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Un documentaire récent de la RTBF sur le climat intitulé « Réchauffement climatique, info ou intox ? ». Vu l’orientation très carbocentriste et alarmiste des médias belges en particulier et des médias en général, on connaît déjà la réponse des journalistes. Dans le contexte de la perte de vitesse du mouvement réchauffiste actuel, quelques portions du documentaires prêtent même à sourire et sans doute à de fous rires dans quelques années.
Bon visionnage.
157 réponses à “Réchauffement Climatique, Info ou Intox ?”
A la minute 11, le point sur l’optimum climatique médiéval est dépassé: le vice président du GIEC affirme que c’était un phénomène local à l’europe, mais les reconstructions de températures effectuées grace aux carottes glaciaires venant de la chaine des andes soulignent sa présence aussi dans l’hémisphère sud, une publication qui date de cette année (2010).
http://wattsupwiththat.com/201…..rm-period/
Pour enfoncer le clou du coté de monsieur chabrol, on peut également citer l’histoire du vignoble de normandie: http://fr.wikipedia.org/wiki/Vignoble_de_Normandie
De plus, l’affirmation selon laquelle il faisait moins chaud qu’aujourd’hui n’a pas de sens, pourquoi pouvait-on alors cultiver de la vigne en Normandie alors que c’est impossible aujourd’hui?
Je note des accusations de manipulation de données à l’égard des sceptiques à la treizième minute (classique). Le scientifique du GIEC semble contester la pause du réchauffement depuis 1998… Il utilise le vocabulaire de « message erroné pour faire passer un message dans la population » . Je trouve celà complètement exagéré au vu des enregistrements de températures… D’ailleurs ils le disent eux même, il y a bien une baisse depuis 1998 sur le graphe de températures, donc ils ont vérifié l’information de vincent courtillot, et ne contestent pas sa véracité. Mais c’est toujours une « manipulation » selon eux!!! incroyable!
Et on y va de la conclusion
Comment celà peut plaider en faveur du réchauffement si vincent courtillot n’a pas manipulé les données??? Personne ne conteste que les 2000-2010 est la décénie la plus chaude jamais enregistré depuis que les mesures instrumentales existent… Mais ça suffit pour discréditer le point de vue du climato sceptique on dirait… Incroyable!
Sur l’arctique et le groenland, rien a dire, d’ailleurs personne ne conteste que ça fond, mais ils disent quand même que les réchauffistent « marquent un point », sur un sujet ou il y a consensus de toute façon… Mais le point va pour les réchauffistes hein dans le document!
à la minute 18, Jean-Pascal Van Ypersele, Vice président du GIEC, s’hasarde à faire des prévisions à l’horizion de l’an 3000! Allez on enregistre et on s’en souviendra!
Il annonce une montée des océans de 8 mètres.
Et la conclusion: « Ils font clairement pencher la balance en faveur des tenants du réchauffement ».
S’hasarder à faire des prédictions pour l’an 3000 ça mériterai plus un bonnet d’ane, mais bon, pas pour nos voisins belges on dirait…
Le climatologue du GIEC répond que le réchauffement est en grande majorité du à l’être humain depuis 1950, un point sur lequel personne ne discute je suppose. Donc il dit la même chose que laurent chabrol.
Excellente réponse de vincent courtillot, modérée, qui prend en compte tous les paramètres, à la minute 22, mais les journalistes en concluent encore que « Les sceptiques n’en démordent pas ». Comme si c’était une sorte d’acharnement… Ils emploie un vocabulaire réservé aux animaux pour décrire les opinions des climato-sceptiques.
Alors qu’en substance, les scientifiques du GIEC et les climato-sceptiques intervenants disent la même chose… Je commence à me demander si la brouille entre climato-sceptiques et réchauffistes n’est finalement pas organisée par les médias qui se délectent de voir des scientifiques débatre entre eux de nouvelles hypothèses…
J’arrête de regarder à la minute 23, j’ai les boules
Si quelqu’un arrive à supporter ça plus longtemps, pourrait-il dire ce qu’il y a après? merci.
En êtes vous sûr ?
Savez vous qu’on cultive actuellement de la vigne en Angleterre ?
http://www.englishwinesgroup.com/
Warm (#2),
Oui, certaines personnes ont commencé à en planté dès les années 80,Il y a même des producteurs français qui s’y installent car les terroirs français sont trop cher.
Comme le cochon,tout est bon dans le réchauffement climatique.
warm 2 : .Les vignes ?
Sur ce chapitre là, vous n’y connaissez rien non plus
Les vignes que l’on plante actuellement ont été ONGisées pour résister à des climats plus froids et même plus secs.
Idem pour l;e blé et quantité d’autres espèces végétales.
Il n’y en avait pas au moyen-âge ! Du moins vers l’an mille.
Les greffes ont commencé vers le 15ème siècle. Voir Leroy-Ladurie.
Bob #4
Ooops ! Lapsus clavieri révélateur : je voulais dire OGMisées mais en réalité cela se fait surtout par sélections successives, croisements etc depuis des siècles.
y en a en belgique aussi des vignoble…. si on va par là…
Qu’il y ait de la vigne en Angleterre est une chose. Qu’on en fasse du vin de qualité et en abondance en est une autre.
Les écrits tels que celui de l’Abbé Cochet sur la vigne et le vin de l’optimum médiéval sont multiples. Comme les tenants du RCA, tel le vice-président du GIEC van Ypersele dans le film, ne peuvent pas le nier, ils se rabattent sur l’argument de l’optimum médiéval localisé seulement en Europe.
Argument « sorti du chapeau » mais répété tellement souvent, comme tant d’autres litanies climatiques (comme la hausse des événements extrêmes, l’acidification des océans, l’impact sur la biodiversité…), que ça devient fait établi, aux yeux des journalistes en tout cas.
Voici des preuves que le l’optimum médiéval a été bien chaud et a été une période avec un rechauffement important comme maintenant :
– tout le monde le sais les vikings ont conquis le Groenland qui fut la Terre Verte où son nom a été donné en l’an 965 par le Viking Thorvaldsson, dit Erik le Rouge.
– Durant l’Optimum Médiéval, on cultivait l’avoine et l’orge en Islande et la vigne prospérait dans le sud de l’Angleterre.
– Selon une étude achevée récemment, comprenant l’analyse d’anciennes souches d’arbres submergées, la région de la Californie actuelle, aux Etats-Unis (du coté du Pacifique), a connu deux sécheresses longues et sévères pendant la plus grande partie de l’Optimum Médiéval. Celles-ci ont été séparées par une période d’humidité inhabituelle de durée Inférieure à un siècle La première de ces sécheresses a duré plus de deux siècles. La deuxième a persisté plus de 140 ans. Il est démontré que la Patagonie, en Amérique du Sud (hémisphère Sud qui a d’un coté l’Atlantique et de l’autre le Pacifique), a également été touchée par la sécheresse durant cette période.
– l’Alaska qui est aussi situé dans le Pacifique mais en plus haute latitude que la Californie a aussi subis se rechauffement.
– D’apres les données des carottes de glace (le 10be et 14C) les temperatures auraient eu au moins une anomalie de +0.20°C sur Terre soit les dernières anomalies positives des températures depuis environs 1950.
– Puis il est etonnant de voir toutes ces courbes http://pages.science-skeptical…..eriod.html sur divers zones sur Terre de divers sources montrant une anomalie des températures comme on le disait avant que le GIEC change la courbe dans le rapport en 2001 comme le montre le schéma ci-dessous :
De plus ils changent la courbe a chaque fois donc ne savent plus se qu’ils disent.
Certaines sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/O…..i%C3%A9val puis http://www.laterredufutur.com/…..38;sid=554
Williams
quand on connait la RTBF, on voit bien le film de propagande de la part des vert, surtout les deux journaleux responsable de l’émission… et comme c’est bizarre le peu de place des sceptique dans le film, surtout après des affirmations péremptoires sans aucun avis des sceptiques…
lamentable…
S’abaisser à répondre à Warm voudrait dire qu’il est important. Ce n’est pas le cas.
Les Arpents du Soleil sont un vignoble récent situé à Grisy, au sud de Caen (Calvados), bénéficiant d’un microclimat sec et chaud.
Son propriétaire, Gérard Samson[11], débuta en 1973 en plantant dans sa propriété familiale, près de Saint-Pierre-sur-Dives au Pays d’Auge, son cep de raisin de table. Les résultats obtenus en 1980 l’incitèrent à s’étendre, et en 1995, il reçoit la permission de planter des vignes sur les 9 hectares du site. Le 1er millésime des « Arpents du Soleil » est récolté en 1998, la production est de 2800 bouteilles de 50 cl de vin blanc. La récompense sera la sélection de son Millésime au guide Hachette des Vins.
En 2007, les vignes s’étendaient sur 3 hectares, et 15 000 bouteilles de 50 cl furent produites, dont un premier vin rouge.
Les « Arpents du Soleil » ont été 6 fois récompensés au Guide Hachette des Vins, et ont reçu 3 médailles de bronze au Challenge International du Vin de Bourg-sur-Gironde. Le vigneron normand continue le développement de son vignoble par la plantation progressive des 6 hectares restants.
Ce n’est pas de la vigne OGM et le vin est remarquable.
Le vin àl’époque de l’optimum climatique médiéval était-t-il aussi bon que maintenant ? Nécessitait-il d’un ensoleillement aussi important que maintenant ?
Je suis profondément déçu,le chef de gare avait abandonné son beau képi.
Pourtant il était en forme,il nous met la plage dans la banlieue de Bruxelles en l’an 3.000.
Je le trouve beaucoup plus crédible dans son rôle de chef de gare.
Ne trouvez-vous pas qu’il n’a pas le physique pour convaincre?A l’heure où la plus belle brochette de faux jetons fait le spectacle sur nos journaux TV,empêtrés dans des affaires croquignolettes ,je lui trouve un petit air « cardinal »,il lui manque plus que la mitre,la crosse il ne s’en sépare jamais, même si c’est une de hockey.
Il a vraiment un don.Non,non, pas de devin,il ne fait pas dans les tripes et volailles, mais pour porter des couvre chefs
Je n’ai comme beaucoup sans doute pas eu les « nerfs » pour visionner jusqu’au bout.
note générale: je propose que certains se calment sur notre Warm préféré.
on n'(est pas devenu sceptiques pour faire comme Jouzel&co et rejeter toute critique et toute discussion.
D’ailleurs certaines techniques d’attaques contre les prétentions de certains hétéro-climatologues s’appliquent très bien aux ortho-climatologues.
moi en tout cas je suis preneur d’information qui m’éviteront de dire des bêtises, et d’autres qui me permetrons de bien positionner la critique.
moi par exemple j’ai deux axes critiques :
– l’incompétence et la vanité des papiers cités par le GIEC dans d’autre sciences que la néo-climatogie (genre géophysique, math,stat,économie,médecine, épidémiologie, hydrologie,géologie…)
– la nature sous-déterminée et interpolative et donc projective (type test de Rhorschard) des simulations actuelles…
si vous supprimez les simulations, il n’y a plus de néo-climatologie. Reste un monde complexe et des possibilités vastes.
ca me suffit.
je crois pas trop aux pb des stations météo merdiques, même si on y trouve moult vanité et inexactitudes… pour l’optimum médiéval, j’ai peur qu’on ai pas de totale certitude, mais clairement le GIEC à bidonné ses certitudes. J’ai peur mais sans certitudes que les modèles de mesure des températures mondiales soient un peu exagérées…
mais modèles bidon et exagérations me suffisent…
d’un autre coté vous pouvez critiquer et argumenter contre ma position modérée…
Frédéric, admin skyfall (#7),
Vous ne parlez pas de l’abbé Yves Cochet ?
Mais non, c’est vrai, lui c’est plutôt un ayatollah !
Warm (#2),
Et on en cultive aussi aujourd’hui, au moins dans deux localités différentes :
Saint Pierre sur Dives dans le Calvados
Vingt Hanaps dans l’Orne (cette commune a d’ailleurs un nom prédestiné pour le vin)
Je me suis fadé l’émission hier !
C’est du gratiné… !!!
Un ramassis de réchauffistes qui passent leur temps à essayer de convaincre le téléspectateur que la terre se réchauffe et que c’est la faute des humains… C’est inédit… ça ne fait que le millième reportage du genre qui nous déverse la même salade…
Alors pour faire croire qu’ils sont « objectifs » ils nous annoncent trois sceptiques dont Courtillot, à qui ils donnent la parole pendant une minute et qui passe le reste du temps à essayer de démolir leurs arguments…
Mais le mieux de tous, l’as des as des réchauffistes (et membre éminent du GIEC) le roi de la sottise incarnée, c’est quand même un certain VAN YPERSELE.
Ce Zozo nous fait une prédiction giécienne… cramponnez-vous… c’est du lourd… :
EN L’AN 3 000 LES OCÉANS AURONT AUGMENTÉ DE… 8 MÈTRES.
Et à la fin le « journaliste » se désole que plus personne dans les populations ne croit plus à toutes les fadaises, les âneries déversées à longueur d’antenne par les réchauffistes en perte de vitesse, en chute libre…
Voici une réaction d’un blogueur belge
Axel (#16),
D’accord à 100 % avec Aldebaran et sa démolition de l’émission de propagande de la RTBF.
Alain (#12), je suis pleinement d’accord avec votre message. Et notamment sur la note. Quant à la Belgique, elle sera de toute façon rasée bien avant l’an 3000. La Flandre rattachée aux Pays Bas et la Wallonie à la France. Reste Bruxelle et sa périphérie….
La Belgique est une caricature de l’Europe.
Axel (#16), manifestement, les téléspectateurs belges n’ont pas été convaincus par la présentation des faits à la sauce RTBF et le font savoir.
Frédéric, admin skyfall (#19), effectivement, les commentaires de l’émission sur le site de la RTBF sont assez critiques avec la manière dont le sujet a été traité, au point que le chef de production s’est fendu d’un communiqué pour défendre le travail de ses journalistes. Quand à savoir si ces commentaires reflètent la majorité de l’opinion belge francophone, je n’en sais rien, mais j’ai tendance à penser que c’est plutôt les sceptiques qui réagissent sur le site. Pour les autres, ce reportage n’était qu’une confirmation de ce qu’ils entendent tant et plus dans les médias depuis des années et je ne pense pas que cela leur donne envie de laisser un commentaire. Mais il est certain que les choses bougent. Les gens deviennent plus critiques.
julien (#1),
« Impossible » est certainement un peu trop fort. Le goût du défi aidant, il est en général possible de faire beaucoup de choses.
On cultive de la vigne – pas vraiment intensivement – en Suède, et on y fait – un peu – de vin paraît-il assez imbuvable !…
le chef de gare est je crois, rattaché à l’Opus Dei, ce qui explique beaucoup ce catastrophisme, et cette éternelle rédemption…
mica (#22),
pourriez vous nous donner une source de cette info ?
Bob (#5),
BOB, IL N’Y A PAS DE VIGNES OGM SUR LE MARCHÉ ! (L’Inra a juste essayé de faire des tests). Vous allez nous faire avoir des problèmes avec les vignerons ! 😉
Faire de la sélection végétale n’est pas faire des OGM.
greffe, multiplication végétative, etc
PapyJako (#21),
Relire Braudel : on faisait de la vigne dès qu’on le pouvait car c’était la culture qui rapportait le plus à l’hectare. Le long du Rhin la vigne est remontée assez au Nord …
Et pour la vigne il faut aussi considérer la pluviométrie … et les sols.
Ensuite pour que le vin soit buvable, mieux vaut qu’il y ait du sucre …
Arpents (#11),
Pour la qualité du vin au Moyen Age : idem relire Braudel et la question de sa conservation (deux ans pour les vignobles « fameux » ce qui permettait son exportation vers Paris ou les grandes villes …). L’œnologie d’aujourd’hui n’était certes par celle d’autrefois (ni le goût d’ailleurs).
Lire aussi Histoire des peurs alimentaires du XIIIième au XIX siècle, avec l’histoire des additifs que l’on mettait dans le vin pour s’assurer de sa stabilité (dont des oxydes d’arsenic !). De plus, les cépages au Moyen age étaient bien différents de ceux d’aujourd’hui, sélectionnées et conservé depuis … le XIX ième siècle, même si le travail de sélection des années et siècles antérieurs y a contribué.
Pour info, j’ai été interviewé par les journalistes de ce documentaire pendant environ une heure il y a quelques mois. Ils m’ont annoncé début septembre que cette interview n’avait pas été conservée au montage, je cite, « pour une question de timing ».
Merci à Fred en tout cas pour cette mise en ligne, je regarderai ce documentaire dès que possible (sans doute pas tout de suite, donc, vu que je suis depuis quelques jours le père de la huitième merveille du monde).
Ben (#27), encore une preuve indubitable de l’action de l’homme sur son environnement… 😉
Félicitations !
Ben (#27),
Toutes nos félicitations aux parents et longue vie à la huitième merveille!
Ben (#27),
Félicitations !
Réponse de la RTBF … signalé par Alain.
http://www.rtbf.be/info/questi…..uds-253908
Notre antenne de ce mercredi 8 septembre sur le réchauffement climatique suscite des réactions virulentes et parfois injurieuses de la part de certains téléspectateurs.
Certes, la critique est parfois constructive et nous nous y soumettons bien volontiers. Nous ne prétendons pas détenir LA vérité mais, nous ne pouvons pas accepter l’accusation de « désinformation » brandie par plusieurs internautes. Libres à eux de ne pas avoir été convaincus par l’enquête – désolé, c’en est bien une – que nous avons présentée pour tenter, je dis bien tenter, de démêler le vrai du faux sur cette épineuse question qu’est le réchauffement climatique. Je ne vais pas ici chercher à convaincre en quelques mots ceux qui ne l’ont pas été par notre émission mais je voudrais juste préciser certains points.
* N’en déplaise à certains, nous avons réalisé cette enquête non pas au profit d’une cause mais bien de la manière la plus honnête et la plus approfondie possible. La journaliste qui l’a réalisée s’est tout au long de son enquête confrontée avec l’équipe d’édition, a fait part de ses propres interrogations vis-à-vis de certaines affirmations brandies ça et là. Voilà plus de vingt ans qu’elle et moi faisons ce métier et nous savons qu’un journaliste est d’ abord un sceptique, qui met en doute les propos d’autrui, les vérifient autant qu’il soit possible, les recoupe, et avance pas à pas pour tenter de se forger une conviction. J’affirme sur l’honneur que c’est dans cet esprit que se sont construits les reportages et non comme d’aucuns le laissent entendre pour faire œuvre d’une quelconque propagande, ce qui se situe aux antipodes de notre conception du métier.
*
* Jamais nous n’avons affirmé que le Giec était irréprochable. Nous avons rappelé le récent reproche fait par l’ONU à propos de son organisation. Mais nous en restons aux faits : quatre commissions d’enquête ont blanchi les auteurs de ce que les accusateurs du Giec ont appelé le Climategate. Jusqu’à preuve du contraire, les erreurs qu’il a commises ne relèvent pas d’une volonté de manipulation. C’est bien dans cet esprit de jusqu’à preuve du contraire que nous avons assumé notre conclusion : à l’heure actuelle, la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique apparaît comme la seule convaincante pour l’expliquer. Comme le disait le philosophe des sciences Karl Popper, une théorie scientifique peut être considérée comme vraisemblable tant qu’une nouvelle n’est pas venue la réfuter. C’est comme ça que de Newton à Einstein la science a progressé. Peut-être – qui sait ? – un scientifique trouvera-t-il un jour une autre explication scientifique convaincante au phénomène du réchauffement climatique. Force est de constater que ce n’est pas encore le cas.
*
* On nous reproche aussi de ne pas avoir évoqué Al Gore, les erreurs de son film et les importantes sommes que cela lui a rapporté. De fait, nous aurions pu développer ce volet supplémentaire du lobby vert et nous en avons discuté. Nous y avons finalement renoncé parce qu’il nous est apparu que le lobby en question était peu de choses comparé à celui de l’industrie pétrolière. Ce n’est pas nous qui, par ailleurs, avons inventé les documents qui prouvent que c’est elle qui finance de nombreuses études menées par les climatossceptiques. Ajoutons que ce n’est pas parce qu’Al Gore gagne beaucoup d’argent que son film n’a pas d’intérêt. Certes – et c’est regrettable – il contient des erreurs factuelles. Cela dit, celui de Michael Moore contre George Bush, le fameux 9-11, récompensé à Cannes, en contient aussi : cela ne veut pas dire qu’il ait tort sur tout…
* Pour terminer, je voudrais simplement proposer à nos détracteurs de méditer sur cette phrase bien connue de nombreux philosophes, psychologues et linguistes : « Nous construisons le monde plus que nous le percevons ». En clair, nous jugeons selon notre propre point de vue et nos propres convictions. En tant que journalistes, notre rôle est de dépasser cela par une démarche la plus étayée et la plus honnête possible. Même sur un sujet scientifique aussi complexe, notre rôle est de tenter d’éclairer les enjeux de manière à la fois correcte et compréhensible pour le public. C’est ce que nous avons tenté de faire ici, sans tabous ni parti-pris, et sans fausse modestie, nous avons le sentiment d’avoir atteint, non pas LA vérité, mais bel et bien une petite parcelle d’essentiel.
Pierre Marlet
Ben (#27), Super !!!
Araucan (#30), énorme !
Ben (#27), et bravo.
Bienvenue au « micro-Rittaud » !
😉
Electron (#24),
malheureusement, je n’ai pas garder le document, et ca remonte il y a un petit temps, noté que je ne suis plus très sur… il a eu une drôle d’histoire terminé en justice avec un étudiant rwandais… histoire sombre, il m’a jamais inspiré confiance ce gars là…
si je retombe dessus…
j’ai apparemment confondu jean pascal van ypersele de strihou et pascal van ypersele de strihou… après verif sur le net, bon peut être qu’il sont frère ou en tous cas de la même famille avec un nom pareil, venant le l’UCL ont peux imaginé qu’il soit catholique de la à être membre de l’Opus Dei (est ce que cette famille est importante dans cette secte???), c’est une autre question…
Araucan (#26),
Araucan (#25),
Une autre référence intéressante est
Boire au Moyen Age de Jean Verdon, Librairie Académique Perrin.
En complément à ce qui a été dit, on peut rajouter que certes il se faisait du vin un peu partout en Europe, mais que du fait de conditions climatiques parfois un peu rudes, ce vin ne titrait parfois que 4 à 5 °, voire moins…
Enfin, même si la plupart des cépages cultivés sont très anciens, il ne faut pas oublier que depuis la crise du phylloxéra en Europe, il n’y a quasiment plus de vignes de l’espèce Vitis vinifera francs de pied, et que toutes les vignes cultivées sont maintenant greffées, le plus souvent sur des pieds de Vitis labrusca .
Enfin, dernière chose, la conduite de la vigne actuellement (pieds plantés à intervalles réguliers) n’a plus rien à voir avec la conduite pré-phylloxérique où on laissait les vignes se multiplier par provignage
Araucan #25
Pas de vignes OGM !
Bien entendu Araucan ! Toute le monde le sait.
Ce n’était qu’une manière de parler. Encore que du point de vue biologique, ce qui est modifié l’est, quel que soit le procédé.
Je voulais simplement dire que les vignes avaient été considérablement travaillées depuis le moyen âge.
Je doute d’ailleurs qu’on trouve actuellement des végétaux comestibles strictement identiques à ceux de l’an mil. Tout a évolué, non ?
Qu’en penses-vous ?
Félicitations, Ben
C’est une chose merveilleuse.
Bienvenue au club, benichou !
Je n’ai pas le temps de développer la question du vin et du climat ce soir. Mais vous trouverez, outre Braudel signalé par Araucan, les travaux de Marcel Lachiver qui sont incontournables et notamment sa thèse : Vin, vigne et vignerons en région parisienne du XVIIe au XIXe siècle (1982). Il existe une très abondante bibliographie historique sur le vin.
Sur la présence de vignobles en Angleterre, il ne faut pas oublier qu’il y en a toujours eu : au Moyen Âge comme aux XVIIe et XVIIIe siècles, durant le PAG. La thèse selon laquelle la présence de la vigne est liée au climat du Moyen Âge est due à H.H. Lamb (1963) et a été immédiatement contredite par les médiévistes qui ont bien insisté et montré le fait que l’abandon d’une culture viticole quatitativement importante dans le sud de l’Angleterre est lié à des considérations religieuses (abandon de la religion catholique romaine, marginalisation des grandes monastères viticoles), commerciales (facilité de transport et dynamisme des marchands bordelais) et gustatives : depuis au moins le Moyen Âge, les anglais savaient que les meilleurs vins étaient français. C’est ce que dit le merveilleux poème d’Henri d’Andeli écrit au XIIIe siècle : La Bataille des Vins.
La présence de vignobles dans le Sud de l’Angleterre, après le Moyen Âge, au XVIIe siècle par exemple est attestée par Hobbes ou par Samuel Pepys : ce dernier mentionne, à la fin de la décennie 1660, la joie que lui procure le vin de Walthamstow, au sud de Londres. On trouve aussi, dans les mêmes années, la publication, sous la plume de John Rose, Jardinier du Roi, “The English vineyard Vindicated” : http://openlibrary.org/books/O…..vindicated
L’histoire du vin en Angleterre a fait l’objet de quelques thèses de médiévistes et de modernistes anglais qui montrent bien la permanence de cette production depuis le Moyen Âge, et les conditions historiques et non climatiques de sa perte de vitesse au milieu du XVe siècle.
Le Roy Ladurie a d’ailleurs très tôt formulé des critiques d’historien face au délire climato-viticole de Lamb. Il ouvre ainsi la postface de la réédition de sa thèse en 1983, Histoire du climat depuis l’an Mil, par ces remarques et une bibliographie classique sur cette question du vin anglais médiéval.
Que la culture du vin et le climat soit des questions découplées est une évidence pour tout historien et tout spécialiste du vin : durant la période froide du PAG, les vignes ont continué à pousser dans le Valais, à plus de 1000 mètres d’altitude. On en a trouvé aussi jusqu’à la fin du XIXe siècle dans la Haute-Durance, poussant entre 1000 et 1500 mètres (travaux de Pogneaux à l’U. d’Aix-Marseille puis au CCSTI de l’Argentière-la-Bessée) ; idem pour la Savoie. Un climat rigoureux, froid en hiver mais ensoleillé et chaud en été, n’est pas incompatible avec la présence d’une viticulture. De plus, Araucan l’a bien dit : la culture de la vigne figure parmi les plus lucratives. Elle est donc développée dès que les conditions le permettent, souvent en aidant la nature et en profitant au mieux des micro-climats estivaux (Valais, Vallouise par exemple).
Bob (#37),
Il y a longtemps que les végétaux que nous mangeons n’ont plus aucun rapport avec leurs ancêtres lointains dans « la nature ». Voici l’exemple du maïs :
On pourrait aller beaucoup plus loin. Il ne s’agit pas seulement des végétaux. D’une façon beaucoup plus générale, tout ce que nous mangeons aujourd’hui est le produit de l’intervention du génie de l’homme sur « la nature ».
La prochaine étape est l’OGM.
Bob (#37),
Non, désolé, vous faites une confusion, à mon sens, majeure. (pas le temps d’expliquer là) mais il y a des différences nettes entre sélection, croisements contrôlés, recombinaison, mutations spontanées, cross-over, mutations provoquées et OGM.
PapyJako (#40),
Le passage de la téosinte au maïs ne doit rien à l’homme : par contre, que l’homme ait aidé la fixation de la forme mutante en la cultivant, certainement.
Araucan (#41),
Je vous en donne très volontiers acte.
Dans certains cas, l’homme se contente de « fixer », dans d’autres cas d’aider, de provoquer par croisements/sélections, dans d’autres encore d’accélérer artificiellement les mutations par irradiation pour sélectionner ensuite …
Je ne sais absolument pas, dans le cas du maïs, quels est le cocktail utilisé de toutes ces techniques.
Je vous propose de lire le texte de Christophe Varnier (climato-sceptique de la 1° heure !), que j’avais publié sur mon blog l’an dernier, sur les OGM.
Il commence ainsi :
« 24 octobre 2009
Les OGM, des produits comme les autres ?
Un texte que me communique Christophe Varnier sur les OGM
Certains au sujet des OGM partent du postulat que c’est un produit comme les autres et qu’à ce titre il doit être traité de la même manière que n’importe quel autre produit. Tout repose sur ce postulat et je ne suis pas certain qu’il ne puisse être remis en cause. Je vous expose mon point de vue :
1) Qu’est-ce qu’un OGM ?
L’OGM ne peut pas être évalué comme une version évoluée du bouturage de nos ancêtres.
Ø Le bouturage reproduit un végétal génétiquement identique à la souche mère.
Ø Génétiquement moins stable, la graine par reproduction sexuée de 2 parents (pollinisation) perpétue l’espèce par croisement génétique des 2 parents et donne un phénotype distinct. C’est un élément important du processus d’évolution des espèces.
Ø L’OGM quand à lui est un organisme dont le matériel génétique a été modifié d’une manière qui ne s’effectue pas naturellement par multiplication et/ou par recombinaison naturelle, la plupart du temps à l’aide du génie génétique. Ainsi l’organisme génétiquement modifié est très souvent transgénique, c’est-à-dire qu’une portion d’ADN d’un organisme à été ajoutée dans l’ADN d’un autre, ces 2 organismes n’étant pas de la même espèce, ni même de la même famille, pas même du même genre parfois ! « …
vous lirez la suite sur la page :
http://ecoleau.canalblog.com/archives/p30-20.html
Araucan #41
OK, Araucan, j’avoue humblement que je n’y connais pas grand chose dans ce domaine.
Je vous fais confiance.
Petite fleur des Alpes (#39),
C’est vrai quoi, les crus de Lille et de Bruxelles sont réputés depuis longtemps!
C’est connu, non! 😆
Salut tout le monde, Mr. Warm n’est pas là aujourd’hui ?
Puisqu’on parle pinard, les vendanges cette année semblent se dérouler mi-septembre en Champagne, Beaujolais, Bourgogne, comme dans l’ancien temps quand le climat n’était pas déréglé par l’homme.
Il semblerait en plus que ça manque de degré (manque de soleil et de T° l’été dernier ?)
Historique des dates de début des vendanges (du beaujolais).
ex.beaujolais : http://www.loisirs-beaujolais……et-ban-des
– 2010 : 13 septembre 2010
– 2009 : 27 août
– 2008 : 15 septembre
– 2007 : 25 août
– 2006 : 5 septembre
– 2005 : 5 septembre
– 2004 : 11 septembre
– 2003 : 14 août
– 2002 : 7 septembre
– 2001 : 6 septembre
– 2000 : 28 août
– 1999 : 7 septembre
– 1998 : 2 septembre
– 1997 : 30 août
– 1980 : 2 octobre
– 1893 : 25 août
C’est la deuxième année dans l’ordre des vendangeles plus tardives depuis 30 ans. ça c’est un argument contre le RCA qu’il est drôlement bien !
Un conseil aux normands : au cas où le RCA serait une blague (excusez moi, Mr. Warm, je dis pas ça pour vous fâcher), et que le climat se refroidisse pour des tas d’autres raisons, ne plantez pas de vigne. D’ailleurs le calva c’est pas mauvais non plus.
encore une étude ONG peer reqqc par ses paires…
mica (#47),
Quel rapport avec les gaz à effet de serre ???????????????
luc (#45),
Luc, inutile d’inventer des vignobles là où il n’y en n’a pas eu…
Je répète ce que j’ai écrit, qui est un fait connu des historiens et bien étudié :
1. Il y a toujours eu des vignobles en Angleterre : au Moyen Âge comme au XVIIe siècle, lorsque le climat était doux ou lorsqu’il était plus rude. Leur diminution entre le Moyen Âge et l’époque Moderne tient avant tout à des questions commerciales, religieuses et politiques.
2. Il y a toujours eu des vignobles dans les régions alpines, entre 1000 et 1500 mètres d’altitude, sous des climats très froids en hiver, mais dans des zones aux micro-climats chauds et ensoleillés en été. Les vignobles de la Haute-Durance étaient, au XVIIe siècle, donc pendant le Petit Âge Glaciaire, actifs et dynamiques et constituaient une source de revenus importants pour les montagnards de la région.
Ce sont des faits qui sont bien documentés par les historiens et les spécialistes de la viticulture.
L’idée de H.H. Lamb selon laquelle le déclin de la vigne en Angleterre est lié aux variations climatiques a été comprise par les historiens, dès qu’elle été énoncée, comme une aimable plaisanterie d’un météorologue-climatologue qui n’y connaissait strictement rien à l’histoire médiévale. Il est inutile d’inventer un vignoble à Lille ou à Bruxelle pour comprendre tout cela… Point. Araucan et Astre Noir ont indiqués d’utiles ouvrages historiques sur ces questions.
Petite fleur des Alpes (#33),
Alors, qu’en est-il ?
Depuis le temps j’imagine que tu as pu retrouver non ? Surtout vu la précision de ton souvenir : « jubilation et empressement », « gravement ».
Est-ce que par hasard tu aurais sortis cela de ton chapeau ? J’imagine que non, n’est-ce-pas ? 😈