Météo-France : toujours pas de pilote dans l’avion !

[L'Eyjafjöll et les Anticyclones Mobiles Polaires : suite du premier billet.]

par Antonio San

Le Service des Avions Français Instrumentés pour la Recherche en Environnement (SAFIRE) a effectué un vol le 20 avril dans le cadre de l’étude des effets de l’éruption de l’Eyjafjöll. Des résultats viennent d’être annoncés, ainsi présentés :

De ces résultats encore préliminaires il ressort que :
– toutes les particules détectées se situaient en dessous de 2000 m, dans la couche limite atmosphérique : aucune particule n’a été détectée au-dessus de 3000 m ;
– à l’approche de Nantes et de Paris (Etampes, Châtillon), les analyses mettent en évidence, vers 1000 m d’altitude, des particules un peu plus grosses, de 2 à 4 microns, qui sont probablement d’origine volcanique ;
– leurs concentrations estimées sont partout faibles, inférieures à 20 g/m3 en général, les valeurs les plus importantes restant inférieures à 80 g/m3.

Ces résultats sont cohérents avec des observations du lidar Doppler exploité par
LEOSPHERE à Orsay, dont les données ont été fournies à Météo-France. Ce lidar détectait une couche de cendre vers 6000 mètres le 18 avril, qui sédimentait progressivement vers une altitude de 2000 m où elle se stabilisait, avant de se fondre dans la couche limite ces derniers jours. On peut penser que les températures relativement chaudes ont conduit à l’extension de la couche limite de 1000 à plus de 2000 mètres d’altitude, et provoqué le mélange entre les cendres volcaniques et les autres aérosols.

Cet extrait des actualités de Météo-France (MF) démontre que :

1) le 21 avril, les particules de cendres volcaniques demeurent exclusivement en basses couches.
2) L’interprétation du diagramme LIDAR par MF est le résultat d’une confusion due à l’absence de concept explicatif
3) Aucun concept ne préside à l’interprétation des données : « On peut penser que… »

Interprétation de la figure de l'IPSL

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Distribution verticale des aérosols, mesurée par le site instrumenté SIRTA de l'IPSL localisé sur le campus de l'Ecole polytechnique à Palaiseau. Le panache de cendres consécutif à l'éruption est visible le 16 avril à partir de 15h vers 6 km d'altitude et il descend au cours du temps. Le second panache visible sur les données de la plateforme QUALAIR est aussi très bien visible ici autour de 3 km d'altitude en fin de soirée du 18 avril et ce jusqu'au 19. © SIRTA

Le diagramme LIDAR n’est pas une image du panache mais un profil dans le temps de la concentration en aérosols à l’aplomb du point fixe de Palaiseau. Ce n’est donc pas une image du nuage lui-même et l’interprétation de MF d’une couche de cendre « qui sédimentait » est tout simplement erronée.

Contexte météorologique

En comparant ce profil radar avec les cartes de pression atmosphériques de la Deutsche Wetterdiesnt et les images satellites Météo France, il est clair que la distribution verticale de la concentration en aérosols s’explique par le passage du front de l’AMP principal au dessus de Paris.

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Le 16 avril 12:00 UTC :

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Le 18 avril 06:00 UTC :
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En effet, toutes les images provenant du volcan ainsi que les clichés pris par des volcanologues Islandais volant au dessus du volcan montrent qu’une fois éloigné du cratère, le panache redescend vers un niveau plus bas, parmi les nuages qui se forment au toit de l’AMP et il suit les lignes de flux d’advection d’air polaire. Donc la partie linéaire du panache est bien observée sur les images satellites, les simulations ESA et de l’université de Aarhus au Danemark.

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Le volcan vu du sol, le panache reste en basse couche.

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Vu du ciel, le panache demeure à l’interface du toit de l’AMP .

La dispersion du panache au toit de l’AMP est visible sur cette image satellite et ESA concentration SO2:

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Dès lors l’apparition du panache volcanique au travers de fortes concentrations d’aérosols à une altitude de 6 000 mètres au dessus de Paris le 16 avril et la descente rapide en 24 heures de la zone de concentration maximale à l’altitude de 2 000 mètres traduisent simplement le passage de la face avant de l’AMP initial, de 1030hPa, de fort gradient (isobares resserrées). Ce front, traditionnellement « un front froid » provoque des ascendances vigoureuses derrière son couloir dépressionnaire et la concentration suit ces phénomènes ascendants.

Une fois la face avant de l’AMP passée au dessus de Paris, la distribution des concentrations retrouvera son altitude initiale, à l’interface entre la masse d’air froid de l’AMP et de l’air chaud chassé au dessus de lui et/ou sur ses flancs via les dépressions associées au développement de l’anticyclone. D’ailleurs pendant cette période, on voit très bien au dessus de la zone de concentration maximale, le témoin des concentrations résultant de l’ascendance frontale en altitude (en couleur bleu clair), traînée dont l’épaisseur se réduit à zéro après 48 heures.

La haute concentration de cendres demeurera piégée à cette altitude de 2 000m jusqu’au passage de la face avant d’un nouvel AMP un peu moins puissant –gradient moins fort (isobares éloignées), la raison pour laquelle il n’arrivera pas avant le 19 Avril au dessus de Paris, vents plus faibles- et dont l’empreinte première, comme pour l’AMP initial se situera en altitude vers 3, 4 km, une altitude elle aussi inférieure au précédent AMP puisqu’il est moins puissant et donc provoquera de moindres ascendances.

Le 21 avril, les particules de cendres volcaniques demeurent exclusivement en basses couches sur la France. L’image satellite de MF montre que le nouvel AMP dont la face avant potentiellement charrie un nouveau nuage en altitude est situé sur l’Allemagne et n’atteint pas la France. Dès lors, la carte des pressions confirme que la France subit la situation anticyclonique du précédent AMP et la position logique des particules est donc autour de 2 000m d’altitude comme démontré précédemment.

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En conclusion :
La signature radar de ce « traceur naturel » que sont les cendres volcaniques, montrant d’abord une signature en altitude revenant rapidement à une altitude de base et une traînée résiduelle en altitude disparaissant après 48 heures est donc la signature typique du passage de la face avant d’anticyclones mobiles polaires à l’aplomb de la capitale.

1) Détection à 6 000m Station Palaiseau (P) fixe concentrations en rouge

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2) Altitude décroissante de la concentration max

…….cliche-2010-04-25-21-38-31.png
3) traînée en altitude

………cliche-2010-04-25-21-38-56.png
4) Concentration max. toit AMP, Traînée de traces en altitude

……………………. cliche-2010-04-25-21-39-20.png

La confusion de Météo-France provient du fait que sur le diagramme LIDAR, l’abscisse Temps augmente logiquement vers la droite bien qu’il décrive une situation à un point fixe. Toutefois, la dynamique du phénomène météorologique qui explique les lectures radar dans le temps résout cet apparent paradoxe qu’une lecture prosaïque de l’image radar peut induire. Il n’y a donc pas de « sédimentation » passive des cendres mais la signature d’une dynamique météorologique très active.

Cette analyse démontre que l’utilisation du concept d’Anticyclone Mobile Polaire développé par Marcel Leroux était en ce cas et demeure de nature à offrir aux décideurs l’information indispensable pour une gestion économique optimisée, très tôt en amont, de ce genre d’aléa naturel.

Antonio San

51.  yvesdemars | 3/05/2010 @ 22:00 Répondre à ce commentaire

retour du nuage de cendres sur l’Europe de l’ouest.
L’Irlande pourrait fermer son espace aérien dès demain …

52.  Araucan | 4/05/2010 @ 0:22 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#51),

De votre lien : mais maintenant, on sait qu’il faut aller mesurer sur place la teneur en cendres !

Ce qui signifie que sa concentration en cendres (les particules de silice qui menacent les réacteurs d’avion) a augmenté et que la «phase explosive s’est accrue en intensité au cours des derniers jours». Mais malgré ce léger regain d’activité, l’émission de cendres reste 20 fois moins élevée qu’à la mi-avril au plus fort de la crise, lorsque le nuage recouvrait la majeure partie du nord de l’Europe. La différence vient essentiellement du fait que le glacier qui recouvrait le cratère a entièrement fondu depuis. Or, jusqu’à présent, c’est le choc thermique entre la glace et la lave en fusion qui renforçait le caractère explosif de l’éruption. Du coup, le nuage stationne nettement plus bas qu’il y a deux semaines, entre 4 000 et 5 500 mètres d’altitude.

Et un glacier de moins !

Lors de la réunion, la France, enfin, va demander à ce que l’Agence européenne de sécurité aérienne développe son expertise sur l’impact des cendres volcaniques.

Un nouveau GIEC : groupe interdisciplinaire européen sur les cendres (volcaniques ) ?

53.  Antonio San | 4/05/2010 @ 0:35 Répondre à ce commentaire

Fermeture de l’espace aérien Irlandais ? Un pilote de L’OTAN a du foirer une manip…

Sérieusement.
Un AMP de trajectoire scandinave – similaire à la vague de froid de cet hiver voir image satellite du 7 janvier 2010 ce qui explique la froidure inhabituelle de ce week-end de mai- dicte le temps sur l’Europe occidentale. Dimanche à 18h UTC, le front atteignait les Cantabriques. Lundi 0h UTC, une nouvelle pulsation de flux d’advection d’air froid se situait à la verticale du volcan, et descend à l’ouest de l’Irlande et le petit vortex de sa face avant a du normalement propager des cendres sur la façade atlantique de l’Irlande Lundi 6h UTC. Toutefois Lundi a 12h UTC, le flux d’advection d’air froid continue plus à l’ouest de l’île et ne devrait pas créer de problème. C’est la face avant de cet AMP qui sera responsable mardi de vents violents sur les Pyrénnées Orientales.
En revanche l’image de Lundi 18h UTC, montre que le vortex associé –rotation horaire- en face arrière de l’AMP ramène un nouveau panache sur l’Ecosse. La carte des pressions Lundi 3 mai 2010 12UTC de la Deutscher Wetterdienst résume ces situations.

Evolution : si la source principale d’advection d’air froid se renouvelle et continue à être dirigée N-NE, au large de la Scandinavie, on peut imaginer que cette source créera une barrière de HP et limitera le retour de panache du au vortex arrière. La DW semble privilégier ce scénario sur sa prévision à 30h mais suggère un possible retour de ce vortex et du panache associé à 48 ou 60 heures principalement sur le Royaume Uni. La question sera alors de savoir si la dépression de face avant d’un AMP atlantique va se déplacer suffisamment vite vers le NE et capter le panache à sa source –sens anti-horaire- ou bien sera-t’il bloqué par l’AMP scandinave à 1035 hPa comme maintenant.

N’oublions pas enfin que l’activité volcanique même si elle s’est renforcée ces derniers jours est beaucoup plus réduite que mi-avril, comme le notait Araucan.

54.  Antonio San | 4/05/2010 @ 0:40 Répondre à ce commentaire

Correction: « C’est la face avant de cet AMP qui sera responsable mardi de vents violents sur les Pyrénnées Orientales ». Je parle bien sûr de l’AMP initial pas de la pulsation.

55.  Marot | 4/05/2010 @ 4:40 Répondre à ce commentaire

Antonio San (#53), Un lien pour « voir » cet AMP serait bien utile.
Je ne doute pas que vous ayez cela sous le coude.
Merci.

56.  Antonio San | 4/05/2010 @ 5:47 Répondre à ce commentaire

Marot (#55),

Météo-France:

http://comprendre.meteofrance......ONE_EUROPE

Deutscher Wetterdienst:

http://www.dwd.de/bvbw/appmana.....nnn%3Dtrue

57.  Marot | 4/05/2010 @ 15:36 Répondre à ce commentaire

Antonio San (#56), Merci.

58.  Antonio San | 4/05/2010 @ 16:51 Répondre à ce commentaire

http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/8658738.stm

Le panache repris par le vortex arrière de l’AMP sur l’Irlande et l’Ecosse a été dévié par les Hautre Pressions sur le sud de l’Angleterre.

59.  scaletrans | 5/05/2010 @ 15:18 Répondre à ce commentaire

Araucan (#52),

Mais oui! On apprenait il y a peu qu’Hervé le Treut était nommé Monsieur cendres volcaniques dans je ne sais plus quel machin! On croit rêver!

60.  Patrick Bousquet de Rouvex | 5/05/2010 @ 15:20 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#59), Faut bien les caser, ça sent le roussi, donc il faut les mettre à l’abri !

61.  Antonio San | 5/05/2010 @ 16:56 Répondre à ce commentaire

http://www.ouest-france.fr/dos.....5_actu.Htm

Le 23 Avril Ouest France:

Des chercheurs sur le pont. À Palaiseau, sur le campus de l’École Polytechnique, les chercheurs du Laboratoire de météorologie dynamique se sont mobilisés, en fin de semaine dernière, afin de décortiquer le péril islandais. De leur propre initiative, ils ont étalonné leur Lidar pour qu’il mesure la densité de particules volcaniques. La ministre de la Recherche a tenu à les féliciter hier. Mais, comme l’a rappelé le directeur du centre, le climatologue Hervé Le Treut, « nous n’étions pas en capacité de réagir dans l’instant. Centre de recherche, nous n’avons pas de vocation opérationnelle. »

Et une cervelle et l’art de s’en servir?

62.  Antonio San | 5/05/2010 @ 17:26 Répondre à ce commentaire

Huet porte-flingue de Météo-France:

En revanche, le « coup de mer » qui a dévasté des côtes en méditerranée est plus rare. Il vient en tous cas conclure un hiver particulièrement rude, avec des températures plus froides que la moyenne en France et plus largement en Europe de l’Ouest. Une anomalie régionale en curieuse opposition avec un climat mondial à l’inverse très chaud depuis trois mois.

Comme je l’ecrivais dans mon post a Marco33 27/04 à 18:44:

Cela ne vous gêne pas d’entendre M. Jouzel Huet vous dire que la vague de froid en France se passa pendant l’un des hivers les plus chauds à l’échelle du globe? Comment nous roule-t’il dans la farine ? Simple : il moyenne les températures du globe. Il explique que pendant la vague de froid l’Australie connaissait une canicule record. Imparable ? Bien sûr que non si l’on sait que canicule et vague de froid sont les facettes hivernale et estivale d’une même cause météorologique : une stabilité anticyclonique impermanente sur un continent. C’est-à-dire des hautes pressions qui demeurent longtemps en place. M. Jouzel Huet ne vous dira pas non plus que cette stabilité créa une vague de froid à moins 30C sur la Sibérie occidentale durant près de 3 mois cet hiver ou bien que durant l’hiver austral dernier, une stabilité anticyclonique s’installa de bonne heure sur l’Amérique du Sud, entraînant un froid intense et meurtrier parmi les populations des montagnes surprises par la durée et l’intensité du froid.
M. Jouzel Huet ne vous dira pas non plus que ces hautes pressions sont en augmentation aussi bien en intensité qu’en fréquence depuis 40 ans aussi bien dans l’hémisphère nord que l’hémisphère sud et que ce fait, maintenant climatique, ne colle pas du tout avec la théorie du réchauffement global. Pourquoi croyez-vous que Leroux les agaçait tant ?

63.  yvesdemars | 5/05/2010 @ 18:35 Répondre à ce commentaire

Antonio San (#62),

oui et des anomalies aussi grandes en plus et en moins peuvent aussi faire douter de la moyenne globale dont l’intervalle de confiance s’élargit avec les gradients de températures ….

64.  yvesdemars | 5/05/2010 @ 18:36 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#63),
et même pour les mesures satellitaires .. quand aux GISTEMP et HADCRUT ils sont la rue ….

65.  scaletrans | 5/05/2010 @ 22:41 Répondre à ce commentaire

Antonio San (#62), yvesdemars (#64),

Effectivement Leroux mettait en cause avec pugnacité la notion même de température globale. Et même si, selon certains, la calibration des mesures satellites est sujette à caution, les relevés depuis 1979 ne montrent pratiquement pas de variation, alors que la baisse consécutive à l’éruption du Pinatubo apparaît nettement sur ces mêmes relevés.

66.  Antonio San | 6/05/2010 @ 2:46 Répondre à ce commentaire

Peut-être le futur de la météorologie/climatologie:

http://www.bioticregulation.ru.....raz-en.pdf

La discussion en fin d’article est fascinante.

67.  Marot | 6/05/2010 @ 6:56 Répondre à ce commentaire

Antonio San (#66), fascinante, je vous crois sans peine mais le commun des mortels n’y comprend pas grand chose.
Peut-être qu’à loisir vous pourriez nous en dire tenants et aboutissants ?
un grand merci.

68.  Scaletrans | 6/05/2010 @ 10:25 Répondre à ce commentaire

Antonio San (#66),

Après un bref survol (trop pris en ce moment), et bien que je n’entrave que pouic aux équations, il me semble que la discussion au moins mériterait d’être traduite (Manu ???). Reste à savoir comment cette théorie s’inscrit dans celle, plus générale de Marcel Leroux.

69.  Antonio San | 6/05/2010 @ 16:58 Répondre à ce commentaire

Scaletrans (#68), je vous rassure, moi aussi et je l’ignore autant que vous mais je ne doute pas que ses observations puissent apporter des éléments de réponse à cette physique! En revanche, il est remarquable de constater que la physique de l’atmosphère et les questions théoriques sont loin d’être résolues. Ce travail -qui déjà remettait en cause le moteur des ouragans- promet un recherche originale et non inféodée…

70.  Marot | 12/05/2010 @ 8:07 Répondre à ce commentaire

Antonio San (#69),
Et un collier de perles, un !
fourni par un responsable des prévisions

Les températures sont basses à cause d’une masse d’air froid venue de l’Est qui se trouve en altitude, doublée d’un vent frais également venu du continent. Avec la couverture nuageuse et les pluies, les températures n’arrivent pas à remonter. Ces perturbations sont causées par un système dépressionnaire, c’est-à-dire un ensemble de plusieurs dépressions, qui recouvre actuellement le pays. Il s’étend depuis le centre de l’Espagne jusqu’au nord de la France, avec une dépression principale centrée sur le Nord-Est. Le problème, c’est que ce système a tendance à rester figé.

Trouvé ici.

Je n’arrive pas à saisir la cohérence du propos.

Un ensemble de dépressions surmontées d’une masse d’air froid et des nuages qui font des misères aux températures et des vents qui doublent (!)
et tout ça, ça fait un problème.

71.  Araucan | 12/05/2010 @ 10:37 Répondre à ce commentaire

Marot (#67),

Pour résumer rapidement l’article
1) les différences de température entre masses d’air ne permet pas d’expliquer (quantifier) l’énergie des vents, mesurée par ailleurs
2) l’énergie disponible lors de la condensation de la vapeur d’eau permet d’obtenir cette énergie dans l’atmosphère par diminution de la pression là ou l’eau se condense.
3) car la condensation de la vapeur d’eau induit une diminution de pression (à l’inverse l’évaporation conduit à une augmentation de la pression)

Plus de précision ce WE : article intéressant en tout cas… (avec le retour de PV=nRT ! cf autres fils :D)

72.  Manu95 | 12/05/2010 @ 12:11 Répondre à ce commentaire

Scaletrans (#68),

il me semble que la discussion au moins mériterait d’être traduite (Manu ???).

J’ai comme un doute, là… Ca ne fait qu’une théorie de plus à ajouter à toutes ces recherches sur un prétendu réchauffement climatique basé sur des mesures de températures terrestres et océaniques entachées de beaucoup d’à peu près…

Plus je lis d’articles sur ce RCA, plus je suis convaincu que c’est un gros foutage de gueule de A à Z. Des scientifiques à la recherche de publicité, de financements, qui bien sûr ne vont pas tuer la poule aux oeufs d’or. Des politichiens avec agenda qui voient dans le changement du climat au mieux l’occasion de se faire mousser, au pire de nous entuber en nous faisant payer des taxes pour « sauver une planète » qui ne nous a rien demandé au lieu de s’occuper des vrais problèmes actuels bien concrets.

Au lieu de combattre le CO2, je pense de plus en plus qu’on devrait se battre contre les écolos-bobos et tous ces criminels qui nous arnaquent.
Si les moyens démocratiques ne suffisent pas, il faudra que le peuple descende dans la rue et s’il le faut mette de nouveau quelques têtes sur des piques pour rappeler aux gouvernants que c’est encore et toujours le Peuple qui décide.

Moi j’attends avec impatience l’ouverture de la chasse aux pastèques.

« Some people have problems. Some people cause problems. Some people simply are problems. »

73.  Patrick Bousquet de Rouvex | 12/05/2010 @ 12:22 Répondre à ce commentaire

Manu95 (#72), Allons, allons, on n’est pas des Gene de Greenpisse !

74.  Clem | 12/05/2010 @ 13:53 Répondre à ce commentaire

Moi j’attends avec impatience l’ouverture de la chasse aux pastèques.

Je le pense : certains finiront un jour dans la même cellule que Crozemarie.

75.  thierry_st_malo | 12/05/2010 @ 14:38 Répondre à ce commentaire

Ces derniers posts me rappellent quelque chose 😐 …

76.  plombier | 12/05/2010 @ 17:25 Répondre à ce commentaire

Source la Chaine Météo
Hier, la température n’a pas dépassé 7,6° à Paris ce qui constitue un record de froid pour un 11 mai, battant le record de froid du 11 mai 1984 où la température n’avait pas dépassé 8,4°. Le record mensuel de température n’a toutefois pas été battu puisque la température n’avait pas dépassé 6° le 18 mai 1935. Mais:
Le 11 mai 1912 30,2 C
Le 12 mai 1912 33,0 C
Explication en gros ce qu’écrit Marot
je me demande ce qu’ils vont donner comme explication pour demain matin avec un 0° prévu en haute et basse Normandie et 1° sur le Nantais .

77.  Antonio San | 4/06/2010 @ 17:34 Répondre à ce commentaire

Nos chers savants de l’IPSL ne désarment pas:

http://www.ipsl.fr/fr/Actualit.....-islandais

Donnons leur la parole:

« La figure permet de suivre la distribution spatiale du panache de cendres à travers l’Europe entre le 6 et le 10 mai. Le panache de cendres s’enroule dans l’océan Atlantique et une partie du nuage atteint le Portugal, l’Espagne et les Pyrénées. Ces cartes sont dérivées des mesures en radiances infrarouge obtenues par l’instrument français IASI à bord de la plate-forme européenne MetOp. »

Oui, le panache s’enroule… et toujours aucun lien, aucune compréhension des phénomènes météos qui régissent la dispersion du panache.

78.  Araucan | 4/06/2010 @ 18:59 Répondre à ce commentaire

Antonio San (#77),

Merci,

A-t-on une idée où sont tombées les cendres du volcan ?

79.  yvesdemars | 4/06/2010 @ 20:23 Répondre à ce commentaire

Antonio San (#77),
TSL Tout sauf leroux, consigne donnée par les polytechniciens à la tête de MF, inféodés au RCA ….

80.  Patrick Bousquet de Rouvex | 4/06/2010 @ 21:03 Répondre à ce commentaire

Araucan (#78), apparemment, elles sont tombées dans la poche de Le Treut ( cf. post 59)

81.  Araucan | 4/06/2010 @ 21:27 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#80),

Eh bien espérons qu’il va me trouver où elles sont tombées effectivement parce qu’un nuage de cendre comme celui-là, cela va faire un peu d’engrais sur l’océan et cela serait intéressant de voir si cela a un effet … sur les algues …
L’autre aspect c’est de voir pour les cendres qui sont tombées sur la banquise où sur les glaciers, si cela fond plus vite ou non (mais il va falloir faire vite …)

Ah oui, controverse en Italie ou comment se faire vacciner contre la tentation de participer à un comité d’experts…

http://www.lemonde.fr/planete/.....L-32280184

82.  Patrick Bousquet de Rouvex | 4/06/2010 @ 21:43 Répondre à ce commentaire

Araucan (#81), « comment se faire vacciner contre la tentation de participer à un comité d’experts… » : ils devraient demander conseil aux experts de l’OMS qui ont conseillé le vaccin l’an dernier…

83.  Antonio San | 11/06/2010 @ 18:00 Répondre à ce commentaire

Huet découvre:

http://sciences.blogs.liberati.....es.html#tp

« On y distingue en particulier les tourbillons de von Karman formés par les nuage au dessus des ïles Canaries : El Hierro, La Palma, La Gomera, Tenerife, Gran Canaria, Fuerteventura et Lanzarote, au large de l’Afrique. C’est en heurtant ces îles dans leur déplacement que les nuages forment ces magnifiques tourbillons dont la description théorique est dûe à l’ingénieur aéronautique Theodore von Karman. »

Eh oui, ces nuages font partie d’un AMP, situés au toit de l’AMP c’est à dire 1 500m d’altitude et c’est pour cela que les reliefs des îles peuvent influencer leur distribution.

84.  scaletrans | 12/06/2010 @ 0:13 Répondre à ce commentaire

Antonio San (#83),

Et de plus, pour impressionner la galerie, il se gargarise avec le nom de Karman, alors que la discrétisation des phénomènes instationnaires doivent autant à Navier-Stokes et Katz et Plotkin.

85.  Antonio San | 16/06/2010 @ 4:09 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#84),

Draguignan 2010= Vaison-La-Romaine 1992

« Du jamais vu en 30 ans » exulte un témoin de Draguignan. Et pourtant, il n’y a pas si longtemps, les mêmes conditions furent réunies et les conséquences furent dramatiques et meurtrières, non pas dans le Var mais dans la Drôme en septembre 1992 à Vaison et en novembre 1999 dans le Gard.

« Les orages et averses provoqués depuis lundi soir par une dépression provenant des côtes tunisiennes ont paralysé la circulation de l’agglomération. »

Le Figaro relaie le savoir Météo-France en oubliant que la dépression en question est liée à l’AMP de 1030HPa provenant de Scandinavie. C’est un AMP assez puissant pour la période de juin, et la confrontation d’un air sec et froid et de l’air humide méditerranéen a provoqué sur la face avant de l’AMP des phénomènes de forte énergie dont on sait qu’ils peuvent être dramatiques.

Mais les polytechniciens croient encore que les dépressions naissent dans les choux et n’iront jamais reconnaître que Leroux avait raison…

Peut-être la lecture de « Dynamic Analysis of Weather and Climate » leur ouvrira les yeux ? A moins bien sûr que les responsables du coin préfèrent s’informer auprès de Sylvestre Huet, le Karman hard-on de chez Libé…

86.  Marot | 16/06/2010 @ 10:43 Répondre à ce commentaire

Antonio San (#85),
Hors actualité, j’ai trouvé cette page.
À part le fait que l’expression AMP n’est pas utilisée, que vous en semble-t-il ?

87.  Antonio San | 16/06/2010 @ 16:16 Répondre à ce commentaire

Marot (#86), rien de neuf… Merci du lien.

88.  Antonio San | 16/06/2010 @ 18:15 Répondre à ce commentaire

Antonio San (#85), notons que les autorités n’ont pas évacué cette nuit les habitants du Muys sur Argens qui ont du nager pour se sauver des eaux…

Voilà ce que la France est devenue: un pays qui ne sait pas comment taxer et surtaxer plus encore ses citoyens mais qui a démontré deux fois en 6 mois son incapacité à agir et protéger des populations d’un risque prévisible et prévu, avec un bilan meurtrier à la clef. Aux Armes Citoyens!

89.  Antonio San | 16/06/2010 @ 19:23 Répondre à ce commentaire

Petite revue Varoise:

Météo-France dans son point d’actualité du 16 juin explique :

« Ces précipitations sont nées dans des masses d’air chaudes venant du sud du bassin méditerranéen, humidifiées et rendues instables avec un caractère orageux lors de leur passage au dessus de la mer. »

On croit rêver ! Aucune explication sérieuse : qu’est-ce qui explique la présence de ces masses d’air ? Mystère et boule de gomme !

Le Figaro lui, se réfère à Eric Mas le directeur de Météo-Consult :

« Prenons l’exemple des Arcs, où il est tombé 400 millimètres d’eau en vingt-quatre heures, c’est-à-dire 400 litres au mètre carré. C’est du jamais vu. »

Il ne devait pas être né en 1992… 300mm pour l’Ouvèze en 3 heures…

« On a depuis quelques jours une masse d’air plutôt fraîche dans le nord de la France, notamment en altitude. »

Oui « en altitude » quand on sait que les AMPs font 1 500m d’épaisseur et que l’air froid est plus dense que l’air chaud…

« Or, cet air frais est entré en collision avec une masse particulièrement chaude qui venait de Libye, et s’était rechargée en eau au-dessus de la Méditerranée. C’est ce contraste qui a provoqué cette dépression orageuse. »

Aucune référence à la pression atmosphérique et donc à la puissance de l’AMP de 1030HPa qui a pénétré profondément vers le sud au large des côtes marocaines… non, c’est l’air de Libye qui était particulièrement chaud, une rareté en été s’il faut en croire Mr. Mas…

« Son déplacement relativement lent a prolongé et intensifié le tout. »

Mais voyons ! Alors là il suffit de vérifier l’animation satellite de Météo-France pour contredire les affirmations de ce monsieur. On voit parfaitement qu’au contraire en rapport avec la puissance de l’AMP et sa vitesse de progression vers les Canaries que, la dépression associée avec la face avant de cet AMP a traversé la méditerranée de Mardi 12h UTC a Mardi 18h UTC rapidement. Ignorer l’AMP n’aide pas à comprendre…

« Mais une nouvelle masse nuageuse inquiétante arrive actuellement des Baléares et devrait atteindre la région Paca dans la nuit de mercredi à jeudi. On doit donc s’attendre à un retour des pluies, mais dans des proportions nettement moindres…»

Eh oui, la dynamique de cet AMP continue.

« Et puis ce week-end, on devrait avoir un gros coup de mistral, presque du stade de la tempête, qui va venir faire un ménage quasi définitif après cette succession de perturbations. »

Cette fois, un AMP provenant de l’Islande se dessine et devrait envahir les Iles Britanniques et la France. Toutefois il sera intéressant d’observer la collision entre cet AMP et la ligne dépressionnaire issue du précédent AMP… Orages ? En région parisienne ? A suivre.

Une fois encore, on évite de parler de l’AMP et pourtant, la situation synoptique est parfaitement expliquée grâce à l’observation de ces entités. Tant que les polytechniciens et autres produits de la Météo nationale de tous poils seront au four et au moulin, à savoir à la météo et aux affaires, les explications seront fantaisistes, et les personnes ne seront pas protégées.

Triste bilan.

90.  Antonio San | 16/06/2010 @ 19:55 Répondre à ce commentaire

Post scriptum :

Une autre perle par un représentant Meteo-France cité par France 2:

« Il y a eu la conjonction de deux phénomènes, plus de 300 mm de précipitations cumulées, le matin puis le soir, et donc plusieurs mètres d’eau, et des crues très importantes », précise Juan Carlos Lopez, de la direction interrégionale sud-est de Météo France. Les cumuls ont même dépassé localement 380 mm.

« Ce phénomène revêt un caractère exceptionnel, à cet endroit, en cette saison. Il faut apparemment remonter à 1827 pour retrouver une crue comme celle-là de la Nartuby (un affluent de l’Argens, qui coule dans le Var). En juillet 1976, nous avons connu 276 mm cumulés, mais dus à de violents orages d’été », a-t-il expliqué. La Naturby traverse notamment la commune de Draguignan, où plusieurs personnes sont décédées.

Les fortes précipitations subies par le Var ont été provoquées par des masses d’air très chaud provenant des hauts plateaux algériens qui ont traversé la Méditerranée en se chargeant d’humidité, a relevé M. Lopez. »

Mr. Lopez suit la ligne éditoriale genre réchauffement climatique de Météo-France… Il faut avant tout parler d’air TRES CHAUD et surtout oublier de préciser la descente d’un AMP de 1030hPa plus puissant pour cette période –donc air plus frais- sur la face avant duquel l’advection d’air chaud méditerranéen (d’une température normale pour la saison en méditerranée) est à l’origine des précipitations –voir ma note précédente-.

On se demande comment l’alerte ROUGE et non orange n’a pas été donnée… Mais comme les dépressions naissent dans les choux…

91.  Araucan | 16/06/2010 @ 20:30 Répondre à ce commentaire

Antonio San (#89),

Juste une question : l'explication que vous donnez, il me semble l'avoir lue quasiment mot pour mot pour les inondations de Nîmes, qui si je me souviens bien, ont une fréquence d'à peu près 150 ans (archives aidant) …

92.  yvesemars | 16/06/2010 @ 20:36 Répondre à ce commentaire

Antonio San (#90),
de l’air froid d’un AMP vous n’y pensez pas !! dans le sabir de MF ce sont deux gros mots (air froid et AMP)

93.  Marot | 16/06/2010 @ 21:19 Répondre à ce commentaire

Ces précipitations sont nées dans des masses d’air chaudes venant du sud du bassin méditerranéen

étonnantes ces « masses » :
migration, balade printanière, club med ?

ah la naissance d’une précipitation !

94.  Antonio San | 18/06/2010 @ 18:54 Répondre à ce commentaire

VAR

Les langues se délient… Le Figaro rapporte:

« «L’alerte transmise en début d’après-midi par Météo-France faisait état de précipitations habituelles, explique-t-on au cabinet du maire de Draguignan. Lorsque nous avons pris conscience de la gravité de la situation, il était malheureusement trop tard pour réagir car tous nos moyens de communication étaient hors service.»

Et dans un autre article, l’aveu de Météo-France:

« Météo France avait, dès lundi, annoncé 150 mm d’eau dans la région. Il en est tombé jusqu’à 400 par endroits. «En l’état actuel de nos connaissances, c’est le mieux que nous pouvions faire», explique Jacques Manach, directeur interrégional de Météo France pour Paca, Languedoc-Roussillon et la Corse. Pour les scientifiques, il est quasiment impossible de prévoir l’intensité d’un événement de ce type. Des modèles mathématiques, reposant sur des mesures de pluie et de débit en temps réel ainsi que sur des modèles de représentation du fonctionnement hydrologique et hydraulique du bassin versant, fournissent des prévisions de débit. Le délai d’anticipation de ce genre de système dépend de plusieurs facteurs: le temps de réaction du bassin versant aux pluies, la pertinence des modèles utilisés, la qualité des prévisions de pluie. Ainsi, il est plus facile de mesurer les conséquences des précipitations tombées pour la Seine, qui a un bassin versant de 44.000 km2, que pour la Nartuby et le Gapeau (les rivières du Var qui ont débordé), dont le bassin versant est de moins de 100 km2. Pour la Seine, par exemple, la préfecture demande aux scientifiques d’être capables de donner l’alerte trois jours avant une éventuelle crue. Or ils sont capables de fournir des données réellement fiables entre 36 et 48 heures avant la crue. Pour des petits cours d’eau, la prévision est donc impossible… au-delà de quelques minutes. Des outils expérimentaux sont actuellement en développement chez Météo France et au Cemagref. Ils visent à fournir une information qualitative sur le risque en cours dans les petites rivières partout en France. »

Voilà, cela dépend aussi de la pertinence du modèle… On comprend alors mieux pourquoi il fallait prétendre que l’on avait « jamais vu cela »… Car rien n’a été retenu de la catastrophe de Vaison-La-Romaine en 1992.

Pire, en ignorant les connaissances d’un Leroux qui voyait plus loin que la dépression de service, en démolissant son laboratoire le LCRE -Laboratoire Climat Risques et Environnement- , en le réduisant au silence -honte aux Brutus éditoriaux et à leurs complices- et en détournant les ressources de la Météorologie Nationale au profit de l’agenda réchauffiste des Plantons de service, l’Institution comme l’Etat ont failli à leur tâche et n’ont pas protégé les citoyens, leur mandat de base.

Comme pour Xynthia, c’est encore la faute à « pas-de-chance ». Les mêmes qui nous rabachent les catastrophes pour 2100 sont incapables de prédire une précipitation catastrophique sur un bassin versant de 100km2!

Il y a du nettoyage à faire et pas seulement à Draguignan!

95.  Patrick Bousquet de Rouvex | 18/06/2010 @ 20:22 Répondre à ce commentaire

Antonio San (#94), « Or ils sont capables de fournir des données réellement fiables entre 36 et 48 heures avant la crue. Pour des petits cours d’eau, la prévision est donc impossible… au-delà de quelques minutes. » ; tiens, ça me rappelle quelque chose : plus c’est gros et mieux on y arrive ; c’est comme les prédictions climatiques à 100 ans, ils y arrivent mieux qu’à 3 jours !!!

96.  Antonio San | 18/06/2010 @ 22:14 Répondre à ce commentaire

On en rirait si ce n’était pour ce qui est arrivé dans le Var:

« Les Ateliers de prévisions

A partir du samedi 26 juin, les visiteurs de l’observatoire du mont Aigoual seront initiés aux techniques de la prévision et aux outils informatiques utilisés par les prévisionnistes de Météo-France.

Au terme de 2h30 d’animation, vous produirez le bulletin « Aigoual Cévennes » de l’après-midi, sous la responsabilité d’un technicien de Météo-France.

Cycle de conférences « Le fond de l’air effraie… »

Samedi 10 et dimanche 11 juillet 15h
Les accidents climatiques en Méditerranée
avec Valérie Jacq, responsable de la climatologie à Météo France Sud-Est. « 

On se demande vraiment ce que MF va ENSEIGNER…

97.  rageous | 19/06/2010 @ 0:10 Répondre à ce commentaire

Antonio San (#85),
Juste une petite correction, en nov 99 c’est l’Aude qui a trinqué avec Tarn & PO, garanti vécu!…
http://www.prevention2000.org/...../bilan.htm

98.  rageous | 19/06/2010 @ 0:31 Répondre à ce commentaire

Autre commentaire, je me demande si dans son ensemble les alertes sont bien perçues par le public.
Quand la Vendée est passée en alerte rouge, certains de ma belle-famille ont rétorqué « MF ils nous font bien marrer avec leur alerte où il ne se passe rien »… Xynthia les ramené à la dure réalité.
J’ai le sentiment que bon nombre de gens ont perdu de leur propre appréhension, à force de tout leur mâcher…
MF émet un bulletin d’alerte, en agriculture et en élevage encore +, on prend toutes nos précautions possible et si c’est pour rien, c’est pas grave!

99.  Antonio San | 19/06/2010 @ 3:31 Répondre à ce commentaire

rageous (#98), tout à fait d’accord. Pourtant il semble bien que MF ait sous estimé le problème dans le Var.

100.  rageous | 19/06/2010 @ 10:26 Répondre à ce commentaire

D’un côté le phénomène météo est repéré avec plusieurs départements mis en alerte au moins 48h à l’avance, au fur et à mesure le risque s’affine, l’alerte Xynthia est passée en rouge vers 18h, le raz de marée s’est pointé au milieu de la nuit et des municipalités ont eu le temps d’évacuer. Après c’est la configuration géographique et les infrastructures qui amplifie le phénomène et là c’est aux hommes de terrain (les élus) de mesurer leur niveau de handicap face au risque. On a assez d’exemple récents catastrophiques liés avant tout à l’urbanisme, à l’entretien des berges, à la mesure de prévention des risques.
C’est un fait que l’alerte rouge aurait du être annoncée et au moins dans la matinée pour espérer des mesures efficaces d’évacuation… Une caserne de pompiers (à Draguignan?) s’est retrouvée dans l’eau, mauvais plan…

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