Le jeu 2010 des prédictions climatiques les plus délirantes.


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Ours polaire

Pour 2010, après l'implosion de Copenhague, nul doute que les prédictions les plus folles vont reprendre. Alors profitons-en pour les poster sur ce fil (et uniquement celles-là) sans oublier de les traduire pour ceux qui ne sont pas tombés dans la langue de Shakespeare à l'école. Mais il n'y a aucune raison de laisser le monopole à l'anglais !

Les prédictions, en une à trois phrases, traduites ou transcrites s'il y a lieu et en lien avec le changement climatique, doivent être faites en 2010 à partir du 1er janvier et être nouvelles, sinon ce serait trop facile… Les liens doivent être cités ainsi que la catégorie. Merci de continuer les discussions dans les billets sans sujet ou les fils les plus appropriés… pour la clarté de la démonstration.

Voici les catégories : Francophonie (tous sujets climato-liés), climat, météo, autres sciences sous l'influence du climat, autres (en lien avec le climat)… Avec toutefois deux prix spéciaux du jury : bétisier climatique de 2010 et humour.

Les vainqueurs posteurs seront désignés le 19 décembre 2010 à l'unanimité plus une voix, c'est à dire la mienne plus la mienne, ce qui évitera le piège du consensus. Mais les suggestions sont les bienvenues, y compris pour les catégories.

A vos moteurs de recherche !

Araucan.

(NB : Al Gore est hors concours : la preuve, il a déjà reçu le prix Nobel).

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72 réponses à “Le jeu 2010 des prédictions climatiques les plus délirantes.”

  1. pecqror (#49),
    et à Araucan

    Serait-il bon de faire un résumé des « gates » et des fraudes thermométriques parus en l’absence de skyfall ?

    Ce travail peut être réparti entre des volontaires :
    Himalayagate
    Africagate
    Amazongate,
    Nederlandgate
    Scandinaviangate
    Antarctic gate
    Australiangate
    Hurricanegate
    Palugate (dans le TAR)

    et pour les températures :
    Nouvelle-Zélande
    Darwin zéro
    Sibérie
    États-Unis
    France
    Bolivie

    Je n’ai pas placé les liens craignant la mise en spam.

  2. Marot (#51),
    Addendum : un excellent post d’Antonio San dans « le mythe climatique » fournit une référence à lire a propos de AR4 et du nombre de références en revues a comité de lecture: édifiant!

    Résumé :

    À la demande de Donna Laframboise

    1) 43 citoyens de 12 pays ont examiné dans le détail les 18.531 références qui figurent dans les 44 chapitres du rapport AR4 2007 du GIEC;

    2) chaque chapitre a été vérifié trois fois, le résultat le plus favorable au la GIEC a été utilisé;

    3) 5587 références les 18.531, plus de 30% n’ont pas été évaluées par les pairs : plaidoyers d’organisations activistes, communiqués de presse, articles de journaux et de magazines, documents de travail, mémoires de maîtrise et thèses.

    4) C’est un démenti définitif aux affirmations mensongères répétées de R. Pachauri selon qui toutes les références ont été revues par les pairs. La liste des affirmations mensongères de R. Pachauri est ici

    Merci Antonio San.

  3. Une prédiction intéressante de plus : le manque d’oxygène dans les profondeurs qui menace la biodiversité océanique : l’augmentation de la température des océans risque de réduire le mélange vertical des eaux selon une étude qui vient de sortir tout juste : c’est Hermione qui le dit : http://www.univers-nature.com/…..gi?id=4181
    Saperlipopette ! On l’a échappé belle grâce au refroidissement qui commence ! Sinon les p’tit’ bêtes nous l’auraient reproché plus tard : « Nos crevettes nous accuseront !! »

  4. Daniel (#54),

    merci je n’avais donc pas rêvé.
    je connais le Maroc pour y avoir travaillé 2,5 ans entre avril 1967 et novembre 1969. dans la région de Ouarzazate. J’y suis retourné il y a cinq ans et j’avais été frappé:
    1 par le développement de Ouarzazate que j’avais connu bourgade provinciale administrative de 5.000 habitants et qui avait dépassé les 50.000 h,
    2 par la sécheresse : Ouarzazate étant alimenté en eau par les rivières descendant au Sud de l’Atlas et qui forment le Draa en aval, l’Etat marocain a fait construire entre 1969 et 1972 ou 1973 un barrage qui en 2005 était en train de se vider, d’où une certaine inquiétude, malgré le fatalisme des populations locales. Il apparaît que grâce au retour des précipitations la situation est redevenue normale. Ainsi les palmeraies du Tafilalet plus au NE devraient reprendre du poil de la bête.

  5. Marot (#51),

    Envoyez moi le fichier ! Un court résumé par gate avec les liens les plus pertinents serait sympa !

    Marot (#52),

    Il faudrait aussi compter les rapports d’autres organisations internationales : ils ne sont pas forcément moins biaisés que ceux du GIEC, qui n’est que l’aboutissement ultime de ce qui se passe dans d’autres conventions internationales …

  6. Araucan (#57),
    La 2e partie sur les températures ne vise pas le Giec mais Giss, CRU et d’autres.

    La première partie sur les « gates » est faite.

  7. yvesdemars (#56), un copain a ouvert des maisons d’hôte au pied de l’Atlas, pour les touristes d’Arnaquech de Marakech (il a tout plaqué en France, femme, enfants et percepteur et est parti là bas pour épouser une Marocaine de 25 ans sa cadette, mais bon, je digresse…).
    Les maisons sont en pisé (c’est super confontable niveau température, mais bon, avec des murs qui font 1/2 m d’épaisseur, ça se comprend) comme ça se fait dans le coin. Avec les pluies diluviennes de ces dernières années, il a eu pour des dizaines de milliers d’euros de dégât. A lui, il ne faudrait pas lui en raconter sur la désertification à la mode giecienne !

  8. miniTAX (#59),

    oui j’ai d’ailleurs vécu un tel épisode (500mm de pluie en une semaine) en octobre 1969, ce fut un désastre pour les villages environnants: maisons détruites et inondées, bétail emporté par les eaux, routes coupées, téléphone hors service, etc

  9. à voir sur climate audit les températures de FInlande en mars record à la hausse selon le GISS: malheureusement selon la météo finlandaise ils se sont trompés de 10°C, du même tonneau que le record de Bolivie (sans station)

  10. miniTAX (#59),
    J’ai un cousin qui habite depuis 2 ans au Maroc, à Essaouira (marre de l’administration et des taxes en France), et il y a quelque mois, il m’avait signalé que les locaux lui disaient que cela faisait deux ans qu’il pleuvait beaucoup.
    Lui même est un sceptique. Je n’en avais pas fait part car entre ce que l’on perçoit et ce que l’on retient du passé…Mais visiblement, les faits sont avérés depuis !
    Pour rester dans le fil des prédictions fantaisistes ou délirantes, à quand le risque de disparition de l’Oxygène (O2)?
    En effet, à force de brûler tous les combustibles, plus il y aura de Co2 produit, moins il y aura d’oxygène….
    Et grâce au volcanisme en cours, la stagnation et le déclin des températures seront parfaitement expliqués par nos climantociologue!

  11. thierry_st_malo (#64),
    notons que dans les mails échangés Mc Intyre rapporte qu’il y a eu débat avec Trenberth et Jones qui étaient partisans de travailler sur les données de températures qu’ils estimaient peu fiables mais que Susan Solomon était contre, trouvant cela inutile. Là elle est en phase avec elle-même mais pour la science faudra repasser…

  12. et foutus pour foutus à quoi bon économiser le pétrole, le gaz ou le charbon !!!

  13. Le réchauffement climatique tue les lézards !

    http://www.sciencedaily.com/re…..143447.htm
    http://www.lemonde.fr/planete/…..L-32280184
    http://www.eurekalert.org/pub_…..050710.php

    Avec l’augmentation de la température du globe, les lézards disparaissent de la planète

    Vingt pour cent de toutes les espèces de lézards pourraient avoir disparu en 2080 annoncent des chercheurs

    Ce communiqué est disponible en anglais, finlandais, portugais, chinois, japonais et espagnol.

    Pour de nombreux lézards, le changement climatique de la planète est une question de vie ou de mort. Après avoir surveillé pendant des décennies les populations de lézards au Mexique, une équipe internationale de chercheurs a trouvé que l’augmentation des températures avait provoqué la disparition de 12 pour cent de la population des lézards du pays. Une modélisation de l’extinction faite à partir de cette découverte prévoit aussi un sombre avenir pour ces animaux importants du point de vue écologique, avec 20 pour cent de toutes les espèces de lézards qui pourraient avoir disparu en 2080.

    Le suivi détaillé des populations de lézards au Mexique effectué sur plus de 200 sites différents indique que les températures dans ces endroits ont changé trop rapidement pour les lézards. Il semble que tous les types de lézards soient bien plus sensibles que ce que l’on pensait à une extinction causée par un réchauffement du climat parce que nombre de leurs espèces vivent déjà au bord de leur limite thermique, notamment dans les zones de basses altitudes et de faibles latitudes.

    Bien que les prédictions faites par les chercheurs pour 2080 puissent encore changer si les hommes arrivent à ralentir le réchauffement climatique, il s’avère que les lézards ont déjà franchi un seuil pour leur extinction et que leur fort déclin va se poursuivre dans les prochaines décennies.

    Barry Sinervo du Département d’Ecologie et de Biologie évolutionniste de l’Université de Californie à Santa Cruz, est arrivé à ces conclusions avec des collègues du monde entier après avoir comparé leurs études de terrain sur les lézards au Mexique avec nombre de données recueillies sur toute la planète. Leur étude sera publié dans le numéro du 14 mai de la revue Science, publiée par l’AAAS, société scientifique à but non lucratif. Après avoir compilé les données de terrain mondiales, Sinervo et ses collègues ont étudiés les effets de la hausse des températures sur le corps des lézards et créé un modèle des risques d’extinction pour diverses espèces de lézards du monde entier. Leur modèle a prédit avec précision les endroits précis sur le globe où des populations de lézards ont récemment disparu et il pourrait à l’avenir renseigner les chercheurs sur la manière dont les extinctions vont se poursuivre.

    « A quelle vitesse les lézards s’adaptent-ils à la hausse des températures sur le globe ? C’est la question qui importe » note Sinervo. « Nous voyons actuellement des espèces de faible altitude migrer vers les hauteurs, une lente extinction de celles en altitude, et si elles n’arrivent pas à évoluer plus vite elles vont continuer de disparaître. »

    Selon le modèle global mis au point par les chercheurs, produit avec les tendances actuelles des émissions de dioxyde de carbone dues à l’activité humaine, environ six pour cent des lézards sont voués à disparaître avant 2050. Comme le dioxyde de carbone reste dans l’atmosphère pendant des décennies, les chercheurs estiment que ce chiffre ne peut plus être évité. En revanche, de sérieux efforts globaux pour réduire ce gaz dans l’atmosphère pourraient selon eux écarter le scénario de 2080 où 20 pour cent des espèces de lézards auront alors disparu de la planète.

    L’étude détaillée montre en particulier que les lézards qui portent leurs petits présentent des risques plus élevés d’extinction comparés à ceux qui pondent des oeufs. « Ces animaux ont un risque près de deux fois plus important de disparaître parce qu’ils ont acquis des températures corporelles plus basses » précise Sinervo. « Nous les voyons littéralement disparaître sous nos yeux. »

    Sinervo a commencé à s’intéresser à la disparition des lézards après avoir remarqué une évolution évidente au cours d’un travail de terrain en France. Il a détecté cette tendance inquiétante à disparaître des lézards en compagnie de chercheurs français, Jean Clobert et Benoît Heulin, lors du suivi de populations déjà bien étudiées. Troublés par leur découverte, ils ont contacté des collègues du monde entier, Jack Sites et Donald Miles aux États-Unis, Fausto Méndez-de-la-Cruz au Mexique et Carlos Frederico Duarte Rocha au Brésil, ce qui lancé une collaboration globale.

    « Ce travail est un bel exemple de science interdisciplinaire et de collaboration internationale, utilisant des méthodes et des données de toute une gamme de disciplines scientifiques pour améliorer la confiance dans la prédiction des effets biologiques du changement climatique actuel. Il montre notamment combien les relevés et la recherche sur le long terme sont cruciaux pour comprendre les changements écologiques » ajoute Andrew Sugden, rédacteur en chef pour l’international à Science.

    « Nous n’aurions jamais pu faire cela sans certains outils gratuits en ligne tels que Google Scholar et Google Earth » note Sinervo. « Cela nous a pris un certain temps pour définir les termes de recherche appropriés. Mais une fois cela réalisé, nous sommes tombés sur des études clé. J’ai été surpris de la rapidité avec laquelle les chercheurs ont commencé à nous envoyer leur données… C’est pourtant ce qui s’est produit : lorsque des scientifiques voient un problème, avec des données mondiales à l’appui, ils se regroupent ».

    Pour affiner leur modèle avec cette surprenante source de données mondiales, Sinervo et ses collègues ont utilisé un petit appareil électronique qui mime la température corporelle d’un lézard s’exposant au soleil. Ils ont placé de tels appareils thermiques pendant quatre mois dans des endroits ensoleillés où les lézards sont encore nombreux et d’autres où ils ont presque disparu.

    « Il y a des moments dans la journée où les lézards ne peuvent sortir et doivent se replier vers des endroits plus frais » indique Sinervo. « Lorsqu’ils ne sont pas dehors, les lézards ne sont pas non plus en quête de nourriture. Nous avons donc évalué combien d’heures dans la journée les lézards pouvaient être refoulés par le soleil à différents endroits. Puis nous avons pu paramétrer notre modèle global. » Pour les auteurs de l’étude, qui militent pour une vraie reconnaissance de ces lézards et de l’importance de leur rôle dans le réseau alimentaire du globe, ces découvertes sont à la fois « navrantes et écoeurantes ». Pourtant, disent-ils, il reste un espoir pour les lézards sur Terre.

    « Si les gouvernements du monde entier peuvent mettre en oeuvre un changement concerté pour limiter nos émissions de dioxyde de carbone, alors nous pourrons infléchir la courbe et maintenir un niveau d’extinction égal à celui du scénario de 2050 » conclut Sinervo. « Mais il faut pour cela un effort mondial… Je ne veux pas dire un jour à mes enfants que nous avons eu une chance de sauver ces lézards mais que nous ne l’avons pas fait. Je ferai de mon mieux pour les sauver tant que cela m’est possible ».

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    L’étude de Sinervo et coll. a été financée par la société National Geographic, UC Mexus UCSC Committee-On-Research, les prix de la National Science Foundation, les bourses du CNRS, les visites professorales du Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) et de l’Université de Toulouse, les bourses et allocations du CONACYT, les allocations du CONICET, du FONDECYT, du SMSI, les bourses et allocations de l’UNAM et de l’AMNH, une allocation de l’Académie de Finlande et le Bean Life Science Museum.

  14. Araucan (#69),

    Le réchauffement climatique tue les lézards !

    En tous cas les lézards gris sont plus nombreux que jamais autour de ma maison et dans le potager en corrélation avec la diminution des chats dans le secteur ( Ils n’osent pas s’approcher avec mes BA )

    Cette hiver c’étaient les iguanes qui mourraient de froid en Floride !

  15. A propos quand je vais promener mes BA , il m’arrive de passer sur une petite route ou il y a un coin humide (les années pluvieuses ) avec des Salamandres ,a chaque fois il y en a plusieurs écrasées sur le goudron par la circulation .