Jean Martin se dévoile


Est-il nécessaire de présenter l’auteur de l’incomparable site Pensée Unique ? En un sens oui, car Jean Martin est un pseudonyme. Même si le cv donné sur son site en dit suffisamment long sur ses compétences scientifiques, nombreux sont ceux, chez les carbocentristes, qui le soupçonnent de n’être qu’un faussaire. Son cv est pourtant parfaitement authentique, la seule chose qu’il y manque est son identité.
Le nom, les titres ou encore les distinctions d’un chercheur… rien de tout ça ne compte en science, où la seule chose qui vaille est le contenu de ce qui est dit. Pour cette raison, Pensée Unique restera de toute façon Pensée Unique, mais après plusieurs années de présence pseudonyme sur internet, l’auteur du plus consulté des sites climato-sceptiques francophones a choisi de divulguer son identité. Puissent d’autres scientifiques climato-sceptiques aujourd’hui discrets sortir eux aussi de leur réserve, en ces temps où le débat est enfin possible à nouveau.
L’auteur de Pensée Unique a préparé un billet qui paraîtra sur son site de façon imminente. C’est avec son accord qu’un fil de discussion est proposé ici pour accueillir vos réactions.
Ben.


85 réponses à “Jean Martin se dévoile”

  1. maurice (#51), Enterrement dans la plus stricte intimité.
    Seuls Shakhova et Semiletov continuent leurs appels à phynances au prétexte de bulles dans la mer arctique, alors que Ed Dlugokencky de la NOAA écrit clairement qu’il n’y a pas d’augmentation de méthane atmosphérique sur l’Arctique jusqu’en 2008 inclus.

  2. @Araucan

    je parle de l’article cité par Plombier (#37) (désolé, je sais pas comment faire le lien smile )

  3. @ Kudjat

    Bonjour

    M. Sarker dit : Même si le niveau de la mer monte d’un mètre maximum,la plupart du littoral du Bangladesh restera intact . C’est un exemple .
    D’après le rapport du GIEC de 2007, l’élévation du niveau des mers d’ici 2100 pourrait être comprise entre 18 et 42 cm.

  4. maurice (#50),
    jacques duran sur pensée unique a relaté une étude là dessus, il apparaît qu’il n’y a pas eu de libération de méthane par le permafrost sibérien sur une période géologique assez longue incluant des réchauffements supérieurs à celui du XXème siècle. De touts façons ca ne tient pas debout car le méthane se transforme en CO2 25 fois moins efficace en effet de serre dans l’atmosphère. Ces assertions non vérifiées émanent de tous les labos gavés de crédits (grâce à nos impôts) au titre du RCA qui ne savent inventer quoi pour justifier leurs travaux …

  5. maurice (#56),
    hehe oui je connais cette table ronde qui date d’un an je crois non ?
    C’est amusant d’entendre le représentant du GIEC, péremptoire : « Le débat est clos. »
    Il peut repasser, j’ai envie de dire…

  6. De retour, un peu tard sur mon site « sceptique » préféré ‘(euh, enfin, après pensée-unique…), je me joins au concert de louanges pour jean/jacques Martin/Duran (sans d ni t, comme il précise).
    J’attends avec impatience la réaction « officielle » et, espérons le très médiatisée des gurus climatologiques (les vrais, pas les physiciens, non mais !);
    Tiens au fait, j’ignorais qu’il y eût + de 400 (500 ?) « vrais » climatologues en France ! Sont-ce des généralistes ou des spécialistes (physique, chimie, géo XXX, océanographes, météorologues, astronomes etc, etc)… maizalors, Jean/Jacques Martin /Duran (sans d nit) serait un climatologue qui s’ignore (horreur et putréfaction !) ?
    Glaciers Himalya OUT, Bengla Desh OUT (il est vrai qu’un pays concentrant + de 100 millions d’indivius, avec une densité importante et une altitude moyenne faible, dans une région soumise NATURELLEMENT aux événements climatiques extrêmes, a plus de risque de dégats humains et économiques que d’autres régions !), CH4 OUT, prochain sujet, l’acidification (enfin la dé-basification (?) des océans.
    Même Claude A…… en parle, le traitre, encore un vendu aux pétroliers, enfin non, en l’ocurrence aux Giecophiles, aux Jouzelolâtres et autres Hulottiens (un garçon fort sympathique au demeurant quand il vend ses gel douche Ushuaïa (oh pardon, c’est une émission de télé, je confondais).

  7. Clem (#60),

    je retiens dans la conclusion de Raphael Romi (le juriste du groupe):

    « moi j’écoute tous les avis…j’ai contribué à inviter Courtillot ici…j’écoute les avis dissidents… la dissidence en soi est une valeur humaniste et une valeur universitaire »

    Le mot dissident à l’encontre de Courtillot a été employé au moins 6 fois en moins de 5 minutes.

    definition wikipedia:

    Il désigne celui qui se démarque d’une doctrine religieuse ou d’un dogme, avant de s’appliquer au domaine politique ou idéologique…

    Le substantif est employé dès le XVIIIe siècle pour désigner celui qui professe une autre religion que la religion officielle, avant de désigner également, à partir du milieu du XXe siècle, les opposants à l’idéologie dominante d’un pays (surtout appliqué à l’Union soviétique et aux démocraties populaires).

    Par la suite, le terme a été employé pour Cuba, l’Iran et la Chine : on parle de dissidence cubaine, de dissidents iraniens, de dissidents chinois.

    Merci Mr ROMI vous avez bien résumé la situation !

  8. Kudjat (#52),

    (désolé, je sais pas comment faire le lien smile )

    Il faut cliquer sur la flèche à côté de l’heure du commentaire.

  9. maurice (#50),
    Il faut demander à Coustou sur Infoclimat lol.
    Avec l’hiver de malade qui vient de s’achever là bas, le sol ça doit être du « bêton ».

  10. Laurent Berthod (#57),
    Public sénat organise dans Bibliothèque Médicis le premier débat scientifique sur le climat entre les climato-sceptiques et leurs opposants, en présence de Valérie Pécresse, le 23 avril à 18h30.

  11. Laurent Berthod (#68),

    ou peut etre est-ce débat « scientifique » ? c’est à dire sans auteurs de science-fiction, sans dérapages politiques (inévitables pourtant par la nature même du GIEC), et peut être cela expliquerait l’absence de C.Allègre qui n’a pas publié de manuscrits dans ce domaine précis (au contraire d’un Courtillot) ?

  12. ardeche07 (#65),
    tendane long terme (marégraphes 1,76 mm/ an
    tendance plus courte (satellites depuis 1993) +3,2 mm
    mais on chercherait en vain une tendance à l’accélération …
    la prévision du GIEc entre 20 et 40 cm pour le siècle est assez cohérente avec la tendance récente.
    la hausse provenant :
    – de la hausse de température des océans (mais la hausse est moins rapide que sur les continents)
    – de la fonte des glaces (mais le GIEC a raconté des bêtises sur l’Himalaya, l’Antarctique, et sans doute le Groenland)
    on ne voit pas trop une hausse très supérieure à 20 cm

    Il y a eu beaucoup d’intox dans des déclarations récentes (Rahmstorf je crois que c’est lui qui a parlé de 1m et plus)

  13. oups… cliquez sur le lien dans le message au dessus pour voir la vidéo. Ca date de 1979 et c’est assez amusant.

  14. Axel (#73),
    Amusant peut-être mais à coup sûr accablant pour Tazieff. Un échange de poncifs presque tous + faux les uns que les autres entre le grand T et le grand C(ousteau). La palme à T pour « la forêt française qu’on détruitait » alors qu’elle n’a cessé (et ne cesse) de s’agrandir depuis le dernier siècle. Enfin, paix à ses cendres (volcaniques)…

  15. jean l (#75),
    J’ai eu l’occasion de rencontrer Tazieff en 1994, pour une interviex, et il ne tenait plus du tout le même discours. En particulier sur la couche d’ozone, il disait sensiblement la même chose que Cousteau dans l’extrait: « Ahhh, c’est du baratin tout ça ! ». Quant au réchauffement et au CO2, il était très prudent et insistait que l’effet de serre était dû aux nuages dont le rôle n’était pas convenablement pris en compte par les modèles. A l’époque, on parlait aussi de la pollution du lac Baïkal, déjà présenté comme « la plus grande réserve d’eau douce de la planète » et cela le rendait furieux. Il parlait de fumisterie puisque cette prétendue « réserve » n’était disponible que pour les rares populations du coin, et que la véritable réserve était dans les nuages qui donnaient les précipitations.
    D.E.G.

  16. Pierrel (#76),
    Désolé, « interview » et non « interviex » (et pas « entrevieux » non plus, à l’époque, je ne l’étais pas.)

  17. pour l’action des émissions électriques du Soleil consulter le site COSMOELECTROSTATICS-CLIMATOLOGY (avec google)
    JmM

  18. Pierrel (#76),
    O.K, tout le monde a le droit de se tromper, même le grand Tazieff. J’avoue que je ne connais pas bien (du tout) son oeuvre : trop jeune à l’époque. Et l’extrait donné par Axel est sûrement un peu juste pour s’en faire une idée.
    Merci pour ces précisions.

  19. meunier (#78), Bienvenue à Jean-Martin Meunier sur ce site, maintenant qu’on ne risque plus de le prendre pour Jacques Duran !! En revoyant cet échange (je l’avais revu l’an dernier, mais pas avec le même oeil !), on s’aperçoit de la différence entre les débats de l’époque, où chacun s’exprime librement sans pour autant se jeter à la gorge l’un de l’autre, comparé aux débats d’aujourd’hui, tendus, camp contre camp, stressant leurs participants, à couteaux tirés, la rage à peine retenue… Et on en est quasiment au même point comme le remarque Axel, mais en moins convivial !

  20. Araucan (#80),

    Oui alors, c’est bien Lorius qui est important ici. Il a été l’un des premiers signataires de la récente pétition. Il a écrit en 1996 un petit opuscule de vulgarisation grand public Dominos Flammarion dont je parlais récemment ici, dans lequel un graphique des températures et gaz à effet de serre en Antarctique est purement et simplement falsifié, ou plutôt corrompu, comme dit Judith Curry.

    En 1994, dans La Recherche, sur un forage GRIP de 3000 m, où il avait observé des variations climatiques un peu hétérodoxes par rapport à l’effet de serre du CO2 dans la période Eémiène, il y a 115000 ans, il concluait son article en paralant de l’effet de serre, merci le GIEC, mais en mentionnant un effet possible de refroidissement de 14°C en moins de 100 ans, Il concluait :
    Le climat chaud qui était celui de l’Eémien, et qui est celui vers lequel nous pourrions nous diriger, sera-t-il plus instable que le climat actuel ?
    Il est trop tôt pour y répondre.
    Il reste beaucoup trop d’incertitudes dans la compréhension des mécanismes qui ont provoqués les changements enregistrés dans les glaces du Groenland et de leur signification à l’échelle globale.
    Cependant, nous sommes invités à porter un autre regard sur le climat des prochains siècles.
    Qu’une période comme la nôtre, ou plus chaude par suite de l’augmentation des gaz à effet de serre, puisse, à l’échelle d’une vie humaine, se refroidir de façon significative ne peut désormais plus être exclu.
    »
    Les archives glaciaires du Groenland. J. JOUZEL, C. LORIUS, M. STIEVENARD : La Recherche, 1994, 261, (25), p.38-45.

    Bel exercice de style, mais deux ans plus tard, sous l’influence probable de Jouzel et de Bard, entre autres, l’abscisse de mètres était devenue des années représentant, non pas le temps (grandeur extensive) mais l’age, (grandeur intensive) sans tenir compte des variations de tassement et d’enneigement qui sont à la base de sa détermination dans les carottes glaciaires.

    Leroy Ladurie, à mon sens, a été plus circonspect dans sa participation à l’article de Nature fait avec ses données par des chercheurs de l’INRA, sur les dates de vendanges correspondant aux sommes de degrés-jour et non de températures comme quelqu’un l’a dit ici récemment, indice qui caractérise la durée de la maturation du raisin, comme d’autres plantes d’ailleurs. Dans la rédaction de l’article il a obligé à introduire la remarque que la température vers 1400 et à d’autres époques avait été plus élevée qu’au 20e siècle.

    L’article a été démoli par D Keenan, non sur de la physiologie végétale, que l’historien-géographe observateur E L-L avait bien repérée, mais sur la transformation des données de jours après ou avant le 1er septembre en températures par les jeunes chercheurs INRA sur les modèles du GIEC, ce qui amenait la dernière année, 2003, à montrer une anomalie de 6°C, parfaitement absurde, rien qu’en prenant les données météo de la région pour l’année en question.

  21. dm75 (#84),
    Je ne vous visais pas du tout mais voulais simplement rappeler qu’on apprend à tout age, j’ai surement utilisé aussi dans mon enseignement à l’agro le raccourci « somme de températures » en sachant bien sûr la calculer et que ce n’était qu’un indice mais sans savoir la différence entre grandeurs intensives et extensives.

    Ce n’est en lisant les travaux sur le climat que j’ai compris qu’une moyenne de températures et une température moyenne ne disent pas la même chose. La proposition que je faisais et sur laquelle j’attirais l’attention concernait age et durée qui me semble toujours confondus dans les travaux sur les séries temporelles si fréquentes en climatologie.

    Comme dit Araucan, il faut se méfier des indices, c’est-à-dire des proxies. Le decline me pose vraiment un problème en ce moment car s’il a fallu le cacher par des corruptions de données c’est qu’il correspondait à la réalité de quelquechose, mais de quoi ? Grudd a trouvé un indice de température plus fiable que la largeur des cernes, la densité du bois, mais le problème révélé par le decline après 1960 n’est plus abordé à cause de l’obsession température.

    Il en est de même pour les indices climatiques tirés des teneurs en 18O des stalagmites qui sont très étudiés en ce moment. Ils semblent correspondre plus à l’intensité des moussons asiatiques qu’à la température des cavernes ou aux SST et varient d’autre part soit comme l’eau lourde des glaces polaires, plus de 18O égale plus chaud, soit à l’inverse comme les sédiments calcaires des fonds marins, moins de 18O égale plus chaud (Keigwin, Sargasses)

    Pour l’instant j’en suis provisoirement à invoquer des variations climatiques locales dans le temps et dans l’espace mais ce n’est pas entièrement satisfaisant.