Le président des États-Unis, Barack Obama, ne semble pas avoir choisi le bon modèle à copier pour son «économie verte», l'Espagne. Malgré la diabolisation naguère par le gouvernement de José Luís Rodríguez Zapatero d'une étude de différents experts sur les conséquences fatales des énergies renouvelables sur l'économie, la fuite d'un document interne du gouvernement espagnol montre que celles-ci sont en réalité pires.
Pour l'un des auteurs du premier rapport, Gabriel Calzada, "le gouvernement a organisé intentionnellement la fuite afin de retourner les médias contre les énergies renouvelables pour être en position de force dans ses négociations avec les entreprises."
Car même si Zapatero lui-même ne veut pas abandonner son pari, quelques voix – comme celle du ministre de l'Industrie, Miguel Sebastián – commencent à exprimer leur inquiétude sur l'énorme dette qui a été générée par l'investissement dans ce qu'on appelle les énergies propres, qui pourrait même retarder la fin de la crise économique en Espagne.
Même les chiffres du gouvernement
indiquent que chaque emploi vert créé
coûte plus de 2,2 emplois traditionnels
À huit reprises, l'occupant de la Maison Blanche a fait référence au modèle espagnol comme un exemple à suivre. Le paradoxe est que c'est un modèle qu'Obama lui-même voudrait que l'Espagne abandonne, comme l'indique clairement son appel à Zapatero la semaine dernière où il lui a demandé de modifier sa stratégie sur la crise.
Le rapport interne de l'administration espagnole reconnaît que le prix de l'électricité a augmenté, ainsi que la dette, en raison des coûts supplémentaires d'énergie solaire et éolienne. Même les chiffres du gouvernement indiquent que chaque emploi vert créé coûte plus de 2,2 emplois traditionnels, comme l'a montré le rapport de l'Institut Juan de Mariana. En outre, le document officiel est presque point par point la copie de Calzada que l'ambassade d'Espagne avait dénoncé dans un communiqué au Congrès américain.
Le rapport reconnaît explicitement que «l'augmentation de la facture d'électricité est principalement due au coût des énergies renouvelables." En fait, le surcoût de ces technologies explique plus de 120% de la hausse de la facture et a empêché la réduction des coûts de production d'électricité classique de se répercuter dans les factures des citoyens.
Si le rapport indique que le développement des énergies renouvelables a eu un impact positif, en particulier dans la réduction des émissions, il a également admis que l'évolution a été trop rapide, en raison des subventions.
"Entre 2004 et 2010, la somme des subventions a été multipliée par cinq," dit le texte du ministère espagnol. Pour la seule année 2009, elle a doublé par rapport à l'année précédente passant à 5045 millions d'euros, l'équivalent de l'ensemble des investissements publics en R + D + I ["Investigación + Desarrollo + Innovación Tecnológica", ou "Recherche, Développement et Innovation technologique"] en Espagne.
Les chiffres sur le long terme sont encore plus effrayants. Le gouvernement lui-même dit que le secteur des énergies alternatives recevra 126 milliards d'euros au cours des 25 prochaines années. Juste un exemple : les propriétaires de centrales solaires gagnent 12x plus que ce qu'ils payent pour l'énergie d'origine fossile. La majorité sont des subventions à la charge du consommateur.
La conclusion est qu'avec une économie au bord de la faillite, il n'est pas possible de continuer à injecter de l'argent dans un secteur aussi coûteux. Et le gouvernement semble s'en rendre compte aujourd'hui.
Mais au-delà de tout cela, le projet d'énergie verte d'Obama pourrait lui coûter des voix. Le républicain Rand Paul, animé par le mouvement Tea Party, a remporté la primaire mardi pour le siège de sénateur du Kentucky grâce, entre autres choses, à sa féroce critique contre l'agenda du président sur le changement climatique.
Obama a focalisé sa politique économique et environnementale sur une transition vers une économie «verte», qui, à en juger par certains analystes, pourrait être un frein à la sortie de crise de la plus grande économie du monde.
126 réponses à “Fuite d’un rapport espagnol : « l’économie verte » d’Obama, un désastre”
Astre Noir (#50),
Même chose chez moi.
juste vous dire que par coûte 2,2 emploie c’est en subside pas en destruction d’autre emploie !
ça n’enlève rien à l’article
Astre Noir (#50),
Essayez là
http://pajamasmedia.com/blog/l…..exclusive/
http://pajamasmedia.com/blog/s…..-disaster/
http://www.juandemariana.org/p…..ewable.pdf
Sinon faites SPAIN sur le moteur de recherche du site et vous trouverez l’article
BREAKING: Leaked Doc Proves Spain’s ‘Green’ Policies — the Basis for Obama’s — an Economic Disaster (PJM Exclusive)
Pour le document en espagnol cliquez sur le lien sous « damning report ».
Dernières nouvelles d’Espagne, pêchées ici.
Le responsable des relations extérieures de l’ASIF, Thomas Diaz a déclaré jeudi que le Ministre de l’énergie espagnol Pedro Luis Marin Uribe a annoncé mercredi que les installations photovoltaïques existantes auront leurs subventions diminuées de 30% et les grandes installations nouvelles de 45%.
Les petites installations de toiture perdront 25% de leurs subventions, et les installations de moins de 20 kW, 5%…
En avril, Nomura disait que les subventions aux énergies renouvelables en Espagne étaient passées de 1,2 milliards d’euros en 2005 à 5.9 milliards en 2009. Sur les 5.9 milliards, l’industrie solaire a reçu 2.69 milliards bien que l’énergie solaire ne contribue que pour environ 3% de la demande totale d’électricité.
Ce gouvernement dingue d’énergies « vertes » semble se réveiller un peu.
Avis à Borloo.
Marot (#54),
Complément :
L’ASIF est l’Asociación de la Industria Fotovoltaica
Ce jour, il n’y a pas trace de l’information sur leur site.
Reuters a diffusé une dépêche sur le sujet le 16 juin.
Marot (#55),
C’est clair en tout cas
Mais l’Espagne n’a pas de grand emprunt elle …
Araucan (#56),
C’est la plainte désespérée de ceux qui s’engraissent aux frais du contribuable.
Marot (#57),
Enfin des mesures !
http://wattsupwiththat.com/201…..more-20792
http://www.lepost.fr/article/2…..etace.html : le scepticisme d’un « Homme libre » ! : La météorite qui passe à la trapps ! C’est Courtillot qui doit être content !
Araucan (#56),
La situation en Espagne me paraît exemplaire des tares que porte nécessairement l’interventionnisme étatique à la manière des plans quinquennaux d’illustre mémoire.
Acte 1 : Le gouvernement s’engouffre dans l’hystérie environnementaliste. Il affiche des objectifs « ambitieux » et pour cela crée une très grosse carotte, le tarif de rachat.
Acte 2 : Une nuée d’opportunistes s’engouffre dans le fromage et se constitue en groupe de pression.
Acte 3 : Les « zobjectifs » sont dépassés. Baisse légère du tarif, et création d’une contrainte réglementaire sous la forme d’un « droit d’inscription » à un registre. En conséquence, il se crée un marché de vente des droits d’inscription.
Acte 4 : Le volume des installations explose, les prix de l’électricité explosent. Le trou dans le budget national se creuse.
Dernières nouvelles : les tarifs de rachat vont baisser de 40%, etc. voir Marot (#54).
Observations :
un gouvernement promet inconsidérément,
il ne peut plus tenir ses promesses
il renie sa parole
Tous sont mécontents.
Règle générale :
Tout intervention étatique produit une catastrophe coûteuse.
Pour la traiter une autre intervention étatique est inventée qui
1) ne réduit pas la catastrophe
2) en crée une nouvelle.
Voir ce message un bel exemple de gaspillage de fonds publics.
Manu95 (#61),
Je ne dirai même pas gaspillage.
Sans même réfléchir, il y a enrichissement sans cause et en creusant, on s’aperçoit que cela doit être nommé :
indemnisation pour non production.
À ce jeu là, il faut indemniser aux frais du contribuable :
SNCF et RATP pour les trains qui ne roulent pas la nuit;
EDF pour la capacité nucléaire ou autre non utilisée;
GDF pour la mévente du gaz l’été;
les commerçants pour les fermetures hebdomadaires et annuelles.
Tout cela n’est que le résultat de la pression des groupes verdâtres avec la complicité des autorités britanniques.
Marot (#60),
Disons aussi que c’est un joli effet non prévu des modèles …. économiques et un effet pervers rapide de certaines politiques d’incitations …
Au lieu de noyer dans la masse tout projet dans de l’étatisme par bon Tatchérisme, il faut distingué ce qui relève du Keynesianisme (des dépenses sans raisons pour enchaîner les peuple à la dette), et la vrai économie-politique des List et Hamilton qui vise de grand projets d’infrastructure et de technologie comme vecteur de dynamique pour une nation forte et indépendante de ce mondialisme infantilisant.
Parce que non seulement le protectionisme doit rétablir la défense des niveaux de qualité sociale comparable et en plus l’état doit être entreprenant au lieu de passif contre le mondialisme financier qui sponsorise l’écologie anglosaxonne.
populasse (#64),
C’est quoi ce charabia ? En français commun, compréhensible par n’importe qui cela veut dire quoi ?
Développez, de grâce, que l’on rigole un peu !
Araucan (#63),
Vous êtes bien au dessous de la vérité.
Ce n’est pas un effet « pervers de certaines politiques ».
C’est l’effet constant et toujours vérifié de toutes les politiques d’intervention.
La première fois que j’ai constaté cela, a été, in illo tempore, quand le gouvernement, au lieu de laisser les prix jouer leur rôle, a décidé de primes à l’arrachage de vignes.
Cela a dû être compensé une dizaine d’années plus tard par des primes à la plantation, suivies après une quinzaine d’années de nouvelles primes à l’arrachage.
Dans l’avenir, nous verrons les mêmes catastrophes induites par la directive en projet sur le bannissement des constructions de maisons traditionnelles, signalé dans « Billet sans sujet 7 » #285 par Manu95.
Les conséquences déjà certaines seront des dépenses phénoménales de mises aux normes ou bien l’effondrement de la valeur vénale des constructions actuelles.
Le refroidissement général ne va rien arranger.
Marot (#66), « des dépenses phénoménales de mises aux normes » : phénoménales est peut-être exagéré dans la plupart des cas, mais elles peuvent être importantes et difficiles à supporter par la plupart des particuliers, ce qui implique qu’elles sont subventionnées ; c’est en cours et n’est plus un projet pour un jour lointain ! ce qui sera « phénoménal » peut-être, ce sera le total des dépenses privées+publiques pour cette mise aux normes, mais comme on dit, ça fait marcher le commerce : ce qui sort d’une poche va dans une autre, en l’occurrence celle des artisans et des commerçants: on appelle ça des emplois !
« ’effondrement de la valeur vénale des constructions actuelles. » : c’est déjà prévu pour bientôt à cause de la crise économique (2° vague qui arrive !) Dépêchez-vous de vendre avant et attendez un peu pour acheter !!
« Le refroidissement général ne va rien arranger. » : hélas ! Que va-t-on faire des Jouzel et autres prophètes du réchauffement ? Quand seront-ils cités à comparaître par les gens qui ont investi dans le réchauffement ?
Patrick Bousquet de Rouvex (#67),
Cher Monsieur, vous contestez « phénoménales », pourquoi pas, mais allez plus loin.
Le consensus ou prétendu tel est que le coût de l’énergie va augmenter et fortement.
Ce que je prétends, c’est qu’en lieu et place de cette réglementation imbécile de par sa nature même, il faut laisser faire le propriétaire habitant ou pas qui saura trouver son intérêt à mieux isoler ses locaux.
Je vous demande de bien examiner les conséquences de l’aberration des technocrates bruxellois mais aussi des ministres qui ont approuvé la chose :
1) Création d’une obligation coûteuse d’analyse et d’évaluation de la qualité des locaux, alors que les dépenses de chauffage sont un indicateur fiable. On a déjà, le plomb, l’amiante et l’ »efficacité énergétique ».
2) Rémunération forcée des opérateurs, sans utilité économique.
3) Création d’ »aides » et de dispositifs fiscaux de soutien et de sanctions.
4) Complexification en conséquence du code général des impôts qui n’en a pas besoin.
5) Ruine attendue de nombre de monuments historiques.
etc.
Le temps me manque mais vous complèterez par vous même.
Marot (#68), « Création d’une obligation coûteuse d’analyse et d’évaluation de la qualité des locaux, alors que les dépenses de chauffage sont un indicateur fiable. » : complètement d’accord qu’elles sont fiables comme indication de la nécessité de faire des travaux, pas sur leur pertinence : des analyses par des (vrais) experts permettent au propriétaire de savoir où et quels travaux faire et de ne pas faire d’à-peu-près ou pire d’à côté de la plaque ! Il faut d’abord éviter les dépenses inconsidérées, inutiles voire nuisibles. Isoler avec des matériaux non-perspirants (dérivés de pétrole et de gaz) des maisons anciennes en pierre, de l’intérieur de surcroît, est une grave erreur ! Dans tous les cas, la ventilation doit être travaillée de concert avec l’isolation.
« Ruine attendue de nombre de monuments historiques. » ; il va de soi qu’il faut exclure des dispositions les bâtiments anciens, datant d’avant la prem. guerre mond., des règles applicables aux bât. neufs ou récents : c’est d’ailleurs le combat que mène à l’échelle nationale et européenne une assoc. comme Maisons Paysannes de France, en lien avec les autres assoc du Patrimoine pour que la loi fasse le distinguo. J’ai moi-même plaidé à Bruxelles il y a deux ans sur cette question ! (dire que cela a été entendu et pris en compte est une autre affaire !)
Patrick Bousquet de Rouvex (#69),
Eh bien laissez faire les propriétaires car les conseils de technocrates sont toujours mauvais.
Marot (#70), je n’ai jamais dit le contraire !!!!!
Voir certains détails du texte là
http://www.skyfall.fr/?p=542#comment-36635
Mais je vais vous dire ce qu’il va vous être répondu :
« c’est pour votre bien et en plus vous n’aurez plus de dépenses (ou vous réduirez de manière significative vos dépenses de chauffage …) »
« Le DPE amoindri
Les parlementaires ont jugé inopportun de rendre obligatoire la mise à disposition du dossier de diagnostic de performance énergétique dès la mise en vente, en assortissant cette obligation d’une sanction pénale. Le DPE ne sera par ailleurs pas opposable au vendeur. »
Marot va pouvoir se détendre un peu !
Voir là : http://www.actu-environnement……xtor=EPR-1
État actuel des politiques sur le RCA.
Mondial
Le G8 de 2009 avait approuvé la limite de 2°C maximum de réchauffement et, pour la respecter, accepté de viser une division de moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici 2050 et de 80% ou plus pour les pays industrialisés.
Le G8 de 2010 n’en a pas parlé. Il n’a fait que réaffirmer les résultats de la réunion de Copenhague, autant dire pas grand chose sinon rien.
Le G20 promet d’investir dans des technologies vertes en vue d’ »une économie verte et une croissance mondiale durable. » Sans plus.
Par pays
Australie
Le Premier ministre Kevin Rudd fortement investi les affaires de réchauffement, a été désavoué par son parti politique la veille de son départ pour le G20. Il a démissionné.
Espagne
Le gouvernement a annulé une bonne partie des avantages financiers accordés aux intallations photovoltaïques.
France
La taxe carbone a été abandonnée deux jours après la déroute du parti du Président aux élections régionales.
Grande-Bretagne
Le Premier ministre Gordon Brown fortement investi les affaires de réchauffement a été désavoué aux dernières élections générales. Les deux ministères en charge des plans verts auront leurs dotations réduites de 25%.
Italie
Une réduction importante des tarifs de rachat de l’électricité éolienne et photovoltaïque est discutée par le gouvernement. Le rapport de l’institut Leoni a confirmé et accentué le contenu du rapport espagnol Calzada. Chaque « emploi vert » coûte 4,8 emplois tous secteurs confondus.
Marot (#74),
Rien que des bonnes nouvelles, en somme.
Marot (#74),
Adapté de cet article
Le fiasco des énergies renouvelables s’étend
Chaque emploi « vert » détruit 4,8 autres emplois en Italie
L’Institut Bruno Leoni a publié le rapport «Are Green Jobs Real Jobs ? The Case of Italy» sur les conséquences des subventions publiques au secteur de l’énergie éolienne et solaire en Italie. Il a pris comme référence l’étude sur les emplois « verts » de l’Université Juan Carlos par les analystes de l’Institut Juan de Mariana en Espagne.
Les résultats sont pires qu’en Espagne.
Chaque emploi « vert » créé en Italie a coûté 6,9 postes de travail dans l’industrie ou 4,8 pour l’ensemble des secteurs économiques.
La base de l’étude est le volume de subventions « vertes » estimé jusqu’en 2020 par le gouvernement pour satisfaire l’agenda imposé par l’Union européenne.
Les emplois attendus sont 23.700 à 45.100 dans le secteur éolien et 26.900 à 45.900 dans le secteur photovoltaïque. Pour cela, les contribuables italiens auront déboursé en subventions directes, 30,8 milliards pour l’éolien et 32,7 milliards pour le solaire.
Chaque emploi « vert » éolien coûtera entre 464.000 et 1,3 million d’euros.
Chaque emploi « vert » photovoltaïque coûtera entre 713.000 et 1,22 million d’euros.
Les diktats des technocrates de Bruxelles, joints à la veulerie des ministres ruinent les citoyens pour satisfaire les idéologues.
Laurent Berthod (#75),
Je dirai plus modestement une faible lueur de lucidité. On revient de loin puisqu’Obama donnait encore il y a peu l’Espagne en exemple.
Marot (#76),
Chaque emploi « vert » détruit 4,8 autres emplois en Italie
Calcul bizarre; si l’on admet que les emplois verts produisent moins de richesses que les autres il faudra davantage de travail pour produire les mêmes richesses.
Bien sûr le problème est faussé parce que l’on fait travailler des pays pauvres, mais cela est un problème de pays riche qui fonctionnera tant qu’on pourra subventionner ce secteur
Marot (#74), Kevin Rudd n’a pas démissionné, il a été démissionné, nuance. En fait, plus être plus exact il a été bouté dehors à coup de pied au Q et est parti en pleurs (véridique), tout hébété du coup de massue reçu sans sommation (il préparait encore sa valise la veille pour partir au Canada pour le G8/20 !).
En ce moment, pour les politichiens, la « protection du climat » est devenu un gros boulet à traîner, pas étonnant que ceux qui en font une cause soient largués ou veulent s’en débarrasser à tout prix avant une correction sévère (lors du dernier discours d’Obama, pas une seule mention au réchauffement climatique, mais ça ne l’épargnera pas de la déculottée électorale en novembre prochain comme tous les sondages le montrent). Pour savoir à quel point le réchauffisme est parti en sucette, il suffit de voir la réaction de colère, dégoût, tristesse, indignation … des climato-hystériques envers les politiciens qui étaient il y a encore 6 mois encensés.
the fritz (#78),
Exactement, si les éoliennes n’étaient pas fabriquées en chine ou au Danemark, et les cellules photovoltaïques en chine, mais à part cela c’est 100% français
the fritz (#78),
Vous citez le titre de l’article et non mon analyse.
Le titre est racoleur comme à l’habitude.
miniTAX (#79),
Malheureusement, il semblerait que certains politiciens veulent y croire encore, même si la population ne les suit pas :
http://wattsupwiththat.com/201…..f-rubbish/
Le premier ministre de la nouvelle zélande, John Key, semble avoir changé totalement d’avis sur le sujet, mais j’espère bien que les prochaines élections le ramènera sur terre.
the fritz (#78), il ne s’agit pas que de « l’emploi vert », il s’agit de l’emploi vert subventionné !
L’argent qui sert à subventionner des emplois peu productifs, c’est de la perte d’opportunité de création d’emploi par ceux à qui on le prélève, il n’y a rien de bizarre, c’est un fait économique de base, démontré depuis des lustres, cf par exemple la métaphore de la vitre cassée de Bastiat dans son fameux pamphlet « ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas » : ce que tu vois en créant des emplois de briseurs de carreaux, c’est la création de jobs pour les briseurs de carreaux et pour les vitriers. Mais ce que tu ne vois pas, c’est l’argent gaspillé pour payer ces jobs, argent qui aurait été utilisé pour créer des jobs véritablement utiles comme peintre, cordonnier… C’est le même sophisme employé par ceux qui prétendent qu’une guerre ferait du bien à l’économie : ce qu’ils ne voient pas, c’est les bénéfices bien plus grands pour l’économie s’il n’y avait PAS de guerre.
Les emplois verts subventionné (pléonasme) ne sont donc qu’un remake d’une idiotie économique incommensurable maintes fois démontrée par les faits et dénoncé depuis plus d’un siècle. Mais vu comment les Français sont ignares en économie et shooté au tout Etat dès le berceau, pas étonnant qu’ils croient que la machine à subventions soit un moteur perpétuel.
the fritz (#78),
Je redis, le verbe « détruit » n’est pas opportun.
Ce que l’étude dit, lisez mon analyse, c’est que :
1) Toute création d’emploi nécessite un investissement, c’est-à-dire un montant de monnaie.
2) Le rapprochement est fait entre le montant total des investissements « verts » et le nombre d’emplois attendus,
3) Il montre la quantité de monnaie nécessaire pour un emploi.
4) Ce montant est comparé à la quantité de monnaie nécessaire à la création d’un emploi moyen ailleurs dans l’économie.
5) Le résultat est :
vous devez dépenser 4,8 fois plus pour un emploi « vert » que pour un autre.
La conséquence est un appauvrissement global de la nation, contrainte à dépenser plus pour avoir moins.
C’est pour cela que ce secteur ne vit que de subventions prélevées par la force sur les contribuables. Sans elles, personne ne mettrait un sou dans ces activités.
pecqror (#80),
Bah, quand les éoliennes fabriquées en Chine, au Danemark ou en Allemagne sont implantées en France, c’est quand même du vent bien de chez nous qui les fait tourner, non ? 😉
miniTAX (#83),
Et Marot aussi,
c’est bien cela que j’ai compris
miniTAX (#83),
sur ce thème on peut aussi relire l’exemplaire « Pétition des marchands de chandelles » du même Bastiat par laquelle cette « noble corporation » se plaint de la concurrence déloyale du soleil et suggère de construire des maisons sans fenêtres et ainsi créer des emplois et la prospérité. Avec ces histoires d’eolien et de photovoltaïque on n’en n’est pas si loin ….et je ne parle pas des maisons sans fenêtres du Genelle 2 …
yvesdemars (#87),
Dans le midi méditerranéen, les maisons de l’ancien temps, avant les folies hygiénistes à la Le Cobusier puis, pour les plus riches, la clim à domicile, les ouvertures en portes et fenêtres étaient calculées au plus juste. Cela n’avait que des avantages. Dans une région ensoleillée on ne manquait pas pour autant de vitamine D. Les maisons se refroidissaient plus lentement en hiver et se réchauffaient moins vite en été. Quand je vois les lotisssements modernes des villages de mon coin où les murs ne sont guère plus épais que du papier à cigarette et les surfaces vitrées énormes et orientées au sud, je me dis que les demi-pauvres à moitié incultes de nos temps modernes sont bien mal lotis par nos aménageurs hygiénistes lecorbusiéristes.
Pour ceux qui veulent se former aux économies d’énergie dans la maison, j’ai reçu ça que je transmets volontiers 😉 : http://www.institut-negawatt.c…..gramme.php
« La subvention de l’ADEME, d’un montant de 134 500 €, sera attribuée début 2010. » : à quoi ? A ça : http://www.batilife.com/projet…..de-Beziers
« Au lieu d’investir dans l’industrie atomique qui contribue à rendre notre monde encore plus dangereux, elles feraient mieux de lutter vraiment contre les changements climatiques par des moyens plus appropriés. »
Le regain d’intérêt affiché pour le nucléaire est d’autant plus nuisible qu’il retarde l’adoption de mesures réellement efficaces pour faire face à la crise climatique : « L’industrie nucléaire, explique Yann Louvel, est très gourmande en capitaux. Plusieurs milliards d’euros sont nécessaires pour la construction d’un seul réacteur, comme on peut le voir avec l’EPR. Chaque milliard d’euros investi dans le nucléaire ne pourra pas l’être dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables, qui sont pourtant les seules solutions réelles et équitables à la crise climatique. »
C’est les Amis de la Terre qui le disent : http://ecolopresse.20minutes-b…..monde.html
Alors, Marot, qui c’est qui est « phénoménales » ? A-t-on des chiffres sûrs pour comparer les investissements dans le nucléaire et dans les énergies dites renouvelables, au-delà de la polémique technique, politique, « morale », etc. ?
A inclure dans les frais, les lignes nouvelles et les retombées collatérales : dans les deux cas, combien de divisions ? (ou de multiplications, ce qui enrichira ceux qui les fabriquent, ceux qui les vendent et ceux qui les posent…) : http://ecolopresse.20minutes-b…..de-la.html
Patrick Bousquet de Rouvex (#92),
On peut dire la même chose et même pire des énergies renouvelables (fermes d’éoliennes et champs de panneaux solaires).
Pour alimenter la ville de New York il faudrait l’équivalent de l’état du Delaware, ai-je lu pas plus tard qu’hier.
Au jour d’aujourd’hui, le nucléaire est la moins mauvaise des sources d’énergie. Le problème des déchets renouvelables est largement exagéré. Il est possible de les stocker en attendant de pouvoir les réutiliser dans des réacteurs des nouvelles générations. Mais pour cela il faudrait enfin avoir le courage de considérer les ONG comme WWF et GreenPisse pour ce qu’elles sont : des GDP, des Groupes de pression qui sont des multinationales brassant des millions de dollars et les maltraiter en conséquence : fin des exonérations et autres avantages fiscaux. Poursuites pénales de tous leurs actions illégales, souvent irresponsables.
Les écolos étaient favorables à la construction de centrales solaires dans le désert de Mojave, mais le projet a été annulé pour soi-disant protéger des tortues. Perte financières sèches pour ceux qui avaient investi.
On met la Californie à sec pour protéger des petits poissons même pas bons pour faire une friture ou de la farine pour nourrir le bétail, que l’on n’exploite même pas.
Je viens de terminer la remise en page du Dossier Greenpeace paru dans le Magazine Fusion n° 57 de Sep-Oct 1995. Documents ODT et PDF, (une seule colonne et non trois comme l’original — un machin parfait quand imprimé mais tout à fait chiant à lire à l’écran). ODT (188 Ko) PDF (526 Ko)
Patrick Bousquet de Rouvex (#92),
La distribution de l’électricité renouvelable pose aussi des problèmes …
Manu95 (#93),
si on recouvrait deja toutes les routes et autoroutes de capteurs solaires adaptés à la charge, on aurait déjà de quoi voir venir sans utiliser le moindre espace supplementaire Il existe deja des capteurs photovoltaiques souples qui se collent sur le pont des bateaux et sur lesquels on peu marcher.
On doit pouvoir fabriquer des tuiles photovoltaïques ou des ardoises itou qui pourraient rendre le meme service sans abîmer le paysage et sans utiliser 1 m2 de nature .
Si vraiment on voulait chercher on trouverait …
Manu95 (#93),
suite
et en plus pas besoin de lignes electriques moches dans le ciel .. on integre tout dans la chaussée qui par définition dessert toutes les habitations !
Plutot que de balader des grosses batteries lourdes, les véhicules Ultra Leger puisseraient directement dans la chaussée
Quand il fait nuit ou quand il neige .. ?
euh circulation interdite
piloteman (#96),
interdit car en cas de neige les passagers gèleraient dans les voitures
Araucan (#94),
oui ERDF se plaint des sur investissements nécéssités par le développement du photovoltaÎque chez les particuliers.
Pour l’Eolien c’est pareil
Manu95 (#93), Araucan (#94), J’ai bien dit « dans les deux cas » et « comparer », ce qui veut bien dire ce que ça veut dire : essayer de tout mettre à plat et faire des additions…
Manu95 (#93),
des déchets nucléaires, plutôt ?! Pas vraiment renouvelables, mais « durables », oui !