Un rapport sur le CO2 déboulonne les Catastrophes du Changement Climatique


Traduction, par PapyJako, de l'article de  Doug L. Hoffman


CO2 Report Debunks Climate Change Catastrophes.

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Depuis des décennies, les alarmistes du changement climatique ont produit une foule de scénarios apocalyptiques, tous fondés sur la théorie du réchauffement climatique anthropique : les émissions de CO2 d’origine humaine vont forcer le climat de la Terre à se réchauffer de manière incontrôlable, ce qui causerait toutes sortes de désagréments. Une nouvelle étude, publiée par le Centre d’études du Dioxyde de Carbone et du Changement Global ("Center for the Study of Carbon Dioxide and Global Change"),  aborde frontalement les plus importants effets prédits du réchauffement climatique. Faisant un ample usage de papiers de recherche revus par les pairs, les sinistres prédictions des alarmistes du climat sont démolies pierre par pierre. En définitive, les auteurs concluent que les concentrations atmosphériques croissantes du CO2 découlant du développement de la Révolution Industrielle ont, en fait, été bonnes pour la planète.

Le rapport de 168 pages, "Le Dioxyde de carbone et l’avenir de la Terre : sur le chemin de la prudence" ("Carbon Dioxide and Earth’s Future: Pursuing the Prudent Path"), écrit par Craig D. Idso et Sherwood B. Idso, aborde l’ahurissant marécage de la désinformation du changement climatique, en utilisant des données scientifiques solides, pour réfuter les prédictions de désastres environnementaux futurs. Comme les auteurs le font remarquer, le méchant de l’histoire est l’industriel, qui a « altéré le cours de la nature » en émettant de grandes quantités de dioxyde de carbone dans l’air, par la combustion du charbon, du gaz et du pétrole. Les questions abordées par le rapport sont formulées dans le résumé :

Dans sa composition actuelle, l’atmosphère de la Terre contient un peu moins de 400 ppm du gaz incolore et sans odeur que nous appelons dioxyde de carbone ou CO2. Cela représente seulement quatre pour-cent de un pour-cent. En conséquence, même si la concentration de l’air en CO2 était triplée, le dioxyde de carbone ne représenterait toujours qu’un petit peu plus d’un dixième de pour-cent de l’air que nous respirons, ce qui est beaucoup moins que ce qui imprégnait l’atmosphère terrestre il y a quelques éons, lorsque la planète n’était qu’un jardin. Néanmoins, on prédit souvent qu’un petit accroissement de cette quantité minuscule de CO2 produira un enchaînement de terribles conséquences environnementales, incluant du réchauffement global, une élévation catastrophique du niveau des mers, et la destruction de beaucoup d’écosystèmes naturels, aussi bien que de spectaculaires augmentations des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les sécheresses, les inondations et les cyclones.

Aussi étrange que cela puisse paraître, ces effrayants scénarios d’avenir sont dérivés d’une seule source d’information : les modèles climatiques sur ordinateur, en permanente évolution, qui prétendent réduire la somme des processus physiques, chimiques et biologiques, qui se combinent pour produire l’état du climat terrestre, à un ensemble d’équations mathématiques d’où ils tirent leurs prévisions. Mais savons-nous vraiment ce que sont tous ces processus complexes et leurs interactions ? Et même si nous le savions – ce qui n’est pas le cas – pourrions nous les capturer correctement en un programme informatique gérable nous produisant des prévisions fiables à 50 où 100 ans ?

Craig D. Idso, qui est le fondateur et ex-président du "Centre d’études du Dioxyde de Carbone et du Changement Global" (“Center for the Study of Carbon Dioxide and Global Change", est titulaire d’un Doctorat de Géographie de l’Université d’état de l’Arizona. C'est le frère de Keith E. Idso et le fils de Sherwood B. Idso. En 2009, il a co-signé avec son père le livre "CO2, Réchauffement Global et perspectives d’extinction des espèces pour le futur" ( “CO2, Global Warming and Species Extinctions: Prospects for the Future”).

Sherwood B. Idso assume la Présidence du Centre d’études du Dioxyde de Carbone et du Changement Global depuis le 4 octobre 2001. Auparavant, il était Physicien Chercheur au Département de Recherche en Agriculture de l’agence de protection des eaux à Phoenix en Arizona.

Le Docteur Idso est auteur ou co-auteur de plus de 500 publications, en particulier « Le dioxyde carbone : ami ou ennemi ? » (1982) et « Dioxyde de carbone et Changement Global : La Terre en Transition (1989). Il a fait partie du comité de rédaction de la revue internationale « Agriculture et Météorologie de la Forêt » de 1973 à 1993 et depuis 1993 fait partie du comité de rédaction de « Environnement et Botanique Expérimentale ». Au cours de sa carrière, il a été critique invité de manuscrits pour 56 journaux scientifiques différents et 17 agences de financement différentes, représentant un spectre inhabituellement ouvert de disciplines. En d’autres termes, il fait largement partie du courant principal des scientifiques de l’environnement.

D’après l’analyse détaillée d’Idso & Idso, les observations du monde réel sont en contradiction avec à peu près toutes les prédictions alarmistes faites par les catastrophistes du réchauffement climatique et, en ce qui concerne les modèles climatiques, ceux-ci révèlent beaucoup de lacunes et d’insuffisances. L’observation de la nature démontre que, même si le monde s’est substantiellement réchauffé sur le dernier siècle et un peu plus, aucune des conséquences environnementales désagréables prédites par les alarmistes du climat ne s’est manifestée.


587 réponses à “Un rapport sur le CO2 déboulonne les Catastrophes du Changement Climatique”

  1. Titoune (#389),

    Nous connaissons l’histoire du lac de vostok et des forages qui y sont faits pour découvrir si une forme de vie y existe, mais celà n’a rien à voir avec ce que je vous ai dit. Merci, c’est passionnant, mais vous tombez à coté de la plaque.

    @Laurent berthod, merci pour la précision sur la terminologie. 😉

  2. Julien #400#

    si vous avez bien lu l’article vous aurez noté que le regel de l’eau sous glaciaire est évoqué à plusieurs reprises donc le phénomène n’est pas nouveau, est connu et ne remet pas en cause la construction classique des glaciers par accumulation de neige ainsi que la validité des analyses des carottes.

    Pour revenir à l’étude de Hermann Harde elle fait appel à la modélisation alors si je comprend bien les modèles marchent quand ça vous arrange et ne marchent pas quand ça ne vous arrange pas.

    Minitax @

    Tu reprends rien du tout, tu continues de débiter des âneries invraisemblables, non quantifiées, non prouvées, non prouvables, et avec un applomb de charlatan. Le taux de H2O moyen, c’est de l’ordre de 60% en humidité relative et en humidité absolue augmente exponentiellement avec la température. Donc il n’y a strictement aucune limite à sa hausse et il n’y a aucune raison de décréter qu’il n’effet-de-serre pas pareil que CO2,

    Personne ne nie que la vapeur d’eau participe à l’effet de serre naturel pas à l’effet de serre supplémentaire dû aux fossiles. On dit simplement qu’elle ne peut pas provoquer de réchauffement à long terme car quand l’atmosphère est saturée (100%) il y a précipitation et assèchement de la masse d’air . Tu as beau gesticuler, éructer, insulter, faire tes caprices de gosse mal élevé, tu ne changeras rien aux faits.

    Lis donc un peu de vraie littérature scientifique ou visite des sites comme ceux du CNRS, de l’ENS de Lyon, ou celui de Janco tu pourras aumoins y apprendre les bases

  3. Personne ne nie que la vapeur d’eau participe à l’effet de serre naturel pas à l’effet de serre supplémentaire dû aux fossiles.

    Ca c’est si on est convaincu de l’existence et du mécanisme de « l’effet de serre ».

  4. Ca c’est si on est convaincu de l’existence et du mécanisme de “l’effet de serre”.

    Pourquoi ce n’est pas comme ça que ça marche ? Dans ce cas il faut me l’expliquer.

  5. Titoune (#402),

    Personne ne nie que la vapeur d’eau participe à l’effet de serre naturel pas à l’effet de serre supplémentaire dû aux fossiles. On dit simplement qu’elle ne peut pas provoquer de réchauffement à long terme car quand l’atmosphère est saturée (100%) il y a précipitation et assèchement de la masse d’air .

    Non. Vous ne comprenez rien et vous compliquez inutilement les choses, lisez l’AR4. La VE participe au réchauffement anthropique comme rétroaction, elle en est même le fondement dans les modèles, c’est elle qui est censée dicter l’amplitude du RC par son effet direct (absorption-émission) et indirect (sur la nucléation et les nuages à différentes couches).

    Absorption of LW radiation increases approximately with the logarithm of water vapour concentration, while the Clausius-Clapeyron equation dictates a near-exponential increase in moisture-holding capacity with temperature. Since tropospheric and surface temperatures are closely coupled (see Section 3.4.1), these constraints predict a strongly positive water vapour feedback if relative humidity (RH) is close to unchanged. Furthermore, the combined water vapour-lapse rate feedback is relatively insensitive to changes in lapse rate for unchanged RH (Cess, 1975) due to the compensating effects of water vapour and temperature on the OLR (see Box 8.1). Understanding processes determining the distribution and variability in RH is therefore central to understanding of the water vapour-lapse rate feedback.

    Cela fait justement partie des dissimulations n°1 de tout résumé pour décideur qui se respecte : ne pas rappeler aux lecteurs que le point-clé du RC attendu est aussi le plus incertain dans la physique des modèles. On préfère parler du CO2 dont le doublement ne produit jamais qu’environ 1 K toutes choses égales par ailleurs. On laisse ces choses-là dans d’obscurs recoins du rapport, au lieu d’en faire l’essentiel de la communication sur les incertitudes, en reconnaissant que de nombreuses valeurs de sensibilité sont possibles (en raison des rétroactions dont la VE puis le gradient puis les nuages) et que l’on n’a pas avancé d’un iota en contrainte sur cette incertitude depuis Manabe 1965. Les modélisateurs peuvent continuer leur langue de bois pour décideurs distraits et militants fidèles, mais cela trompe de moins en moins de monde.

  6. Titoune (#401),

    qu’elle ne peut pas provoquer de réchauffement à long terme car quand l’atmosphère est saturée (100%) il y a précipitation et assèchement de la masse d’air.

    Ceci démontre ton ignorance complète de la physique atmosphérique de base.
    La quantité de vapeur d’eau atmosphérique à 100% de concentration dépend de la pression de vapeur saturante, qui elle même dépend de la température.
    Donc, si la température moyenne augmente, la pression de vapeur saturante pour une pression donnée augmente aussi, et la quantité de vapeur d’eau atmosphérique pour un taux de concentration donné augmente aussi…..

    …ce qui induit nécessairement une augmentation de température moyenne suite à l’augmentation de température initiale (c’est le feedback décrit dans les AR), et ceci dans un phénomène auto-entretenu (d’autant plus que si la température moyenne des océans augmente, la concentration en CO2 atmosphérique augmentera aussi), tout ceci bien sur si le gloubi-goulba pseudo-scientifique de l’effet de serre uniquement radiatif est correct….

    Alors tu t’amuse certainement beaucoup ici…. mais c’est l’amusement de l’idiot qui regarde le doigt sans comprendre ce qu’il montre….

  7. Laurent (#406)

    Ceci démontre ton ignorance complète de la physique atmosphérique de base.
    La quantité de vapeur d’eau atmosphérique à 100% de concentration dépend de la pression de vapeur saturante, qui elle même dépend de la température.

    Heuhh….quelque soit la quantité, 100% c’est toujours 100%.

    Donc, si la température moyenne augmente, la pression de vapeur saturante pour une pression donnée augmente aussi, et la quantité de vapeur d’eau atmosphérique pour un taux de concentration donné augmente aussi…..

    …ce qui induit nécessairement une augmentation de température moyenne suite à l’augmentation de température initiale (c’est le feedback décrit dans les AR), et ceci dans un phénomène auto-entretenu (d’autant plus que si la température moyenne des océans augmente, la concentration en CO2 atmosphérique augmentera aussi), tout ceci bien sur si le gloubi-goulba pseudo-scientifique de l’effet de serre uniquement radiatif est correct….

    Là, il faut répondre à Minitax qui a dit :

    Or, la rétroaction qui se poursuit à l’infini avec l’eau (réchauffement=> plus de vapeur d’eau => plus d’effet de serre => plus de réchauffement…), ça ne s’est jamais produit sans quoi, on ne serait pas là à en parler.

    Au fait tu n’es pas le Laurent qui affirmait que la calorie était un corps ? Merci pour m’avoir donné le plus grand fou-rire de ma vie.

    skept

    Il n’y a aucune loi, à part dans la science post-moderne, qui ferait qu’un “forçage initial” concernerait plus CO2 que H2O alors que le premier est ultra-minoritaire par rapport au second.

    je répondais à cette affirmation de Minitax en lui disant que la vapeur d’eau n’était pas un forçage mais simplement une rétroaction qui ne pouvait provoquer un réchauffement mais simplement l’amplifier.

  8. Pour vous occuper cette après-midi, et au passage laisser pour un temps le vieil os plus très comestible des rétro actions, un petit billet très intéressant qui nous replace au centre de la controverse sur l’effet de serre, ou quelque soit le nom que vous voulez attribuer à cette saga sans fin:

    http://jennifermarohasy.com/bl…..frequency/

    Décidément, nos photons baladeurs sont mis à toutes les sauces…

  9. Titoune (#404),

    Ca c’est si on est convaincu de l’existence et du mécanisme de “l’effet de serre”.

    Pourquoi ce n’est pas comme ça que ça marche ? Dans ce cas il faut me l’expliquer.

    Non. Ca ne marche pas comme cela.
    « L’effet de serre » est une mode qui passera et non une réalité de la physique fondamentale.
    Mais je vous suggère d’autres files de discussions ou ce sujet a déjà été débattu.

  10. Non. Ca ne marche pas comme cela.

    Ok, mais alors expliquez moi comment ça marche.

  11. Titoune (#401),
    ou celui de Janco tu pourras aumoins y apprendre les bases

    ——————————————–
    Encore une connerie de faite; Janco est consultant; il ne va pas tuer la poule aux oeufs d’or, se sabrer son gagne pain;

  12. Titoune (#407),

    Heuhh….quelque soit la quantité, 100% c’est toujours 100%.

    Tu es vraiment totalement idiot, ou tu simule?
    100% n’a aucun sens, ce qui compte c’est la quantité de molécules de H2O contenue dans un volume atmosphérique (c’est bien cela qui détermine le % de rayonnement IR intercepté).
    Et ce nombre de molécule, à une concentration donnée est différent en fonction de la température et de la pression.

    Là, il faut répondre à Minitax

    … qui dit exactement la même chose que moi sous une autre forme… mais tu es trop stupide pour t’en rendre compte…

    Au fait tu n’es pas le Laurent qui affirmait que la calorie était un corps

    Et en plus tu es apparemment shooté au LSD… tu fantasme grave… 😉

  13. Titoune (#407),
    Heuhh….quelque soit la quantité, 100% c’est toujours 100%.

    ———————————————
    Plus cela va est plus on a affaire à des tarés envoyés par la maison boyaux et volatiles
    Alléz Titoune comme disait ton confrère ; t’as droit à une botte de foin

  14. the fritz (#415),

    Je pourrais vous faire un résumé succinct,mais je crains que cela n’apporte guère de lumière sur cette ténébreuse affaire.

    Il faut déjà se replacer dans la problématique des échanges d’énergie.
    On a tous à l’esprit que ces échanges sous forme radiative se font sous formes de photons,sans que cette notion purement théorique, ne soit démontrée sinon par ses effets .
    L’auteur dans son article,prend le parti, pourquoi pas, que tout phénomène radiatif est lié à une masse.Cela revient à attribuer une masse au photon,ce qui est en soi une affirmation hasardeuse.
    A partir de cette hypothèse,rien empêche d’appliquer au rayonnement les équations d’énergie potentielle et cinétique.
    Ce faisant,un rayonnement émis par la surface de la terre,au fures et à mesure que la gravité décroit, verrait son énergie potentielle diminuer.
    Et si un rayonnement voit son énergie décroitre, sa fréquence et sa longueur d’onde en feront de même.
    L’auteur calcule ce glissement de fréquence pour les IR, émis du sol,qui au sommet de la troposphère ne sont pratiquement plus dans la bande d’absorption du CO2!
    On retombe dans nos discussions d’échange d’énergie,et de la proposition de Spencer:Comment s’opèrent les transferts d’énergie radiatifs.
    Ici également, j’aimerais voir une expérience d’un rayonnement émis du sol,et capté à 10 kms d’altitude, et de voire si la longueur d’onde a changé(irréalisable bien sur)

  15. Titoune (#408),

    je répondais à cette affirmation de Minitax en lui disant que la vapeur d’eau n’était pas un forçage mais simplement une rétroaction qui ne pouvait provoquer un réchauffement mais simplement l’amplifier.

    Ce que MiniTAX vous dit si je l’ai compris, c’est que n’importe quel réchauffement est censé produire de la VE, donc du réchauffement supplémentaire et ainsi de suite jusqu’à ce que la Terre ressemble à Vénus. Or de fait, cela ne se passe pas ainsi, nous n’habitons pas Vénus. Pour avoir plus de VE dans le système, vous pouvez à rayonnement constant (soleil, GES, etc.) avoir un peu plus d’advection chaude en surface des océans et hop, la boucle rétroactive s’enclenche, nous grillons tous sur pied quelques décennies plus tard. Sans même faire intervenir la notion de « forçage », juste un couplage transitoire dans l’évolution du fluide océanique. La démarche des modélisateurs par forçage et rétroaction est un choix comme un autre pour décrire le système à un moment donné, mais ils n’ont pas les moyens d’assumer ce choix : ils ne connaissent pas correctement le bilan des forçages, ils ne savent pas mesurer correctement les rétroactions.

    Imaginez que je fais un modèle d’épidémie sur la base de deux grandeurs, la virulence du microbe (équivalent du forçage) et la contagion horizontale (équivalent de la rétroaction). Eh bien si je suis comme un climatologue, je vous proposerai des mesures prophylactiques importantes concernant l’humanité entière tout en admettant que j’ai un facteur 4 d’incertitude sur une partie des mécanismes de la virulence, et que je connais très mal l’autre partie de ses mécanismes ; que mes hypothèses sur la contagion varient quant à elle d’un facteur 8 sur le nombre de malades possibles, sans qu’il me soit possible de trancher clairement en me basant sur l’histoire des maladies connues.

    Si vous êtes normalement constitué, vous demanderez à l’épidémiologiste de revoir sa copie avant de prendre des décisions, car son modèle incapable de distinguer une petite grippe d’un ebola généralisé est complètement nul. Pour une mystérieuse raison, tenant probablement au caractère récent de la discipline et au niveau ignare des décideurs comme des influenceurs, les climatologues sont vénérés au lieu d’être renvoyés à leurs chères études.

  16. Laurent (#413)

    Ce que tu dis n’empèche pas que le CO2 soit un forçage et la VE une simple rétroaction (limitée dans le temps et dans l’espace, quand il y a saturation il y a précipitation). Sans CO2 on aurait pas d’effet de serre du tout. Tu nous fais un strawman débile sur la pression et la température alors que ça ne change absolument rien au phénomène quelque soit la température et la pression il y aura un moment où il y aura saturation, donc précipitation et assèchement de la masse d’air. La seule différence c’est que plus il fera chaud plus les précipitations seront fortes.

    Scaletrans @

    Pour l’effet de serre il te suffit de consulter les sites que j’ai déja cité (CNRS ENS Lyon MANICORE etc…) par contre ce qui affirment que ça ne marche pas comme ça doivent expliquer pourquoi…

  17. Tu nous fais un strawman débile sur la pression et la température alors que ça ne change absolument rien au phénomène

    Il n’y a pas de strawman débile, c’est ton histoire de 100% maximum qui débile. On t’a dit sous de multiples formes que 100%, c’est 100% d’humidité relative, à UNE TEMPERATURE donnée. Ce qui veut dire que la quantité de H2O dans l’air (la seule qui compte dans l’effet de serre, et non ton stupide « 100% ») à 100% d’HR mais à 10°C est bien supérieure à 100% d’HR à 25°C.
    Donc tes arguments débiles dans le genre, « 100%, c’est 100% » démontrent que tu ne maîtrises même pas la physique la plus élementaire niveau lycée.

    quelque soit la température et la pression il y aura un moment où il y aura saturation, donc précipitation et assèchement de la masse d’air.

    Ce n’est pas les précipitations qui « assèchent l’air » gros bénêt. L’air est asséchée pendant la saison sèche, pas pendant la saison des pluies. L’air est asséchée pendant l’hiver, pas pendant l’été où il pleut !

    Si tu veux rendre service à ta religion carbocentriste, arrête d’étaler ton ignorance. C’est avec des champions comme toi que la fraternité réchauffiste est en pleine déroute. D’ailleurs, vous êtes en nombre tellement minuscule pour défendre une telle pseudo-science que t’es obligé de t’inventer plusieurs pseudo dans ce même forum pour donner l’illusion du nombre, ton absence total de scrupule et de décence est pathétique.

  18. joletaxi (#417),

    L’auteur dans son article,prend le parti, pourquoi pas, que tout phénomène radiatif est lié à une masse.Cela revient à attribuer une masse au photon,ce qui est en soi une affirmation hasardeuse.

    Je ne comprends pas bien ce point chez l’auteur, la « masse effective inertielle ». Est-ce dérivé de l’approche relativiste et quantique ? La masse du photon au repos est nulle, on peut lui attribuer une masse effective dès qu’il est en mouvement d’après l’équation de base E=mc2 et la gravité a un effet, ainsi la lumière est déviée ? (J’ai l’impression que c’est une autre manière de dire si la lumière se comporte comme une onde elle est sans masse, si elle se comporte comme particule elle en a une, c’est-à-dire que l’on peut aussi décrire E=hv par Planck). Cela me dépasse largement (euphémisme) et surtout je comprends mal ensuite la pertinence de la démarche appliquée à l’atmosphère et à la nullité de l’effet de serre. Car d’une part la variation de fréquence par l’effet de gravité (selon l’auteur) paraît jouer dans la haute atmosphère (et pas près de la surface, le CO2 bien réparti est sur toutes les couches), d’autre part l’IR n’est pas absorbé que par le CO2, donc cela semble au minimum incomplet. (S’ajoute le fait que plus la haute couche réchauffe, plus elle émet d’énergie vers l’espace par Stefan sT^4, donc je ne pige pas bien non plus l’intérêt de démontrer qu’elle absorbe moins… mais tout cela est horriblement compliqué, je m’emmêle facilement les pinceaux dans ces histoires radiatives)

  19. skept (#421),

    Je serais curieux que vous me donniez, sans aucune façon vouloir vous forcer la main,votre avis sur la petite expérience de Spencer qui nous avait bien tracassé il y a quelques mois.(un intervenant, et moi-même, en, avions mal dormi)
    J’avoue que ces supputations sur la nature de l’énergie radiative sont au dessus de ma compréhension.

  20. skept (#417),

    Pour avoir plus de VE dans le système, vous pouvez à rayonnement constant (soleil, GES, etc.) avoir un peu plus d’advection chaude en surface des océans et hop, la boucle rétroactive s’enclenche, nous grillons tous sur pied quelques décennies plus tard.

    C’est bien ce qui arrive avec les modèles. Ils divergent lamentablement, même avec les simulations d’une période de contrôle : on l’a vu avec climateprediction.net, quand les données sont étaient rendues publiques, skyfall en avait parlé à l’époque : http://www.skyfall.fr/?p=139

    Seulement, ce genre de vérité, les réchauffistes le balayent soigneusement sous le tapis. Seule compte la comm, où ils déclarent sans la moindre honte que les modèles arrivent à bien simuler le climat (cf la formule somptueuse de Jouzel : « les modèles arrivent à bien prédire (sic) le climat passé et présent ») sans préciser que toutes des simulations partent dans les chous dès qu’on les laissent tourner un peu.
    Eh oui, c’est classique de n’importe quelle propagande, pour raconter une belle histoire, il leur suffit de ne raconter que ce qui les arrange.

  21. mica (#423),

    tiens essaie de comprendre çà, c’est sans doute la première fois que tu vois un diagramme de phase mais bon… fait un effort!

    Ce n’est pas la peine de lui donner des liens, vous parlez à un mur. « Titoune » ou quels que soient ses multiples pseudos, n’est qu’un sale troll réchauffiste. Son but ici, ce n’est pas de chercher à comprendre ou à s’instruire, c’est d’empoisonner le puits avec les pires idioties, juste pour avoir le dernier mot.

  22. joletaxi (#423),

    Je serais curieux que vous me donniez, sans aucune façon vouloir vous forcer la main,votre avis sur la petite expérience de Spencer qui nous avait bien tracassé il y a quelques mois.(un intervenant, et moi-même, en, avions mal dormi)
    J’avoue que ces supputations sur la nature de l’énergie radiative sont au dessus de ma compréhension.

    Non vous ne me forcez pas du tout la main, j’ai vu passer les réflexions de Spencer mais sans m’y attarder à l’époque, il faut que je m’y colle et j’en profite pour vous demander : où est l’exposition la plus claire et la plus complète de la conjecture en question?

    (Il n’y a pas grand chose à attendre de moi, parce que je suis un lecteur de base non scientifique de formation ; j’essaie surtout de repérer les contradictions dans le discours de la climatologie, mais je laisse les climatologues les surmonter! Etant moi-même insomniaque, je consacrerai cependant volontiers quelques heures à réfléchir au problème de Spencer)

  23. joletaxi (#416),
    joletaxi (#416),
    J’aime bien me lancer dans des discussions sur les photons qui tantôt ont des masses, n’en ont pas , ou n’en ont que quand ils bougent ( au fait, c’est quoi un photon au repos?)
    Bien sûr qu’un photon a une masse, sinon, faut m’expliquer ce que c’est une énergie sans masse; la gravité? , mais la gravité sans masse , c’est rien, c’est une force , c’est pas de l’énergie
    Il n’ y a donc que l’énergie cinétique
    ——————————————–
    Et si un rayonnement voit son énergie décroître, sa fréquence et sa longueur d’onde en feront de même.
    ———————————-
    détail: la longueur d’onde ne décroît pas , elle augmente ; mais la plupart des photons qui quittent la surface , n’arrivent pas en TOA; ils sont absorbés et d’autres de plus basse énergie sont ré-émis ; d’ailleurs je crois que l’auteur se tire une balle dans le pied en disant que « the isotropic IR quantum/waves radiated by atmosphere lose energy by the effect of gravity, » En effet si les photons perdent de l’énergie, ils vont bien la filer à quelqu’un d’autre , je suppose sous forme d’agitation thermique
    Après on peut passer au gradient adiabatique et aux trois questions qu’il pose
    1. Is the gravity field a sink to heat?
    2. Does gravity field donate energy to photons?
    3. Do photons donate energy to the gravity field?

  24. Titoune (#418),

    Pour l’effet de serre il te suffit de consulter les sites que j’ai déja cité (CNRS ENS Lyon MANICORE etc…) par contre ce qui affirment que ça ne marche pas comme ça doivent expliquer pourquoi…

    Toujours la même méthode: renverser la charge de la preuve… Ça ne marche pas car il n’y a aucun fondement physique à ce système.
    Ca commence par l’opération de prestidigitation des +33° à faire hurler de rire (ou éclater en sanglots) tout physicien qui se respecte.
    Voir G & T, Kramm & Dugli… et maintenant Judith Curry et les intervenants de son blog. Ou bien les principes de physique sont à revoir, ou bien…

  25. skept (#425),

    « (Il n’y a pas grand chose à attendre de moi, parce que je suis un lecteur de base non scientifique de formation’essaie surtout de repérer les contradictions dans le discours de la climatologie, mais je laisse les climatologues les surmonter! Etant moi-même insomniaque, je consacrerai cependant volontiers quelques heures à réfléchir au problème de Spencer)  »

    ça explique bien des choses smile

    A vous acheter d’urgence:

    http://www.amazon.com/Principl…..0521865565

    Sinon LE site de référence pour comprendre la physique de l’atmosphère:

    http://scienceofdoom.com/

  26. mica (#423),
    C’est pas un diagramme de phase qu’il lui faut , c’est sa portion d’avoine . smile
    N’est ce pas Robert?

  27. the fritz (#428),

    si je me souviens bien,il a été accepté de définir le photon comme quanta d’énergie pour faire face au problème de discontinuité dans les niveaux des orbites des électrons.
    L’existence du photon est purement théorique.
    De là à donner une masse à un vecteur d’ondes, cela me paraît osé.
    Reste la question, comment se transfère l’énergie?
    phénomène ondulatoire ?Encore faudrait-il définir comment une onde électro magnétique influence le mode vibratoire au niveau atomique?
    Cela paraît plus accessible au niveau de la conduction.

  28. miniTAX (#425),

    C’est bien ce qui arrive avec les modèles. Ils divergent lamentablement, même avec les simulations d’une période de contrôle : on l’a vu avec climateprediction.net, quand les données sont étaient rendues publiques, skyfall en avait parlé à l’époque : http://www.skyfall.fr/?p=139

    Merci du lien. J’avais suivi CP d’Oxford par leur publication dans Nature, cela m’avait bien fait rire : ils démontraient que l’on peut simuler des variations de T avec un réalisme comparable tout en aboutissant à des sensibilités 1,5-11 K… et au lieu de tirer la conclusion assez simple qu’un tel modèle à paramétrages multiples ne démontrait plus rien du tout, on s’extasiait du résultat.

  29. Scaletrans (#429)

    Ça ne marche pas car il n’y a aucun fondement physique à ce système.

    Moi, je veux bien mais dans ce cas je demande qu’on m’explique comment ça marche, comment il se fait que la terre a une température permettant la vie. Dire que quelque chose ne marche pas c’est bien mais il faut proposer une alternative, quelle est elle ?

  30. Titoune (#435),

    Dire que quelque chose ne marche pas c’est bien mais il faut proposer une alternative, quelle est elle ?

    Euh, non. Dire que quelque chose ne marche pas, c’est dire que quelque chose ne marche pas… Un point c’est tout… et c’est suffisant.
    Les écolo-facho-réchauffistes ont inventé une théorie : cette théorie ne marche pas, ce qui veut dire qu’ils ont tord !
    Personne n’a encore été assez présomptueux pour proposer une autre théorie à part les rigolos ci-dessus dénommés. Personne n’a envie de se ridiculiser comme toi et tes collègues dans l’état actuel des connaissances.

  31. AuchD (#430),

    ça explique bien des choses smile

    Ce que je trouve inexplicable pour ma part, c’est qu’une lecture attentive, rationnelle et dénuée de préjugés des textes climatiques permet à un simple lambda de souligner citations à l’appui que l’auteur A et l’auteur B ne peuvent avoir raison en même temps, alors que A et B sont fondus dans la même maelström GIECien sans esprit critique. Demandez à votre ami huettien puytre pourquoi il est condamné à me mentir, tout chercheur du climat qu’il est, ce genre de détail en dit long sur la décadence d’un certain discours.

    J’aimerais bien m’acheter le livre que vous mettez en lien, oui, mais il est en l’occurrence trop cher. Et j’ai pas mal lu Pierrehumbert, je le trouve assez clair. (Vous savez, il y a aussi des manuels français très corrects, comme le Delmas, Mégie et Peuch sur l’atmosphère. Les équations ne changent pas, pas la peine non plus de se jeter sur le dernier traité pour comprendre les mécanismes impliqués. Rien que la lecture intégrale des rapports GIEC donne une base appréciable. Je vous l’ai déjà dit, sautiller d’une étude et d’un traité l’autre est sans intérêt, sauf pour créer un « effet de masse » où la même imprécision / le même biais initial se répercute 100 fois. La modélisation climatique en est experte, les deux-tiers de sa littérature consistent en cela… Et cela n’impressionne plus que les gogos)

  32. Minitax @

    Ce qui veut dire que la quantité de H2O dans l’air (la seule qui compte dans l’effet de serre, et non ton stupide “100%”) à 100% d’HR mais à 10°C est bien supérieure à 100% d’HR à 25°C.

    Ah bon ? tu en es certain ? la quantité d’humidité dans l’atmosphère augmente avec la température, pas le contraire….

    Ce qui n’empèche que quelque soit la quantité d’humidité relative sa durée de vie est limitée. Quand elle atteint la saturation il y a précipitation et assèchement de la masse d’air correspondante. Le cycle complet : évaporation => saturation => précipitation ne prend que quelques jours donc la vapeur d’eau ne peut en aucun cas être à l’origine d’un réchauffement de longue durée elle ne peut que l’amplifier.
    Le pouvoir de réchauffement global de la vapeur d’eau est nul.

    skept @

    Demandez à votre ami huettien puytre pourquoi il est condamné à me mentir, tout chercheur du climat qu’il est, ce genre de détail en dit long sur la décadence d’un certain discours.

    J’ai lu et je n’ai pas vu où Puytre vous a menti, j’ai plutôt l’impression que tu n’as pas compris les études en question.

  33. Titoune (#350),

    « Ca c’est du grand n’importe quoi. Pour qu’un objet soit conservé dans la glace il faut qu’il tombe sur de la glace (sinon il serait détruit par la reptation du glacier). »

    J’ai survolé l’article très rapidement et les auteurs ne semblent pas parler de dynamique glacière. Ma question est:
    Sommes nous surs que la momie ou la chaussure vielle de 5000 ans n’a pas bougé avec la glace qui l ‘environne. ?

    A priori, les glaciers bougent.

  34. Quand elle atteint la saturation il y a précipitation et assèchement de la masse d’air correspondante. Le cycle complet : évaporation => saturation => précipitation ne prend que quelques jours donc la vapeur d’eau ne peut en aucun cas être à l’origine d’un réchauffement de longue durée elle ne peut que l’amplifier.
    Le pouvoir de réchauffement global de la vapeur d’eau est nul.

    Tout cela est gratuit.
    On peut très bien imaginer que la quantité de vapeur d’eau dans l’atmosphère soit plus importante à un moment qu’à un autre ; ce qui revient à dire que « l’effet de serre » du à la vapeur d’eau (si l’effet de serre existe), serait plus important.
    Rien ne permet d’infirmer ce que je viens de dire.

    Mais moi j’ai une autre question.
    Quelle serait la température d’une Terre dont l’atmosphère serait exclusivement composée de 80 % de N2 et 20 % de O2 ?
    Ca serait -33 ° C ?

    Attention, il y a un piège…

  35. joletaxi (#431),

    je vous souhaite bonne lecture.
    Ne ratez pas les commentaires,cela va dans tous les sens.

    Merci. Je ne pensais pas à ce débat, mais à celui où Spencer conjecture que le rapport de causalité T-nuage sur les Tropiques n’est pas forcément celui que l’on croit.

    Dans les textes que vous m’avez mis en lien (je n’ai pas lu les commentaires), Spencer rappelle les mécanismes de base de l’effet de serre, avec une amusante expérience dans son jardin, et du coup j’ai du mal à comprendre ce qui vous empêche de dormir smile

    Effet de serre est un mot très mal choisi, car les serres réelles chauffent essentiellement en bloquant la convection.

    L’objection que j’ai lue souvent et sur laquelle part Spencer « un corps froid ne peut réchauffer un corps chaud » (version simple de la célèbre loi de thermodynamique) ne m’a jamais paru très intuitive en radiation (elle est plus évidente en convection ou conduction). Car comme Spencer le dit dès le premier papier, il est inexact de dire (pour rester en vocabulaire naïf) « l’ES chauffe », plus approprié de dire « l’ES empêche de refroidir ». En raisonnement radiatif, cela donne : la Terre reçoit un rayonnement du soleil ; elle rayonne elle-même vers l’espace en fonction de sa T ; si rien n’intercepte ce rayonnement, elle perd plus d’énergie que si une partie du rayonnement est interceptée et réémise vers elle (ES) ; moins la Terre peut rayonner, plus l’énergie reste dans le système (ne part pas vers l’espace) ; une partie de cela se traduit en différentiel de chaleur (en énergie cinétique donnant de l’agitation moléculaire) ; au terme du processus la Terre reste bien sûr à l’équilibre, mais elle rayonne à une T légèrement supérieure.

    Donc basiquement (je ne sais faire que du basique hélas, les physiciens me corrigeront), l’effet de serre ainsi décrit ne me choque pas, je ne le trouve pas spécialement contre-intuitif. J’y vois une simple application du transfert radiatif, à dire vrai il n’y a aucune inventivité scientifique ici depuis plus d’un siècle (c’est-à-dire que tout a été dit de Fourier à Stefan en passant par Langley, Arrhenius, Planck…). Il se peut (et il est même probable) que mon absence de « gêne » vis-à-vis de l’effet soit dû à un manque de connaissance ou de réflexion.

    Ensuite, les nains climatologues grimpés sur les épaules des géants s’agitent sur la phase besogneuse du problème. Sur laquelle j’ai en revanche beaucoup plus de doute. Car le calcul précis de l’effet de serre – de l’interaction rayonnement-matière sur toutes les couches sous la stratosphère puis des transferts qui en résulteront entre les mêmes couches, et plus seulement sous forme radiative – est une chose horriblement plus compliquée que les versions infantilisantes à la Gore (et même les versions savantes de Pierrehumbert). Là, je ne comprends pas du tout comment un modèle prétend aboutir raisonnablement à une T précise sur une couche précise (surface) pour ce qui est de la Terre (et pas d’un corps noir ou gris abstrait). Car l’énergie en plus dans le système va pouvoir se transformer de nombreuses façons, c’est le propre de l’énergie.

    L’ES ne me choque donc pas dans sa théorie, mais dans son application à la question : un changement d’un pouillème du bilan en W/m2 fera quel changement de T en surface ? Et d’ailleurs, les modèles démontrent que cette question est impossible à trancher précisément, et le sera sans doute d’autant moins que le modèle sera complet (c’est-à-dire qu’il intègrera tous les phénomènes énergétiques, car à chaque liberté laissée pour un nouveau phénomène, ce sera un peu plus d’incertitude à l’arrivée).

    Bref… pourquoi l’effet de serre n’existerait pas et pourquoi ne dormez-vous plus ?

  36. Titoune (#440),

    J’ai lu et je n’ai pas vu où Puytre vous a menti, j’ai plutôt l’impression que tu n’as pas compris les études en question.

    Sur Min et al 2011 : mensonge n°1 ce n’est pas une détection-attribution classique (faux, c’en est une parmi des milliers, même Schmidt le dit, aussi peu pertinente que les autres en raison du non-réalisme des modèles sur les précipitations) ; mensonge n°2 l’intérêt de l’article est dans le travail empirique sur les précipitations (faux, ils sont repartis du Hadex déjà retravaillé par d’autres équipes quelques années plus tôt et ils le disent). Mais laisse courir, tu pars du dogme « le climatologue mainstream a raison », donc la foi t’empêche de raisonner. Credo qui absurdum…

  37. Eric (#441)

    L’endroit où ont été trouvés les objets est/était en fait un champ glaciaire sur le chemin du col et dont le dénivelé est faible. Le glacier fermant le col lors des périodes froides est en fait un glacier adjacent dont la progression venait faire verrou. Il est possible mais peu probable que notre homme (sans doute victime d’un accident) soit mort un peu plus haut.

  38. skept (#443),
    nous avons eu à l’époque des échanges très longs sur le devenir d’un photon qui quitte la plaque chaude et qui revient vers l’émetteur.
    Physiquement j’ai du mal avec cette problématique.
    Nous avions imaginé de nombreuses hypothèses, sans parvenir à une conclusion, sinon qu’une expérience finalement simple à réaliser donnerait la réponse.
    Ce qui me sidère toujours dans ces modèles, c’est l’absence de changement de phase de l’eau qui évidemment est le premier facteur de transfert d’énergie.
    Si nous reprenons l’hypothèse du co2 qui réchauffe l’océan,cela m’avait frappé.Or,il ne faut pas être thermodynamicien pour savoir que c’est de cette façon que s’opère l’essentiel du transfert d’énergie quand on parle de h2o.
    Une autre question:est-ce les variations d’émission à la tropopause qui fait varier la t° stratosphérique, ou au contraire la t° stratosphérique qui contrôle l’émission?
    En tout cas, j’attends toujours une explication sur les brusques variations des t° ces dernières années?

  39. skept (#444)

    mensonge n°1 ce n’est pas une détection-attribution classique (faux, c’en est une parmi des milliers, même Schmidt le dit, aussi peu pertinente que les autres en raison du non-réalisme des modèles sur les précipitations)

    Taratata… voici ce qu’ dit Gavin :

    The second paper is a more standard detection and attribution study. By looking at the signatures of climate change in precipitation intensity and comparing that to the internal variability and the observation, the researchers conclude that the probability of intense precipitation on any given day has increased by 7 percent over the last 50 years – well outside the bounds of natural variability. This is a result that has been suggested before (i.e. in the IPCC report (Groisman et al, 2005), but this was the first proper attribution study (as far as I know). The signal seen in the data though, while coherent and similar to that seen in the models, was consistently larger, perhaps indicating the models are not sensitive enough, though the El Niño of 1997/8 may have had an outsize effect.

    Tout le contraire de ce que tu avances.

    Je plussoie Puytre qui d’ailleurs n’a même plus pris la peine de te répondre, tu n’as rien compris.

  40. Titoune (#445),

    En fait c’est une cuvette si j’ai bien lu, mais bon, au dessus d’une cuvette…
    Il est possible qu’il soit mort ou on l’à trouvé, dommage, on ne saura pas.

    Ce qui me tracasse, c’est pas d’avoir tord d’être sceptique, c’est qu’à cette époque, le Sahara était vert.

    J’invite par ailleurs tout le monde a regarder ce cycle de conférences d’archéologues sur l’homme face au changement climatique. Il y en a pour tous les gouts, avec même Michael Mann en guest star à la fin.

    Merci de votre réponse.

  41. « Ce que je trouve inexplicable pour ma part, c’est qu’une lecture attentive, rationnelle et dénuée de préjugés des textes climatiques permet à un simple lambda de souligner citations à l’appui que l’auteur A et l’auteur B ne peuvent avoir raison en même temps, alors que A et B sont fondus dans la même maelström GIECien sans esprit critique. Demandez à votre ami huettien puytre pourquoi il est condamné à me mentir, tout chercheur du climat qu’il est, ce genre de détail en dit long sur la décadence d’un certain discours. »

    C’est vrai ça, à quoi ça sert de faire un doctorat, de consacrer sa vie à une discipline scientifique finalement ?

    La recherche c’est un métier. Ce qui vous manque, skept, c’est la pratique et l’expérience. Vous rester coller au niveau de 2-3 articles sans avoir une vue d’ensemble. Vous ne comprenez pas que ce qui fait « concenssus » est le savoir accumulé de centaines d’expérience rapporté dans des milliers d’articles. Aucun article pris indivuduellement n’est conclusif, beaucoup d’études sont incomplètes. Mais la somme qui s’accroit continuellement permet de devenir de plus en plus certain sur le fait que les GES réchauffe la planète.

    Votre erreur c’est de croire que l’incertitude exprimée (à raison) dans chaque article s’aditionne pour n’apporter qu’une vision de plus en plus floue du problème. C’est le contraire qui se passe. Chaque étude apporte un petit peu d’information qui permet de devenir de plus en plus certain.