Traduction de MichleLN35. (Source)
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Note de l'éditeur : Les auteurs de la lettre qui suit, et listés ci-dessous, sont aussi les signataires de "No Need to Panic About Global Warming" , Inutile de paniquer sur le réchauffement global”, une lettre ouverte paru dans le Wall Street Journal le 27 janvier dernier. Cette lettre répond aux critiques de la lettre ouverte faite par Kevin Trenberth et 37 autres signataires le 1er février et par Robert Byer de l' American Physical Society le 6 février.
L’intérêt provoqué par notre lettre parue le 27 janvier dans le Wall Street Journal, “Inutile de paniquer sur le réchauffement global”, est flatteur mais si large que nous limiterons notre réponse à la lettre à l’éditeur par Kevin Trenberth et 37 autres signataires, que le journal a publié le 1er février 2012 et à celle de Robert Byer, président de la “American Physical Society”, publiée le 6 février. (Naturellement, nous remercions les auteurs des lettres de soutien.)
Nous sommes d’accord avec Mr Trenberth et consorts que l’expertise est importante en médecine, comme elle l’est dans tout domaine d’importance pour l'homme et l'environnement. Il faut alors considérer qu’éliminer les combustibles fossiles, est comme demander à un patient (chacun d'entre nous) de subir une transplantation cardiaque et d'en payer le coût économique. En accord avec la plupart des lois sur les droits des patients, le patient a son mot à dire dans la décision de traitement. Les questions évidentes du patient sont de savoir si la transplantation est vraiment nécessaire, et quelles sont les performances passées de l’équipe de diagnostic.
Dans cette perspective, un critère important de (la qualité de NdT) l’expertise scientifique est sa capacité à faire des prédictions justes. Quand les prédictions sont fausses, on admet alors que la théorie est « réfutée » et l'on doit examiner les raisons de cet échec. Sur le graphique ci-après sont représentées les températures annuelles de la terre mesurées depuis 1989, juste avant le premier rapport du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du Climat (GIEC). Sont aussi montrées les projections de l’augmentation vraisemblable de la température, telles que publiées dans les résumés de chacun des quatre rapports, le premier en 1990 et le dernier en 2007.
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Ces projections étaient basées sur des modélisations informatiques du GIEC sur la façon dont le CO2 atmosphérique aurait dû réchauffer la terre. Ces modèles prédisent des taux de réchauffement plus ou moins élevés, mais les projections montrées dans le graphique et leur prolongement dans le futur lointain sont à la base de la plupart des études des effets environnementaux et des options de politiques d’atténuation. Les fluctuations annuelles et les divergences ne sont pas importantes ; les tendances à long terme sont significatives.
Du graphique, il ressort que les projections exagèrent substantiellement la réponse des températures au CO2, lequel a augmenté de 11% de 1989 à 2011. En outre, quand on examine le relevé historique des températures au cours du 20e siècle et au début du 21e, les données indiquent un effet du CO2 bien plus faible que celui calculé par presque tous les modèles.
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La lettre de Trenberth nous dit que « les modèles informatiques ont récemment montré que durant les périodes où il y a des accroissements de température plus réduits, le réchauffement se produit ailleurs dans le système climatique, par exemple dans l’océan profond.» Le système ARGO de bouées plongeantes produit des données de plus en plus fiables sur la température des couches supérieures de l’océan, où une grande partie de la chaleur du réchauffement global devrait se trouver. Mais comme pour la température de surface du graphique, le contenu en chaleur des couches supérieures de l’océan mondial n’augmente pas aussi vite que les modèles du GIÉC le prédisent, peut-être n’augmente-t-elle même pas du tout. Pourquoi devrions-nous croire les modèles du GIEC qui disent que la « chaleur manquante » se cache dans un endroit où on ne peut la mesurer de façon fiable, l’océan profond ?
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Étant donné ce douteux recueil de prédictions, il est raisonnable de demander un second avis. Nous avons offert le nôtre. En nous excusant de toute immodestie, nous avons tous eu des carrières distinguées et heureuses en sciences du climat ou dans des disciplines clefs, scientifiques ou d'ingénierie (telles que la physique, l’aéronautique, la géologie, la biologie, la prévision) sur lesquelles est fondée la science du climat.
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Trenberth et al. Nous disent que les directions des principales académies nationales des sciences ont déclaré que “la science est claire, le monde se réchauffe et les humains en sont les principaux responsables.” Apparemment chaque génération de l’humanité doit ré-apprendre que la science est déterminée par Mère nature et non par les autorités bureaucratiques d'académies des sciences ou par les modèles informatiques.
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Une autre raison d'être sur ses gardes, comme nous l’expliquions dans notre première lettre ouverte, est que des motivations autres que la science objective sont à l'oeuvre au sein d'une partie de l’establishment scientifique. Chacun d’entre nous est membre d’académies ou de sociétés scientifiques majeures, mais nous recommandons aux lecteurs de ce journal de ne pas se fier aux déclarations académiques pompeuses – à ce qu’elles disent – mais de suivre la devise de la Royal Society de Grande Bretagne, une des plus anciennes des sociétés savantes dans le monde : nullius in verba – ne croire personne sur parole. Comme nous le disions dans notre lettre ouverte, chacun devrait examiner certains faits têtus qui ne s’ajustent pas à la théorie adoptée dans la lettre de Trenberth, par exemple, le graphique ci-dessus des températures de surface et les données semblables pour la basse atmosphère et les couches supérieures de l’océan.
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Que répondre à l’affirmation de la lettre : “Les experts du climat savent que la tendance à long terme au réchauffement n’a pas été atténuée au cours de la décennie passée. En fait, ce fut la plus chaude décennie enregistrée. » Nous ne voyons aucune de tendance au réchauffement après 2000 sur le graphique. Il est vrai que les années 2000-2010 furent peut-être 0.2°C plus chaudes que les 10 années précédentes. Mais les enregistrements indiquent que bien avant que les concentrations de CO2 dans l’atmosphère aient commencé à s’élever, la terre avait commence à se réchauffer conjointement avec la fin du Petit Âge Glaciaire, il y a des centaines d’années. Cette tendance à long terme a, en toute vraisemblance, produit plusieurs années chaudes à la suite. La question est quelle est la part du réchauffement venant du CO2 et quelle est celle due à d’autres facteurs à la fois naturels et anthropiques ?
Plusieurs fois dans le passé, il y a eu des décennies plus chaudes. Il se peut qu’il ait fait plus chaud à l’époque médiévale, quand les Vikings s’établirent au Groenland, et quand du vin était exporté d’Angleterre. Plusieurs indicateurs témoins montrent que le réchauffement médiéval avait une extension globale. Il y a eu des périodes plus encore chaudes il y a quelques milliers d’années pendant l’Optimum climatique holocène. Le fait est qu’il y a des influences très puissantes dans le climat de la terre qui n’ont rien à voir avec le CO2 d’origine humaine. Le graphique suggère fortement que le GIEC a grandement sous-estimé les sources naturelles de réchauffement (et de refroidissement) et qu'il a grandement exagéré le réchauffement dû au CO2.
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Dans la lettre de Trenberth, il est dit : « Une recherche montre que plus de 97% des scientifiques publiant activement dans le domaine sont d’accord sur la réalité du changement climatique et sa cause humaine. » Cependant, cette affirmation de 97% de soutien est trompeuse. Les enquêtes contenaient des questions triviales auxquelles même nous aurions répondu positivement. Ainsi, ces enquêtes ont un large soutien au fait que les températures ont augmenté depuis 1800 et que les activités humaines y ont eu quelque effet. Mais ce qui est discuté est l'ampleur et la nature de la contribution humaine au réchauffement global. Affirmer, comme le fait apparemment la lettre de Trenberth, qu'en discuter, constitue « des vues extrêmes qui sont en dehors des limites de ce que presque chacun des autres experts du climat accepte » est pour le moins curieux.
On pourrait déduire de la lettre de Trenberth que les faits scientifiques sont déterminés par un vote à la majorité. Quelques philosophes postmodernes ont fait de telles propositions. Mais les faits scientifiques viennent d'observations, d'expériences et d’analyses attentives, pas d’un vote presque unanime d’un quelconque groupe de personnes.
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Les efforts continus de l’establishment climatique pour éliminer “les opinions extrêmes” peuvent devenir effrayants quand il s’agit de réduire au silence l’opposition scientifique. Dans notre lettre ouverte, nous avons mentionné la campagne autour de 2003 contre le docteur Chris de Freitas qui visait à lui retirer son poste d’éditeur du journal Climate Research, et son poste universitaire. Une grande partie de cette conjuration figure dans les emails du Climategate, où l'un des signataires de la lettre de trenberth a écrit :" Je pense qu'un boycott des publications, relectures ou même des articles de Climate research, alors édité par Chris de Freitas, est certainement justifié, mais c'est peut-être au minimum ce qui devrait être décidé."
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Ou encore, considérons la démission de Wolfgang Wagner l’an dernier de son poste d’éditeur en chef du journal Remote Sensing. Dans un dernier éditorial rappelant les sinistres rétractations d'hérétiques religieux et politiques, Mr. Wagner confessa son « péché » d’avoir publié un papier de scientifiques de l’Université d’Alabama, Roy Spencer et William Braswell, pourtant revu par les pairs, mais qui montrait que les modèles du GIEC exagéraient le réchauffement produit par l’accroissement du CO2.
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La lettre de Trenberth soutient qu’une décarbonisation de l’économie mondiale « conduirait à des décennies de croissance économique. » Cette déclaration n’est pas scientifiquement fondée, il n’y a aucun élément de preuve qu’elle soit vraie. Sortir prématurément à l’échelle mondiale de l'utilisation des hydrocarbures exigerait une intervention massive des gouvernements pour supporter le déploiement de technologies énergétiques plus coûteuses. S’il y avait des avantages économiques à investir dans une technologie dépendant du soutien des contribuables, des compagnies comme Beacon Power, Evergreen Solar, Solar Millenium, Spectra Watt, Solyndra, Ener1 et Renewable Energy Development Corporation seraient en pleine prospérité au lieu d'être en dépot de bilan, ceci rien que pour ces derniers mois.
L’expérience des technologies vertes par les Européens a aussi été décourageante. Une étude a montré que chaque nouvel « emploi vert » en Espagne détruisait plus de deux emplois existants et détournait le capital qui aurait créé de nouveaux emplois ailleurs dans l’économie. Plus récemment, les gouvernements européens ont coupé les subventions aux technologies énergétiques sans émissions de CO2 mais chères; ce n’est pas ce à quoi l’on se serait attendu si de telles subventions avaient stimulé des économies qui, sans elles, auraient été languissantes. Et, comme nous le remarquions dans notre lettre ouverte, il est peu vraisemblable qu’il résulte un quelconque bénéfice environnemental des réductions de CO2 associées aux technologies vertes qui sont basées sur la diabolisation du CO2.
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Venons-en à la lettre du président de l'American Physical Society (APS), Robert Byer, où nous lisons: « La déclaration [sur le climat] ne dit pas, comme les signataires de la lettre [notre lettre ouverte] le suggèrent, que la contribution de l’homme au changement climatique est irréfutable. » Cela semble suggérer que l’APS ne considère pas que la science sur cette question clef est achevée.
Cependant, voici le paragraphe décisif de la présentation qui entraîna la démission du prix Nobel Ivar Giaever et de plusieurs membres de longue date de l’APS : « La preuve est irréfutable, le réchauffement global est en cours. Si aucune action d’atténuation n’est entreprise, des perturbations significatives des systèmes physiques et écologiques, des systèmes sociaux, de la santé et de la sécurité humaine vont probablement se produire. Nous devons réduire les émissions de gaz à effet de serre maintenant. » Personne de sensé ne peut lire ceci et ne pas conclure que l’APS déclare que les impacts humains sont « irréfutables. » Sinon, il n’y aurait aucune raison logique allant du « réchauffement global » à l’appel strident à son atténuation.
La réponse de l’APS aux demandes de ses membres fut meilleure que celle de n’importe laquelle des sociétés scientifiques ; mais elle ne fut pas démocratique. Il fallu des mois à la direction de l’APS pour réviser la déclaration ci-dessus et pour affirmer qu’en fait, aucun mot n’avait besoin d’être changé tout en ajoutant 750 mots pour essayer d’expliquer ce que lla rédaction original de 157 mots voulait vraiment dire. Les membres de l’APS furent autorisés à envoyer des commentaires mais ils ne furent jamais rendus publics.
En dépit de l’obstination de certains à la direction de l’APS, des membres de l’APS de bonne volonté sont pour l’établissement d’un groupe d’étude de la physique du climat, apolitique, à l’intérieur de la Société. S’il réussit, il facilitera la discussion, le débat et la recherche indépendante sur la physique du climat qui sont très attendus.
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En résumé, la science progresse en testant des prédictions sur les données du monde réel obtenues par des observations directes et des expérimentations rigoureuses. L’enjeu est beaucoup trop important dans le débat du réchauffement global pour ignorer les preuves d’observation et déclarer que la science est achevée. Bien qu’il y ait beaucoup d’autres scientifiques qui sont extrêmement qualifiés et qui ont atteint les mêmes conclusions que nous, nous insistons encore sur le fait que la science n’est pas un exercice démocratique et que nos conclusions doivent être fondées sur des preuves d’observation.
Les prédictions des modèles informatiques d’un réchauffement global alarmant ont sérieusement exagéré le réchauffement par le CO2 et sous estimé d’autres causes. Puisque le CO2 n’est pas un polluant mais un bénéfice substantiel pour l’agriculture, et puisque son potentiel de réchauffement a été grandement exagéré, il est temps de repenser cette poursuite frénétique de décarbonisation à tout prix.
Claude Allegre, former director of the Institute for the Study of the Earth, University of Paris;
J. Scott Armstrong, cofounder of the Journal of Forecasting and the International Journal of Forecasting;
Jan Breslow, head of the Laboratory of Biochemical Genetics and Metabolism, Rockefeller University;
Roger Cohen, fellow, American Physical Society;
Edward David, member, National Academy of Engineering and National Academy of Sciences;
William Happer, professor of physics, Princeton;
Michael Kelly, professor of technology, University of Cambridge, U.K.;
William Kininmonth, former head of climate research at the Australian Bureau of Meteorology;
Richard Lindzen, professor of atmospheric sciences, MIT;
James McGrath, professor of chemistry, Virginia Technical University;
Rodney Nichols, former president and CEO of the New York Academy of Sciences;
Burt Rutan, aerospace engineer, designer of Voyager and SpaceShipOne;
Harrison H. Schmitt, Apollo 17 astronaut and former U.S. senator;
Nir Shaviv, professor of astrophysics, Hebrew University, Jerusalem;
Henk Tennekes, former director, Royal Dutch Meteorological Service;
Antoninio Zichichi, president of the World Federation of Scientists, Geneva.
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111 réponses à “Réponse à la réponse.”
Voici la courbe du GIEC, prise ici chez Realclimate :
Voici celle qui figure dans Climat, mensonges et propagande :
Vous l’avez dit vous-même, nous sommes d’accord pour dire que cette courbe ci-dessus est rigoureusement identique (quant à l’information présentée) aux deux qui suivent, construites à partir de la précédente, la première étirée (donc proche de l’originale du GIEC) et la seconde compressée (donc accentuant encore plus les pentes que celle que j’ai utilisée) :
Encore une fois, ces variations de présentation ne changent strictement rien. Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, cela pourrait même accentuer, aux yeux de celui qui est si peu familier de ce genre de choses, l’impression de réchauffement.
Concernant la poursuite de la courbe, avec les données récentes de températures enregistrées (et réajustées), je ne vois pas ce que cela vient faire dans la discussion, étant donnée qu’il n’est question que de la courbe utilisée par le GIEC. C’est bien ainsi qu’elle est présentée, comme un élément graphique illustrant la représentation des changements de températures dans le rapport de 1990.
La question du rôle du graphiste dans la modification de la courbe n’est d’aucune importance. Vous avez raison de souligner qu’en général, c’est à l’identique que la reproduction est faite. C’est bel et bien ce qui a été fait pour toutes les autres courbes, peut-être aussi pour celle-ci. J’ai le souvenir d’avoir utilisé la courbe du chap7 du rapport de 1990, mais ma mémoire me joue peut-être des tours. Quoi qu’il en soit, l’important est que j’ai validé la figure pour qu’elle soit utilisée au sein du texte, comme je l’avais indiqué. C’est donc ma seule responsabilité. Étant plutôt pointilleux, j’aurais préféré une représentation à l’identique, d’autant qu’il n’y a pas de raison de changer l’image. Je n’ai peut-être pas fait attention et, peut-être encore une fois, donné une image déjà compressée (donc prise ailleurs sur le net). Peut-être. Mais comme cela ne change RIEN au contenu et que tous les liens vers les originaux sont donnés dans le livre, je me fiche pas mal de vos remarques stériles. Si vous voulez vous faire mousser en imitant S. Huet dans son « débunkage » du livre bâclé et parfois malhonnête de C. Allègre, allez-y, je ne doute pas que vous intéresserez des gens auxquels moi je ne souhaite pas m’adresser. Je vous conseille la version numérique du livre (l’officielle, pas celle que l’on trouve illégalement en ligne, identique au livre) qui, normalement, a subi de menues corrections de forme, mais aussi supprimé quelques coquilles dérangeantes, notamment celle sur laquelle S. Huet n’avait pas hésité à sauter en criant au mensonge, en n’hésitant pas une seconde à inférer d’un exemple à l’ensemble du livre. Il y avait bien une omission (étude sur la corrélation entre activité solaire et hivers froids en Angleterre), mais accidentelle et de peu de portée, sachant que le titre de l’article, donné en note, est très explicite. Bref.
Vous faites vôtre la critique de Luc Allemand ? Quelle surprise ! Il est patent qu’il n’a pas lu le livre, car ses remarques sont toutes à côté de la plaque. Un peu comme vous avec la courbe, sauf qu’en effet elle n’est pas en tout point et de manière formelle identique à l’originale. La belle affaire ! Mais voyons, que pouviez-vous attendre d’un affreux climatosceptique ?
Question de forme, puisque vous semblez suggérer que vous planchez sur cette question pour en faire part à un public intéressé, sous une forme ou une autre, je me permets de vous faire la remarque suivante. Plutôt que d’accuser sur un blog (Huet), puis de dire que vous allez utiliser mes propos sur Skyfall dans votre réquisitoire, de bonnes manières vous auraient conduit à vous adresser à moi (je suis facilement joignable si l’on se donne la peine de chercher) afin de me demander pourquoi cette courbe est telle qu’elle est. Vous auriez eu une réponse et pu en disposer par la suite, à votre convenance. Mais non. Votre démarche d’insulter (je ne prends pas autrement des accusations de mensonges, de tentatives de tromper) puis de conclure par un cordialement ne trompe personne. L’écrit permet de ne pas trop s’emporter et je tiens à ne pas livrer le fond de ma pensée à votre égard, qui passerait nécessairement par un vocabulaire que je n’aime guère. Aussi, je me contenterai de vous dire que je ne vous salue pas.
the fritz (#42),
Ah mais je n’y mets jamais les pieds. On m’avait signaler les accusations (alors vagues) d’Olivier et donc je lui ai demandé ce qu’il avait à dire, voilà tout (pchitt, comme dirait l’autre).
Marot (#50),
Il y a quand même celle-ci, qui montre qu’il tente de créer une tempête dans un dé à coudre, puisqu’en réalité il n’y a rien à voir, rien à dire :
Hacène (#52)
Ne pas mentir en un endroit n’exonère pas du ou des mensonges commis ailleurs.
Marot (#53),
Mon il y a quand même celle-ci n’était pas heureux. Je voulais juste montrer une courbe d’Olivier, qui prouve qu’il n’a rien à me reprocher à propos de cette courbe (ni à C. Allègre -sur ce point).
Hacène (#51),
J’ai retrouvé le texte original envoyé à l’éditeur, avec les figures d’origine données au graphiste. J’avais bel et bien donnée celle du GIEC, à l’identique. Il y a donc eu réduction de l’échelle des abscisses par le graphiste, afin de donner un format plus compact à cette figure plutôt allongé. Figure validée par moi, dont je suis donc responsable. Bla bla bla (voir plus haut que ça ne change rien).
Hacène (#55)
Effectivement cela ne change rien à la querelle d’allemand que vous fait le
malhonnête, truqueur, menteur, magouilleur.
Aucune mention n’est inutile, voir ci-dessus pour les détails.
Cette tempête dans un dé à coudre aura au moins révélé sa capacité à mentir.
Marot (#56),
Personnellement, je ne vois pas de tempête. Quant au dé à coudre, il est vraiment minuscule.
Cette histoire de redimensionnement d’image est vraiment totalement anodine.
Juste un troll bien caché sous l’anonymat de son pseudo qui fait de la provoc et diffame des personnes qui, elles, écrivent sous leur vrai nom. Comme il le fait à longueur de forums, chez Huet.. qui laisse faire.
Attitudes parfaitement méprisables.
Sincèrement, je ne comprends pas pourquoi Hacène perd son temps à lui répondre .
Hacène, alors elle est sur quoi cette thèse ?
Bob (#57),
Il lance une accusation floue, je demande une précision, il en donne une, je réponds. C’est fini.
chria (#58),
Drôle de manière de poser la question ! Y répondre n’apporterait rien au débat sur le réchauffement anthropique et je ne fréquente pas Skyfall pour autre chose.
Hacène (#59)
Bonne réponse, le compère est venu essayer de relancer une polémique, pas plus.
Ben non, je suis juste curieux, Hacène en a parlé à la presse lors de la sortie de son bouquin (qui parlait du RCA non ?).
Mais oui c’est ça.
Le
à l’asile marrant non ?
Bah on le saura bien assez tôt. C’est la rançon du succès médiatique.
Marot (#50),
Je suis un simple lecteur de ce blog, intéressé par les questions qu’il soulève. Je suis simplement atterré du niveau que peut prendre la discussion de certains, qui se rapproche d’assez près de l’enfilage de drosophile.
Qui peut croire qu’une « représentation non homothétique » peut tromper quand on voit que certains officiels ont carrément, eux, truqué des chiffres pour construire le Hokey Stick ???
On insulte Allègre sur sont apparence pachydermique, on se fout de la gueule de Donna Laframboise… Tout ça ne vole pas bien haut.
Même si j’ai eu quelques discussions enflammées avec MiniTax, je respecte son acuité et son sens de l’observation.
Bravo Hacène, Araucan, Marot. J’ai lu Rittaud et Arezki, et leurs bouquins m’ont permis de me méfier de la soupe populo-médiatique qu’on nous sert à longueur de journée. Continuez, et tenez bon. Et ne vous laissez pas vous abaisser à l’insulte.
Yagloo (#64), Bravo Hacène, Araucan, Marot. J’ai lu Rittaud et Arezki, et leurs bouquins m’ont permis de me méfier de la soupe populo-médiatique qu’on nous sert à longueur de journée »
C’est bien. Maintenant il va falloir passer à la littérature scientifique, afin justement de vous sortir de cette soupe que l’on vous sert ici et ailleurs.
Yagloo (#64)
Merci Yagloo pour ces appréciations.
Bienvenue au club des pochtrons version Olivier
Bienvenue à l’asile psychiatrique version w.rm clone du précédent.
J’ajoute que voir les trafiquants (Hansen, Bom Néo-Zélandais, Met Office britannique) modifier sans cesse les données de températures anciennes est révoltant.
Tous les règlements sont formels AUCUNE MODIFICATION ne doit être apportée aux données archivées. C’est applicable dans TOUS les domaines.
Marot (#66),
Avouez, si les données brutes (malgré les biais) allaient dans le sens d’un réchauffement, vous auriez militez pour les réajustements, et ainsi de suite, etc.
La science sceptique, c’est la science des inspecteurs des travaux finis…
Marot (#50),
Pourquoi s’en priverait-il ?
Il a comme chef de file, notamment, un certain Phil Jones, qui (les emails des climategate l’ont révélé), s’était réjoui de manière indécente du décès d’un sceptique réputé.
J’ai des adjectifs pour qualifier ces gens.
chria (#63),
??? Si vous parlez du succès médiatique de Climat, mensonges et propagande, vous devez avoir des informations que je n’ai pas. Les doigts d’un manchot auraient presque pu suffire pour compter les recensions du livre dans la presse. Mais comme Luc Allemand s’est dit qu’il allait faire un petit papier au vitriol pour démolir l’ouvrage et son contenu, eh bien on peut compter (en s’arrêtant vite) les mentions dans la presse : une ! Ah non, faut ajouter l’article de SW, même si c’est SW Poitou-Charentes.
Quant à cette histoire de thèse, c’est paru parce qu’en discutant avec le journaliste, en dehors de l’interview proprement dite, c’est venu sur le tapis. Je lui ai dit que je souhaitais ne rien dire sur moi (après tout, c’est pas le sujet). Comme je n’ai pu relire que le texte des questions/réponses et non la présentation, c’est passé. Si j’avais eu le choix, réellement, il n’y aurait même pas eu de mini bio en quatrième de couverture. Franchement, on se fiche pas mal qu’untel soit météorologue, apprenti biogéographe, physicien ou tourneur-fraiseur, ce qui compte c’est uniquement le contenu de l’argumentaire.
Je suis un parfait inconnu et pourvu que ça dure. On n’est pas près de voir ma tête à la télé ! D’abord c’est hors de question (je ne vois pas ce qui pourrait me faire changer d’avis), et en plus on n’est pas près de me demander !
Yagloo (#64),
Merci.
L’accrocheur d’étiquette ressasse le « D’où parles-tu » soixantehuitard.
Osez imaginer Louis XIV disant :
Corneille ? Molière ? Racine ? pas de doctorat et même pas nobles,
au large manants.
Je suis moyennement d’accord. SW même Poitou-Charente, c’est déjà beaucoup, surtout en ces temps d’internet, et écrire un livre qui s’est sûrement bien vendu n’est pas à la portée de tout le monde. Bravo sur ce point. Et puis on ne contrôle pas ce que peut écrire un journaliste, alors tout ce qu’on peut lui dire peut potentiellement être repris. Mais ça tu as du l’apprendre à tes dépends, une fois suffit, remarque.
Enfin, si je demande sur quoi portera ta thèse, c’est parce que je suis même climatologue géographe (ce que les vieux de skyfal savent bien ici, il y en a d’ailleurs un autre qui poste parfois) et que je connais bien ce petit monde (dont le feu Leroux), et que dans ton ancienne (ou actuelle ?) université y’à un labo connu sur cette matière (qu’en penserait Bebel de ta venue ?). Loin de moi l’idée de vouloir te nuire, mais faut assumer. Lors de mon doctorat j’étais assez climato-sceptique au début mais au fil de mes recherches j’ai finis par changer d’avis, ayant pris le problème du RCA par le mauvais bout. Durant mon doctorat, J’ai très peu parlé de politique, de débat médiatique, et les chercheurs sont assez ouverts d’esprit pour considérer votre travail en dehors de vos positions plus idéologiques, ils sont tout à fait capables de les accepter si vous avez de vrais arguments. Expliquer son sujet de thèse ici n’a donc rien de dangereux, en dehors de « représailles » que ceux-ci (Marot, etc.) pourrait faire si vous n’êtes pas dans leur ligne idéologique.
De plus, on est pas tous des oliviers.
Bonne continuation (allez, ça un rapport avec les arbres ?)
chria (#72),
Pour Hacène
Yagloo (#64),
Merci !
Des « représailles » ? mais il est louf ce type encore plus que je le supposais.
Quand vous direz ENFIN ce qui vous a fait passer de sceptique à croyant on en reparlera.
Vous mentionnez la chose ici et là mais vous ne dites jamais votre cheminement ni les arguments qui vous ont convaincu.
Étrange non ?
Marot (#75),
« de sceptique à croyant »
Faux, je suis passé de croyant aux thèses climato-sceptiques à sceptiques, et j’ai appris à regarder la science climatique avec toute les précautions qu’il faut sans pour auta
merdia… je suis passé de croyant aux thèses climato-sceptiques à sceptique, et j’ai appris à regarder la science climatique avec toute les précautions qu’il faut sans pour autant verser dans l’idéologie d’un camps ou d’un autre, surtout après le climategate qui fut, sans compter sur l’afflux de politiciens sur ce blogs qui en suivi, la plus vaste entreprise de propagande simpliste des climato-sceptiques. J’ai juste appris à me méfier de la science des blogs, et des gars comme toi Marot, l’incarnation de la mauvaise foi. Et j’ai enfin compris le sens du mot sceptique.
chria (#76),
Croyant aux thèses sceptiques, c’est de la novlangue ? Tu crois que tu ne crois pas ? Ou tu crois que tu crois ? Ou tu crois que tu ne crois pas ?
En tous cas, ton arrivée dans les Ordres ne t’a pas appris la clarté.
Ah, mais c’est ça un oxymore, non ?
Toute création ou toute prise de conscience vient de la dualité entre deux positions. Vous n’êtes plus des sceptiques au sens noble du terme, vous l’avez perverti. Et puis quel est le sens du mot croire face à un science complexe ?
chria (#72),
Lors de mon doctorat j’étais assez climato-sceptique au début mais au fil de mes recherches j’ai finis par changer d’avis
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C’est ce qu’on appelle être opportuniste; mais à chacun ses principes
the fritz (#81),
Y’a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis
😉
chria (#76)
Découpage de cheveu et réponse vide encore une fois.
Marot (#71),
Le « d’où parles-tu » n’est pas soixante-huitard, il est stalinien. Il a été fort utilisé par Vichinsky pour envoyer des déviants au poteau.
Laurent Berthod (#84)
Merci pour cette antériorité.
chria (#80), Bon, alors, développez vos réflexions, qu’on en profite : vous pourriez peut être nous faire changer d’avis ? 💡
Je ne connaissais pas la tendance « sceptiquo-mystique »…. c’est une nouvelle secte? 😉
Ou alors le résultat d’un gros coup sur le crane, ou de complications irréversibles après un coma éthylique?
il n’y a pas de « sens noble » ou de « sens ignoble » au scepticisme. Le scepticisme n’a rien à cirer de considérations morale…. c’est juste le fait de douter en l’absence de preuves convaincantes… et absolument rien d’autre.
Mais j’aime bien la vision que Chria donne de lui-même…. en se parant de la toge pourpre de la « sceptico-vertue », la main gauche sous le menton, un regard profond et pénétré sur la crosse de hockey… et la main droite négligemment posée sur le très saint rapport du GIEC… 😉
Alonge-toi sur le divan Chria…. dans tout ce qui a été publié (dans les revues à comité de lecture), t’es sceptique de quoi… au juste?
chria (#82),
On veut bien connaître les raisons qui vous on fait passer du rang d’imbécile comme moi ( décidément, après Olivier qui me traite de pochtron , voilà Chria qui me traite d’imbécile, que fait la modération?) à celui de personne bien pensante , en mettant bien sûr de côté tous les aspects non scientifiques de ce revirement
chria (#77)
Petit bonhomme, tant que vous écrirez
sans dire où et à quels textes vous vous référez vous serez et resterez un clown baratineur sans consistance.
Patrick Bousquet de Rouvex (#86)
Ah non, il ne développe jamais, c’est secret
Marot (#89), C’est la loi du plus for intérieur qui s’applique ?? 😈
chria (#72),
😯 ❓
Assumer quoi ? J’assume mon livre. Si vous parlez d’autre chose, soyez plus explicite.
On se « connaît ? » J’ai revu « Bebel » depuis l’époque que vous semblez évoquer, merci.
Bon, j’ai pas l’intention de jouer au chat et à la souris. C’est pas parce qu’on connaît ici mon nom qu’on saura quoi que ce soit d’autre sur moi. Mais libre à vous de raconter ce que voulez sur moi (j’ai bien noté que cela n’a pas été le cas jusqu’à présent), je n’ai pas l’intention de confirmer ou infirmer quoi que ce soit. Si vous souhaitez ne pas tourner autour du pot en en disant ici pas trop mais un peu quand même, mais insuffisamment pour que ça serve à quoi que ce soit, vous avez la possibilité de rentrer en contact avec moi par ailleurs. Sinon, nous en avons terminé.
Hacène (#91),
Les smileys ont bien foiré !Ce devait être :
😯
et
❓
chria (#72), Hacène (#91),
Hacène,
Je vous comprends.
Bien que je ne saisisse pas toutes ses subtilités, la prose de Chria a néanmoins, pour l’étranger que je suis au monde de la géographie universitaire, des relents nauséabonds.
Bien à vous.
the fritz (#88),
La modération fait son boulot. Les sceptiques se doivent d’être irréprochables. Pour leur part Les clitomanciens ont le droit de se montrer sous leur vrai visage, ça ne peut que leur nuire !
Laurent berthod, vous ne saisissez effectivement pas les subtilités (mais ça c’est pas nouveau), et pourtant vous vous permettez de juger sans comprendre en des termes insultants.
Je prévenais juste Hacène qu’on ne peut pas vouloir le beurre et l’argent du beurre, au travers son refus de donner son sujet de thèse alors qu’il utilise la place médiatique pour diffuser ses idées non scientifique envers d’autres scientifiques et vendre un bouquin. Je précisais que toutefois, dans le cadre universitaire, on lui fera de la place sans trop de problème malgré cela (donc c’est plutôt positif non ?), et que donc, pourquoi ne pas donner son sujet de thèse (sachant qu’un sujet de thèse fait parti du domaine public, il n’appartient pas au doctorant, et qu’on le saura de toute façon) ?
Je trouve cela paradoxal.
Laurent Berthod (#94),
Deux insultes en si peut de temps tout ça pour un proverbe ?
http://www.linternaute.com/pro…..ngent-pas/
Au moins Fritz a de l’humour lui.
Ben, mes insultes ont passé les ciseaux du modérateur. Elles ne doivent pas être si insultantes que ça. Un autre proverbe.
chria (#65),
leurs bouquins m’ont permis de me méfier de la soupe populo-médiatique qu’on nous sert à longueur de journée
chria (#95),
Vous êtes à côté de la plaque. Si je ne donne pas mon sujet de thèse, c’est qu’il n’y a pas lieu de parler de cela, ça n’apporterait rien, si ce n’est discuter tranquillement au « bistrot », que je ne fréquente guère. Je ne crains rien pour mon avenir universitaire, car je suis bien résolu à ne pas en avoir. Au risque de paraître pédant, si j’avais ambitionné de faire mon trou dans le milieu de l’université, ma thèse serait déjà en ligne, donc terminée depuis bien longtemps, et je suppose que j’aurais un poste (j’ai connaissance d’assez de cas pour le penser). Je ne dis rien de la thèse en question en raison d’un rapport particulier avec la fac (ce n’est pas une question de personnes, seulement la mienne) d’un côté et avec la thèse de l’autre.
Siquand elle sera soutenue, vous aurez tout le loisir d’assouvir votre curiosité (moi aussi, j’ai un proverbe 😉 ). Tout cela n’a rien à voir avec le réchauffement anthropique.Quant à dire que j’utiliserais « la place médiatique pour diffuser (mes) idées non scientifique », c’est simplement insultant, car cela sous -entend assez clairement que je ferais preuve de malhonnêteté, en habillant une conception du monde, une idéologie, de pseudo-science. Ne le prenez pas trop mal car il n’y a pas besoin d’être con pour dire des conneries, mais c’est franchement nul et on ne peut plus à côté de la plaque. Comme je l’ai déjà dit, je ne suis ici que pour ce qui a trait au climat et pour rien d’autre. Je n’ai jamais pris part à une conversation autre que le strict objet de ce site et il n’y a aucun élément ici ou dans le livre qui pourrait permettre de se dire que ma vision du monde, mes idées politiques, ma conception de ce que vous voulez est comme ci ou comme ça. Il n’y a aucune nécessité qui voudrait que je corresponde à l’idée toute faite que l’on se fait généralement des climato-sceptiques.
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PS : (chria = SD ? BD ? HQ ? autre ?)
Toujours pas de réponse de celui qui traite the fritz d’imbécile, me prétend de mauvaise foi et juge les écrits de H. Arezki « non-scientifiques ».
Avec cela il étale son épiderme sensible.
L’asile psychiatrique ne vous vaut rien, petit tutoyeur infatué et suffisant.