Earth Hour : Un dissident
Ross McKitrick
En 2009, un journaliste m'a demandé ce que je pensais de " Earth Hour ". Voici ma réponse
Je hais Earth Hour. Une électricité abondante et bon marché a été la plus grande source de libération de l'homme au 20ème siècle. Chacune des avancées sociales matérielles a dépendu de la profusion d'électricité bon marché et fiable.
Donner aux femmes la liberté de travailler à l'extérieur n'aurait pas été possible sans la disponibilité des appareils électriques qui libèrent le temps des tâches domestiques. Sortir les enfants des tâches subalternes pour qu'ils aillent à l'école a dépendu de la même chose, comme la possibilité de leur donner une source saine de lumière domestique pour lire. Le développement et la fourniture de soins modernes sans électricité est absolument impossible. L'expansion de l'offre de nourriture, et la promotion de l'hygiène et de la nutrition, supposent qu'on soit capable d'irriguer les champs, de cuire et de réfrigérer les aliments, et d'avoir un approvisionnement régulier d'eau chaude à la maison.
Beaucoup des plus pauvres du monde souffrent de conditions environnementales brutales à l'intérieur de leur propre maison, à cause de la nécessité de cuire les aliments dans des foyers intérieurs où ils brûlent des brindilles et de la bouse. Cela entraîne une déforestation locale et le développement d'affections respiratoires liées à la fumée et aux parasites [NDT : d'après l'OMS, la première cause de mortalité dans les pays "à faible revenu" est "Infections des voies respiratoires inférieures" (2,94 Millions de morts), et l'inhalation de fumées domestiques en est une cause déterminante]. Quiconque voudrait voir la situation du tiers monde s'améliorer devrait reconnaître l'importance de l'accès à une électricité bon marché, en provenance de centrales à combustibles fossiles. Après tout, c'est comme cela que l'ouest s'est développé.
L'ensemble de la mentalité qui entoure Earth Hour diabolise l'électricité. Je ne peux faire cela, au contraire, je la célèbre, pour elle-même et pout tout ce qu'elle a amené à l'humanité. Earth Hour célèbre l'ignorance, la pauvreté et le retour en arrière. En répudiant le principal outil de libération, elle devient une heure dédiée à l'antihumanisme. Elle encourage le geste bigot d'éteindre d'insignifiants appareils pendant une durée insignifiante, en signe de respect pour une abstraction mal définie nommée "La Terre", tout en conservant hypocritement les bénéfices réels d'une électricité fiable et continue. Ceux qui voient quelque vertu à se débrouiller sans électricité devraient arrêter leur frigidaire, leur chauffage, leur four à micro-ondes, leur ordinateur, leur chauffe-eau, leurs lumières, leur télévision et tous leurs autres appareils pendant un mois, pas une heure. Et devraient aussi faire une descente à l'unité de cardiologie de l'hôpital pour y couper le courant.
Je ne veux pas retourner à la nature. Rendez-vous en un endroit frappé par un tremblement de terre, des inondations et des cyclones pour voir ce que c'est que le retour à la nature. Pour les hommes, vivre dans la "nature" a signifié une courte durée de vie marquée par la violence, la maladie et l'ignorance. Ceux qui travaillent pour la fin de la pauvreté et le soulagement des maladies combattent contre la nature. J'espère qu'ils laisseront leurs lumières allumées.
Ici, en Ontario, grâce à l'utilisation de procédés de contrôle de la pollution et de technologies avancées, la qualité de notre air s'est considérablement améliorée depuis les années 1960, malgré l'expansion de l'industrie et de l'offre de courant électrique. Si, malgré cela, nous devons adopter le point de vue que les pollutions aériennes résiduelles dépassent tous les bénéfices de l'électricité, et que nous devons avoir honte et nous asseoir dans le noir durant une heure, comme des garnements qui ont été attrapés à faire quelque chose de mal, cela veut dire que nous faisons passer la pureté de la nature comme un idéal absolu et transcendant, qui oblitèrerait tout autre obligation éthique et humaine. Non Merci.
J'aime rendre visite à la nature, mais je ne veux pas y vivre, et je refuse d'accepter l'idée que la civilisation, avec toutes ses contradictions, soit une chose dont nous devrions avoir honte.
Ross McKitrick
Professeur d'économie
Université de Guelph
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J'éprouve quelque gêne à surenchérir sur un texte aussi fort. Mais l'actualité m'y oblige.Tout d'abord, voici une image satellite qui a fait le tour de la toile à la suite de Earth Hour 2010
Cette image montre le peu d'empressement de la Corée du Sud, éclairée a giorno et, en contrepoint, l'immense succès remporté par Earth Hour en Corée du Nord … Des mauvaises langues ont fait valoir que si la Corée du Nord était éteinte, c'est parce qu'elle est toujours éteinte, car ses habitants ont, toute l'année, l'indicible bonheur de "défendre la planète" en vivant en permanence dans le noir.
En ce mois de mars 2011, il est hélas à craindre que la Corée du Nord n'aie, à proximité immédiate, un concurrent inattendu dans la "défense de la planète" : Le Japon.
Le drame épouvantable que vivent les Japonais, du fait des événements qui ont détruit une partie importante de leurs infrastructures électriques, se manifestera cette année par le fait que des millions de Japonais vont faire, eux-aussi, Earth Hour même contre leur gré, et pas pour "défendre la planète".
Earth Hour est, en général, année après année, une opération promotionnelle bête, inutile, et infantilisante. Cette année, chacun de ces qualificatifs s'écarte devant l'évidence : en 2011, Earth Hour est plus que jamais une opération indécente et grotesque.
A la mémoire des millions de Japonais qui vivent ces jours-ci dans la neige et le froid, sans électricité, après avoir perdu des dizaines de milliers d'êtres chers. Par respect pour ceux qui vont passer des mois sans défense contre "la Nature", la décence voudrait que l'on ne "fête" pas Earth Hour en 2011.
Il faut annuler "Earth Hour" 2011 !
202 réponses à “Il faut annuler « Earth Hour » 2011”
skept (#41),
Vous écriviez :
Je me contente de constater que cela ne semble pas toujours exact dans le cas du marché de l’énergie. Je ne prétends pas déduire des principes généraux sur l’offre, la demande, le bonheur des masses par la main invisible et autres pensées magiques.
McKitrick affirme que l’électricité fossile pourrait être bon marché pour le développement du tiers-monde (si elle n’était arbitrairement condamnée par les tenants du RCA), je me contente d’exprimer mon scepticisme sur sa proposition : l’énergie fossile a été bon marché au XXe siècle, rien ne dit qu’elle le restera au XXIe siècle, c’est un raisonnement inductif simpliste comparable à celui de l’oie généreusement gavée 29 jours qui ne comprend pas pourquoi son fermier lui coupe méchamment la tête le 30e. Un développement généralisé à 7 milliards d’humains aujourd’hui et 9 milliards demain exigera à terme d’autres sources que le fossile, surtout que celui-ci ne sert pas qu’à produire de l’électricité. Et la date de ce « terme », pas grand monde ne la connaît aujourd’hui, chacun sait que les avis divergent sur les réserves exploitables comme sur le coût de cette exploitation. Au minimum, le bon sens indique que nous avons commencé par exploiter les filons les plus abondants, les plus accessibles et de meilleures qualités, donc que les coûts d’exploitation devraient augmenter à mesure que nous les épuisons et que nous devrons chercher des sources moins généreuses. (Cela pour le coût technique, mais le coût humain n’a pas de raison de baisser, sauf si l’on pense que les systèmes esclavagistes chinois ou saoudien sont une merveille pour les travailleurs).
J’observe que les prédictions en ce domaine ont tendance à être fausses. L’AIE (souvent aussi généreuse sur les réserves fossiles que les SRES GIEC) affirmait par exemple au début des années 2000 que le prix du charbon devait baisser jusqu’en 2015-2020, avant de monter légèrement, eh bien non, ce prix ne s’est pas comporté ainsi alors que le charbon est réputé moins volatile que le pétrole et moins soumis à l’effet de cartel. Voir ainsi cette étude détaillée sur le charbon 2003-2008, avant la crise, alors que la demande grimpait fortement. Comme le remarque lemiere jacques ci-dessus, pas mal de facteurs concourent la la formation d’un prix.
Oups, désolé, je m’adressais bien sûr à miniTAX (#43),
skept #51
Votre raisonnement néglige un paramètre important pour ne pas dire essentiel : Les remarquables progrès réalisés en matière de recherche et d’extraction. (cf Schlumberger et autres).
C’est à dire que les filons autrefois difficilement accessibles et donc chers, sont devenus accessibles à des prix conformes à ceux du marché. Tout cela progresse en parallèle en fonction de la demande.
Dodo (#30),
En quelque sorte, ils sont pour la liberté de pensée, pourvu que ce soit uniquement celle… de penser comme eux.
Bob (#53),
et le taux de récupération du gaz et du pétrole augmente aussi. C’est la grande faille du rapport Stern que de se projeter à iso technologie. Stern aurait fait son rapport en 1950 il aurait conclu à l’épuisement des ressources pétrolières et gazières avant l’an 2000, aux famines généralisées .
Notons que les marchés des énergies fossiles ne sont pas de vrais marchés: les cartels pétroliers régulent le marché en jouant sur leur offre, ce qui est contraire aux règles d’un marché normal (entrave à la concurrence). De même les producteurs de gaz, Russie en tête alignent leurs prix dans les contrats à LT sur ceux du pétrole. Idem sans doute pour le charbon.
le surplus est accaparé par les Pays producteurs (et non les exploitants, sinon subsidiairement) pour des usages variés: investissements de fonds souverains pour préparer l’après pétrole, enrichissement personnel, investissements pharaoniques, etc. Si les Etats étaient vraiment en concurrence, les prix seraient nettement moins élevés
Yvesdemars #55
Oui. Et le grand drame c’est que l’illettrisme scientifique et technique de ce genre de gourou, me semble en augmentation. Nous avons un vrai problème de formation des dirigeants et des journalistes et ce n’est pas sans conséquences.
Quant aux marchés des énergies fossiles, il me paraît avoir atteint le fond en matière de magouilles et autres malversations.
yvesdemars (#55),
Le plus grave est caché dans le « etc », dans lequel on pourrait ranger : établissement d’écoles coraniques de décervellement de la jeunesse, construction de mosquées et financement de la formation d’Imans radicaux prêchant la destruction de l’occident, distribution de fonds au terrorisme international pour la réalisation de ce somptueux projet …
yvesdemars (#55),
Comme l’ont fait, sans exception, tous les autres crétins pontifiants …
skept (#51),
Qui pourrait ne pas être d’accord avec une telle proposition ?… On pourrait même retirer le 9 milliards, et même le remplacer par 4 ou 5 milliards (1 ou 2 milliards à la trappe, le rêve des adorateurs de Gaïa), elle resterait vraie.
Car tout est dans le « a terme« , qui est comme l’auberge Espagnole, chacun y amène ce qu’il veut.
Les « réserves prouvées » de pétrole et de gaz se sont toujours établies à quelques décennies, pour la seule et unique raison que la prospection était extraordinairement coûteuse, les ressources mal réparties, et que personne n’a envie d’investir à 40 ou 50 ans.
Le « pétrole de schiste » et son copain le « gaz de schiste », dont la répartition est beaucoup plus large … on en trouve partout … pourrait bien changer la donne. Et, quand ce cela sera nécessaire, on ira chercher le pétrole en Arctique, et les hurlements de Gr€€np€ace n’y changeront rien.
Et votre histoire de dinde – superbe marronier des écolos pour conserver leur emprise, vous nous avez habitués à mieux – n’a aucun rapport avec le sujet. Il est évident qu’on a aujourd’hui, qu’on a encore des réserves d’énergie fossile pour plusieurs générations, même à 6 milliards.
Va-t-on laisser crever la génération actuelle, et les deux suivantes, pour protéger les intérêts de la quatrième ? au nom de quel principe moral ?
Bob (#53),
Non, je ne le néglige pas, mais c’est un pari : que les gains de productivité dans l’exploitation (d’origine technologique) soient croissants sur une période T (20, 50, 80 ans… ce que vous voulez). Or, cette conjecture est souvent présentée comme certitude par simple induction (on l’a fait dans le passé, on le fera dans le futur) et je n’accorde aucune valeur prédictive à ce genre de choses. L’histoire des techniques indique la fréquence des comportements asymptotiques (à mesure que la technique s’améliore, les gains d’efficacité deviennent plus lents jusqu’à des valeurs infinitésimales, et il faut un saut qualitatif, une « destruction créatrice », pour reprendre le cours du progrès dans le domaine pertinent pour la technique en question).
En économie des ressources naturelles épuisables, le coût d’extraction est considéré comme l’un des indicateurs de rareté, plus fiable que la valeur en terre puisque l’information sur le stock physique est incomplète (ou cachée, ce qui est d’ailleurs ennuyeux pour un schéma théorique de marché fondé sur la symétrie d’information offre-demande). Donc il faudrait examiner la courbe de ce coût sur une longue période (1900-2010) et sur chaque énergie fossile pour voir sa forme.
Maintenant, si vous me dites que le prix de marché du fossile étant plus élevé, il devient plus rentable d’exploiter des sources difficiles d’accès (offshore profond), des gisements demandant plus de traitements (sables et schistes, hydrates de méthane), des ressources de moins bonne qualité (lignite, houille maigre), etc., je serai certainement d’accord… mais la prémisse est alors justement que le fossile devient plus cher, donc que la perspective de son usage bon marché par le tiers-monde (la majorité des humains) est douteuse. C’est le propos initial de McKitrick sur lequel j’émets des doutes.
Papyjako (#59),
Je répète : à quel prix ? L’énergie, il y en a partout sur cette Terre, la « réserve » n’est pas le problème en soi.
Non, vous me prêtez là une caricature de pensée écologiste qui n’est pas la mienne. Je vous ferai observer qu’on « laisse crever » la génération actuelle et ses enfants dans pas mal de coins du monde. Non pas en raison de tel ou tel « méchant », mais plus simplement par inertie, malgré l’information sur les problèmes existants.
hu…skept (#61),
le prix de l’énergie….????
exprimé en monnaie….quelle monnaie est pertinente???
le dollar?quand on regarde le prix du baril en dollar que regarde t on? la valeur du dollar ou la valeur de l’energie?
Pour etre pertinent il faut utiliser un indice mondial….genre pib mondial/habitant
la monnaie est grosso modo liée à la richesse produite, la richesse produite est depuis les début de la mécanisation liée à la consommation d’énergie….
.
si on ajoute que la population mondiale augmente….
on imagine que la seule chose simple à regarder est le nombre de joules produites par tete de pipe….
bon….trop compliqué voyons…trop de choses interviennent…la disponibilité de matière premiere par exemple beton ferraille utile pour l’exploitation de l’energie….
les raisonnement sont de plus caducs car les producteurs ont parfaitement la possibilité de restreindre la production la ressource….
vous vous cassez la tete pour rien….personne ne connait l’avenir….
et personne n’a jamais su le prevoir…..et personne n’a jamais su determiner le prix absolu d’une chose….
La seule vraie question est peut on maintenir l’énergie disponible par habitant….vous noterez que meme si c’est vrai….le simple fait que les autres pays se developpe et augmente leur consommation suffit pour rendre l’énergie plus chère pour nous et moins chère pour eux….( la chereté etant à considerer en % des revenus)….
Peu importe le nombre de personnes, je suis d’accord avec cette proposition. Les énergies fossiles, le pétrole en particulier – ce miracle de la nature – sont beaucoup trop précieuses pour qu’on les gâche à des usages que peuvent remplir aussi bien, ou mieux, d’autres sources. Pour la production d’électricité, il serait très souhaitable selon moi qu’on développe le nucléaire, l’hydroélectrique, l’éolien ou le solaire dans les cas où ils pourraient démontrer une réelle efficacité, et d’autres sources encore j’imagine. Je crois que toutes ces histoires de pollution, de CO2, de marée noire, ont fait oublier à beaucoup de gens à quel point le pétrole était un merveilleux fluide, probablement impossible à égaler en terme de rendement énergétique, de maniabilité, de facilité d’exploitation (au moins pour un certain temps encore), de compacité : penser que remplir mon petit réservoir de 50 litres me permet de rouler pendant 900 km suffit personnellement à mon émerveillement quotidien.
skept (#60), le prix (en heure de travail humain) de pratiquement toutes les ressources, naturelles ou pas, « épuisables » ou pas, ont baissé, donc vos élucubrations, poubelle. Votre raisonnement repose sur des théories sorties du chapeau, des cas anecdotiques et du cherry-picking sur des périodes ridiculement courtes, c’est vraiment le nadir de la logique. C’est pourquoi vous évitez soigneusement de répondre au fait que, selon le document de l’AIE que vous avez vous même cité, le prix (en heure de travail) du gaz, du charbon, du pétrole ont baissé entre 1980 et 2000 alors que la consommation mondiale a explosé sur la même période, parce que ça fiche en l’air vos élucubrations.
D’ailleurs, c’est quoi « l’économie des ressources naturelles épuisables », une nouvelle discipline obscurantiste sorti de votre chapeau ? Vous pouvez citer le nom d’un seul auteur, d’un seul énoncé, d’une seule prédiction falsifiable à la place de vos chapelets de vacuité, histoire qu’on vérifie concrètement ce que ça vaut, ce que ça nous renseigne d’utile et de pertinent ?
D’abord, n’importe quelle ressource, naturelle ou pas est épuisable, même le soleil est épuisable, tout est question de temps ou de quantité. Un fait aussi simple, n’importe quel abruti peut le comprendre même si vous avez l’air tout fier d’avoir inventé le fil à couper le beurre.
Ce qui importe n’est donc pas que c’est épuisable ou non, c’est la vitesse d’utilisation par rapport aux réserves (en supposant que les connaît, ce qui n’est même pas le cas !) et surtout les possibilités de substitution et de création de nouvelles ressources. Or pour l’instant, ces possibilités sont infinies, il n’y a absolument aucune ressource qu’on ne peut pas substituer et on crée constamment de NOUVELLES ressources, toujours en nombre croissant. La preuve, pouvez-vous citer une seule ressource qu’on ne puisse pas remplacer et dont on ne pourrait pas se passer ? Les terres rares, la fibre de carbone, le lithium, le silicium, l’aluminium, le titane… n’ont jamais été des ressources il y a 100 ans. Le gaz de schiste, le sable bitumineux, le pétrole en eau profonde, les mines de charbon gaséifié in-situ n’ont jamais été des « ressources » pendant des décennies et le sont devenus en moins de 40 ans. Et il reste encore des réserves encore plus immenses d’hydrocarbures sous forme de clathrate de méthane sur le plancher océanique, qu’on peut exploiter même avec la technologie actuelle.
Donc votre vision fixiste et déplétionniste du monde ne rime à rien, elle a été démentie des milliers de fois depuis Tertullien. Tous ceux qui raisonnent selon ce schéma se sont tous plantés lamentablement, encore et encore et encore, et pourtant, vous persistez dans l’erreur, ce n’est même pas de l’ignorance, c’est de la bêtise.
Répondez aux questions : citez une ressource, UNE SEULE, dont les réserves ONT baissé (répondez par des constats vérifiables, et pas par des prophéties à 2 balles). Pourquoi le prix du gaz, du pétrole, du charbon ont baissé pendant plus de 20 ans alors que la conso a explosé ?
Pas la peine de tourner autour du pot, le fait que vous ne répondez JAMAIS factuellement et précisément aux questions qui dérangent et que vous faites constamment diversion avec des fatuités montre bien que vous savez pertinemment que vous soutenez une escroquerie intellectuelle.
Ne racontez pas de bêtise aussi grotesque. Là où les gens crèvent, c’est toujours à cause de la politique et de politiciens, pas à cause de « l’inertie » ou d’on ne sait quelle raison bidon sortie de votre chapeau. Vous n’êtes même pas fichu d’avoir les yeux en face des trous pour le présent et vous prétendez nous dire l’avenir ???
Faut arrêter de faire de la théorie et aller visiter un peu le monde.
lemiere jacques (#62), Oui OK pour « prix » qui est mal choisi, mais vous comprenez le sens de mon propos, mettons « coûts d’exploitation en monnaie de référence constante » si vous préférez.
La croissance démographique, doublée de la supposée croissance économique (dans les scénarios AIE, GIEC, etc.), est bien ce qui me douter de la longévité des réserves fossiles à moindre coût. En consommation (pas production) par habitant et par an, on est à 1,82 tep en moyenne mondiale, soit environ 80 GJ pour l’exprimer en joules. Mais dans cette moyenne, rien à voir entre le Canada (8,17 tep) et l’Erythrée (0,15 tep). McKitrick souhaite que le tiers-monde rejoigne son pays (le Canada), mais même en tenant compte des économies de chauffage et de transport (puisque le Canada est froid et grand), il me semble que cela fait de sacrées nécessités d’extraction si l’on reste à 80% fossile dans la production de cette énergie. En tout cas, le XXe siècle n’est pas comparable sur ce point au nôtre car le développement en question concernait moins de monde, sur des réserves moins entamées, avec un niveau de vie moins énergivore en 1910 ou en 1960 qu’en 2010.
En l’occurrence, je ne me casse pas tellement la tête et je ne crois pas que l’avenir soit prévisible à long terme (en tout cas pas l’histoire humaine qui est chaotique). Mais je vis dans un monde qui fait des prévisions et qui appuie en partie ses politiques sur celles-ci, donc je suis bien obligé de m’y intéresser pour avoir un avis. Après tout, si vous êtes persuadé qu’il y a pour 100 ans de fossiles pas cher, même si 9 milliards d’humains l’utilisent massivement, vous trouvez probablement que toute recherche et a fortiori toute politique sur des énergies alternatives est une stupide perte de temps et d’argent. Une certaine vision de l’avenir conditionne donc les choix présents, surtout dans le domaine des transitions énergétiques qui ne s’effectuent pas en quelques années.
En l’occurrence, la seule question dont je discutais au départ, c’est peut-on accroître l’énergie disponible par habitant, c’est-à-dire faire en sorte que les 5 milliards les plus pauvres rejoignent les 2 milliards le plus riches dans leur consommation. Je suis sur la même longueur d’ondes que McKitrick sur ce point – à savoir que les plus démunis ont besoin de tout sauf des conneries de petits-bourgeois obsurantistes à la Greenpeace –, mais je suis bien plus sceptique sur la faisabilité de cette évolution en « business as usual ». En d’autres termes, le fossile bon marché a été une des conditions de notre décollage économique et technique depuis deux siècles (pas la seule), je ne suis pas sûr que l’on retrouve cette condition dans les décennies à venir.
miniTAX (#64), En tout cas il y a une chose que vous épuisez vite, c’est mon calme et ma patience. Alors changez votre ton de roquet si vous espérez débattre avec moi.
Dans les graphiques du lien de l’AIE que j’ai donné (je ne sais pas reproduire une image), on observe que sur 1980-2000, les prix du fossile sont à peu près constants. Avec votre théorie (« plus on utilise quelque chose, plus on fait baisser son prix » ) et en situation de croissance sur cette période, ils auraient dû baisser (pour les pays concernés par ces graphiques).
Quant à votre assertion :
j’attends vos références pour ce qui concerne le sujet dont on débat, à savoir l’énergie fossile dont McKitrick suggère qu’elle peut rester bon marché.
Point barre, le reste ce sont des effets de manche.
jean l (#63), Je déplore moi aussi qu’on brûle tout ce merveilleux pétrole qui permet de réaliser tellement de choses comme les plastiques… mais vous me direz que quand on n’aura plus de pétrole, on aura trouvé d’autres façons de faire tous les objets qui sont aujourd’hui à base de pétrole (ou de gaz)… à partir de la biomasse (bois, algues ?)
Patrick Bousquet de Rouvex (#67),
Non, je ne vous dirai rien de tel car je n’en sais rien. Mais mon optimisme m’engage à le croire, tout comme vous, Patrick, contrairement à la majorité de mes compatriotes qui ne prévoient que sombres cieux et sanglantes révolutions (pas pas avec leur sang, hein).
miniTAX (#64),
Pour ce qui est des références sur votre hypothèse, dans ce papier de Robert S. Pindyck (1999), The Long-Run Evolution of Energy Prices, The Energy Journal, que l’on peut télécharger sur sa page ou sur ce lien direct (pdf), on peut observer l’évolution des prix du pétrole et du charbon sur 1870-1996, ainsi que du gaz sur 1920-1996 (en dollars constant déflaté sur 1967 comme année de référence). Ce sont les figures 1, 2 et 3 (pp 5-6). Je n’observe pas de mouvement baissier séculaire, malgré un usage évidemment croissant sur cette période, mais une forte volatilité et plutôt une hausse.
Skept # 66
J’ai entendu l’autre jour un spécialiste des questions de populations expliquer à la radio à peu près ceci :
« En environ 80 ans, la population mondiale a été multipliée par 3, 5 (1930-2010).
ça ne s’est pas trop mal passé (d’après lui) vu l’énormité de la croissance de la population.
D’après les projections actuelles, nous devrions parvenir vers 9 milliards soit une augmentation, par rapport à nos jours de +30% environ.
Qu’est-ce que +30% par rapport à un facteur x3,5 ?
Pas grand chose…. » disait-il.
A mon avis, les pays pauvres ne souffrent pas que du manque d’énergie.
Ils ont, pratiquement toujours, de graves problèmes sociétaux à régler bien avant d’espérer atteindre notre niveau de consommation et de confort.
Un exemple parmi des milliers : La Sierra Leone est (était) le deuxième producteur mondial de diamants. Et aussi, le deuxième pays pour la mortalité infantile.
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Skept : Pour introduire une image qui existe sur le WEB, il suffit de recopier son adresse après avoir cliqué sur le symbole
sur la barre d’outils. Si l’image n’est pas sur le WEB, il faut d’abord la télécharger avec un site comme :
http://img245.imageshack.us/
On n’est pas chez Huet and Co ici. Le site qui prétend discuter de science et où on ne peut même pas insérer des courbes, de graphes etc…
je ne résiste pas au plaisir de lancer un petit hors sujet (quoique…) au milieu de cette querelle d’experts sur les énergies fossiles.
Je vous signale un petit bijou d’exercice journalistique psittaco alarmiste.
Article de l’Obs télé d »hélène Riffaudeau sur l’émission « Islande une éruption programmée » sur France 5 aujourd’hui;
Titre « Gare au Katla »
sous titre:
Retour un an après sur l’épisode du volcan Eyafjöll Et avertissement sur les éruptions à venir.
Résumé, le volcan ey…. a l’habitude de se réveiller peu de temps avant son petit cmarade le Katla avec lequel il faut s’attendre à une éruption 10 fois plus forte, avec les conséquences que l’on devine.
Bon, jusqu’ici, pourquoi pas.
dernier paragraphe (je cite in extenso.
« Le reportage évoque une autre région volcanique à risque : le Kamtchatka, en Russie.
Et rappelle que le réchauffement climatique lié à l’activité humaine joue un rôle important en la matière«
fin de citation,
mur du çon comme dirait le canard ? matière , quelle matière ? le RCA irait-il jusqu’à contrôler la température du magma ???
skept (#65),
on est d’accord sur un point.Il y a differents questions…la taille gateau et la taille des parts….et le nombre de convives…. et nous sommes dans une telle situations de differences de parts que le debat sur la taille du gateau est grande partie masquée….
quant à l’énergie…de toute façon il faut faire feu de tout bois….et quand on voit que dans la situation actuelle certains ( les plus gatés) rejettent le nucleaire et les energies fossiles…ça laisse songeur….
j’ai aussi beaucoup de mal avec greenpeace….
ce qui est amusant est que la seule fois que les politiques ont joué leur role…et ont nagé un peu à contre courant….c’est pour mettre ne place les programmes nucleaires…qu’on soit pour ou pas…il faut bien admettre que c’est une réussite collective de notre pays….on a fait quoi d’autre de significatif depuis?
lemiere jacques (#71),
j’aoute que l’on peut voir les histoire sur le CO2 comme une tentative des pays riches d’empecher la redistribution des cartes….ne consommez pas de petrole pouvant vouloir dire ne vous enrichissez pas…
Bob (#70),
En effet, beaucoup souffrent de ce que l’on nomme pudiquement des problèmes de gouvernance, c’est-à-dire qu’ils sont gouvernés par des ordures corrompues, violentes et obscurantistes en langage clair. Ce qui me gêne plus est que notre diplomatie comme notre industrie s’accommodent fort bien de cet état de fait quand ça les arrange (puisque papyjako me parlait ci-dessus de « morale » pour les générations présentes et leurs enfants).
Merci pour l’explication des images, j’avais fait un test mais je ne voyais rien apparaître en fenêtre de prévisualisation (celle en dessous où l’on contrôle ce que l’on écrit), juste le code HTML en lettres. C’est normal ? Quand je vais sur imageshack pour y hébergrer une image, on me propose déjà des codes tout faits, et je ne sais plus trop si je dois copier le code en question, utiliser la fonction [IMG] de ce site, etc.
Je pense que nos diplomaties comme nos industries souhaiteraient ardemment une véritable stabilité politique ainsi que des états de droits dans ces pays.
Allez demander aux diplomates si ils ne préféraient pas traiter avec des gens crédibles, demandez leur si ça les amuse d’évacuer en urgence leurs ressortissants.
Allez expliquer aux entreprises installées dans ces pays ce qu’elles pensent de la corruption et des guerres civiles permanentes pour leurs affaires et la visibilité économique à moyen terme.
skept (#51),
Au minimum, le bon sens indique que nous avons commencé par exploiter les filons les plus abondants,
Si tu cherches du bon sens chez miniTax, c’est peine perdue, à la rigueur en cherchant du mauvais esprit tu seras servi
Ce site devient de plus en plus caricatural
Bob (#69),
Ils ont, pratiquement toujours, de graves problèmes sociétaux à régler bien avant d’espérer atteindre notre niveau de consommation et de confort.
Un exemple parmi des milliers : La Sierra Leone est (était) le deuxième producteur mondial de diamants. Et aussi, le deuxième pays pour la mortalité infantile.
C’est pas eux qui ont des problèmes sociétaux, c’est nous, parce que les diamants , on devrait s’en foutre
Earth Hour: les médias et les écolos ont depuis longtemps éteint leur plafonnier si vous voyez ce que jeux dire…
jean l (#63),
Je crois que toutes ces histoires de pollution, de CO2, de marée noire, ont fait oublier à beaucoup de gens à quel point le pétrole était un merveilleux fluide,
Je sens que tu vas te faire incendier par miniTax pour le fait d’avoir utilisé l’imparfait, cet adjectif lui étant réservé
Murps (#75),
J’en doute un peu, et le cas Ben Ali (copain des socialistes comme des conservateurs) le rappelle encore très récemment. Vous parlez de « visibilité » et « stabilité », mais une dictature peut être stable et visible, regardez la Chine adulée par toutes les entreprises et courtisée par nos gouvernants quand il s’agit de signer des contrats, regardez les féodalités saoudienne ou koweitienne que les garnisons américaines protègent dans leur arriération, etc. J’espère bien sûr que le développement des échanges et de l’information contribuera à dissoudre les dictatures, mais je ne suis pas certain que le « doux commerce » produisent toujours des douces politiques. Dans le cas des énergies fossiles dont on parle, l’or noir est quand même mêlé de sang rouge depuis longtemps, les guerres occidentales en Irak étant le dernier exemple en date (avec des centaines de milliers de morts et une guerre civile à l’arrivée, ce qui n’est pas vraiment un gage de stabilité et visibilité !)
Ensuite, on ne peut généraliser, le sous-développement a des causes multiples et une bonne part des anciennes colonies ont réussi leur décollage. Le cas de l’Afrique noire reste hélas le plus problématique, malgré la timide apparition d’une classe moyenne.
skept (#60),
Skept,
c’est pas la peine de discuter ici de ces problèmes ; tu as affaire ici à des autistes; quand ils auront compris que le prix du pétrole (c’est quand même lui lui qui tire le prix de l’énergie) et celui des richesses qu’il permet de produire sont parfaitement liés,on pourra rediscuter des réserves , des richesses et de la croissance; en attendant, on peut toujours discuter de la néocroisade , de l’avenir du nucléaire et du réchauffement dont les effets sont quand même plus immédiats
Papyjako (#59),
Les “réserves prouvées” de pétrole et de gaz se sont toujours établies à quelques décennies, pour la seule et unique raison que la prospection était extraordinairement coûteuse, les ressources mal réparties, et que personne n’a envie d’investir à 40 ou 50 ans.
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http://www.youtube.com/watch?v=vJ0sVIICY-I
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Papyjako, president de TOTAL; on n’attend que vous pour faire repartir le titre
Bob (#56),
Quant aux marchés des énergies fossiles, il me paraît avoir atteint le fond en matière de magouilles et autres malversations.
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?????Comment peut -on affirmer cela dans un marché qui devient de plus en plus tendu à chaque conflit politique, soubresaut sismique, ou progrès technologique (j’entends récuperation secondaire par tout principe qui heurte les écolos)
href= »#comment-67692″>the fritz (#80),
Eh bien, The Fritz, t’es passé du côté obscur de la force?… comprends pas.
Bob (#53),
Votre raisonnement néglige un paramètre important pour ne pas dire essentiel : Les remarquables progrès réalisés en matière de recherche et d’extraction. (cf Schlumberger et autres).
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Bob,
consulter simplement un graphique donnant les découvertes en fonction du temps, sur MANICORE simplement pour faire bouillir un peu plus les mordus du pétrole éternel, et vous verrez que les découvertes sont sur le retombant de la courbe de GAUSS; et la récupération est d’autant plus efficace qu’on la fait traîner, alors que la demande est grandissante; difficile de concilier
Après , bien sûr il y en aura toujours, mais cela sera à la pelle et la pioche
jean l (#83),
Ben oui, puisqu’il n’y a rien dans le tube et que cela stagne, et qu’on a vu les effets de la moitiè du brûlage du fossile
skept (#79), non.
Ben Ali a représenté la Tunisie pendant des décennies.
A ce titre il était le seul interlocuteur représentatif en terme économiques et diplomatiques.
Personne d’autres que les Tunisiens ne l’ont choisi… et l’ont remercié.
Le problème est le même pour tous les autres régimes dont la tête ne vous (ne nous) revient pas.
Personnellement, ça ne me choque pas ; à moins que vous ne suggéreriez de rompre toute relation diplomatique avec eux voire leur déclarer la guerre.
Et de quel droit voulez vous imposer les traditions démocratiques occidentales dans ces pays ? ne pensez vous pas que les peuples doivent se gouverner eux-mêmes sans intervention extérieure ?
correction des italiques
the fritz s’est fait pirater son compte ou il a été touché par la grâce ????

Parce que invoquer manicore comme référence, c’est gratiné !
(tentative de correction des italiques)
The Fritz #65
Consulter MANICORE pour voir la courbe des découvertes de pétrole ?
Vous plaisantez ? ..
MANICORE qui est un fan de la crosse de hockey ?
Cela fait des dizaines d’années qu’on nous dit qu’il n’y aura bientôt plus de pétrole… Cela finira par être vrai mais je ne compte pas sur MANICORE pour nous l’annoncer.
Vous croyez que les compagnies le crient sur les toits quand elles font des prospections positives ? Vous croyez qu’elles n ‘ont aucun plan d’avenir ? Vous croyez qu’elles ne gardent pas ça secret ?
Ceci n’a aucun sens. Il y a encore beaucoup de pétrole et de gaz. Simplement, il sera de plus en plus coûteux à exploiter.
Rien à voir avec une courbe de gauss que personne ne connaît.
C’est une simple question de marchés.
the fritz (#77), ce qui est caricatural, c'est des marabouts auto-proclamés (…) qui prétendent connaître le futur de nos sociétés (qui ne peut qu'être pénurie, misère, peste et famine bien entendu). Si au moins, les (…) catastrophistes (…) avaient vu juste au moins une fois, même pas, ils ont systématiquement foiré depuis des siècles.
Qu'un type qui ait fait des études longues et coûteuses puissent avoir autant de sens critique (…), c'est ça qui est caricatural.
the fritz (#85), (…)
Le sempiternel "découvertes en fonction du temps" des pichuileux, on s'en fiche totalement vu que ça ne dit rien sur la valeur absolue ni sur l'évolution de la quantité disponible de pétrole. Il n'y a aucun intérêt à faire des "découvertes" si on peut augmenter les puits existants par l'amélioration des techniques d'extraction (sismique 3D, forage horizontal etc).
Ce qui est important, c'est l'état des réserves et les réserves de pétrole ont augmenté de 50% depuis 30 ans alors même qu'on sort du sol tous les ans 30 Gb. Mais ce genre d'indicateur officiel et incontestable, tu te gardes bien de le crier sur les toits.
Si ta théorie était solide, tu n'auras pas besoin de mentir aussi effrontément en balayant sous le tapis les faits qui dérangent. Seulement, comme argument crédible pour défendre ta théorie (…), tu n'as rien, que dalle, nada. Les faits ont donné tort encore (…)
miniTAX (#92),
vraiment je me marre , je prends mon pied:(…) la 3d et le forage horizontal cela fait trente ans qu'on le pratique et tu le présentes comme une révolution technologique
Allez , va donc puisez un peu chez ASPO France,(…)
lemiere jacques (#72),
On a fait plus d’enfants que nos voisins, ce qui fait que le problème des retraites, certes difficile, l’est néanmoins beaucoup moins que chez nos voisins. Vive la démographie irresponsable !
Le blog à la con !
miniTAX (#91),
sur ce point je suis d’accord….sur ce qu’on prévoit ou du moins sur les échéances …on se trompe ..c’est le plus vraisemblable..
Moins on en sait plus les debats sont apres et les mots durs….
miniTAX (#92), the fritz (#93),
Je sais que c'est le fol amour entre vous deux mais ce n'est pas la peine de nous le rappeler : la prochaine fois, c'est le frigo …
the fritz (#93), j’ai jamais présenté ça comme une révolution technologique, apprends au moins à lire correctement. Et puis la 3d sismique avec les ordinateurs d’il ya 30 ans, le forage horizontal avec les microprocesseurs embarqués d’il y a 30 ans, ouarf, ouarff, t’as vraiment pas honte, toi !
Si on suivait ton raisonnement de mongolien, ça fait 30 ans aussi qu’on pratique les ordinateurs et les modems, ça fait même depuis plus d’un siècle qu’on a le moteur à combustion, on se demande bien pourquoi des armées d’ingés et de scientifiques cherchent encore à les améliorer, ils auraient dû t’écouter et tout arrêter puisque ce qui a été fait il y a 30 ans aurait suffi.
Visiblement aucune absurdité ne doit être évitée pour défendre ta théorie foireuse, pas étonnant que tu sois constamment à côté de la plaque.
Laurent Berthod (#94), ironie du sort :
…sauf lui !
Patrick Bousquet de Rouvex (#98), trop d’humains sur terre ? disent-ils ; alors, pourquoi « avec tristesse » ? Ils devraient au contraire se réjouir que ce Monsieur ait allégé la charge humaine sur la terre Mère !
Bob (#90),
D’une part, c’est ce que je faisais observer au début concernant le coût croissant d’exploitation. D’autre part, je vois mal pourquoi vous seriez mieux informé que manicore ou mon voisin sur l’état exact des réserves.
Enfin bon, puisque les marchés sont supposés les mieux informés de la situation, et en tout état de cause la somme des opérateurs est effectivement mieux informée que tel ou tel pris isolément sur le court terme, il suffit de suivre ce qu’ils disent. S’il y a abondance de fossiles, aucune raison que leurs prix sur ces marchés augmentent durablement – ce serait une pure spéculation rapidement dangereuse pour la croissance mondiale, ou alors ce serait une contradiction de base de la loi de l’offre et de la demande.
Comme on a quelques milliards de gens qui tapent à la porte et qui ont de plus en plus besoin de ces fossiles, de même que les développés en ont besoin malgré leurs gains d’intensité énergétique, il sera aisé de vérifier ce qu’il en est dans cette décennie. Je rappelle à toutes fins utiles que le PIB mondial a doublé entre 1999 et 2010, alors qu’il avait fallu précédemment 20 ans (1979-1998) pour atteindre ce doublement. Donc nous observerons dans les mois et années qui viennent si le PIB poursuit à ce rythme d’ici 2020, si les énergies s’adaptent sans problème à cette demande sans précédent.
Personnellement, que la ressource nécessaire à la production de 80% du niveau de vie de mon pays (et du monde en général puisque les économies sont interdépendantes) relèvent de réserves à peu près inconnues et dont les estimations changent tout le temps (l’AIE étant spécialiste du yo-yo) ne m’inspire absolument aucune confiance. Le discours selon lequel les « spécialistes », les « industriels », les « experts » ou les « politiques » savent parfaitement ce qu’ils font me laisse de marbre. Et au minimum, comme pour le climat, j’observe que le consensus sur les réserves fossiles est un mensonge, ceux qui étudient la question ne sont pas d’accord entre eux, sans qu’il soit possible de trancher sur qui a raison ou qui a tort. Je vois mal la cohérence d’être sceptique dans un cas et dans l’autre suiviste du discours dominant de quelques bureaucrates. Car jusqu’à plus ample informé, les SRES GIEC, les scénarioas AIE et tout le gratin de la prédiction nous garantissent que le seul problème est l’effet de serre, mais qu’à part cela l’énergie est là qui nous attend les bras ouvert jusqu’à la saint-glinglin. On verra bien.