Faut-il recycler les panneaux solaires ?

Tiens, tiens, les règles communes qui ne seraient pas valables pour les panneaux photovoltaïques … ? L'environnement, ce n'est jamais simple surtout lorsque la concurrence s'en mêle !(NB : les plus grands producteurs de panneaux sont en Chine, désormais).

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Les fabricants de panneaux solaires se battent pour être exclus de la directive européenne qui restreint l'usage de produits chimiques dangereux dans les produits électroniques. Toutefois, certains appellent à une plus grande surveillance de cette industrie, où la concurrence fait rage.

L'industrie photovoltaïque européenne a entamé une campagne de lobbying pour être exclue de l'application de la directive restreignant l'usage de certains substances dangereuses (métaux lourds, mercure, cadmium,…), actuellement en discussion. Elle soutient qu'elle n'a pas à se conformer aux règles s'appliquant aux équipements électroniques et électriques car cela compromettrait sa compétitivité sans gain en matière de santé et en ralentissant la lutte européenne contre les changements climatiques.

Les panneaux solaires se retrouvent dans le champ de la directive suite à un amendement de la Suède.

Le vice-président de l'European Photovoltaic Industry Association (EPIA) soutient qu'inclure les panneaux dans cette directive aura plus d'impact sur l'enironnement, la société et l'industrie qu'actuellement, alors que cette industrie a déjà mis en place des programmes de recyclage volontaires pour les différents modules déjà commercialisés. Il refuse que des produits à durée de vie longue soient traités de la même façon que des produits à courte durée de vie, qui sont généralement mis en décharge. L'éolien, les piles à combustible et le géothermique seraient aussi concernées, c'est à dire l'industrie des énergies renouvelables au sens large, car elle devrait alors démontrer qu'elle est conforme aux règles qui seront édictées.

Les parlementaires européens sont divisés mais le comité de l'environnement s'est vu proposer de voter une exemption pour le cadmium des panneaux photovoltaïques à film fin à base de tellurure de cadmium, justifiée par le fait que la substitution par des alternatives plus coûteuses en énergie à la fabrication et moins performantes à la production dépassent les bénéfices d'une voie sans cadmium.

Mais tout le monde n'est pas d'accord pour reconnaître que les systèmes de recyclage volontaires sont suffisants pout justifier une dérogation à la directive européenne.

La Non-Toxic Solar Alliance (NTSA), qui se décrit comme un groupe de pression à but non lucratif, avec des membres de l'industrie solaire, plaide que tout effort de cette industrie en vue de recycler des modules photovoltaïques contenant des matériaux toxiques doit se faire dans des conditions de garantie de sécurité suffisantes. Elle soutient que les industriels avec des normes environnementales faibles ne soient pas encouragés à utiliser des technologies avec des matériaux toxiques.

Panneaux photovoltaïquesD'après le président de la NTSA : " Sans garanties sanitaires et vu les faibles garanties financières actuelles, nous avons de sérieux doutes sur la pertinence de tels efforts. Garder des modules contenant des substances toxiques dans un cycle fermé sur des décennies constitue un enjeu important mais sans solution à ce jour". Il insiste sur le fait qu'il n'est pas possible de garantir à ce jour un usage durable du plomb et du cadmium dans les modules photovoltaïques, au vu des connaissances actuelles. "Il n'y a pas d'études indépendantes et publiques disponibles qui prouveraient qu'il n'y a pas de risques à utiliser des substances toxiques dans ces modules : il faut inclure les risques liés aux lessivage, au feu et aux fissures." La NTSA espère ainsi encourager la R&D dans des technologies non toxiques.

En 2005, le Centre conjoint de recherches  de la Commission européenne a organisé une revue par les pairs des principales études sur les aspects environnementaux, de santé et de sécurité  des systèmes à base de tellurure de cadmium. Elle a conclu qu'il n'y avait pas de risques de santé ou environnementaux  pour un usage à large échelle de ces modules dans des consitions normales d'utilisation.

"Il y a d'autres technologies que celles à base de tellurure de cadmium, comme celles à à base de silicium amorphe ou de cadmium libre CIS/GICS, avec des opérateurs près à entrer sur le marché et qui sont compatibles avec la directive" d'après la NTSA, qui ajoute qu'un traitement égal entre les entreprises serait nécessaire. Le débat oppose les producteurs de film mince comme le leader sur le marché, First Solar et ceux utilisant du silicium cristallin, soit 80 % du marché. La NTSA soutient que les fabricants de technologies non toxiques sont désavantagés par le cadre réglementaire actuel.

First Solar utilise du tellurure de cadmium en tant que semi-conducteur pour augmenter la capacité de ses cellules photovoltaïques et convertir la lumière en électricité. Les coûts y sont plus faibles que pour les autres choix technologiques. Les produits contenant du tellurure et du sulfure de cadmium ne seraient pas compatibles avec la directive. Solar World, un producteur de panneaux cristallins, a annoncé qu'il ne soutenait pas la demande de dérogation de l'EPIA pour l'industrie solaire.

La NTSA précise qu'elle ne reçoit pas de dons de Solar World et qu'elle est financée par des scientifiques et des personnalités de l'industrie du panneau solaire.

L'EPIA dénie toute représentativité à la NTSA de l'industrie du panneau solaire et, avec l'association PV Cycle (systèmes volontaires de recyclage), a averti qu'étendre le champ de la directive n'aiderait pas à la promotion des énergies renouvellables dans l'UE, car cela interdirait des panneaux solaires innovants du marché UE et induirait des coûts de mise en conformité disproportionnés en raison des transpositions différentes dans les états membres de l'UE, alors que cette jeune industrie court après la compétitivité et a besoin d'investissements en R&D.

@@@@@@

Source (traduction libre): Euractiv

Site de la Commission européenne sur le sujet.

Rapport du Parlement européen.

Rapport du JRC.

Rapport US sur l'utilisation du cadmium

NTSA, EPIA, Wiki en anglais et sur le recyclage lui-même.

1.  dm75 | 12/05/2010 @ 11:40 Répondre à ce commentaire

Un détail de traduction : sulphide est un mot anglais qui se traduit par sulfure.
Après consultation du Petit Robert (faute d’ouvrage plus spécialisé), j’ai un doute similaire à propos de telluride (-> tellurure). Mon correcteur orthographique accepte tellurure mais pas telluride.

2.  pastilleverte | 12/05/2010 @ 11:47 Répondre à ce commentaire

Rien n’est simple en effet.
On nous rejoue là l’histoire du mercure dans les ampoules : il y en a (très) peu, mais comme on dit dans les Tontons Flingueurs, « Y’en a » !
La question est donc de savoir :
1/ quelles sont les seuils de danger des produits toxiques utilisés dans le PV
2/ tous les fabricants (y compris chinois) seront ils concernés par une éventuelle réglementation européenne
3/ peut-on faire un bilan global « cradle to cradle » avec + et – énergie grise/énergie produite, déchéts, émissions, pollutions et (si possible) risques sanitaires, pour cette activité,
et si oui trouver le « bon » arbitre (bilan 100% positif sur tous les items = impossible)
4/ des filières de recyclage/valorisation ne sont-elles pas un préalable valable (et suffisant) ?
Car sur le principe, il n’ y aucune raison d’exonérer n’importe quelle industrie des conséquences de produits toxiques.
Ceci dit, l’Europe est très forte pour édicter des normes et donner des leçons et sans doute moins pour soutenir activement et intelligemment des activités porteuses d’avenir, malgré de nombreux effets d’annonces.
L’air du temps est à l’arbitrage soi-disant écologique ou environnementalement correct, sans craindre les contradictions (Enr objectif 20% voire + si affinités en 2020, mais attention à la pollution aux émissions de CO2, aux déchéts, aux normes aux règles etc…)
Soit c’est de l’angélisme, soit c’est visionnaire.

3.  joletaxi | 12/05/2010 @ 12:43 Répondre à ce commentaire

Les verts,anti-nuc de religion,se sont eux-mêmes mis dans une voie sans issue avec le CO2.
Car en matière de renouvelable, tout ce qui présentait un intérêt dans un passé récent a été exploité:hydroélectricité,géothermie,co-génération,usine maré-motrices .
Pour faire plus ne reste que l’éolien et le photovoltaïque,avec toutes les conséquences financières,et industrielles(instabilité des réseaux, nécessité de multiplier les lignes Ht etc)
Aussi ne comptez pas sur les verts pour soulever les questions environnementales soulevées par ces filières,ils seront à ce sujet d’un silence assourdissant.
http://theresilientearth.com/?.....and-deadly

4.  Bernnard | 12/05/2010 @ 12:59 Répondre à ce commentaire

Il est consternant de constater que sous couvert de l’environnement on impose des solutions plus polluantes et dont la dangerosité est au moins du même niveau que les produits remplacés.

Je commence par le plomb dans l’essence .En effet le plomb tétraethyle que l’on mettait dans le super autrefois était dangereux à cause du plomb (métal lourd tératogène) remplacé par des hydrocarbures bezeniques cancérigène et par le MTBE ( methyl terbutyl eter) qui est nocif.
Voir ici un fiche de données de sécurité concernant l’essence sans plomb.

Je ne suis pas pour rétablir l’essence plombée mais des études comparatives de dangerosité auraient été les bienvenues.

Pour les ampoules faible consommation il en est de même. Champs magnétiques à basse fréquence et mercure
.

Les panneaux photovoltaïques n’échapperont probablement pas à cette règle.

En tout état de cause il est pas du tout prouvé que les panneaux photovoltaïques sont la panacée pour produire de l’énergie électrique à partir des photons solaires pour des raisons de rendement théorique (maximum 80%) et des rendement pratiques actuels plutôt faible (au mieux 40%).

Il ne faut pas oublier que les cellules n’ont pas la même efficacité suivant les longueurs d’ondes où elles travaillent.

Je préfère de loin le système suivant. Ce n’est pas pour les particuliers. Mais peut être est-ce par volonté de faire un marché de grande consommation avec ces panneaux!

5.  Manu95 | 12/05/2010 @ 13:12 Répondre à ce commentaire

Aussi ne comptez pas sur les verts pour soulever les questions environnementales soulevées par ces filières,ils seront à ce sujet d’un silence assourdissant.

Il y a pourtant déjà quelques précédents remarquables, en Californie entre autres :
http://vert.courrierinternatio.....atmosphere

6.  piloteman | 12/05/2010 @ 13:28 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#4),

Je préfère de loin le système suivant. Ce n’est pas pour les particuliers. Mais peut être est-ce par volonté de faire un marché de grande consommation avec ces panneaux!

Pouah c’est laid !
Je me demande pourquoi personne ne semble s’inquiéter des effets toxiques de la laideur de l’environnement sur le psychisme humain.
Où sont les vrais écologistes ?
Si on pouvait enterrer les lignes à haute tension, les voies de transports rapides. comme les autoroutes, TGV, supprimer les affichages , les pylônes, poteaux , barrières, bâtiments industriels et tout ce fatras hideux… une mention spéciale pour les éoliennes placées précisément aux endroits où personne ne peut les rater pour cause de rendement.

7.  F | 12/05/2010 @ 13:34 Répondre à ce commentaire

Ainsi, après une fiscalité avantageuse, apres des aides massives ( EDF – c’est à dire le contribuable- achète l’électricité solaire 6 fois plus cher qu’elle ne la revend), il faut encore rajouter à ces énergies  » écolos », le droit de ne pas suivre la loi commune… Et on nous serine que toute cette « industrie verte » est créatrice de richesse? C’est comme la SNCF, C’est rentable tant que les autres payent leurs dépenses… et tant que le gogo contribuable veut bien prendre des vessies pour des lanternes!

8.  piloteman | 12/05/2010 @ 13:47 Répondre à ce commentaire

suite de mon post

exemple de bâtiment industriel de qualité :
corderie

Pour les éoliennes, on pourrait imaginer que leurs ailes se replient le jour et qu’elles disparaissent dans un puit vertical pour ne ressortir que la nuit, mais ceci les rendrait encore plus chères alors qu’elles ne sont déjà pas rentable actuellement.. décidément y a rien à tirer de l’éolien sauf peut être à Kerguelen où on pourrait fabriquer de l hydrogène transportable à partir d’éolien activé par plus de 100 jours de vent soufflant à plus de 100 km/h par an.. Hélas l’éolien ne fonctionne pas parait-il quand il y a trop de vent ……

9.  thierry_st_malo | 12/05/2010 @ 13:49 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#2),
A propos, je connais à Saint-Malo plusieurs supermarchés et superettes qui ne vendent tout simplement plus d’ampoules « normales ». Vous êtes prié(e)s d’acheter des ampoules au mercure que cela vous plaise ou non, que les douilles soient compatibles avec vos appareils d’éclairage ou non.
Pour les sacs en plastique ( très nuisibles , je vous l’accorde ) on ne vous en donne plus, mais on vous en vend autant que vous voulez. C’est beau, l’écologie…
Là-dessus tout cela aura certainement changé d’ici la semaine prochaine smile

10.  Bernnard | 12/05/2010 @ 14:07 Répondre à ce commentaire

piloteman (#6),

Oui c’est comme toutes les usines, pas très esthétique. Je ne conçois pas ces lieux de production d’énergie sous nos latitudes.

Si on veut avoir de bon rendements ces unités de production devaient être placées près de l’équateur dans des déserts avec , c’est obligatoire, un système de stockage de l’énergie électrique sous forme chimique. Si on veut pousser le coté écolo jusqu’au bout il existe une réaction chimique qui transforme le CO2 en méthane en utilisant de l’hydrogène produit par l’électricité ( et de l’eau).

Cette réaction (dite de Sabatier) est elle même très exothermique après démarrage. Donc ces usines équatoriales pourraient être couplées à des unité de production de méthane qui serait le vecteur énergétique.
Ce n’est pas une question technique, même si des études doivent être encore menées mais plutôt une question politique.

le soleil serait une manne pour les pays équatoriaux pauvres.

11.  joletaxi | 12/05/2010 @ 14:20 Répondre à ce commentaire

Manu95 (#5),
oui, aux USA en effet les organisations écolo, ne s’embarrassent pas de dogme pour s’opposer là où cela leur semble fondé à des projets soutenus par d’autres.Ils empêchent d’ailleurs toute tentative de « smartgrid » en s’opposant à toute nouvelle ligne à haute tension.
Je parlais de nos verts à nous.Par exemple de projets éoliens en UK,accordés dans des sanctuaires pour oiseaux,malgré les plaintes des associations, pour s’apercevoir que le président de la ligue de conservation est au « board » de sociétés éoliennes.

12.  thierry_st_malo | 12/05/2010 @ 14:25 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#11),
Connaissez-vous une organisation écolo qui s’embarrasse de quoi que ce soit ? Moi, pas.

13.  Pierre-Ernest | 12/05/2010 @ 15:05 Répondre à ce commentaire

dm75
« tellurure » est la traduction française exacte et unique de « telluride ».
Les règles de nomenclature chimique se télescopent parfois avec le français. Par exemple l’acide périodique n’est pas un acide qui revient à intervalle fixe, mais l’acide le plus oxygéné dérivé de l’iode…
Bernnard
40% de rendement pour les cellules photovoltaïque, c’est du domaine du théorique. Les cellules réelles ont un rendement de 10 à 15 % qui descend dans le temps (80 % au bout de 20 ans). Si on les nettoie régulièrement, leur coefficient de performance est en moyenne de 0,72 pour tenir compte des pertes diverses (branchement, rendement de l’onduleur, angle d’exposition) ce qui conduit finalement à un rendement réel de 7 à 10 %.

14.  miniTAX | 12/05/2010 @ 15:59 Répondre à ce commentaire

Je me demande pourquoi personne ne semble s’inquiéter des effets toxiques de la laideur de l’environnement sur le psychisme humain.

piloteman (#6),
C’est vrai quoi, c’est en milieu rural qu’on se suicide le plus ! Et plus c’est isolé (en novlangue écolo, ça s’appelle « entouré de verdure »), plus le taux de suicide explose.
Il faut d’urgence que ça descende en dessous des taux à Paris intra-muros (et ne parlons même pas de ceux de Hong Kong ou de Singapour, on est carrément à la ramasse).
Vite, une loi pour subventionner des tours de 20 étages dans la cambrousse ! Cachez donc la laideur de la campagne, les oiseaux, les arbres, les prairies qui tapent sur le nerf des humains

15.  plombier | 12/05/2010 @ 17:06 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#4),

Pour les ampoules faible consommation voila ce que les médias Suisse ont publié ( rien vu en France )

ats / 30 mars 2010 – Trente centimètres: c’est la distance de précaution recommandée pour les ampoules économiques, surtout quand elles sont utilisées comme lampe de chevet ou de bureau. Au-delà, leur rayonnement électromagnétique reste inférieur aux normes internationales, selon l’Office fédéral de la santé publique et l’Office fédéral de l’énergie.
Ces dernières ont présenté les résultats d’une étude sur les champs électromagnétiques des lampes à économie d’énergie. Les valeurs relevées, pour une distance de 30 cm, se situent pour toutes les ampoules testées largement en deçà des valeurs limites recommandées sur le plan international.
Les courants électriques générés au niveau du corps humain ont été mesurés grâce à une nouvelle méthode permettant une comparaison directe avec les valeurs limites recommandées par la Commission internationale pour la protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP).
Les résultats « permettent de supposer que les champs électromagnétiques des lampes à économie d’énergie, si une distance minimale de 30 cm est maintenue, n’ont aucun impact négatif sur la santé », écrivent les offices fédéraux. Toutes les ampoules ont atteint moins de 10% de la valeur limite de l’ICNIRP. Si la distance s’amenuise, par contre, les chiffres mesurés augmentent fortement voire dépassent parfois les valeurs limites.

16.  Araucan | 12/05/2010 @ 17:35 Répondre à ce commentaire

dm75 (#1), Pierre-Ernest (#13),
Je corrigerai … et merci pour les précisions !

17.  plombier | 12/05/2010 @ 22:36 Répondre à ce commentaire

Construire le Web de l’approvisionnement énergétique . Der Spiegel en anglais .
Pour gérer les différentes sources d’énergies sans coupures de courant ,solaire local ,solaire en provenance du sud méditerranéen (en projet ) ,éolien ,éolien offshore ,et centrale électrique .

Il ne fait aucun doute que le secteur de l’électricité pourrait voir des changements sans précédent dans les années à venir.

Sur 3 pages en anglais

http://www.spiegel.de/internat.....87,00.html

18.  Murps | 13/05/2010 @ 10:06 Répondre à ce commentaire

plombier (#17), à mon avis c’est bidon.

Ca revient de toute manière à mettre en place des dispositifs peu rentables qui renchérissent le cout du KWH.
Peu importe l’intégration technique vient après.

Les éoliennes, ça c’est tordant.
C’est là qu’on se rend compte de l’incohérence totale du projet de société écologiste.
Je ne parle pas d’une incohérence politique, pleine de contradictions propres à la nature humaine, mais bien d’une absence totale de bon sens, et de pragmatisme, voire de culture technique.

Prenez une éolienne géante de 2 MW (90 m de haut quand même…)
Elle sera disponible 25 % du temps à sa puissance nominale alors qu’une « petite » centrale de 900 MW sera disponible 80 % du temps au moins.

Il faut donc 1500 éoliennes à 1,3 million d’euros pièce pour avoir l’équivalent électrique.
Soit 2 milliards d’euros.

Du point de vue « économie des ressources », il est clair que c’est raté.
Ne serait-ce que parce que la quantité de cuivre utilisé pour 1500 alternateurs « géants » de 2 MW est certainement supérieur à celle du turbo-alternateur de 900 MW…
Chaque éolienne pèse dans les 120 tonnes, soit 180 000 tonnes de métal. Beaucoup plus que l’acier d’une centrale…

En bref je me demande ce qui a pu traverser l’esprit des parlementaires pour produire de telles lois sur l’éolien !

19.  volauvent | 13/05/2010 @ 10:10 Répondre à ce commentaire

plombier (#17),

Cet article me semble très léger, d’habitude le Spiegel est mieux inspiré.

– sur le « foisonnement » entre les différents types d’énergie renouvelables, c’est une affirmation gratuite. Il y a des périodes ou il n’y a pas de vent sur pratiquement toute l’Europe. Et des moments dans la nuit où il fait noir partout; il faudrait aller beaucoup à l’Est pour réaliser cela.
– même en mettant des p

20.  volauvent | 13/05/2010 @ 10:26 Répondre à ce commentaire

plombier (#17),

Cet article me semble très léger, d’habitude le Spiegel est mieux inspiré.

– sur le « foisonnement » entre les différents types d’énergie renouvelable, c’est une affirmation gratuite. Il y a des périodes ou il n’y a pas de vent sur pratiquement toute l’Europe. Et des moments dans la nuit où il fait noir partout; il faudrait aller beaucoup à l’Est pour réaliser cela.
– même en mettant des panneaux solaires et des éoliennes partout, on ne produira guère plus que 20% des besoins, et pas tout le temps.
– la question du réseau électrique est effectivement un vrai problème. Cela conduira à des sur investissements massifs de réseaux. En aérien, ils seront rejetés par la population. Et le souterrain n’est pas la panacée.
– le transport sur longue distance par courant continu existe depuis longtemps, il est utilisé pour les liaisons sous-marines entre îles et continents. Mais il faut à chaque extrémité des convertisseurs continus/alternatifs qui sont des équipements complexes et coûteux.
– la « gestion intelligente » est une piste mais il ne faut pas en faire non plus une solution miracle.
Je vis en appartement, je vous garantis que si mes voisins mettent leurs lave vaisselles et machines à laver en heures creuses, je ne dors pas de la nuit. L’exemple des réfrigérateurs qu’on commande à distance est stupide; si on a un grand nombre de réfrigérateurs sur un réseau, pourquoi voulez vous qu’ils démarrent tous en même temps? Statistiquement, ils doivent suivre une loi normale.

Quand au chauffage, mieux vaut éviter le chauffage électrique, absurdité thermodynamique. Cela règle la question.

Enfin, l’article « découvre » le stockage par pompage. Il y a longtemps que les électriciens européens utilisent ce système entre pointes et heures creuses et entre été/hiver. Mais il y a peu de sites encore jouables, et en général, les projets sont rejetés par les écologistes.

21.  plombier | 13/05/2010 @ 11:57 Répondre à ce commentaire

Murps (#18),
volauvent (#20),

Merci pour vos réactions ,je vous ai donné une information ,je n’ai pas dit qu’elle était géniale ,surtout au regard des milliards d’euros d’investissement prévu . 😉

Autres infos :
Hier le Fonds pour l’environnement mondial reçoit 4,25 milliards de dons
L’engagement des 30 pays donateurs, formulé à Paris, représente une augmentation de 52% pour l’organisation par rapport à 2006.
La directrice générale du FEM, Monique Barbut (une française ), a déclaré que ces promesses de dons étaient la première « confirmation tangible des engagements financiers » pris lors de la conférence internationale sur le réchauffement climatique de Copenhague en décembre.

Je suppose que c’est la raison pour laquelle James Hansen était a Paris ?
Il aurait été auditionné a l’Assemblée Nationale et aurait confié a Terra eco son ras-le-bol de l’inaction politique.

http://www.terra-economica.inf.....10302.html

22.  Patrick Bousquet de Rouvex | 13/05/2010 @ 12:19 Répondre à ce commentaire

plombier (#21), « …Des seuils qui entraîneraient la disparition de la calotte glaciaire et l’extinction des espèces. » Le leit-motiv a toujours bon pied, bon oeil !

23.  Pierre-Ernest | 13/05/2010 @ 12:24 Répondre à ce commentaire

L’incitation fiscale qui consiste à obliger EDF à acheter le courant produit par les cellules photovoltaïques part de l’idée (fumeuse…) qui consiste à considérer que si on favorise l’industrie des cellules photovoltaïques, on favorise du même coup l’innovation technologique.
Sauf que les fournisseurs de cellules sont chinois, et pas français, si bien que cette idée (fumeuse…) revient, en fait, à faire financer la recherche chinoise sur les cellules photovoltaïque (si tant est que le politbureau chinois l’ait programmée) par les contribuables français. Si l’on demandait aux contribuables français s’ils sont d’accord pour que l’argent de leurs impôts soit utilisé à cela, je ne suis pas certain qu’ils répondraient tous oui… D’où je déduis, en généralisant un peu, que si on supprimait toutes ces incitations fiscales plus ou moins écolos, on pourrait peut-être améliorer quelque peu la situation du budget de l’Etat.
A propos du budget de l’Etat, vous avez sans doute remarqué que le ministre nous a donné, cette année, quelques précisions intéressantes : dans la lettre qui accompagne la déclaration de revenu, il cite les chiffres suivants :
Dépenses : 419,7 milliards d’euros
Recettes : 270,5 milliards
Déficit : 149,2 milliards, ce qui, ramené au montant total du budget, ce qui est la règle normale pour tous les budgets, fait 35,5 %, (et non pas 3 %, qui représentent le % par rapport au PIB, ce qui est bien commode, mais peu significatif).
Combien d’entreprises (au sens large) pourraient justifier un budget bouclé avec un tel déséquilibre ? probablement aucune, d’autant plus que cela fait 35 ans que le déséquilibre existe.
Combien de contribuables savent que le budget de l’Etat est en déséquilibre de plus du tiers ? probablement pas beaucoup. Par contre, beaucoup sont piégés par le chiffres des 3 %…
Comment peut-on accorder sa confiance à des personnes qui pratiquent sans vergogne ce genre de stratagème, et plus encore à celles qui hurlent lorsqu’on essaye de s’en retirer ?

24.  Patrick Bousquet de Rouvex | 13/05/2010 @ 12:31 Répondre à ce commentaire

Pierre-Ernest (#23), « Comment peut-on accorder sa confiance… » , on espère surtout que nous serons morts et enterrés quand il faudra payer la note !

25.  Patrick Bousquet de Rouvex | 13/05/2010 @ 12:54 Répondre à ce commentaire

Encore une note qu’il faudra payer : http://www.univers-nature.com/.....gi?id=4218
Comme quoi il n’y a pas que les éoliennes et les panneaux solaires qui vont nous coûter les yeux de la tête !

26.  axel | 13/05/2010 @ 13:10 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#25),

La maitrise de la fusion nucléaire est selon moi un enjeu d’avenir fondamental pour l’homme; Mais Iter doit avoir des coûts maitrisés et maitrisables (et des prévisions budgétaires sincères…).

27.  Araucan | 13/05/2010 @ 13:22 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#24),

Non, vous n'aurez pas cette chance ! (Et moi non plus !)

Pierre-Ernest (#23),

Le budget de l'Etat c'est plus de 90 % de dépenses obligatoires (salaires, engagements internationaux, …. : c'est pourquoi les mesures principales consistent à ne pas remplacer un fonctionnaire sur 2 et à transférer les charges aux régions/départements. Sans compter la Sécurité sociale …
Il n'y a plus de politique industrielle (Europe, décision politique), plus de ministère de l'Industrie (ce qui reste est exsangue) : ce qui reste est partagé entre le ministère chargé de la recherche, dont la grande préoccupation porte sur les instituts publics (dont la première préoccupation est leur part sur le budget de l'Etat) et accessoirement le privé, et le ministère chargé de l'environnement …qui régule via les règlementations environnementales (ICPE, normes environnementales, principe de précaution, etc …) et s'est récemment lancé dans les politiques plus "industrielles" via l'énergie au titre du climat, d'où les délires du type "centrales solaires dans le Nord de la France" et éoliennes partout. Sinon, c'est fonction du poids des établissements publics plus ou moins spécialisés, des entreprises où l'Etat a des participations et du lobbying des plus ou moins grosses entreprises …

Murps (#18)

la principale caractéristique des politiques "industrielles" environnementales est de promouvoir comme des règles générales, ce qui relève plutôt du marché de niche ou de la segmentation de marché, pour les sortir de leur niche, avec des résultats pour le moins variables ou coûteux.
ex : éoliennes en France, agriculture biologique, marché de droits d'émission du souffre transformé en marché d'émission du CO2, taxes dites vertueuses, approvisionnement agricole local.
Les arguments sont (au choix) : il faut développer l'offre (donc permettre des prix corrects aux entreprises pour qu'elle investissent – subventions, prix garantis …), il faut développer la demande (via les aides, la propagande, les taxes …), interdire certains produits, labelliser d'autres avec un logo vert …

28.  Patrick Bousquet de Rouvex | 13/05/2010 @ 14:28 Répondre à ce commentaire

Araucan (#27), « Non, vous n’aurez pas cette chance ! (Et moi non plus !) » : peut-être, mais les plus jeunes en paieront davantage : on a bien mis toute une génération à l’abri : c’est rare depuis que l’Homme existe, qu’une ou deux générations aient pu profiter autant en reportant les ennuis sur les suivants à ce point ! (et sur les autres pays)

29.  joletaxi | 13/05/2010 @ 16:34 Répondre à ce commentaire

Je ne sais trop quel crédit il faut attribuer à cet article qui ose contester le « guide »

http://climaterealists.com/index.php?id=5700

Toute cette histoire pourrait-elle n’avoir d’autre cause que des copinages dérisoires?

30.  Araucan | 13/05/2010 @ 17:23 Répondre à ce commentaire

Il faut se méfier des coups tordus de juristes US …

31.  Patrick Bousquet de Rouvex | 13/05/2010 @ 19:52 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#29), Humm, cela mériterait une petite traduction, je subodore…

32.  the fritz | 13/05/2010 @ 23:00 Répondre à ce commentaire

axel (#26),
L’énergie gratuite pour tout le monde , c’est la fin du monde, sauf si vous changez la nature humaine

33.  Bernnard | 13/05/2010 @ 23:51 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#25),

ITER a pour but de voir si on peut maîtriser suffisamment longtemps la fusion nucléaire pour envisager de produire de l’énergie électrique par ce moyen.
Mais en dehors de ce but il est certain que ITER aura des retombées technologiques intéressantes.
Je pense en particulier à la manipulation de l’hydrogène en toute sécurité sous des pressions très importantes ce qui aura de fait une incidence sur l’utilisation courante de l’hydrogène comme vecteur énergétique. On ne peut préjuger de rien.
En tout état de cause, lorsqu’un projet s’inscrit dans l’optique de comprendre (de recherches) il faut éviter de jeter le bébé avec l’eau du bain car il y toujours des retombées dans un domaine particulier comme il y a eu des retombées induites par la conquête de l’espace alors que jusqu’à présent ça n’a servit à rien de mettre le pied sur la lune.
Il faut comprendre ITER sous cet optique et mettre en balance risques et bénéfices!

34.  Murps | 14/05/2010 @ 0:07 Répondre à ce commentaire

the fritz (#32), voila précisément une affirmation gratuite.

35.  Patrick Bousquet de Rouvex | 14/05/2010 @ 0:07 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#33), certes, j’avais compris cela comme ça, je disais simplement que cela s’additionne aux autres coûts alors que les rentrées diminuent : tout ne sera pas possible !

36.  volauvent | 14/05/2010 @ 9:08 Répondre à ce commentaire

Sur les surcoûts de réseaux électriques liés à l’éolien et au photovoltaîque, voir l’interview sur le Figaro de Michelle Bellon, Présidente de ERDF.
http://www.lefigaro.fr/societe.....ements.php

37.  joletaxi | 15/05/2010 @ 18:41 Répondre à ce commentaire

Une vidéo qui mérite d’être vue
http://www.glennbeck.com/conte.....198/40600/

38.  RDEURO | 16/05/2010 @ 0:10 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#37),
Toujours aussi démonstratif Glennbeck !

39.  Araucan | 6/06/2010 @ 17:20 Répondre à ce commentaire

Suite du feuilleton

http://www.euractiv.com/fr/dev.....s-toxiques

40.  yvesdemars | 6/06/2010 @ 17:45 Répondre à ce commentaire

Araucan (#39),
il est assez extraordinaire que des produits qui peuvent être dangereux pour la santé soient autorisés parce que politiquement corrects dans l’aveuglement carbocentriste…
Comment se fait-il qu’on ne supprime pas la règlementation des déchets radio actifs si ceux ci sont des sous produits des centrales nucléaires vertueuses car non émettrices de CO2 ???

41.  yvesdemars | 6/06/2010 @ 17:55 Répondre à ce commentaire

volauvent (#36),
je suggère qu’EDF fasse des contrats d’énergie verte aux écolos avec deux contraintes:
1 s’il n’y a ni vent ni soleil on leur coupe l’alimentation, ainsi ils seront sûrs de ne pas se voir livrer du KWh émetteur de CO2
2 ils paieront leurs KW au prix réel, avec une modulation selon le mix soleil vent
3 ainsi ERDF pourra investir plus judicieusement …

42.  Marot | 6/06/2010 @ 18:34 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#41),
Je n’ai encore jamais trouvé un écolo qui ait résilié son abonnement électrique.
Pourtant sa consommation le rend complice des déchets nucléaires.

Contradictions internes des pastèques !

43.  Electron | 6/06/2010 @ 20:56 Répondre à ce commentaire

Marot (#42),

si si il y en a au moins un
un vrai champion du monde à lire son site smile

44.  laurent | 6/06/2010 @ 21:03 Répondre à ce commentaire

Marot (#42),

Je n’ai encore jamais trouvé un écolo qui ait résilié son abonnement électrique.

Il y a 30 ans, j’ai eu une prof de physique écolo avant l’heure qui l’avait fait (et pas que cela, eau à la fontaine dans le jardin, pas de tout-à l’égout ni de fosse septique, etc…
Comme quoi, ça existe… 😉

45.  Marot | 6/06/2010 @ 21:10 Répondre à ce commentaire

Electron (#43),
Merci pour la référence.
Il en a fait un livre :
destruction de forêt;
consommation de produits chimiques nocifs;
consommation de pétrole pour la livraison ;
encombrement des poubelles à la sortie.

beurk

laurent (#44),
bravo la prof !
il y a à Montpellier un maître de conférences qui vit dans un tipi dans la garrigue.

46.  Electron | 6/06/2010 @ 21:20 Répondre à ce commentaire

Marot (#45),

« un champion du monde, je vous l’ai dit « 
extrait du « diner de con »

va falloir qu’on l’invite sur skyfall celui-là

47.  Electron | 6/06/2010 @ 21:26 Répondre à ce commentaire

on le mettra dans le billet sans sujet n°6 avec les autres

bon allez , je sors 😉

48.  Wuethrich | 7/06/2010 @ 16:21 Répondre à ce commentaire

Bonjour,
Selon une étude de 2 instituts l’avenir énergétique de la Suisse passe par les énergies vertes. Les autres sont non rentables…
etc…

L’avenir de la Suisse est dans les énergies renouvelables
La Suisse doit investir dans les énergies renouvelables et l’efficacité électrique pour assurer son approvisionnement. Une telle politique est plus avantageuse pour l’économie et l’environnement que des investissements dans le nucléaire, selon une étude.

Photo : Keystone
Production d énergie renouvelable (archives)
Il faudra 30 térawattheures (TWh) d’électricité supplémentaires en 2035, selon les prévisions. Pour répondre à cette demande, des milliards de francs devront être investis, relève l’étude menée par les instituts de recherche Infras et TNC pour le compte des cantons de Bâle-Ville et Genève, d’Energie Wasser Bern et d’organisations de protection de l’environnement.
Pour faire face à ces nouveaux besoins, les auteurs de l’étude ont comparé deux scénarios, le premier misant sur « l’efficacité et les énergies renouvelables » et le second sur « les grandes centrales nucléaires ». Ils arrivent à la conclusion qu’en privilégiant le premier, un tiers des besoins en 2035 pourra être couvert par les énergies renouvelables (photovoltaïque, éolien, bineromasse) et deux tiers par une utilisation rationnelle du courant.
« Les investissements dans l’efficacité électrique et les énergies renouvelables sont rentables et créent plus de richesses et d’emplois en Suisse », a déclaré l’auteur de l’étude.
Le scénario prévoyant la construction de grandes centrales nucléaires s’est en revanche avéré « peu rentable ». « Les centrales nucléaires mènent tout droit à une impasse tant sur le plan écologique, qu’économique », indique l’étude.
Pour éviter cela, il faut définir des conditions cadres, ont indiqué les commanditaires de l’étude. Le conseiller aux Etats Robert Cramer (Verts/GE) a exigé une « plus grande volonté de changer les choses au niveau national ».
Le principal instrument cité par l’étude est l’introduction d’une taxe incitative sur l’électricité fiscalement neutre, qui serait redistribuée aux ménages et aux entreprises. Bâle-Ville a été le premier canton à instaurer un tel prélèvement en 1999.
(ats)

49.  Araucan | 7/06/2010 @ 16:39 Répondre à ce commentaire

Wuethrich (#48),

Juste une question pour ma culture : la Suisse actuellement importe-t-elle du courant électrique ? Si oui, d’où ?
Sinon quelle est sa production actuelle par rapport à sa consommation totale ?

Avez vous un lien sur l’étude ?

50.  Marot | 7/06/2010 @ 17:07 Répondre à ce commentaire

Wuethrich (#48),

Une telle politique est plus avantageuse pour l’économie et l’environnement que des investissements dans le nucléaire, selon une étude.

L’Espagne a fait l’esxpérience en vraie grandeur.
Les résultats sont connus :
c’est ruineux.

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