Une étrange note de lecture

par Benoît Rittaud

Contrairement aux bonnes intentions initiales, je n’ai pas tenu à jour la liste des notes de lectures de mon livre. La faute à la flemme, principalement, sans compter que l’intérêt réel est somme toute faible : vanitas vanitatum etc. La note de lecture du numéro de mai 2010 du mensuel Courrier Cadres me semble toutefois mériter qu’on s’y attarde (NB : le gras est dans l’original) :

Le climat, objet de toutes les polémiques
Le consensus autour des raisons du réchauffement climatique s’effrite. Claude Allègre avait jeté un pavé dans la mare, relativisant l’impact des émissions humaines de CO2 dans le dérèglement du climat. Benoît Rittaud, mathématicien, reprend le flambeau. Il expose les faiblesses statistiques qui biaisent les analyses, comme celles des carottes glaciaires, et questionne la fiabilité des modèles climatiques.
Il en vient à clouer au pilori les théories des pseudosciences autour du carbone (sic). Il faut évidemment un débat scientifique autour des enjeux climatiques, car rien n’est sûr en la matière. Mais les analyses contradictoires, qui dépassent notre entendement de béotiens, virent à l’intox. Benoît Rittaud n’échappant pas à cette règle… Il entretient la polémique entre les ayatollahs du climat qui nous promettent l’apocalypse, et le clan de ceux qui ont intérêt à ce que rien ne bouge. Au risque de discréditer la quête environnementale. Que le dérèglement climatique soit dû ou non aux activités humaines, produire et vivre de façon plus saine est une stratégie gagnante – même si, là encore, on entend tout et son contraire. L’économie verte stimule la créativité, crée des marchés des emplois (re-sic), et nous promet une meilleure santé. Pourquoi s’en priver ? – C.B.L.

Un auteur qui lit une note de lecture commence en général par stresser, redoutant de tomber sur un passage qui démontrera par a plus b qu’une grosse faute à telle page fiche tout un chapitre en l’air, voire le livre en entier. Ici, donc, je peux dire ouf : bien que la note de lecture soit plutôt défavorable, aucun élément tangible n’est critiqué (à part celui d’« entretenir la polémique », ce qu’on peut par définition « reprocher » à tout livre qui prend position). Mais ce n’est évidemment pas là le plus important car, comme souvent dans les notes de lecture (surtout défavorables), le plus intéressant se lit entre les lignes. Le texte ci-dessus montre une fibre écologiste marquée, avec des accents presque religieux sur la fin et une foi fort naïve en la rédemption par l’économie verte. D’une manière assez prévisible (sauf peut-être dans sa candeur assez crue), c’est cet écologisme qui nourrit les reproches. Mais ce qui est très frappant, c’est l’étrange gêne de l’auteur, gêne qui transparaît pour ainsi dire à chaque ligne. Ce va-et-vient entre positions antagonistes, qui va jusqu’à lui faire évoquer les « ayatollahs du climat » avant de concéder qu’« on entend tout et son contraire » et que l’on se sent parfois « dépassé ». À lire ce texte, j’ai l’impression que son auteur est effectivement un peu perdu. Il est permis de penser que l’écologisme servait jusque là de rassurante boussole à son « entendement de béotien », mais que, ne pouvant décidément plus tourner le dos à la complexité des choses, cette boussole est en train de montrer ses limites.
Vue de cette manière, la phrase en gras est un baroud d’honneur, le chant du cygne de toutes ces idées naïves dont l’auteur sent qu’elles doivent désormais céder la place à un point de vue plus mûr (la fin de la phrase l’illustre d’ailleurs très bien). L’auteur semble se débattre dans les repères simplistes qui lui tenaient jusque là lieu de confortable vision du monde. Il a toutefois compris pour de bon qu’il n’y a pas le méchant Allègre face au bon GIEC. La question finale du texte a des accents angoissés face à la complexité du monde, complexité qui le « prive » d’explications manichéennes toutes faites. « Ah ! Que ne peut-on demeurer dans notre belle et réconfortante position d’antan ! » semble-t-elle supplier.
Pour tout cela, je trouve que ce texte mérite un certain respect. Nous avons tous, moi le premier, nos stéréotypes et nos idées toutes faites. S’agissant du climat, l’auteur de cette note de lecture est en train de faire sa mue. Dans la douleur et dans le doute, mais il n’est simple pour personne de se libérer de ses préjugés. (En passant : j’aimerais croire que cette mue de l’auteur a été provoquée par mon ouvrage, mais je n’ai pas cette prétentieuse espérance : le contexte général actuel est une lame de fond à côté de laquelle mon livre n’est tout au plus qu’une vaguelette.)
Le temps est décidément en train de finir où il suffisait d’accoler l’adjectif « vert » à tout et n’importe quoi pour avoir raison : même les engagés les plus confiants comprennent désormais qu’il faut aller plus loin. (Vous seriez surpris si je vous donnais les noms de certains qui, sous le manteau, m’ont avoué leur scepticisme climatique.) Il reste à espérer que cette évolution de l’opinion marque une maturité nouvelle, et non un inutile et contre-productif retour de balancier. Souhaitons que les « anti-écolos » (dont je ne suis pas) ne profitent pas de la situation pour s’approprier à leur tour le terrain de l’arrogance et de l’aveuglement.

1.  Clem | 21/05/2010 @ 1:15 Répondre à ce commentaire

Vous seriez surpris si je vous donnais les noms de certains qui, sous le manteau, m’ont avoué leur scepticisme climatique.

J’en connais un (« une » devrais-je dire). 8)

2.  Frédéric, admin skyfall | 21/05/2010 @ 8:20 Répondre à ce commentaire

L’économie verte stimule la créativité, crée des marchés des emplois (re-sic), et nous promet une meilleure santé. Pourquoi s’en priver ?

Dans le droit commercial, n’appelle-t-on pas cela « allégation infondée », voire « tromperie sur la marchandise » ? 😉

3.  Mr Hulot (celui de J Tati ! !) | 21/05/2010 @ 8:24 Répondre à ce commentaire

Bonjour,

Nous avons là une nouvelle manifestation de l’argument « même si c’est pas vrai, ça peut pas faire de mal ».
Argument pernicieux et j’espère, dernière salve pour « sauver les meubles ».

4.  Murps | 21/05/2010 @ 8:58 Répondre à ce commentaire

Frédéric, admin skyfall (#2),

L’économie verte stimule la créativité, crée des marchés des emplois (re-sic), et nous promet une meilleure santé. Pourquoi s’en priver ?

Elle sauve la planète contre les invasions de CFC et de DDT, elle permet de limiter la destruction massive des forêts par les pluies acides, elle empêche la proliférations des centrales nucléaires qui sautent sans arrêt en tuant des millions de gens, elle alerte sur les dangers des ondes radio-électriques qui ont provoqué tant de catastrophes comme la perte du Titanic en 1912, elle interdit l’utilisation du bisphénol A dans les biberons, qui est cause de tant de malformations dans les pays développés…

Elle guérit aussi de la tuberculose, de la chute des cheveux, de la turista et des ongles incarnés.
Elle vous réconcilie avec votre ex’ ou permet la communication avec votre belle mère, elle fait en sorte que votre chien ne morde plus les fesses du facteur et que votre patron vous accorde une augmentation.

L’économie verte est le grand « Tout » qui mènera l’humanité vers une communion avec Mère Nature dont nous avons oublié les bienfaits.

Désolé.
Petit coup de fatigue ce matin…
sad

5.  Axel | 21/05/2010 @ 9:17 Répondre à ce commentaire

Murps (#4),

Murps, pour débuter cette journée une grande tasse de café (bio bien sûr) et tout ira mieux !

Bonne note de lecture de la note de lecture !

6.  yvesdemars | 21/05/2010 @ 9:21 Répondre à ce commentaire

http://www.lesechos.fr/info/an.....le-co2.htm

à lire cet intéressante opinion d’un agrégé de physique qui fait part de sa surprise à la lecture détaillée des travaux du GIEC et confirme l’extrême fragilité des théories sur l’impact climatique du CO2. Notons que le rédacteur est investisseur dans les énergies renouvelables.
Dans cette histoire on mélange toujours l’histoire (la fable ?) climatique et les questions énergétiques, ce qui crée une confusion regrettable et politiquement sur exploitée (ce qui est le thème de ce billet)
Sur le sujet des perspectives énergétiques et des ressources fossiles, j’aimerais bien une étude non biaisée … A ma connaissance je ne connaîs que les publications de Lomborg.

En effet les ressources fossiles sont elle aussi limitées qu’on le dit ? On peut penser que avec des prix plus élevés le gisement s’accroît (rapidement/ lentement?). Voir l’exemple des sables et schistes bitumineux. Constatons aussi que récemment les réserves de gaz se sont spectaculairement envolées, grâce aux ressources non conventionnelles
Les énergies renouvelables ont elles alors une chance réaliste de devenir un jour pas trop lointain (disons dans les 20 ans à venir) réellement compétitives en corrigeant les chiffres des taxes supportées par les énergies fossiles (y compris les prélèvements des états producteurs) et des subventions allouées aux ENR, mais aussi en tenant compte de leur taux de service?

7.  RanTanPlan | 21/05/2010 @ 10:49 Répondre à ce commentaire

Je n’ai pas tout à fait la même lecture que Benoit Ritaud de cette note de lecture.
J’ai l’impression que son auteur prend le livre comme illustration du fait que le débat climatique vient d’échapper aux argumentaires « vert » traditionnels à cause de cette polémique entretenue (par D. Allègre et B. Ritaud notamment du côté non consensuel). Et il évite -bienheureusement- d’alimenter cette polémique sur le terrain de la science.

Il vient plutôt souligner le risque dans lequel pourrait tomber la polémique -est ce qu’il condamne B. Ritaud sur ce terrain, je ne pense pas- selon lui, à savoir remettre en cause une orientation économique environnementale qu’il juge gagnante (dynamisante sur la recherche, création de marché et d’emploi, amélioration de la santé…).

A la lecture de cette note donc, je pense l’auteur assez détaché des questions climatiques et scientifiques mais très vigilants sur les risques engendrés par les débats climatiques (scientifiques ou non) sur son dada : l’économie verte.

Ce qui me parait devoir être mis en gras, d’ailleurs :

Au risque de discréditer la quête environnementale.

Le saint Graal ! Montjoie ! Saint Denis ! smile

8.  Manu95 | 21/05/2010 @ 11:18 Répondre à ce commentaire

la quête environnementale ? Késako ?
D’après mon brave Larousse 2009 sur CD :

Le Petit Larousse – quête n.f.

quête (du latin quaesitus, cherché) nom féminin
1. Littéraire. Action de chercher.
– En quête de : à la recherche de. Être, se mettre en quête d’un appartement.

2. Action de demander et de recueillir des dons en argent ou en nature pour des œuvres pieuses ou charitables ; somme recueillie. Faire la quête à l’église.

Copyright (©) Larousse 2008

Comment peut-on être à la recherche de l’environnement, quand on est dedans ?
Le second sens serait-il le bon ? Follow the money…

9.  Patrick Bousquet de Rouvex | 21/05/2010 @ 11:56 Répondre à ce commentaire

Je vois que vous êtes en forme ce matin ! smile

10.  joletaxi | 21/05/2010 @ 12:39 Répondre à ce commentaire

Un papier intéressant pour les solaristes
http://pielkeclimatesci.wordpr.....alexander/

11.  scaletrans | 21/05/2010 @ 13:37 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#10),

Dans ses papiers, Svensmark fait remarquer qu’il y a un délai entre les maxima (cylces mais aussi Forbush decreases) et les effets sur Terre.

12.  scaletrans | 21/05/2010 @ 13:38 Répondre à ce commentaire

Heu, je vous lais dire cycles…

13.  Ecolophophe | 21/05/2010 @ 14:17 Répondre à ce commentaire

L’analyse de Benoît me paraît tout à fait pertinente. Les journalistes sont avant tout des littéraires et ils ont besoin de repères quand ils s’aventurent sur le terrain de la science. Le GIEC et la propagande réchauffiste étaient pour eux comme le Nord magnétique pour une boussole.
Pour ceux qui lisent Industrie et Technologie (IT), la réaction de son rédacteur en Chef est la même. Jusqu’en novembre il encensait Al Gore et Jean Jouzel avec leurs prix Nobel. Depuis la sortie du livre de Claude Allègre, ses commentaires pourraient être calqués sur ceux de Courrier Cadre (voir le numéro d’avril d’IT).
Il reste à espérer qu’il s’agit bien d’une mue et pas d’une moue passagère, car les tenants du réchauffement anthropique n’ont pas encore lâché prise. J’en veux pour preuve ce congrès qui a lieu fin Août, (http://www.europolemer.eu/en/climeco2-home.php), organisé par quelques pétitionnaires anti –Allègre et sponsorisé par le CNRS, dont le thème de la session 5 n’est autre que : ‘comment communiquer sur le changement climatique’.

14.  joletaxi | 21/05/2010 @ 14:30 Répondre à ce commentaire

Enfin une autre bonne nouvelle sur les conséquences bénéfiques d’un changement climatique
http://www.worldclimatereport....../#more-430
n’oubliez pas de cliquer sur le lien « warming alaska »

Je propose de faire de ce superbe oiseau notre mascotte

15.  julien | 21/05/2010 @ 14:45 Répondre à ce commentaire

J’ai hate de connaitre les conclusions de ce programme de recherche:

http://public.web.cern.ch/publ.....UD-en.html

..Même si les résultats infirment les liens entre les rayons cosmiques et la formation de nuages dans la basse atmosphère..

Svensmark dirige-t-il l’équippe de recherche sur ce sujet au LHC?

16.  Manu95 | 21/05/2010 @ 15:33 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#14),

C’est là que l’on voit la différence entre les actions des écologues (spécialistes de l’écologie, — et amoureux de la nature –, tout à fait respectables) et celles des écologistes (partisans de l’écologisme, qui font ch… le monde).

17.  Jean | 21/05/2010 @ 15:56 Répondre à ce commentaire

Comme Rantanplan, je suis pas tout a fait d’accord avec cette notion de baroud d’honneur.

Je crois que l’on est simplement dans la figure classique du « de toute façon c’est bien pour la planète ». Cela ne me semble pas permettre de préjuger pas de l’évolution future de la pensée de celui qui écrit. On pourrait même dire que c’est la preuve que son discours se situe purement dans le domaine dogmatique et que donc rien ne pourra le détourner de son dogme.

Sinon, une question : c’est quoi un anti-écolo ? Pour moi ce vocable est strictement aussi vide de sens que celui de « facho » utilisé à l’époque par les communistes pour stigmatiser leurs adversaires. Si quelqu’un avait la gentillesse de m’expliquer…

Une autre en passant, s’il y a des anti-écolos, existe-t-il des a-écolo ?

18.  pastilleverte | 21/05/2010 @ 15:59 Répondre à ce commentaire

@ yvesdemars
ai lu attentivement article dans Les Echos;
C’est bizarre comme beaucoup de physiciens, par exemple J Duran, et bien des géologues (ou plus savamment géochimistes ou géophysiciens), je pense entre autres à Claude A et Vincent C, seraient (sont) plutôt des « carbo sceptiques » ou anti RCA.
Serait-ce parce qu’ils « adorent » les mesures et les faits concrets, et moins les modèles, en tout cas dans leur aspect prédictif ?
@ julien,
+ 1 et voir à ce sujet le toujours excellent site pensée unique, avec un article sur ce sujet datant (de mémoire) de plus d’un an.
@ tous
vu sur le site ICECAP un article sur la triple conjonction de 3 facteurs qui iraient dans le sens d’un global… cooling pour les 20/30 prochaines années :
évolution PDO/ ENSO, les cycles solaires et cherry on the cake une recrudescence (?) des émissions volcaniques, les 3 se conjugant de manière presque simultanée.

19.  yvesdemars | 21/05/2010 @ 16:21 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#18),
les scientifiques de ce type n’écartent pas les modèles mais comme le dit Courtillot dans une de ses conférences il faut trois pieds à la science:
l’observation
la théorie explicative
la modélisation pour simuler
et .. l’observation pour vérifier la validité

Le GIEC s’est fondé sur une modélisation basée sur une théorie incertaine et des observations très insuffisantes, quand il n’a pas corrigé les observations pour limiter les écarts. Exemples: l’effacement relatif par Hansen du refroidissement 1945/1975, la sous estimation de l’impact des UHI sur les relevés terrestres, l’oubli des oscillations océaniques, la cécité totale sur les cycles solaires, …

20.  modele | 21/05/2010 @ 19:31 Répondre à ce commentaire

Vous réalisez vraiment pas ce qu’est une observation dans un processus de prévision atmosphérique.

Les meilleures reconstructions « homogènes » qu’on a de l’atmosphère passée c’est grâce aux modèles, qu’on fait tourner « à l’envers » (processus de réanalyse). La variété des observations passées dit aux modèles « quel chemin il doit emprunter » mais chaque observation prise une à une ne pèse pas beaucoup. Si une observation saute ça ne va pas planter le modèle de façon durable.

Les réanalyses montrent clairement que si on veut rendre cohérent toutes les modifications de flux, de température, d’humidité, de nuages, etc. alors on doit avoir un réchauffement des basses couches de l’atmosphère depuis 1945.

Les reconstructions des températures de surface sont un défi pour les statisticiens, mais en soi elles ne nous indiqueront rien de révolutionnaire par rapport à ce qu’on sait déjà.

En résumé, un modèle couplé à des observations plus ou moins régulières donne la meilleure estimation de l’atmosphère.

Il suffit alors de comparer cette meilleure estimation (issue des réanalyses) avec une prévision historique pour juger la capacité du modèle.

On sait aujourd’hui que les modèles arrivent à reproduire en gros la tendance connue du réchauffement climatique (meilleure estimation à l’appui). Dans le détail ils ont du mal avec les cycles courts, mais l’essentiel est qu’ils prévoient des bonnes tendances à l’échelle de 30-50 ans.
Donc c’est pour çà qu’on a confiance en ces modèles.

21.  rageous | 21/05/2010 @ 19:53 Répondre à ce commentaire

Manu95 (#8),
C’est même Soeur Marie-Chantal la dévote en charge de la mission 😆
« C’est pour ça que je vais reprendre mon tour de France pour aller « vendre » le Grenelle sur le terrain. »

http://www.lemonde.fr/planete/....._3244.html

22.  Laurent Berthod | 21/05/2010 @ 20:41 Répondre à ce commentaire

Pour alimenter le débat :

L’article de Claude Allègre dans Le Monde de ce soir.

La réponse d’un sociologue relativiste (épistémologue complètement cinglé).

La réponse de deux chercheurs, à l’épistémologie d’une rigidité « intellectuelle » ultra-dogmatique.

23.  Murps | 21/05/2010 @ 22:20 Répondre à ce commentaire

modele (#20), vous êtes si convaincus de cela de la qualité des modèles ?

Déjà que les équations de la mécaflotte ne sont pas t-inversibles, et qu’elles sont sensibles aux conditions initiales, les faire « tourner à l’envers » avec cette foi envers les « températures moyennes » et un hypothétique réchauffement mesuré à 0,05 °C près me semble bien présomptueux.

On ne sait même pas ce qu’on observe et ce qu’on veut prévoir.
C’est de la numérologie, tout ça !

24.  Manu95 | 22/05/2010 @ 0:03 Répondre à ce commentaire

On dira ce que qu’on veut d’Allègre, mais c’est quand même loin d’être un imbécile. La seule chose que je lui reproche personnellement c’est d’avancer ses dadas :la séquestration du CO2 et l’acidification des océans. A son âge, ne ferait-il pas mieux de décrocher avant de devenir sénile ?

Que répondre à ceci, qui est marqué au coin du bon sens le plus évident ?

Statistiquement, la température moyenne de la Terre peut-elle être mesurée avec la nécessaire précision de 0,05 °C, alors que la différence pôle-équateur est de 120 °C et entre le jour et la nuit 10 °C ? Mais plus encore, à quoi cela peut-il servir ?

Lorsqu’il fait – 20 °C en France, on se moque de savoir qu’il fait, au même moment, plus de 40 °C à Rio de Janeiro ! Faire la moyenne entre ces chiffres n’a aucune signification, ni scientifique ni pratique. Les 200 morts de froid de Varsovie cet hiver ne sont pas compensés par les baigneurs de Copacabana à la même date !

25.  Araucan | 22/05/2010 @ 0:21 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#22),

Relisez l’article de Latour et refléchissez-y !

Je le trouve pas si loin de ce que je disais dans le 6ième pouvoir et dans la discussion qui a suivi avec Réchauffiste : passez sur les piques à CA, mais toutes ne sont pas inexactes.

Lui parle bien de « décision » sur ce qu’il faut faire des résultats de la science, même s’il incline du coté du principe de précaution et de la science officielle, pardon officialisée.

C’est tout de même plus évolué (et démocrate) que « Donnez-nous les lois indiscutables de la science et nous en déduirons les décisions indiscutables de la politique. » principal argument des pro-RCA !

26.  modele | 22/05/2010 @ 2:01 Répondre à ce commentaire

Non Manu, ce n ‘est pas du bon sens, mais un raccourci naïf.
Si vous voulez, 0.05°C c’est rien pour une vraie température, mais c’est significatif pour une température homogénéisée.
ll faut oublier les ordres de grandeur des mesures brutes quand vous passez à des mesures homogénéisées ou soumises à d’autres filtres.
Les mesures homogénéisées ont pour but de mesurer des évolutions subtiles, comme un réchauffement climatique.

27.  Marot | 22/05/2010 @ 6:49 Répondre à ce commentaire

modele (#26),
Pour ce qui est de votre thèse sur les températures homogénéisées, oui, je penche plus pour le jet de fumigène que pour la naïveté.

Une suggestion : renseignez-vous sur les « homogénéisations » qui ont transformé des mesures ne montrant aucun changement de température de 1850 à 2005 en Nouvelle Zélande
en un prétendu réchauffement de 0,92 °C/siècle.

Le NIWA organisme responsable de la chose n’a trace
ni des motifs
ni des procédures
ni des algorithmes
RIEN, il ne sait rien !

La seule chose qui paraisse plausible est que ce soit un étudiant plus ou moins lié au CRU britannique qui a fait cela.

Vous comprendrez aisément je pense, que vos 0,05 °C significatifs et vos évolutions subtiles ne sont que poudre aux yeux et enfumage.

28.  axel | 22/05/2010 @ 9:48 Répondre à ce commentaire

julien (#15),

Le projet est dirigé par Jasper Kirkby

Julien les premiers résulats seront présentés en septembre. Plusieurs articles sont en cours. Il a un doc « in progress » tres intéressant :

http://cdsweb.cern.ch/record/1.....SR-061.pdf

29.  axel | 22/05/2010 @ 9:55 Répondre à ce commentaire

@ julien : « Nucleation rates
were measured as a function of H2SO4 concentration, relative humidity and beam intensity (ion pair
concentration), at a fixed temperature of 19C.
Unambiguous observation of ion-induced nucleation was made in the CLOUD chamber (see examples
in Figs. 9 and 10). To determine the particle nucleation rates, J cm􀀀3s􀀀1, the measured particle
formation rates need to be corrected for wall losses and coagulation losses that occur in the time interval
between nucleation at the critical size (near 1 nm) and detection at the CPC threshold (near 3 nm). The
time interval depends on the growth rate and, in turn, on the H2SO4 concentration. The particle loss
rates and growth rates are parameters that must be experimentally determined; an example is shown in
Fig. 11.
In addition to measuring nucleation rates, CLOUD will carry out a detailed chemical analysis of
the nucleating ion clusters with the APITOF, to provide experimental input for nucleation models and
theories (see example in Fig. 12) »

30.  axel | 22/05/2010 @ 10:07 Répondre à ce commentaire

@julien : Une video (en anglais) de Kirby de 2009 sur le lien possible « rayons cosmiques/climat »

http://cdsweb.cern.ch/record/1181073/

31.  jmr | 22/05/2010 @ 12:06 Répondre à ce commentaire

modele (#20),

On sait aujourd’hui que les modèles arrivent à reproduire en gros la tendance connue du réchauffement climatique (meilleure estimation à l’appui). Dans le détail ils ont du mal avec les cycles courts, mais l’essentiel est qu’ils prévoient des bonnes tendances à l’échelle de 30-50 ans.
Donc c’est pour çà qu’on a confiance en ces modèles.

Non, si ces modèles ne prennent pas en compte les vrais phénomènes, ce n’est pas parce qu’ils collent à la réalité à un moment donné qu’ils sont justes. Encore une fois, corrélation n’est pas raison si l’on peut dire.
L’astrologie était un excellent modèle pour les saisons il y a 4000 ans. Ses descriptions des positions des astres dans les constellations collaient à la réalité. Elle prévoyait les bonnes tendances saisonnières à de grandes échelles. Est-ce pour cela que ce modèle était digne de confiance ?
La théorie de la gravité de Newton a été remise en cause par Einstein. Pourtant c’était un bon modèle, non ?
Les modèles en climatologie ne prennent pas en compte correctement l’action de la vapeur d’eau ni même son coefficient relatif par rapport aux autres gaz à effet de serre (de 50 à 80 %, une marge d’incertitude insupportable en sciences!).
Ce que vous dites de la manière dont on juge les modèles n’est donc absolument pas convaincant.

32.  Laurent Berthod | 22/05/2010 @ 12:54 Répondre à ce commentaire

Je ne parlais pas de l’article de Latour, mais de l’épistémologie qui le soutend*, un relativisme absolu (si l’on peu dire !) : la science est une construction sociale et à ce titre elle n’est pas plus vraie que l’animisme ! Avec une telle conception de la science, il est normal qu’il n’accorde pas plus de confiance que ça aux constructions Giecistes.

Relire Impostures intellectuelles de Sokal et Bricmont.

33.  Laurent Berthod | 22/05/2010 @ 12:55 Répondre à ce commentaire

Araucan (#25),

Avec mes excuses, j’avais oublier de cliquer « répondre à ».

Je ne parlais pas de l’article de Latour, mais de l’épistémologie qui le soutend*, un relativisme absolu (si l’on peu dire !) : la science est une construction sociale et à ce titre elle n’est pas plus vraie que l’animisme ! Avec une telle conception de la science, il est normal qu’il n’accorde pas plus de confiance que ça aux constructions Giecistes.

Relire Impostures intellectuelles de Sokal et Bricmont.

34.  Araucan | 22/05/2010 @ 13:02 Répondre à ce commentaire

axel (#29),

Notez bien qu’ils ne mettent pas de CO2 dans l’air injecté dans le réacteur ! laugh

35.  Araucan | 22/05/2010 @ 13:25 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#33),

Tout à fait d'accord sur le relativisme absolu. Mais je doute (sous réserve de vérification) que Latour fasse partie de cette démarche conceptuelle.

http://vimeo.com/10037198

Quand à savoir si l'on peut avoir des outils qui permettent de résoudre les controverses, c'est une autre histoire. Essayer de mieux poser les controverses et les analyser, sans les réduire de manière manichéenne est déjà un progrès en soit …

Verification faite : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_Latour

Effectivement Latour a été mis en cause par Sokal et all : mais il est tout de même amusant de voir que le fait d'utiliser le filtre unique de la notion de représentation pour expliquer le monde aboutit comme solution à des controverses (confrontation de différentes représentations) à un vote …

C'est tout de même moins absolutiste que le “Donnez-nous les lois indiscutables de la science et nous en déduirons
les décisions indiscutables de la politique.” où toute liberté de choix s'en trouve niée.

36.  Robert | 22/05/2010 @ 13:33 Répondre à ce commentaire

jmr (#31)

Les modèles en climatologie ne prennent pas en compte correctement l’action de la vapeur d’eau ni même son coefficient relatif par rapport aux autres gaz à effet de serre (de 50 à 80 %, une marge d’incertitude insupportable en sciences!).

En êtes vous bien certain? des références à donner?

Modération : ce WE est déclaré Robert-free, jusqu'à lundi soir.  Araucan

37.  modele | 22/05/2010 @ 13:54 Répondre à ce commentaire

jmr (#31),

Je comprends bien qu’avec vous, pour être convaincus il va falloir des années.

Après, dans le domaine de la modélisation et de la prévision, il faut avoir confiance aux modèles. Un modèle qui reproduit bien la réalité et qui prend en compte les phénomènes de manière assez exhaustive sera forcément un modèle qui risque d’avoir souvent raison.

En général, on a difficilement confiance en un seul modèle, aussi bon soit-il (c’est psychologique) donc on en regarde plusieurs. Et puis on peut aussi faire de la sensibiité aux conditions initiales pour savoir si la situation est instable, et donc si les modèles ont un risque de louper quelque chose.

Tous les modèles qu’on améliore aujourd’hui servent à étudier les conséquences locales.
Mais on ne s’embête plus, à ma connaissance, à vérifier et à calculer plus précisément la hausse globale de température. Le chiffre global est un symbole qui fait bien sur des diagrammes de vulgarisation, mais qui n’est pas du tout révélateur de ce qui peut se passer concrètement. L’urgence maintenant c’est d’anticiper ce qui risque de se passer région par région.

38.  g. | 22/05/2010 @ 14:10 Répondre à ce commentaire

Bonjour, Robert (#36), Araucan

En êtes vous bien certain? des références à donner?

Modération : ce WE est déclaré Robert-free, jusqu’à lundi soir. Araucan

Les références scientifiques sont interdites sur ce forum ?

39.  Clem | 22/05/2010 @ 14:31 Répondre à ce commentaire

oui, c’est scandaleux n’est-ce pas ?

40.  Abitbol | 22/05/2010 @ 14:32 Répondre à ce commentaire

Merci Araucan !

41.  Araucan | 22/05/2010 @ 16:47 Répondre à ce commentaire

g. (#38),

Non, mais j’ai envie de passer un WE tranquille et comme la technique employée me fatigue depuis un moment, c’est tombé …

42.  laurent | 22/05/2010 @ 17:33 Répondre à ce commentaire

modele (#20),

Il suffit alors de comparer cette meilleure estimation (issue des réanalyses) avec une prévision historique pour juger la capacité du modèle.

Ou autrement dit, c’est ce qu’on appelle en science expérimentale une « validation incestueuse »… une horrible chose qu’aucun physicien de la mesure ne peut cautionner…

Dans le détail ils ont du mal avec les cycles courts, mais l’essentiel est qu’ils prévoient des bonnes tendances à l’échelle de 30-50 ans.

L’habituelle logorrhée de fuite en avant… d’autant que aucune validation expérimentale réelle n’étant possible à l’échelle de 30-50ans, on peut dire ce que l’on veut…;)
Le jour ou les modèles climatiques donneront des prédiction pas trop pourries sur les « cycles courts », alors ils commenceront à servir à quelque chose et représenteront un intérêt (et on pourra éventuellement se poser la question sur les cycles long, une fois la confiance de prédictabilité acquise sur les cycles courts).
… en attendant, c’est juste de la profession de foi…

Si vous voulez, 0.05°C c’est rien pour une vraie température, mais c’est significatif pour une température homogénéisée.

N’importe quoi…
Je veux bien (mais cela reste à prouver), qu’une température homogénéisée soit plus représentative qu’une température brute pour un contenu thermique régional… il reste que même pour les température « homogénéisée », prétendre qu’elle est significative au vingtième de degré est d’une prétention rare et une sottise en ce qui concerne la physique de la mesure, vu le nombre de mesures, leur précision individuelles, et leur répartitions spatiale…

43.  jean l | 22/05/2010 @ 18:07 Répondre à ce commentaire

jmr (#31),
Comparer les modèles à la madame Irma des climato avec la théorie de la gravitation de Newton, c’est faire un honneur immense et totalement immérité à ceux-là et un bras d’honneur non moins énorme à celui-ci, vous ne croyez pas ?

44.  modele | 23/05/2010 @ 0:45 Répondre à ce commentaire

Ou autrement dit, c’est ce qu’on appelle en science expérimentale une “validation incestueuse”… une horrible chose qu’aucun physicien de la mesure ne peut cautionner…

Et alors ? Pas de ma faute si on est au XXIe siècle

Le jour ou les modèles climatiques donneront des prédiction pas trop pourries sur les “cycles courts”, alors ils commenceront à servir à quelque chose

C’est votre avis. Mais la Nature nous montre qu’on peut comprendre l’essentiel des grandes échelles sans même passer par les échelles inférieures.

prétendre qu’elle est significative au vingtième de degré est d’une prétention rare et une sottise en ce qui concerne la physique de la mesure, vu le nombre de mesures, leur précision individuelles, et leur répartitions spatiale…

Bon ne retenez pas le 0.05 ok c’est prétentieux.
Mais ne sortez pas la physique de la mesure encore une fois.

45.  laurent | 23/05/2010 @ 2:50 Répondre à ce commentaire

modele (#44),

Pas de ma faute si on est au XXIe siècle

Tu veux dire que le XXIe siècle est celui des mondes virtuels et des sciences virtuelles (pour ne pas dire pseudo-sciences…) qui vont avec?
Possible… j’espère quand même que non…

Mais la Nature nous montre qu’on peut comprendre l’essentiel des grandes échelles sans même passer par les échelles inférieures.

Discours creux…
Il te reste à montrer que les mécanismes qui régissent le climat sont différentes pour le climat de dans 50 ans et le climat de dans 5 ans, et qu’il s’agit réellement « d’échelles différentes »….
De toute façon, tant qu’il s’agit de mécanismes non validés expérimentalement, on peut dire ce que l’on veut…. dans 50 ans, les « certitudes virtuelles » d’aujourd’hui seront oubliées… 😉

Mais ne sortez pas la physique de la mesure encore une fois.

Et pour quelle raison?
c’est si dérangeant que cela qu’il existe un monde réel dont certains aspects peuvent se mesurer?… mesures qui sont indispensables à la compréhension des phénomènes physiques?
Il faudra se rendre compte un jours que les extrapolations virtuelles ne servent à rien si elles ne sont pas validées par la rigueur de la mesure…

46.  jmr | 23/05/2010 @ 8:47 Répondre à ce commentaire

modele (#37),

Je comprends bien qu’avec vous, pour être convaincus il va falloir des années.

Après, dans le domaine de la modélisation et de la prévision, il faut avoir confiance aux modèles. Un modèle qui reproduit bien la réalité et qui prend en compte les phénomènes de manière assez exhaustive sera forcément un modèle qui risque d’avoir souvent raison.

L’étude de Dimitris Koutsoyiannis hydrogéologue a montré par comparaison soigneuse entre les prédictions des modèles et la réalité que les modèles ne sont pas crédibles. C’est ici
• However, model outputs at annual and climatic (30?year) scales are irrelevant with reality; also, they do not reproduce the natural overyear fluctuation and, generally, underestimate the variance and the Hurst coefficient of the observed series; none of the models proves to be systematically better than the others.

Aucun modèle ne se montre meilleur que les autres

• The huge negative values of coefficients of efficiency at those scales show that model predictions are much poorer that an elementary prediction based on the time average.

Les prédictions des modèles sont plus pauvres qu’une prédiction élémentaire basée sur la durée.

• This makes future climate projections not credible.

Ses autres publications sont ici

47.  jmr | 23/05/2010 @ 8:58 Répondre à ce commentaire

Oooops !!
Désolé si le premier lien que j’ai donné conduit à une citation de Koutsoyiannis par Intelligent Design dont je ne partage nullement les fadaises, évidemment ! Excuses… Mais cela ne change rien au travail du chercheur 😉

48.  jmr | 23/05/2010 @ 9:16 Répondre à ce commentaire

Source de l’article :

Here we compare the output of various models to temperature and precipitation observations from eight stations with long (over 100 years) records from around the globe. The results show that models perform poorly, even at a climatic (30-year) scale. Thus local model projections cannot be credible, whereas a common argument that models can perform better at larger spatial scales is unsupported.

Nous comparons dans cette étude les prévisions de différents modèles aux observations de huit sites autour du globe possédant de longs enregistrements (aux alentours de 100 ans). Les résultats montrent que les modèles ont de faibles performances, même à une échelle climatique (30 ans). De la sorte les projections locales des modèles ne sont pas crédibles, et l’argument habituel que les modèles peuvent donner de meilleurs résultats à de grandes échelles spatiales n’est pas recevable.

49.  modele | 23/05/2010 @ 10:38 Répondre à ce commentaire

OK vous avez trouvé un papier (2008)
1) il est bizarre que ce soit paru dans le journal des sciences hydrologiques
2) les termes sont durs, ce qui suppose que l’auteur n’est pas très neutre

Admettons quand même.
Ca ne dit pas que les modèles climatiques prévoient mal le bilan global, ce qui serait beaucoup plus polémique.
Le défi sera bien de faire de bonnes prévisions régionales.

50.  yvesdemars | 23/05/2010 @ 12:04 Répondre à ce commentaire

jmr (#46),
de même que la prévision météorologique de base : lez temps demain ne variera pas est statistiquement vraie
et que les modèles de MF au delà de 5 jours ont un degré de confiance guère supérieur à 0,5, cad presque équivalents à un tirage au sort.
Pour revenir aux températures globales, Roy Spencer défend ce concept, ce qu’on peut comprendre car il a bossé longtemps pour la mise au point des relevés de satellites UAH.
Il reste que la question se pose quand des zones divergent avec la moyenne, certaines se réchauffent d’autres se refroidissent. Benoît Rittaud dans son livre cite l’exemple de la tasse de café dans une pièce et montre la difficulté de la température moyenne dans ce cas selon qu’on utilise:
une moyenne arithmétique (NB ce qui est fait dans les relevés)
une moyenne géométrique
une moyenne quadratique
etc
ce qui donne des résultats divergents

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