Al Gore, victime du changement climatique


• • • • •

Le programme The Climate Project (TCP) d'Al Gore a pour objectif de diffuser largement le film Une Vérité qui Dérange et d'éveiller les consciences à l'urgence climatique par des série de conférences à travers la planète. Il a subit ces derniers mois le contre-coup de Copenhague et des diverses ClimateGates. Selon la liste des manifestations programmées sur le site de TCP (copiée ci-dessous), le nombre mensuel de conférences avait atteint un pic de 193 juste avant Copenhague en octobre 2009 avant de poursuivre un déclin "sans précédent" et "irréversible" pour s'effondrer ces derniers mois. Pour l'instant, aucune conférence n'est programmé pour 2011, ce qui augure mal de la poursuite du projet. C'est incontestablement un signe de plus de la "fatigue climatique" qui frappe le mouvement réchauffiste. Saluons quand même la performance des supporters de TCP  qui ont réussi à mobiliser 19.613 conférences jusqu'à présent ! S'ils devaient enrager à l'idée qu'autant d'efforts  puissent produire aussi peu de résultat, ce serait bien compréhensible.

tcp_month.png

Voir l'archive de la liste des conférences de The Climate Project, par date et lieu, source des données TCP sur la page suivante.

 


136 réponses à “Al Gore, victime du changement climatique”

  1. Scaletrans (#49),

    Je n’ai pas tout retenu mais c’est plutôt décapant, surtout en ce qui concerne l’estimation très grossière de l’influence des volcans par le GIEC et ses affidés, données basées sur l’étude de seulement sept volcans terrestres et trois volcans sous-marins !

  2. Patrick Bousquet de Rouvex (#51),

    C’est peut-être un peu plus (je citais de mémoire) mais quand même pas très représentatif de l’ensemble des volcans aériens et sous-marins (dont on ne connaît même pas le nombre exact) :

    Je cite un extrait du point 2.0 Calculated Estimates: Glorified Guesswork où il est question de l’estimation de Gerlach (1991)

    In point of fact, the total worldwide estimate of roughly 55 MtCpa is by one researcher, rather than « scientists » in general. More importantly, this estimate by Gerlach (1991) is based on emission measurements taken from only seven subaerial volcanoes and three hydrothermal vent sites . Yet the USGS glibly claims that Gerlach’s estimate includes both subaerial and submarine volcanoes in roughly equal amounts. Given the more than 3 million volcanoes worldwide indicated by the work of Hillier & Watts (2007), one might be prone to wonder about the statistical significance of Gerlach’s seven subaerial volcanoes and three hydrothermal vent sites. If the statement of the USGS concerning volcanic CO2 is any indication of the reliability of expert consensus, it would seem that verifiable facts are eminently more trustworthy than professional opinion.

  3. Marot (#53),

    Oui sur plus de 3 millions au moins et comme l’aurait écrit notre absent :

    Hé, c’est la science climatique !

    Des millions de volcan qui ne feront ensemble que 0,05 W/m2… Face au 340W/m^2 du soleil…

    Et dire que vous montez sur vos grands chevaux quand on vous parle de 2W/m^2 supplémentaire induit par le forçage anthropique, comme quoi c’est insignifiant… Trop drôle..

  4. Warm (#54),
    merci pour ce quart d’heure de fou rire, pas besoin de faire mes abdos ce soir, plus je te lis plus tu t’enfonce et sombre dans ta connerie sans fond, heureusement que des personnes te remette en place .
    Désolé pour le vocabulaire Frédéric .

  5. JulienTDF (#55),

    merci pour ce quart d’heure de fou rire, pas besoin de faire mes abdos ce soir, plus je te lis plus tu t’enfonce et sombre dans ta connerie sans fond, heureusement que des personnes te remette en place .
    Désolé pour le vocabulaire Frédéric .

    Réponse vide d’argument, on a l’habitude…

  6. Marot (#57),

    Demandez à the fritz:

    the fritz (#43),

    Parlons flux
    le soleil nous envoie 342 W/m2
    Le flux géothermique au niveau de la croûte continentale est de 0,05 W/m2 en moyenne, celui de la moyenne de la croûte océanique de 0,065 W/m2.

  7. Araucan (#60),

    Ah oui, autant pour moi… la conversation a déviée smile smile.. Bah ça vous fait du collector en plus smile smile

    L’émission de CO2 des volcans ? Mais pourquoi diable ont-ils décidés de commencer à émettre en masse à partir du début du XXe siècle, et pas avant ?? A-t-on une preuve de l’énorme recrudescence d’activité nécessaire pour rendre compte de l’augmentation de CO2 atmosphérique ? Et il va où le CO2 produit par l’homme ? Stocké ? mais pas le CO2 des volcans ??

    Va falloir trouver mieux smile smile

  8. Marco33 (#64),
    Je termine : histoire de comparer avec nos productions anthropiques !
    Mais bon, si on ne connaît pas le nombre de volcans sous-marins en activité, difficile de savoir la variation de leur contribution dans le temps….
    Mais re-bon, à condition bien sûr que le CO2 contribue au réchauffement, etc, etc… dans les questions toujours en suspend sur différends paramètres (effets réels selon la concentration par exemple, etc, etc….)

  9. Marco33 (#64),

    Combien dégage de CO2 un volcan en activité?…..

    globalement (c’est l’important)

    http://www.sciencedirect.com/s…..ae88da4eec

    « Volcanic CO2 presently represents only 0.22% of anthropogenic emissions  »

    http://www.springerlink.com/co…..372116213/

    « volcanic input of about 1.5 · 10^11 moles CO2 yr−1 was determined for the period 1800–1969. … This input is well below man’s current CO2 production of 4–5 · 10^14 moles CO2 yr−1 »

    Pour certains volcans:

    http://www.agu.org/pubs/crossr…..0473.shtml

    http://www.agu.org/pubs/crossr…..0407.shtml

    http://geology.geoscienceworld…../28/10/915

  10. Scaletrans (#50), et M

    Ce consultant , comme beaucoup d’autres (Jancovici par exemple) raconte souvent des conneries

    « Both tectonic and volcanic CO2 are magmatic and depleted in both 13C & 14C. This makes CO2 emissions of volcanic origin isotopically identical to those of fossil fuel emissions »

    Le delta C13 du CO2 volcanique est de – 7 pour mille, comme celui de l’atmosphère de la croûte ou du manteau
    Le delta C13 des charbons et surtout des hydrocarbures est bien moindre, de l’ordre de -25 à -30 pour mille
    C’est vrai que tous les deux sont déplétés par rapport au rostre de bélemnite qui sert de référence et dont le delta C13 est de zéro par définition.
    Mais de là à dire qu’on ne sait pas faire la différence entre CO2 volcanique et CO2 anthropique , il y a un pas que seul un consultant peut se permettre d’effectuer

  11. Warm (#63), à mon avis il y a justement une chose à creuser à propos de cette notion de « taux de CO2 global ».

    C’est vrai qu’il est évalué à partir d’une poignée de malheureuses stations de centaines de stations largement réparties dans le monde.
    Il est vrai également que le traitement des données de ces stations est tel que près de 80% des relevés sont mis à la poubelle par un opérateur est minimaliste, et donc que contrairement à la polémique sur les températures, on peut faire confiance à ces données.

    Elles montrent que la variation du CO2 a été historiquement très erratique avec des pics à certains périodes et un maximum de 400 ppm en 1942 la hausse, corrigée des variations saisonnières, est globale, mondiale, continue et régulière depuis la révolution industrielle.

    En résumé, on ne sait rien du tout de ce fichu taux de CO2, dont les quantités dans l’atmosphère sont extrêmement variables, très faibles, et très difficiles à évaluer localement, je ne parle pas de « globalement »… cette montée du taux de CO2, prouvée scientifiquement de manière irréfutable par des milliers de scientifiques, ne peut être dû à trois malheureux volcans, mais bien à la combustion massive d’hydrocarbures par notre société moderne.

  12. Warm (#67), Parmi les chiffres ou fourchettes à se mettre dans la tête
    émissions anthropiques: 7 Gt de carbone par an
    émissions volcaniques 0,07 Gt de carbone par an soit 100 fois moins
    On admet par exemple que lors d’événements exceptionnels comme les émissions des traps du Deccan à la limite K/T on arrivait près de 1 Gt de C /an

  13. the fritz (#68),

    Je pense qu’il est quand même plus dans son domaine d’expertise que le Janco, ingénieur Telecom climastrologue auto-proclamé.

    Un extrait de son CV :

    Geology & Sedimentology
    The completion of my honours project endowed me with a broad spectrum of sedimentological expertise. The Bachelor’s degree comprised a range of hands-on units such as:

    VIEPS Introduction to Petroleum Geology by Kevin C. Hill & Cathy A. Hill
    Sedimentary Geology and Fuels by Malcolm Wallace – Field work at Phosphate Hill near Mansfield, Victoria
    Metalliferous Ore Deposits by Ian R. Plimer – Field work in the West Coast Range, Tasmania.
    Structural Geology & Tectonics by Christopher Wilson – Field work at Broken Hill, New South Wales; Stawell, Victoria; Mallacouta, Victoria.
    Surficial & Quaternary Geology by James M. Bowler – Field work in the Murray Basin, Victoria.
    Petrological & Geochemical Methods – Field work in Broken Hill, New South Wales.
    Geophysical Methods and Remote Sensing by Bernard Joyce
    Introduction to Hydrogeology
    Advanced Carbonate Diagenesis

  14. En résumé, on ne sait rien du tout de ce fichu taux de CO2, dont les quantités dans l’atmosphère sont extrêmement variables, très faibles, et très difficiles à évaluer localement, je ne parle pas de “globalement”… cette montée du taux de CO2, prouvée scientifiquement de manière irréfutable par des milliers de scientifiques, ne peut être dû à trois malheureux volcans, mais bien à la combustion massive d’hydrocarbures par notre société moderne.

    http://www.youtube.com/watch?v=k7jvP7BqVi4

    http://wattsupwiththat.com/201…..e-volcano/

    « I’m about as skeptical as anyone I know. But I think that the Mauna Loa CO2 measurements are arguably the best dataset in the field of climate science. I wouldn’t waste time fighting to disprove them, there are lots of other datasets that deserve closer scrutiny. »

  15. Désolé, la balise pour barrer le texte n’a pas fonctionné.
    Du coup mon post tombe un peu à l’eau.
    smile

  16. Warm (#73), UNE seule station représentative d’un taux dont la globalité n’a sans doute pas de sens ?

    UNE affirmation sur la qualité de la mesure de cette station, affirmation venant d’un type dont je me moque de savoir si il est sceptique ou non.

    Et à partir de cela, je dois déduire que le taux de CO2 mondial est bien effectivement en train de monter depuis la révolution industrielle ?

    Moi aussi j’ai mes sources :
    http://en.wikipedia.org/wiki/Ian_Plimer
    http://www.amazon.com/Heaven-E…..0704371669
    Et dans son bouquin, il en dit pis que pendre, des mesures de CO2…

  17. Murps (#69),

    En résumé, on ne sait rien du tout de ce fichu taux de CO2,…

    Il est faible et on ne se représente pas à quel point.

    Sur un bloc, un intervenant posait la question de savoir « quelle distance à partir de Los Angeles le CO2 anthropique représenterait si la distance Los Angeles – New York City représentait l’atmosphère ? Et ce sur base de 390 ppm de CO2 dont 3% anthropique.

    La distance LAX NYC est de 3940 km à vol d’oiseau.

    Ramenons plutôt cela à une distance de 1000 Km, c-à-d. un peu moins que Paris-Madrid (1050 km) ou Paris-Rome (1100 km) :
    1000 km = 1 000 000 de m
    390 ppm = 390 m
    3% = 11.7 m Pas la peine d’aller jusqu’à la voiture, qui se trouve probablement plus loin que ça !!!

  18. Warm (#77), ok pour le CO2, mais qu’est ce qui explique donc que les données sont très stables au pole sud mais très variables en fonction des saisons au pole nord? Après tout, ce sont des pôles, il y fait froid des 2 cotés et il n’y a pas de végétation… Pouvez vous expliquer?

  19. M. (#76),

    base de 390 ppm de CO2 dont 3% anthropique.

    30% anthropique, pas 3%. Ca ne fait toujours pas beaucoup pour avoir un climat optimum et de belles plantes 😉

  20. Frédéric, admin skyfall (#82),

    Alors les chiffres varient tout le temps, car je me rappelle avoir vu que la proportion de CO2 produite par l’activité humaine oscillait entre 3 et 5%…
    Et de surcroît, les études effectuées par Beck constituent toujours un pavé dans la mare; il n’y a toujours pas de réfutation.

  21. ricane (#84), C’est normal : quand l’atmosphère (qui n’est pas conne, loin de là !) voit arriver le CO2 anthropique, elle dit : »Halte-là, mon gaillard, tu ne crois quand même pas que tu vas te faire passer pour du bon CO2 naturel, quand même ?! » Et elle le rejette en limite, près des capteurs, en attendant que le GIEC statue sur son compte. Quant au bon CO2, le brave, il peut continuer son gentil cycle naturel en priant Mère Gaïa de pardonner au méchant CO2…

  22. Patrick Bousquet de Rouvex (#86), Je peux faire un joli livre d’images pour les enfants des écoles en montrant la scène avec des grosses flèches (noires pour le méchant CO2 anthropique, roses pour le gentil) et des animaux de la jungle qui demandent aux enfants de surveiller que leurs parents respectent bien la biodiversité et nettoient leurs vitres ; je demanderai à Valérie de faire un petit texte…

  23. Qui faut-il croire ?
    Sur Climate Realist, dans la colonne de gauche on donne :
    CO2 Contributed by Human Activity: 12 to 15ppmv
    Il s’agit de la vidéo Youtube où une dame montre 1 million de grains de riz en sachet et en compte 385 puis 15 dans des coupelles.
    http://www.youtube.com/watch?v…..r_embedded

    J’ai de sérieux doutes sur l’exactitude les chiffres de production de CO2 annoncés.
    J’ai lu récemment un article où on expliquait que les chiffres sont basés sur ce que les états veulent bien communiquer.
    Certains chiffres sont récents et connus avec une bonne précision. Certains chiffres datent d’une dizaine d’années ou plus, d’autres sont connus avec une grande marge d’erreur (40 % pour la Russie, de mémoire).

    Comme dirait l’Absent, c’est cela la science climatique.

  24. VOLCANS. Intéressant de lire ces bras-de-fer entre de présumés « experts Gieciens » contre tout autre avis qui leur est avancé.

    Revenant à mon interrogation de départ (celle d’un néophyte, de formation néanmoins sciences , #30 et #38 ) : un volcan, ça dégage beaucoup d’énergies (thermique, celles physiques de leurs explosions – d’effets poussières atmos – d’incendies colatéraux – etc). A côté de quoi, pour troubler la quiétude des traumatisés de l’environnement, si leurs dégagements de CO2 seraient limités (qté? somme globale?), on trouvera le CO2 résultant des incendies colatéraux (hugh!), les dégagements gazeux nocifs (SO2 et SO3? et autres formes), voire de multiples radiations nucléaires portées avec les masses et poussières éjectées. Vrai ou inexact?

    A côté de quoi, ce qui semble singulier dans l’époque est la fréquence des phénomènes de plaques (tsunamis) et de tremblements ravageurs partout sur le globe, chose dont les médias nous bassinent la vue et l’esprit.
    Donc notre grosse boule terrestre – dont les comportements échappent totalement au GIEC et à notre état de la science – tend à s’agiter d’une façon peu commune durant ces 50 dernières années, comem de tous les temps qui précédèrent sans que la presse nous le rapporte à déjeuner ou à souper.
    De là à croire qu’on confond à nouveau l’impact de nos 6 milliards de pollueurs { :o) } et celui des grosses boules qui nous entourent. En dépit de CV de scientifiques Gieciens enflés comme des baleines, ces boules-ci nous ne les connaissons qu’à peine. Haro sur les alchimistes du XXIe ?

    Curieux aussi de suivre nombre de documentaires télévisés grâce auxquels les « naturalistes » nous font découvrir une abondance de faune/flore sous-marine cohabitant parfaitement avec les horreurs volcaniques d’à-côté et même avec les pollution de certaines mers. Puis ces milliers d’espèces faune/flore terrestres, belles inconnues qui vivaient cachées à nos yeux. Ceci pendant que d’autres « activistes-environnementalistes » se complaisent à nous insuffler la peur quotidienne d’une disparition des espèces et l’anxiété à l’égard de durabilité envers nos générations du 3e millénaire!
    Bref une sotte somme de paradoxes humains. La psychosociologie explique beaucoup de faits en politique et de l’histoire me disait un vieux prof. …

  25. A tous ceux qui remettent en cause la responsabilité anthropique dans l’augmentation du CO2 atmosphérique durant le dernier siècle et qui ne veulent toutefois pas remettre en cause ces mesures et celles des carottes de glace je dis:
    trouvez la cause naturelle durant le dernier siècle qui a fait augmenter le CO2 autant que les causes naturelles pendant la déglaciation du Würm ( dégazage oceanique lié à la temperature, ventilation de l’océan arctique profond suite à la fonte de la banquise et la reprise de la dérive nord atlantique, )
    Depuis le temps qu’on discute de ces sujets ici, je ne vois pas beaucoup de progrès avec toujours les mêmes citations de Beck , plimer etc que tous les scientifiques sceptiques y compris , refutent; ce n’est pas en multipliant les références qu’on y arrivera ; c’est avec un effort de réflexion

  26. the fritz (#90),

    Effectivement (avec un modulo sur ce que disent les carottes de glace, déjà exposé par ailleurs) : cela vaut aussi pour ceux que ne remettent pas en cause la combustion d’énergies fossiles pour tout ou partie dans l’augmentation de CO2 atmosphérique, la part respective des différents phénomènes restant à préciser (plus incertitude sur ces parts relatives).

  27. A tous ceux qui remettent en cause la responsabilité anthropique dans l’augmentation du CO2 atmosphérique durant le dernier siècle et qui ne veulent toutefois pas remettre en cause ces mesures et celles des carottes de glace je dis:

    Je pense que le taux de CO2 a augmenté depuis qu’on sait le mesurer.
    Définir une moyenne globale planétaire est un autre problème et attribuer cette augmentation à l’activité humaine n’est même pas une certitude.
    Retrouver le taux de CO2 à une période donnée à partir de carottes de glaces est un exercice délicat, dater précisément ces carottes devient spéculatif.

    On est en plein flou, mais certains l’oublient.

  28. Murps (#92),
    Je pense que le taux de CO2 a augmenté depuis qu’on sait le mesurer.
    Donc depuis 1960 , un truc comme cela, et la compulsation de Beck est à mettre au panier
    ——————————–
    Définir une moyenne globale planétaire est un autre problème et attribuer cette augmentation à l’activité humaine n’est même pas une certitude.
    Une moyenne planétaire n’est pas un problème, c’est très stable là ou il n’y a pas de vie; dans les villes cela varie énormément, dans l’HN et même à Barrow aussi à cause du cycle végétatif; pour l’attribution à l’activité humaine, j’ai posé une question, les isotopes disent que ce n’est pas volcanique et l’augmentation de la température des océans, comparée à ce qui s’est passé pendant la déglaciation ne permet pas de les accuser pour cette augmentation
    ————————————-

    Retrouver le taux de CO2 à une période donnée à partir de carottes de glaces est un exercice délicat, dater précisément ces carottes devient spéculatif.
    Certes, mais c’est un exercice que pratique tous les géologues sur d’autre matériaux et souvent beaucoup plus vieux; sauf à mettre toute cette discipline au panier, il faut leur faire confiance
    ————————————— .
    On est en plein flou, mais certains l’oublient.
    C’est toi qui l’affirme ; mais puisqu’on est tous convaincu ici que la sensibilité climatique du CO2 sensu stricto est ridicule , pourquoi passer pour des négateurs alors que cela ne fait que desservir votre attitude

  29. the fritz (#93),

    Une moyenne planétaire n’est pas un problème,

    Concernant le CO2, il me semble au contraire que c’est équivalent à vouloir moyenner la température. Cela n’a pas beaucoup de sens.
    Hier soir je regardais la carte de France météo pour la température d’aujourd’hui : c’était n’importe quoi. Comme si on avait jeté 30 chiffres au hasard sur la carte, il était très difficile, voire impossible de déterminer aucune courbe nationale (du genre, les températures augmentent en allant vers le sud, ou d’est en ouest, etc…) On voit là, qu’une moyenne ne veut rien dire. Pareil pour le CO2 qui varie selon les endroits, les latitudes, etc…

    Certes, mais c’est un exercice que pratique tous les géologues sur d’autre matériaux et souvent beaucoup plus vieux; sauf à mettre toute cette discipline au panier, il faut leur faire confiance

    Le CO2 n’est pas un matériau, c’est un gaz. Remettre en cause la datation que les géologues donnent au CO2, ce n’est pas mettre toute la discipline au panier… vous exagérez.

  30. the fritz (#93),

    l’augmentation de la température des océans, comparée à ce qui s’est passé pendant la déglaciation ne permet pas de les accuser pour cette augmentation

    Affirmation sans preuve…

  31. Laurent (#95),
    On admet pour les déglaciations ,que l’effet de l’augmentation de la température des océans( dégazage) représentent 5% de la contribution aux 100ppm entre un glaciaire et un interglaciaire; le reste est dû à la remise dans le circuit du CO2 retenu sous forme d’ions hydrogénocarbonates ou de matière organique dans l’océan profond couvert par la banquise et ne participant pas à la circulation thermohaline au moment des glaciations; à la fonte on appelle cela la ventilation; or il n’y a pas d’évolution de ce type de circulation qui puisse donc expliquer les 95% restants d’augmentation de CO2 pendant le dernier siècle

  32. the fritz (#96),
    Je me fou totalement de ce « qu’on admet »…. ce sont des hypothèses, il n’y a pas de preuves pour les transformer en « faits ».
    De plus, on ne sait « mesurer » des variations de températures pour l’époque des glaciations, au mieux avec les carottes glaciaires, donc à un pas au mieux de 100 ans, et que pour les régions ou les carottages sont effectués.
    On a absolument AUCUNE idée des variations de températures à cette époque sur des échelles de temps plus courte (annuelle, ou même 30 ans) et dans les zones océaniques non polaires.
    (je ne parle pas de température moyenne sur la durée, mais de variations de températures).
    Et la circulations océanique de l’époque n’est pas connue… sinon par des « modèles », qui ne savent même pas reproduire celle d’aujourd’hui…

    Il t’es donc totalement impossible de comparer ce qu’il se passe maintenant, avec ce qu’il se passait au temps de glaciations.
    Peut-être qu’avec les nouveaux satellites on pourra un jours faire le bilan des échanges océaniques de CO2 ACTUELS… mais aujourd’hui on a pas aucune information concrète sur le bilan réel de cet échange… voire de son signe…
    Ton « explication » est de plus assez saisissante… tu admet implicitement qu’on ne sait pas quantifier les échanges océaniques aujourd’hui… mais qu’on peut faire des déduction par analogie avec les échanges océaniques du passé lointain (qu’on connaitrait donc???)… tu ne trouve pas qu’il y a comme un défaut logique??

    Tu n’a donc rien, pas le début d’une preuve pour soutenir ton affirmation…. c’est du vent…

  33. On admet pour les déglaciations ,que l’effet de l’augmentation de la température des océans( dégazage) représentent 5% de la contribution aux 100ppm entre un glaciaire et un interglaciaire;

    Laurent m’a coupé l’herbe sous le pied.
    Je me demande effectivement comment l’on peut « admettre » ce genre d’interprétation.
    Il est clair qu’on peut parfaitement modéliser, par les équations classiques de conservation, l’équilibre
    CO2(gaz) CO2(aq),
    et par là retrouver des « petites choses » comme les pressions partielles de CO2, le DeltapH dû aux carbonates, aux hydrogénocarbonates…

    Mais ce n’est pas parce qu’on est capable de le faire en labo dans un Dewar, connaissant les volumes, les pressions, les températures, pH étoussa qu’on est capable d’extrapoler ce qui se passe sur une océan salé de 4000 m d’épaisseur couvrant 70 % de la planète…

    Le « on admet » est réellement gratuit, et le problème c’est que la climatologie est encombrée de « on admet » de cet acabit.

    ————————————

    Retrouver le taux de CO2 à une période donnée à partir de carottes de glaces est un exercice délicat, dater précisément ces carottes devient spéculatif. —->
    Certes, mais c’est un exercice que pratique tous les géologues sur d’autre matériaux et souvent beaucoup plus vieux; sauf à mettre toute cette discipline au panier, il faut leur faire confiance

    D’abord ce n’est pas un problème de confiance.
    J’attribue une véritable valeur à la datation absolue, façon potassium/argon ou rubidium/strontium.
    Le problème se pose quand on associe aux carottes de glace des âges trop précis dans le but de reconstruire une courbe moyenne de CO2 années par années.
    Cela revient à faire dire à une méthode plus que ce qu’elle ne le peut raisonnablement.

    On peut toujours émettre des hypothèses et des principes pour pouvoir commencer à travailler et tenter de prévoir le futur. Mais en climatologie, les hypothèses sont tellement nombreuses, tellement « empilées », tellement « gonflées » et tellement peu vérifiables que l’ensemble de l’édifice « climatique » ne vaut pas un clou.
    Marcel Leroux parlait « d’impasse conceptuelle » depuis 100 ans.

    Les sciences de la terre sont souvent l’objet de telles dérives, mais là, ça confine à l’hystérie.

    Cordialement,
    Murps

  34. Laurent (#97),
    Je me fou totalement de ce “qu’on admet”….

    Et moi je me fous totalement de ce que tu penses; mais c’est ton droit de te foutre du travail d’un siècle de milliers de géologues , de glaciologues , d’océanographes

  35. Murps (#98), T’as tort de faire confiance aux datations absolues; il n’y a pas plus traitre que cela
    La création du monde date de 5000 ans