Fil Infos de Sceptiques

Voici une page pour égrener les informations, articles ou sites collectés au fil des jours et des annonces. Seuls les posts pertinents avec un lien  seront conservés. Un court résumé et/ou un court commentaire seront appréciés, notamment si les articles ne sont pas en français. Merci d'en discuter dans les fils apparentés ou dans les Billets sans sujet. Araucan.

@@@@@@

3851.  joletaxi | 1/01/2011 @ 18:54 Répondre à ce commentaire

Atmosceptic (#3849),

« Jean Pascal van Ypersele (professeur de climatologie à l’Université de Louvain-la-Neuve, vice-président du GIEC) »

vous êtes sur? Il est pas chef de gare?.

3852.  Nick de Cusa | 1/01/2011 @ 19:14 Répondre à ce commentaire

Richard North insistant sur le sujet en ce moment, je l’accompagne :
http://www.contrepoints.org/20.....ait-%C2%BB

3853.  Marot | 1/01/2011 @ 19:29 Répondre à ce commentaire

Atmosceptic (#3850)
Une perle cette émission.

Le journaliste cite Marcel Leroux !
Ypersele fait l’innocent qui ne sait pas pourquoi Christopher Landsea a démissionné du Giec.
Le Giec n’a pas de certitudes !
Pour prouver que les modèles « marchent », il ressort le Pinatubo.

Galam très bon sur le « principe de précaution ».

Conclusion de la journaliste : V. Masson-Delmotte nous demande de lire les 800 pages !

3854.  Marot | 1/01/2011 @ 22:12 Répondre à ce commentaire

Une publication décoiffante (via WUWT)

Warming Power of CO2 and H2O: Correlations with temperature changes
Auteur Paulo Cesar Soares
publié dans International Journal of Geosciences, 2010, 1, 102-112
texte intégral disponible ici.

Résumé

The dramatic and threatening environmental changes announced for the next decades are the result of models whose main drive factor of climatic changes is the increasing carbon dioxide in the atmosphere. Although taken as a premise, the hypothesis does not have verifiable consistence. The comparison of temperature changes and CO2 changes in the atmosphere is made for a large diversity of conditions, with the same data used to model climate changes. Correlation of historical series of data is the main approach. CO2 changes are closely related to temperature. Warmer seasons or triennial phases are followed by an atmosphere that is rich in CO2, reflecting the gas solving or exsolving from water, and not photosynthesis activity. Interannual cor-relations between the variables are good. A weak dominance of temperature changes precedence, relative to CO2 changes, indicate that the main effect is the CO2 increase in the atmosphere due to temperature rising. Decreasing temperature is not followed by CO2 decrease, which indicates a different route for the CO2 cap-ture by the oceans, not by gas re-absorption. Monthly changes have no correspondence as would be expected if the warming was an important absorption-radiation effect of the CO2 increase. The anthropogenic wasting of fossil fuel CO2 to the atmosphere shows no relation with the temperature changes even in an annual basis. The absence of immediate relation between CO2 and temperature is evidence that rising its mix ratio in the atmosphere will not imply more absorption and time residence of energy over the Earth surface. This is ex-plained because band absorption is nearly all done with historic CO2 values. Unlike CO2, water vapor in the atmosphere is rising in tune with temperature changes, even in a monthly scale. The rising energy absorption of vapor is reducing the outcoming long wave radiation window and amplifying warming regionally and in a different way around the globe.

Les changements environnementaux spectaculaires et menaçants annoncés pour les prochaines décennies sont des sorties de modèles dans lesquels le moteur des changements climatiques est l’augmentation du CO2 atmosphérique. Bien que considérée comme un postulat, l’hypothèse n’a pas de consistance vérifiable.

On compare ici les variations de température et de CO2 dans l’atmosphère dans une grande variété de conditions, avec les mêmes données que celles utilisées pour modéliser les changements climatiques.

La corrélation des séries historiques de données est la principale méthode. Les changements de CO2 sont étroitement liés à la température. Des saisons plus chaudes ou des phases triennales sont suivies par une atmosphère qui est riche en CO2, ce qui reflète une absorption ou un dégazage du gaz par l’eau, et non une activité photosynthétique.Les corrélations inter-annuelles entre les variables sont bonnes. Les changements de température précédant les changements de CO2 dominent faiblement, ce qui indique que l’augmentation de la température a pour effet principal l’augmentation du CO2 atmosphérique.

La baisse de la température n’est pas suivie par une diminution de CO2, ce qui indique une voie autre que la capture de CO2 par les océans, et non une réabsorption de gaz. Les variations mensuelles n’ont pas de correspondant comme on s’y attendrait si le réchauffement venait d’un effet d’absorption important du rayonnement via l’augmentation du CO2.

La perte anthropique de CO2 par les combustions fossiles dans l’atmosphère ne montre aucune relation avec les changements de température, même dans une base annuelle. L’absence de relation immédiate entre le CO2 et la température est la preuve que la hausse de son taux dans l’atmosphère n’impliquera pas plus d’absorption ni un temps de résidence de l’énergie sur la surface de la Terre.

Ceci est expliqué par le fait que la bande d’absorption est quasiment saturée avec les valeurs historiques du CO2. Contrairement au CO2, l’augmentation de la vapeur d’eau dans l’atmosphère est en phase avec les changements de température, même à l ‘échelle mensuelle. L’augmentation d’absorption d’énergie par la vapeur réduit la fenêtre de sortie des radiations à grandes longueurs d’ondes et amplifie le réchauffement régional d’une manière différente selon les régions.

3855.  mica | 1/01/2011 @ 22:27 Répondre à ce commentaire

je vais vous racontez ma petite aventure…
j’ai publié quelques liens sur facebook sur les dernières actualités du RC et de la honte total du Met Office (prévisions de 2000 entre autre…)
J’ai demandé à ma mère de partager ces liens sur son mur. J’ai entre autre mis en lien la version française de PapyJako « la neige?… cette chose du passé etc..). je savais que çà allait titiller certaines personnes mais la j’ai été comblé.
Evidemment une connaissance de ma mère la envoyé à son fils, et voici sa réponse, je trouve que c’est un moment d’anthologie.

Il y a surement aussi encore de japonais qui refusent de croire que la seconde guerre mondiale est terminee.

Ici, je ne parle pas, comme dans l article, de gens inconnus comme et d organismes bizarres tel que cite dans le texte. Je parle d institutions scientifiques fondamentales. Des institutions qui servent de reference pour construire des avions, pour envoyer des gens dans l espace ou pour soigner des cancers :

1) la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration), l organisme du gouvernment Americain et reference mondial de monitoring de l’atmosphere est tres clair: c est l homme qui est a l origine du rechauffement. Ils on recement termine une analyse etendue selon 7 parametres (moyenne des temperatures de surface du globe, moyenne des temperatures du sol americain, moyenne des niveaux de la mer, contenu moyen en chaleur des oceans, couverture de neige de l hemisphere nord, volume total des glaciers dans le monde, extremes des temperatures du territoire americain) que l on trouve ici http://www.ncdc.noaa.gov/indicators/ et qui montre que l homme est a l origine de cela. Encore une fois, la NOAA est une reference dans le monde de l aeronautique, du maritime, de l atmosphere et des oceans. Pas un seul constructeur d avion, de bateau, de platforme de forage ou de n importe quel constructeur de quoi que ce soit ayant a voir avec l atmosphere ou les oceans ne construit sans utiliser des tables et des references de la NOAA.
2) La Royal Society, organisme scientifique anglais de reference, a la pointe de decouvertes dans le monde de la medecine et des sciences en general est d accord que tout indique que l homme est a la base du rechauffement. voir http://royalsociety.org/climate-change/
3) Les lobbys les plus puissants aux etats unis et en Angleterre sont les groupes de pression lies a l industrie du petrole. Il n y a aucune raison que les instituts mentionnes ci dessus manipule leur resultats. Au contraire, les scientifiques derriere ces etudes sont certainement sous pression pour ne pas publier ces resultats
4) Le gulf stream est la raison pour laquelle l europe de l ouest n est pas couverte de glace. Si le gulf stream est perturbe, les temperatures en europe vont chuter. Donc le rechauffement peut engendrer des temperatures plus basses que prevues dans certaines regions.
5) J ai lu « le cygne noir » ou plutot « the black swan » the Nassim Thaleb. L idee du livre est que rien n est jamais previsible a long terme. Le titre vient du fait que jusqu a la decouverte de l Australie le monde pensait que tous les cygnes etaient blancs et en Australie on a alors decouvert les cygnes noirs que personne ne prevoyait. L auteur de l article n a simplement pas bien compris le livre et n a pas compris que le rechauffement climatique, quelqu en soit la cause est un ‘cygne noir’ ou un evenement imprevu dans le cycle de la terre. L homme en est la cause, mais cela n’a rien a voir avec le fait que ce soit un ‘cygne noir’. Encore un argument qui ne sert a rien dans cet article sauf a essayer de positioner l auteur comm une personne erudite. Il aurait aussi bien pu lire oui-oui au cirque ou martine a la mer que ca n aurait rien change.

notez les liens et références… je précise, il est …ingénieur!! et s’amuse à envoyer des satellites dans l’espaces… comme quoi…

3856.  Murps | 1/01/2011 @ 23:20 Répondre à ce commentaire

mica (#3855), ca me rappelle ce qui se passa lorsque Richard Feynmann donna son avis sur le choix d’un manuel scolaire qu’il trouvait mauvais.
Extrait de Vous voulez rire, monsieur Feynman !

Comme les débats de la commission étaient publics je me suis levé et j’ai dit ce que j’en pensais.

« Mais Monsieur, me répondit-on, ce livre a été approuvé par 65 Ingénieurs de la compagnie Machin-aérnoautique » !

Je ne doute pas que la Compagnie en question puisse s’enorgueillir d’avoir parmi son état major les plus brillants Ingénieurs.
Mais faire appel à 65 Ingénieurs, c’est couvrir un large spectre de capacités intellectuelles, et je suis sûr que sur les 65, il y en a pas mal qui ne valent pas tripettes.
C’est toujours la même technique, celle qui consiste à faire la moyenne sur les réponses […].
Je ne prétends pas être plus malin que 65 types, mais que je sois plus malin que la moyenne d’entre eux, ça j’en suis sûr.

Marrant non ?
Il y a juste avant un passage amusant sur les moyennes de températures, rien à voir avec le climat, mais le parallèle avec les raisonnements actuels est frappant.

3857.  Laurent Berthod | 2/01/2011 @ 0:51 Répondre à ce commentaire

mica (#3855),

Même quand on ingénieur, quand on sort de sa spécialité il faut :

1° Avoir suffisamment de curiosité pour se renseigner.

2° Si le 1° est satisfait, prendre le temps de se renseigner.

Sinon, quoi ?

On gobe tout ce qu’on entend tous les jours. Les journalistes ont encore le confiance de leurs lecteurs. Surtout que ces derniers ont l’impression d’avoir choisi leur journal et leur chaîne de télé.

Moi, du fait de mon métier, j’ai perdu absolument toute confiance dans les journalistes lors de l’affaire de la vache folle au début des années 2000.

Bien à vous.

3858.  Laurent Berthod | 2/01/2011 @ 0:58 Répondre à ce commentaire

Marot (#3854),

Ceci est expliqué par le fait que la bande d’absorption est quasiment saturée avec les valeurs historiques du CO2.

Ceci était déjà parfaitement bien expliqué dans L’homme est-il responsable du réchauffement climatique ? d’André Legendre, Ed. EDP Sciences, Coll.Bulles de sciences, 2009

Bon, je ne connais pas WUWT, je ne sais pas ce que c’est. Peut-être que c’est bien que ce soit eux qui le disent.

3859.  Antonio San | 2/01/2011 @ 3:17 Répondre à ce commentaire

Marot (#3841), oui puisqu’elle n’a rien entre les oreilles, il lui faut un ordinateur surpuissant… au frais du contribuable bien sur!

3860.  Marot | 2/01/2011 @ 7:10 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#3858)
C’est l’acronyme du site d’Anthony Watts, dont voici le lien et le lien vers le sujet évoqué.

La référence que j’ai faite voulait dire que j’avais eu connaissance de cette étude en lisant ce dernier site.

3861.  Marot | 2/01/2011 @ 10:12 Répondre à ce commentaire

Un site de grande qualité à mettre dans vos favoris

Une mine de références toutes documentées.
Hanter la bibliothèque ou hauntingthelibrary.

Un exemple parmi des nombreux autres, sur les hivers vous récupérez ce qu’ont écrit
Thomas Jefferson
Edward Gibbon
l’historien romain Columelle
et une page de liens de Springerlink.

Mais vous aurez aussi du Hansen dans ses œuvres, des ours polaires en Antarctique et du froid « local » en mer d’Okhotsk et au Japon.

3862.  Patrick Bousquet de Rouvex | 2/01/2011 @ 10:32 Répondre à ce commentaire

Marot (#3861), cela vient de springer :http://www.springerlink.com/co.....j272uu666/, mais hélas, rien sur le Moyen-Age qui m’intéresse…

3863.  PapyJako | 2/01/2011 @ 11:47 Répondre à ce commentaire

Marot (#3861),

Mais vous aurez aussi … des ours polaires en Antarctique

J’ai adoré les ours de l’Antarctique … 😆 😆

le Docteur Sacha Spector à qui la journaliste ignare fait dire cela devrait faire rectifier. A moins que … :mrgreen: :mrgreen:

3864.  mica | 2/01/2011 @ 12:01 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#3857),
la mentalité de ces gens me fait peur… il est pas difficile avec une docilité pareil de manipuler les ‘masses’ par merdias interposés…

3865.  Warm | 2/01/2011 @ 12:21 Répondre à ce commentaire

Ceci est expliqué par le fait que la bande d’absorption est quasiment saturée avec les valeurs historiques du CO2.

Non.

3866.  Electron | 2/01/2011 @ 18:25 Répondre à ce commentaire

Le vent tourne même chez les évangélistes !
Pourtant ils sont très engagés dans la théologie verte
Amorce d’un virage à 180° ? les voies du seigneur sont décidément impénétrables 😉

bonne année à tous.

3867.  Papyjako | 2/01/2011 @ 18:47 Répondre à ce commentaire

Electron (#3865),

Le vent tourne même chez les évangélistes !

Merci Electron,

A écouter la vidéo, c’est plus que « l’amorce » d’un virage !… c’est un authentique virage, modèle déposé !

Attendons la suite !

3868.  Papyjako | 2/01/2011 @ 18:58 Répondre à ce commentaire

Electron (#3865),

Le vent tourne même chez les évangélistes !

Je recommande à ceux qui veulent apprécier l’ampleur de ce phénomène qui semble nouveau le parcours du site de Cornwall Alliance.

Voir la description de ce qu’ils appellent le « Green Dragon », et contre lequel ils appellent à un soulèvement.

Je ne vais pas devenir évangéliste pour autant, ni même retrouver d’esprit religieux … mais cela vaut la peine !

3869.  Patrick Bousquet de Rouvex | 2/01/2011 @ 21:28 Répondre à ce commentaire

Electron (#3865), Pour un baptiste qui prône le baptême en pleine eau, mieux vaut une eau non polluée, alors que les hindouistes supportent une eau du Gange bien dégueu pour leurs ablutions… Quant à adhérer aux croyances réchauffistes, rien dans le récit de la Création dans la Bible n’incite à considérer la Terre-Mère comme dépendante des errements humains, bien au contraire. Ca me fait penser à l’injonction cette année de la Queen, phare du réchauffisme britannique, à l’endroit du Pape en visite, pour qu’il adopte le climatocrédulisme comme nouveau Credo ! Nul doute que cela a fait réfléchir les croyants de toutes parts ; la réaction devrait se faire sentir de plus en plus ces temps prochains…

3870.  Patrick Bousquet de Rouvex | 2/01/2011 @ 21:37 Répondre à ce commentaire

Papyjako (#3867), On peut y voir une video de Monckton réfutant Abraham :
http://www.youtube.com/watch?v=Z00L2uNAFw8
Il ne doit pas s’agir du patriarche de la Bible !!!

3871.  Papyjako | 2/01/2011 @ 22:36 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#3868),

climatocrédulisme

J’aime !… on peut s’en servir sans verser de royalties ?

3872.  Marot | 3/01/2011 @ 8:13 Répondre à ce commentaire

La lucidité fait des ravages

Un groupe écossais de conservation de l’environnement John Muir Russel trust a fait un rapport repris en pages payantes dans le Sunday Times sur l’inefficacité et le coût exorbitant des parcs éoliens à lire chez Rob Schneider.
Curieusement, le rapport en cause date de 2010 mais n’est pris en compte dans la presse que ces jours-ci.

girouettes, girouettes…

via Bishop Hill.

3873.  Patrick Bousquet de Rouvex | 3/01/2011 @ 10:20 Répondre à ce commentaire

Papyjako (#3870), On peut, on peut ! Combien j’en tirerais, au fait ?

3874.  Astre Noir | 3/01/2011 @ 11:26 Répondre à ce commentaire

Un article amusant au sujet de l’ambassadeur des pingouins et des poêles à frire :

http://guybirenbaum.com/201101.....#more-5921

3875.  Marot | 3/01/2011 @ 12:08 Répondre à ce commentaire

Astre Noir (#3873)
Et il continue le bougre à se faire payer des voyages luxueux.
Môssieur rentabilise un max son état d' »ambassadeur des Pôles » (sic!)

Référence skyfall aller au message 45.
En février 2009 Antarctique, 10 jours sur le Diamant
En juillet 2009 Arctique, 10 jours sur le même Diamant.
Je ne l’ai pas suivi en 2010.
Ces croisières étaient à 4110 € jusqu’à 7935 € par personne hors vols !
Le Diamant
Vidéo de croisière à bord du Diamant comme il en a déjà vécu au moins deux.
Arctique et Antarctique comme si vous y étiez, heureux coquins.

Le Boréal
Vidéo des aménagements intérieurs du Boréal son nouveau pied-à-terre.

3876.  Alain | 3/01/2011 @ 14:03 Répondre à ce commentaire

http://www.journaldelenvironne.....ques,20808

on rigole

L’année de la défaite des climato-sceptiques

Après avoir fortement mobilisé l’attention, en 2009, les contestataires des changements climatiques ont vu leurs thèses systématiquement réfutées en 2010.

3877.  Alain | 3/01/2011 @ 14:10 Répondre à ce commentaire

http://www.mediapart.fr/node/105872

assez général, et juste une évocation du giec…

les prochains outils de démocratie ou de manipulations?

j’ai des expoirs des craintes et pas de certitudes.

Jacques Testart et la crise de l’expertise scientifique (avec détours par le Mediator)

En fait, la crise de l’expertise scientifique est permanente. L’Inserm publie cette année une étude sur les troubles de comportement de la petite enfance et ses chercheurs sont aussitôt accusés de dérive sécuritaire. Depuis vingt ans, les climatologues brandissent les signes du réchauffement climatique mais, à la veille d’un nouveau rapport alarmiste de l’IPCC, ils subissent une campagne de dénigrement. OGM, éthers de glycol, grippe aviaire, dioxines, Vioxx, effet de serre, perte de biodiversité, légionellose… Autant de fronts sur lesquels les experts scientifiques sont constamment envoyés en éclaireurs. A chaque fois, ils sont ballottés entre la complexité scientifique d’un sujet, la crainte d’être suspectés de manipulation, la nécessité de trancher rapidement sous le feu médiatique.

Les « forum hybrides » : solution magique ou rustine médiatique ?

La notion de forum hybride est récente, et désigne un ensemble d’ initiatives, plus ou moins stabilisées dans certains pays (Danemark, notamment), expérimentales dans d’autres, grâce auxquelles les citoyens peuvent devenir capables de se mêler de ce qui ne les regarde pas[1]. Ou plutôt de ce qui les regarde, bien sûr, puisqu’il s’agit de situations mettant en jeu l’avenir collectif. Il s’agit donc de ne plus confier aux experts le soin de gérer ces situations au prétexte que les citoyens sont dépourvus de la compétence nécessaire à toute prise de position.

La forme la plus classique de forum hybride est la «conférence de citoyens», où des personnes représentatives de différents milieux socio-culturels, tirées au sort parmi des volontaires, se voient chargées de répondre à une question controversée après avoir auditionné et interrogé les parties en présence. Les participants peuvent aussi être des usagers d’un «lieu commun» (un quartier, une rivière et son bassin, etc.) qui entreprennent de s’écouter, de reconnaître leurs divergences mutuelles et d’arriver le cas échéant à une proposition articulée et cohérente. Ou encore, il peut s’agir des habitants d’une région concernée par un projet d’aménagement (route, aéroport, champ d’immondices, enfouissement de déchets nucléaires).

En tant qu’innovation politique, les forums hybrides devraient profondément affecter le mode de formation des experts, scientifiques et ingénieurs. Rien dans la formation classique ne les rend aptes au type de débat que mettent en scène ces forums. On leur donne plutôt l’habitude de traiter par le mépris, ou d’ignorer, certaines objections sans jamais avoir à douter de la pertinence de leur propre position. Les forums hybrides impliquent une transformation plus profonde encore des pouvoirs politiques et administratifs, car il s’agit désormais de lier la qualité d’une décision à l’existence de contre-expertises, que celles-ci soient commanditées ou produites par des groupes émergeants. Les forums hybrides véhiculent donc une version de la démocratie qui imposerait aux tenants du pouvoir d’accueillir et de soutenir l’émergence de groupes voués pourtant à leur compliquer la vie[2].

Ceci n’est pourtant qu’une possibilité. Pour la défendre, il ne faut certainement pas faire trop confiance à la vogue et au succès de l’expression «forum hybride». Comme toute expression à la mode, celle-ci fait l’objet de multiples détournements, qui menacent de la vider de tout intérêt. A un extrême, certains économistes s’emparent du terme «hybride», qui signifie qu’on réunit des personnes différentes, qu’on mise sur l’hétérogénéité des participants, pour affirmer que le forum hybride type, c’est le marché. Au nom de la bonne gouvernance, la Banque mondiale commence déjà à exiger d’avoir affaire non à un gouvernement mais à un forum hybride censé traduire l’intérêt général des différents «stakeholders» (parties intéressées) d’une situation. Voilà une excellente manière de court-circuiter tout ce qui apparaît «rigide», et d’étendre à la décision politique les mécanismes de la main invisible (d’intérêts égoïstes surgira le «compromis optimal»). A l’autre extrême, des milieux industriels ou professionnels voient dans le forum hybride une astuce pour mettre en spectacle un problème qui les intéresse en convoquant des personnalités représentatives. Après l’exposé des positions, ils demanderont à ces personnalités un avis éclairé, et assureront une publicité bien venue pour leur projet. Entre les deux extrêmes, il y a bien des moyens qu’un forum n’offre qu’une façade ou même une parodie de consultation démocratique.

Face à un aussi menaçant succès, il vaut la peine d’expliciter quelques contraintes qui, si elles ne sont pas satisfaites, détruisent la signification même de la notion de forum hybride[3]. D’une part, se pose la question du type d’experts qui réuniront la documentation ou les protagonistes d’une conférence ou d’un forum. Il existe des conférences de citoyens où toute l’attention est portée sur un échantillonnage représentatif de citoyens, mais où ceux-ci ont affaire à des experts d’accord sur l’essentiel. En ce cas, l’entreprise est une forme de «pédagogie»: on fait accepter une décision déjà prise, qu’on se contente de moduler grâce à quelques aménagements cosmétiques. La première contrainte porte donc sur la mise en présence effective des positions divergentes, informées et articulées. Cette contrainte implique l’importance des mécanismes d’émergence de groupes capables non pas seulement de «grogner» ou de dire «où vous voulez mais pas chez nous» (symptôme NIMBY, not in my backyard) mais de défendre une position qui révèle des aspects de la situation que d’autres ignorent, refusent ou négligent.

D’autre part, la question qui rassemble les protagonistes doit être effectivement ouverte, et ouverte dans toutes ses dimensions pertinentes. La tentation est grande, pour les pouvoirs publics, de «cadrer» un problème de telle sorte que seules certaines modalités soient discutées. Ou encore d’inciter les protagonistes à défendre leur propre intérêt sans se mêler de ce qui ne les regarde pas. Ainsi, dans le cas des OGM, on admettra que des citoyens se préoccupent de la qualité de leur nourriture, mais leur affaire n’est pas de s’interroger sur les conséquences des OGM pour l’économie agraire de pays lointains. Le forum hybride doit, au contraire, réactiver sur un autre mode un comportement qui servit à définir (de façon péjorative) les intellectuels: ceux qui, lors de l’Affaire Dreyfus, apprirent à se mêler de ce qui ne les regardait pas.

Enfin, le rassemblement lui-même doit répondre à des procédures exigeantes. Il ne s’agit pas du tout d’un triomphe du droit procédural (la décision est valide si les procédures ont été respectées). Ces procédures sont plutôt expérimentales, solidaires d’un travail d’apprentissage mutuel et d’invention essentiellement pragmatiques. Elles doivent en effet produire une différence avec les formes usuelles de rassemblement. Dans les réunions censées rassembler des gens de «bonne volonté», et donner à chacun la «liberté de s’exprimer», les plus «forts» (bavards, monomaniaques arrogants, sans scrupules, obstinés) gagnent, et la discussion s’enlise dans un sentiment général de lassitude et d’impuissance. Réussir à ce que les positions s’exposent au sens fort, tel est le défi des forums.

Définis par de telles contraintes, les forums hybrides sont une entreprise à portée non seulement politique mais aussi anthropologique. Ils font le pari qu’on peut en découdre avec l’image d’une foule grégaire, susceptible de paniquer, attendant d’être rassurée, qui commande la vie politique ( en France particulièrement, où le nuage de Tchernobyl n’aurait pas franchi les frontières). Le forum hybride joue sur la «dramatisation» des problèmes au sens technique, au sens où dramatiser signifie déployer les rôles divergents, voire conflictuels, joués par différents éléments d’une situation. Il fait le pari que les contradictions ne sont pas toujours indépassables, et qu’il ne faut pas toujours chercher un arbitre pour représenter l’intérêt général. Ils fait le pari que la dramatisation peut transformer les protagonistes et la position du problème en jeu. En ce sens les forums hybrides réactivent les techniques à l’œuvre dans les «palabres» propres aux sociétés africaines, où chaque participant représente de manière légitime un ordre du monde, mais où nul ne sait par où ni comment l’ordre du monde va passer.

3878.  Alain | 3/01/2011 @ 14:14 Répondre à ce commentaire

http://www.lesaffaires.com/sec.....010/521873

Le Canada a eu chaud en 2010

Les changements climatiques mais, aussi, la variabilité naturelle de notre climat ont fait leur oeuvre, en 2010, causant une série d’événements climatiques inusités, notamment l’année la plus chaude des 63 dernières années.

Environnement Canada a ainsi dressé un palmarès de ces événements météorologiques marquants, jeudi, lors d’une rencontre avec la presse à Montréal.

Bien que l’année 2010 ait été la plus chaude des 63 dernières années, ce n’est pas ce qui a remporté la palme, aux yeux d’Environnement Canada, mais bien les conditions printanières qui ont prévalu lors des Jeux olympiques d’hiver à Vancouver, alors que la neige naturelle a manqué.

Le météorologiste de sensibilisation aux alertes à Environnement Canada, René Héroux, a expliqué que pour dresser son palmarès, Environnement Canada se servait de critères comme les répercussions que les conditions météorologiques ont pu avoir sur l’économie et les personnes, ainsi que l’ampleur du phénomène au plan spatial et temporel.

Au Québec, Environnement Canada a souligné l’hiver dans l’Est, qu’il qualifie d’insensé.

3879.  Alain | 3/01/2011 @ 14:17 Répondre à ce commentaire

http://www.pourlascience.fr/ew.....-26310.php

pour en savoir plus
http://www.pnas.org/cgi/doi/10.....1014798108

la science avance, lentement mais sûrement…

Aérosols atmosphériques : une question de tailles

La répartition en tailles des particules émises dans l’atmosphère est désormais mieux cernée. Avec des conséquences sur les modèles météorologiques et climatiques.

Les forces de cohésion dans le sol étant mal connues, J. Kok s’est fondé sur un processus quantitativement bien compris, la fragmentation des matériaux fragiles (comme le verre ou le gypse). Pour des énergies d’impact assez élevées, ces matériaux se fragmentent en morceaux de tailles très diverses, où la taille maximale est petite comparée à celle du morceau initial. Cette fragmentation suit une loi de puissance (le nombre de fragments de taille D est proportionnel à une certaine puissance négative de D). J. Kok a comparé ses résultats, fondés sur cette loi, avec des mesures effectuées par d’autres chercheurs sur six sols arides échantillonnés dans le Sahara et deux dans l’Utah : l’accord est très bon.

J. Kok conclut notamment de son étude que les modèles de circulation atmosphérique surestiment par un facteur allant de deux à huit la proportion de particules fines émises dans l’atmosphère ; et comme les aérosols argileux sont responsables d’un fort refroidissement radiatif, les modèles surestiment le refroidissement dû à une quantité donnée d’aérosols. Le cycle d’émission et d’absorption des poussières intégré aux modèles étant ajusté pour être en accord avec les mesures radiatives, cette surestimation du refroidissement radiatif dû à une quantité donnée de poussières émises a vraisemblablement conduit les modèles climatiques et météorologiques à sous-estimer les émissions globales de poussières. En conséquence, le dépôt de poussières et ses effets fertilisateurs sur les écosystèmes marins pourraient être plus importants qu’on ne le pensait.

3880.  Alain | 3/01/2011 @ 14:21 Répondre à ce commentaire

http://www.lepost.fr/article/2.....ience.html

papy est célèbre…

En 2011, voici la SNC. Naissance d’une nouvelle science…

Ça n’arrive pas tous les ans, il y a 4000 ans c’était l’Astrologie.

En 2011, grâce à un hiver en avance et plutôt rigoureux dans tout l’hémisphère nord, on a pu assister, événement rare, à la naissance d’une nouvelle science. Parions qu’elle va se révéler féconde.

La Science Nouvelle du Climat (ou SNC) nous affirme en effet que le réchauffement climatique – dont les conséquences diverses et variées sont en tous points menaçantes – provoque en ce moment un refroidissement.

Le réchauffement qui refroidit on ne connaissait pas vraiment. Au fait c’est quoi cette nouvelle loi qu’on nous exhibe soudain ?
Eh bien comme dirait Coluche : « C’est nouveau, ça vient de sortir ».

En effet, après qu’on nous ait prédit il y a dix ans la disparition prochaine et totale de la neige et la reconversion des stations de ski, privées de clientèle pour cause de montagnes sans glisse, voilà quatre hivers qui font le plein… d’hiver !
La SNC, c’est exactement cela, de la souplesse dans les prévisions à long terme. Quoiqu’on vous annonce, tout (et le contraire de tout) peut arriver. Et c’est même plus fort que ça : ce refroidissement qu’on chercherait en vain à retrouver dans les rapports du GIEC était prévu, WikiLeaks n’a tout simplement pas eu le temps de publier l’info.

Sur nos chaînes nationales on voit déjà la SNC à l’œuvre, par exemple dans le journal de France3 du 27 décembre lorsqu’on nous explique que s’il n’y avait pas le réchauffement il ferait encore plus froid (sic). De la vraie info, du journalisme de pointe.

Ce type de raisonnement est très-très-très fécond. Et même plus que cela. Ainsi on peut déjà prédire sans risque de se tromper que les prochains hivers, quelle que soit leur tendance, seraient plus froids sans réchauffement. Pour le climat il se produira finalement la même chose que dans votre salle de bains.

Avec la SNC on peut aller beaucoup plus loin et prouver ainsi tout ce que l’on veut. Comme par exemple – bon pour le marketing – l’efficacité de n’importe quel produit :

* Un médicament (sans lui, vous seriez encore plus malade)
* Un engrais (sans lui, votre plante serait plus faible)
* Une poudre de perlinpinpin (sans elle, vous ressentiriez son manque d’effet)

Ou, encore plus fort, prouver enfin l’existence de Dieu (sans Lui, l’humanité aurait été bien plus malheureuse). Et certainement bien d’autres choses jusque là impossibles à démontrer deviendront évidentes, certaines, sûres, quoi !

Seul problème pour la SNC en cette période de crise, c’est qu’elle coûte très cher : 39 millions d’euros au contribuable anglais pour le super calculateur du MET-Office (le météo France de nos voisins anglais). On n’a rien sans rien.

En contrepartie la SNC nous vaut heureusement les truculents billets de PapyJako sur Le Post ou sur Skyfall, c’est là un bénéfice absolument certain !

Mais ce délicieux posteur ne récolte malheureusement pas un centime pour ses révélations, la SNC est hélas trop gourmande !

3881.  maurice | 3/01/2011 @ 14:21 Répondre à ce commentaire

Astre Noir (#3873),

Pingouins ?

http://www.youtube.com/watch?v=lDY77PqOiGI

3882.  Patrick Bousquet de Rouvex | 3/01/2011 @ 14:24 Répondre à ce commentaire

Marot (#3874), Quitte à se faire nommer Ambassadeur itinérant, je préfèrerais celui-là : http://vimeo.com/13263745
Si Le Monde vire Kempf, il pourra toujours demander à Sarko de le nommer au Vénézuéla chez son cher supporter : Une Ambassade itinérante entre l’Orénoque et Tobago me conviendrait à moi aussi…

3883.  Patrick Bousquet de Rouvex | 3/01/2011 @ 14:29 Répondre à ce commentaire

Alain (#3877),

Au Québec, Environnement Canada a souligné l’hiver dans l’Est, qu’il qualifie d’insensé.

C’est vrai, quoi, il faudrait le remettre à la raison ! :Réchauffement, qu’on vous dit !!!

3884.  maurice | 3/01/2011 @ 14:40 Répondre à ce commentaire

Patrick Bousquet de Rouvex (#3882), comment ça, Mère Nature ose ne pas se soumettre aux modèles du GIEC, non mais quel culot

3885.  Warm | 3/01/2011 @ 14:49 Répondre à ce commentaire

Pour ceux qui n’ont pas suivi, l' »hiver insensé » dans l’est du Canada, c’est bien un hiver incroyablement doux, que ce soit l’hiver 2009-2010 ou le début de l’hiver 2010-2011 !

http://www.ec.gc.ca/meteo-weat.....D4AF53AA-1

Pour de nombreux Canadiens, l’hiver 2010 n’a jamais vraiment eu lieu. Bien que des parties de l’Asie, de l’Europe et des États-Unis ont tremblé de froid et dû pelleter lors de capricieuses tempêtes hivernales, le Canada a été épargné par le froid. De la douceur de l’Arctique aux eaux libres de la mer du Labrador en passant par les Rocheuses sans neige et la chaussée dégagée de Montréal, le Canada a connu l’hiver le plus chaud et le plus sec de l’histoire consignée. À l’échelle nationale, la moyenne des températures de la période allant de décembre 2009 à février 2010 était de 4 °C au-dessus de la normale, ce qui en fait la période la plus chaude depuis que les températures ont commencé à être consignées pour la première fois dans tout le pays en 1948.

3886.  scaletrans | 3/01/2011 @ 17:23 Répondre à ce commentaire

Sur un sujet plus sérieux smile je viens de survoler ce livre: Climate Change in Eurasian Arctic Shelf Seas de Frolov, Gudovich, etc. qui me paraît du plus haut intérêt. Comme il fait 178 pages, je ne peux m’engager à le traduire (sauf si on insiste…), mais je pourrais au moins traduire les conclusions. Il semble que l’ouvrage ne soit plus en téléchargement libre, mais je l’ai obtenu sans problème à l’époque de sa sortie.

3887.  Alain | 3/01/2011 @ 17:24 Répondre à ce commentaire

citation d’un écologiste finlandais

par climat de terreur

Précurseur de l’écofascisme, Le Finlandais Penti Linkola prône notamment: * L’immigration zéro * La diminution de la population * L’euthanasie des déficients * Stopper le progrès technologique. Citation :

Pentti Linkola
http://en.wikipedia.org/wiki/Pentti_Linkola

« N’importe quelle dictature serait meilleure que la démocratie moderne. Il ne peut y avoir de dictateur assez incompétent pour montrer plus de stupidité qu’une majorité populaire. La meilleure serait une dictature où de nombreuses têtes rouleraient et où le gouvernement empêcherait toute croissance économique ».

3888.  Alain | 3/01/2011 @ 17:28 Répondre à ce commentaire

http://climatdeterreur.info/in.....Itemid=385

Emissions de carbone et température moyenne PDF Imprimer Envoyer

On entend souvent, et on apprend d’ailleurs aujourd’hui à l’école, que la production de CO2 par les humains amène la concentration atmosphérique en CO2 à augmenter, ce qui provoque – par la mise en oeuvre du fameux effet de serre – l’augmentation de la température moyenne terrestre.
Je ne sais pas si la physique de ce fameux effet de serre est exacte – la stagnation des températures pendant les 10 dernières années semblerait prouver que non – mais, même si cette physique était exacte, je sais que les mesures préconisées pour lutter contre ce réchauffement ne sont pas très logiques…

Je m’explique : il semble très logique de dire : « puisque la production de CO2 augmente la teneur atmosphérique en CO2, produisons moins de CO2 ».

C’est d’ailleurs ce que l’ADEME nous explique à longueur de temps à la radio.

C’est ce dont tout bon citoyen est persuadé.

En réalité, les choses sont un peu plus compliquées.

Les organismes comme le GIEC font des projections vars le futur qui s’arrêtent en général prudemment autour de l’an 2100. Au delà, pense-t-on, les choses sont tellement affreuses qu’il vaut mieux ne pas les évoquer. D’autre part, les projections à plus d’1 siècle peuvent sembler bien présomptueuses…

En fait, les motivations du GIEC ne sont peut-être pas exactement ce que l’on en pense. En effet, si on prolonge jusqu’à 2500 les courbes de consommation des énergies fossiles et de teneur en CO2 de l’atmosphère, on obtient le graphique suivant :

3889.  Alain | 3/01/2011 @ 17:30 Répondre à ce commentaire

http://climatdeterreur.info/in.....Itemid=391

cite l’étude
http://www.mdpi.com/2072-4292/2/9/2148/pdf
qui suit l’étude
http://www.icecap.us/images/up.....SPAPER.pdf
qui montent qu’il n’y a pas le fameux hotspot tropical prévus par les modèles.

Les modèles climatiques se trompent

U
ne étude par Christy, Herman et Pielke concernant l’évolution de la température des couches supérieures de la troposphère tropicale mesurée par les satellites vient de confirmer ce qu’une première étude avait déjà mis en évidence : l’absence de ce qu’on appelle un « hot spot » (tache chaude) au-dessus des tropiques, c’est à dire l’absence d’une zone où les températures augmentent plus vite qu’à la surface.
Cette zone est prévue par les modèles climatiques, et constitue une signature des gaz à effet de serre. Autrement dit, elle est crée spécifiquement si le réchauffement global est dû aux gaz à effet de serre, et n’existe pas si le réchauffement est dû à une autre cause.

Le nom de cette zone ne signifie d’ailleurs pas que la température y est plus élevée qu’en surface. Elle y est en fait bien inférieure. Il s’agit uniquement de vitesse de réchauffement qu’on peut exprimer en degrés par décennie.

L’absence de cette zone, lorsqu’elle avait été une première fois mise en évidence en 2007 avait fait l’objet de discussions acharnées, car elle remettait en question tous les scénarios de réchauffement prévus par le GIEC puisque le mécanisme sur lequel les modèles se fondent se révèle faux.

En 2008, Allen et Sherwood avaient tenté de vérifier les températures mesurées par les satellites par des mesures indirecte de la vitesse des vents thermiques. Ils avaient, affirmaient-ils, montré que l’évolution des températures des couches supérieures de la troposphère était en accord avec ce que les modèles prévoyaient.

Malheureusement, Christy, Herman et Pielke ont montré aussi, dans leur dernière étude, que les valeurs de Allen et Sherwood étaient inférieures à la marge d’erreur, et donc sans signification. Gavin Schmidt a écrit une tentative de réfutation sur RealClimate : assez ironiquement, cette tentative indique les raisons pour lesquelles les résultats de Christy, Herman et Pielke peuvent être entachés d’erreurs qui ont constitué autant de pistes de vérification des résultats pour la nouvelle étude. On ne peut finalement que se réjouir de ce fait, car c’est ainsi que la science progresse.

Les résultats de l’étude de Christy et Sherwood sont importants, car ils remettent complètement en cause les bases mêmes sur lesquelles reposent les modèles climatiques, et donc, évidemment, les conclusions que l’on a pu tirer de leur mise en oeuvre.
Dit plus simplement, cette étude montre que le réchauffement observé actuellement semble ne pas avoir pour origine la teneur atmosphérique en CO2, car on n’observe pas la signature des gaz à effet de serre constituée par la fameuse « tache chaude ». Donc l’augmentation de cette teneur n’amènera pas le réchauffement climatique et son cortège d’évènements catastrophiques prévus par les modèles climatiques.

Evidemment, il faut s’attendre à une réaction vigoureuse des réchauffistes. La publication, la semaine dernière dans Science par Andrew Lacis et Gavin Schmidt d’un article qui constitue un bel exemple de raisonnement circulaire (le CO2 est responsable du réchauffement climatique puisque le modèle bâti sur cette hypothèse le montre) et de naïveté confondante (puisqu’aucune rétroaction d’origine biologique n’a été prise en compte), arrive fort à propos pour distraire la réflexion scientifique et marteler la « vérité » religieuse du dogme.

Il n’en demeure pas moins que ce fameux dogme se trouve de plus en plus controversé dans les milieux scientifiques spécialisés aux U.S.A.

Addition du 29/10/2010 : A noter que l’étude de Christy contredit totalement une des affirmations de l’Académie des Sciences dans son rapport du 28/10/2010 (page 12)

3890.  Alain | 3/01/2011 @ 17:38 Répondre à ce commentaire

http://www.warwickhughes.com/blog/?p=753

une explication de comment des ajustements (à la climatologue du GISS) peuvent amplifier l’effet d’ilot de chaleur urbain au lieu de les corriger…

c’est en un dessin ce que je vouslais dire… même si ca semble plus brouillé dans les faits. c’est d’ailleurs ce qu’in lis dans les commentaires

3891.  Alain | 3/01/2011 @ 17:42 Répondre à ce commentaire

http://www.c3headlines.com/201.....times.html
http://www.co2science.org/articles/V11/N16/C1.php
un chercheur chinois observe que les évènements d’innondation étaient plus graves pendant le pett age glaciaire

3892.  Alain | 3/01/2011 @ 17:51 Répondre à ce commentaire

http://stevengoddard.wordpress.....sing-heat/

les océans perdraient de la chaleur, d’après les données de Argo. (étude de 2003à2008)

papier http://www.pas.rochester.edu/~....._final.pdf

les étude calculaient une tendanec au réchauffement de 93 à 2008 de 0.28W/m2. j’auteur trouve lui après un plateau vers 2001-2002 une baisse (par 4 algo différents) de -0.01 à -0.16…
ca annule les prétention de gros réchauffements récent.

3893.  Alain | 3/01/2011 @ 17:53 Répondre à ce commentaire

http://stevengoddard.wordpress.....by-warmth/

un article qui dit que la neige en floride ou californie n’est pas causée par la chaleur, mais pas le frojd de l’océan consécutif à la nina, qui est très forte

3894.  Alain | 3/01/2011 @ 17:55 Répondre à ce commentaire

http://stevengoddard.wordpress.com/page/3/

un billet qui critique les climatologue Alley qui prétend que l’antarctique west voit la plus haute augmentation de température sur la planete, et qu’il se désintègre plus vite que prévu.

seule problème, la température océanique est bien plus bas que la normale

3895.  Alain | 3/01/2011 @ 17:58 Répondre à ce commentaire

http://noconsensus.wordpress.c.....-concepts/

un billet (non critique) sur le rôle des aérosols….

éducatif

3896.  Alain | 3/01/2011 @ 18:00 Répondre à ce commentaire

http://hockeyschtick.blogspot......y-has.html

apropos des record de froid en allemagne

le décembre le plus froid depuis 1969 (-4.7C)

maximum de hauteur de neige dans certaines stations (genre 70cm)

3897.  Alain | 3/01/2011 @ 18:03 Répondre à ce commentaire

http://www.thegwpf.org/science.....-2011.html

prédiction ironiques pour 2011

(au hazard : Goddard (NASA’s) will discover that recent thermometer readings must be adjusted upwards, and past ones downwards, for purely scientific reasons of course )

et une 40aine d’autres perles

3898.  Alain | 3/01/2011 @ 18:06 Répondre à ce commentaire

http://www.thegwpf.org/science.....ourri.html

un bilan de l’année 2010…

les frontière de la science, et des modèles … aérosols, nuages, NO2…
le passé mieux compris,
la climatologie sur la défensive, et un changement d’approche sur le climat…

3899.  Alain | 3/01/2011 @ 18:09 Répondre à ce commentaire

http://www.thegwpf.org/ipcc-ne.....story.html

les hivers dans l’histoire…

le réchauffement après le PAG semble avoir en fait adouci les hivers et adoucis le temps et ses extrêmes

nb: ma peur c’est qu’on en soi a la fin et que nos hivers soient le début d’une phase de petit age glaciaire très dur a vivre…

3900.  Alain | 3/01/2011 @ 18:12 Répondre à ce commentaire

http://www.thegwpf.org/ipcc-ne.....odels.html

une étude sur la poussière invaliderais les modèles

le ratio entre les petites poarticiles qui refroidissent l’athmosphère et les grosses qui le réchauffent serait plus elevé que estimé avant…

c’est critique car ca signifie qu’on serait plus sensible au radiations solaires.

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