Jours de désespoir pour les carbocentristes


par Christopher Booker (traduction par Ben)

(source)

Les efforts désespérés des croyants du réchauffement climatique pour défendre leur religion deviennent de plus en plus risibles, après l’épreuve infligée l’hiver dernier par tous ces scandales autour du GIEC.
Une technique familière qu’ils utilisent consiste à attribuer au réchauffement climatique pratiquement n’importe quel événement météorologique inhabituel se produisant quelque part dans le monde. La semaine dernière, par exemple, il a été rapporté que la Russie a récemment subi les températures les plus chaudes et la sécheresse la plus longue depuis 130 ans. Les responsables de la branche russe du WWF, le groupe de pression environnemental, ont bien sûr rapidement cité cela comme une preuve du changement climatique, affirmant qu’à l’avenir « de telles anomalies climatiques deviendront de plus en plus fréquentes. » Ils n’ont pas expliqué ce qui avait causé un temps chaud analogue il y a 130 ans. Et à côté de cela, fort peu d’attention a été apportée à la désastreuse vague de froid qui a frappé l’Amérique du Sud en raison de l’arrivée d’air de l’Antarctique, faisant des centaines de victimes au cours de ce qui constitue l’hiver le plus froid du continent depuis des années.
Aux États-Unis, l’Administration National pour l’Océan et l’Atmosphère (NOAA) a clamé que, selon ses données de températures mondialement célèbres, les six premiers mois de cette année étaient les plus chauds jamais enregistrés. Mais une analyse d’experts du blog scientifique américain Watts Up With That révèle que le réchauffement proclamé par la NOAA semble étrangement concentré dans les parties du monde qui disposent du moins de stations météos. Au Groenland, par exemple, deux des points les plus chauds, montrant une impressionnante hausse de cinq degrés, ne disposent d’aucune station.
Une seconde technique que les carbocentristes ont utilisé ensuite pour préserver leur croyance a consisté à répéter de manière incessante que les enquêtes officielles sur le scandale du « Climategate » ont lavé de tout soupçon les principaux scientifiques du GIEC impliqués, et que leur science a été « démontrée comme valide ». Mais, comme il a été noté par des critiques comme Steve McIntyre, du site Climate Audit, cela n’a rien d’étonnant, dans la mesure où les enquêteurs ont eu grand soin de n’interroger aucun expert comme lui qui aurait pu expliquer en quoi les courriels divulgués de l’Unité de Recherches Climatiques (CRU) sont accablants.
Le rapport du Groupe d’Évaluation Scientifique, dirigé par Lord Oxburgh, n’examine que 11 papiers produits par la CRU, aucun d’entre eux n’étant relié ni de près ni de loin à l’affaire. La semaine dernière, Andrew Montford, auteur de The Hockey Stick Illusion: Climategate and the Corruption of Science, a révélé sur son blog (Bishop Hill – bishophill.squarespace.com) que la sélection de ces papiers pour l’enquête a été approuvée par Sir Brian Hoskins, de l’Institut Grantham pour le Changement Climatique à l’Imperial College, et par Phil Jones, l’ancien directeur de la CRU – ceux-là même que visaient l’enquête.
Une troisième technique, la plus familière de toutes, a consisté à affirmer que les principaux sceptiques ne questionnent le dogme carbocentriste que parce qu’ils sont financés par le « Grand Pétrole » et l’« industrie des énergies fossiles ». Une histoire particulièrement bizarre s’est ainsi retrouvée la semaine dernière en couverture et en page intérieure d’un journal, intitulée « Les géants du pétrole donnent un million de livres aux climato-sceptiques. »
L’origine de ce conte était qu’Exxon Mobil, le géant du pétrole qui est la troisième plus grande compagnie du monde, a donné l’an passé « presqu’un million de livres » à quatre cercles de réflexion américains. Ceux-ci ont dénoncé les enquêtes sur le Climategate comme une opération de « blanchiment ».
Il n’était pourtant pas nécessaire de recevoir de l’argent d’Exxon pour voir ce qui n’allait pas dans ces enquêtes. Aucun sceptique connu qui s’est élevé contre elles n’a reçu un centime du Grand Pétrole. Mais l’aspect vraiment comique de l’affaire est que ces quelques sous donnés à des cercles de réflexion largement déconnectés du fond du débat ne sont rien en comparaison des sommes colossales fournies aux armées de groupes et organisations adverses.
Même les grosses compagnies du pétrole mettent depuis longtemps leurs gros budgets dans des projets destinés à montrer combien ils sont favorables à une « économie à faible consommation de carbone ». En 2002, Exxon a donné 100 millions de dollars à l’université de Stanford pour soutenir la recherche de sources d’énergies nécessaires pour combattre le réchauffement climatique. BP, qui s’est rebaptisé en 2004 « Beyond Petroleum » [« Au-delà du pétrole », NdT], a donné 500 millions de dollars pour des recherches analogues.
L’Institut Grantham fournit un autre exemple. Il a été créé à l’École d’Économie et de Sciences Politiques de Londres et à l’Imperial College grâce à 24 millions de livres données par Jeremy Grantham, un investisseur milliardaire, pour conseiller gouvernements et entreprises sur la manière de promouvoir et d’investir pour « combattre le changement climatique », l’un des secteurs d’activités à la plus forte croissance et qui compte parmi les plus lucratifs du monde.
Comparez les fonds reçus par quelques cercles de réflexion aux centaines de milliards de dollars prodigués à ceux de l’autre bord par les gouvernements, les fondations, les multinationales, y compris celles du Grand Pétrole, et vous verrez que les carbocentristes l’emportent haut la main. Du moins financièrement. Pour la science, en revanche…


129 réponses à “Jours de désespoir pour les carbocentristes”

  1. Redbaron 17 (#47),
    Il faudrait d’abord que l’on définisse sérieusement ce qu’est un vrai climatologue.
    Quel cursus universitaire a-t-il suivi ? Parce que pour une science immature qui fait appel à tant d’autres disciplines, un climatologue ne peut être expert en tout.
    Certains se disent climatologues alors que ce sont surtout des modélisateurs du climat. Bref des informaticiens et de très mauvais statisticiens (d’après ce que l’on a pu voir).

    Quant aux climatologues ayant participé aux travaux du GIEC ce ne sont certainement pas les meilleurs, puisqu’ils ont surtout été désignés par leurs gouvernements et acceptés en fonction de leur croyance dans l’influence du CO2 sur le climat.

    Il est évident rien qu’à lire la liste des personnes désignées pour le futur AR5, qu’il n’y a aucun scientifique sceptique.

  2. g. (#44),
    Contrairement aux trolls idéologues, probablement payés pour pourrir les blogs avec des affirmations alors qu’ils sont incapable de démontrer quoi que se soit de leur propre chef (copier coller avec quelques arrangements est un mode opératoire à leur porté), spencer se remet à l’ouvrage lui…

    Les trolls agissant pour le compte du GIEC (ils se reconnaîtront) non car ils sont infaillibles et de l’ordre du « Divin »…

    http://www.drroyspencer.com/20…..radiation/

  3. Redbaron 17 (#47),

    Si l’article des deux physiciens a été “reviewé” (c’est comme ça qu’on dit…?!!!!) cela leur apporte une sacré note de crédibilité…

    Si eux sont crédibles alors aucun climatologue ne l’est, y compris les climato-sceptiques Lindzen et Spencer.

  4. g. (#54), g. (#54),

    Si eux sont crédibles alors aucun climatologue ne l’est, y compris les climato-sceptiques Lindzen et Spencer.

    Le débat reste ouvert… Personne pour l’instant ne peut certifier, prouver, l’existence… ou la non-existence, de l’effet de serre…

    Quant aux « climatologues »… lis le post de Manu 95 plus haut…
    Il cerne parfaitement la « profession » climatologique ????!!!

  5. Contrairement aux trolls idéologues, probablement payés pour pourrir les blogs avec des affirmations alors qu’ils sont incapable de démontrer quoi que se soit de leur propre chef (copier coller avec quelques arrangements est un mode opératoire à leur porté), spencer se remet à l’ouvrage lui…

    Il se remet à l’ouvrage pour convaincre les têtes dures, les alter-comprenants, comme ceux de skyfall, que l’effet de serre radiatif et les « backradiations » sont une réalité… Bonne chance à lui… ça fait plusieurs posts sur sont blog qui sont consacré à ce problème, et rien y fait, toujours des gens bornés qui n’y comprennent rien…

    http://www.drroyspencer.com/20…..mer-still/

  6. Patate (#48),

    tout d’abord ils ne sont pas du tout climatologues

    Bien heureusement!!! L’effet de serre radiatif c’est de la physique (thermodynamique), pas de la climatologie!!!
    T’a ENCORE raté une occasion d’éviter de dire une bêtise…. 😉

    ensuite leur article a été réfuté depuis

    Réfutation à laquelle les auteurs ont répondu (dans la même revue).
    Il faut arrêter de ne voir que ce qui t’arrange…. Je ne sais pas si l’effet de serre radiatif existe ou pas, mais ce qui est sur c’est que:
    – G&T ont publié dans une revue scientifique sérieuse… qui utilise le même mécanisme de revue par ses pairs que les autres.
    – Une réfutation n’est qu’un instant de vie dans une publication, aucune réfutation n’est jamais « définitive » (pas plus qu’un article ne donne une vérité définitive)
    – De même la réponse de G&T fait partie du cycle normal d’une publication.
    … bref, tout cela fait partie d’un processus de publication scientifique normal.

    Quelque soit la façon dont on tourne le problème, si on a un minimum d’honnêteté, on ne peut que constater qu’il y a un débat par publication scientifique interposées.
    … on ne peut bien sur pas en déduire que G&T en raison, et on ne peut pas non plus en déduire qu’ils ont tord.

    La partialité, c’est de prétendre que seuls les articles revus pas leurs pairs sont scientifiquement acceptable, de s’appuyer sur tel ou tel article pour prouver son point de vue (en les présentant comme « la vérité », et de rejeter de façon méprisante tel ou tel article, ayant suivi le même processus d’acceptation par une publication, sans aucune raison valable et sous des prétextes purement fallacieux d’autorité (la majorité des scientifiques pense que, etc…)
    Tu vois cette fois à qui se portrait d’intervenant très partial peut s’appliquer? 😉

  7. Warm (#55),

    Bonne chance à lui… ça fait plusieurs posts sur sont blog qui sont consacré à ce problème, et rien y fait, toujours des gens bornés qui n’y comprennent rien…

    Heureusement nous avons notre phénix hyper intelligent et… pas borné… (ça ça reste à prouver…!!!!!!) qui à « chaud » et qui nous explique tout…!!!!
    Ô toi ! Lumière sublime des réchauffistes, prouve-nous l’existence de l’effet de serre…???!!!!!!!!!!!!!!!!!

  8. Redbaron 17 (#54),

    Si, les mesures, je l’ai déjà dit.
    Le débat ne porte pas sur l’existence de l’effet de serre.

    Mais si vous pensez que Spencer, Lindzen, tous les autres climatologues et même Courtillot sont incompétents car ne remettent pas en cause l’effet de serre, rien ne vous empêche de nous refaire la démonstration de Gerlich et Tscheuschner pour le prouver.

  9. Warm (#55),

    toujours des gens bornés qui n’y comprennent rien…

    Dit Warm qui sait tout et qui comprend tout et qui n’a même pas besoin de preuves expérimentales pour se faire…

    pour convaincre les têtes dures, les alter-comprenants, comme ceux de skyfall, que l’effet de serre radiatif et les “backradiations” sont une réalité

    Il suffirait d’une tout petite expérience toute simple et à la portée des maigres finances de n’importe quel labo… c’est quand même très bête qu’aucun labo ne l’ait jamais réalisée!!!!

    Spencer n’est pas un dieu, et tout ce qu’il dit n’est pas parole d’évangile.
    Il y a même quelques énormités… (genre l’atmosphère isotherme, ce qui est physiquement impossible, une atmosphère ne peut pas avoir un volume infini…)

  10. Spencer n’est pas un dieu, et tout ce qu’il dit n’est pas parole d’évangile.
    Il y a même quelques énormités… (genre l’atmosphère isotherme, ce qui est physiquement impossible, une atmosphère ne peut pas avoir un volume infini…)

    Je suis d’accord avec vous: il se trompe complètement dans sa manière d’apréhender et d’analyser les rétroactions…

    Le probème qui se pose à vous: pourquoi dirait-il des énormités dans un domaie et pas dans l’autre ??

  11. Le probème qui se pose à vous: pourquoi dirait-il des énormités dans un domaie et pas dans l’autre ??

    C’est apparemment un problème qui VOUS préoccupe, mais pas moi… Personne n’est parfait, personne ne détiens la vérité et personne ne dit que des choses intelligente sur un sujet donné.
    Quand Spencer fait une proposition scientifique, cela a un intérêt en temps que proposition scientifique, et PAS parce que Spencer l’a dit…

    Cela m’a beaucoup amusé d’ailleurs de vous voir rechercher des références de contre-arguments quasi-uniquement chez les chercheurs classés « sceptiques », comme si cela donnait à cet argument plus de valeur pour les sceptiques…. ce qui revient en gros à les prendre que pour des idiots…

  12. … bref, tout cela fait partie d’un processus de publication scientifique normal.

    G&T ? Une publication scientifique normale ???

    Vous l’avez lu ce papier ?? Il ne ressemble en aucun cas à une publication scientifique normale…

    Combien de publications scientifiques font plus de 100 pages ??

    Et avoir des référence comme la 143 qui pointe vers http://www.jir.com/

    C’est ironique, mais là encore, rien à faire dans une publication scientifique original…

    Et les références 104 à 108, référence de Gerlich à se propres « talk » ! Même pas référencé dans le texte, juste mis là pour gonfler la bibliographie…

  13. Daniel (#63),

    Je l’ai déjà donnée.

    L’effet de serre est mesuré.
    Aucun climatologue ne le remet en cause, même les sceptiques.

    Il vous faut quoi de plus ?

  14. Cela m’a beaucoup amusé d’ailleurs de vous voir rechercher des références de contre-arguments quasi-uniquement chez les chercheurs classés “sceptiques”, comme si cela donnait à cet argument plus de valeur pour les sceptiques…. ce qui revient en gros à les prendre que pour des idiots…

    Il n’y a aucun autre moyen de faire passer un peu de science par ici.. .Encore hier, on a « oser » pointer vers skepticalscience.com qui référençait des articles sur l’OLR… Et qu’elle fût la réponse ??? Ce sont des sales références réchauffistes, donc sans valeur…

    La réponse de Manu95

    Références réchauffistes garanties pur jus, ne remettant jamais en doute la croyance superstitieuse dans l’importance prépondérante de l’effet de serre et du CO2 dans un prétendu réchauffement de quelques dixièmes de degré par décennies d’une “température moyenne” globale qui n’a aucun sens physique.
    L’art de faire un montagne d’une taupinière.

    Mais c’est cela la “vraie” science climatique.

    C’est ce genre de réponse avec toutes les références que l’on peut donner… J’essaie donc de fournir surtout du Lindzen et Spencer… Mais là encore, vous les remettez souvent en doute… Qui a dit « anti-science » ??

  15. Warm (#65),

    « Quand on veut abattre un chien, on dit qu’il a la rage »

    C’est ce que vous être en train de faire depuis longtemps. Vous cherchez des puces à quelques scientifiques sceptiques que vous avez pris comme tête de turc en vous attaquant à des détails.

    On attendrait de Votre Suprême Intelligence (Que Votre Saint Nom Soit Béni) que Vous daigniez plutôt réfuter la partie centrale de l’argumentation de G&T mais de cela bien sûr Vous êtes incapable parce que Vous n’avez sûrement pas le niveau requis en physique et en math. Ou bien serait-ce indigne de Votre Divine Grandeur, ô Grand Génie.

  16. Warm (#67),

    Il n’y a aucun autre moyen de faire passer un peu de science par ici

    Et, comme je viens de vous le montrer, ce n’est pas un bon moyen.
    D’où la conclusion logique: puisqu’il n’y a aucun moyen, de votre point de vue, de faire passer de la science ici, pourquoi donc vous acharnez vous?
    Puisque skyfall est un nid « d’alter-comprenant » indécrottables et de « bas-du-fronts » incapables de reconnaitre la vraie science, il faut savoir reconnaitre quand une cause est perdue et renoncer…

    Qui a dit “anti-science”

    Euh… c’est vous qui venez de le faire… ou je me trompe? 😉
    je passe sur le coté méprisant de votre remarque… mais puisque vous êtes persuadé d’être tombé sur un nid d’imbéciles, il me semble que s’y attarder relève d’une attitude légèrement masochiste… non? 😉

  17. Warm (#67),

    C’est ce genre de réponse avec toutes les références que l’on peut donner…

    Les « arguments » de votre John Cook pour contrer les arguments des sceptiques ont fait l’objet d’une crtique sérieuse de la part d’un vrai physicien Lubos Motl.
    Pourquoi vous donnez des références puisque vous avez tout lu sur le sujet que vous possédez à fond, alors que nous nous ne sommes que de pauvres amateurs ignares réunis ici pour vous écoutez ?

    Faites une petite recherche sur Google et vous trouverez facilement.
    Vous ne voudriez quand même pas qu’on vous serve la patate tout chaude.

  18. Patate (#32),

    Si on regarde en arrière pour l’arctique, on se rend compte qu’il n’a pas été aussi chaud depuis plusieurs milliers d’années

    L’arctique est un océan. Les plus proches proxies sont tirés des carottes de glace du Groenland.

    Que disent-ils ?
    Allez voir ce graphe trop grand pour être affiché ici, températures par le proxy delta18O sur le site GISP2.
    On constate que les températures ont quasiment toujours été entre -28,8 et -31°C depuis 8000 ans.

    Quelles sont les températures moyennes actuelles des sites de forage ?
    Elles sont -31,8 ou -32°C selon le site, lisibles ici, page 56 de cette thèse..

    Alors oui, on se rend compte,
    on se rend compte
    qu’il ne faut pas se laisser raconter des histoires.

  19. Manu95 (#69),

    que Vous daigniez plutôt réfuter la partie centrale de l’argumentation de G&T

    C’est déjà fait (ici, g. (#284)) mais vous m’avez rigolé au nez (Manu95 (#285) ).

    Vous avez critiqué une étude que je joignais parce qu’elle était locale. C’est justement ce sur quoi j’insistais dans mon commentaire car cela réfutait cette phrase de Frédéric, admin skyfall (#216)

    “L’effet de serre” […] n’a pas été mesuré, c’est un calcul sur une Terre supposée être une surface plane intégrant pôles et équateur, ayant un comportement de corps noir et moyennant nuit et jour et toutes les saisons

    Ce commentaire réfutait aussi la partie du papier de G&T appelée 3.7.5 Non-existence of the natural greenhouse effect (qui utilise dans les grandes lignes le même type d’argumentation).

    g.

  20. Les “arguments” de votre John Cook pour contrer les arguments des sceptiques ont fait l’objet d’une crtique sérieuse de la part d’un vrai physicien Lubos Motl.

    Je n’ai pas donné d’argument de Cook, j’ai donné des références (parce qu’on les demandait) qui montrent la diminution de l’OLR sur les 30 dernières année, baisse parfaitement expliquée par l’augmentation de la concentration du CO2 et l’augmentation des températures…

    Mais peut-être que vous avez d’autres études qui montrent le contraire ? 3e fois que je demande… pas de réponse…

  21. Mais peut-être que vous avez d’autres études qui montrent le contraire ? 3e fois que je demande… pas de réponse…

    Puisque je ne crois à l’explication officielle de l’effet de serre, pourquoi voudriez vous que je m’amuse (perde mon temps) à vous (re)chercher des références ?
    Quand je lis un article, c’est pour m’informer. Pas pour me construire un argumentaire pour polémiquer, discuter du « sexe des anges » avec des excités.
    Non seulement je ne crois pas à l’effet de serre mais pas plus à cet invention d’un réchauffement climatique sérieux et inquiétant au cours de ces soixante dernière années. Je n’ai rien vu de tel et je m’en contrefous. Si mes enfants et quatre petits-enfants connaissent un climat un peu plus chaud, ils feront comme moi et d’autres avant nous, ils s’adapteront.
    En Belgique, on prendrait volontiers quelques degrés en plus chaque année.

  22. Puisque je ne crois à l’explication officielle de l’effet de serre, pourquoi voudriez vous que je m’amuse (perde mon temps) à vous (re)chercher des références ?

    Ce ne serait pas parce qu’elles n’existent pas ?

    Non seulement je ne crois pas à l’effet de serre

    Oui.. vous êtes dans la croyance, pas dans la science…

  23. Non, mon cher, je suis un sceptique de la pire espèce. Je rejette l’effet de serre tant que je ne vois pas de preuve convaincante.

    Inutile de jouer sur les mots avec moi, je manie mieux la langue française que vous et je connais très bien le sens des mots. Croire a au moins six sens différents, suivant le contexte.

  24. Manu : quel serait selon vous une preuve concrète de l’effet de serre ?

  25. Warm (#77),
    Ah bon, ne croire en rien devient de la croyance ? C’est nouveau et cela ne vas pas leur faire plaisir… Tu vas te faire des ennemis dans ton entourage proche à force de dire des bétises…

  26. C’est pas à moi à prouver quoi que ce soit, je me contente de lire.
    Une preuve convaincante ne sera acceptée que si elle respecte scrupuleusement la méthode scientifique telle que définies par Popper.
    – observations, c’est-à-dire mesures précises et exactes enregistrées et disponibles.
    – hypothèses qui respectent TOUTES les lois de la physiques ET envisagent tous les causes possible sans a priori
    – prédictions testable/réfutables et qui donc sont rejetées ou corrigées si les faits réels les démentent. Les projections des modèles ne sont pas une preuve, juste une aide à la recherche.
    Et là déjà on peut rêver.
    Pas la peine de continuer dans cette voie sans issue.

    Comme les projections/prédictions à 20, 50 ou 90 ans sont par nature invérifiables, vous pouvez toujours chercher à prouver un effet de serre anthropique catastrophique dû au seul CO2. Votre prétendue science climatique, basée sur un tas d’approximations et de simplifications et des modèles très imparfaits, c’est de la climatomancie. Pas de la vraie science.
    CQFD.

  27. RDEURO (#81),
    Ils sont d’une mauvaise foi vraiment crasse.

    Ils me font penser à ceux qui osaient prétendre que l’athéisme est une religion.
    Ils ont eu droit à cette réponse pas piquée des vers :
    « Atheism is a religion like not collecting stamps is a hobby and bald is a hair colour » (Randi 2006, Schnitzius 1993)
    (L’athéisme est une religion comme ne pas collectionner de timbres est un hobby et chauve est une couleur de cheveux)

    J’attendais de pouvoir la sortir à bon escient.
    Je retrouve ici à peu près les mêmes comportements sectaires que ceux des croyants les plus fanatiques que j’ai rencontrés sur les forums athées pendant des années.
    Pas étonnant quand le « climatisme » est la nouvelle religion et que les sceptiques sont considérés comme des hérétiques à envoyer au bûcher.

  28. Patate (#79),

    quel serait selon vous une preuve concrète de l’effet de serre ?

    Il nous l’a déjà fait celle-là…. et cela s’est terminé par des affirmations basées sur une série issue d’un canal TOVS AMSU, non calibré, handicapé par un time drift sévère, et dont l’inversion en température est invérifiable hormis éventuellement par des données fusées quasi-inutilisables tellement elles sont mauvaises…

    Patate: si tu veux nous convaincre, il y a beaucoup plus simple: j’ai proposé au fil de discussion « sans titre #6 » une expérience simple, peu couteuse, et qui ne peut que convaincre les plus sceptiques.
    … alors débrouille-toi pour qu’elle soit réalisée et ses résultats publiés, et tu pourra te parer du titre de gloire d’avoir mis définitivement fin au débat sur l’effet de serre radiatif…
    Comme je suis une bonne âme, je suis même prêt à participer au financement de cette expérience.
    Alors si tu es prêt à laisser tomber le blabla stérile pour enfin faire du concret constructif… il te suffit de prendre la bonne décision..

  29. Manu , je ne vous demande pas de prouver quoi que ce soit mais simplement ce qui, à vos yeux, serait une preuve ?

    C’est facile de dire « aha, ça ne prouve rien », encore faut-il avoir le courage de dire quelle preuve serait convaincante.

  30. Patate (#86),

    Ah…. la preuve facile à obtenir et très convaincante, elle ne t’intéresse pas non plus?
    Ok… malgré tout ce que tu peut dire, c’est donc finalement le blabla et la tchache qui t’intéressent…

  31. Ah ok, patate est un modélisateur…

    Il n’y a plus rien à dire. Foin pinal.

  32. Ah, ce sacré effet de serre !
    Plus je lis à ce sujet plus je me dis que cette analogie est fatale. On finit par ne plus savoir de quoi on parle.
    Quelques remarques d’un amateur à ce propos donc :
    – L’effet de serre dont il est quetion dans le débat sur le climat n’a rien à voir avec l’effet de serre du jardin. Généralement, il est question d’effet de serre radiatif, mais rien ne prouve à l’heure actuelle que l’effet de serre lié à l’atmosphère terrestre soit dominée par l’EDS radiatif. Il existe d’autres théories, comme par exemple, l’EDS adiabatique.
    – l’EDS radiatif est une théorie de la thermodynamique, ce qui demande des compétences de physicien pour bien la comprendre.
    – G et T, Gerlich et Tscheuschner (pardon s’il y a des fautes; c’est la dernière fois que j’écris ces noms propres en entier, l’allemand a vraiment trop de consonnes pour moi) sont justement des physiciens de haut niveau, des théoriciens plutôt que des praticiens : ils sont donc parfaitement autorisés pour discuter du sujet. Comme le fait remarquer Laurent, ça ne prouve pas qu’ils aient raison, mais ça prouve au moins que leurs critques doivent être prises au sérieux.
    – G et T n’ont pas de théorie sur l’effet de serre; ils font simplement – mais dans le contexte, c’est énorme! – remarquer que la théorie radiative comprise par les climatologues pose de graves problèmes de physique, et qui plus est, nombreux. En bref, ce sont de vieux rabat-joie, même si l’un n’est pas si vieux que ça. Des personnes aussi compétentes critiquant un élément aussi central de la Théorie climatique posent évidemment un gros problème (si c’était moi ou vous, quelle importance ?)
    – Les climatologues ne sont visiblement pas toujours très doués, ou très habitués à manier les concepts de la thermodynamique, sauf ceux qui sont à la base des physiciens de l’atmosphère, comme Lindzen : j’imagine bien qu’il leur reste de vagues souvenirs du temps de leurs études mais pas grand chose au quotidien. C’est peut-être ce qui explique leur facilité à multiplier les acrobaties, toutes virtuelles. Mais voilà que G et T leur disent : ces acrobaties là ne sont pas possibles dans le monde réel…
    – Le fait que les scientifiques sceptiques ne soient pas tous d’accord à propos de l’EDS ne prouve rien du tout, sauf qu’il n’y a pas de consensus entre eux, ce qui est plutôt bon signe. L’idée que Lindzen se fait de l’EDS n’est pas la même que celle de Spencer, qui lui semble en effet, sur ce point, dans la droite ligne du GIEC. En gros, pour Spencer, « ralentir le réchauffement est grosso modo équivalent à réchauffer » : je n’ai pas du tout l’impression que ce soit l’avis de Lindzen. J’ai lu l’article de Spencer sur son blog, sa déclaration d’amour à l’EDS, comme quoi un objet + froid peut réchauffer encore plus un objet + chaud et son expérience de pensée sensée l’illustrer, ainsi que la discussion qui suit (je ne donne pas le lien, facile à trouver) et j’en ai retiré la nette impression que c’est un excellent praticien mais un théoricien assez téméraire, assez fantaisiste (voire nébuleux), le contraire des austères G et T donc. De plus, prendre pour illustrer ses propos une expérience qui ne peut avoir de réalité dans aucune condition possible ne me paraît pas bien augurer de la suite.
    En conclusion, mon impresion est que l’EDS de la Terre n’est pas seulement mal comprise par les amateurs de mon genre mais aussi des pros et qu’il y aurait vraiment matière à recherches. Curieux d’ailleurs que les « labos » de climatologues ne fouillent pas davantage la question, en y consacrant un peu de l’argent qu’ils dépensent à tour de bras pour leurs supers calculateurs et leurs campagnes d’information (de propagande?)… à croire qu’ils craignent ce qu’ils pourraient trouver…

  33. “ralentir le réchauffement est grosso modo équivalent à réchauffer”

    Erreur de ma part : il fallait bien sûr lire : ralentir le refroidissement.

  34. jean l (#89),

    Merci jean l pour cette profonde synthèse. Elle devrait normalement remettre les envolées de ce cher warm à leur place. A moins que, dans son extraordinaire suffisance, cela ne les relance !…

  35. RDEURO (#83),

    Merci de m’avoir indiqué qu’il y avait une nouvelle version du document sur lequel j’avais fait un post l’an dernier (Pour un monde plus … VERT !).

    Le passage (du document cité par RDEURO) que je trouve le plus craquant est celui titré a) Échange gazeux naturel. En voici le début :

    Comme la serre n’est pas étanche, l’air extérieur (qui ne contient que 340 ppm de CO2) s’infiltre continuellement. L’air introduit par infiltration dans la serre correspond grosso modo à un renouvellement complet de l’air par heure. Pour compenser cette dilution et pour maintenir la concentration voulue de 1 300 ppm de CO2, il faut ajouter environ 0,37 kg de CO2 par 100 m2 de surface au sol. …

    L’air extérieur, du fait de sa trop grande pauvreté en CO2, est un polluant pour les plantes. L’idéal serait de l’empêcher d’entrer …

    On peut aussi noter, en creux cette fois, qu’il n’est pas demandé, dans ce document normatif qui vient du ministère de l’agriculture de l’Ontario, aux humains de porter un masque à gaz. Les concentrations évoquées -3 à 4 fois supérieures à notre air à nous – ne posent à l’homme aucun problème …

    C’est bien pour cela qu’il fallait « inventer » l’effet de serre …

  36. Patate (#90),

    de quelle expérience parlez-vous ?

    De celle que j’ai proposé dans le fil de discussion « sans sujet #6 » (s’y reporter pour tous les détails) pour valider et mesurer l’effet de serre radiatif en l’isolant.
    Le principe est simple, dans un caisson dans lequel on fait le vide (et dont les parois internes sont recouvertes d’un matériaux avec l’emissivité la plus faible possible), on simule l’effet de serre radiatif avec d’un coté une plaque « corps noir » réchauffée électriquement (de façon régulée pour maintenir la température constante), de l’autre coté une plaque « corps noir » refroidie (par exemple par un système de circulation d’azote liquide) et maintenu par ce biais à température constante, et on insère entre les deux une ou plusieurs plaques « corps noir » dont on mesure la température jusqu’à l’équilibre. La température des plaques intermédiaires à l’équilibre ET la mesure de l’énergie à apporter à la plaque chaude pour maintenir sa température constante permettent de valider et de quantifier l’effet de serre radiatif.
    C’est une expérience simple à monter et qui, à la louche ne devrait pas couter plus que quelques milliers d’Euros.
    Spencer a proposé une expérience plus simple qui peut permettre aussi de valider l’effet de serre radiatif, mais pas de le quantifier en fonction de l’emissivité des plaques.

  37. jean l (#89),

    J’aime bien ta synthèse. J’ai juste une seule critique:

    une expérience qui ne peut avoir de réalité dans aucune condition possible

    En fait son expérience est tout à fait réalisable, et permettrait de valider la théorie de l’effet de serre radiatif.
    Il est donc de mon point de vue idiot de s’en tenir à l’expérience de pensée et de ne pas réaliser physiquement l’expérience.

  38. jean l (#89),

    Merci.
    C’est pourquoi pour ceux qui parlent d’EDS, il conviendrait au minimum de préciser à chaque fois EDS radiatif ou EDS non radiatif (ou mieux effet d’atmosphère) afin de savoir de quoi l’on parle …

  39. Laurent (#94),

    Je proposerais une autre expérience ,dont le mérite principal serait de nous faire faire un beau voyage.
    J’avais déjà signaler ceci à Araucan.
    Nous nous rendons dans le désert andin,et par une belle nuit ,bien calme(ce désert a le ciel le moins perturbé du monde),nous plaçons un thermomètre, à une certaine hauteur du sol et bien isolé de celui-ci, pour ne capter que la t° ambiante.A côté, nous installons un four solaire(ne lésinons pas, 2/3 mètres de diamètre, et plaçons à son point focal un thermomètre.Si des rayons IR proviennent des hautes couches,la t° devrait être différente aux 2 thermomètres.
    Je sais qu’ils ont des alcools intéressants, mais je ne sais rien de la bouffe par contre.

  40. Je suis 200% d’accord avec l’article de ben…

    Ceci dit, je ne pense pas qu’il fera changer grand chose… Un fait qui reflète une certaine réalité, c’est que les réchauffistes sont des gens qui ont un certain age (on l’a vu dans l’actualité récente), et il semblerait qu’ils ne (veulent/peuvent) plus remettre en cause leurs acquis pour intégrer de nouveaux concepts. C’est une situation qui s’est déjà produite dans l’histoire des sciences, même si dans le cas du RCA, celà ne veut pas dire que la théorie solariste est la seule valide évidement, la vérité se situera probablement quelquepart entre les 2 théories..

    wait and see..

  41. Les climatologues ne sont visiblement pas toujours très doués, ou très habitués à manier les concepts de la thermodynamique, sauf ceux qui sont à la base des physiciens de l’atmosphère, comme Lindzen :

    Lindzen est totalement dans la ligne de l’effet de serre radiatif partagé par tous les scientifiques. Si vous êtes d’accord avec Lindzen, vous admettez que G&T se trompent.

  42. JeanI #89

    D’accord avec votre analyse du point de vue de G et T . C’est en effet une critique (acerbe) de la part de physiciens rigoureux vis à vis des « hand waiving » de certains climatologues (pas tous. ils le précisent dans le second article) . Et rien d’autre.

    Concernant les dernières affirmations des climatologues Pielke et Spencer:

    -Spencer part de l’idée que tout ce qui fait écran aux radiations émises par un corps chaud, le réchauffe. C’est possible. Mais en inferrer qu’un corps froid réchauffe un corps chaud, ne constitue qu’un abus de langage cher aux climatologues (et que G et T ne tolèrent pas.)

    En gros et transposé au contact-convection-évaporation, Spencer nous explique que lorsqu’on met un couvercle sur une casserole pleine d’eau placée sur un réchaud, l’eau se réchauffe plus vite… Et Spencer en déduit :  » Vous voyez bien qu’un corps froid (le couvercle) peut réchauffer un corps chaud (l’eau dans la casserole)…
    Tout comme on pourrait dire qu’une serre de jardin (froide) réchauffe l’intérieur de la serre (chaud). Ce n’est pas strictement faux mais c’est juste bon pour les enfants et ce n’est pas de la physique !

    -Pielke et Herman sont à classer dans le club des « obstructionniste » . Les obstructionnistes affirment que l’effet de serre fait obstruction ou ralentit l’émission IR de la planète vers l’espace.
    Il est intéressant de lire ce que G et T disaient à ce propos dans l’article en réponse à Halpern :

    (b) Speculations that consider the conjectured atmospheric CO2 greenhouse effect as an “obstruction to cooling” disregard the fact that in a volume the radiative contributions are already included in the measurable thermodynamical properties, in particular, transport coefficients. These will show no measurable variations if one doubles the CO2 concentration. Furthermore, the “obstruction models” often neglect the fact that “radiative balance” is introduced as a preposition of the standard analysis.

    Je précise que dans leur premier article, ils ont calculés les coefficients de transport des mélanges air+CO2 etc et montré qu’en effet les variations sont négligeables. Ainsi, d’après G et T, l’obstruction » devrait se voir sur la conductivité thermique et la diffusivité thermique de l’atmosphère….ce qui ne peut-être le cas.

    Deux manières opposées de voir les choses… L’une post-moderne, l’autre traditionnelle.