Durban

Voici le fameux texte de Durban en français, sur la suite du protocole de Kyoto et surtout sur les engagements des uns et des autres … En gros, on clôt un groupe de travail (celui sur la coopération à long terme issu de Bali) et l'on en crée un autre … La pression va monter d'ici 2015 … smile . L'UE a réussi à sauver le processus, les résultats espérés resteront difficiles à atteindre. laugh . Le protocole de Kyoto survit jusqu'en 2017 ou 2020 … et l'UE s'engage seule, comme d'habitude : les 30 % de réduction en 2020 sont de retour, et sans engagements similaires des autres pays fortement émetteurs … malgré les promesses du Conseil.  Araucan.

•••••

Pour ceux qui aiment ce genre de littérature voici tous les textes adoptés à Durban (anglais seulement).

Projet de décision -/CP17

Mise en place d'un groupe de travail ad hoc sur la plateforme de Durban pour une action accrue.

Proposition du Président.

Reconnaissant que le changement climatique représente une menace urgente et potentiellement irréversible pour les sociétés humaines et la planète; qu'en conséquence, cela requiert de s'en occuper sans délais par toutes les parties, et reconnaissant que sa nature globale nécessite la plus large coopération possible de tous les pays et leur participation à une réponse internationale efficace et appropriée, ayant en vue d'accélérer la réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre,

Notant avec une sérieuse inquiétude le fossé significatif entre l'effet total des promesses d'atténuation des parties en terme d'émissions mondiales de gaz à effet de serre pour 2020 et les scenrii d'émissions totalisées cohérentes avec une probabilité de réussir à contenir l'augmentation de la température moyenne mondiale à moins de 1,5 ou 2°C au-dessus du niveau pré-industriel,

Reconnaissant qu'aboutir à l'objectif ultime de la Convention requèrera de renforcer le règime multilatéral basé sur des règles dans le cadre de la Convention,

Notant la décision X/CMP.7 (titre),

Notant la décision X/CP 17 (titre),

1. Décide de prolonger d'un an les travaux du Groupe de travail ad hoc sur la coopération à long-terme dans le cadre de la Convention afin qu'il atteigne les objectifs acceptés conformément à la décision 1/CP 13 (Plan d'action de Bali) en lien avec les décisions adoptées par les seizième, dix-septième et dix-huitième sessions de la Conférence des parties. Son travail devra alors être terminé.

2. Décide également de lancer un processus pour développper un protocole, un autre instrument légal ou un accord ayant force légale dans le cadre de la Convention et applicable à toutes les parties, en créant  par la présente décision un organe subsidiaire de la présente de Convention, appelé le Groupe de travail ad hoc sur la plateforme de Durban pour une action accrue,

3. Décide de plus que ce groupe de travail démarrera ses travaux en urgence dès le premier semestre 2012 et fera rapport aux sessions futures de la Conférence des parties sur leur avancement,

4. Décide que ce groupe de travail devra finir ses travaux aussi vite que possible mais pas plus tard qu'en 2015 afin d'adopter le protocole, l'instrument légal ou l'accord ayant force légale à la vingt-et-unième session de la Conférence des parties et pour qu'il prenne effet et soit mis en oeuvre à partir de 2020,

5. Décide également que ce groupe doit planifier son travail dès la première moitié de 2012, en y incluant entre autres, l'atténuation, l'adaptation, la finance, le transfert et le développement de technologies, la transparence des actions menées et le renforcement des capacités et du soutien, en se basant sur les soumissions des parties ainsi que sur de l'information et de l'expertise pertinentes en matière technique, sociale et économique,

6. Décide ensuite que ce processus doit élever le niveau d'ambition et doit être basé, entre autres, sur le cinquième rapport d'évaluation du GIEC, les résultats de la révision 2013-2015 et le travail des organes subsidiaires,

7. Décide de mettre en place un programme de travail sur une ambition accrue en matière d'atténuation pour identifier et explorer les options d'une gamme d'actions qui pourraient combler les manques d'ambition afin de s'assurer les efforts les élevés possibles par toutes les parties,

8. Demande aux parties et aux observateurs de soumettre pour le 28 février 2012 leurs vues sur les options et chemins à suivre pour augmenter plus encore le niveau d'ambition et décide de tenir un atelier dédié lors de la premier session de négociation en 2012 pour examiner ces options et chemins  visant à une ambiation accrue et à de possibles actions futures.

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Une feuille de route pour 2020.
Les
négociations ont débouché avec trente-six heures de retard sur ce que les diplomates appellent une « feuille de route ». Les gouvernements ont dit leur volonté de trouver un accord en 2015 qui, pour la première fois, engagerait formellement les pays occidentaux, émetteurs historiques de gaz à effet de serre, mais aussi les pays en développement comme la Chine l'Inde et le Brésil. Le texte signé hier précise qu'il s'agira d'un « protocole, un autre instrument légal ou une solution concertée ayant une force légale » et qu'il devra entrer en vigueur à partir de 2020.Le mécanisme de fonctionnement du Fonds vert, destiné à aider financièrement les pays en développement à faire face au changement climatique, a également été adoptée. Mais personne ne sait comment trouver les 100 milliards de dollars par an à compter de 2020.

 

Dessin

@@@@@@

51.  Araucan | 16/12/2011 @ 10:02 Répondre à ce commentaire

Marot (#43),

Mais soixante ans judicieusement calés aussi …

Il y a deux aspects à considérer : la période minimale d’étude et s’il y a lieu, une période fixée pour faire des comparaisons …

A mon sens, (en soi 30 ans ou 60 ou 15, je m’en moque), ce qui est important est que sur la période considérée, on ait un phénomène identifiable et visible sur la courbe … En soi il peut y avoir plusieurs lectures : l’important c’est de ne pas réduire trop vite les descriptions à une seule lecture …

52.  mortimer | 16/12/2011 @ 10:09 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#47), Je partage sans réserve ce que vous dites. En fait je pense qu’il existe une véritable « conjonction idéologique » entre les pédagogues qui inspirent les réformes du système éducatif depuis une vingtaine d’années et les promoteurs du développement durable.

Le fait qu’un type comme Philippe Mérieu, le créateur des IUFM, se soit engagé en politique aux côtés d’Europe Écologie me paraît très significatif.

La dernière réforme du lycée a d’ailleurs remplacé toutes les filières technologiques existantes (mécanique, électronique, etc.) par une unique filière « développement durable », la STI2D.

La laïcité ? Quand on lit dans un guide pour enseignant sur le thème de l’éducation au développement durable « Le maître doit rester neutre : belle formule… mais n’est-elle pas un peu dépassée? », on comprend que laïcité est une notion « dépassée » pour ces types…

53.  Clem | 16/12/2011 @ 10:40 Répondre à ce commentaire

mortimer (#52),

Je partage sans réserve ce que vous dites. En fait je pense qu’il existe une véritable “conjonction idéologique” entre les pédagogues qui inspirent les réformes du système éducatif depuis une vingtaine d’années et les promoteurs du développement durable.

Absolument. Ces cercles là sont fortement concentriques.

54.  Hacène | 16/12/2011 @ 11:01 Répondre à ce commentaire

Marot (#43), Nobody (#44),
Sur ce sujet, voici la réponse que j’avais faite à Robert, sur le site d’Yves Pelletier, Réchauffement médiatique (article Coup de chaleur dans le Grand Nord). C’est bien sûr très proche de la réponse de Nobody.

Robert : “seules les échelles de temps aux alentours de trente ans permettent de gommer la variabilité naturelle et dessiner une tendance fiable”

Vous accusez les climatosceptiques de base de répéter sans avis critique des références que vous jugez orientées par l’idéologie et non la réflexion scientifique. Et nous ressortez, comme beaucoup d’autres, cette histoire de période de trente ans pour dessiner une tendance. Cette période a été définie par ceux qui étudient LES climats, vous savez, ces pauvres géographes si souvent considérés de haut par ceux qui ne jurent que par les spectres d’absorption de leurs chères molécules triatomiques (notamment). Il a été décidé que cette période était le minimum requis pour pouvoir faire des moyennes représentatives et pouvoir s’affranchir de la variabilité interannuelle. 30 ans de données seraient nécessaires pour la juste description d’un climat. Tout d’abord, il faut savoir que cette période a été déterminée pour les climats dit tempérés et n’est pas forcément adaptée à ceux dont la variabilité est plus grande. Mais ça, c’est en postulant une relative stabilité climatique (en dehors de la variabilité interannuelle), qui n’est qu’une vue de l’esprit. Le climat changeant à toutes les échelles de temps et d’espace, notamment avec un cycle d’environ une soixantaine d’années, donc trente ans dans un sens et trente ans dans un autre, la quête de valeurs représentatives est donc assez largement aporétique, ce dont il faut bien s’arranger. Mais il n’a jamais été question de dire que trente ans sont nécessaires pour affirmer qu’une tendance en est bien une. Sur quelle base ? Si ça monte 30 ans et qu’ensuite ça baisse, elle vaut quoi votre tendance ? Faut vraiment prendre ses sources auprès de climatologues autoproclamés (glaciologie, physique de l’atmosphère, …) pour dire de telles âneries. Dire que ça stagne depuis 10 ans (ça ne monte ni ne baisse de manière statistiquement significative), c’est une constatation que n’importe qui peut faire, et ce n’est en rien préjuger de l’avenir. Dire que ça continuera de monter à cause des GES ou que ça baissera à cause de l’endormissement du Soleil prévu par certains, c’est encore autre chose.

Robert, comme d’habitude, n’a rien répondu, il a suivi une autre piste d’enfumage…

55.  mortimer | 16/12/2011 @ 11:11 Répondre à ce commentaire

Clem (#53), J’ajouterais que cette concentration correspond à un projet d’éducation du type « New Age », où l’on considère que pour susciter un véritable « changement global », il faut changer la « nature humaine » par une éducation adaptée, c’est-à-dire créer un « homme nouveau ».

C’était déjà le projet de pédagogues comme Freinet, Montessori, Decroly (inventeur de la « méthode globale » de lecture), etc., qui considéraient, au lendemain de la première guerre mondiale, qu’il fallait éduquer en vue d’une « ère nouvelle » (d’après le nom de leur revue pédagogique). Un projet éducatif qu’on peut donc qualifier de « millénariste ».

Je pense d’ailleurs que le réchauffement global et les délires apocalyptiques sur 2012 ne sont pas sans rapports… Un type sur France Inter, dans les grosses têtes au carré, émission soi-disant scientifique, a évoqué la semaine dernière le réchauffement global comme un des « quatre cavaliers de l’apocalypse », avec entre autres la crise économique…

56.  Patrick Bousquet de Rouvex | 16/12/2011 @ 11:11 Répondre à ce commentaire

Les Droits de la Terre Mère inscrits au fronton de Durban par des activistes d’ONG ?
Les Iroquois, ou plutôt les Hau De No Sau Nee ont été parmi les premiers, dans les années 70, à vouloir remettre en question la culture techniciste occidentale :
http://www.cyberhumanisme.org/haudenosaunee.html
Comme quoi des idées de peuples oubliés peuvent avoir un regain de vie dans notre mondialisation post-moderne !

57.  mortimer | 16/12/2011 @ 11:23 Répondre à ce commentaire

La Charte de la Terre, qui sert,d’après une brochure de l’Unesco, de cadre à l' »éducation au développement durable » est totalement dans l’optique d’une « Terre vivante », dans le sillage de l’hypothèse Gaïa de Lovelock.

http://www.earthcharterinaction.org/contenu/

Voir le livre de Bélouve, chapitre « Maurice et Hanne Strong, spiritualité et religion », p. 276, sur ce point.

58.  Araucan | 16/12/2011 @ 11:38 Répondre à ce commentaire

mortimer (#55),

projet d’éducation du type “New Age”, où l’on considère que pour susciter un véritable “changement global”, il faut changer la “nature humaine” par une éducation adaptée, c’est-à-dire créer un “homme nouveau”.

Rien qu’une formulation de ce type sur n’importe quel sujet, cela me fait fuir au triple galop …

59.  lemiere jacques | 16/12/2011 @ 11:42 Répondre à ce commentaire

mortimer (#52), et les journalistes ? ils doivent rester neutres?
La neutralité et l’objectivité n’existent pas, et l’école en France a pris le parti ( heureux selon moi) d’enseigner les théories scientifiques en vigueur . On a souvent enseigné des grosses bêtises , et hormis peut être les théories raciales cela n’avait pas de conséquences politiques.
Je regrette juste que les professeurs enseigne certains points en omettant le fait que une théorie n’est vraie que tant qu’elle n’est pas infirmée par les faits.
Contrairement au darwinisme, à la dérive des continents, la climato n’a pas prouvé la validité de ses hypothèses, le petit monde des climatologues estime que cette vérité doit se décider aux voix!
Ceci dit il ne faut pas pousser; cette histoire de stabilisation des températures en tant que telle est vide, il suffit de regarder la courbe, on voit ce qu’on veut…
Il faut la mettre en perspective.
La façon scientifique c’est de la comprendre et de ne pas invoquer les « puissances naturelles » quand on en a besoin ..et de pousser plus avant l’étude du climat pour comprendre ces variations de températures ( de façon d’ailleurs curieuse car on serait bien en peine de savoir si ,même dans un climat stable, cet odieux machin qu’est la température moyenne globale de varierait pas!!!).
La façon ironique c’est de rappeler aux gens du giec que leur discours a changé, le pic de 1998 était considéré non pas comme un évènement particulier , mais une indication du début de la catastrophe « oyez brave gens! regardez comme ça monte… »
La catastrophe est constamment reportée et on peut toujours mettre en balance leur certitude à 95% en ce qui concerne la compréhension du climat et leur incapacité à prédire quoi que ce soit à court terme.

60.  lemiere jacques | 16/12/2011 @ 11:43 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#59), je regrette aussi que les professeurs n’enseignent pas la relecture.

61.  Murps | 16/12/2011 @ 11:46 Répondre à ce commentaire

mortimer (#52), et Clem (#53),

Je reconfirme de mon côté.
En tant qu’enseignant je vis tous les jours ce matraquage verdâtre dans lequel on peut inviter une ONG écolo dans un collège pour parler aux élèves ou aux enseignants.

Au plus haut niveau, les corps d’inspection sont complices, et font preuve au mieux d’un manque de lucidité vis-à-vis de la neutralité politique, et au pire d’une morale franchement élastique : on peut inviter un militant vert à titre d’expert de ceci ou cela, mais pas un militant UMP-PS-PC-FN-MRG… car là, tout le monde sursauterait.
Mais ces gens-là oublient que EELV présente une candidate à la présidentielle.
Deux poids, deux mesures…
Politique-science, science-politique…

62.  mortimer | 16/12/2011 @ 12:06 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#60), Murps (#61), Araucan (#58),

L’esprit scientifique est bien malmené à l’école, il n’est que de voir la façon dont les (pseudo) « sciences de l’éducation » s’y sont répandues… Lesdites « sciences » ont toujours correspondu à un projet politique qui ne dit pas son nom : créer l’Homme Nouveau pour l’Ère Nouvelle. Si on lit les écrits des pédagogues qui ont milité pour une pédagogie « scientifique » et inspiré les dernières réformes éducatives, c’est on ne peut plus clair.

Or ces types sont parfaitement incapables de se remettre en question, ce qui est quand même la base de l’esprit scientifique (cf. Popper) : ils interprètent tout, même leurs échecs, comme des confirmations de leurs théories. Je crois qu’on retrouve le même dogmatiqme chez une grande partie des réchauffistes.

63.  mortimer | 16/12/2011 @ 12:11 Répondre à ce commentaire

Murps (#61), On peut inviter une ong écolo parce que celle-ci se réclame de la science pour propager ces idées politique, comme vous le dites.

Il est regrettable que les enseignants n’est aucune formation pour différencier science et pseudoscience. (On préfère leur donner des formations de « programmation neurolinguistique »…)

64.  mortimer | 16/12/2011 @ 12:12 Répondre à ce commentaire

Désolé pour les fautes d’orthographe…

65.  lemiere jacques | 16/12/2011 @ 12:13 Répondre à ce commentaire

Murps (#61),
il y a ou il y avait un corps enseignants qui penchait à gauche, mais ça n’avait pas la même importance..Il est très amusant de constater que dans une démocratie les ONG prétendent plus être la voix du peuple que le gouvernement élu ….

Mais bon….tout ce baratin..ça change quoi? Vous croyez que l’on va imposer une ta

66.  JG2433 | 16/12/2011 @ 12:26 Répondre à ce commentaire

mortimer (#55),

créer un “homme nouveau”

Cette expression a une connotation de sinistre mémoire.
Elle a le « don » de m’effrayer et de me faire bondir. Les « kmehrs-verts » de la Deep-ecology… me feraient réagir de même.

Historiquement, c’est bien à cet objectif que se sont attelés les bolcheviks, en instaurant la rééducation, la réhabilitation par le travail (dans les camps du Goulag), pour la refonte, le remodelage des âmes.
Cette politique pénale qui se voulait novatrice a rapidement fait « long feu ».
Il n’est resté alors que la mise en esclavage d’une population sacrifiée enfermée dans les camps de travaux forcés.
Finalité abordée dans le livre, témoignage dans son ensemble puissant et bouleversant, écrit par un rescapé, Julius Margolin.

http://www.telerama.fr/livres/.....,62146.php

67.  Bob | 16/12/2011 @ 12:27 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#65),

Il est très amusant de constater que dans une démocratie les ONG prétendent plus être la voix du peuple que le gouvernement élu

Je ne trouve pas amusant du tout qu’une fraction marginale et activiste de ce pays distorde systématiquement le processus démocratique.

L’influence politique et la présence des verts dans les médias de ce pays est très au dessus de leur représentation réelle au sein de la population.

68.  lemiere jacques | 16/12/2011 @ 12:28 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#65), xe carbone?

A part encore accentuer la dissonance entre le comportement des gens et leur paroles….
Les gens se ruent pour habiter en bord de mer…mais craignent la montée des eaux???
Ils se bardent de gadget électronique mais sont contre le consumérisme..???
Certes on va gaspiller du fric pour s’acheter une « conscience » et des indulgences climatique..mais à part ça…. du baratin…

Des » écolos », j’en ai fréquenté depuis longtemps…des mots…et une étonnante capacité à critiquer ce qui existe…
Tout est résumé dans le voyage aux Antilles de Cecile Duflot… Ces gens voudraient qu’une puissance obscure leur impose de faire ce qu’ils savent qu’ils devraient faire mais ne font pas car la main invisible du capitalisme les oblige à faire leurs courses au supermarché, voyager et consommer…..

Je me souviens d’un sondage où 80% des gens soutenaient le pacte de hulot, donc la taxe carbone….mais 90% trouvaient l’essence trop chère…

Les gens seront donc juste un petit peu plus cons.
Certes on va gaspiller du fric pour s’acheter une « conscience » et des indulgences climatique..mais à part ça…. du baratin…

69.  Hacène | 16/12/2011 @ 12:33 Répondre à ce commentaire

Hacène (#54),
En complément, extrait du chapitre 1 de Climatologie et paléoclimatologie, par Alain Foucault, éditions Dunod.
Engraissage ajouté.
Extrait 1 :

Pour lisser ces différences interannuelles, il est fréquent que l’on utilise des moyennes (dites normales climatiques) souvent calculées sur une durée de trente ans. Mais cette durée est arbitraire. Si elle a pour avantage d’effacer les variations brusques que, faute de pouvoir les expliquer, on considère comme aléatoires, elle a comme inconvénient, justement, de faire disparaître des variations courtes qui pour- raient éventuellement trouver une explication. En fait, la durée à prendre pour la définition du climat dépend des phénomènes que l’on veut mettre en évidence et, plus précisément, de leurs fréquences (au sens physique du terme, c’est-à-dire du rythme de leurs répétitions). Ainsi, des moyennes sur 30 ans, ou même sur un siècle, pourront mettre en évidence des tendances à long terme, mais si l’on cherche à étudier des phénomènes à haute fréquence, par exemple l’influence éventuelle des variations undécennales (c’est-à-dire de 11 ans environ) de l’activité solaire, de telles moyennes sont à proscrire.

Extrait 2 (encart 1.2) :

(…) Le principe est d’utiliser, pour ces normales, des périodes de 30 ans, préférentiellement 1901- 1930, 1931-1960, 1961-1990, etc. Cette pratique repose en grande partie sur le fait que, lorsque cette recommandation fut faite, au début du XXe siècle, il n’était guère possible de faire ce calcul sur des périodes plus longues, ce qui était le but alors visé. Cependant, maintenant que l’on a reconnu l’existence d’importantes dérives séculaires des paramètres climatiques, il apparaît que l’intérêt d’une telle durée de 30 ans se réduisait et pouvait même masquer des variations intéressantes. C’est ainsi qu’il est recommandé, pour des usages prédictifs, d’utiliser des moyennes faites sur des durées plus courtes (5 ans, 10 ans). (…)

70.  lemiere jacques | 16/12/2011 @ 13:08 Répondre à ce commentaire

Hacène (#69),
Le climat change quoi. C’est désolant de banalité……
Et variabilité naturelle, ça ne veut rien dire . On comprend tout ou in ne comprend rien.

faute de pouvoir les expliquer, on considère comme aléatoires

En ce qui concerne les températures moyennes globales c’est encore plus vicieux….même dans un système qui contiendrait une quantité de chaleur totale constante ce machin pourrait varier.

71.  Clem | 16/12/2011 @ 13:19 Répondre à ce commentaire

Bob (#67),

L’influence politique et la présence des verts dans les médias de ce pays est très au dessus de leur représentation réelle au sein de la population.

Qu’à cela ne tienne. Grâce à leur entrisme dans les écoles, ils comptent bien changer cela.

72.  lemiere jacques | 16/12/2011 @ 13:22 Répondre à ce commentaire

Bob (#67),
ce matin il y a avait une émission sur france inter sur l’énergie nucléaire, avec l’inévitable représentante de greenpeace…. qui a bien dit que son rôle était de dénoncer non pas de proposer..
Sa rhétorique est simple, : le nucléaire c’est dangereux et puisque c’est dangereux il faut arrêter… Un de ses contradicteurs a pu en partie ramener le débat sur un plan plus relatif : plus dangereux que quoi.? … et à vrai dire même le journaliste s’est essayé à un peu de neutralité.
La conclusion fut intéressante, car illustrant bien le fait qu’il s’agit d’un choix, ayant été rappelé qu’un accident nucléaire était possible, ayant été envisagées ses conséquences, un intervenant a dit j’accepte un autre a dit je refuse.

73.  JG2433 | 16/12/2011 @ 14:10 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#72),

le journaliste s’est essayé à un peu de neutralité

Il s’agit de Guillaume Erner. En effet, je l’ai remarqué, car il n’est pas d’ordinaire aussi « neutre » dans sa façon de dire les choses, mais plutôt friand de formules « définitives » ou à l’emporte-pièce.
J’ai seulement entendu les premières minutes de l’émission de ce matin, ne pouvant rester plus longtemps à l’écoute… Je ne saurais en dire plus.

74.  Hacène | 16/12/2011 @ 14:18 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#70),

Le climat change quoi. C’est désolant de banalité……

La question portait sur la période de référence de trente ans, ainsi que sur l’utilisation d’une telle période pour définir une tendance.
Mais quoi qu’il en soit, rappeler une désolante banalité n’est pas inutile quand elle a été à ce point niée.

75.  lemiere jacques | 16/12/2011 @ 15:32 Répondre à ce commentaire

Hacène (#74),
Oui et le choix de ces périodes est liée à des questions physiques.
C’est quand même curieux en effet, les hypothèses qui permettait de faire une moyenne : stabilité supposée et prépondérance de l’aléa étant tombées, on doit traiter le signal d’une autre façon, et les moyenne de 5 ou 10 ans ne veulent pas dire grand chose de plus.
Il y a un distingo à faire entre des donnée locales qui semblent bien contenir une variation aléatoire et les données globales .
A priori un grande durée était utile pour obtenir de la stat sur par exemple une température locale et faire de la météo , mais pour des grandeurs globales, il n’y a pas de raison de le faire… l’énergie se conserve, on doit mesurer ce qui rentre ce qui sort ce qui est dans ce foutu système; au lieu de cela, quand on regarde une temperature globale et qu’on la voit varier…quelle est la part physique ( chaleur) et quelle est la part liée à la non parfaite corrélation avec cette chaleur?
Le choix du mot global n’est d’ailleurs pas anodin dans la communication.
« Réchauffement global » signifie augmentation de chaleur dans le système climatique, mais la température globale ne reflète qu’une part de cette chaleur.
Tout bon physicien pour parler d’un réchauffement global lié à un forçage additionnerait la chaleur des océans et de l’atmosphère et confluerait qu’il ne peut rien conclure.
Les hypothèses que l’on fait sur les échanges de chaleurs entre l’océan sont une incertitude énorme et réintroduisent la question de la pertinence des temps caractéristiques. comment combien et à quelle vitesse les océans échangent ils de la chaleur avec l’atmosphère? Si vous ne savez pas cela, pas la peine de parler de période pertinente pour moyenner les variations naturelles.

Ces variations doivent être comprises . Et tout moyenne sur la durée semble sans raison d’être.

76.  MichelLN35 | 16/12/2011 @ 16:05 Répondre à ce commentaire

Hacène (#54),

plus Marot (#43), Nobody (#44),

A l’occasion de la commémoration de LM Libby il y a quelques mois, j’ai lu son article avec Pandolfi de 1974 dont l’extrait suivant me semblait être à l’origine des 30 ans pour l’étude des cernes :

Proc. Nat. Acad. Sci. USA
Vol. 71, No. 6, pp. 2482-2486, June 1974
Temperature Dependence of Isotope Ratios in Tree Rings
(oak tree/weather records/climate)
L. M. LIBBY* AND L. J. PANDOLFI

dans la méthode (experimental)

The normalizing ratios (1IC/12C), (180/160), and (D/H) have been chosen arbitrarily as the measured ratios for the years 1712-1714 A.D. The sapwood of the oak extended over about 30 tree rings. Thus, for about 30 years each tree ring was bathed in flowing sap from ground water. Consequently, it is to be expected that oxygen in the alcohol groups of cellulose, its modular formula being (HCOH)n, is exchanging with sap water, and thus that the stable isotope ratio of oxygen in each ring is averaged over about 30 years (10).

La référence 10 est un article de 1961 :

10. Kigoshi, K. & Endo, K. (1961) « Tritium and carbon 14 in
tree rings, » Chem. Soc. Jap. Bull. 11, 1738-1739.

Qu’en pensez-vous ? C’était le début de l’utilisation des isotopes pour dater ou, ici, estimer une température ou plutôt comme ils le rapportent régulièrement, estimer des conditions favorables à la croissance des arbres. A l’époque les scientifiques étaient prudents.

77.  jean l | 16/12/2011 @ 17:40 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#68),

Tout est résumé dans le voyage aux Antilles de Cecile Duflot… Ces gens voudraient qu’une puissance obscure leur impose de faire ce qu’ils savent qu’ils devraient faire mais ne font pas car la main invisible du capitalisme les oblige à faire leurs courses au supermarché, voyager et consommer…..

Bien dit, et joliment en plus.

78.  pecqror | 16/12/2011 @ 18:03 Répondre à ce commentaire

jean l (#77),

Tout est résumé dans le voyage aux Antilles de Cecile Duflot…

J’ignorais que les Maldives se situées aux Antilles!

79.  pastilleverte | 16/12/2011 @ 18:31 Répondre à ce commentaire

les Maltilles ne sont pas les Andives !!!

80.  pastilleverte | 16/12/2011 @ 18:31 Répondre à ce commentaire

Sorry !

81.  Laurent Berthod | 16/12/2011 @ 18:32 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#75),

Merci pour cet exposé très clair, très simple, compréhensible par tout un chacun.

82.  Hacène | 16/12/2011 @ 23:37 Répondre à ce commentaire

MichelLN35 (#76),
D’après la citation que j’ai faite en #69, c’est bien plus ancien, puisque cela remonterait au début du XXe. J’ai pas mal de bouquins de climato, dont le plus ancien remonte à la fin des années 1960, mais cette histoire des trente ans n’est jamais expliquée ou débattue. Cela relève du bien entendu, qu’il n’y aurait guère lieu d’interroger.

Voici ce que j’avais tiré de données de précipitations à Béchar (Algérie), qui possède une très longue série et est en marge du domaine méditerranéen. La variabilité interannuelle y est très forte. En fonction des choix que l’on fait pour la période de référence, à partir de laquelle on calcule les moyennes pluviométriques, c’est-à-dire de la durée de cette période et de sa « localisation » temporelle, les résultats sont bien sûr très différents. La période de trente ans ne s’avère en rien représentative, puisque selon les trentes ans choisis, le maximum représente à la louche deux tiers de plus que le minimum, ce qui est considérable.

lemiere jacques (#75),
Entièrement d’accord avec votre remarque sur la variabilité interannuelle à l’échelle globale, qu’il faudrait expliquer (éventuellement reconnaître que l’on n’a pas d’explication (pleinement) valable). Une remarque qui a déjà été faite ici même, je crois, peut-être bien par vous, d’ailleurs.

83.  scaletrans | 17/12/2011 @ 10:32 Répondre à ce commentaire

Hacène (#82),

Ce que vous dites est très pertinent; je conserve soigneusement le graphe, très représentatif du choix d’une période.

84.  Eloi | 17/12/2011 @ 11:41 Répondre à ce commentaire

Araucan (#42),

Ce qu’il y a d’impressionnant sur ces deux courbes que vous présentez, c’est que leur étendue selon l’axe des ordonnées est [-0,8°C ; +1°C] et [-0,8°C ; +0,8°C], étendues qui couvrent largement les deux pics de 1985 (négatif) et 1998 (positif). Or il m’a semblé lire, probablement sur skyfall et sans doute ailleurs, que la précision des meilleurs mesures de température était de +/- 1°C, et que la grande majorité des mesures de cette qualité se trouvaient aux US et en Europe

Ce simple fait rend particulièrement surréaliste, les « certitudes » affichées à Durban et utilisées pour justifier les 20/20/20, voire les -30% de l’UE

85.  Araucan | 17/12/2011 @ 12:14 Répondre à ce commentaire

Eloi (#84),

Les deux courbes présentées sont issues des mesures faites par satellite. Il serait possible de retrouver où a été discuté sur le site, la précision des mesures ponctuelles faites par satellite, mais si je me souviens bien c’est bien de l’ordre que vous donnez. Mais parler de précision plus grande sur l’Amérique du Nord ou l’Europe n’a pas de sens pour les mesures satellite, et n’en a éventuellement que pour les mesures au sol (qui ne figurent pas sur le graphique), pour autant que les stations correspondent aux meilleurs niveaux des normes OMM, ce qui n’est pas le cas aux USA (cf WUWT).

86.  pastilleverte | 17/12/2011 @ 12:44 Répondre à ce commentaire

@ araucan :
trouvé sur le blog de Judith Curry, à propos d’une (autre) erreur du GIEC, non reconnue par eux malgré des éléments « probants » au sujet des forçages négatifs de l’albedo des nuages.
un peu technique (et en anglais) , mais au cas où…

http://judithcurry.com/2011/12.....o-forcing/

87.  Bob | 17/12/2011 @ 13:16 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#86),

« Il y a longtemps que j’ai laissé tomber Curry. Je ne sais pas ce qu’elle veut faire mais cela ne sert pas la Cause. »

Mickey

88.  Hacène | 17/12/2011 @ 13:19 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#83),
Il s’agit ici des précipitations, qui sont bien plus variables que les températures*, surtout dans une telle région. Mais il est bon de rappeler que c’est cette variable qui mérite le plus attention. Plus généralement (encore une banalité, M. Lemière), la moyenne perd de plus en plus d’intérêt et de signification à mesure que la variabilité augmente. Monod mentionnait je ne sais plus quelle localité, en Egypte, je crois, où l’on pouvait passer de zéro mm plusieurs années de suite à 400 mm l’année suivante, comme cela s’était déjà vu. Cela fait une belle jambe de connaître la moyenne et surtout, pour en revenir à nos périodes de référence, quelle différence selon que l’on intègre ou pas une telle année pluvieuse !
C’est bien une quête aporétique. Pour être représentative, la période devrait être longue, mais plus elle est longue et plus on se prive de pouvoir percevoir des fluctuations climatiques. Il faut sortir du simplisme d’une part, et, d’autre part, arrêter de penser que ce qui peut éventuellement marcher quelque part n’est pas forcément adaptée ailleurs (exemple, le diagramme ombrothermique, pourtant pratique en première approximation pour des… comparaisons !)

*Le Climatologie, d’Etienne et Godard, édition 1990 (1re en 1970), indique que la période de référence pour les températures doit être d’au moins 10 ans, mais atteindre au minimum 20 ou 30 ans pour les précipitations.

89.  Hacène | 17/12/2011 @ 13:40 Répondre à ce commentaire

Hacène (#88),
Phrase très bancale :

et, d’autre part, arrêter de penser que ce qui peut éventuellement marcher quelque part n’est pas forcément adaptée ailleurs

Bien sûr, je me suis emmêlé les pinceaux. Chacun aura compris qu’il faut prendre conscience que ce qui marche à peu près quelque part n’est pas forcément adapté ailleurs…

90.  AntonioSan | 17/12/2011 @ 17:24 Répondre à ce commentaire

Hacène (#88), Leroux se defiait des moyennes…

91.  Hacène | 17/12/2011 @ 18:21 Répondre à ce commentaire

AntonioSan (#90),
Elles ont leur utilité. Mais il est certain qu’il faut garder un esprit critique, car elles sont aussi le meilleur moyen d’en arriver à parler de l’Anticyclone des Açores et de la dépression d’Islande… comme d’entités.

92.  Murps | 17/12/2011 @ 18:24 Répondre à ce commentaire

Hacène (#88),

C’est bien une quête aporétique. Pour être représentative, la période devrait être longue, mais plus elle est longue et plus on se prive de pouvoir percevoir des fluctuations climatiques.

Je n’aurais pas mieux dit !
Ca a un petit côté « incertitude de Heisenberg ».

93.  phi | 17/12/2011 @ 18:33 Répondre à ce commentaire

Hacène (#88),

« …la moyenne perd de plus en plus d’intérêt et de signification à mesure que la variabilité augmente. »

C’est certainement vrai, encore que cela dépende de ce que l’on cherche à approcher. Dans le cas égyptien que vous mentionnez, la moyenne décennale de hauteur de pluie peut par exemple être utile pour des questions de niveau de nappe phréatique. Dans le cas de la température, nous pouvons penser à la rentabilité économique, d’une station de ski par exemple (jours d’enneigement) ou d’une culture sensible à la température. Dans ces cas là, il y aura de bonnes et de petites années mais la viabilité économique sera bel et bien mieux décrite par une moyenne sur une période plus ou moins longue. Si je reviens sur ce point, c’est que je pense que l’on peut démontrer par ce genre de réflexions que les courbes de températures régionales que nous connaissons aujourd’hui sont irréalistes. L’écart type des températures annuelles pour l’Europe continentale doit être de l’ordre de 0.5 °C (après retrait de la tendance centenaire). Si on se fie aux courbes de températures officielles, les moyennes trentenaires auraient gagné plus d’un degré sur le XXème siècle, donc deux écarts types. Voilà qui n’est juste pas crédible.

94.  Nobody | 17/12/2011 @ 22:32 Répondre à ce commentaire

phi (#93),

Si on se fie aux courbes de températures officielles, les moyennes trentenaires auraient gagné plus d’un degré sur le XXème siècle, donc deux écarts types. Voilà qui n’est juste pas crédible.

Attention de ne pas confondre « variation naturelle » avec « phénomène aléatoire gaussien », il n’y a aucune raison qu’il y ait identité….

95.  Murps | 18/12/2011 @ 16:31 Répondre à ce commentaire

Nobody (#94), oui.
Pour avoir une variation aléatoire gaussienne, il faut que la distribution soit… gaussienne !
Et ça on en sait rien du tout !

96.  lemiere jacques | 18/12/2011 @ 18:39 Répondre à ce commentaire

Murps (#95),
Et considérer qu’un variable varie aléatoirement est bien souvent un aveu d’ignorance sur ce qui la fait varier. Le véritable aléa est rare…la nature est pourtant ainsi faite que le résultat à souvent une tête qui « cloche »

Il faut tout comprendre….

97.  Hacène | 18/12/2011 @ 20:56 Répondre à ce commentaire

Pour scaletrans (#83),

Voici pour Paris-Montsouris depuis… 1770 (sans regard critique sur la valeur des données les plus anciennes).

(moyenne mobile sur 11 ans)
Voici ce que donnent les moyennes en fonction de la longueur de la période de référence :

Pour une période de trente ans, c’est évidemment beaucoup moins variable qu’à Béchar. Le minimum est cependant de 550 mm (1873-1902), tandis que le maximum est de 661 mm (1972-2001). La différence n’est pas mince, mais ces deux périodes étant distantes d’un siècle, on peut supposer que des fluctuations climatiques sont la cause majeure de cette différence ; le premier graphique étaye cette hypohèse.

NB : Si l’on respecte les conventions et que l’on fait commencer les périodes de référence par une année dont l’unité est 1, alors le minimum est de 556 mm (1871-1900) et le maximum de 649 mm (1971-2000), ce qui ne change pas grand chose. Les données utilisées ne remontent pas au-delà de 1770, mais la moyenne 1741-1770 est néanmoins indiquée : 699 mm. C’est le maximum.

C’est bien moins impressionnant qu’à Béchar, et si ce petit essai avait été là aussi fait sur un siècle, les différences auraient été bien moindres.

98.  phi | 18/12/2011 @ 21:13 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#96),

« Et considérer qu’un variable varie aléatoirement est bien souvent un aveu d’ignorance sur ce qui la fait varier. »

Euh, je crois que vous pouvez retirer le « bien souvent ».

99.  lemiere jacques | 18/12/2011 @ 21:30 Répondre à ce commentaire

phi (#98),
vaste et intéressante question.

100.  Nicias | 19/12/2011 @ 8:44 Répondre à ce commentaire

Sur la courbe des pluies à Paris, en cherchant bien, je vois oscillation de 60 ans ou plus, avec des plus bas dans les années 50, un peu avant 1890 et plus flou vers 1820 ou avant 1800. Sommets dans les années 30 et vers 1860. Quelqu’un a une courbe de l’AMO sous la main ?

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