L'activité solaire réduite va-t-elle contrecarrer le réchauffement climatique dans les décennies à venir? C'est ce que le directeur sortant d’un fournisseur allemand d'électricité, Fritz Vahrenholt affirme dans un nouveau livre. Dans une interview avec SPIEGEL, il soutient que les prévisions officielles des Nations Unies sur la gravité du changement climatique sont exagérées et portées par une science fragile.
Le directeur de société paraissait plutôt nerveux en début de conversation. Il cherche ses mots, pas un phénomène courant pour un provocateur patenté. Après tout, Fritz Vahrenholt, 62 ans, titulaire d'un doctorat en chimie, a été un rebelle tout au long de sa vie. « Peut-être que ce n'est qu’un fait de génération » dit-il.
C’est typiquement quelqu'un qui a atteint sa majorité pendant le mouvement de protestation des étudiants des années 1960 et qui s’est battu contre les usines toxiques de l'industrie chimique dans les années 1970. Son parti, le parti social-démocrate (SPD) de centre-gauche l’a choisi comme sénateur de l’environnement dans la ville-État de Hambourg où il s'attira les foudres du lobby de l'environnement par la construction d'une usine d'incinération des déchets, ce qui lui a valu le surnom de Feuerfritz (Fritz le Feu). Il a ensuite travaillé dans l'industrie, d'abord pour la multinationale pétrolière Shell, puis pour RePower, fabricant d'éoliennes qu’il a aidé à se développer. Maintenant, comme directeur sortant du groupe RWE Innogy en énergies renouvelables, il est sur le point de se lancer dans son prochain combat majeur « Je vais me faire des ennemis dans tous les camps », dit-il.
Il veut briser un tabou. « La catastrophe climatique ne se produit pas » écrit-il dans son livre Die Kalte Sonne (Le Soleil froid) publié par Hoffmann et Campe, qui sera dans les librairies la semaine prochaine.
Il a donné le livre à lire avant sa publication à un seul climatologue, Jochem Marotzke, directeur de l'Institut Max Planck de météorologie de Hambourg. L'évaluation de Marotzke est claire : Vahrenholt représente les points de vue des sceptiques du climat. « Un certain nombre des hypothèses dans le livre ont été réfutées depuis longtemps » dit Marotzke, mais il ajoute sur une note d'auto-critique, que sa profession a négligé d'expliquer que les températures mondiales n'augmentent pas de manière uniforme. Au lieu de cela dit Marotzke, il pourrait aussi y avoir des phases de stagnation et même de déclin mineur de la température. « Cela nous a exposés à être éventuellement critiqués » dit-il. Alors que les livres des hérétiques du climat reçoivent en général peu d'attention, ce pourrait être différent dans le cas de Vahrenholt. « Sa renommée » explique Marotzke, « garantit qu'il y aura un débat sur la question. »
Le livre est source d'inconfort dans le parti de Vahrenholt. Personne à la direction du SPD, de l’ancien ministre de l'environnement et actuel président du SPD Sigmar Gabriel jusqu’au leader à la Chambre Frank-Walter Steinmeier à qui un exemplaire du livre a été donné à l'avance, n’est prêt à commenter les théories d’un éminent collègue de parti.
Une conférence que Vahrenholt devait donner à l'université d'Osnabrück dans le nord-ouest de l’Allemagne a été annulée récemment.
SPIEGEL: M. Vahrenholt, vous avez fait l'annonce surprenante que vous êtes démissionnaire de la tête de RWE Innogy dans l’avant-dernière semaine. Maintenant paraît votre livre Die Kalte Sonne dans lequel vous niez la catastrophe climatique. Avez-vous été contraint de démissionner parce que vos idées pourraient endommager la nouvelle image verte de RWE ?
Vahrenholt: Non. De toute façon, mon contrat aurait expiré à la fin de l'année. D'ailleurs, je continuerai faire partie du conseil de surveillance de la société pendant les trois prochaines années.
SPIEGEL: Comment vos collègues cadres ont-ils répondu à votre prédiction provocatrice qu'il fera plus froid au lieu de chaud dans les décennies à venir?
Vahrenholt: Ce n'est pas un livre RWE. Mis à part le PDG Jürgen Grossmann, je n'ai donné à personne de l'entreprise un exemplaire à l'avance. Grossmann, en tout cas, l’a trouvé tellement captivant qu'il a lu le livre entier en une seule nuit.
SPIEGEL: Mais, votre retrait précipité de la direction de RWE n'est pas sans rappeler le scandale entourant Thilo Sarrazin qui a été forcé de démissionner du conseil d'administration de la banque centrale d'Allemagne en 2010 suite à la publication de son livre controversé sur l'immigration et l'intégration.
Vahrenholt: Ce n'est pas un retrait précipité. D'ailleurs, je n'ai pas besoin de Thilo Sarrazin comme modèle. Je n'ait pas eu besoin d'un modèle quand j’attirais l'attention sur les risques de l'industrie chimique dans mon livre de 1978 Seveso ist überall (ndlr: Seveso est partout, en référence à l’affaire chimique calamiteuse de Seveso en 1976 en Italie). Aujourd'hui, je veux que les nouvelles découvertes scientifiques soient incluses dans le débat sur le climat. Il deviendrait alors évident que l'équation simple selon laquelle le CO2 et d’autres gaz à effet de serre produits par l'homme sont presque exclusivement responsables du changement climatique est insoutenable. La planète n'est pas devenue plus chaude depuis près de 14 ans en dépit des augmentations continues des émissions de CO2. La science du climat installée doit trouver une réponse à cette question.
SPIEGEL: Par votre profession, vous dirigez une société de production d'électricité. Qu'est-ce qui vous a incité à vous impliquer dans la climatologie ?
Vahrenholt: D'après mon expérience en tant que spécialiste de l'énergie, j'ai appris que le Groupe intergouvernemental d'étude sur l'évolution du climat (GIEC) est plus un organe politique que scientifique. En tant que rapporteur sur les énergies renouvelables, j'ai été témoin de combien la base factuelle des prévisions du GIEC est mince. Un cas : c’est sans examen que la prétention absurde d’un militant de Greenpeace que 80 % de l'approvisionnement énergétique du monde pourrait bientôt venir de sources renouvelables a été acceptée. Cela m'a incité à examiner le rapport du GIEC avec plus de soin.
SPIEGEL: Et quelle a été votre conclusion?
Vahrenholt: La version longue du rapport du GIEC mentionne des causes naturelles du changement climatique comme le soleil et les oscillations des courants océaniques. Mais elles ne figurent plus dans le résumé pour les politiques. Elles ont tout simplement été coupées. À ce jour, de nombreux décideurs ne savent pas que de nouvelles études ont sérieusement remis en question la domination du CO2. Le CO2 seul ne pourra jamais provoquer un réchauffement de plus de 2 °C (3,6 °F) d'ici la fin du siècle. Ce n’est qu’en s'aidant d’effets d'amplification supposés, en particulier de la vapeur d'eau, que les ordinateurs arrivent à une augmentation forte de la température. Je dis que le réchauffement climatique restera au dessous de deux degrés d'ici la fin du siècle. C’est un message éminemment politique, mais ce sont aussi des bonnes nouvelles.
SPIEGEL: Vous faites des déclarations concrètes sur la contribution de l'activité humaine à des événements climatiques et le jeu des facteurs naturels. Pourquoi ne publiez-vous pas vos pronostics dans une revue professionnelle?
Vahrenholt: Parce que je ne m’engage pas dans une recherche personnelle sur le climat. D'ailleurs, je n'ai pas un super-ordinateur dans mon sous-sol. Pour l’essentiel, mon co-auteur le géologue Sebastian Lüning et moi nous contentons de résumer ce que les scientifiques ont publié dans des revues professionnelles, tout comme fait le GIEC. Le livre est aussi une plate-forme pour des scientifiques qui ont de bons arguments qui divergent des points de vue du GIEC [NdT : F. Vahrenholt fait allusion à des contributions de Nir Shaviv, Henrik Svensmark, Nicola Scafetta et Werner Weber incluses dans le livre]. Les modèles climatiques établis ont échoué parce qu'ils ne peuvent pas expliquer l'absence de réchauffement de façon convaincante.
SPIEGEL: Vous prétendez que le statu quo a à voir avec le soleil. Qu'est-ce qui vous rend si sûr?
Vahrenholt: En termes de climat, nous avons vu des haut et des bas cycliques dans les 7 000 dernières années, bien avant que l'homme ait commencé à émettre du CO2 dans l'atmosphère. Il y a eu une phase de réchauffement tous les 1000 ans, dont les périodes romaine, médiévale et celle qui est en cours. Toutes ces périodes chaudes ont toujours coïncidé avec une activité solaire forte. En plus de cette fluctuation importante de l'activité, il y a aussi des cycles naturels du soleil de 210 ans et de 87 ans. Les ignorer serait une grave erreur …
SPIEGEL: … mais les chercheurs spécialistes du soleil sont encore en désaccord quant à savoir si les cycles que vous mentionnez existent réellement. Que pensez-vous que cela signifie pour l'avenir?
Vahrenholt: Dans la seconde moitié du XXe siècle, le soleil était plus actif qu'il ne l'a été dans plus de 2.000 ans. Ce « grand maximum solaire » comme les astronomes l'appellent, a contribué au moins autant au réchauffement climatique que les émissions de CO2 de gaz à effet de serre. Mais le soleil s'affaiblit depuis 2005 et il continuera à le faire dans les prochaines décennies. Par conséquent, nous ne pouvons attendre pour l'instant du soleil qu’un refroidissement.
SPIEGEL: Il n'est pas contesté que les fluctuations de l'activité solaire peuvent influencer le climat. La plupart des experts estiment qu'un minimum solaire inhabituellement long, comme en témoigne le très petit nombre de taches solaires à l'époque, a conduit au « petit âge glaciaire » qui a commencé en 1645. Il y avait beaucoup d'hivers rigoureux à l'époque, avec des rivières gelées. Toutefois, les astrophysiciens ne savent toujours pas dans quelle mesure les fluctuations solaires affectent réellement la température.
Vahrenholt: De nombreux scientifiques supposent que la température change de plus de 1 ° C pendant le cycle de 1 000 ans et jusqu'à 0,7 ° C dans les cycles plus courts. Les climatologues devraient faire un effort bien plus grand pour trouver des façons de déterminer plus précisément les effets du soleil sur le climat. Pour le GIEC et les politiciens qu’il influence, le CO2 est pratiquement le seul facteur. L'importance du soleil pour le climat est systématiquement sous-estimée et l'importance du CO2 est systématiquement surestimée. En conséquence, toutes les prévisions climatiques sont construiites sur une base de faits erronés.
«Des dizaines de chercheurs solaires sont d'accord avec moi»
SPIEGEL: Mais vous faites exactement ce que vous critiquez chez les climatologues : en utilisant un mince corps de données vous faites des prédictions exactes. Dans votre livre, vous estimez l'influence du soleil sur le climat en baisse jusqu’au dernier 0,1 degrés. Personne ne peut le faire.
Vahrenholt: Je ne prétends pas savoir précisément si le soleil est responsable de 40, 50 ou 60 % du réchauffement climatique. Mais c'est un non-sens que le GIEC prétende que le soleil n'a rien à voir avec lui.
SPIEGEL: Au total, vous prédisez un refroidissement global de 0,2 à 0,3 ° C d'ici à 2035. Pourquoi risquer une telle prédiction ?
Vahrenholt: Si vous voulez redonner vigueur à ce débat bloqué, il faut avoir le courage de donner un nombre. Nous tirons ce nombre d'études scientifiques sur l'histoire du climat jusqu’à ce jour.
Vahrenholt: Non Je le pense très sérieusement et je sais que des dizaines de chercheurs solaires sont d'accord avec moi. Je suis parfaitement conscient du dénigrement que je vais subir dans un proche avenir. Le débat sur le climat a quelques uns des pièges d'une inquisition. Je suis curieux de voir quel ministère de la vérité va maintenant engager une procédure contre moi. Peut-être que ce sera l'Institut de Potsdam pour la recherche sur le climat qui est dirigé par Hans Joachim Schellnhuber, conseiller de la Chancelière.
SPIEGEL: Vous prétendez que le statu quo du réchauffement climatique depuis 2000 est dû en grande partie par une baisse simultanée de l'activité solaire. Mais en fait, le soleil se comportait assez normalement depuis le milieu du siècle, il ne s'est calmé qu'ensuite. Comment cela se correspond-t-il ?
Vahrenholt: Il y a deux effets : la baisse de l'activité solaire autant que les fluctuations des courants océaniques, telle l'oscillation de 60 ans du Pacifique qui se trouvait dans une phase positive chaude de 1977 à 2000 et a refroidi par son déclin depuis 2000. Leur contribution à la variation de la température a été attribuée à tort au CO2. Cependant et surtout le dernier cycle des taches solaires a été plus faible que celui qui l’a précédé. C'est pourquoi le champ magnétique du soleil a continué à s'affaiblir depuis 2000. En conséquence, ce champ magnétique ne nous protége pas aussi bien contre le rayonnement cosmique qui, à son tour, conduit à une plus grande formation de nuages et par conséquent refroidit. Que doit-il se produire avant que le GIEC au moins mentionne ces relations dans ses rapports ?
SPIEGEL: Ce que vous négligez de mentionner c'est qu'il n'a pas encore été prouvé que le rayonnement cosmique, qui est bloqué par le soleil à des degrés d'efficacité variables conduit vraiment à plus de nuages refroidissant la Terre. Jusqu'à présent, ce n'est qu'une hypothèse.
Vahrenholt: C'est plus que cela. L'expérience Cloud dirigée par le physicien Jasper Kirkby est en cours au CERN près de Genève depuis 2006. Les premiers résultats des essais faits dans une chambre dont l’intérieur simule l'atmosphère de la terre ont montré que les particules cosmiques conduisent à la formation de particules d'aérosol pour les nuages.
SPIEGEL: Mais les aérosols montrés dans l'expérience Cloud sont beaucoup trop petits. Il faut qu’ils grandissent avant de pouvoir effectivement servir de germes de condensation pour les nuages. Ce qui se passe dans la nature est encore une question ouverte. Vous présentez cela comme un fait.
Vahrenholt: Vous trouverez de nombreuses corrélations entre la couverture nuageuse et du rayonnement cosmique dans le livre. Je voudrais savoir pourquoi le GIEC ne pas examiné à fond ce mécanisme. Ma conjecture est que la réponse à cette question mettrait en péril tout le fondement des prévisions du GIEC.
SPIEGEL: Néanmoins vous devriez être plus prudent avec les pronostics sur l'activité solaire à venir. En 2009, des scientifiques américains ont prédit qu'il n’y aurait pas de taches solaires pendant des années. En fait, ils se sont retournés en 2010. La vérité est que nous vivons plutôt une activité solaire normale pour le moment.
Vahrenholt: Le cycle solaire est tout sauf normal. Les scientifiques de la NASA prévoient que ce cycle sera en effet le plus faible des 80 dernières années. Non seulement il a commencé deux ans trop tard, mais il est aussi très faible. Et d'ailleurs, vous pouvez tout juste compter les taches solaires. Les particules cosmiques continuent à pleuvoir sur nous parce que le champ magnétique du soleil a du mal à nous protéger.
SPIEGEL: Il est vrai qu'il y aura un grand minimum à quelque moment dans les 500 prochaines années. Mais on ne sait pas exactement quand. La probabilité que cela se produise dans les 40 prochaines années est inférieure à 10 %. Mais, dans votre livre, vous prédisez : « Il est clair que le soleil sera responsable de périodes plus froides dans la première moitié de ce siècle. » En savez-vous plus que tous les astrophysiciens réunis?
Vahrenholt: La probabilité d'un grand minimum solaire comme il s'est produit pendant le Petit âge glaciaire est en effet moins de 10 %. Mais nous sommes au début d'une baisse plus faible de l'activité solaire du genre que nous voyons tous les 87 et 210 ans. J'ai parlé avec beaucoup de physiciens solaires qui s’attendent à ce que cela se produise.
SPIEGEL: Nous savons que beaucoup d'autres scientifiques solaires remettent cela en question. Un autre maximum est tout aussi probable statistiquement qu’un minimum. Prédire ce que le soleil fera dans les décennies à venir est sur les frontières de la divination.
Vahrenholt: Je ne connais qu'un scientifique solaire allemand qui a exprimé des doutes. Divers groupes de recherche solaires américains et britanniques croient que la faiblesse des cycles solaires est devant nous. Je prends cela au sérieux et je n’attends que du refroidissement venant du soleil jusqu'en 2050.
SPIEGEL: Et que ferez-vous si après tout les températures continuent à augmenter ?
Vahrenholt: Alors, je donnerai au SPIEGEL une interview en 2020 et j'admettrai publiquement que j'ai fait une erreur. Mais je suis convaincu que ce ne sera pas nécessaire.
SPIEGEL: Croyez-vous sérieusement que les 2 000 scientifiques impliqués dans le GIEC sont tous abusés ou restent fidèles à la ligne officielle ?
Vahrenholt: Ce n'est pas comme ça. Je suis cependant critique du rôle joué par la poignée d’auteurs principaux qui font le montage final du rapport. Ils affirment qu'ils utilisent 18 000 publications évaluées par leurs pairs. Mais 5 000 d'entre elles sont ce qu'on appelle de la littérature grise, sources qui ne sont pas évaluées par les pairs. À la fin ces erreurs ressortent tout comme la prétention absurde qu'il n'y aura plus aucun glacier dans l'Himalaya dans 30 ans. De telles exagérations ne me surprennent pas. Sur les 34 membres supposés indépendants qui écrivent le rapport de synthèse pour les politiques, près d'un tiers sont associés à des organisations environnementales comme Greenpeace ou le WWF. Étrange, n'est-ce pas?
SPIEGEL: Pourquoi prenez-vous le rôle du rebelle climatique avec une telle passion? D'où vient cette rage ?
Vahrenholt: Pendant des années, j’ai diffusé les hypothèses du GIEC et je me sens dupé. L'énergie renouvelable m’est proche et m’est chère et je me bats pour son expansion depuis plus de 30 ans. Ma préoccupation est que si les citoyens découvrent que ceux qui leur annoncent une catastrophe climatique ne disent que la moitié de la vérité, ils ne seront plus disposés à payer des coûts d'électricité plus élevés pour le vent et le soleil (énergies). La conversion de notre approvisionnement énergétique n'aura alors pas l'acceptation nécessaire.
SPIEGEL: Si nous prenons la conclusion logique de votre livre, il ne sera pas nécessaire du tout de réduire les émissions de CO2.
Vahrenholt: Non. Même une augmentation de température d'un seul degré serait un changement notable. Mais je dis bien que le changement climatique est gérable parce que les effets de refroidissement du soleil et les courants océaniques nous donnent suffisamment de temps pour nous préparer. Dans tous les cas, il sera facile de nous adapter en Allemagne.
SPIEGEL: Alors, est-ce une erreur de se concentrer exclusivement sur la réduction du dioxyde de carbone?
Vahrenholt: Oui. En plus du dioxyde de carbone, nous avons aussi la suie noire, par exemple. Elle crée 55 % de l'effet de réchauffement du CO2, mais elle pourrait être filtrée avec peu d'efforts en quelques années, en particulier dans les pays émergents et en développement. Et, ce faisant, nous obtiendrons d'immenses avantages pour la santé humaine.
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Vahrenholt: Il était une force motrice. Mais ce sont surtout les compétences d'ingénierie qui ont amené l'énergie éolienne à un niveau rentable. Encore une fois, je veux que nous continuions en insistant sur l'énergie renouvelable que nous devons rendre compétitive. Je pense simplement que nous devrions procéder judicieusement: L'énergie éolienne et la biomasse sont très bien en Allemagne, mais pas de panneaux solaires, s'il vous plaît ! Ils sont mieux en Afrique et en Europe du sud. C'est fou d’installer 50 pour cent des panneaux solaires du monde entier en « Allemagne pays solaire » par crainte de la catastrophe climatique supposée et de dépenser 8 milliards € (10,4 milliards de dollars) par an là-dessus !
SPIEGEL: Mais est-ce que vous ne vous tirez pas une balle dans le pied quand vous dites que le changement climatique n'est pas si mauvais que ça? Comment allez-vous justifier le commerce d'émissions si vous estimez que les gaz à effet de serre ne sont pas pertinents ?
Vahrenholt: Tout ce que je veux dire, c'est que le CO2 est un gaz climatique mais que son effet n’a que la moitié de la force que le GIEC affirme. Néanmoins, il nous faut encore réduire les émissions de CO2 grâce au commerce des émissions dans le monde entier. Et il y a aussi d'autres raisons pour brûler moins de combustibles fossiles. Il ne reste pas beaucoup de charbon, de pétrole et de gaz dans le monde, nous devons donc économiser plus. Nous avons aussi à devenir moins dépendants des importations provenant des pays totalitaires.
SPIEGEL: Les enquêtes montrent que la peur de la catastrophe climatique a diminué. Est-ce que vous prêchez des convertis avec votre feu vert?
Vahrenholt: Les fauteurs de peur façonnent encore le débat politique. Selon le German Advisory Council on Global Change (Conseil consultatif allemand sur le changement global), les pays respectueux de l'environnement devraient réduire la consommation par la force pour des motifs de protection du climat. Cela nous mène vers une dictature de l'environnement. Et l'alarmisme aussi commence à prendre effet. Récemment dans un restaurant, j'ai entendu une femme à la table voisine raconter à ses enfants qu'il est mauvais de manger un steak argentin à cause du climat. C'est à ce moment que je me demande : Comment avons-nous pu en arriver là ?
SPIEGEL: M. Vahrenholt, je vous remercie pour cette interview.
Entretien réalisé par Olaf Stampf et Gerald Traufetter et traduit de l'allemand en anglais par Christopher Sultan.
@@@@@@
123 réponses à “Rompre le tabou du réchauffement global.”
C’est effectivement une prise de position qui lui vaudra des volées de bois vert!
La prise de conscience sur l’aspect quasi religieux de cette « science » et de plus en plus remarquable.
Voir que dans un pays voisin très sensibilisé au RC, un scientifique de renom, dans le courant, est capable de faire cette analyse contre vent et marée à l’encontre de ses pairs est plutôt confortant.
C’est vrai que Vahrenholt a des intérêts financiers engagés et, comme il le dit lui même, il pense à l’éclatement d’une bulle écologique qui lui serait préjudiciable.
Cependant sa prise de positon est courageuse et mérite d’être saluée.
On peut rêver que chez nous, une chose pareille arrive mais j’en doute.
C’est vrai que V Courtillot a aussi réfléchi à ce problème et qu’il a pris une autre direction que celle du GIEC. Il est cependant devenu plus médiatique à partir de sa prise de position.
Existe t-il une personnalité française médiatique actuellement, reconnue pour ses positions pro GIEC qui changerai de point de vue ? J’en doute.
Merci Marot pour votre contribution, impeccable, limpide, pour le lecteur lambda attentif et « avide d’apprendre » que je suis.
À cause de la pratique scientifique « instrumentalisée » que dénonce le Pr Dr Vahrenholt :
Ne faudrait-il pas y voir là la conséquence du mauvais fonctionnement des instances démocratiques, là où elles existent.
La démocratie mise à l’écart parce que
Dixit E. Joly.
P.S . : Quelques corrections proposées :
Je suis parfaitement conscient du dénigrement je vais subir —> ajouter que
Mais cs sont surtout les compétences —> ce
par anlà-dessus —> par an là-dessus (une espace)
Complément fort intéressant à ce que J. Martin avait mis en ligne le 15 : http://www.pensee-unique.fr/paroles.html#vahre
Comme nos médias « traditionnels » sont incapables de présenter de type d’info, il est important que le relais soit pris par un maximum de médias Internet !
J’attire l’attention des gérants de blogs sur deux choses :
1) la traduction est de moi et seulement de moi.
2) je n’ai pas moi-ùmême demandé d’autorisation au Spîegel pour la faire. Si des droits ou autorisations sont à demander, chacun doit le faire.
Merci Marot pour cette traduction ,je suis un lecteur occasionnel de ce site et c’est toujours un plaisir de le lire.
Bien à vous, ainsi qu’aux contributeurs.
Je vais faire dans l’originalité, moi aussi: merci, Marot!
J’espère vivement que nous entendrons bientôt parler de ce brave homme dans les médias francophones. Oui, oui, je suis une féroce optimiste…!
Marot (#4),
Petit complément :
La Convention de Berne stipule clairement que les droits de reproduction et de traduction sont réservés à l’auteur ou aux ayants-droit.
L’Art 8 concerne le droit de traduction
L’Art 10 stipule que la source doit être clairement indiquée.
Merci Marot.
Il est horrible cet article. Le journaliste maitrise bien son sujet, pose des questions pertinentes et peu mettre en difficulté son interlocuteur. Quelle honte pour les Français.
Et pour cause ! Il sait de quoi sont capables ses ex-amis.
Je dis « ex » puisqu’il est déjà laché :
Nicias (#8),
😉
Nicias (#8),
Toutafé.
Jamais vu ou lu un journaliste français poser des questions techniques aussi pointues.
Faut pas s’étonner de la faillite de la presse écrite française.
Sandra (#6), ah, oui, on peut dire que vous être optimiste, tout à votre honneur ! heureusement qu’il y a encore des gens comme vous qui soutiennent l’Honnêteté ; hélas je ne suis pas sûr que Vahrenholt soit éternellement soutenu (apparemment il a déjà « perdu des plumes »…). Raison de plus pour continuer à faire passer des arguments comme ceux qu’il défend (et prouve !)
comment on dit déjà ? le « mot magique » ….
M… Marot (mais pas celui de Cambronne)
Bon, ce n’est pas la première fois qu’un contributeur « de qualité » des rapports du Giec est surpris que ses remarques à la relecture sont ignorées (parce que trop pertinentes, sans doute ???)
Penser à Môrner pour la montée des eaux (tiens au fait, aux Maldives, à quand le prochain conseil des ministres avec palmes et tuba ou plutôt barbe et turban avec les prochains dirigeants ?),
ou le Pr Reiter sur les maladies infectieuses portées par les moustiques (par exemple)…
Et qu’est-ce que ce couplet sur les journalistes « scientifiques » français en majorité « incompétents », à moins qu’ils ne soient que « pensée-unique, réchauffistes et alarmistes « ?
Ah bon, c’est juste un constat, et pas une attaque ad hominem, ouf, je res pire (est encore devant soi) !
Sur le maljournalisme,
J’ai regardé récemment un reportage sur le gaz, « le grand monopoly du gaz » il me semble, diffusé par Arté…

Des le début, je regarde intrigué le réalisateur (Autrichien) se raser, alors que j’espérais quelques rappels sur la chimie…
Au bout d’une heure assez inintéressante, le réalisateur nous annonce que d’après un tuyau, deux forages avec fracturation hydrauliques vont avoir lieu en Allemagne pour exploiter ces vilains gaz de schiste. Il arrive devant de gros bâtiments en dur assez vieux. Je m’étonne, quiconque s’est renseigné sur le sujet sait que pour exploiter le gaz de schiste, l’installation est modeste et dure 2 à 3 ans.
S’en suit une brève discussion avec un ingénieur:
Le Reporter: Vous allez faire de la fracturation hydraulique ?
L’Ingénieur: non
R Mais vous allez bien exploiter du gaz de schiste ?
I non, ici on fore sous du grès.
R mais votre patron m’a pourtant affirmé …
I [hilare] A bon il vous a dis cela ?
Notre reporter repars, puis devant le panneau explicatif a l’entrée de l’exploitation, s’interroge. Il tend son doigt sur le panneau, nous affirme qu’il lit « frac » et se demande si l’ingénieur ne s’est pas foutu de sa gueule.
Sur le panneau un schéma qui ne montre aucun forage horizontal.
L’ingénieur s’est bien foutu de la gueule du reporter, et on ne peut pas lui en vouloir.
Fils de commentaires inaccessibles ce matin (mis à part celui-ci). H16 signale une étude sur le fracking, mais peut-être arrivé-je après la bataille.
Bon, je retourne à ma traduction de Dona Laframboise.
scaletrans (#15),
pour moi cela fonctionne …
Nicias (#8), il maîtrise rien du tout sur le soleil en tout cas vu ses affirmations idiotes prononcées sur le ton de la vérité-si-je-mens.
Il lui faudrait quelques saines lectures sur Landscheidt et la théorie du barycentre, notamment sur ce que ça a permis de prédire au sujet du soleil (et du climat) dès les années 2000 : http://www.laterredufutur.com/…..38;sid=358
scaletrans (#15),
Ce la a l’air d’être la même que celle que je signalais sur nouvelles du moment.
Enfin le mot est lâché, car au fond cette histoire de CO2 en dehors du fait que les « cardinaux » du GIEC sont dans la combine pour s’en foutre plein les poches avec le « trafic » du carbone, à l’instar des indulgences payées rubis sur l’ongle et instaurée par Alexandre VI Borgia, le but final est de ne plus être tibutaire des pays pétroliers, qui sont le plus souvent des dictatures. C’est avant tout le risque lié à l’instabilité politique potentielle qui doit être diminué.
Il est évident, dans ce monde du politiquement correcte que nos carpettes de politiques ne peuvent pas, diplomatiquement, mettre en avant ce genre d’arguments. Le CO2 est le moyen idéal d’arriver au même but sans froisser l’OPEP et en plus, cerise sur le gâteau, on peut de manière légitime taxer, taxer et encore taxer, si possible avant que les citoyens puissent soutenir la consommation par leurs dépenses. La société de consommation n’existe plus chez les ultra libéraux, il faut spolier les citoyens de leurs revenus AVANT qu’ils puissent les dépenser et consommer, cette manne d’après certains prix nobel d’économie est capable de faire de l’argent toute seule, sans devoir la ré-injecter dans l’économie, sans qu’elle fournisse du travail, sans qu’elle en soit issue. Seul problème dans la combine, ça rapporte aux actionnaires, qui par le truchement des sociétés offshore se soustraient à l’impôt. Donc non seulement ils s’enrichissent par la mise au rebus de nos emplois, mais en plus paupérisent les états volontairements.
Méca Flu (#5),
Bonjour à toutes et tous,j’ai oublié de me présenter, c’est la moindre des choses.Mon domaine est l’aéronautique,mécanique des fluides et ses modèles ainsi que la thermodynamique dans le cadre de la science appliquée et non fondamentale.Je ferais en sorte de contribuer à mon niveau les articles de skyfall autant que faire se peut.
Cordialement
Méca Flu (#20),
Merci et bienvenue !
http://www.maxisciences.com/%e…..21677.html
Lesapauvres, qui souffrent de l’intrusion des chercheurs et de leurs bathymètres collés sur la tête !
Méca Flu (#20),
Bienvenue au club, Meca Flu !
miniTAX (#17),
Ah… miniTax… après Robitaille, Landscheidt ! Délicieux !
http://bourabai.narod.ru/landscheidt/consider.htm
Olivier (#24), oui, délicieux tu l’as dit bouffi.
Ca nous change de la soupe du GIEC et de la science jouzelienne (tu sais, celle qui « démontre que l’hiver doux 2011 est une preuve du réchauffement climatique »)
Nan, il a dit : « Il faut être prudent, mais le fait que les températures en France pour toute l’année 2011 soient supérieures de 1,5°C à celles des trente dernières années commence à prendre un sens au regard du réchauffement climatique. L’hiver exceptionnellement doux démontre encore ce réchauffement. »
Donc transformer cette phrase en « démontre que l’hiver doux 2011 est une preuve du réchauffement climatique » est du même acabit qu’un certain miniTax qui n’hésite pas à affirmer qu’il existe 900 études qui démontrent et apportent la preuve que le RCA n’existe pas…
Méca Flu (#20),
Bienvenue. Un ancien d’InterAction peut-être ?
Patrick Bousquet de Rouvex (#22),
Ben oui, ça vient de l’Institut Alfred Wegener où officient de grands brûlés du cerveau. Pauvre Alfred, il doit se retourner dans sa tombe.
Tiens, vous avez aussi enrôlé Wegener ?
Avec tous les morts qui sont devenus climato-sceptiques, ça doit sacrément danser la valse là-dessous !
chria (#29),
Spéciale dédicace pour tous les réchauffistes!!
(ces courbes font un carton……..!!!!)
Marco33 (#30), Je vais essayer comme cela 😉

Marco33 (#31), En préambule, je commence par :
« vous savez, on entend tous les jours parler du réchauffement climatique, de son accélération?
Alors regardez ces courbes de températures mesurées sur Terre ou depuis l’espace…………. »
Là, grand silence quand mon auditoire voit les courbes
« Bon…. attendez… » je penche mon portable « voilà, on la voit, l’accélération maintenant!!! »
Grands éclats de rires….
Et puis il ne me reste plus qu’à dérouler le reste en quelques petites phrases bien senties…..
Elle n’est pas belle la vie?
Marco33
Ah l’éternel cherry picking sur 1998, vous faites la même chose avec 1997 pouis 1999 et vous venez nous en parler…..
chria (#26), donc selon toi qui parle couramment la langue réchauffiste, "l’hiver exceptionnellement doux démontre le réchauffement climatique climatique” (écrit verbatim en grand titre, dans un journal à forte diffusion), c'est pas du tout la même chose que (toujours selon toi) “l’hiver doux 2011 est une preuve du réchauffement climatique”.
Ah oui, je comprends mieux pourquoi c'est en passe de devenir une langue morte.
Bah oui, ces plus de 900 études, elles sont bien là, c'est même listé dans le blogroll de la colonne de gauche, prends en, (…). Mais visiblement, ça te fait bien mal (…) de les reconnaître.
Va falloir t'y faire, mon petit troll (…) parce que des fessées par les sceptiques, tu en auras plein d'autres. (…)
Marco33 (#30), celle-là aussi a de la gueule, attention aux chutes de mâchoires inférieures : http://a53.idata.over-blog.com…../temps.jpg
Elle est trop belle ! Moi j’ai aussi plein de courbes et j’ai pas besoin de faire des plans débullés pour les faire monter, elles montent toute seule !
A chacun ses arguties…
miniTAX (#33), Et hop!
Rajoutée dans mon p’tit dossier!
chria (#29),
Effectivement, face à la farce scientifique du RCA il existe deux hypothèses plausibles pour expliquer un mouvement souterrain pareil.
Les pères fondateurs de la science, outrés de voir ce pourquoi ils se sont battus, l’avancée de la science, est à ce point dévoyée par les tenants de l’église réchauffiste, usant de méthodes dignes de la plus noire inquisition, doivent se retourner dans leurs tombes, ça c’est certain.
Autre possibilité, voyant à quel point votre déni de la science est en train de se retourner contre vous, voyant que même notre étoile à décidé de venir en aide aux hérétiques en vous jouant un coup de jarnac, ils sont tordus de rire en imaginant le magistral vol plané que vous et votre bande de khmers verts va se prendre d’ici quelques mois, ça aussi c’est certain.
Quand à Alfred Wegener, c’est certainement l’exemple à ne surtout pas prendre dans cette histoire, car comme Henrik Swensmark, ses idées ont fini par être vérifiée et admises par l’ensemble de la communauté scientifique et ses détracteurs, eux, sont tombé dans l’oubli.
Mais que je vous rassure, nous, nous n’oublierons pas! On se rappelera à votre bon souvenir pour vous ressortir les inepties monstrueuses de la farce et la tentative d’escroquerie qui y est associée, il faudra vous expliquez auprès de la princesse, bonne chance.
Marco33 (#32),
Juste un petit détail qui ne change pas grand chose et en tout cas rien aux tendances.
Pour complaire avec les fameux trente ans requis par l’église de climatologie, UAH a recalé sa base pour définir la normale à partir de la moyenne Jan 1981-Déc 2010 (avant c’était 1981-2000), ce qui produit une légère translation verticale ( -0,11 environ) .
A noter que RSS-MSU a conservé l’ancienne base de vingt ans ce qui lui vaudra certainement une pénitence d’une dizaine de je-vous-salue-Gaia, sans compter le rachat de crédits carbone, TVA incluse (pour les margoulins).
D’après l’auteur (merci à lui) de WFT, si on veut superposer les courbes (parce qu’évidemment personne ne part de la même référence) il faut maintenant utiliser les offsets indiqués ci-dessous :
En réalité, c’est entre -0,10 et -0,11 mais vu les fluctuations… bof !
Marco33 (#32), Alors celle là, je vai la resservir. EEENNNOOORME
Jojobargeot (#36),
On pourrait aussi la chose différemment : les climato-sceptiques sont l’assemblée et le consensus (il suffit de voir les sondages et le nombres formidables de scientifiques qui doutent), et Jouzel c’est Wegener qui arrive avec sa théorie sur le RCA, le tout sans preuve !
« votre bande de khmers » : désolé mais je ne vous ais jamais traité de créationniste.
Enfin moi non plus, je ne vous oubliera jamais. Rendez-vous en 2100 😉
scaletrans (#27),
Bonjour scaletrans,non pas du tout !
Cordialement
PS:je ne suis pas un troll
Minitax,
Elle sort de quel chapeau votre courbe ? Elle ne figure pas dans l’étude. Encore une courbe à la Allègre. Vous avez raison mes machoires vont se décrocher.
http://www.pages.unibe.ch/prod…../alley.pdf
ps pour vote instruction before present c’est 1950….
Bob (#37), on peut aussi remarquer que quelque soit le décalage, il y a fréquemment des écarts de plus de 0,2°C d’une source à l’autre, ce qui n’empêche nullement la FARCE de nous donner (quand elle en donne) avec un aplomb de camelot des intervalles de confiance inférieurs à 0,1°C.
Mais hé, c’est la « science » climatologique !
Marco33 (#34),
Bon à savoir.
De nombreux graphiques sont rassemblés sur le site de C3
Charts/images
Le graphique de températures signalé par miniTAX (#33), s’y trouve également sous Historical temps
« Elle sort de quel chapeau votre courbe ? Elle ne figure pas dans l’étude. Encore une courbe à la Allègre. Vous avez raison mes machoires vont se décrocher. »
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Ma courbe ne sort pas du chapeau, contrairement à celles des réchauffistes, ne projette pas tes tares sur les autres.
Elle vient d’Alley lui-même (les données tabulées sont dans le lien), il faut 2 s de google pour la retrouver, c’est dire ta performance à balayer sous le tapis les données qui fichent en l’air ta religion : http://www.ncdc.noaa.gov/paleo…..y2000.html
Et comble d’extrême malheur pour toi et tes co-religionnaires, Alley est un activiste réchauffiste hystérique, donc tu ne peux même pas te rattraper à la branche des-données-financées par le-big-oil.
miniTAX (#46), on remarquera aussi une chose rigolote sur la courbe du réchauffiste Alley ci-dessus, c’est le taux d’accumulation de neige SUR le Groenland, qui augmente siècle après siècle.
Mais ça, on peut être sûr qu’Alley & co ne va pas crier sur les toits, des fois que ça ficherait en l’air leur propagande du Groenland-qui-perd-sa-glace à une « vitesse sans précédent » et qui va nous noyer tous et que c’est la fin de notre civilisation du camping à la plage et qu’on va tous mourir dans d’atroces souffrances.
Mais hé, c’est la science climagique. Il suffit d’ignorer les faits qui dérangent pour qu’ils n’existent plus.
couic, un message vide pour la colonne de droite.
Tout ça pour voir que le nul prétend instruire les autres
Désolé pour le langage, mais j’en tombe « sur le cul », TF1 qui annonce ce soir la magouille mafieuse sur la « taxe carbone » (Euronext, Blunext, etc.). Bien sûr, no comment sur l’efficience de l’objet en cause (= l’intérêt de la taxe). La magouille de la TVA a été évoquée, tant mieux ! Mais c’est peut-être le moment d’enfoncer le clou, non ? avec cette période pré-électorale, avec ces déficits tous azimuts, n’y aurait-il pas matière à « faire mousser » et finalement à rétablir une certaine vérité (voire une vérité certaine).