Climat : que ne savons-nous pas ?

Voici un billet paru le 31 juillet dernier sur le site Agoravox. Grand merci à son auteur jjwaDal.

• • • • •

Il n’existe qu’une seule façon de déterminer de façon absolue si de l’énergie s’accumule dans un système (la Terre considérée comme un système isolé) et c’est de s’en extraire.
Idéalement, on observe de l’extérieur l’énergie qui entre, celle qui sort, on fait le bilan dans la durée et on peut dire que le système accumule ou perd de l’énergie et la variation dans le temps. Incidemment on aura accès également aux différentes composantes de ce bilan.
Avons-nous la réponse à cette question et savons-nous de façon indiscutable que depuis (1850 par ex) la Terre accumule des calories ? La réponse est clairement « non ».
Forçage radiatif et teneur en CO2 (Lindzen)Figure : Forçage radiatif et teneur en CO2 (Lindzen).
Nous commençons à peine à avoir une couverture satellitaire permettant d’apprécier un peu mieux les échanges énergétiques entre la Terre et l’espace et notre recul est voisin de zéro (1985).
La quantification du flux entrant et de ses effets est à elle-seule un casse-tête. En effet ce n’est pas essentiellement de la chaleur qui arrive, mais de l’énergie sous forme électromagnétique et particulaire. Elle se dégrade plus ou moins avant d’être réémise, mais les effets sont souvent bien plus complexes qu’on imagine. On sait par ex que quand le soleil diminue son activité d’une fraction de pourcent, le pourcentage d’UV peut lui diminuer de 4%. Et alors ? Alors les UV génèrent de l’ozone qui est un GES. Dans le même temps la quantité de rayons cosmique peut varier significativement, or on soupçonne de plus en plus un rôle comme agent de nucléation de la vapeur d’eau dans la basse atmosphère et semblent impliqués dans la genèse des phénomènes lumineux transitoires (TLP )récemment découverts à haute altitude. Dit plus simplement la quantité d’énergie apportée par le soleil peut à peine varier tout en ayant des effets non linéaires mal cernés sur les échanges énergétiques entre la Terre et l’espace.
La quantification du flux sortant est aussi délicate (en plus d’obliger à une surveillance globale 24/7 dans la durée) car on croyait il y a peu qu’au-dessus de la troposphère les échanges avec l’espace étaient radiatifs (pas de convection dû au piégeage de l’eau plus bas). Hélas la découverte des TLP montre que de l’énergie peut sortir ponctuellement, sous une autre forme. Ces phénomènes étant de très courte durée, à haute énergie et associés souvent à un phénomène banal (orages) il est urgent de savoir qu’elle quantité d’énergie est évacuée sous cette forme et là encore la variation du phénomène au cours du temps (couplage au soleil via rayons cosmiques ?).
La découverte récente d’une contraction anormale et imprévue de la thermosphère nous replace dans le champ de l’exploration plus que des certitudes.Un niveau de difficulté supplémentaire vient du fait que la Terre dispose de nombreux moyens pour modifier sa réponse à un flux énergétique incident stable, via l’eau sous toutes ses formes et de nombreux effets non linéaires. Les océans peuvent absorber ou émettre énormément de calories et leur comportement actuel n’est pas maîtrisé. Quel est le volume de calories stockées dans nos océans, leur répartition (non homogène) leur évolution au cours du temps ? On commence tout juste à les sonder dans leur volume, alors juger de leur état en 1850 sur la base d’une poignée de températures (prises en pleine mer « à la raoul ») pose un problème de crédibilité.
L’atmosphère est pire encore, avec de possibles modifications de l’hygrométrie (horizontales et verticales) et de la couverture nuageuse. Seule une couverture satellitaire au long cours (complexe d’ailleurs vu que l’altitude d’une couche nuageuse a de l’importance et qu’il faut aussi quantifier les mouvements verticaux) pourrait indiquer s’il y a eu variations ou non, or nous n’en sommes même pas là.
Enfin le troisième état de l’eau (solide) pose aussi de nombreuses questions. Fondamentalement la glace est un puit thermique et son changement de phase absorbe énormément de chaleur. Quel a été la variation du volume de glace présent sur Terre (disons depuis 1850) incluant les zones polaires et de pergélisols ? On n’a aucune certitude dans le domaine, les mesures satellitaires globales depuis 1979 ne montrant pas une évolution significative. Là aussi le manque de recul est flagrant.

Pour résumer, nous sommes incapables de déterminer précisément et avec du recul le budget énergétique de la Terre, nous sommes incapables (dans la durée) de déterminer comment et en quelles quantités les flux de calories ont migrés dans l’hydrosphère. Pire, nous disposons d’une théorie sans illustration probante dans le passé connu (où c’est le réchauffement qui occasionnait l’augmentation des GES et non le contraire) qui associe aux incertitudes amonts les facteurs d’incertitudes dûs aux modèles numériques utilisés pour simuler l’évolution possible du climat. A noter que tout ces modèles prêtent une rétroaction positive plus ou moins grande de l’eau.
Question : Dans le passé, suite à un réchauffement substantiel les taux de GES ont été 15 à 20 fois ce qu’ils sont en 2010. Logiquement si le climat diverge quand on augmente l’effet de serre (plus ça chauffe, plus ça dégaze et plus ça chauffe) qu’est-ce qui a empêché une divergence catastrophique des températures ? Les pôles ont fondus, les clathrates de méthane se sont lâchés, les océans ont dégazés, la vapeur d’eau en a rajouté une couche et nous sommes là ? Pourquoi ?

La nature s’est-elle trompée ou est-ce nous et nos modèles ?

Il y a motif minimal à douter de notre degré de certitude. On ignore le budget des flux énergétiques entrant/sortant du système, le volume de glace ayant fondu depuis 1850, la variation dans le temps de l’hygrométrie aux différentes altitudes et celle de la couverture nuageuse (basse et haute). On ignore la quantité d’énergie stockée dans les océans et l’évolution des échanges avec l’atmosphère. Fondamentalement on ne connaît pas tous les acteurs du climat et on a les pires difficultés à les quantifier avec suffisamment de précision pour faire ressortir le signal d’un effet GES anthropique du bruit. Faites tourner des modèles numériques avec ça…

Bien sûr, cette théorie n’est pas née de rien. Nous avons une collection remarquable de proxies (indicateurs indirects de température) qui montrent d’ailleurs qu’il a fait aussi (sinon plus) chaud il y a 1000 ans et qu’une partie du réchauffement a préexisté à nos émissions de GES. La science nous dit que « tout pris en compte » (j’en vois qui sourient) il reste un facteur et que ce doit être nos émissions de GES.
Le CO2 est un GES après tout… En l’absence d’eau sur Terre, le problème serait peut-être soluble, mais avec…
Tout indique que la science ne pourra trancher le débat avant longtemps et qu’il n’est certainement pas clos (aux détails près).
@@@@@@

 

201.  JG2433 | 3/12/2010 @ 19:12 Répondre à ce commentaire

Warm (#196),

C’est faux: il existe un accroissement significatif entre janvier 1995 et octobre 2010.. Jones a dit ça en février, mais on était tellement près du seuil, que depuis la barre a été dépassé.

Est-ce « l’excès de chaleur » actuelle qui vous porte à la tête et qui vous donne le virounat* ?

* virounat = mal de tête, migraine en saintongeais.

202.  PapyJako | 3/12/2010 @ 19:33 Répondre à ce commentaire

Warm (#196),

C’est faux: il existe un accroissement significatif entre janvier 1995 et octobre 2010.. Jones a dit ça en février, mais on était tellement près du seuil, que depuis la barre a été dépassé

Il est vraiment trop bête !… significatif ? dépassé ? d’après les calculs de qui ? de combien de millièmes (millionièmes peut-être ?) de degrés ? avec des mesures traficotées comment ? Pire-reviewed par Saint warm ?

La vérité, et c’est cela que vous cherchez à masquer par vos graphiques ridicules, est qu’en 1998, sur la base précisément d’un épisode climatique exceptionnel au quel on ne comprend toujours rien; on nous prédisait la friture à brève échéance si « on continuait » à émettre du CO2.

Douze ans plus tard, non seulement on a « continué », mais les émissions de CO2 ont explosé …

Et, douze ans plus tard, maintenant qu’on se les caille (non ?), 1998 devient tout à coup « gênant », malgré les escamotages hansenisants, et vla-t-y-pas que warm, du haut de sa splendeur, pinaille sur des pouillèmes de degrés pour nous montrer la direction des flames de l’enfer.

Mais, mon pauvre warm, vous croyez convaincre qui avec vos millièmes de degrés ?

La température de la terre n’a pas significativement augmenté depuis quinze ans (bientôt 16). C’est votre chef qui le dit … et si vous m’objectez la température d’hier, je vous rétorquerai celle de demain.

La météo warm … vous savez ce que c’est ?

203.  Araucan | 3/12/2010 @ 21:22 Répondre à ce commentaire

PapyJako (#202),

Psitt ! « La température de la terre » , non la température de l’air en surface du globe, indice calculé selon une méthode spatiale qui a tendance à boucher les trous lorsqu’il manque des données, lesquelles données sont produites à partir d’un réseau de stations, dont le nombre diminue et dont une fraction importante n’est pas au mieux avec les normes de qualité de l’OMM et dont il faut bidouiller les mesures pour obtenir des valeurs, qui peut-être seraient celles obtenues en l’absence de toute occupation humaine du terrain (mais on ne le saura jamais) et selon des modalités généralement obscures. Il est également à noter qu’une anomalie est calculée à partir de données plus anciennes, (avec un réseau plus dense pour partie) mais pas plus fiable.
Il s’ensuit qu’à partir de tout cela, le « significatif » devient au mieux un espoir pour ceux qui veulent y croire.

204.  Warm | 3/12/2010 @ 22:32 Répondre à ce commentaire

A part ça, Spcencer à sorti la température UAH pour novembre.

http://www.drroyspencer.com/

+0.38… 3e plus chaud mois de novembre depuis le début des mesure, derrière 2009 (+0.50) et 2005 (+0.42). 2010 toujours au coude à coude avec 1998 pour l’année la plus chaude, malgré 7 mois de Nina intense…

Mais décembre s’annonce nettement plus froid… son niveau va dépendre de la température des océans, qui a l’air de se maintenir…

205.  Warm | 3/12/2010 @ 22:43 Répondre à ce commentaire

Et, douze ans plus tard, maintenant qu’on se les caille (non ?), 1998 devient tout à coup “gênant”, malgré les escamotages hansenisants, et vla-t-y-pas que warm, du haut de sa splendeur, pinaille sur des pouillèmes de degrés pour nous montrer la direction des flames de l’enfer.

Bah non, en 32 ans, y’ eu que 2 autres mois de novembre plus chaud que novembre 2010, et c’est pas Hansen ou Jones qui vous le dit, mais bien R. Spencer ! smile smile smile

206.  Antonio San | 3/12/2010 @ 22:50 Répondre à ce commentaire

Warm (#205),

Bah non, en 32 ans, y’ eu que 2 autres mois de novembre plus chaud que novembre 2010, et c’est pas Hansen ou Jones qui vous le dit, mais bien R. Spencer !

Oui et pour un « réchauffement planétaire sans précédent » vous avouerez que ca fait désordre.. hahaha

207.  Lagneau-du-ruisseau | 3/12/2010 @ 22:58 Répondre à ce commentaire

Warm (#204),

Intéressant le relevé de Spencer… mine de rien.

Malgré des ajustements et des méthodes critiquées ici (construction d’une moyenne mondiale), il nous montre que le début de l’année était plutôt chaud (épisode El Nino très puissant) puis la fin de l’année plutôt froid (épisode La Nina très puissant aussi). Pour finir 2010 sera une énième année moins chaude que celle de 1998… Quant à 2011, elle risque plutôt d’être une année froide, vu que les tropiques sont plus froids que la moyenne et que la T+ baisse dans les deux hémisphères (océans froids, Nina, oscillations océaniques, activité solaire, etc.).

Donc une 16ème année en perspective… On peut même parier que l’année 2011 sera au niveau du début des années 1990, voire moins, avec le démarrage glacé qu’elle prend…

Merci Warm de nous rassurer qu’il n’y a vraiment aucun réchauffement climatique en perspective pour l’instant. Malgré tous les efforts intellectuels pour nous le faire croire…

208.  Warm | 3/12/2010 @ 23:16 Répondre à ce commentaire

Malgré des ajustements et des méthodes critiquées ici (construction d’une moyenne mondiale), il nous montre que le début de l’année était plutôt chaud (épisode El Nino très puissant) puis la fin de l’année plutôt froid (épisode La Nina très puissant aussi). Pour finir 2010 sera une énième année moins chaude que celle de 1998…

2010 sera aussi la énième année sans « el nino » de la puissance de celui de 1998.. Et par contre une année avec un épisode nina historiquement puissante (il faut remonter aux année 70 pour en trouver un aussi puissant, enfin.. il va falloir encore voir la durée de l’épisode 2010 !)

209.  volauvent | 3/12/2010 @ 23:25 Répondre à ce commentaire

Warm (#189),

C’est bizarre je ne retrouve pas mes petits; n’auriez vous pas, entre autre, « oublié » 2010 dans vos courbes? Car elles se terminent sur une « pointe », alors qu’on est en pleine dégringolade…A bien sûr suis je bête, vous tracez des courbes des moyennes annuelles…
Mais au fait, vous les calculez comment, vos trends? Vous faites d’abord les moyennes annuelles, et ensuite vous calculez le trend sur ces moyennes?
Elles sont vraiment bizarres vos courbes…

210.  Warm | 3/12/2010 @ 23:25 Répondre à ce commentaire

Pour finir 2010 sera une énième année moins chaude que celle de 1998…

En fait, non, Spencer a annoncé que la différence ne serait pas significative entre 1998 et 2010.

211.  Warm | 3/12/2010 @ 23:35 Répondre à ce commentaire

alors qu’on est en pleine dégringolade…

3e novembre le plus chaud ? une pleine dégringolade ?

Pour mes courbes, j’ai expliqué que j’ai recalculé les moyennes annuelles, et pour 2010, c’est la moyenne sur 10 mois, mais promis, je mets bientôt le 11e mois… Mais ne vous attendez pas à avoir une dégringolade spectaculaire pour les 2 mois qui manquent !

Pour le calcul du trend, oui, j’ai pris les moyennes annuelles. Je pense que c’est ce qu’à fait Jones.

Elles sont vraiment bizarres vos courbes…

Elles sont normales, pas maltraitées par le cherry picking à la sauce sceptique ! smile

à comparer par exemple avec la courbe des moyennes annuelles GISTEMP:

http://data.giss.nasa.gov/gist.....A2.lrg.gif

Vous verrez que pour 1995-2009, la succession des points est tout à fait cohérent avec ma figure.

212.  Marot | 3/12/2010 @ 23:44 Répondre à ce commentaire

Warm (#204), Warm (#208), Warm (#210), Warm (#211),

Donnez-nous les noms des deux stations d’Afrique.

On les attend depuis le 10 novembre.

213.  miniTAX | 4/12/2010 @ 0:00 Répondre à ce commentaire

Et par contre une année avec un épisode nina historiquement puissante (il faut remonter aux année 70 pour en trouver un aussi puissant,

Warm (#208), ouais mon petit, et le problème pour des bigots comme toi, des Nina-historiquement-puissante-depuis-les années-70 (admirez le mot « historique » à la sauce Warm), on va en souper de plus en plus souvent dans les décennies à venir vu qu’on a rebasculé dans la demi-période à dominance la Nina du cycle de 60 ans de l’Enso, comme entre 1945 et 75, basculement prévu de longue date par les solaristes.
Je suppose que tu sais comment la température avait évolué sur 1945-75, je te laisse deviner pour les 30 ans à venir.
Si tu n’as pas aimé la tournure des événements pour la FARCE jusqu’à présent, malheureusement pour toi, tu vas détester la suite.

214.  Warm | 4/12/2010 @ 0:14 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#213),

Et pourquoi les nina de 2008 (et celle de 2010 en cours) ne tire pas la température globale au niveau des années 70 ?

215.  Marot | 4/12/2010 @ 0:15 Répondre à ce commentaire

Marot (#212)
Donnez-nous les noms des deux stations d’Afrique.

On les attend depuis le 10 novembre.

217.  Laurent | 4/12/2010 @ 0:28 Répondre à ce commentaire

Warm (#214),

Et pourquoi les nina de 2008 (et celle de 2010 en cours) ne tire pas la température globale au niveau des années 70 ?

C’est quelque chose d’inaccessible et d’incompréhensible pour un esprit binaire….
Ton seul vrai problème, c’est que tu crois que tout ce que tu ne comprend pas ne peux pas exister…. et comme tu ne comprend pas grand chose… 😉
D’ailleurs, si tu réfléchi bien, tu finira par croire que tu n’existe pas… 😉

218.  volauvent | 4/12/2010 @ 0:30 Répondre à ce commentaire

Warm (#211),

Les courbes GISS et NOAA indiquent deux années plus chaudes que 1998 dont l’une (2006 ou 2007?) très nettement plus chaude. C’est bizarre, personne n’en n’a parlé…Quand à 2010, il grimpe en flèche pulvérisant 1998. Ce n’est pas vraiment l’impression qu’on en a.( Le coup du « novembre le plus chaud » alors qu’on est en pleine pente descendante, vous allez le faire indéfiniment?)
Donc même ces courbes hypertrafiquées n’arrivent à montrer qu’un réchauffement « presque significatif« ? Et celle du HADCRU ne montrera pas de réchauffement en fin d’année…C’est celle de Jones je crois?

Pourquoi tenez vous tant à démontrer contre toute évidence que le réchauffement soit disant montré par ces courbes ne s’est pas arrêté? C’est que cela vous pose un problème?

219.  Warm | 4/12/2010 @ 1:12 Répondre à ce commentaire

Pourquoi tenez vous tant à démontrer contre toute évidence que le réchauffement soit disant montré par ces courbes ne s’est pas arrêté? C’est que cela vous pose un problème?

Ce qui me pose un problème, c’est qu’on nie les faits scientifiques: le réchauffement ne s’est pas arrêté, c’est ce que montre les données.

220.  pecqror | 4/12/2010 @ 2:21 Répondre à ce commentaire

Warm (#219),

e qui me pose un problème, c’est qu’on nie les faits scientifiques:

Oui en effet, vous niez les faits, c’est très bien de le reconnaitre!

le réchauffement ne s’est pas arrêté

Oui en effet, vous niez les faits.

c’est ce que montre les données

Oui en effet, vous niez les faits.

221.  PapyJako | 4/12/2010 @ 3:34 Répondre à ce commentaire

Warm (#219),

Ce qui me pose un problème, c’est qu’on nie les faits scientifiques: le réchauffement ne s’est pas arrêté, c’est ce que montre les données.

Ce qui me pose un problème, à moi, c’est que même avec des données bidouillées, même en torturant la technologie statistique, on n’arrive pas à sortir d’un sordide débat sur des poussières de degrés sans aucun intérêt.

Il n’y a en la matière aucun besoin de nier quelque fait scientifique que ce soit. La Science dit que les températures de 1995, et a fortiori celles de 1998, sont scientifiquement indiscernables de celles de 2010. Le fait que même Phil Jones ait du – la mort dans l’âme – le reconnaître, en est la preuve.

Et vos sauts de cabri ‘ca monte’ !… ca monte !… ca monte !… peuvent peut-être attirer sur vous l’intérêt des chèvres, mais ne changeront rien aux faits scientifiques.

222.  jean l | 4/12/2010 @ 7:02 Répondre à ce commentaire

De Warm :

2010 sera aussi la énième année sans “el nino” de la puissance de celui de 1998.. Et par contre une année avec un épisode nina historiquement puissante (il faut remonter aux année 70 pour en trouver un aussi puissant, enfin.. il va falloir encore voir la durée de l’épisode 2010 !)

Faux : le délai de réponse de la basse atmosphère, mesurée par aqua 5, suite au pic el niño, est d’environ 6 mois ; donc 2010 a été soumis au maximum du réchauffement du à el niño, jusqu’en septembre environ. Rien de magique là-dedans : c’est la chaleur perdue par l’océan, suite au fort refroidissement de ce dernier qui s’est retrouvé, temporairement, dans la troposphère.
Si en revanche, 2011 se révélait aussi chaude que 2010, vous pourriez là reprendre votre antienne avec bien plus de pertinence. Et je n’aurais pas le désagréable devoir 😉 de vous contredire encore une fois.

223.  Warm | 4/12/2010 @ 9:19 Répondre à ce commentaire

Il n’y a en la matière aucun besoin de nier quelque fait scientifique que ce soit. La Science dit que les températures de 1995, et a fortiori celles de 1998, sont scientifiquement indiscernables de celles de 2010. Le fait que même Phil Jones ait du – la mort dans l’âme – le reconnaître, en est la preuve.

Jones ayant parlé en février 2010, donc n’ayant que les températures moyennes du mois de janvier à disposition, il n’a bien évidemment pas pu dire cela… Vos propos sont non seulement non scientifiques, mais mensongers.

En plus, Jones n’a jamais parlé de comparaison d’année, mais de la tendance séculaire

224.  Marot | 4/12/2010 @ 9:54 Répondre à ce commentaire

Warm (#223)
Sur l’affaire des deux stations en Afrique, tout a commencé benoîtement le 10 novembre 2010 dans Impact du changement climatique sur les colins en Mer de Béring par le message 173 il existe une [reconstruction] qui tient toujours la route… avec 61 ! stations rurales de longue durée (90ans d’enregistrement continu). Suit la référence http://moyhu.blogspot.com/2010.....tions.html de Nick Stokes.
On y voit DEUX stations en Afrique.
La première demande de nommer ces deux seules stations d’Afrique lui vient de miniTAX, message 184.
Depuis lors la demande a été réitérée trente deux fois (3/12) sauf omission, toujours sans résultat.
Non pas qu’il refuse ou prétexte quoi que ce soit mais parce que dans sa ligne de troll il ignore ce qui pourrait être utile aux lecteurs.

225.  Warm | 4/12/2010 @ 10:08 Répondre à ce commentaire

Marot (#224),

Si le lecteur juge ça utile, il peut aller discuter avec Nick Stokes sur son blog…

226.  JG2433 | 4/12/2010 @ 10:52 Répondre à ce commentaire

Warm (#223),

Jones n’a jamais parlé de comparaison d’année, mais de la tendance séculaire

… ???

La période analysée et commentée, est : 1995-2010, soit une quinzaine d’années – sauf erreur de calcul de ma part smile.
Qui vous parle de tendance séculaire ? Hors sujet sad

227.  PapyJako | 4/12/2010 @ 11:14 Répondre à ce commentaire

Warm (#223),

Jones ayant parlé en février 2010, donc n’ayant que les températures moyennes du mois de janvier à disposition

… dit- sans pudeur aucune, il est en dénué – celui qui … durant une bonne partie de l’année 2010, nous ramenait chaque mois ses moissons de comparaisons, « établissant » que 2010 était l’année la plus chaude

warm nous emmerde avec ses pinaillages pour masquer la vacuité de son discours. Il compte sur l’effet de répétition pour nous lasser. Il s’agit d’une hypothèse qui ne sera pas plus corroborée par les faits que ses idiotes prévisions séculaires Nostradamusiennes.

Je refuse pour ma part d’entrer dans des pinaillages au dixième de degré, sur la base d’une instrumentation dont la résolution n’atteint pas le degré, et dont sont maîtres des militants qui défendent une cause, et pas des scientifiques qui observent des faits.

228.  Warm | 4/12/2010 @ 11:24 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#226),

Bah justement JG433… 15 ans c’est trop court pour mesurer la tendance séculaire, c’est ce que je me tue à dire depuis le début !! Et c’est justement ce que Jones dit également dans l’interview…

Merci de votre soutien !

229.  PapyJako | 4/12/2010 @ 11:45 Répondre à ce commentaire

Warm (#228),

15 ans c’est trop court pour mesurer la tendance séculaire

Ha Ha Ha !… 😆 😆

Lorsque les 15 ans étaient sur la période 1983-2008, les escro-matologues ne trouvaient pas cela trop court pour transformer quelques malheureux pouillièmes de degré en prédiction de flammes d’enfer « si on continuait »

On a continué … on a même empiré … et l’année la plus chaude depuis 1998 est cependant … 1998, ce qui veut dire que la température n’a pas monté depuis 12 ans, bientôt 13, malgré les tripatouillages multiples et avariés.

Ceci est la preuve que vos « modèles » sont bidon… et on n’attendra pas 100 ans pour le savoir. Ils s’écrouleront tout seuls, avec ceux qui les portent, bien avant.

230.  Marot | 4/12/2010 @ 12:01 Répondre à ce commentaire

Warm (#225)
Encore une défausse de feignant chronique tout juste bon à régurgiter des copies de blogs pourris et des petits mickeys de Hansen.

Donnez-nous les noms des deux stations d’Afrique fainéant.

On les attend depuis le 10 novembre.

231.  M | 4/12/2010 @ 12:06 Répondre à ce commentaire

… c’est ce que je me tue à dire depuis le début !!

Il se tue ? Que n’est-ce vrai !

232.  Abitbol | 4/12/2010 @ 12:25 Répondre à ce commentaire

Marot (#230),

Je propose à Frédéric d’interdire warm de commentaire pendant 1 semaine s’il ne fournit pas les noms des 2 stations d’Afrique !
😉

233.  JG2433 | 4/12/2010 @ 12:51 Répondre à ce commentaire

Warm (#228),

Merci de votre soutien !

Vous soutenir ? alors que votre volonté délibérée est de toujours biaiser ? En ce qui me concerne, ça m’étonnerais.

Parce que la seule donnée que je me permet de reprendre dans mon post # 226 et ici, c’est l’absence de réchauffement avéré entre 1995 et 2010. C’est tout.

Vrai ? ou Faux ?
Rayez la mention inutile.

Ce que vous souhaitez développer par la suite = « hors-sujet ».

234.  PapyJako | 4/12/2010 @ 13:42 Répondre à ce commentaire

PapyJako (#229),

Lorsque les 15 ans étaient sur la période 1983-2008,

Le lecteur aura rectifié de lui-même, la période de 15 ans était 1983-1998 !…

235.  PapyJako | 4/12/2010 @ 13:43 Répondre à ce commentaire

M (#231),

Il se tue ? Que n’est-ce vrai !

Il ne faut pas souhaiter la mort du prêcheur

236.  Lagneau-du-ruisseau | 4/12/2010 @ 14:25 Répondre à ce commentaire

Warm (#208),

Couillonnou, ton graphique montre que l’été austral était sous le régime de la fin de El Nino au début de l’année. Les températures de surface étaient donc très chaudes. L’effet de la nina se fait sentir en cette fin d’année (il faut quand même un certain temps pour que les eaux se refroidissent). Il aura un impact fort sur la « moyenne » de 2011. Relis le graphique de Spencer publié par l’autre pigiste « Warm » qui montre une dégringolade des températures en fin d’année. Je rappelle qu’en avril, tu annonçais, à l’instar de tes maîtres de pnsée, que l’année 2010 battrait tous les records… Alors ?

D’autre part, simplet, ton graphiquou nous montre bien que nous étions majoritairement dans un régime ENSO El Nino durant la dernière décennie. Alors pourquoi, « toutes choses étant égales par ailleurs », la température ne monte pas de manière significative ???

J’aime tes graphiques. Il démontre toujours l’inverse de tes propos.

237.  Marot | 4/12/2010 @ 15:41 Répondre à ce commentaire

Lagneau-du-ruisseau (#236)Ah, si vous saviez ce qu’il(s) s’en fout(ent) !

238.  williams | 4/12/2010 @ 16:14 Répondre à ce commentaire

Lagneau-du-ruisseau (#207),

Intéressant le relevé de Spencer… mine de rien.

Malgré des ajustements et des méthodes critiquées ici (construction d’une moyenne mondiale), il nous montre que le début de l’année était plutôt chaud (épisode El Nino très puissant) puis la fin de l’année plutôt froid (épisode La Nina très puissant aussi). Pour finir 2010 sera une énième année moins chaude que celle de 1998… Quant à 2011, elle risque plutôt d’être une année froide, vu que les tropiques sont plus froids que la moyenne et que la T+ baisse dans les deux hémisphères (océans froids, Nina, oscillations océaniques, activité solaire, etc.).

Donc une 16ème année en perspective… On peut même parier que l’année 2011 sera au niveau du début des années 1990, voire moins, avec le démarrage glacé qu’elle prend…

Merci Warm de nous rassurer qu’il n’y a vraiment aucun réchauffement climatique en perspective pour l’instant. Malgré tous les efforts intellectuels pour nous le faire croire…

2010 a de forte chance d’etre à quelque centième près avec une anomalie proche de 2005 suivant les données de la NOAA telle comme en mai je l’avais prévu avec une certaine marge d’erreur comme on peu voir ici : http://www.laterredufutur.com/.....38;start=0 .

Par contre 2011 ne pourra pas avoir une anomalie comme les années 90, c’est impossible. Cette année devrait avoir une anomalie d’environs 0.54°C a +ou-0.03°C d’apres moi en ce basant l’ENSO, l’AMO… Et encore pour en etre plus sûr de cette valeur faut attendre avril-mai.

Donc ça montre qu’on a une stabilité qui tourne autour d’une anomalie de 0,55°C suivant les données de la NOAA. Car depuis maintenant 13 ans c’est le cas ce qui commence a être long. Car il faut voir que le réchauffement est de 1976 à 1998 soit de 22 ans. Donc avec 2011 qui va etre certainement être proche de 0,55°C ça ferra 14 ans fin 2011 soit déjà 64% de la durée du réchauffement qu’on serra avec des anomalies proches de 0,55°C à +ou-0,05°C.

Williams

239.  Laurent | 4/12/2010 @ 17:20 Répondre à ce commentaire

Warm (#219),

Ce qui me pose un problème, c’est qu’on nie les faits scientifiques: le réchauffement ne s’est pas arrêté, c’est ce que montre les données.

Bah non, le « réchauffement » n’est pas un fait scientifique….
D’abord décodons la Warmlangue: en bon français, le mot « réchauffement » (Warmlangue) se traduit par « signe positif de la pente de la droite de régression sur un objet mathématique constitué de moyennes pondérées de valeur attribuées à des mailles d’un maillage couvrant le globe terrestre, valeur elles-mêmes issues d’une moyenne interne d’anomalies de températures moyennées relevées sur des stations souvent localisées dans la même maille (mais pas toujours) suivant un obscur arbre décisionnel (à la justification scientifique douteuse) et après plus ou moins de tripatouillage ».
Pour des besoins de simplification (mais en prenant des libertés avec la rigueur, simplifions donc la définition du mot warmlanguiste « Réchauffement » par « signe positif de la pente de la droite de régression de la moyenne globale des anomalies moyennes de température terrestre et maritimes« .
C’est un « fait mathématique »…. mais pour en faire un « fait scientifique », le « fait mathématique » n’est pas suffisant, il faut en plus lui donner une signification physique valide…

Donc tu te trompe, et ce n’est pas la « négation des faits scientifiques » qui te pose problème, vu que cette négation est une vue de ton esprit, qui ne repose sur aucune réalité.

Revenons sur la dernière partie de ta phrase:

c’est ce que montre les données.

Bah non…. les données en elle-même ne montrent rien de tel…
prises en séries indépendantes par station, les données montrent des réchauffements sur certaines périodes, et des réchauffements sur d’autres.
Même en admettant que le « tripatouillage global » puisse donner quelque chose de physiquement signifiant, la moyenne globale des anomalies de « températures », montre de même des périodes de réchauffement, et des périodes de refroidissement… (des périodes ou la température monte, et d’autre ou elle descend)…
En aucun cas les données ne peuvent se réduire à l’objet mathématique que tu assimile de façon totalement abusive à une température et qui est la droite de régression des dites températures.
…. sauf éventuellement en Warmlangue… bien sur… 😉

240.  volauvent | 4/12/2010 @ 17:32 Répondre à ce commentaire

Laurent (#239),

Je crois que vous avez parfaitement résumé ce que pense la majorité d’entre nous sur ce blog.

Ceci dit, le GIEC a fait de cet objet mathématique (qu’est la courbe des anomalies de température) une sorte d’icône médiatique pour le bon peuple. Il est donc pris maintenant à son propre piège. Je comprends donc que l’équipe Warm se batte là dessus. Je ne comprends pas par contre pourquoi ils se battent pour nier la « stabilisation » alors qu’elle est admise par leurs gourous.

Pour mémoire:

The fact is that we can’t account for the lack of warming at the moment and it is a travesty that we can’t. The CERES data published in the August BAMS 09 supplement on 2008 shows there should be even more warming: but the data are surely wrong.Our observing system is inadequate.

“Le fait est que nous ne savons pas justifier l’absence de réchauffement du moment et c’est ridicule. Les données publiées dans le supplément d’aout 2009 du BAMS montre qu’il devrait y avoir encore plus de réchauffement, mais les données sont sûrement fausses. Notre système d’observation est inadéquat . » Tout est dit !

Kevin Trenberth
Mails échangés le 14 octobre 2009

Dr. Kevin E. Trenberth is Head of the Climate Analysis Section at the National Center for Atmospheric Research. From New Zealand, he obtained his Sc. D. in meteorology in 1972 from Massachusetts Institute of Technology. He was a lead author of the 1995, 2001 and 2007 Scientific Assessment of Climate Change reports from the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC),

http://www.yourvoicematters.or.....523796.txt
(Ceux qui ont le temps peuvent aller voir l’ensemble des échanges de mails de ce jour là, c’est un délice)

A propose de l’arrêt du réchauffement :« Je ne fais pas partie des sceptiques, » a insisté Mojib Latif de l’Institut Leibniz des Sciences Marines de l’université de Kiel, en Allemagne. « Mais, nous devons nous poser les questions emmerdantes, sinon d’autres personnes le feront. »

Conférence de Geneve, sep 2009

Prof. Latif is a Professor for Climate Physics at the Leibniz Institute of Marine Sciences at
Kiel University since 2004. Besides his teaching activities, he is Head of the Research
Division “Ocean Circulation and Climate Dynamics”.

Je ne suis pas habilité à répondre à ce genre de question.

R Pachaury, président du GIEC, en réponse à la question : de combien la température a-t-elle augmenté depuis 1995 ?
Conférence COP16 Cancun décembre 2010

241.  Warm | 4/12/2010 @ 20:39 Répondre à ce commentaire

Laurent (#239),

Comme toujours votre prose alambiquée pseudo-scientifique ne veut rien dire…

Je peux prendre un autre système plus simple et plus à l’échelle d’une expérience quotidienne pour montrer à quel point vous vous fourvoyez.

Un truc tout bête, une casserole qui bout, comme ici filmé à l’infrarouge:

http://www.youtube.com/watch?v.....&NR=1

Vous remarquez très bien les volutes dues à la convection: un régime chaotique s’établit, totalement imprévisible dans le détail. Si on prend la température à un endroit de la casserole, on va voir la température monter et redescendre en fonction des flux froid et chaud des volutes de convection à cet endroit, mais la tendance au réchauffement est inéluctable, parce que de l’énergie arrive constamment de la plaque chauffante.

La température moyenne de l’eau dans la casserole à un sens: on peut même l’approximer en connaissant la capacité thermique du système et les pertes, et l’énergie amené par la plaque chauffante. Et pourtant, on est totalement incapable de prédire l’évolution à très court terme de la température à endroit donné de la casserole, qui va osciller en plus ou en moins autour de la tendance montante au gré des flux convectifs. Par contre en suivant à moyen terme la température de n’importe quel endroit, on va capter la tendance au réchauffement, encore mieux si on fait la moyenne de plusieurs endroit différents

Comparaison n’est pas raison: c’est un exemple pour montrer que malgré un régime chaotique dans le détail, la température moyenne du système à un sens, et sa mesure en moyennant plusieurs endroits différents du système à un sens.

Les GES ajoutés dans l’atmosphère créée un déséquilibre radiatif qui réchauffe tout le système climatique en injectant de l’énergie supplémentaire. Même si vous n’en n’êtes pas convaincu (admettons) il est légitime de chercher à moyenner les températures à différents endroits du système pour tester cette hypothèse.

Si vous mettiez la terre sur l’orbite de Pluton, croyez moi, on capterait très vite un refroidissement partout !

242.  Araucan | 4/12/2010 @ 20:45 Répondre à ce commentaire

Laurent (#239),

Je sens que je vais vous demander un billet spécial sur la Warmlangue…. 😉

243.  RDEURO | 4/12/2010 @ 20:49 Répondre à ce commentaire

Warm (#241),

Si vous mettiez la terre sur l’orbite de Pluton, croyez moi, on capterait très vite un refroidissement partout !

C’est donc bien l’apport de l’énergie du soleil qui détermine la température de la planète. Merci de l’avoir confirmé.

244.  Marot | 4/12/2010 @ 21:10 Répondre à ce commentaire

Warm (#241)
La tentative pour faire comprendre la différence entre mathématiques et physique finit dans une casserole. Pauvre Feynman.

Donnez-nous les noms des deux stations d’Afrique.

245.  Marot | 4/12/2010 @ 21:11 Répondre à ce commentaire

Araucan (#242)
Excellente suggestion.

246.  Lagneau-du-ruisseau | 4/12/2010 @ 21:17 Répondre à ce commentaire

La température moyenne de quelque chose pourrait avoir un sens si on était capable :
1/ de définir le quelque chose avec rigueur
2/ d’effectuer un maillage scientiquement acceptable
3/ de vérifier qu’il n’y a pas de biais qui modifient la mesure au fil du temps
4/ de vérifier que tous les instruments de mesure sont tous étalonnés de manière identique et vérifiés régulièrement.

C’est le cas, je crois, depuis 1850, voire depuis l’homme de Cro Magnon, n’est-ce pas ?

En tout cas, nous avons la chance d’avoir au moins deux stations en Afrique qui respectent ce protocole. C »est déjà ça, non ? Au fait, c’est quoi leur nom, déjà ?

NB :je ne connais pas de casserole qui, lorsqu’on la chauffe, fait bouillir l’eau à un endroit, et la gèle à un autre… Faudra me donne la marque (Warminex ?), ça pourrait être pratique pour faire une daube en même temps qu’un sorbet !!!

247.  Warm | 4/12/2010 @ 21:19 Répondre à ce commentaire

RDEURO (#243),

C’est donc bien l’apport de l’énergie du soleil qui détermine la température de la planète. Merci de l’avoir confirmé.

Si il n’y avait pas de GES, la température moyenne serait au plus à -18, donc le soleil tout seul n’explique pas tout !

248.  Laurent | 4/12/2010 @ 21:23 Répondre à ce commentaire

Warm (#241),

Comme toujours votre prose alambiquée

Mauvais procès…. ma prose est logique et claire pour celui qui décide de la lire… au contraire de votre prose qui ne cherche qu’à perdre le lecteur dans des digressions qui sont la plupart du temps hors sujet…
Vous utilisez des mots hors usage usuel sans donner explicitement la définition que vous leur donnez…. c’est bien soit une escroquerie, soit une preuve de bêtise….

D’ailleurs le reste de votre post 241 est totalement hors sujet et ne répond pas aux critiques que je vous fait. Si vous voulez y répondre, répondez y précisément et logiquement…. pas avec un infâme gloubi-boulga de considérations qui n’ont rien à voir avec ce que je vous dit.
Si par exemple vous voulez répondre à la critique que je vous fais sur la signification physique de la pente d’une régression linéaire de séries d’anomalie de températures, c’est très simple:
1) indiquez clairement et précisément quelle est la signification de cette valeur.
2) indiquez en quoi cette signification vous permet de l’assimiler à une température, ou à une variation de température (et indiquez l’objet auquel se rapporte cette température), ce qui vous permettra ensuite de parler de « réchauffement » ou de « refroidissement ».
3) Si les thermes de « réchauffement » ou de « refroidissement » ne font pas référence à des températures, indiquez nous donc à quel éléments physiques ils se rapportent.
4) Et naturellement, expliquez nous comment on peut expérimentalement vérifier vos dires (je ne vous demande même pas un lien vers une publication scientifique donnant des résultats d’expérience, mais juste un schéma théorique d’expérience).

Il y a une seule personne ici qui respire la pseudo-science, et qui le cache très mal à travers des explications laborieuses et des donnes de hors sujets (ou quand il n’a même plus l’imagination pour le hors sujet, par des cascades de références scientifique qu’il n’a même pas lu lui-même, mais dont il a seulement lu le manuel d’utilisation sur le site climate-skeptic)….. vous ne devinerez jamais qui c’est??? 😉

249.  Marot | 4/12/2010 @ 21:24 Répondre à ce commentaire

Warm (#247)
Ridicule

Donnez-nous les noms des deux stations d’Afrique.

250.  volauvent | 4/12/2010 @ 21:29 Répondre à ce commentaire

Warm (#241),

Génial votre exemple!

« Vous remarquez très bien les volutes dues à la convection: un régime chaotique s’établit, totalement imprévisible dans le détail. Si on prend la température à un endroit de la casserole, on va voir la température monter et redescendre en fonction des flux froid et chaud des volutes de convection à cet endroit, mais la tendance au réchauffement est inéluctable, parce que de l’énergie arrive constamment de la plaque chauffante. »

Ce n’est donc pas par les échanges radiatifs que l’eau se chauffe?

La température moyenne de l’eau dans la casserole à un sens: on peut même l’approximer en connaissant la capacité thermique du système et les pertes, et l’énergie amené par la plaque chauffante.

La température -non pas moyenne- à l’équilibre a un sens car on est dans un milieu homogène. Mais la moyenne de températures piquées au hasard n’en n’a pas, bien évidemment. Le fait que le milieu soit homogène vous autorise à parler de sa température, mais en fait, pour en arriver là, le système a moyenné des flux qui sont des grandeurs extensives. La température, elle, est intensive.
Pour tenter de faire des moyennes de quelque chose ayant rapport avec la température, il faut associer, à chaque point de mesure, un volume et une capacité thermique ce qui est évidemment impossible même dans le cas de votre casserole, et encore moins dans le cas des températures de surface terrestre qui est encore bien plus compliqué.

Les GES ajoutés dans l’atmosphère créée un déséquilibre radiatif qui réchauffe tout le système climatique en injectant de l’énergie supplémentaire.

Waou! Et ils la tirent d’où, ces méchants gaz, leur énergie supplémentaire qu’ils « injectent »?

Décidément, l’équipe warm de garde le week-end c’est comme toujours et partout les bizuths qu’on y met.

En fait de casserole, vous en avez une de plus.,

Sorry, the comment form is closed at this time.