par Christopher Booker (traduction par Ben)
(source)
Les efforts désespérés des croyants du réchauffement climatique pour défendre leur religion deviennent de plus en plus risibles, après l’épreuve infligée l’hiver dernier par tous ces scandales autour du GIEC.
Une technique familière qu’ils utilisent consiste à attribuer au réchauffement climatique pratiquement n’importe quel événement météorologique inhabituel se produisant quelque part dans le monde. La semaine dernière, par exemple, il a été rapporté que la Russie a récemment subi les températures les plus chaudes et la sécheresse la plus longue depuis 130 ans. Les responsables de la branche russe du WWF, le groupe de pression environnemental, ont bien sûr rapidement cité cela comme une preuve du changement climatique, affirmant qu’à l’avenir « de telles anomalies climatiques deviendront de plus en plus fréquentes. » Ils n’ont pas expliqué ce qui avait causé un temps chaud analogue il y a 130 ans. Et à côté de cela, fort peu d’attention a été apportée à la désastreuse vague de froid qui a frappé l’Amérique du Sud en raison de l’arrivée d’air de l’Antarctique, faisant des centaines de victimes au cours de ce qui constitue l’hiver le plus froid du continent depuis des années.
Aux États-Unis, l’Administration National pour l’Océan et l’Atmosphère (NOAA) a clamé que, selon ses données de températures mondialement célèbres, les six premiers mois de cette année étaient les plus chauds jamais enregistrés. Mais une analyse d’experts du blog scientifique américain Watts Up With That révèle que le réchauffement proclamé par la NOAA semble étrangement concentré dans les parties du monde qui disposent du moins de stations météos. Au Groenland, par exemple, deux des points les plus chauds, montrant une impressionnante hausse de cinq degrés, ne disposent d’aucune station.
Une seconde technique que les carbocentristes ont utilisé ensuite pour préserver leur croyance a consisté à répéter de manière incessante que les enquêtes officielles sur le scandale du « Climategate » ont lavé de tout soupçon les principaux scientifiques du GIEC impliqués, et que leur science a été « démontrée comme valide ». Mais, comme il a été noté par des critiques comme Steve McIntyre, du site Climate Audit, cela n’a rien d’étonnant, dans la mesure où les enquêteurs ont eu grand soin de n’interroger aucun expert comme lui qui aurait pu expliquer en quoi les courriels divulgués de l’Unité de Recherches Climatiques (CRU) sont accablants.
Le rapport du Groupe d’Évaluation Scientifique, dirigé par Lord Oxburgh, n’examine que 11 papiers produits par la CRU, aucun d’entre eux n’étant relié ni de près ni de loin à l’affaire. La semaine dernière, Andrew Montford, auteur de The Hockey Stick Illusion: Climategate and the Corruption of Science, a révélé sur son blog (Bishop Hill – bishophill.squarespace.com) que la sélection de ces papiers pour l’enquête a été approuvée par Sir Brian Hoskins, de l’Institut Grantham pour le Changement Climatique à l’Imperial College, et par Phil Jones, l’ancien directeur de la CRU – ceux-là même que visaient l’enquête.
Une troisième technique, la plus familière de toutes, a consisté à affirmer que les principaux sceptiques ne questionnent le dogme carbocentriste que parce qu’ils sont financés par le « Grand Pétrole » et l’« industrie des énergies fossiles ». Une histoire particulièrement bizarre s’est ainsi retrouvée la semaine dernière en couverture et en page intérieure d’un journal, intitulée « Les géants du pétrole donnent un million de livres aux climato-sceptiques. »
L’origine de ce conte était qu’Exxon Mobil, le géant du pétrole qui est la troisième plus grande compagnie du monde, a donné l’an passé « presqu’un million de livres » à quatre cercles de réflexion américains. Ceux-ci ont dénoncé les enquêtes sur le Climategate comme une opération de « blanchiment ».
Il n’était pourtant pas nécessaire de recevoir de l’argent d’Exxon pour voir ce qui n’allait pas dans ces enquêtes. Aucun sceptique connu qui s’est élevé contre elles n’a reçu un centime du Grand Pétrole. Mais l’aspect vraiment comique de l’affaire est que ces quelques sous donnés à des cercles de réflexion largement déconnectés du fond du débat ne sont rien en comparaison des sommes colossales fournies aux armées de groupes et organisations adverses.
Même les grosses compagnies du pétrole mettent depuis longtemps leurs gros budgets dans des projets destinés à montrer combien ils sont favorables à une « économie à faible consommation de carbone ». En 2002, Exxon a donné 100 millions de dollars à l’université de Stanford pour soutenir la recherche de sources d’énergies nécessaires pour combattre le réchauffement climatique. BP, qui s’est rebaptisé en 2004 « Beyond Petroleum » [« Au-delà du pétrole », NdT], a donné 500 millions de dollars pour des recherches analogues.
L’Institut Grantham fournit un autre exemple. Il a été créé à l’École d’Économie et de Sciences Politiques de Londres et à l’Imperial College grâce à 24 millions de livres données par Jeremy Grantham, un investisseur milliardaire, pour conseiller gouvernements et entreprises sur la manière de promouvoir et d’investir pour « combattre le changement climatique », l’un des secteurs d’activités à la plus forte croissance et qui compte parmi les plus lucratifs du monde.
Comparez les fonds reçus par quelques cercles de réflexion aux centaines de milliards de dollars prodigués à ceux de l’autre bord par les gouvernements, les fondations, les multinationales, y compris celles du Grand Pétrole, et vous verrez que les carbocentristes l’emportent haut la main. Du moins financièrement. Pour la science, en revanche…
Quand on perd la science, reste le gros fric
Un officiel américain a fustigé jeudi les environnementalistes, menés par l’Environmental Defense Fund, pour avoir raté leur lobbying des sénateurs républicains.
Ils n’ont pas ramené un seul républicain, a dit ce fonctionnaire à Politico. Ils ont dépensé 100 millions de dollars et n’ont pas été fichus de convertir un seul républicain au projet de loi.
Suivez l’argent :
contribuables + grands pétroliers —> écolos —> achat de votes.
Très bon résumé !
Je suis impatient de lire les commentaires de nos
amisréchauffistes. La mauvaise foi va être de rigueur et on peut s’attendre à un tombereau de liens hors sujets en guise de contres mesures.Abitbol (#2),
Pas sûr du tout,
aucun de leurs sites gourous n’a écrit ce qu’il faut en dire.
Et en plus ils n’ont pas de publications hors sujet à ramener.
Tant qu’ils n’auront pas le prêt-à-penser, ils se tairont.
Marot (#3),
Bien vu, décérébré un jour, décérébré toujours.
Le coup de génie des partisans du RCA c’est d’avoir réussi à créer une bourse du CO2 et de donner une valeur monétaire à une chose qui en soi ne vaut pas un clou !! quand on a compris cela, on a tout compris et le débat est clos …
Moi ça me fait rire des phrases comme ça
Des « experts » ? Ahahahaha. Bien entendu aucune de ces « réfutations » ne passe le crible du peer-review (ou alors uniquement dans Energy&Environment, le seul journal fier de proclamer qu’il publie en fonction de son agenda politique)
C’est bizarre, moi c’est la NOAA, le GISS et le CRU qui me font marrer !
Patate (#6),
Répétition et discrétisation de revues scientifiques.
Le pourquoi de nombreux papiers ne passent pas le peer-review du GIEC a déjà été répondu plusieurs fois. Cherche un peu…
Patate (#6),
Bien entendu aucune de ces “réfutations” ne passe le crible du peer-review
Mais non , ils ont juste remarqué que c’est malencontreusement là où il n’y a pas de station météo pour le vérifier qu’il fait le plus chaud. Ce que vous avez l’esprit mal tourné alors 😉
Patate (#6),
Ta remarque aussi est « Ahahahaha » quand un expert expertise, l’expertise n’est pas « pire-rewievé ». Un expert n’est pas non plus un scientifique pire-reviewé, il est expert.
Je vous conseille la lecture de cette expertise (non peer reviewed (ahahah, patate) démontant le Hockey Stick, méthode et interpétation, effectuée (très officiellement) par des suppôts du grand capital pétrolier (ahahah, patate)
http://scienceandpublicpolicy......report.pdf
bien sûr, bien que présenté devant des instances « officielles »rapport peu objectif, carbosceptique,partisan, skyfallesque, penseeuniquien, etc, etc, (ahahah, patate)
C’est quand m^me navrant de voir comment le débat scientifique est perverti par l’idéologie, moi je pense toujours qu’un réchauffement problématique est possible, hypothétiquement , c’est une question à se poser! Un rechauffement qui s’additionne aux variations naturelles du climat n’est d’ailleurs en rien incompatible avec les questions que les gens se posent sur le soleil par exemple…
Bien sur les plus virulents ne sont pas les scientifiques mais pour avoir vu certains sceptiques se faire insulter devant par des militants devant des scintifiques carbonistes sans que ceux ci les défendent me met très mal à l’aise, ( voir courtillot traité de negationniste devant jouzel et borloo en vidéo)…. si on ajoute que le giec a faiblement critiqué le film de Al Gore du moins dans les médias… je ne comprends pas l’attitude de ces scientifiques.. quoiqu’il est vrai que le comportement d’allègre est souvent outrancier et surtout ambigu, c’est un scientifique mais son discours est plutôt citoyen ou politique.
Le bon côté des ces controverses animées est d’avoir rendu la question scientifique passionnante. Mais bon, il serait peut être temps d’arrêter de se cracher à la figure ….
Il est effectivement amusant qu’une personne se moque de whatsup… car ce site a justement corrigé si l’on peut dire le travail qu’aurait du faire les relecteurs!!!! C’est quand même un comble!
Et dans le fond c’est une partie du problème..et quand un autre type prend sa voiture et va voir les stations de mesures de températures pour constater des aberrations…ce n’est pas ridicule.. c’est élémentaire…
Je trouve que les arguments carbonistes sont assez forts pour etre respectés mais le giec lui meme devrait s’attaquer aux extremistes tant rechauffistes qu’anti rechauffistes…
encore un remarque justement j’ai vu une autre video ( public senat je crois..) où un quidam fort de son » bon sens » affirme que il sait que la mer monte car dans sa bonne ville de granville il le constate.. jouzel est à coté de lui qui opine du chef…..si ces gens veulent être respectés ils ne doivent pas laisser passer cela…..et dire par exemple , monsieur la question est quand meme un peu plus compliquée que cela!!!!
lemiere jacques (#12),
Ce que vous dites est du bon sens, Jacques, mais il y a déjà quelques temps que le bon sens est la chose la moins partagée sur la question du RCA, contrairement au vieil adage, ou pour être plus exact, que l’absence de bons sens est la chose la mieux partagée. 😉
Ce que je veux dire c’est qu’il me semble qu’à l’heure actuelle, il suffit d’avoir un blog, de jolies images et vidéos et un ou deux arguments tape-à-l’oeil pour faire croire au lecteurs que vous êtes le plus malin, que vous tout seul vous remettez en place tous ces professionnels de la recherche qui sont vraiment trop stupides/corrompus/endoctrinés (barrez la mention inutile).
Vous vous rendez compte que n’importe qui peut publier n’importe quoi sur le web, et que cela passera comme une lettre à la poste ? Je me souviendrai toujours d’une série de posts sur WUWT qui discutait (sérieusement) de la possibilité d’avoir de la glace carbonique au pôle sud). Revenez un peu en arrière de temps en temps pour voir toutes les prédicitions de refroidissement global accéléré qui ont été faites en 2008. Affligeant !
La seule façon de pouvoir faire un peu confiance à un travail est le peer-reviewing, même si ce n’est pas parfait. Je considèr edonc tout ce qui ne l’est pas comme un truc intéressant, mais auquel on ne peut faire aucune confiance.
Patate (#14), sans rire ?
On trouve de tout sur le net ? Belle découverte !
Le peer-reviewing en « sciences » du climat est totalement politisé et ne vaut pas un clou.
D’une manière générale, en faire l’alpha et l’oméga de la recherche scientifique est le meilleur moyen de tuer les idées et les critiques originales dans l’oeuf.
Quand toute cette théorie totalement inepte de réchauffement de la planète par le CO2 sera franchement par terre, vous pourrez toujours protester « Mais pourtant, c’était peer-reviewé ! »
PS : vous avez le lien de la glace carbonique sur WUWT ?
Patate (#14),
l’ennui est qu’on peut en dire autant du pire reviewé, on voit sortir des âneries qui vaudraient un zéro pointé à n’importe quel lycéen. C’est quand même publié dans de très sérieuses revues à comité de lecture.
Cela a été révélé par le Climate Gate à propos des pressions sur les fameuses revues.
Murps (#15),
Patate est rigolo… personne ne l’oblige à surfer sur internet en général et sur Skyfall en particulier. Ça me fait penser aux bigots du dimanche matin qui prêchent les bonnes moeurs, pour mieux aller aux putes l’après-midi…
Patate (#14),
je suppose que vous pensez à cette jolie image de « pauvre noursnours sur la banquise fondue » publiée par la « prestigieuse » revue Nature et qui s’est révélée truquée au photoshop.
Patate (#14),
Vous voulez parler des miliiers, pardons millions de sites réchauffistes montées par des floppées d’associations pro-nature (et qui sont scientifiquement complètement incultes) ?
Patate (#14),
C’est marrant, ces 2 morceaux de phrases me font penser au dernier rapport du GIEC… Combien y a t-on relevé déjà d’affirmations péremptoires basées sur du « non peer-reviewed » et des tracts militants ? plusieurs dizaines, non ?
Finalement, que WUWT utilise les méthodes du GIEC, ça ne devrait pas vous choquer…
jean l (#13),
Pour abonder dans le sens de Jean, j’ai lu, il y a peu, une étude qui montrait comment l’enseignement dans les pays anglophones, principalement aux États-Unis, était une catastrophe du point de vue apprentissage des sciences et des mathématiques. On y disait clairement que cela avait été voulu, pour pouvoir plus facilement dominer une population moins cultivée et donc plus crédule, plus influençable.
Voici deux pages en français qui montrent à quel point les réformes de l’enseignement dans des pays francophones (France et Suisse) mènent aussi à la formation de futurs illettrés :
Des compte-rendus de livres sur le même sujet sur le site de l’ASPICS (Association des parents intéressés et concernés par la scolarité)
Particulièrement intéressante, cette page citée dans la référence précédente :
Apprentissage de la lecture : le non-sens des pédagogies actuelles (Dr Ghislaine Wettstein-Badour)
Inquiétant, n’est-il pas ?
Quand on sait que celui qui a des difficultés à lire et à écrire, forcément ne sera pas porté à lire attentivement des textes longs et rébarbatifs et leur préférera des résumés et bien sûr, écouter et voir, d’où le succès des moyens audio-visuels (radio, TV, etc. )
Et avec une mauvaise formation à la lecture, il aura aussi des difficultés à comprendre même un texte court puisqu’il aura mal « deviné » des mots. Voir dans l’article du Dr Wettstein-Badour, comment le cerveau fonctionne.
Accessoirement, quand on voit un texte écrit par un scientifique, bourré de fautes d’orthographe, on pourrait en déduire que l’auteur a probablement aussi un handicap au niveau compréhension de ce qu’il lit dans les revues « pire-reviouwed » chères à nos amis trolleurs. Et ce d’autant plus que celles-ci sont le plus souvent écrites dans une langue étrangères.
Bof (#20),
Ah non WUWT lui, annonce la couleur et n’utilise pas des brûlots idéologiques de WWF et Greenpisse.
WUWT ne prétend nullement détenir la Vérité, very likely.
Ce sont ces énormes différences qui rendent précisément WUWT crédible a contrario du GIEC.
Manu95 (#21),
Oui, et ça fait maintenant pas mal d’années que pas mal de gens tirent la sonnette d’alarme, en vain malheureusement.
On en récolte aujourd’hui les fruits…
Bof (#20),
D’autant que qui a lu les discussions sur WUWT qui suivent les billets sait que des nuances importantes peuvent être apportées, voir des billets sérieusement recadrés …
C’est la peur panique de tous les régimes totalitaires de ne pas pouvoir «éduquer les masses» à sa convenance.
Cette patate est mûre pour établir des listes.
Liste des sites interdits d’accès;
Liste des mots clefs proscrits à détecter par les fournisseurs d’accès;
Liste des «scientifiques» autorisés pour faire le pire-reviouwage.;
Liste des journalistes autorisés à tenir un blog.
Il a oublié l’obligation de brûler les livres déviants, je répare…
Qui a dit écolo-terrorisme ? —> au trou.
Marot (#24),
Oui, c’est terrible, on apprend aux gens à lire et ensuite, ils n’obéissent pas, c’est d’un pénible …. 😉
C’est tout de même assez intéressant de voir que d’un certain coté la désobéissance civile est montrée en exemple mais que par ailleurs si vous exprimez des doutes (fondés ou non, là n’est pas la question) face à une institution dite scientifique, vous êtes renvoyé du coté des délirants d’entrée … 😉
Dans notre société post-moderne, toutes les institutions ont connu ou connaissent une remise en cause sur leur fonctionnement … qui a conduit à une certaine désaffection ou manque de confiance du public à leur endroit (l’enseignement, la médecine, …). Maintenant ce sont les comités d’experts voire l’expertise qui est remise en cause sur différents sujets (téléphones portables, OGM, H1N1, vaccins, etc …) chacun selon des modalités et causes profondes propres …
Eh bien le Giec n’y échappe pas …
Mais de là à empêcher les gens de s’exprimer : maintenant, il faut faire avec.
lemiere jacques (#12),
Rappel d’un article concernant la monté des océans…
http://www.lepost.fr/article/2.....dives.html
@patate 14 :
Ce qui est surtout affligeant, c’est de voir des « scientifiques » qui prétendent « prédire » le climat presqu’uniquement à partir des effets radiatifs du CO2, comme si le climat avait attendu l’ère industrielle pour varier, dans de grandes proportions et pour des raisons parfaitement naturelles et ceci depuis toujours !
Ce qui est aussi affligeant, c’est de voir de prétendus scientifiques prévoir l’évolution des glaces des pôles à partir de mesures qui ne couvrent que les 30 dernières années, comme les graphiques montrés par g… En se gardant de dire que les photos aériennes prises pendant et avant le WWII (1920-1940) montraient que l’arctique avait aussi énormément fondu à cette époque et qu’il a regelé par la suite jusque dans les années 1970-1980… les années 80 marquaient donc un maximum de la glace arctique. Il n’est pas étonnant que les mesures suivantes montrent au amoindrissement.
Vous aussi, regardez un peu en arrière de temps en temps…
Sans rien calculer mais simplement en tirant des enseignements de l’histoire du climat des temps passés, beaucoup ont remarqué que :
-Un phase froide de la PDO -c’est le début en ce moment- conduit à une refroidissement du climat. Idem pour l’AMO.
-Qu’un la Nina conduit à un refroidissement du climat. Il commence en ce moment même. Que les phases froides de la PDO donnent généralement beaucoup de La Nina.
-Qu’une faible activité solaire qui débute en ce moment même coïncide avec un refroidissement.
On sait aussi, par expérience, que les grandes oscillations océaniques ont une période de 60-70 ans.
Tout cela ne se fait pas en un jour. Mais ça vient, ça vient.
Le froid arrive si on en croit les leçons du passé.
Mais bien sûr, on peut toujours préférer les spéculations hasardeuses et les extrapolations de la « physique vue par les climatologues » (une nouvelle discipline, sans nul doute) sur ordinateur.
Dans ce cas, nous espérons que les climatologues rendront tout le fric qu’ils ont pompé aux contribuables. En pure perte.
Encore un peu de patience, Patate. ça vient !
Et si le réchauffement actuel (dont on ne sait pas si il va persiter depuis 2001) et l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère était une chance pour l’humanité dont les besoins en nourriture et en énergie augmente :
– Moindre dépense d’énergie pour se chauffer
– Augmentation de la surface des terres cultivables
– Augmentation de la vitesse de croissance des végétaux grâce au CO2
Larrel (#30), Bof !
Je ne cherche pas la provocation mais…
D’abord rien ne dit qu’il y a réchauffement.
Ensuite rien ne dit que « l’augmentation » du taux de CO2 aboutisse à de tels conséquences.
Et d’ailleurs, je ne suis pas convaincu par cette courbe de croissance du CO2, je veux dire qu’il n’est pas évident que la croissance du taux soit d’origine anthropique.
En clair, tout est spéculatif.
😉
Marot, je n’ai jamais parlé de censure, je vous prierai d’arrêter un peu votre monologue paranoïaque. Je disais simplement que, même si le peer-review n’est pas parfait, il reste mieux que les « pas-reviewed » des informations trouvées sur le web. De ce côté, les sites « réchauffistes » ne valent pas mieux que les sites « sceptiques ». Je ne fais généralement confiance de ce côté qu’à ce qui est publié sur les sites d’organismes de recherche.
bob, aucun scientifique ne prédit le climat quais uniquement à base d’effets radiatifs ! Ceci est un bon exemple de ce que je mentionnais : il s’agit probablement du genre d’inforamtion que l’on trouve sur les sites sceptiques. Les modèles utilisés sont des modèles de dynamique des fluides (incluant convection) et EN PLUS de transfert radiatif et même de réactions chimiques. Et tous les climatologues sérieux sont bien sûr au courant de l’existence de cycles océaniques/atmosphériques. Cela n’empêche pas qu’il y a un réchauffement qui s’y superpose !
Si on regarde en arrière pour l’arctique, on se rend compte qu’il n’a pas été aussi chaud depuis plusieurs milliers d’années et les proxies semblent aussi indiquer qu’il en va de même pour son étendue.
Murps (#31),
Mais bien entendu que Larrel à raison SI les taux de CO2 augmente alors la croissance des végétaux « explosera ».
Et Larrel oublie même qu’en cas d’augmentation des T° dans l’avenir, ce qui est très loin d’être sur, voir même que ça pourrait salement se refroidir, et bien si ça chauffe l’humidité augmentera et amélioreras encore les rendements agricoles (reverdissement du Sahel ces 10 dernières années).
Patate (#32),
Ce qui compte, ce sont les variables qui influent le plus sur le résultat…. et les variables qui sont ajustées dans les modèles dans les différents run sont justement les variables influant directement sur le bilan radiatif…
Affirmation extraordinaire demandant des preuves extraordinaires….
Tu n’en sais rien, tu ne fais qu’affirmer…
La aussi tu n’en sais rien, et il est impossible de le savoir physiquement.
Ce genre d’affirmation est basée sur la comparaisons de « mesures » issus de processus totalement différents.
La température paléoclimatique est basée sur le pourcentage d’isotopes O18 dans des carotages ou chaque « tranche » analysée représente plusieurs dizaines d’années.
Donc même en admettant qu’une calibration croisées des différentes séries de mesures soit possible, tu ne PEUX pas comparer quelque chose qui est représentatif de la température MOYENNE de plusieurs dizaines d’années, avec la température de cette année par exemple.
Les réchauffistes n’arrètent pas de nous bassiner avec la séparation météo/climato, mais ce sont les premiers à amalgamer allègrement des représentations temporelles complètement différentes.
Patate (#32),
Bah, non ça dépend de ce que vous faites de vos publi.
Mais quand votre « pire rewievé » est bidonné, comme c’est le cas en climato, actuellement, alors là vous avez une véritable catastrophe en détruisant un pilier de la confiance dans un des piliers de notre société, la science (faut suivre 😉 ). Ce fut le cas avec le H1N1 par exemple.
Curieux (#35),
De toute façon, le fait d’être publié dans une revue scientifique n’est absolument pas une garantie de sérieux sur le fond d’un article.
Cela l’est sur la forme (c’est à peut prêt la seule chose que les relecteurs vérifient), ce qui va des fois (pas toujours) jusqu’à la logique interne de l’article, et quelque fois jusqu’à la vérification des calculs.
Les relecteurs (qui ne sont en général pas rétribués) n’ont pas les moyens de vérifier les expériences, les séries de données, et encore moins de mener une action de recherche pour vérifier les résultats.
je ne compte plus le nombre d’imbécilités que j’ai pu lire dans des articles publiés, de conclusions fantaisistes basées sur des séries de données non (ou mal) intercalibrées, de généralisations hatives de conclusions de tests faits sur des séries de données ultra-limitées (et qui s’écroulent comme des châteaux de carte dès qu’on les appliques à d’autres jeux de données), etc….
Dans un grand nombre de cas, au moins en ce qui concerne des sciences comme la télédétection et la climatologie satellitaire, l’intérêt des publications scientifiques, c’est surtout d’avoir de l’information sur les pistes de recherches qui sont suivies ailleurs, et rarement les résultats (sauf s’ils sont suivis de longues discussions)
@Laurent, 36 : ce que vous dites est parfaitement plausible, mais c’est presque terrifiant. Comment dans ce cas peut on distinguer la pépite de bonne science dans un océan de médiocrité ? Comment déterminer ce qui est vrai, ce qui ne l’est pas ? Sur quels piliers fonder l’expansion du savoir ?
@ ceux qui ne jurent que par le peer-review pour rabaisser le carbo-scepticisme:
la liste de popular tech vient d’atteindre 800 références peer reviewed. En outre, en fin d’articles, des liens vers des réfutations des attaques des carbo-centristes contre la liste sont disponibles.
Bob (#28),
Les écrits sur la question sont assez bien connus, qui indiquent par exemple des navigations jusqu’à 82°N sans voir un glaçon. Mais pour ma part, je n’ai jamais vu de référence à de telles images, et encore moins les images elles-mêmes. Auriez-vous des infos supplémentaires ? Merci.
klopinambour (#37),
Pas vraiment si on connait le contexte.
Un scientifique n’existe qu’au travers des publications. Un scientifique qui ne publie pas est vu par tous comme un scientifique qui ne travaille pas. En conséquence, il y a inflation de publications, dont le travail réel (recherche/expérimentation) est souvent fait par des thésards ou des post-docs, plus ou moins bien encadrés.
Il faut voir les publications comme un outil de communication entre labos (et plus généralement entre scientifiques). In fine, elles permettent à un scientifique sérieux et compétent (il y en a aussi…) de savoir ce qui est fait ailleurs que dans son labo, et d’en sortir quelques idées et quelques pistes intéressantes qu’il exploitera de façon plus sérieuse.
Mais ce n’est pas le seul outil de communication, loin de là… la communication directe (FtF, mails, etc…) est souvent plus efficace.
Hacene 38
J’en ai vu mais je n’ai plus la source. Ces photos sont été citées dans le travail de Herrington, un étudiant de Jason Box qui en a compilé un paquet, notamment celles sur les glaciers Groenlandais.
On en parle ici, notamment ::
http://www.sciencedaily.com/re.....094332.htm
Laurent : c’est bien pour cela que l’on a comparé dans l’étude sur laquelle je me base les températures moyennes calculées à partir des rapports isotopiques 018/016 avec les moyennes décennales du 20ème siècle – bref comparaison d’échelles de temps comparables.
Je n’en reviens pas de la technique à-raz-les-pâquerettes utilisée ici… 1) imposer l’idée que le peer-review ne sert à rien (sans preuve ceci dit) et 2) du coup tout ce qu’on peut trouver partout vaut autant que les journaux scientifiques.
Mais alors cela veut dire que tout ce que ces tarés écrivent sur le net sur les voyages temporels, les ovnis, la télépathie, la réincarnation, l’homéopathie etc ça vaut autant que les publications scientifiques ?
Vous avez raison, nous entrons dans une nouvelle ère de connaissance : la blog-science. Pauvre humanité !
Bob (#40),
Le papier original d’Adam Herrington est en ligne ici.
RIDICULE !!
Elles sont où les mesures directes de l’Arctique avec un thermomètre ????? Si tu as un papier qui est autre chose qu’une reconstruction à la mord-moi-le-noeud, fais nous le savoir. Sinon arrête de raconter des conneries.
Bonjour klopinambour (#37),
Si vous ne savez pas reconnaître une publication sérieuse, comment pouvez-vous juger du contenu de chaque article de cette liste ?
Dans cette liste, on retrouve l’article de Gerlich et Tscheuschner « Falsification Of The Atmospheric CO2 Greenhouse Effects Within The Frame Of Physics » dans lequel ils affirment l’inexistence de l’effet de serre naturel:
Pourtant, l’existence de l’effet de serre est incontestable (mesures) et n’est contestée par aucun climatologue. Par exemple, le climatologue climato-sceptique Roy Spencer insiste sur l’existence de l’effet de serre dans son article In Defense of the Greenhouse Effect.
Spencer est auteur ou coauteur de 6 articles de votre liste. Son blog est donné en lien.
Cordialement,
g.
g. (#44),
Il y a les sceptiques qui y croient et d’autres qui n’y croient pas. Le problèmes est que ce n’est pas incontestable. Le rapport du GIEC y attribue des chiffres contestables et tout est basé là dessus.
Tiens, pour (ceux) qui continuent à nous les casser avec le réchauffement de l'Arctique… un petit article sur WUWT qui montre comment le GISS FABRIQUE des températures au delà du 80°N alors qu'ils n'ont AUCUNE DONNÉES.
Y en a marre de lire des conneries mille fois répétées par des petits m… qui essaient de nous faire croire qu'ils sont autre chose que des trolls, ici…
http://wattsupwiththat.com/201.....more-22648
g. (#44),
Je lis sur le site « Pensée unique »
Si l’article des deux physiciens a été « reviewé » (c’est comme ça qu’on dit…?!!!!) cela leur apporte une sacré note de crédibilité…
Et tu dis que :
Apparemment il y a contestation… et c’est bien ainsi…
Mais peut-on en déduire que les »climatologues (???) ne se trompent jamais…?????
Abitbol : inutile de devenir agressif et impoli. GISS n’a certes pas la meilleure couverture possible de l’arctique. Il existe aussi des mesures satellitaires et des proxies qui confirment cette tendance.
Redbaron : tout d’abord ils ne sont pas du tout climatologues, ensuite leur article a été réfuté depuis.
luc (#45),
Impossible ou alors il faut remettre en cause les mesures et les bases de la physique du TR que même Gerlich et Tscheuschner ne remettent pas en cause (comme la loi de Stephan-Boltzmann).
g.
Patate (#41),
Incroyablement prévisible… 😉
Et bien non, justement les périodes ne SONT PAS comparables. Une couche de glace peut être considérée comme « stabilisée » (bulles fermée, fin du fractionnement, etc…) qu’après plusieurs dizaines d’années. Dans certaines publication on trouve même une estimation de… 200 ans…
Le reste de ton post est du grand n’importe quoi, une vision totalement déformée de ce qui a été dit ici, et du coup des conclusions qui sont de l’ordre du fantasme.
Patate (#48),
C’est vrai… seuls les « climatologues » ont droit à la parole…!!!!!
N’est-ce pas M. Pachauri… grand gourou du GIEC…!!!!!!!!!!
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