1351.  joletaxi | 7/08/2010 @ 14:11 Répondre à ce commentaire

Je vous rejoins sur ce raisonnement,mais si élévation lente du niveau, et continue, il y avait, cela finirait par se remarquer, or moi, je ne vois rien,le Mont St. Michel est un bon exemple d’endroit où cela se marquerait.
Vous connaissez surement ceci
http://www.john-daly.com/
Pas mal d’océanographes émettent des doutes à ce sujet.
D’ailleurs, si la masse de glace a peu varié pendant cette période, il en est de même pour la T° des océans, on se demande d’où viendrait la hausse,d’où la nécessité de modifier des relevés anciens….

1352.  Scaletrans | 7/08/2010 @ 14:23 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#1351),

Je suis quand même étonné que le marnage ne fasse qu’un mètre à cet endroit de Tasmanie. Quelqu’un en saurait il plus là-dessus ?

1353.  joletaxi | 7/08/2010 @ 15:15 Répondre à ce commentaire

Scaletrans (#1352),
le marnage peut varier énormément en fonction de la situation de la côte.
Dans le pacifique,à ces latitudes, le marnage est peu important et l’endroit en question est une île.Il en est tout autrement sur certaines parties des côtes d’Alaska.
Il n’empêche, la plage où ,enfant,je jouais avec mon petit bateau(déjà) à Nieuport est toujours là où je l’ai toujours connue,on doit reconnaître au RCA une certaine mansuétude d’avoir épargner un de mes souvenirs…..

1354.  Laurent | 7/08/2010 @ 16:17 Répondre à ce commentaire

Il n’y a pas à raisonner à partir de photos, qui ne sont pas des moyens de mesures.
Le niveau moyen de la Méditerranée (cote Française) est mesuré en continu depuis 1883 par le marégraphe de Marseille (mécaniquement), et l’élévation de niveau moyen entre 1900 et 2000 est exactement de 11cm.

1355.  Patate | 7/08/2010 @ 16:22 Répondre à ce commentaire

Tout d’abord la montée des niveaux de la mer n’est pas homogène
http://www.goodcleantech.com/2.....global.php
de plus il ne s’agit pour l’instant à notre échelle que de quelques millimètres par an – l’influence réelle visible serait plutôt pour les bas archipels que les cotes normandes
http://sealevel.colorado.edu/c.....global.jpg

1356.  Hacène | 7/08/2010 @ 16:26 Répondre à ce commentaire

1357.  Hacène | 7/08/2010 @ 16:28 Répondre à ce commentaire

Hacène (#1355),
Dommage que sur cette illustration on ne voit rien après 2000. Mais à cette date, ce n’est pas très différent de ce que c’était à la fin des années 1950, début des années 1960…

1358.  Hacène | 7/08/2010 @ 16:32 Répondre à ce commentaire

J’ai comparé sur le même graphique les données sea level rise-Boulder de 2009 et 2010, c’est pas franchement différent malgré les changements que j’avais indiqués. Par contre, depuis, c’est reparti à la hausse après la mini-pause de 4, 5 ans. Mais peut-être n’est-ce qu’une manifestation d’El Nino…

1359.  joletaxi | 7/08/2010 @ 17:03 Répondre à ce commentaire

Laurent (#1354),

ce n’est pas trop mon avis, car le marégraphe de Marseille n’est rien d’autre qu’une photo d’une situation(avec la différence que si son échelle était inclinée comme ma plage,sa barre d’erreur en serait diminuée.Il faudrait aussi faire abstraction de toutes les sources de modifications autres,ce qui est évidemment impossible)
Par contre,et vous serez d’accord avec moi, s’il paraît plutôt aventureux de mesurer par exemple à Marseille, une variation en quelques centimètres sur 100 ans,faudrait-il encore être absolument certain qu’aucun phénomène « terrestre ne fausse la mesure,je trouve pour le moins surréaliste de chercher la variation à 1 voire 2 mm de cette variation moyenne sur la surface du globe.
mais si vous me dites que c’est possible….

1360.  RDEURO | 7/08/2010 @ 17:22 Répondre à ce commentaire

Une question bête !
Quelle est le volume de lave rejeté dans les fonds sous-marin ? Cette lave va faire augmenter le niveau de l’eau et lorsqu’une île né ou va l’eau ?…

1361.  Laurent | 7/08/2010 @ 17:39 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#1358),

le marégraphe de Marseille n’est rien d’autre qu’une photo d’une situation

Je ne comprend pas ce que vous voulez dire…
Le marégraphe de Marseille permet de mesurer précisément, et ponctuellement) le niveau de la méditerranée.
Ce niveau suivant nécessairement une équipotentielle, il est facile de le généraliser (à la fois à la méditerranée, peu affectée par les courants marins), mais aussi au continent derrière (ce qui fut réalisé par le nivellement généralisé de la France…)

mais si vous me dites que c’est possible….

Totalement… et c’est même consolidé par la Géodésie globale moderne (triangulation VLBI, etc…)

1362.  joletaxi | 7/08/2010 @ 18:01 Répondre à ce commentaire

« Je ne comprend pas ce que vous voulez dire… »

c’est pourtant simple.Que vous preniez comme instrument de mesure un marégraphe, dont je vous crois sur parole,le niveau n’a pas bougé en cent ans(bougé par rapport à quoi d’ailleurs? si l’on admet que les plaques se déplacent en permanence ,quelle est la référence?) ou une plage dont la pente et le niveau géodésique n’aurait pas varié sur la même période, vous allez mesurer la même chose.
C’est d’ailleurs très curieux de constater que les galères romaines allaient déjà faire de l’eau dans une calanque non loin de Marseille,à une source sous-marine.Si le niveau avait tellement monté depuis l’époque romaine, on serait bien incapable de faire la même chose?
Cette trouvaille était bien pratique puisqu’il suffisait de jeter un récipient dans l’eau à cet endroit pour s’approvisionner sans transports ni manutention (vous me direz on avait des esclaves, mais à l’époque du côté de Marseille, ils étaient peut-être déjà syndiqués?)

1363.  Manu95 | 7/08/2010 @ 19:20 Répondre à ce commentaire

RDEURO (#1360),

Quand de la lave est rejetée par un volcan, la croûte terrestre se déforme localement ou régionalement pour compenser la surcharge (voir le phénomène d’isostasie)
La croûte terrestre est très mince, surtout au fond des océans, par rapport au rayon de la Terre (±6378 kilomètres) et flotte en quelque sorte sur le manteau supérieur, qui est visqueux donc déformable.

Toujours selon Wikipédia :
La croûte continentale est épaisse de 15 à 80 km, avec une moyenne de 30 km.
La croûte océanique forme essentiellement le fond des océans. Elle est beaucoup plus fine (5 à 7 km en général)

Un phénomène inverse connu est le rebond isostatique ou rebond post-glaciaire. La région de Stockholm, par exemple, s’est soulevée de 25 m en 4000 ans (voir la deuxième figure à droite, les tracés du rivage)

1364.  Laurent | 7/08/2010 @ 22:06 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#1362),

si l’on admet que les plaques se déplacent en permanence ,quelle est la référence?

Le référentiel terrestre (représenté par un ellipsoïde de référence choisi pour se faire).
Le Geoïde est justement rattaché à l’ellipsoïde par des mesures de différente type (Géodésie spatiale, gravimètres, etc…)
Ces mesures sont bien sur beaucoup plus précise aujourd’hui qu’elles ne l’étaient il y a 100 ans, mais dans le cas de Marseille, la ville ne se situe pas depuis longtemps dans une zone de subduction, les mouvements verticaux sont négligeables.

Si le niveau avait tellement monté depuis l’époque romaine …/…

On parle de ce qui se passe depuis 100 ans… pas de ce qui c’est passé avant…

1365.  Béa | 7/08/2010 @ 22:23 Répondre à ce commentaire

Laurent, vous qui semblez bien connaître les mesures par satellite, que pensez-vous de ce qu’en dit Mörner à propos du niveau des mers ? D’après lui, la tendance à la hausse est artificiellement imprimée à des données qui ne la montreraient pas sans cela, si j’ai bien compris. C’est quand même énorme comme info ! Y a d’autres spécialistes qui disent de même ?

1366.  Laurent | 7/08/2010 @ 22:53 Répondre à ce commentaire

Béa (#1365),

Si j’ai bien compris Mörner, il ne prétend pas que le niveau des océans ne change pas, mais qu’il change moins que ce que disent les publications basées sur les séries de mesures des satellites altimètres… et que ces variations ne sont pas dues au RCA, mais a des oscillations de Geoïde.

En ce qui concerne la tendance mesurée par satellite (altimètre Topex), il faut bien comprendre que la précision absolue des mesures ne peut pas atteindre un niveau suffisant (est à la limite) pour mesurer avec précision, sur moins de deux décennies, les tendances annoncées sans calibration…. et que la calibration est basée sur les mesures terrestres (marégraphes principalement).
le bilan d’erreur sur la tendance dépend donc en partie des erreurs sur le rattachement des marégraphes à l’ellipsoïde de référence choisi…
Or, certains marégraphes se trouvent dans des zones ou le mouvement tectonique est très actif, et ne sont pas rattachées à des stations VLBI… donc mal suivis…
Il se peut donc que l’enveloppe d’erreur sur les tendances publiés soit plus forte que celle qui est communément indiquée.

Môrner n’a donc peut-être pas tout à fait tord…. a-t-il tout à fait raison?… on peut en douter aussi 😉

1367.  Curieux | 7/08/2010 @ 23:01 Répondre à ce commentaire

Laurent (#1366),

Mais dans ce papier (très sympa à lire) que les variations du niveau des mers ne montrent pas de tendance.

1368.  Laurent | 7/08/2010 @ 23:14 Répondre à ce commentaire

Curieux (#1367),

Non… il dit que les mesures brute « altimétrie satellitaire » ne montrent pas de tendance.
La précision absolue de ces mesures (en cumulant le bilan d’erreur sur les erreurs de mesures et les erreurs orbitales) est très inférieure à celle des marégraphes (et ne permettrait pas, sans calibration, d’extraire de tendance significative)…. il est donc totalement normal, contrairement à ce que dit Môrner, de les calibrer avec les mesures marégraphes.
… on peut par contre discuter de la qualité des marégraphes utilisés (et notamment de leur rattachement géodésique) pour la calibration, et de la calibration elle-même.

1369.  Patrick Bousquet de Rouvex | 8/08/2010 @ 12:20 Répondre à ce commentaire

Hacène (#1357), c’est dommage aussi que la ligne de tendance soit unique alors qu’elle aurait dû honnêtement monter jusqu’en 60 et une seconde montrer ensuite une stagnation…

1370.  RDEURO | 8/08/2010 @ 13:55 Répondre à ce commentaire

Manu95 (#1363),
Merci.

1371.  floyd | 11/08/2010 @ 12:19 Répondre à ce commentaire

Le site inernet du journal ‘Le Figaro’ semble pratiquer de plus en plus la censure pour les commentaires qui ne suivent pas la pensée unique réchauffiste. Dans les articles concernant la canicule en Russie, j’ai voulu mettre un commentaire montrant qu’il y avait deux poids deux mesures concernant les températures puisqu’il n’y avait pas une seule ligne sur l’hiver rigoureux en Amérique du Sud, et celui-ci a été réfusé!

1372.  luc | 11/08/2010 @ 12:41 Répondre à ce commentaire

floyd (#1371),
Il faut réessayer, cela dépend des modérateurs suivant leurs opinions personnelles.
Leurs journalistes se font souvent étriller pour les imbécilités qu’ils écrivent.
Pour l’iceberg qui s’est détaché, ils en ont pris plein la tête.
Je te recommande leur blog pour économiser de l’énergie écrit par un énergumène qui ne sait pas ce qu’est un Watt!

1373.  Curieux | 11/08/2010 @ 12:44 Répondre à ce commentaire

floyd (#1371),

Il y a pourtant pas mal de posts sceptiques !

1374.  Marot | 13/08/2010 @ 16:56 Répondre à ce commentaire

À propos du tandem Hansen-Huet qui s’est jeté sur 2010.

Le groupe Hansen a publié un communiqué et de Libération s’est jeté de dessus en en faisant des tonnes.
Rien que les titres :
Hansen What Global Warming Looks Like, À quoi ressemble le réchauffement global.
Huet : Juillet 2010 confirme l’année record

Quand on regarde de plus près, on constate des tas de choses.

D’abord la date.
Même les astrologues n’osent pas tirer un bilan d’année civile en juillet, seuls les climatomanciens ont ce monstre culot.

Les couleurs
Les figures « chocs » avec beaucoup de rouge, n’ont pas la même échelle de couleurs pour dramatiser juillet artificiellement
le rouge vif commence à 1,7°C au lieu de 2, le marron à 3 au lieu de 3,4.
Le contraire vers le froid pour diminuer l’impression.

Les «événements extrêmes» si chers aux croyants.
On voit un bel enfilage de fausses perles.
Hansen : What we can say is that global warming has an effect on the probability and intensity of extreme events. This is true for precipitation as well as temperature, because the amount of water vapor that the air carries is a strong function of temperature.
Ce que nous pouvons dire est que le réchauffement global a un effet sur la probabilité et sur l’intensité des événements extrêmes. C’est vrai pour les précipitations comme pour les températures parce que la quantité de vapeur d’eau que l’air porte est fonction forte de la température.

Huet : les augmentations des températures moyennes… se traduisent par une augmentation de l’évaporation et de la quantité d’eau dans l’atmosphère. Un jour où l’autre, cette eau se condense et tombe…

Les deux oiseaux ne connaissent pas la pression de vapeur saturante et l’humidité relative, ou alors ils font les bêtes.

Évidemment pas un mot sur les cyclones et typhons en baisse constante depuis des années. Ah s’ils avaient un Katrina à se mettre sous la dent, on en lirait…

Revenons à ces sept premiers mois de 2010.

Un premier constat est que les anomalies fabriquées par Hansen sont très différentes selon le rayon de lissage (smoothing radius) à voir dans le tableau suivant.

Le deuxième constat est que l’hooorrrriiible année la plus chaude est en train de s’évanouir. Que font les températures globales même à la sauce Hansen ? elles baissent !

Voici le tableau promis, mois, anomalie 1200 km, anomalie 250 km
Janv 0.70 0,61
Fevr 0.74 0,61
Mars 0,85 0,75
Avri. 0,74 0,63
Mai.. 0,63 0,61
Juin. 0,58 0,55
Juil.. 0,55 0,56

Serez-vous étonnés de voir que le petit génie Hansen a pris le rayon de 1200 km pour sa démonstration ? cela a fait en plus 0,09 puis 0,07 puis 0,1 puis… à sa moyenne

1375.  Manu95 | 13/08/2010 @ 18:49 Répondre à ce commentaire

Sur un autre fil de discussion Luc a écrit

vendredi 13 pas de chance

Et pourquoi donc ?
Je suis né un vendredi 13 et après en avoir connu 112, je n’ai pas du tout l’impression d’avoir eu moins de chance qu’un autre, bien au contraire : mon épouse est décédée un 26 (2×13) sad et ma belle-mère aussi :o) )

Savez-vous que des mathématiciens se sont penché sur ce problème oh combien important (Jean Meeus, mathématicien et astronome belge, entre autres).
Le Figaro lui a même consacré un article scientifique Quels sont les secrets du vendredi 13 ?

1376.  miniTAX | 13/08/2010 @ 19:25 Répondre à ce commentaire

@Manu,
Ah Jean Meeus, quel bonhomme ! C’est un monument de science qui donne envie de faire de la science. Pour anecdote, tous les profiteurs réchauffistes véreux qui se font du blé avec du solaire profitent plus ou moins de ses travaux puisque ses algos de calcul de position du soleil sont utilisés partout. C’est le genre de monstre sacré qui fait à lui seul des modèles qui donnent l’élévation et l’azimut du soleil l’an 3000 au dixième de seconde d’arc près n’importe où sur le globe, ça nous change des modèles réchauffistes qui sont bidouillés par une armée de parasites et qui ne sont pas fichus de savoir si la température moyenne de la Terre est 12°C ou 16°C.

1377.  Pomdeter | 13/08/2010 @ 19:59 Répondre à ce commentaire

http://www.skyfall.fr/?p=579#comment-43005

Oui tu traces une droite.
Mais au nom de quoi tu peux affirmer que la droite que tu traces traduit une tendance de fond ?

On soupçonne très très fortement que la tendance de fond soit corrélée avec celle du CO2, donc tant qu’on augmente régulièrement le CO2 il est très très peu probable que la tendance de fond ralentisse.
C’est, on va dire, la preuve théorique que le réchauffement est toujours d’actualité.

Cette tendance de fond, les physiciens l’imaginent, théorie à l’appui, en se plaçant dans un point de vue très particulier de la séparation d’échelles.

Celui qui ne sait pas séparer les échelles (qui ne connaît pas les équilibres en jeu) va tracer une régression linéaire comme bon lui semble, et décider que la tendance de fond c’est çà, ou çà, ou çà.
Tout ne marche pas : un seul résultat est possible.
Mais ce sera difficile de le deviner sur une courbe brute…

1378.  Marot | 13/08/2010 @ 21:08 Répondre à ce commentaire

Pomdeter (#1377),
Comme le disait Pierre Morel :
Le signal est trop faible, l’information trop débile.
On passe beaucoup de temps à regarder les diagrammes, on voit les tendances, on discute sur chaque petit truc, on y voit même des empreintes digitales que ce soit le gaz carbonique ou les éruptions de volcans. On imagine beaucoup de choses, mais c’est comme un test de Rorschach, on y trouve ce qu’on veut. Il suffit de vouloir quelque chose et on le trouve.

1379.  luc | 14/08/2010 @ 0:17 Répondre à ce commentaire

Pomdeter (#1377),
Tout simplement au nom de math de base.
On regarde la courbe et on voit si la tendance est haussière ou baissière, c’est on ne peut plus simple.

1380.  Laurent | 14/08/2010 @ 0:57 Répondre à ce commentaire

Pomdeter (#1377),

On soupçonne très très fortement que la tendance de fond soit corrélée avec celle du CO2

Cette phrase ne veut strictement rien dire…. une tendance est la pente d’une droite de régression, statistiquement parlant. deux pentes ont par définition une covariance nulle et une variance nulle, on ne peut donc pas calculer la corrélation entre deux pentes… 😉

tant qu’on augmente régulièrement le CO2 il est très très peu probable que la tendance de fond ralentisse.

Ce qui revient à affirmer que le RCA est une réalité…. tu ne l’a peut-être pas remarqué, mais c’est justement ce que l’on conteste… 😉

la preuve théorique que le réchauffement est toujours d’actualité

Ah… tu dis donc qu’affirmer l’existence du RCA suffit à le prouver, et ce en t’appuyant sur une valeur mathématique indéfinie… 😉
Top du top, ton raisonnement… ça pulse… voire même, ça farte… 😉

les physiciens l’imaginent, théorie à l’appui, en se plaçant dans un point de vue très particulier de la séparation d’échelles.

Ouuuuiiiii?????…. ça veut dire quoi ce charabia sans queue ni tête????

va tracer une régression linéaire comme bon lui semble, et décider que la tendance de fond c’est çà, ou çà, ou çà.

Il n’y a pas 36 façons de faire une régression linéaire, ni 36 résultats possible…. sur un jeu de données défini, il n’y en a qu’une seule…
A partir du moment ou on défini le jeu de donnée, faire une régression linéaire et en tirer une tendance est toujours légitime…. cela ne sert en général à rien et ne donne aucune indication sur le signal (ne permet pas d’extraire les éventuels composantes fréquentielles, pour ça, il faut d’autres outils qu’une régression linéaire).

Ce que tu es en train de dire, c’est en gros « je suis sur qu’il y a un signal linéaire dans mon jeu de données, et comme on ne le voit pas forcément sur tous les sous-ensemble de mon jeu de donnée, je vais donc choisir le sous-ensemble qui me permet d’avoir une bonne corrélation avec ma droite de régression)….
Chez un statisticien, on appelle cela du « bidouillage » (ou si c’est vraiment malhonnête, de la « manipulation »).

Mais ce sera difficile de le deviner sur une courbe brute…

Argument ultra bidon…. s’il y a une tendance vaguement linéaire, cela se verra tout de suite sur une courbe brute…
Filtrer par des moyennes glissantes est un moyen d’éliminer le bruit de la série (et donc de mieux voir des tendances…. enfin surtout pour les mal-voyants…), mais aura aussi, si le filtrage est trop rude, le gros inconvénient d’éliminer AUSSI du signal (par exemple, des moyennes glissantes de 30 ans vont, de façon sans doute très agréables pour les réchauffistes, éliminer toutes les oscillations décénales, qui sont pourtant du signal, et pas du bruit…)

D’autre part…. si tu prend une série sur 100 ans, tu peux parfaitement, qu’il existe au premier ordre fréquentiel un signal linéaire… mais complètement passer à coté du fait que ce signal sur une période beaucoup plus longue pourrait ne pas être linéaire, et que la linéarité sur 100 ans pourrait n’être qu’une approximation locale d’un signal périodique de fréquence plus importante.

Bref… et pour résumer, une analyse de signal (même une vraie, pas uniquement une bête régression linéaire), cela peut servir à émettre des hypothèses, mais en aucun cas cela ne peut servir à prouver quoi que ce soit.
Pour prouver quelque chose, il faut une théorie physique, et les validations expérimentales qui vont avec…

1381.  Pomdeter | 14/08/2010 @ 2:47 Répondre à ce commentaire

1) tu remplaces tendance par signal
2) non j’ai dit très très probable, pas sûr
3) je dis qu’affirmer le lien entre CO2 et température suffit à prouver qu’à ce jour ça se réchauffe, sans même regarder le thermomètre. C’est une sorte de preuve que le réchauffement est en cours, mais évidemment le mot preuve, ici on s’en passera…
4) ce charabia ça veut dire que si on s’intéresse à la composante lente, tout est assez prévisible : si l’émission de CO2 est conforme aux estimations, alors la courbe exponentielle qui se cache dans le signal jusqu’à maintenant va se poursuivre jusqu’en 1950. Enfin, suivant les modèles.
5) Oui il faut définir le jeu de données, notamment les bornes
6) Je suis d’accord : ici l’analyse de signal ne sert pas à démontrer, elle sert à illustrer. Jamais personne ne va vous dire : la courbe prouve. Enfin pas moi.
La preuve, c’est la tendance du CO2. Mais il faut croire à l’effet de serre.

1382.  Curieux | 14/08/2010 @ 13:55 Répondre à ce commentaire

Pomdeter (#1381),
1/ blablabla
2/ blablabla
3/ blablabla
4/ blablabla
5/ blablabla
6/ blablabla

La preuve, c’est la tendance du CO2. Mais il faut croire à l’effet de serre. Hé oui la crédulité, toujours la crédulité, blablabla, blablabla.

1383.  Laurent | 14/08/2010 @ 14:06 Répondre à ce commentaire

1) Reformule alors… parce que si par signal tu entend son estimation linéaire, alors ta phrase ne veut toujours rien dire (calcule donc la corrélation entre deux segments de droites…)
2) Affirmer « très très probable » est quasi-équivalent à affirmer « sur »…. tu chipote… dans les deux cas ce sont des affirmations sans preuves.
3) Bah même pas… sauf à supposer que c’est le seul lien. cette phrase ne sert donc qu’à affirmer ta foi dans l’existence (et même l’unicité comme moteur du climat) du RCA…
Pour quelqu’un qui ne pose pas comme préliminaire la foi dans une hypothèse, pour savoir si cela se réchauffe, pas besoin de théorie, il suffit de regarder le thermomètre.
4) Bah non… même pas. Tout est prévisible si seulement si on sait modéliser les différentes composantes fréquentielles du climat. Même si on connait « parfaitement » une de ses composantes basse fréquence, à moins que son module soit très supérieur aux modules des autres composantes, on ne sait rien prévoir…
et quand tu parle de « courbe exponentielle qui se cache dans le signal« , de quel « signal » tu parle?… et mesuré comment?
C’est les exagérations Al-Goriennes qui te tournent la boule?
5) Oui, mais à priori, et sans hypothèse fallacieuse préalable, tout « bornage » est aussi valable qu’un autre. La seule chose qui devrait être totalement proscrite (et qui ne l’est malheureusement pas chez les climatomanciens), c’est de mélanger des oranges et de poires… c’est à dire de mettre dans les mêmes séries des mesures directes et des estimations indirectes issues de modélisation à partir de proxies divers et avariés…
6) « Il faut croire à l’effet de serre »… faut-il?… 😉

1384.  Clem | 14/08/2010 @ 14:42 Répondre à ce commentaire

Pomdeter (#1381),

non j’ai dit très très probable, pas sûr

Quel pourcentage par exemple ?
90% ?
(je me demande d’ou je sort ce chiffre.. :twistedsmile

1385.  PapyJako | 14/08/2010 @ 14:57 Répondre à ce commentaire

Pomdeter (#1381),

qu’affirmer le lien entre CO2 et température suffit à prouver qu’à ce jour ça se réchauffe,

La question de savoir si le CO2 a ou non un effet réchauffant est complètement secondaire si cet effet s’avère négligeable.

Par exemple, le fait que je sois tranquillement assis, ou que je fasse un footing a un effet certain sur la température terrestre. C’est de la « physique de base ». Mais, de cet effet, tout le monde s’en fiche, parce qu’il est tellement ridiculement faible que personne ne pourra jamais le voir, ou le mesurer.

De la même façon, les débats entre physiciens théoriques sur l’existence de l’effet de serre commenceront à m’intéresser dès lors qu’on parlera d’un effet significatif.

Or, sur ce plan, sans exception, tous ceux qui admettent la réalité de l’effet de serre évaluent l’effet direct à environ 1°C pour un doublement du CO2.

Un doublement du CO2, c’est énorme. Malgré tous les efforts que nous faisons :evil:, malgré l’aide de la Chine, de l’Inde, du Brésil, et de tous ceux qui se joindront à l’effort commun, nous avons peu de chance d’y parvenir, Cancun ou pas, A£b€rt Gor€ ou pas, GIEC ou pas … car il n’est pas certain qu’on trouve sur terre suffisamment d’hydrocarbures à brûler.

A l’inverse, un degré centigrade, c’est tellement peu que tout le monde s’en fiche. Cela est tellement vrai que, pour avoir quelque chance de créer l’indispensable affolement, les climatomanciens ont été obligés d’inventer, de toutes pièces, une « rétroaction positive » qui n’existe que dans leurs modèles, et qu’ils n’ont jamais réussi à établir, malgré le fait que ce soit un indispensable pilier de l’effroi carbonique.

la courbe exponentielle qui se cache dans le signal jusqu’à maintenant

Elle se cache vraiment très bien !…

Dans l’histoire des concentrations de CO2, même en supposant que les chiffres n’aient pas été trafiqués comme les autres, on peut lire à peu près ce que l’on veut. J’avais largement traduit, en mars dernier, un article (peer-reviewed et tout et tout) de Craig Loehle qui démontrait que l’historique sur les 51 ans de mesures disponibles était compatible, avec des coefficients de corrélation (R²) tous proches de 0,99, aussi bien avec un modèle exponentiel, qu’avec un modèle quadratique, et un modèle quasi-linéaire (le modèle linéaire lui même a – et cela est déjà énorme – un R² de 0,924).

Le seul point où les différences se voent, c’est lorsqu’on applique les différents modèles au futur !.

Les modèles sont excellents pour « prévoir le passé ». Prévoir le futur est déjà plus coton.

J’avais rappelé à cette occasion ce qu’aurait dit Von Neumann, le génial mathématicien/physicien/économiste … , contributeur majeur de l’informatique rapporté par Enrico Fermi) :

« Avec quatre paramètres, je modélise un éléphant, et avec un cinquième paramètre je lui fais remuer la trompe »

Alors … bon … 8)

1386.  joletaxi | 14/08/2010 @ 15:24 Répondre à ce commentaire

« d’inventer, de toutes pièces, une “rétroaction positive” qui n’existe que dans leurs modèles, et qu’ils n’ont jamais réussi à établir, malgré le fait que ce soit un indispensable pilier de l’effroi carbonique. »

pourtant on cherche…comme pour le hotspot sous les tropiques

j’aime bien la conclusion de Pielke.

http://pielkeclimatesci.wordpr.....or-trends/

Par contre , le cinquième paramètre pour remuer la trompe… si vous avez de plus amples renseignements…;

1387.  PapyJako | 14/08/2010 @ 16:26 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#1386),

Par contre , le cinquième paramètre pour remuer la trompe… si vous avez de plus amples renseignements…;

On trouve la référence dans wikiquote

With four parameters I can fit an elephant, and with five I can make him wiggle his trunk.
Attributed to von Neumann by Enrico Fermi, as quoted by Freeman Dyson in « A meeting with Enrico Fermi » in Nature 427 (22 January 2004) p. 297

1388.  RDEURO | 14/08/2010 @ 16:26 Répondre à ce commentaire

Why current trends are not alarming

1389.  joletaxi | 14/08/2010 @ 16:28 Répondre à ce commentaire

PapyJako (#1387), PapyJako (#1387),

je ne parlais pas de la même chose…;

1390.  Pomdeter | 14/08/2010 @ 18:45 Répondre à ce commentaire

Laurent (#1383)

1) Non, je ne sous entend pas son estimation linéaire, bien le signal.

4) évidemment que de façon générale, la composante lente d’un système peut réagir à divers feedbacks. Mais si on lance plein de modèles et que tous voient une croissance faiblement exponentielle (jusqu’en 2050) c’est bien que le comportement futur est prévisible. C’est déjà une information importante. Dans le détail, on ne sait pas l’ampleur, et encore moins les oscillations annuelles.
http://www.worldclimatereport......rched1.JPG

5) à ce que je sache, on cherche à montrer la composante lente lorsqu’on fait une régression linéaire, et pour cela le bornage doit être optimisé. Si on trace une régression « au pif », ça n’a aucun intérêt à priori.

6) si tu veux être convaincu, oui. Mais jusqu’ici, tout va dans le sens que le feedback des GES existe (la théorie radiative, la modélisation, les observations…) donc au bout d’un moment on l’accepte….(ou pas !)

1391.  Patrick Bousquet de Rouvex | 14/08/2010 @ 18:52 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#1389), toujours l’histoire du gars qui fait l’éléphant : après avoir préalablement retiré tout ce qui se trouve dans les poches du pantalon, il faut dire à vos ouailles : « Je vais vous faire l’éléphant » et vous retournez les poches en disant : ça, c’est les oreilles ! » …Je vous laisse imaginer la suite…

1392.  floyd | 14/08/2010 @ 22:36 Répondre à ce commentaire

La grande sécheresse de 1976:

Un article intéressant sur la sécheresse de 1976:
http://www.meteopassion.com/secheresse-de-1976.php

A l’époque l’homme n’était pas encore responsable des ‘catastrophes météorologiques’. Imaginez aujourd’hui les titres des journaux….

1393.  floyd | 14/08/2010 @ 22:50 Répondre à ce commentaire

PapyJako (#1385),

Papyjako, merci infiniment d’avoir écrit sur votre blog l’article sur l’hiver en Amérique du Sud. Il est salutaire, car aucun média ne relait cette information. Sachez que je n’arrête pas de faire de la pub pour cette article sur d’autres blogs! smile

1394.  Curieux | 15/08/2010 @ 0:17 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#1386),

A propos de sa conclusion,

Since this is such a fundamental climate metric to compare with the IPCC multi-decadal global model predictions (which project a continued increase in tropospheric water vapor), the achievement of an updated (through 2010) accurate analysis of the NVAP data should be of the highest climate science priority.

Parce que c’est une donnée fondamentale du climat (de la vapeur d’eau) pour comparer avec les prédictions des modèles du Giec (qui impliquent une augmentation continue de la vapeur d’eau troposphérique), la réalisation d’une mise à jour (jusqu’en 2010) d’une analyse précise de la base de donnée NVPA devrait être l’absolue priorité de la climatologie.

Voilà la tendance de l’étude du NASA Water Vapor] NVAP Dataset (1988 – 2001)

Vu la glissade, on comprend pourquoi ils ne se pressent pas.

1395.  Daniel | 15/08/2010 @ 1:38 Répondre à ce commentaire

floyd (#1391),

1976 un exellent cru en production de miel de sapin dans les Vosges ( 100kg et plus /ruche )

1396.  PapyJako | 15/08/2010 @ 10:08 Répondre à ce commentaire

Daniel (#1395),

1976 un exellent cru en production de miel de sapin dans les Vosges ( 100kg et plus /ruche )

Très « mauvaise » nouvelle … on n’en parlera donc pas dans les journaux, lesquels ne sont intéressés que par les « bonnes » nouvelles de catastrophe.

1397.  PapyJako | 15/08/2010 @ 10:12 Répondre à ce commentaire

floyd (#1393),

Papyjako, merci infiniment d’avoir écrit sur votre blog l’article sur l’hiver en Amérique du Sud. Il est salutaire, car aucun média ne relait cette information. Sachez que je n’arrête pas de faire de la pub pour cette article sur d’autres blogs!

Merci à vous, pas pour moi qui n’ai strictement aucune importance, mais pour le public qui n’a que les blogs pour être correctement informé.

Si on devait compter sur les journaux – que je ne lis plus – et la télé – que je ne regarde plus – on serait bien conditionné.

1398.  Pomdeter | 15/08/2010 @ 19:35 Répondre à ce commentaire

Daniel (#1395)

Allez dire çà aux agriculteurs en général, vous vous ferez lyncher je crois…
Quand il y a des épisodes traumatisants, on n’évite de montrer son bonheur personnel…

1399.  Daniel | 15/08/2010 @ 19:40 Répondre à ce commentaire

PapyJako (#1396),
A l’époque en 1976 les apiculteurs dans l’Est manquaient de récipients pour stocker les miels récoltés
De nombreux petits apiculteurs ont même remplis la baignoire de leur salle de bain de cette manne qualifiée de « la récolte du siècle « offerte grace a cette situation métérologique particulière

1400.  Daniel | 15/08/2010 @ 19:43 Répondre à ce commentaire

Pomdeter (#1398),
Et alors les apiculteurs sont aussi des agriculteurs spécialisés dans une production : le miel
Certaines années sont favorables aux céréaliers , d’autres non

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