nous tromper et trahir la climatologie.
Florent76 (#65), non Florent, je pense qu’il ne s’agit pas de données brutes (raw) mais de données brutes « retravaillée » par le GISS. C’est géré par la bande de climato-hystériques Hansen + Gavin Schmidt donc c’est normal que ce soit une bouse infâme (il n’y a qu’à voir ce qu’ils ont comme données « brutes » pour Mont Aigouall, pourtant station de référence de MF !!!).
Les vraies données brutes sont dans la base USHCN (stations US) et GHCN (globe) et sont archivées par la NOAA. Les manipulations chez la NOAA ne consistent pas à modifier les données brutes (quand même, du moins pas que je sache pour l’instant) mais à exclure un nombre inimaginable de stations, tant dans la base USHCN que dans la base GHCN (on est passé de 6000 à 1500 au total et de 600 à 35 pour le Canada en moins de 30 ans !).
Pour reprendre Mont Aigoual à titre d’illustration, il n’y a pas de trou dans la base d’origine (chez KNMI par ex.), et de manière inexplicable, un énorme trou entre 1990-2000 a été introduit dans la base GHCN, trou bien sûr recopié tel quel dans la base du GISS. Ce qui veut dire que 2 des 3 sources de température de surface (GISS et NOAA) sont basées sur des données foireuses tandis que la troisième source (le CRU) refuse de divulguer données et méthodes et a toutes les chances d’être foireuse aussi vu ce qu’on a appris par le Climategate. Mais hé, c’est la « science » climatique.
N’empêche, à voir comment ils refroidissent systématiquement le passé pour parvenir à leur réchauffement climatique, effectivement, c’est vraiment à vomir. Et même si le scandale ne semble pas être dans l’altération des données brutes (peu de gens savent mais plus de la moitié des stations US est gérée par le réseau COOP, càd des volontaires dévoués qui sortent faire des relevés tous les jours, par tout temps, si jamais ils apprennent que leurs données sont trafiquées, il y aurait des têtes qui tombent), il est quand même dans la manipulation des données supposées « brutes » par le GISS, systématiquement pour redresser la tendance des températures. Comme dirait l’escroc Trenberth, quelle travestie !
J’ai regardé dans mes CDRW où avant je gravais mes fichiers dont ceux des données climatiques de la NOAA qui depuis la source n’a pas changé. voila que depuis 2006 je fais ceci sur disque dur externe donc on peut voir la difference des donnees entre les données dont le derniers enregistrement a eu lieu début janvier 2006 et entre celui de janvier 2010 pour la periode de 1880 a 2005.
VOICI LES DONNEES DES ANOMALIES DU GLOBE SUR LA MEME BASE (1901 a 2000) POUR COMPARER COMME LA BASE N’A PAS EVOLUE DEPUIS :
ANNEES EN 01/01/2006 EN 01/01/2010
1880 | -0,1785 | -0,1591 |
1881 | -0,1263 | -0,0789 |
1882 | -0,1299 | -0,1313 |
1883 | -0,2109 | -0,1675 |
1884 | -0,2703 | -0,2485 |
1885 | -0,2138 | -0,2042 |
1886 | -0,1403 | -0,1695 |
1887 | -0,2270 | -0,2505 |
1888 | -0,1771 | -0,1605 |
1889 | -0,0292 | -0,1103 |
1890 | -0,2133 | -0,3014 |
1891 | -0,1835 | -0,2527 |
1892 | -0,2675 | -0,2926 |
1893 | -0,3011 | -0,3274 |
1894 | -0,2258 | -0,288 |
1895 | -0,1933 | -0,2146 |
1896 | -0,0535 | -0,1009 |
1897 | -0,0340 | -0,1294 |
1898 | -0,1865 | -0,2517 |
1899 | -0,1018 | -0,1356 |
1900 | -0,0307 | -0,1125 |
1901 | -0,1164 | -0,1693 |
1902 | -0,2215 | -0,2255 |
1903 | -0,3088 | -0,3442 |
1904 | -0,3427 | -0,3799 |
1905 | -0,2396 | -0,2583 |
1906 | -0,1696 | -0,206 |
1907 | -0,3573 | -0,3726 |
1908 | -0,3519 | -0,3922 |
1909 | -0,3295 | -0,4041 |
1910 | -0,2970 | -0,386 |
1911 | -0,3004 | -0,4144 |
1912 | -0,2554 | -0,3422 |
1913 | -0,2524 | -0,3196 |
1914 | -0,0858 | -0,1599 |
1915 | -0,0218 | -0,081 |
1916 | -0,2176 | -0,2803 |
1917 | -0,3547 | -0,3227 |
1918 | -0,2503 | -0,2106 |
1919 | -0,1623 | -0,2186 |
1920 | -0,1232 | -0,2025 |
1921 | -0,0863 | -0,139 |
1922 | -0,1940 | -0,2222 |
1923 | -0,1735 | -0,2063 |
1924 | -0,1927 | -0,1843 |
1925 | -0,1367 | -0,126 |
1926 | 0,0083 | -0,0192 |
1927 | -0,0704 | -0,1007 |
1928 | -0,0868 | -0,0935 |
1929 | -0,2197 | -0,2201 |
1930 | -0,0059 | -0,0282 |
1931 | 0,0342 | 0,0041 |
1932 | -0,0179 | -0,0285 |
1933 | -0,1154 | -0,1616 |
1934 | -0,0083 | -0,0285 |
1935 | -0,0537 | -0,0565 |
1936 | -0,0078 | -0,0318 |
1937 | 0,0875 | 0,0727 |
1938 | 0,1398 | 0,0955 |
1939 | 0,0736 | 0,0898 |
1940 | 0,0202 | 0,1234 |
1941 | 0,1443 | 0,1837 |
1942 | 0,1189 | 0,1377 |
1943 | 0,1163 | 0,1299 |
1944 | 0,2375 | 0,2362 |
1945 | 0,1626 | 0,1162 |
1946 | 0,0036 | -0,0202 |
1947 | -0,0094 | -0,0406 |
1948 | -0,0045 | -0,0494 |
1949 | 0,0003 | -0,0752 |
1950 | -0,0690 | -0,1635 |
1951 | 0,0348 | -0,0029 |
1952 | 0,1070 | 0,0353 |
1953 | 0,1532 | 0,119 |
1954 | -0,0447 | -0,1028 |
1955 | -0,0671 | -0,122 |
1956 | -0,1371 | -0,1836 |
1957 | 0,1172 | 0,057 |
1958 | 0,1782 | 0,1054 |
1959 | 0,1151 | 0,0634 |
1960 | 0,0835 | 0,0114 |
1961 | 0,1002 | 0,0894 |
1962 | 0,0843 | 0,1136 |
1963 | 0,1064 | 0,1333 |
1964 | -0,1064 | -0,1268 |
1965 | -0,0704 | -0,0695 |
1966 | 0,0398 | -0,0117 |
1967 | 0,0049 | 0,0022 |
1968 | -0,0115 | -0,0121 |
1969 | 0,1072 | 0,0911 |
1970 | 0,0510 | 0,0471 |
1971 | -0,0978 | -0,055 |
1972 | 0,0261 | 0,0348 |
1973 | 0,1438 | 0,1617 |
1974 | -0,0688 | -0,0862 |
1975 | -0,0337 | -0,0177 |
1976 | -0,1083 | -0,1062 |
1977 | 0,1318 | 0,1425 |
1978 | 0,0448 | 0,0615 |
1979 | 0,1386 | 0,1533 |
1980 | 0,1650 | 0,193 |
1981 | 0,1893 | 0,2284 |
1982 | 0,1283 | 0,1171 |
1983 | 0,3036 | 0,2817 |
1984 | 0,1074 | 0,0875 |
1985 | 0,0793 | 0,0681 |
1986 | 0,1624 | 0,1605 |
1987 | 0,3317 | 0,2968 |
1988 | 0,3168 | 0,3006 |
1989 | 0,2399 | 0,2223 |
1990 | 0,3990 | 0,3861 |
1991 | 0,3458 | 0,336 |
1992 | 0,2000 | 0,2023 |
1993 | 0,2131 | 0,2307 |
1994 | 0,3162 | 0,2934 |
1995 | 0,4050 | 0,4073 |
1996 | 0,2852 | 0,2753 |
1997 | 0,4748 | 0,4782 |
1998 | 0,6273 | 0,5971 |
1999 | 0,3842 | 0,4199 |
2000 | 0,3692 | 0,3886 |
2001 | 0,5148 | 0,5173 |
2002 | 0,5620 | 0,5746 |
2003 | 0,5573 | 0,5817 |
2004 | 0,5419 | 0,5414 |
2005 | 0,5820 | 0,6153
Comme on peut voir plus on est proche de l’année 1880 plus souvent les anomalies des temperatures ont été rabaissées ces 5 dernieres années puis inverse quand on se rapproche de 2006.
Par exemple l’anomalie de temperature 1911 a été diminuer de 0.1140°C se qui n’est pas rien.
Si sur un meme schema on mets 2 courbes de ces donnees de la periodes de 1880 a 2005 puis qui suivant ces 2 courbes qu’on trace une courbe linéaire pour chacune, alors la courbe linéaire des données de 2010 est plus croissante que celle des donnéees enregistrées en 2006.
Williams
Image animée des données fournies ci-dessus par Williams
Marot (#68), éloquent ! Merci !
Entre les deux courbes, la droite de tendance sur 100 ans (1906-2005) est de
-0,64°C/siècle dans la base de 2006
-0,70°C/siècle dans la base de 2010
Il y a bien eu un
réchauffementréchauffage d’origine humaine. On a même identifié les coupables : les informaticiens de la NOAA.Oh, pas grande chose comme réchauffage, dira la FARCE. Juste +10%, une paille, comparé à l’objectif Kyoto de réduction de 7% par rapport à 1990 pour l’Europe.
On dépense des centaines milliards à combattre une hypothétique fièvre en se basant sur un thermomètre que d’autres trafiquent tranquillement dans leur coin. Cherchez l’erreur…
SOUS TOUTES RÉSERVES car je n’ai pas pu vérifier quoi que ce soit bien que ces liens apparaissent plusieurs fois dans google.
Deux pages splendides sur des fraudes de températures, fournies par pecqror dans le Post. Ce sont chaque fois les températures BRUTES et plus seulement des « ajustements » selon le site.
Ce ne sont pas non plus des ajustements de certaines valeurs anciennes mais de la totalité des relevés.
http://www.rockyhigh66.org/stu…..consin.htm
http://www.rockyhigh66.org/stu…..isions.htm
Ce sont deux pages de relevés de températures en 2009 et 2010 pour les mêmes stations.
Pour vous mettre en appétit :
ainsi que :
miniTAX (#70),
+10% de rechauffage en 5 ans c’est tout de même bp.
Si ca continue en 1 siecle (de 1910 a 1998) ca ne serra plus 1°C de rechauffement mais bien plus si ils continuent ainsi !!
Williams
Williams
williams (#72), Rocard était au courant, c’est pour cela qu’il parlait de poêle à frire
Marot (#71),
je donnais les mêmes références un peu plus haut mais merci d’avoir mis l’affichage de graphiques !
Araucan (#74), Navré, le post 64 m’avait échappé.
Maintenant s’agit-il d’homogénéisation ?
Le site d’origine affiche « raw data » partout.
Marot (#75),
Voir minitax 66 …
Pour les deux autres lien (Chiefto), le boulot de vérification systématique fait sur ce blog est impressionnant …
Marot (#68), Merci Williams !!!
Il fait de plus en plus froid à la fin du XIXe siècle et 1998 n’est plus l’année la plus chaude depuis 1880 finalement ! J’avais pas deviné : c’est évidemment la dernière de la série qui est la plus chaude !!!
Si vous voulez connaître les secrets de fabrication, demandez Michael Mann et criez : REMBOURSEZ
Je suis tombé sur un sondage sur le site du Figaro, « croyez-vous toujours au réchauffement climatique ? » :
http://www.lefigaro.fr/vert/20…..tique-.php
Oooooooh, il y a 63% de oui. Tout irait bien dans le meilleur des mondes, alors (pour le lobby éolien et les stipendiés du GIEC, s’entend) ?
Bein non, pas de chance pour les réchauffistes, ce lien, c’était il y a un an…
Et maintenant ?
Regardez vous même !
http://www.lefigaro.fr/environ…..tique-.php
Williams
williams (#78), En un an, il y a pas mal de chose qui ont changé, il y a par exemple beaucoup plus d’article sur certains sites comme le post ou l’année dernière à la même époque il n’y avait rien, à l’époque j’aurais dit oui au sondage, je pensais même que le temps était détraqué parce qu’il faisait froid.
Global warming: Salving our conscience at the expense of the poor
« »Greenpeace, Friends of the Earth and Christian Aid argue that the risk to the world’s climate from the plant’s emissions outweighs the benefits of the secure electricity it would supply. »
Encore un méfait à imputer aux irresponsables « scientifiques » des OND (Organisations Non Démocratiques != ONG humanitaires)
Lire l’article
J’ai aimé ce commentaire :
« Greenpeace are genocidal maniacs out of control. It is a school for bed-wetters riding the charity gravy train. They don’t give a damn about humans and the poverty inflicted on them. »
(bed-wetter : a person, usually a child, who urinates while sleeping, esp. habitually)
C’est bien de retrouver les anciens commentaires d’avant l’éclipse de Skyfal et de pouvoir continuer sur la lancée interrompue !
@ Woody, j’ai regardé le débat Jouzel-Courtillot, les histoires de sourcils ne m’ont pas troublé outre mesure, la tête de Jouzel est ce qu’elle est et sa façon mielleuse de vouloir « débattre » en permanence avec Courtillot n’est guère convaincante, surtout avec le recul et la fameuse pétition ! Ce qui est amusant, c’est sa façon de remettre toujours en exergue la crosse de hockey tout en disant qu’ils ont repris les courbes de Courtillot et qu’elles sont justes !
@ Benoît ; c’est l’économiste des énergies, Jacques Percebois qui, dans la deuxième video (http://www.dailymotion.com/vid…..hauff_tech)
à 10:18 mn exactement, reprend le thème du pari de Pascal… L’aviez-vous vue ? Ca a dû vous faire sauter, alors que votre bouquin était sous presse !
Je reprends les anciennes pages de Skyfal miraculeusement réapparues et c’est étonnant de voir comme on réécrit les mêmes choses des années après : sur la page d’octobre 2006 http://skyfal.free.fr/?p=6 on voit que Jouzel est décidément un habitué de la pétition anti-Allègre ! Ca le prend en fait à chaque fois qu’Allègre l’ouvre !! Et vas-y que j’en appelle à l’Académie des sciences, à l’Institut national des sciences de l’univers (INSU), au ministère de la recherche ainsi qu’à L’Express !
Sur un site de livres anciens, je trouve ça :
30.
Les Pages Immortelles De Darwin
Julian Huxley (auteur)
Editeur : Editions Corréa. Date de parution : 1941.
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49.
PRECIS DE L’HISTOIRE DE L’ASTRONOMIE
Laplace Pierre Simon Marquis De: (auteur)
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• Livre en français
Je découvre ainsi que le Huxley qui est à l’origine de WWF est un darwinien et que le Marquis de Laplace s’appelait de son petit nom Pierre Simon, Pierre étant son prénom et Simon probablement son nom, Laplace le fief qu’il a sans doute obtenu en étant anobli ? Jouzel puis Le Treut sont diracteurs du Labo Pierre Simon La
Laplace sans de : on dirait que les coupeurs de tête sont passés par là !