Pourquoi les nuits en ville seront de plus en plus chaudes


[Une vérité qui dérange : l'effet d'îlot de chaleur urbain fortement ressenti par tous sauf par les thermomètres qui mesurent le réchauffement climatique, voir notamment cet exposé par C. Muller]

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Jeudi 8 juillet, 23 h 30, dans les rues de Paris. L'atmosphère est lourde, sans air. La peau collante. Et sous nos semelles trop fines, le bitume semble jouer les radiateurs. Entre deux conseils de prévention pour les grosses chaleurs, un panneau d'information de la mairie de Paris révèle la dure réalité : il fait 30 °C. Deux heures plus tard, il fait encore 25 °C.

Soir d'été dans les rues de Paris. Une grande partie de la chaleur du jour est absorbée par les surfaces dures et imperméables qui restituent, la nuit, la chaleur emmagasinée.
Soir d'été dans les rues de Paris. Une grande partie de la chaleur du jour est absorbée
par les surfaces dures et imperméables qui restituent, la nuit, la chaleur emmagasinée

Il fait nuit noire et pourtant la température s'est à peine rafraîchie.Une étude publiée fin mai dans la revue  Geophysical Research Letters par des chercheurs du Met Office, le service de météorologie britannique, apporte quelques éléments de compréhension du phénomène, qui fin juin était ainsi évoqué dans les colonnes du New York Times : "Si vous ne supportez pas la chaleur, de nouvelles recherches vous suggèrent de déménager loin des villes."

On savait déjà que les villes retenaient davantage la chaleur qu'un environnement rural. Mais les chercheurs, qui proposent une modélisation des effets du changement climatique sur les villes, démontrent qu'elles sont aussi plus sensibles à ces changements et, que dans les prochaines années, "elles connaîtront une augmentation de la température moyenne plus importante, avec des hausses de dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Et l'effet de refroidissement de la nuit deviendra plus un souvenir qu'une réalité", prédit Darius Dixon, du site ClimateWire, dans cette contribution au New York Times.

LES ZONES URBAINES VONT SE RÉCHAUFFER PLUS VITE

Béton, asphalte, acier, immeubles freinant le vent… l'environnement urbain laisse peu de place à la végétation. Chaque nouvelle construction renforce ce que les scientifiques nomment "effet îlot de chaleur urbain" ou "effet îlot thermique urbain", c'est-à-dire le cocktail chaleur, pollution et densité de population.

Ainsi, dans les zones urbaines, "au lieu d'être consommée par les plantes ou transportée par l'humidité du sol", résume le New York Times, "une grande partie de la chaleur du jour est absorbée par les surfaces dures et imperméables qui n'ont pas d'autre moyen pour libérer l'énergie thermique emmagasinée dans la journée que de la restituer la nuit". D'où cette drôle de sensation de bitume-radiateur en pleine nuit.

Or, Mark McCarthy, l'un des auteurs de l'étude, explique que cette chaleur emmagasinée dans la journée sera encore plus importante avec l'augmentation du dioxyde de carbone. Ainsi, si les taux de CO2 continuent à augmenter, "les zones urbaines vont se réchauffer plus vite que les zones rurales", écrivent les scientifiques. Selon leurs prévisions, en 2050, les températures diurnes pourraient avoir gagné 2,7 °C. Les températures noctures grimperont d'autant, sauf dans les régions connaissant un fort phénomène d'îlots de chaleur urbain, où les nuits pourraient gagner 5 °C. Le nombre de nuits chaudes, chaque année, devrait égalementaugmenter.

LA MODÉLISATION DU FACTEUR URBAIN, "UN DÉFI ULTIME"

Dans quarante ans, près de 70 % de la population mondiale pourrait vivre en ville, ce qui fait dire aux scientifiques que le réchauffement des nuits pourrait avoir des conséquences importantes en terme de santé publique, en faisant augmenter de façon significative les décès liés à la chaleur. Des réflexions sont d'ailleurs en cours dans certaines grandes villes pour essayer de réduire l'effet de l'îlot de chaleur urbain : peindre les toits en blanc pour qu'ils réfléchissent davantage la chaleur, ou créer des toits végétalisés.

Mais de nombreuses questions limitent encore la fiabilité de la modélisation du facteur urbain sur le réchauffement des villes, prévient Stuart Gaffin, un scientifique associé à l'université de Columbia, interrogé par le New York Times.
Peut-on par exemple évaluer la quantité de vent qu'un groupe de grands immeubles peuvent canaliser ou la quantité de chaleur qu'ils conservent sans prendre en compte l'ombre considérable qu'ils peuvent apporter ? Et comment calculer la quantité de chaleur transférée à la chaussée et aux bâtiments par la concentration d'êtres humains ? Ce qui lui fait dire que pour les climatologues qui cherchent à créer des modèles et faire des prévisions, "les villes sont le défi ultime".
Source

660 réponses à “Pourquoi les nuits en ville seront de plus en plus chaudes”

  1. Patate (#598),

    Mais je me fous totalement que tu croie ou non que mes affirmations soient fantaisistes ou pas….
    Je n’ai aucune envie de te convaincre de quoi que ce soit (d’ailleurs c’est sans doute totalement impossible).

    Ce qui est clair (et il me semble que tu était d’accord…) c’est que ce blog est un blog d’opinion… pas un blog scientifique.

    Mais cela ne m’empêchera en rien de dénoncer tes affirmations gratuite quand j’en ai envie.
    Après… qu’on me croie ou non… aucune importance.

  2. Laurent (#565),

    on ne constate pas de trend net pour la couverture nuageuse globale…

    Ce n’est pas non plus vrai… Certains systèmes de mesures (HIRS) permettent de constater des tendances (c’est le mot français…) positives (jusqu’à 2%/décade, ce qui est considérable, sur certaines périodes), et d’autres (ISCCP) trouvent des tendances négatives.
    Ceci montre juste que les tendances sont inférieures aux marges d’erreur des systèmes de mesures.

    Ce que vous dites est en accord avec ce que dit Warm: globalement, pas de tendance nette.
    Par contre, c’est contradictoire avec votre affirmation péremptoire, hors-sujet et fausse (g. (#470), g. (#480)) de vendredi dernier (Laurent (#454)):

    Logique peut-être… mais incomplet surement:
    plus de chaleur => plus d’évaporation => de meilleures conditions pour la condensation => plus de condensation => plus de couvert nuageux => albédo terrestre augmentée => refroidissement…. C’est logique

    g.

  3. Laurent (#597), Pas sur le lieu de travail avec un réseau informatique sécurisé. Chez soit oui on peut cacher l’adresse IP.

  4. g. (#601),
    Vous devriez nous lâcher la grappe sur le commentaire ironique de Laurent.

    Vous ne l’avez pas compris et vous en avez tiré déjà trois messages dont deux agressifs.

    RDV l’an prochain pour la suite ?

  5. Orangina (#602),
    Ta remarque est hors-sujet…. ce qu’il est possible de faire ou pas depuis un réseau informatique sécurisé n’a aucune importance.
    Je peux de chez moi, si je veux, masquer une adresse IP et la remplacer par une correspondant à un réseau universitaire (par n’importe laquelle)…. donc n’importe qui peut le faire, et personne ne peux se prévaloir d’une adresse IP pour prouver quoi que ce soit.

  6. Patate (#593),

    comme je l’ai déjà dit aussi, il est facile de vérifier par mon adress ip que je travaille pour une université americaine.

    Tu as tout faux, comme d’hab !
    Arrête de nous prendre pour des Nuls de chez Nuls.

    Ton adresse IP prouve seulement que tu as accès au serveur de cette université. Rien d’autre, mon coco.
    Il y a donc un tas de possibilités:
    – Tu es chercheur ou tout simplement étudiant.
    – Tu y travailles mais à tout autre chose : de balayeur à responsable du service IT on a le choix
    – Tu connais quelqu’un qui y travaille et tu profites de ses login et mot de passe, peut-être même à l’insu de son plein gré.

    Tu nous enverrais même un copie de ta carte d’identité/passeport, de tes diplômes, la liste de tes nombreuses publications pire-reviouwed.
    Il resterait à prouver que c’est bien toi et non une identité usurpée.

    Eh oui, sur le Web n’importe qui peut facilement se faire passer pour quelqu’un d’autre.

  7. Oh si vous voulez on oeut faire une jeu de questions/réponses de chimie pour voir, mais ça risque de vous faire un peu de peine. je défie au passage laurent de squatter l’adresse ip d’une université de l’ivy league… elles sont bien sécurisées.

  8. Patate (#607),

    mais ça risque de vous faire un peu de peine

    Y’a un jeu ou tu a déjà la médaille d’or, c’est celui de « je me la pète »…. là, je reconnais, tu es imbattable…
    Skyfall n’est d’ailleurs certainement pas un terrain de jeu à ta mesure… du doit pouvoir trouver des contextes bien plus compétitifs ailleurs…

    je défie au passage laurent de squatter l’adresse ip d’une université de l’ivy league… elles sont bien sécurisées.

    par contre… tes compétence en réseaux informatiques sont aussi mauvaises que celles en systèmes de mesures…
    Pour remplacer l’adresse IP « source » dans le champ adéquat du protocole SMTP… nul besoin d’aller squatter quoi que ce soit.
    Une adresse IP n’est jamais « sécurisée ». C’est juste un champ numérique, absolument non protégé… à partir du moment ou on sait il se trouve, on peut y mettre ce qu’on veut…

  9. Laurent (#609),

    r contre… tes compétence en réseaux informatiques sont aussi mauvaises que celles en systèmes de mesures…
    Pour remplacer l’adresse IP “source” dans le champ adéquat du protocole SMTP… nul besoin d’aller squatter quoi que ce soit.
    Une adresse IP n’est jamais “sécurisée”. C’est juste un champ numérique, absolument non protégé… à partir du moment ou on sait il se trouve, on peut y mettre ce qu’on veut…

    ?? Pourquoi vous parlez d’un protocole de mail, alors qu’on parle d’IP ?

    Sinon, je suis d’accord qu’on peut modifier l’adresse IP facilement… mais en général, on attend des paquets en retour… et là, ça coince smile

  10. Oui laurent, rien à voir avec le SMTP: qui ne gère que les transferts d’e-mail. Si c’est aussi simple, qu’attendez-vous pour le faire ?

  11. Laurent (#605), Si ma remarque est Hors sujet, la tienne aussi puisque tu traite du même sujet. lol
    Pour revenir à l’IP, tu as redis la même chose que moi.

    Je rajoute que tout ce que tu dis peut-être virtuel et faux puisque tu n’existe pas.
    En effet Laurent est peu être Manu, et Manu peu être Frédo, toto ou trouduc.
    Toutes les personnes qui sont ici, sont peut-être qu’une et seule même personne pour faire croire qu’il y a du monde. Rien ne me le prouve.
    Je ne sais qu’une chose c’est que pour moi je suis sur de mon existence et moi seul.
    Comme pour l’IP une personne peut avoir autant de pseudo qu’il veut et peut se prétendre qui il veut. D’ailleurs je suis peut-être Jousel et toi Allaigre.
    Or su j’ai.

  12. Orangina (#612),

    Bravo, tu viens d’expliquer ce que Laurent dit à patate.

    Tu aurais dû adresser ton post à… patate !

    Merci les warmistes.

  13. Warm (#610),

    je suis d’accord qu’on peut modifier l’adresse IP facilement

    Donc tu es d’accord avec moi… explique le donc à Patate…

    mais en général, on attend des paquets en retour

    Pas quand on poste sur un blog…

  14. Curieux (#613), Sauf que la protocole SMTP n’a rien avoir avec l’adressage IP.
    SMTP est un protocole messagerie.
    Concernant l’IP, il y a des adresses publiques et des adresses privés.
    Peut-on se faire passer pour une adresse privé (ex université) sans se faire choper ? Je n’en suis pas si sur.
    Vous parlez de chose que vous ne connaissez pas, si ce n’est de l’avoir glané sur le net sans être sûr de la véracité de ce qui s’écrit.

  15. Laurent (#614), Que connais-tu des trames qui sont envoyé entre les réseaux ? Pas grand chose.
    Parle de ce que tu connais, si tu connais des choses ?

  16. Orangina (#616),

    Que connais-tu des trames qui sont envoyé entre les réseaux ?

    Cela commence par une question (ce qui est plutôt bien)

    Pas grand chose.

    Malheureusement c’est tout de suite suivi par une affirmation totalement gratuite… 😉

    Continue donc à faire les questions et les réponses tout seul…. et si tu veux savoir ce qui est possible de faire en masquage/remplacement d’adresse IP dans un paquet TCP/IP… demande donc à Warm…

  17. @orangina 61

    Pour rentrer de l’extérieur dans une Univ et avoir accès à tout; rien de plus facile avec un VPN.
    Il faut un pass, bien sûr. Mais rien n’empêche de se le faire passer par un copain.
    Je suppose que gens organisés comme les gus de chez Greenpeace et WWF connaissent et pratiquent ce truc, vieux comme Mathusalem.

    Ceci dit, c’est toujours rigolo d’entendre des chimistes (comme Halpern et peut-être patate) ou des climastrologues faire des commentaires sur un texte écrit par des profs physiciens théoriciens qui ont quarante ans + d’expérience dans le métier.
    Vraiment très amusant.
    Continuez.
    Mais moi, je serais beaucoup plus prudent dans mes jugements si j’attaquais les chimistes dans leur propre domaine.

    PS : Je crois que patate est vraiment chimiste. En tout cas sûrement pas physicien, tout comme Warm et g. d’ailleurs. C’est évident.
    Or, l’effet de serre, c’est de la physique. Ce n’est ni de la climatologie, ni de la chimie.
    Curieux et peut-être révélateur aussi de constater que beaucoup de chimistes figurent parmi les croyants.

  18. Bob (#618),

    Tout à fait d’accord avec toi, qu’il est plus facile de pénétrer un système informatique quand on peut utiliser le pass et le login d’un autre, un ami ou une connaissance, voire le petit copain (la copine) avec qui on vit. C’est très facile si on partage une même session sous Windows et qu’on laisse le navigateur enregistrer les mots de passe.

    Si on a un programme qui enregistre le trafic des paquets (un pare-feu peut souvent le faire) on constate que dès que l’on se connecte à un site, un vrai dialogue s’établit entre le PC et le serveur et ça cause beaucoup. L’adresse IP est bien sûr une des premières choses échangées.

    Pour ce qui est des chimistes et des physiciens, si on ne parle pas des spécialisations (cours et formations diverses suivies pendant les études et après) cela n’a pas beaucoup de sens. On est chimiste mais spécialisé en chimie minérale ou organique, biochimie, etc. puis dans telle ou telle matière. Celui qui pendant vingt ans a travaillé dans la chimie des polymères ne peut guère se vanter d’être encore un crack en chimie minérale et vice-versa. C’est tellement vaste.

    On peut être physicien et n’avoir jamais eu qu’un cours de chimie minérale en première année à l’univ, mais un chimiste ne peut rien faire sans sérieuses connaissances en physique, ne serait-ce que parce qu’il va utiliser un tas de méthodes physiques d’analyses (le cours de chimie physique était ma bête noire quand je suivais les cours de chimie à l’Univ, par contre j’ai aimé le cours en option de physique nucléaire).

    Patate dit qu’il est chimiste et qu’il s’occupe de « modélisation des phénomènes chimiques atmosphériques ». Je veux bien le croire mais que connaît-il de la physique, probablement pas grand chose de plus que ce que j’ai appris au cours des deux candidatures (les deux premières années dans l’ancien système : 2 candi + 2 licence) . Quant à la chimie de l’atmosphère, je doute qu’il s’y forme des composés très complexes, certainement pas des polymères à longue chaîne carbonée.
    Ce qui est bien possible, c’est que patate ne soit qu’un chimiste plutôt médiocre, qui a profité de l’hystérie climatique pour se lancer dans la modélisation, ce truc à la mode qui permet de faire de la science post-moderne en étant assis confortablement devant un clavier d’ordi dans un local aseptisé et climatisé.
    Je ne vise personne en particulier mais je ne peux m’empêcher de penser à Jouzel, chimiste-glaciologue que l’on considère comme une autorité en climatologie.

  19. Chers tous,

    ma physique va très bien, merci pour elle. Je vous rappelle tout de même que modéliser l’atmosphère revient à devoir utiliser les équations de Navier-Stokes et tout le tralala qui va avec.

    Je ne vois pas en quoi, connaissant mon domaine de recherche, vous me considérez « médiocre » ou « incompétent » en ce qui concerne la physique de l’effet de serre. si je l’étais, pourquoi aurais-je été engagé par une bonne unif pour travailler là-dessus ?

    L’article de G&T stipule que l’effet de serre serait en désaccord avec le second principe et c’est tellement faux comme affirmation que cela peut être démontré en 2-3 lignes de calcul. Comme fait dans la réponse aux auteurs. Donc : qu’avez-vous à dire sur cette démonstration ? Elle est tellement limpide qu’il est facile d’en discuter

  20. @patate #620

    Si vous croyez démonter Gerhard Gerlich en 2-3 lignes de calcul, c’est que vous êtes encore plus limité que je ne le pensais.

    D’ailleurs et à ce propos, si vous êtes réellement un scientifique, vous devez savoir que quand on n’est pas d’accord avec un de ses collègues, on lui écrit et on s’explique.

    On ne bave pas sur ses articles dans les forums publics, caché sous un pseudo.

    ça passe pour un amateur mais c’est un comportement indigne pour un chercheur.

    Alors voici l’adresse email de Gerhard Gerlich :
    g.gerlich@tu-bs.de

    En général, il répond gentiment et assez rapidement.

    Envoyez lui donc vos 2-3 lignes de calcul et vous remonterez dans notre estime….

  21. Bob : il s’agit d’une réfutation déjà publiée, allez voir la réponse à l’article publiée dans le même journal. Je ne vais pas aller torturer ce gars avec une démonstration qui apparaît déjà dans un article qui lui est destiné !

  22. patate 622

    C’est tout ce que vous avez trouvé ?

    Il a déjà réfuté cette réfutation de Halpern et son article est cité ci-dessus.
    Entre nous, Halpern and Co reprochent à Gerlich et T. d’avoir prétendu que l’atmosphère ne rayonnait pas vers la terre. Ni Gerlich, ni personne n’a jamais dit ça.
    C’est un mensonge ridicule.
    Leur article est beaucoup plus subtil, encore faut-il le comprendre ce qui n’est visiblement pas le cas de Halpern and Co.

    Et voici une autre de Kramm à Arthur Smith :
    http://arxiv.org/abs/0904.2767v3

    Ainsi qu’une autre qui montre le génie calculatoire de AP Smith
    http://climaterealists.com/att…..lculus.pdf

    Franchement, c’est assez ridicule comme erreurs.

    Ecrivez à Gerlich et envoyez lui vos 2-3 lignes de calcul !

    Allez un peu de courage et un peu moins de dénigrement systématique sous un faux nom. …

    Vous nous ferez part de la réponse, n’est-ce pas ?

  23. Bob (#623),

    Avec ton deuxième lien, il va avoir du boulot notre bien aimé troll patate ! laugh laugh laugh

    Au fait, Patate je t’ai demandé de nous décrire simplement en mots usuels, l’essence du papier de Gerlich et de la réfutation de smith, avec comme seule citation autorisé, ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement.

    J’attend.

  24. Il s’agit de la démonstration suivante :

    « GT09 make fundamental mistakes in their arguments about the thermodynamics of
    the greenhouse effect which are profoundly revealing. They invoke Clausius’ classic
    statement of the Second Law of Thermodynamics, i.e., that no process is possible
    whose result is the transfer of heat from a cooler to a hotter body without the input
    of work, to claim that thermal radiative energy from the colder atmosphere cannot
    warm the hotter surface (principally Sec. 3.9 of GT09).

    « When following how energy moves between the sun, Earth, and space, the in-
    creases in entropy through every step of the process are simple and obvious, and
    the net thermal energy flows are always from hotter to colder, as they must be. »

    QA = QAB + QBA = −459 + 259 J/m2 (1)
    QB = QBA + QAB = −259 + 459 J/m2 (2)
    Q = QA + QB = 0 . (3)
    And from the Second Law
    SA = QA/TA = (−200 J/m2)/300 K = −0.66 J/(K − m2) (4)
    SB = QB/TB = (+200 J/m2)/260 K = 0.77 J/(K − m2) (5)
    S = SA + SB = +0.11 J/K − m2 .

    A représente la surface et B l’atmosphère.
    Il s’agit d’un exemple numérique tout simple (basé sur les chiffres classiques de puissance mesurés sur terre) : la production d’entropie est bien positive dans le modèle de l’effet de serre. Jamais G&T ne répondent à cet argument (et pour cause). Ces expressions peuvent être trouvées entre autres dans « Introduction à la thermodynamique de non-équilibre » par Ilya Prigogine.

  25. Et voilà ! Notre Patate-qui-sait-tout-sur-tout a montré que G&T ne connaissent pas les travaux de son cher Prigogine. Mais qu’ils sont cons !

    Il me semble pourtant que ces équations (avec des caractères bizarres non affichables chez moi, que je suppose vouloir représenter Delta) sont tout bêtement visibles dans l’article Wikipédia sur l’entropie.

  26. @patate 626

    Eh bien, parfait. Si vous êtes sûr de vous, Qu’est ce que vous attendez pour envoyer ces puissants calculs à Gerlich ?
    C’est ce que ferait un scientifique. Enfin, c’est ce qu’ils faisaient avant que naisse la climatologie.

    Il vous répondra peut-être ce que tous les physiciens (sérieux) ont compris depuis longtemps et que j’explique en termes moins kasher que G et T :

    Vous additionnez les watt/m2 et les Joules comme s’il s’agissait de simples vecteurs…Comme tous les climatologues.
    En termes layman, c’est illégal du point de vue de la physique:

    Prenez un point dans l’atmosphère. Ce point rayonne dans toutes les directions (et aussi quasi tangentiellement à la terre, d’ailleurs. Encore des photons perdus, dirait warm. Où sont-ils passés ? Ah ? On les oublie dans les bilans radiatifs ?…Passons).

    En réalité, tous les points de l’atmosphère rayonnent dans toutes les directions. En réalité, aussi, tout point de la terre est associé à une infinité de points de l’atmosphère vers lesquels il rayonne et vice versa.

    Une surface de 1m2 sur la terre reçoit donc de l’atmosphère une infinité de rayons qui proviennent d’une infinité de points situés sur une calotte quasi hémisphérique épaisse (l’épaisseur de l’atmosphère).
    Vous pouvez remplacer « terre » par « atmosphère ». C’est idem en considérant les angles solides ad-hoc.

    Cet objet radiant n’a aucune propriété d’un champ vectoriel et il est donc impossible de définir et calculer un vecteur de Poynting (et donc l’énergie) de cet objet comme s’il s’agissait d’une seule (ou de plusieurs) onde électromagnétique se propageant dans un tube vertical comme cela est représenté sur les diagrammes radiatifs « à la Trenberth ».

    Les climatologues doivent se dire que ce n’est pas si grave parce qu’on peut faire une intégrale sur l’ensemble du volume émetteur , et  » faire comme si ». On prend une espèce de moyenne dans un schéma unidimensionnel (un tube vertical) dans lequel on additionne et on soustrait…

    Malheureusement, comme il ne s’agit pas d’un champ vectoriel, toutes les propriétés d’additivité, de conservation, de continuité, d’équilibre etc.. ne fonctionnent plus.
    On ne peut donc additionner les flux radiants provenants de l’atmosphère (ou de la terre) comme des poireaux ! (ou des vecteurs).

    Ce qui est grave, ce n’est pas de faire une intégration et prendre une moyenne. Ce qui est grave c’est de lui attribuer les propriétés d’un champ vectoriel et donc de les additionner, soustraire, etc. Comme vous le faites.

    C’est une extrapolation inacceptable ( de plus) que G et T appellent carrément « scientific misconduct ». Pour eux, les diagrammes à la Trenberth sont des horreurs (erreurs cardinales disent-ils). C’est pour cette raison que G et T déclarent dans leur dernier article (réponse à Halpern and Co) que les « spéculations obstructionnistes » (ceux qui comme Spencer et Pielke, disent que le CO2 « ralentit » les pertes), qui utilisent les bilans radiatifs ainsi calculés, reposent sur des bases erronées (entre autres critiques).

    Je sais bien que la « science climatique » n’est plus à ça près, mais cette polémique illustre le gap énorme qui peut exister entre les points de vue de physiciens mathématiciens rigoureux et les climatologues….

    PS : Vous noterez en passant la stupidité (pour être poli) des accusations des Halpern-Rabett Bros selon lesquels G et T auraient oublié que l’atmosphère irradiait la planète…. Au contraire, G et T avancent même un (tout) petit calcul (correct, celui-là).

  27. Bob (#628),
    Merci d’avoir écrit on ne peut plus clairement toutes ces choses.

    (« layman » = profane, non initié, béotien)

    C’est bien aussi pour ces motifs que les schémas de Trenberth et autres sont des horreurs physiques au moins pour ce qui est de la partie « effet de serre ».
    En voici un, déjà affiché en #35

    Pour le profane très profane, on peut seulement ajouter que la partie jaune incidente est réaliste car le soleil est loin quasiment à l’infini.
    Les 396 W/m² de « surface radiation » et les 333 W/m² de « back radiation » sont les grosses fautes relevées par G&T.
    En particulier le fait que l’atmosphère censée émettre 333 W/m² vers la Terre bien à la verticale n’émet rien ou presque (au plus 169 + 30 W/m² vers le ciel après avoir reçu 78 + 17 + 80 + 356 – 40 = 491 W/m²) dans les autres directions qui est le point d’accrochage.

  28. Manu : c’est dire que c’est vraiment la base de la thermo, non ?

    bob : ce qui est grave est que le nombre de W/m2 utilisés par exemple pour la petite démonstration là-dessus ne sont rien d’autres que des valeurs mesurées, pas le résultat d’une intégration quelconque.

    Pourriez-vous me précisser dans quel sens je fais une addition vectorielle, puisque les quantités considérées ici sont scalaires ?

  29. Patate (#630),

    Hé patate il te dit que

    Ce qui est grave, ce n’est pas de faire une intégration et prendre une moyenne. Ce qui est grave c’est de lui attribuer les propriétés d’un champ vectoriel et donc de les additionner, soustraire, etc. Comme vous le faites

    Je me demande si le réchauffislme ne serait pas du à un problème de lecture, presbytie ou illettrisme ?

  30. Bob : autre remarque, votre conception des vecteurs de Poynting est un peu bizarre. Si chaque point émet des rayonnements de façon isotrope dans l’espace, cela signifie qu’on peut associer à ce point une infinité de vecteurs de Poynting. Le flux d’énergie associé à chacun de ces éléments de volume n’est pas donné par le vecteur de Poynting total mais par la divergence du vecteur de Poynting (en l’absence de courant électrique). Au niveau de l’interface atmopshère/sol cette divergence n’est certainement pas nulle, ce qui implique qu’il y a une flux net d’energie entre les deux.

  31. Bla bla blaaaaaa !

    Admirez les pirouette de notre cascadeur !
    Levez-vous et applaudissez…

    Et DNFTT !

  32. Pirouette ? Parce que j’ose mentionner les théorème de Poynting ? Plutot que de parler dans le vide, ne pourriez-vous pas donner votre opinion sur nos interprétations ?

  33. Patate (#635),
    Pour une fois, Dieu me pardonne la sottise de vous répondre.

    Le théorème de Poynting n’a rien à faire ici. Son utilisation est une incorrection flagrante, une faute majuscule, une bêtise qui mérite un zéro pointé car :
    1) Le théorème de Poynting s’applique à des flux magnétiques orientés.
    2) Les émissions de molécules excitées sont omnidirectionnelles. Elles ne sont en aucun cas portées par un vecteur de Poynting et donc ne relèvent en rien du dit théorème.

    Poubelle puisque les conditions nécessaires d’application ne sont pas remplies.

  34. Marot :

    votre assertion sur les flux magnétique sorientés tient au fait que la variation temporelle de la densité d’énergie électromagnétique locale est proportionnelle à la divergence du vecteur de Poynting. Dans un milieu totalement homogène et isotrope, il n’y aurait donc rien à en tirer (si ce n’est la conservation d’énergie) et nous sommes donc d’accord.

    Mais qu’en est-il de l’atmosphère se situant juste au-dessus de la surface. Ma question est simple : d’après vous, la divergence de P est-elle nulle à cet endroit ?

  35. Patate (#637),
    Je n’ai écrit aucune assertion.

    J’ai constaté que l’émission électromagnétique est omnidirectionnelle et donc n’est pas formalisable en vecteur de Poynting.

    Ceci est ma dernière intervention sur le sujet qui est clos pour moi.

  36. Cela signifie juste que le vecteur de Poynting en chaque point de l’espace serait de norme nulle, tant que le rayonnement est isotrope.

    D’où ma question, à lequelle vous ne souhaitez pas répondre, qu’en est-il de l’interface atmosphère-surface où le rayonnement n’est justement plus isotrope ? En fait, je crois que vous ne voulez pas répondre car vous sentez bien que la réponse ne vous conviendra pas…

  37. Patate (#639),

    Moi aussi, je vais cesser de répondre, SAUF pour répéter à l’envi que vous tournez autour du pot, comme un derviche tourneur autour de son plot.
    Vous sortez n’importe quoi pourvu que cela ait un vague rapport avec la question. Vous ne cherchez qu’une chose, embrouiller la discussion, autrement dit pourrir le blog, avec des explications qui ne riment à rien.

    Encore une fois, on n’est pas dupe de vos manœuvres.

  38. bob reproche aux estimations des flux énergétiques vers la surface de ne pas pouvoir être définis à cause de l’isotropie des rayonnements (et de leur conséquence sur le vecteur de Poynting). C’est aussi un des arguments de G&T.

    Je fais simplement remarquer que le flux d’énergie local n’est pas proportionel au vecteur de Poynting effectif en chaque point, mais à la divergence de celui-ci. Ceci a une conséquence important : à l’interface atmosphère-surface, la divergence de P est non-nulle et il y a donc bel et bien un transfert energétique non-nul. Ce qui annulle l’argument ci-dessus.

    Mes explications sont très traditionnelles, vous n’avez qu’à aller vérifier l’expression du théorème de Poynting. si cela vous embrouille, c’est juste parce que vous ne vous y connaissez probablement pas assez…

  39. Hehe, les choses sont donc claires : face à l’argument scientifique, répondons par l’insulte ou l’ignorance. N’est-ce pas là le signe d’un débat perdu ?

  40. Patate (#644),

    face à l’argument scientifique

    ça :

    à l’interface atmosphère-surface, la divergence de P est non-nulle et il y a donc bel et bien un transfert energétique non-nul. Ce qui annulle l’argument ci-dessus

    scientifique ?

    Non ?
    Tu débloque ?

  41. patate #642

    En sus d’avoir des notions de physique chancelantes, vous ne savez visiblement pas lire.

    Comme il l’a dit lui-même, Bob s’est contenté d’expliquer en termes de « layman » afin que vous le puissiez la comprendre, une section bien choisie du texte de l’article de G et T.

    Je vous rappelle que leur article a fait l’objet d’un examen particulièrement attentif et prolongé de la part de plusieurs referees et qu’il a reçu l’aval des physiciens du IJMP.

    Il est très improbable qu’il contienne des erreurs tellement évidentes qu’elles puissent être détectée par un chimiste- amateur physicien comme vous.
    Vous croyez vraiment que Gerhard Gerlich, Prof de Physique Mathématique dans une excellente université allemande depuis 40 ans, ne sait pas ce qu’est un vecteur de Poynting et comment on calcule l’énergie ?

    Franchement, vous vous foutez du monde.

    Vos objections sont enfantines (pour rester poli) et d’une prétention hors norme. Si vous aviez lu et compris l’article en question, vous auriez d’ailleurs constaté que G et T évoquent (rapidement) la question de la divergence dans leur article.

    Et, très franchement, à lire vos remarques, il est évident que votre niveau est très insuffisant pour comprendre l’article en question .

    Alors, je répète une fois de plus ma suggestion :

    Si vous êtes un scientifique, ce que vous prétendez être mais qui ne se voit pas, écrivez à Gerlich et demandez lui des explications…

    C’est comme ça que l’on fait quand on est honnête et qu’on s’intéresse réellement à la science.

    ça nous rassurera sur la réalité de votre motivation et nous épargnera la tache insurmontable d’essayer de vous faire comprendre le contenu de l’article en question.

  42. Laurent (#617),
    Oui j’ai posé la question et j’ai répondu aussitôt parce que dans tes propos, on voyait bien que tu n’y connaissais pas grand chose. Mon affirmation n’est pas gratuite, elle est d’une évidence. Cela te blesse et c’est normal.
    Vous voulez faire croire que vous êtes des AS en tout y compris en informatique « système & Réseaux ». Eh ben NON.

    Vous ne parlez que d’informatique « à la maison » et non de l’informatique « au travail ». Bref de la météo par rapport au climat.

  43. Bob (#618),
    Un accès VPN sert pour entrer dans un réseau dit sécurisé, pas pour y sortir ou « se faire passer pour », c’est aberrant.

    Je le répète, car cela est nécessaire, vous parlez de chose que vous ne connaissez pas.

    Avoir un accès VPN pour faire une intrusion piquer les messages, il faut une complicité intérieure ou une gestion de la sécurité informatique défaillante (oui c’est possible). Cela existe malheureusement (par économie ou manque de budget).
    Mais cela ne suffit pas pour se faire passer pour un membre et ensuite aller sur skyfall et faire croire que l’on est membre. Cela n’est pas une preuve pour les forummeurs car normalement l’administrateur du site n’a pas le droit de le divulguer (l’IP ou l’adresse mail, il encours la justice. Il serait condamnable sur le champ. Le site serait aussitôt fermé et définitivement avec toutes les conséquences juridique et financières.

    Quand on rentre dans un système dit « sécurisé » vous n’avez accès qu’à une petite partie du système, celle que l’ont vous autorise point barre et pas « à tout » comme tu le prétends.

    Utiliser le compte d’un copain, c’est le mettre en danger pour faute grave, voir son licenciement. En général, il signe un document lui disant ses devoirs et lui attirant son attention sur les conséquences juridiquement parlant. Il peut le faire mais il s’agit là d’un suicide, il prend le risque de mettre un terme à sa carrière.

    Vous confondez l’université coté étudiant qui n’ont pas accès à l’autre partie essentielle (administration, recherche…). C’est le jeu d’étudiants qui n’ont rien à faire d’autre que d’étudier et s’amusent à essayer de pirater les comptes des prof, des admins et de tout le système. Certains y arrivent mais l’avenir de ces personnes n’est pas du tout glorieux.

  44. A tous les "manu, laurent, curieux, daniel, bob, etc.." et Orangina

    [et Orangina XXXXX]