Réponse à la réponse.


Traduction de MichleLN35. (Source)

• • • • •

Note de l'éditeur : Les auteurs de la lettre qui suit, et listés ci-dessous, sont aussi les signataires de "No Need to Panic About Global Warming" , Inutile de paniquer sur le réchauffement global”, une lettre ouverte paru dans le Wall Street Journal le 27 janvier dernier. Cette lettre répond aux critiques de la lettre ouverte faite par  Kevin Trenberth et 37 autres signataires  le 1er février et par Robert Byer de l' American Physical Society le 6 février.

L’intérêt provoqué par notre lettre parue le 27 janvier dans le Wall Street Journal, “Inutile de paniquer sur le réchauffement global”, est flatteur mais si large que nous limiterons notre réponse à la lettre à l’éditeur par Kevin Trenberth et 37 autres signataires, que le journal a publié le 1er février 2012 et à celle de Robert Byer, président de la “American Physical Society”, publiée le 6 février. (Naturellement, nous remercions les auteurs des lettres de soutien.)

Nous sommes d’accord avec Mr Trenberth et consorts que l’expertise est importante en médecine, comme elle l’est dans tout domaine d’importance pour l'homme et l'environnement. Il faut alors considérer qu’éliminer les combustibles fossiles, est comme demander à un patient (chacun d'entre nous) de subir une transplantation cardiaque et d'en payer le coût économique. En accord avec la plupart des lois sur les droits des patients, le patient a son mot à dire dans la décision de traitement. Les questions évidentes du patient sont de savoir si la transplantation est vraiment nécessaire, et quelles sont les performances passées de l’équipe de diagnostic.

Dans cette perspective, un critère important de (la qualité de NdT) l’expertise scientifique est sa capacité à faire des prédictions justes. Quand les prédictions sont fausses, on admet alors que la théorie est « réfutée » et l'on doit examiner les raisons de cet échec. Sur le graphique ci-après sont représentées les températures annuelles de la terre mesurées depuis 1989, juste avant le premier rapport du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du Climat (GIEC). Sont aussi montrées les projections de l’augmentation vraisemblable de la température, telles que publiées dans les résumés de chacun des quatre rapports, le premier en 1990 et le dernier en 2007.

 

Réalité vs alarmisme.
•••••
Ces projections étaient basées sur des modélisations informatiques du GIEC sur la façon dont le CO2 atmosphérique aurait dû réchauffer la terre. Ces modèles prédisent des taux de réchauffement plus ou moins élevés, mais les projections montrées dans le graphique et leur prolongement dans le futur lointain sont à la base de la plupart des études des effets environnementaux et des options de politiques d’atténuation. Les fluctuations annuelles et les divergences ne sont pas importantes ; les tendances à long terme sont significatives.
Du graphique, il ressort que les projections exagèrent substantiellement la réponse des températures au CO2, lequel a augmenté de 11% de 1989 à 2011.  En outre, quand on examine le relevé historique des températures au cours du 20e siècle et au début du 21e, les données indiquent un effet du CO2 bien plus faible que celui calculé par presque tous les modèles.
•••• 
La lettre de Trenberth nous dit que « les modèles informatiques ont récemment montré que durant les périodes où il y a des accroissements de température plus réduits, le réchauffement se produit ailleurs dans le système climatique, par exemple dans l’océan profond.» Le système ARGO de bouées plongeantes produit des données de plus en plus fiables sur la température des couches supérieures de l’océan, où une grande partie de la chaleur du réchauffement global devrait se trouver. Mais comme pour la température de surface du graphique, le contenu en chaleur des couches supérieures de l’océan mondial n’augmente pas aussi vite que les modèles du GIÉC le prédisent, peut-être n’augmente-t-elle même pas du tout. Pourquoi devrions-nous croire les modèles du GIEC qui disent que la « chaleur manquante » se cache dans un endroit où on ne peut la mesurer de  façon fiable, l’océan profond ?
•••• 
Étant donné ce douteux recueil de prédictions, il est raisonnable de demander un second avis. Nous avons offert le nôtre. En nous excusant de toute immodestie, nous avons tous eu des carrières distinguées et heureuses en sciences du climat ou dans des disciplines clefs, scientifiques ou d'ingénierie (telles que la physique, l’aéronautique, la géologie, la biologie, la prévision) sur lesquelles est fondée la science du climat.
•••• 
Trenberth et al. Nous disent que les directions des principales académies nationales des sciences ont déclaré que “la science est claire, le monde se réchauffe et les humains en sont les principaux responsables.” Apparemment chaque génération de l’humanité doit ré-apprendre que la science est déterminée par Mère nature  et non par les autorités bureaucratiques d'académies des sciences ou par les modèles informatiques.
•••• 
Une autre raison d'être sur ses gardes, comme nous l’expliquions dans notre première lettre ouverte, est que des motivations autres que la science objective sont à l'oeuvre au sein d'une partie de l’establishment scientifique. Chacun d’entre nous est membre d’académies ou de sociétés scientifiques majeures, mais nous recommandons aux lecteurs de ce journal de ne pas se fier aux déclarations académiques pompeuses – à ce qu’elles disent – mais de suivre la devise de la Royal Society de Grande Bretagne, une des plus anciennes des sociétés savantes dans le monde : nullius in verba – ne croire personne sur parole. Comme nous le disions dans notre lettre ouverte, chacun devrait examiner certains faits têtus qui ne s’ajustent pas à la théorie adoptée dans la lettre de Trenberth, par exemple, le graphique ci-dessus des températures de surface et les données semblables pour la basse atmosphère et les couches supérieures de l’océan.
•••• 
Que répondre à l’affirmation de la lettre : “Les experts du climat savent que la tendance à long terme au réchauffement n’a pas été atténuée au cours de la décennie passée. En fait, ce fut la plus chaude décennie enregistrée. » Nous ne voyons aucune de tendance au réchauffement après 2000 sur le graphique. Il est vrai que les années 2000-2010 furent peut-être 0.2°C plus chaudes que les 10 années précédentes. Mais les enregistrements indiquent que bien avant que les concentrations de CO2 dans l’atmosphère aient commencé à s’élever, la terre avait commence à se réchauffer conjointement avec la fin du Petit Âge Glaciaire, il y a des centaines d’années. Cette tendance à long terme a, en toute vraisemblance, produit plusieurs années chaudes à la suite. La question est quelle est la part du réchauffement venant du CO2 et quelle est celle due à d’autres facteurs à la fois naturels et anthropiques ?
Plusieurs fois dans le passé, il y a eu des décennies plus chaudes. Il se peut qu’il ait fait plus chaud à l’époque médiévale, quand les Vikings s’établirent au Groenland, et quand du vin était exporté d’Angleterre. Plusieurs indicateurs témoins montrent que le réchauffement médiéval avait une extension globale. Il y a eu des périodes plus encore chaudes il y a quelques milliers d’années pendant l’Optimum climatique holocène. Le fait est qu’il y a des influences très puissantes dans le climat de la terre qui n’ont rien à voir avec le CO2 d’origine humaine. Le graphique suggère fortement que le GIEC a grandement sous-estimé les sources naturelles de réchauffement (et de refroidissement) et qu'il a grandement exagéré le réchauffement dû au CO2.
•••• 

Dans la lettre de Trenberth, il est dit : « Une recherche montre que plus de 97% des scientifiques publiant activement dans le domaine sont d’accord sur la réalité du changement climatique et sa cause humaine. » Cependant, cette affirmation de 97% de soutien est trompeuse. Les enquêtes contenaient des questions triviales auxquelles même nous aurions répondu positivement. Ainsi, ces enquêtes ont un large soutien au fait que les températures ont augmenté depuis 1800 et que les activités humaines y ont eu quelque effet. Mais ce qui est discuté est l'ampleur et la nature de la contribution humaine au réchauffement global. Affirmer, comme le fait apparemment la lettre de Trenberth, qu'en discuter, constitue « des vues extrêmes qui sont en dehors des limites de ce que presque chacun des autres experts du climat accepte » est pour le moins curieux.

On pourrait déduire de la lettre de Trenberth que les faits scientifiques sont déterminés par un vote à la majorité. Quelques philosophes postmodernes ont fait de telles propositions. Mais les faits scientifiques viennent d'observations, d'expériences et d’analyses attentives, pas d’un vote presque unanime d’un quelconque groupe de personnes.
•••• 
Les efforts continus de l’establishment climatique pour éliminer “les opinions extrêmes” peuvent devenir effrayants quand il s’agit de réduire au silence l’opposition scientifique. Dans notre lettre ouverte, nous avons mentionné la campagne autour de 2003 contre le docteur Chris de Freitas qui visait à lui retirer son poste d’éditeur du journal Climate Research, et son poste universitaire. Une grande partie de cette conjuration figure dans les emails du Climategate, où l'un des signataires de la lettre de trenberth a écrit :" Je pense qu'un boycott des publications, relectures ou même des articles de Climate research, alors édité par Chris de Freitas, est certainement justifié, mais c'est peut-être au minimum ce qui devrait être décidé."
•••• 
Ou encore, considérons la démission de Wolfgang Wagner l’an dernier de son poste d’éditeur en chef du journal Remote Sensing. Dans un dernier éditorial rappelant les sinistres rétractations d'hérétiques religieux et politiques, Mr. Wagner confessa son « péché » d’avoir publié un papier de scientifiques de l’Université d’Alabama, Roy Spencer et William Braswell, pourtant revu par les pairs, mais qui montrait que les modèles du GIEC exagéraient le réchauffement produit par l’accroissement du CO2.
•••• 
La lettre de Trenberth soutient qu’une décarbonisation de l’économie mondiale « conduirait à des décennies de croissance économique. » Cette déclaration n’est pas scientifiquement fondée, il n’y a aucun élément de preuve qu’elle soit vraie. Sortir prématurément à l’échelle mondiale de l'utilisation des hydrocarbures exigerait une intervention massive des gouvernements pour supporter le déploiement de technologies énergétiques plus coûteuses. S’il y avait des avantages économiques à investir dans une technologie dépendant du soutien des contribuables, des compagnies comme Beacon Power, Evergreen Solar, Solar Millenium, Spectra Watt, Solyndra, Ener1 et Renewable Energy Development Corporation seraient en pleine prospérité au lieu d'être en dépot de bilan, ceci rien que pour ces derniers mois.
L’expérience des technologies vertes par les Européens a aussi été décourageante. Une étude a montré que chaque nouvel « emploi vert » en Espagne détruisait plus de deux emplois existants et détournait le capital qui aurait créé de nouveaux emplois ailleurs dans l’économie. Plus récemment, les gouvernements européens ont coupé les subventions aux technologies énergétiques sans émissions de CO2 mais chères; ce n’est pas ce à quoi l’on se serait attendu si de telles subventions avaient stimulé des économies qui, sans elles, auraient été languissantes. Et, comme nous le remarquions dans notre lettre ouverte, il est peu vraisemblable qu’il résulte un quelconque bénéfice environnemental des réductions de CO2 associées aux technologies vertes qui sont basées sur la diabolisation du CO2.
••••
Venons-en à la lettre du président de l'American Physical Society (APS), Robert Byer, où nous lisons: « La déclaration [sur le climat] ne dit pas, comme les signataires de la lettre [notre lettre ouverte] le suggèrent, que la contribution de l’homme au changement climatique est irréfutable. » Cela semble suggérer que l’APS ne considère pas que la science sur cette question clef est achevée.

Cependant, voici le paragraphe décisif de la présentation qui entraîna la démission du prix Nobel Ivar Giaever et de plusieurs membres de longue date de l’APS : « La preuve est irréfutable, le réchauffement global est en cours. Si aucune action d’atténuation n’est entreprise, des perturbations significatives des systèmes physiques et écologiques, des systèmes sociaux, de la santé et de la sécurité humaine vont probablement se produire. Nous devons réduire les émissions de gaz à effet de serre maintenant. » Personne de sensé ne peut lire ceci et ne pas conclure que l’APS déclare que les impacts humains sont « irréfutables. » Sinon, il n’y aurait aucune raison logique allant du « réchauffement global » à l’appel strident à son atténuation.

La réponse de l’APS aux demandes de ses membres fut meilleure que celle de n’importe laquelle des sociétés scientifiques ; mais elle ne fut pas démocratique. Il fallu des mois à la direction de l’APS pour réviser la déclaration ci-dessus et  pour affirmer qu’en fait, aucun mot n’avait besoin d’être changé tout en ajoutant 750 mots pour essayer d’expliquer ce que lla rédaction original de 157 mots voulait vraiment dire. Les membres de l’APS furent autorisés à envoyer des commentaires mais ils ne furent jamais rendus publics.
En dépit de l’obstination de certains à la direction de l’APS, des membres de l’APS de bonne volonté sont pour l’établissement d’un groupe d’étude de la physique du climat, apolitique, à l’intérieur de la Société. S’il réussit, il facilitera la discussion, le débat et la recherche indépendante sur la physique du climat qui sont très attendus.
••••
En résumé, la science progresse en testant des prédictions sur les données du monde réel obtenues par des observations directes et des expérimentations rigoureuses. L’enjeu est beaucoup trop important dans le débat du réchauffement global pour ignorer les preuves d’observation et déclarer que la science est achevée. Bien qu’il y ait beaucoup d’autres scientifiques qui sont extrêmement qualifiés et qui ont atteint les mêmes conclusions que nous, nous insistons encore sur le fait que la science n’est pas un exercice démocratique et que nos conclusions doivent être fondées sur des preuves d’observation.

Les prédictions des modèles informatiques d’un réchauffement global alarmant ont sérieusement exagéré le réchauffement par le CO2 et sous estimé d’autres causes. Puisque le CO2 n’est pas un polluant mais un bénéfice substantiel pour l’agriculture, et puisque son potentiel de réchauffement a été grandement exagéré, il est temps de repenser cette poursuite frénétique de décarbonisation à tout prix.

Claude Allegre, former director of the Institute for the Study of the Earth, University of Paris;
J. Scott Armstrong, cofounder of the Journal of Forecasting and the International Journal of Forecasting;
Jan Breslow, head of the Laboratory of Biochemical Genetics and Metabolism, Rockefeller University;
Roger Cohen, fellow, American Physical Society;
Edward David, member, National Academy of Engineering and National Academy of Sciences;
William Happer, professor of physics, Princeton;
Michael Kelly, professor of technology, University of Cambridge, U.K.;
William Kininmonth, former head of climate research at the Australian Bureau of Meteorology;
Richard Lindzen, professor of atmospheric sciences, MIT;
James McGrath, professor of chemistry, Virginia Technical University;
Rodney Nichols, former president and CEO of the New York Academy of Sciences;
Burt Rutan, aerospace engineer, designer of Voyager and SpaceShipOne;
Harrison H. Schmitt, Apollo 17 astronaut and former U.S. senator;
Nir Shaviv, professor of astrophysics, Hebrew University, Jerusalem;
Henk Tennekes, former director, Royal Dutch Meteorological Service;
Antoninio Zichichi, president of the World Federation of Scientists, Geneva.

@@@@@@


111 réponses à “Réponse à la réponse.”

  1. L’expérience des technologies vertes par les Européens a aussi été décourageante. Une étude a montré que chaque nouvel « emploi vert » en Espagne détruisait plus de deux emplois existants et détournait le capital qui aurait créé de nouveaux emplois ailleurs dans l’économie.

    Si quelqu’un me donne la source de cette étude, je suis très intéressé, car je ne l’ai pas trouvée.

  2. @ yagloo
    il faut que je recherche, mais j’ai lu cette étude il y a plusieurs mois.
    elle avait paru sur un site anglophone, mais je ne sais plus si c’était junkscience, icecap, WCR, SPPI, ou wattsup… (ou un autre ?)

  3. @yagloo & pastilleverte
    C’est l’étude de Calzada : http://www.juandemariana.org/p…..ewable.pdf

    Il y a aussi une étude plus récente commandée par l’UE (!) qui dit la même chose, qu’un greenjob détruit plusieurs realjob (eh oui, il leur faut payer les yeux de la tête pour constater ce que l’homme de la rue sait déjà). Mais celle-là, elle est vachement plus dure à trouver, on se demande bien pourquoi…

  4. muchas gracias
    Evidemment, comme cette étude a été produite en Espagne par des espagnols, ça doit être un règlement de comptes d’horribles sceptiques (45° degré)

  5. @ tous, pas totalement hors sujet
    pour les parisiens, conférence organisée par l’IDDRI avec Naomi Oreskes sur les « doutes scientifiques » (c’est à dire les vilains sceptiques inféodés aux puissances diaboliques de l’argent, réactionnaires et hérétiques),
    le 29 mars, inscription sur le site de l’IDDRI

  6. suite mel précédent,
    Attention Hacène et Benoît : ce serait super si vous pouviez être là le 29 mars !

  7. Au cas où vous ne le sauriez pas, des élections approchent ; je m’étais « amusé » à titiller un candidat « local » que j’avais entendu évoquer sa position sur le climat. Voici sa réponse, par le biais de son équipe de campagne (plus de trois mois après, quand même…) :
    « Cher monsieur,
    Merci d’avoir pris le temps de nous écrire.
    F B s’est positionné clairement, sur ce sujet, pour une maîtrise de l’émission des gaz à effet de serre et la lutte contre le réchauffement climatique. Malgré les controverses, un large consensus scientifique existe sur ce sujet, matérialisé par les travaux du GIEC.
    En espérant avoir répondu à votre remarque.
    Bien cordialement, »

    J’aime bien le consensus…

    On a un peu le même en Russie

    Bon là, je vais un peu loin… quoique…

    NB : désolé, je n’ai pas voulu révéler l’identité du candidat… c’est pourquoi j’ai mis en lieu et place des initiales que l’on ne doit pas rapprocher de personnages existants ou ayant existé….merci pour eux

  8. Gilles des Landes (#12),

    Vous me faites penser qu’une comparaison des différents programmes à ce sujet ne serait pas inutile …

    Allez sur le site de FNE pour voir les prestations de sept candidats (dont certains devenus des ex candidats) réagir aux demandes de cette association : peu de différences n’est-ce pas ?

    Mais imaginez vous homme politique, toute votre carrière derrière vous à faire votre place, à éviter les croche pieds, à essayer de trouver les bonnes formules pour que l’on ait une bonne opinion de vous, à travailler à conserver votre place, vos soutiens, à être parlementaire, à vous faire réélire et à rechercher les bons sujets : pensez vous que vous auriez le temps de vous pencher sur un sujet où tous les journaux disent qu’il y a consensus (et éventuellement votre administration aussi ainsi que nombre de vos militants) ?

    Non, le sujet n’émergera que si les sondages (encore faut-il que les questions soient posées) montreront que l’opinion en a marre, idem pour les retours de terrain ou qu’une organisation est fort soutenue …

    Mais bon les choses progressent doucement : beaucoup savent maintenant que les éoliennes cela ne marche pas souvent et que cela finit par couter …

  9. Araucan (#13),

    Peut-être que pour convaincre l’opinion le moyen le plus efficace est de marteler que depuis douze ans (quinze ?), la température du globe ne s’est pas réchauffée, ce qui invalide tous les modèles que le Giec a successivement adoptés. Je n’ai pas beaucoup de compétences, sinon celle du sens, acquis dans ma vie professionnelle, de la vulgarisation.

  10. Laurent Berthod (#14), C’est pour cela que, du fait de l’omerta médiatique sur le scepticisme climatique, je travaille sur le côté « terrain ».
    C’est long, on touche forcément peu de gens, mais le retournement est très fort.
    Avec les courbes de woodfortrees, et maintenant le pdf de Marot, je fais un malheur.

  11. Laurent Berthod (#14),
    On ne peut pas donner à boire à un âne qui n’a pas soif. Pour ça il faut avoir soif de connaissances.
    Le meilleur moyen reste comme d’hab le nerf de la guerre, il est plus judicieux de mettre nos politiques devant les conséquences financières et judiciaires de leur participation au GIEC. Faire comprendre à l’opinion que le soutient de nos gouvernements au auteurs de la FARCE n’a que pour but de justifier la énnième taxe scélérate. Faire germer dans l’esprit des citoyens que le GIEC n’est que l’instrument officiel de la plus gigantesque escroquerie en bande organisée de l’Histoire et que de surcroit ce sont nos élus qui ont créé ce monstre dans le but de nous tondre la laine sur le dos. Mettre nos élus devant leurs responsabilités à s’obstiner d’user du GIEC et des conséquences juridiques qui en découleront le temps venu. Les avertir officiellement de ce risque, par le biais d’une pétition et ainsi leur mettre une pression insuportable, ils finiront bien par craquer pour ne pas risquer de finir en taule, tôt ou tard. Un homme averti en vaut deux. Une fois avertis ils ne peuvent plus nier. 👿

  12. Araucan (#13),
    Faut-il attendre des sondages?

    Non, le sujet n’émergera que si les sondages (encore faut-il que les questions soient posées) montreront que l’opinion en a marre, idem pour les retours de terrain ou qu’une organisation est fort soutenue …

    Oui et non!
    Le GIEC est une machine auto-entretenue sur une idée « fausse »! On affirme comme vraie une chose fausse en prétextant « vrai » un large consensus (au sens politique du terme) et en revenant sans cesse sur cette affirmation.
    Voilà que ce qui était faux devient vrai! Et à partir de là, la machine s’auto-entretient avec des études et des modèles qui confortent son analyse.

    Il faut une rupture ou bien une discontinuité.

    En politique c’est une action humaine (sondage, vote…) qui provoquera cette rupture, mais en science ce sont les faits et uniquement les faits qui la provoqueront.

    Il devra faire « chaud » c’est ainsi! Mais il fait « froid »! Où est l’erreur?
    Si le porte-monnaie est touché alors effectivement l’opinion changera de point de vue: Tout cela est faux! On nous a trompé et ça nous coûte cher!

    Le problème est que pour l’opinion, et dans l’état actuel des choses, ce seront les scientifiques les responsables, pas les politiques.
    La science aura à en pâtir, et c’est pourquoi je pense qu’au delà des sondages il faut continuer à présenter la vraie position de la science avec toutes les incertitudes même si l’opinion ne la comprend pas.

    Une chose réconfortante: Les faits s’opposent aux modèles de « la machine » et l’opinion commence à se poser des questions.

  13. Bernnard (#18), il ne faut pas oublier la responsabilité écrasante des médias dans la vaste propagande escrologiste car on a toutes les preuves de leur malfaisance délibérée.
    Prenez par exemple Capital, mensuel prétendument économique de « grand » tirage, dont on peut attendre un minimum d’analyse décente et basée sur des chiffres et des faits au sujet de l’arnaque des renouvelables. Eh bien non, leur info est biaisée à vomir.

    Là on commence à se poser des questions. Et quand on regarde qui détient Capital, on constate que c’est aux mains de Prisma Media qui lui-même appartient à l’empire Bertelsman, le plus grand conglomérat de presse en Europe contrôlé par la famille Mohn (d’anciens militants nazis) dont la matriarche, Liz Mohn est un membre actif, au même titre que son défunt mari, du malthusien et eugéniste Club de Rome.
    D’ailleurs, Prisma Media, un principal sponsor de l’escrologiste YAB, ne fait pas mystère de ses penchants pour le verdisme, on peut lire ceci sur son site (gras ajouté) :

    Acteur responsable, Prisma Média a placé le développement durable au coeur de sa stratégie globale. Au travers de nombreuses initiatives, le groupe met en oeuvre une démarche qui mêle ambitions économiques, sociétales et environnementales.

    Bref, nos merdias sont noyautés jusqu’à la moelle par les enverdeurs fanatiques. Ils sont à fond dans l’escrologie anti-croissance, anti-technologie, anti-capitaliste, anti-américain (les nazis comme les Mohns ou les Holtzbrincks n’ont jamais pardonné aux ricains d’avoir fichu en l’air leur rêve de « civilisation de mille ans »), tant d’un point de vue idéologique qu’économique et social. Ils ne vont pas lâcher le morceau et capituler sans combattre alors qu’ils détiennent des relais de propagande aussi puissants que la presse, la télé, les radios, surtout en Europe. Eh oui, nos médias sont aussi pitoyables que nos politocards, on en est là.

    Ce n’est pas pour rien qu’on soit le continent qui est à l’origine de toutes les guerres de conquêtes modernes et qui a déclenché deux guerres mondiales tout en se posant donneur de leçon de civilisation à la planète (il n’y a qu’à voir la récente taxe carbone pour l’aviation de la conne de Hedegaard). Mais visiblement, l’Histoire, c’est pour les chiens.

  14. Olivier (#19),
    Vous écriviez sur le blog de Sylvestre Huet ceci :

    Sinon, à propos de menteur patenté, je signale à Sylvestre Huet qu’il est passé à côté d’un tripatouillage de courbe, subtil mais réel, de notre pachyderme fossile national dans son livre fort connu… Tripatouillage qui est aussi présent, mais plus accentué encore, dans le livre de Hacène Arezki. En revanche, soyons juste et impartial, ce tripatouillage de courbe est absent chez Benoît Rittaud et Jacques Duran.

    Allez, je vous laisse chercher de quoi il s’agit…

    Comme visiblement personne n’a joué le jeu, cherché, trouvé ou donné sa langue au chat, vous n’avez pas eu l’occasion d’éclairer votre lectorat de vos lumières, en l’occurrence de votre trouvaille. Celle que même Master Huet il est passé à côté dans le livre du pachyderme, comme vous le nommez affectueusement. Tripatouillage que j’aurais repris et grossi encore un peu plus. Je vous écoute donc m’expliquer en quoi je suis malhonnête.

  15. Olivier (#19),

    Oui, martelons en choeur…. mais en prenant 1998 comme base de référence……
    Rhôooo…….

    laugh

    On est vraiment looooooiiin de la propagande réchauffiste, hein?

  16. Olivier (#19),

    Oui, martelons en choeur…. mais en prenant 1998 comme base de référence……

    Et toc !

    Hacène (#21),

    Olivier est un épistémerdologue de pacotille*, un climastrologue de hasard, auquel il semble qu’il faille ajouter un diffamateur de grande classe.

    *Chez Sylvestre Sinistre 1er il confond la réfutation d’une théorie scientifique s’avérant fausse avec le critère de réfutabilité de Popper permettant de distinguer une théorie scientifique et une théorie non scientifique !

  17. Hacène (#21),

    Je vous écoute donc m’expliquer en quoi je suis malhonnête.

    Requête légitime mais inutile. Il enverra quelques fumigènes, avant de disparaitre à nouveau (comme il le fait à chaque fois lorsque ça se corse).
    J’ai des adjectifs pour qualifier ces personnes.

  18. Comme visiblement personne n’a joué le jeu, cherché, trouvé ou donné sa langue au chat, vous n’avez pas eu l’occasion d’éclairer votre lectorat de vos lumières, en l’occurrence de votre trouvaille.

    Hacène (#21), Olivier, il a critiqué votre livre comme l’escroc réchauffistes Gleick a critiqué le livre de Donna Laframboise, sans avoir lu !
    Autant dire qu’attendre qu’il défende ses persiflages méprisables avec des détails, c’est comme attendre la St Glinglin.
    La devise du bigot réchauffiste, c’est de refourguer la camelote aux gogos et le SAV, c’est pour les chiens.

  19. Oui, martelons en choeur…. mais en prenant 1998 comme base de référence……

    Marco33 (#22), et même avec ses dates, tout ce que notre bigotlivier a pu dénicher, c’est un réchauffement catastrophique en forte accélération sans précédent de… 0,1°C sur 15 ans. Pas étonnant que la réchauffolosphère en soit tout catastrophé.

    Une catastrophe qui n’arrive pas, c’est catastrophique pour un catastrophiste.

  20. Tous (#23-25),
    Qu’il se débrouille avec ses déclarations publiques. Il peut bien enfumer l’auditoire, pédaler dans la semoule et même se noyer dans ses explications, peu importe, j’attends de voir ce qu’il a à dire.

  21. Olivier (#19),

    Martelons en chœur :

    12 ans : http://www.woodfortrees.org/pl…..1999/trend

    15 ans : http://www.woodfortrees.org/pl…..1996/trend

    Subtile tentative d’enfumage.

    Olivier ne sait pas compter ou pire, nous prend pour des demeurés qui n’y verront que du feu.

    En effet, 12 ans, c’est 2000 à 2011 inclus et non 1999-2011.
    Les tendances c’est donc :
    http://www.woodfortrees.org/pl…..2000/trend
    et NON
    http://www.woodfortrees.org/pl…..1999/trend

    De même pour 15 ans, c’est 1997 à 2011 inclus et non 1996-2011.
    http://www.woodfortrees.org/pl…..1997/trend
    et NON http://www.woodfortrees.org/pl…..1996/trend

    Comme par hasard, les tendances d’Olivier sont toutes à la hausse alors que les vraies tendances sont plates (sauf pour les températures GISTemp du fraudeur patenté Hansen).

    Troll un jour, troll toujours.

  22. @ Araucan #11
    Si vous y allez, faites moi signe (vous avez sans doute accès à mon adresse mail !)

  23. Bernnard (#18),

    Le GIEC n’a de légitimité, pardon, de persistance que parce 1) certains gouvernements continuent de le financer, 2) parce que des recherches continuent d’être financées sur le sujet et 3) parce que le sujet est jugé porteur par les politiques, tant que l’opinion n’a pas changé d’avis.
    Des groupes d’experts, il en existe dans toutes les conventions environnementales, ils sont juste moins médiatisés que le GIEC.

    Le problème est que pour l’opinion, et dans l’état actuel des choses, ce seront les scientifiques les responsables, pas les politiques.

    Mais les scientifiques sont allés jouer avec les politiques, personne ne les a obligés, c’est toujours assez dangereux, surtout quand ils vous laissent tomber …. laugh

    Les faits s’opposent aux modèles de “la machine” et l’opinion commence à se poser des questions.

    Et elle fait bien ! Mais ce qu’il faut aussi expliquer, c’est le lien entre le constat, le RCA c’est grave madame Michu et vous allez payer pour cela des technologies, qui coutent cher et dont on ne sait pas si un jour elles seront rentables …

    miniTAX (#20),

    Prisma Média a placé le développement durable au cœur de sa stratégie globale.

    Ca, vous prenez n’importe quelle grosse boite et sa comm, vous les trouverez partout : tout le monde fait du développement durable maintenant … (mêle le ministère des sports ! (Sur Google avec « placé le développement durable au coeur de sa stratégie », j’obtiens plus de 5M de références …
    Et la presse vend ce que les gens veulent entendre …

    Hacène (#21),
    S’il revient, on lui fera un billet …

    pastilleverte (#30),

    Je vous ferai signe !

    Yagloo (#17),

    Celui donné en haut de la page Arguments sceptiques ….

  24. Araucan (#32),

    Mais les scientifiques sont allés jouer avec les politiques, personne ne les a obligés, c’est toujours assez dangereux, surtout quand ils vous laissent tomber

    Chez certains, c’est culturel. Ce sont les mêmes qui ont commencé avec le trou de l’ozone qui devait nous faire griller, puis ont continué avec le réchauffement climatique et ainsi de suite.
    Ils ont pris de mauvaises habitudes… : La starisation, les médias, les postes, les promotions, les recrutements plus faciles, le pouvoir des commissions, l’oreille des politiques, les gros contrats etc…
    Ils sont devenus addicts, peut-être même sans s’en rendre compte, du moins pour certains d’entre eux.
    No return !
    C’est ce que dénonçait Einsenhower dans son farewell address.

  25. @ Bob # 33
    … bref, ils sont devenus humains, trop humains !

  26. pastilleverte (#34),

    Non. Quelques-uns seulement. Une petite minorité.
    L’immense majorité n’est pas comme ça.
    De ceux-là, on n’entend pas parler mais ils bossent et obtiennent des résultats.

  27. Mihai V (#29), oh my god, c’est bien vrai ! Et pour la tendance de 10 ans (2002-2011), c’est carrément la direction de l’âge glaciaire : http://www.woodfortrees.org/pl…..2002/trend

    En clair, pour les durée symboliques 10 et 15 ans, le réchauffement est porté disparu. C’est pire que ce que je pensais pour la FARCE !
    Il va falloir que nos bigots s’activent sérieusement à la cueillette aux cerises. J’imagine bien le tableau de nos clowns réchauffistes, en train d’expliquer doctement « oui mais ‘savez, ça se réchauffe grave depuis 12,37 ans ».

  28. @ Bob # 35
    je vous crois volontiers.
    J’ai eu le plaisir (et l’honneur, comme on dit aussi…) de rencontrer Vincent Courtillot « de près » dans une conférence.
    C’est, pour moi, le bon exemple du scientifique « vrai » honnête et pas manichéen;
    Sa (petite par rapport à d’autres) participation médiatique ne semble pas du tout lui avoir « monté à la tête » (ou descendu dans les chevilles, au choix).

    En fait je pensais à ce dessin de Gotlib dans une des rubrique à brac (donc bien avant le réchauffement médiatique), où l’on voit le « modeste » savant (physiquement assez « Tournesolesque »), venant de recevoir l’éloge de ses pairs pour sa longue et brillante carrière, penser dans une bulle « on m’avait pourtant dit qu’il y aurait la télévision ». (dans l’esprit sinon dans la lettre)

  29. pastilleverte (#37),

    Entièrement d’accord avec vous.

    C’est par Vincent Courtillot que je suis venu à m’interroger il y a quelques années sur les « vérités » du RCA.
    J’étais tombé sur une interview sur France Inter durant laquelle j’ai été étonné de la pondération de ce monsieur, face à l’entêtement du journaliste qui lui pondait sa litanie de questions, sans écouter les réponse que Courtillot faisait.

    « Malheureusement », Courtillot est un proche d’Allègre, le diable en personne, dégraisseur de mammouth, ce qui suffit aux yeux de certains à le discréditer.

    Courtillot affirme que la science n’est pas consensus, qu’on peut avoir raison contre l’avis général. Et c’est fondamental.

  30. Hacène (#21),

    Je n’ai pas mon dossier sous les yeux – je suis en déplacement – aussi je vous répond de mémoire.

    Dans votre livre, la courbe du climat du dernier millénaire montre, par rapport à la courbe originale de Lamb 1965, 1977 et GIEC 1990 qu’elle est censée représenter, une modification de l’amplitude de la courbe des températures de 69-70%.

    Il ne s’agit pas d’un tripatouillage qui concerne la valeur des températures car la courbe respecte l’échelle originale.

    Il s’agit d’un tripatouillage visuel qui donne l’impression d’une forte variation des températures entre l’OM et le PAG. Plus forte en tout cas que ce que Lamb voulait montrer.

    Il n’y a rien de bien grave dans le fait de modifier l’amplitude d’une courbe pour servir un propos. C’est de bonne guerre.

    Ceci dit, on peut considérer que la courbe de Lamb telle qu’elle est reprise par le GIEC en 1990 est un document visuel historique qu’il convient de citer en en respectant toutes les caractéristiques ; et notamment le choix par Lamb de ses proportions.

    À mes yeux, il y a tripatouillage d’un document historique dans votre livre et dans celui d’Allègre – amplitude augmentée de 21% pour ce dernier – alors que Jacques Duran et Benoît Rittaud respectent scrupuleusement la courbe de Lamb-GIEC 1990 : Jacques Duran en la scannant ou en copiant-collant une des nombreuses copies qui se trouvent sur le net, et Benoît Rittaud en la redessinant de façon parfaitement homothétique à l’original.

    La question que je me pose, et à laquelle vous pourrez certainement répondre, est la suivante : quelle est la motivation qui fait qu’on respecte (Rittaud) ou ne respecte pas (vous) les proportions d’une courbe que l’on redessine et qui vise à illustrer un point important d’un discours ?

    Pour ma part, lorsque j’ai besoin de redessiner une courbe pour un travail, je le fais de manière parfaitement homothétique ; et s’il m’arrive de modifier cette homothétie pour illustrer un point précis, je m’en explique auprès de mes lecteurs.

    Ce point m’intéresse d’autant plus que dans votre livre, vous entretenez un rapport particulier à la reproduction des courbes illustrant votre propos : par exemple, la courbe de Beck est évacuée sous la forme d’une note et d’un renvoi à un lien URL (si mes souvenirs sont bons). Alors qu’il aurait été simple de la faire figurer aux côtés d’une courbe scientifiquement classique de la mesure des taux de CO2 pour les deux derniers siècles. Mais peut être, me direz-vous, que mettre côte à côte la courbe de Beck et celle de Etheridge et al. 1998 c’est peut être une façon de laisser à votre lecteur la possibilité de se poser la question du sérieux des travaux de Beck. Ce qui desservirait votre propos. N’est-ce pas ?

    Pour le choix du terme tripatouiller, j’ai un peu hésité… car il s’agissait de ne pas verser dans la diffamation. J’ai trouvé cependant que l’usage du verbe tripatouiller dans l’argot des gens de théâtre cadrait assez bien avec le théâtre de votre livre dans lequel vous bâtissez une scène truffée de faux-semblants sur ce que sont les sciences du climat.

    http://www.cnrtl.fr/definition/tripatouiller

    Cordialement, mais néanmoins en désaccord…

  31. Olivier (#40),
    Absolument pas cordialement, non ! Et quant à la diffamation, je me permets, moi, de vous dire que vous êtes un imbécile. Je suppose que si Sylvestre Huet n’a pas mis en lumière ce magnifique tripatouillage que vous estimez avoir déniché, c’est sans doute qu’il a compris, lui, qu’il n’y avait rien à en dire. La courbe du GIEC en question ne quantifie pas la variation indiquée. Aussi, présenter la figure comme ceci :

    ou comme cela :

    ne change rien pour qui se sert de sa tête. J’avais bêtement l’ambition de ne pas m’adresser à des imbéciles. C’est raté puisqu’il suffit d’un seul pour tout foutre par terre. Vous avez cet honneur, bravo.
    J’assume totalement que la courbe soit présentée un peu différemment de l’originale du GIEC. La raison principale vient d’être expliquée :cela ne change rien. La seconde découle de la première : je n’avais même pas perçu cette différence, sans signification et sans conséquence. L’éditeur fait bien son boulot, notamment en refaisant faire toutes les figures par un professionnel travaillant pour une boîte indépendante, sollicitée selon les besoins. J’ai bien le souvenir d’avoir fourni la figure originale du GIEC, qui a été légèrement « compressée ». Je l’ai validée avant qu’elle soit insérée dans le texte. Si ce tripatouillage avait eu une quelconque conséquence, j’aurais demandé un changement. La seule vraie conséquence, c’est que vous croyez pouvoir faire votre kéké sans comprendre que vous être ridicule.

    Quant à telle ou telle figure n’apparaissant pas dans le livre, sachez, puisque vous semblez ignorant de la chose, qu’en général un éditeur fait son possible pour freiner l’enthousiasme de l’auteur qui voudrait mettre un peu trop d’illustrations pour égayer son propos. Climat, mensonges te propagande en contient 28 ou 29, je ne sais plus, dont 4 en couleur. Au moins une bonne demi-douzaine est passée à la trappe, dommage, mais merci quand même à l’éditeur, qui a bien fait son boulot, de bout en bout.

  32. Hacène (#41),
    Lindzen utilise des arguments de faussaire. Allègre aussi. Duran et les pochtrons de skyfall aussi.
    http://sciences.blogs.liberati…..ogies.html
    ————————————————-
    Et quant à la diffamation, je me permets, moi, de vous dire que vous êtes un imbécile.
    ——————————————–
    Pochtron contre imbécile, il faut choisir; moi je préfère être pochtron; l’ivresse ne dure qu’un moment, mais quand on est un imbécile , c’est pour la vie.
    Hacène, j’ai définitivement pris la décision de ne plus aller discuter chez tripes et boyaux; la malhonnêteté de cette équipe me dégoute, et j’invite tout le monde de renchérir les propos de Hacène quant à l’immonde Olivier, qui, sous ses airs crâne, ose encore se présenter ici

  33. En clair, tout ce que notre réchauffaillon a trouvé à critiquer dans le livre de Hacène, c’est que la courbe de Lamb a été présentée sur une colonne au lieu de deux. Il en a fait tout un pataquès parce qu’il n’a trouvé rien d’autre, ce mec est vraiment un cas psychiatrique !

    D’ailleurs, le couplet du « modifier l’amplitude d’une courbe pour servir un propos », venant d’un propagandiste réchauffiste, c’est quand même somptueux, quand on sait comment la courbe de la température dite globale a été amplifiée exprès visuellement par rapport aux températures réelles pour servir la propagande réchauffiste (cf le billet Le réchauffement climatique, une autre perspective). En psychiatrie, on appelle ça de la projection : les escrocs et malfaisants croient toujours trouver leurs tares chez les autres et ils ne voient que la paille dans l’oeil du voisin, jamais la poutre dans le leur.

    Le pauvre Olivier, il sait qu’il va devoir se recycler dans un autre métier parce que tout le monde s’aperçoit enfin que sa science virtuelle du climat ne vaut pas plus que l’étude des moeurs sexuelles du bousier du Sahara. C’est ça le révélateur principal de sa crapulerie pathologique : c’est la trouille, en voyant l’Eglise de Climatologie qui l’a si bien nourri à ne rien foutre exploser en plein vol.

  34. Hacène (#41),

    Décidément, je ne parviens pas à croire que le troll Olivier vous fasse le reproche d’avoir effectué une réduction de l’échelle horizontale du graphe ce qui, comme chacun sait, ne change strictement rien aux données rapportées et que l’on fait couramment pour faire rentrer un graphe dans un cadre donné.

    C’est du plus parfait ridicule et tout à fait du niveau intellectuel du blog de Huet.
    Thanks so much, Olivier,
    You made my day !

  35. Le blog de Sylvestre est stalinien. Je m’y suis fait censurer et éjecter avec comme prétexte qu’: « Il faut élever le débat ».
    Effectivement, je n’étais pas dans la « ligne du parti ».
    Heureusement le camarade Huet veille à la pureté doctrinale: Un forum de culs-bénits confits dans leurs certitudes.

  36. Olivier (#40),

    Expliquez-nous en quoi la courbe

    originale de Lamb 1965, 1977 et GIEC 1990

    est plus représentative de la réalité que la représentation qu’en donne Hacène dans son livre, vu que le choix d’une échelle est toujours et absolument arbitraire et ne trouve aucun répondant dans la réalité.

    (Seul le déplacement du « zéro » d’un des deux axes peut conduire à tromper le lecteur compte tenu de son habitude à imaginer que l’origine est habituellement zéro).

    Vous n’êtes qu’un escroc intellectuel.

  37. Hacène (#41),

    Aussi, présenter la figure comme ceci : […] ou comme cela : […] ne change rien pour qui se sert de sa tête.

    Nous sommes bien d’accord.

    Mais cela change beaucoup de choses pour qui se sert de ses yeux : et c’est une des fonctions d’une courbe que d’être vue puis interprétée par une tête. Ce n’est pas à un géographe de formation que je vais apprendre ce genre de chose.

    La courbe de Lamb et celle du GIEC 1990 sont homothétiques, mais celle du GIEC fait disparaître deux autres portions de la courbe originelle de Lamb : celle construite sur des considérations relatives à la végétation et celle issue du traitement brut des données textuelles médiévales – fausses à plus de 50%, Cf. Alexandre 1988 –. La courbe lissée étant légendée : Author’s opinion.

    https://picasaweb.google.com/106337555934048742545/CourbeLambEtDescendance#5724727168840674242

    La courbe de votre livre, ainsi que celles publiées par Rittaud, Duran et Allègre sont des décalques rigoureux de celle du Giec 1990 comme le montre leurs superpositions en faisant correspondre les ordonnées et les abscisses :

    https://picasaweb.google.com/106337555934048742545/CourbeLambEtDescendance#5724727297154871634

    Cependant, la courbe de votre livre, comme celle du livre d’Allègre, n’est pas homothétique à celle du premier rapport du GIEC. Celle de votre livre montre une amplitude visuelle supérieure de 70% environ et celle du livre d’Allègre de 20% environ :

    https://picasaweb.google.com/106337555934048742545/CourbeLambEtDescendance#5724727280140733282

    Vous reconnaissez qu’il y a bien eu modification de la présentation visuelle de cette courbe. Et vous l’attribuez au graphiste de votre éditeur. C’est noté : dans mon historique du traitement de la courbe de Lamb et de l’argument de l’OM chez les climato-sceptiques, votre réponse sera citée in extenso. Je pensais vous questionner directement par mail, mais votre réponse dans ce blog fera l’affaire.

    Je constate que, comme Allègre l’a fait avec Sylvestre Huet, 1. vous traitez votre interlocuteur d’imbécile et 2. vous attribuez au graphiste la modification de la courbe. C’est plutôt sympathique.

    Pour le point 2 : pourquoi pas. Ceci dit, j’ai à mon actif plus de livres et plus d’articles publiés que vous – mais moins qu’Allègre j’en conviens – et jamais aucun graphiste n’a pris la liberté de modifier un document fourni par mes soins de son propre chef. Et j’ai assez d’amis très proches dans l’édition pour avoir mené mon enquête : un graphiste ne modifie pas les proportions d’une courbe de sa propre initiative. Tout au plus se contente-t-il d’ajuster la taille d’une courbe ou d’un graphe dans Photoshop, Illustrator, Indesign ou QuarkXPress de façon homothétique à l’original.

    D’ailleurs, votre remarque sur le graphiste de votre éditeur n’a pas grand sens : le graphiste du Seuil a respecté la courbe fournie par Benoît Rittaud : elle est homothétique de celle du GIEC 1990. Le graphiste de votre éditeur n’avait donc aucune raison de procéder autrement. Conclusion : soit votre éditeur fait travailler un graphiste peu scrupuleux, soit le graphiste n’y est pour rien dans cette modification…

    On peut aussi se demander légitimement pour quelle raison le graphiste de votre éditeur respecte scrupuleusement la crosse de Hockey de Mann 1999 et pas la courbe du GIEC… chez Rittaud, toutes les courbes ont été scrupuleusement respectées par le ou les graphistes du Seuil. Chez vous, il n’y a que celle du GIEC 1990 qui a été modifiée.

    Dernier point : comme chez Rittaud, Duran ou Allègre, vous avez oublié une petite chose dans votre courbe Lamb-GIEC 1990 : la prolonger jusqu’en 2009 en utilisant les températures Central England :

    https://picasaweb.google.com/106337555934048742545/CourbeLambEtDescendance#5724727266432661026

    C’est mieux comme cela, non ?

    Ah, oui, dernière chose : en ce qui concerne votre livre, je partage l’avis de Luc Allemand dans La Recherche : http://www.larecherche.fr/cont…..e?id=29390

    Cordialement.

  38. the fritz (#42),

    Pochtron contre imbécile, il faut choisir; moi je préfère être pochtron

    Ah, tout s’explique : je me disais aussi, parfois…

  39. @OLivier
    En être réduit à pinailler sur de pareils détails insignifiants montre assez la nullité, au sens littéral, de ton argumentation.
    Il ne reste plus que la politique pour vous soutenir (la propagande) : il n’y a plus de science du tout dans le discours des réchauffistes.

  40. Le truqueur tartine sur rien et se révèle truqueur, menteur et faussaire

    Il recommande la magouille honteuse de ses idoles.

    vous avez oublié une petite chose dans votre courbe Lamb-GIEC 1990 :
    la prolonger jusqu’en 2009 en utilisant les températures Central England

    Il hurle contre une présentation innocente mais il raboute une reconstruction
    avec UNE température Central England.
    En cela, il ne fait que suivre ses maîtres :
    Mann et ses pins du sud-ouest des É.-U.,
    Briffa et son arbre UNIQUE,
    Jones qui donne la température de l’hémisphère sud au millième avec UN SEUL thermomètre.

    Cet individu n’a aucun sens
    ni de la déontologie, on le savait par son trucage de bibliographie,
    ni de la civilité, on le savait par ses jeux de mots indécents sur le nom de Donna Laframboise,
    liste disponible,
    ni de la droiture et ni de l’honnêteté rien d’étonnant.

    Sa malhonnêteté de faussaire vient d’éclater ici. Voici sa dernière fraude :
    Dans la courbe de H. Arezki l’amplitude max de l’OM est sensiblement
    au milieu de l’intervalle supérieur

    Voici la falsification dont il se vante,
    il fait monter l’amplitude Arezki bleue à 9/10 du haut