Humanisme ou climat ?


 Après Galam, voici Sylvie Brunel, à 15 jours de Rio+20.

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Pour la vidéo, voir là : source.

L’homme face au climat, que pouvons-nous faire, que devons-nous entreprendre ?

Sylvie Brunel, géographe, professeur à la Sorbonne

"Comme la religion, le discours sur le climat peut s’appréhender soit de manière négative, avec des concepts de culpabilisation, de peur ou de catastrophisme, soit de façon positive – « green is gold, green is job, green is tax ». Dans tous les cas, il s’agit d’une merveilleuse opportunité dont nous devons nous emparer."

L’humanité est extraordinaire

Pendant des centaines d’années, les hommes ont fui les inconvénients de la campagne pour la ville, qui apparaissait alors comme un refuge. L’urbain était celui qui avait accès à un certain nombre de services et de confort.

Aujourd’hui, la ville est devenue l’ennemie. Tous les films (« Une Vérité qui dérange », « Home » et bientôt « Le Syndrome du Titanic », de Nicolas Hulot) procèdent de la même façon : ils nous assomment d’images toujours présentées comme négatives – l’argile qui se rétracte, la cheminée d’usine qui crache une fumée noire. A ces images, sont associées des commentaires sépulcraux sur l’homme parasite dans une nature bienveillante. Si nous voulions, nous pourrions créer exactement le film inverse. En effet, quelle chance avons-nous de vivre dans ce monde. Nous vivons moitié plus longtemps qu’il y a 50 ans, nos enfants meurent deux fois moins. L’amélioration du niveau nutritionnel a permis de ramener le pourcentage de personnes souffrant de la faim de 30 % dans les années 1970 à 17 % aujourd’hui. Dans l’intervalle, la population mondiale a doublé.

Finalement, l’humanité est extraordinaire : elle a su trouver des réponses aux grands défis que lui imposent la nature (le froid, l’aridité et l’omniprésence de l’eau). Le réchauffement climatique est également une chance. Grâce à lui, nous allons nous ouvrir de nouvelles routes par les pôles, libérer de nouvelles terres cultivables en Sibérie et au Canada, revenir au temps où le Groenland était vert (Green Land) et avoir accès à de nouvelles ressources aujourd’hui piégés par les glaces. Nous allons, finalement, entrer dans une nouvelle ère de progrès. Nous pourrions faire un film qui soit un hymne à la beauté de la Terre et à la façon dont l’homme sait l’habiter, en évoquant les rizières irriguées d’Inde qui lui ont permis de faire face aux famines, Notre-Dame de Paris, l’opéra de Sydney, ou encore les magnifiques ponts construits notamment par Vinci.

Aujourd’hui, nous pouvons aller presque partout en toute sécurité. Souvent, les élites déplorent que la modernité ait porté préjudice à des territoires enclavés considérés comme des paradis perdus. Mais, avons-nous pensé à la femme qui va au puits avec un panier de 10 kilos sur la tête ?

Nous sommes ainsi dans une ère de formidable progression de la connaissance et de la communication. Ceci nous permet de connaître à n’importe quel moment ce qui se passe en n’importe quel point de la surface de la Terre, décuplant ainsi l’impact des phénomènes naturels. Comment alors prendre acte de ces progrès et les rendre accessibles à tous ?

Le défi tient-t-il alors en une interminable course entre les ressources et la population ? Ou alors serait-il d'espérer que la population mondiale ne doublera plus jamais ? Cette dernière comptera bientôt 9 milliards d'individus. Nous sommes bien face à une implosion démographique et effectivement confrontés au vieillissement de notre population, qui induit moins de forces vives pour répondre au défi que nous oppose le développement.

Le discours sur le développement durable fonctionne à rebours

Face à cela, le discours sur le développement durable ne fonctionne-t-il pas à rebours, voire à l’envers? Après celle ayant opposé l’Est et Ouest, ne sommes-nous pas aujourd’hui face à une nouvelle guerre froide entre le Nord développé et le Sud qui aspire à se développer, soit, plus globalement, entre les riches et les pauvres du monde entier ?

Plusieurs idées sous-jacentes affleurent. Premièrement, l’idée que « Nous seuls savons » et « détenons la vérité ». En Afrique, j’appelle cela le syndrome de Tarzan. L’homme blanc, Tarzan, délimite de grands espaces et cantonne les populations locales à leur périphérie. Il a les moyens de connaître tout ce qui s’y passe. L’essentiel de son existence consiste à s’allier au singe et à l’éléphant contre le méchant sauvage. Cette idée nous conduit à stigmatiser les Chinois, les Indiens, les Brésiliens, en considérant qu’ils font fausse route.

Deuxièmement, l'idée suivante : « Les pauvres sont des ennemis car, en prétendant nous imiter, ils saccagent la planète », peut également être évoquée. Ne serait-ce pas là le moyen qu’opposent les pays riches à la concurrence montante des pays du Sud  pour se préserver des parts de marché ? Pourquoi ?

Actuellement, les pays du Sud, qui souhaitent se positionner dans une dynamique de développement, sont systématiquement présentés comme proliférants et irresponsables. J’appelle cela la parabole de la voiture des chinois. Elle consiste à imaginer que chaque chinois possède une voiture et la catastrophe que cela serait ! Au début du 20e siècle, il était craint que Paris devienne infréquentable si chacun venait à posséder un carrosse. De même, imaginez que le monde entier vive aujourd’hui selon une projection mécanique et linéaire par rapport aux modes de fonctionnement et de développement du début du 20e siècle.

Les voitures de demain ne seront plus celles d’aujourd’hui. Pas plus que nous ne roulons en carrosse, nous ne roulons pas en DS 21. L’ambition du développement durable réside dans la mise en œuvre d’une croissance écologiquement soutenable, ou croissance propre. En ce sens, nous pouvons dire que : « Green is called/Clean is gold », à propos de la formidable opportunité qu’il représente, mais également  que « Green is job ».

L’actuelle mise en œuvre du paradigme du développement durable joue sur un aspect gênant : celui de la culpabilisation. Vous le constatez vous-mêmes : vos ampoules, vos voitures, vos chaudières… sont défectueuses et doivent être remplacées. Pourtant, les bons produits ne vous sont pas forcément proposés pour cela. Prenons l’exemple des ampoules à incandescences bannies. Les ampoules flow contact proposées pour les remplacer sont plus chères, lentes à s’allumer – donc nous les laissons allumées en permanence ce qui produit l’effet inverse de celui escompté – et leur recyclage est extrêmement compliqué.

Concernant le tri des déchets, celui-ci incombe aujourd'hui à tout un chacun et non plus à des filières spécialisées. Or, l’une des grandes ambitions du développement durable est de limiter à la source le nombre de ses déchets.

Via le mécanisme du climat, le développement durable est instrumentalisé pour en faire un nouveau terrain de conquête dons’emparent déjà un certain nombre d’acteurs. Pour les Nations Unies tout d’abord, il représente une formidable opportunité d’exister sur la scène internationale. Les ONG environnementales ensuite, peuvent facturer des sommes considérables aux entreprises souhaitant se labelliser avec leur logo.  Un ensemble de prédicateurs tire également parti de leur discours alarmiste. Ils possèdent leur église, leur catéchisme et peuvent proposer leurs indulgences. Par exemple, si vous polluez, vous pouvez acheter un certificat de compensation-carbone. Cela vous permet de continuer à pratiquer des activités très polluantes en bonne conscience. Est-ce vers cela que nous devons tendre aujourd’hui ?

Gare aux dynamiques d’exclusion !

Actuellement, se joue une bataille autour des indicateurs qui permettent de nous situer par rapport à l’état du climat. Ils sont l’objet d’affrontements homériques entre organismes de certification. Le même phénomène s’observe dans l’agriculture biologique. Il s’agit de la rente de certification.

Ainsi, toute cette bataille finit par n’être accessible qu’à une minorité disposant des moyens  pour s’approprier la vertu, en externalisant les nuisances et les contraintes. Pour résumer, le pauvre qui possède un vieux véhicule et vit en banlieue avec une famille nombreuse se voit interdire l’accès en voiture d’un certain nombre de villes européennes aujourd’hui. Parce qu’elle est excluante et porteuse de violence, cette logique est dangereuse. L’urgence aujourd’hui ne vaut que si elle est mise au service du bien être de tous et, notamment, des exclus du développement. Nous ne pouvons opérer à une opposition sectaire entre d’un côté, des populations riches, bénéficiant d’espaces verts, de forêts préservées, et de mobilité spatiale et d'un autre, les populations pauvres, résidant au sein des banlieues, subissant le coût élevé des biens et services, la taxe carbone et sous le coup d’une mobilité restreinte.

La démographie est devenue le nouvel épouvantail du développement durable. Les analogies utilisées sont fausses. Prenons le mythe de l’Ile de Pâques. La Terre est comparée à une Ile de Pâques à grande échelle. Or, l’histoire de cette île n’a rien à voir avec des actions néfastes des hommes. Une sécheresse dans les années 1700 -1800 a provoqué une disparition des arbres. Les hommes n’ont pas volontairement fait disparaître ces arbres. Autre image employée : celle de la Terre et du vaisseau. Nous ne disposons pas de planète de rechange. Or, nous connaissons les défis. La population mondiale ne doublera plus jamais. Il faut nous demander comment vivre à 9 milliards sur la Terre. La notion de capacité de charge d’un milieu ne représente rien dans l’absolu. Elle dépend des techniques employées pour vivre dans ce milieu. Vous pouvez être surpeuplé à 10 habitants par km² lorsque vous vivez de cueillette et de chasse comme vous pouvez vivre à 4 000 habitants par km² avec une économie évoluée et la pratique d’une agriculture qui peut être écologiquement intensive.

Chacun a sa place au banquet de la Terre

Nous savons que les réserves de productions sont aujourd’hui considérables. Dans les années 1970, au moment de l’explosion démographique du tiers monde, il était annoncé (Club de Rome, 1972) que les réserves de pétrole et de gaz seraient épuisées dans les années 1990. Aujourd’hui le pic pétrolier a été reculé à 2040. Nous avons donc les moyens de répondre au défi auquel nous sommes confrontés lorsque nous mobilisons intelligemment les énergies. Cela vaut à condition de ne pas passer par des idées fausses ou l’idéalisation du passé en cherchant des régulateurs. Ce type de mauvaise analyse conduit à voir dans les guerres ou le SIDA, l’occasion de se débarrasser d’un certain nombre de colorés.

Par le passé, des catégories de populations n’avaient pas voix au chapitre : les femmes, les classes « inférieures » et les enfants. Notre idéal actuel est de devenir une société de citoyens et de partenaires sur un pied d’égalité. Une autre idée fausse considère la nature bienveillante et l’homme, au contraire, caractérisé par la méchanceté. Or, la nature ne saurait être envisagée d’une telle manière.  Elle est la systématique victoire du fort sur le faible, des espèces invasives sur les espèces minoritaires. Elle s’organise autour d’une compétition impitoyable pour la survie. Elle est exactement l'inverse de ce que les hommes tentent de mettre en place avec la démocratie.

Nous en oublions que les paysages que nous aimons sont ceux d’une nature façonnée par l’homme et ses activités. La biodiversité est créée et entretenue par l’homme. Si nous nous en étions tenus à ce qui existait au début de l’ère chrétienne, avec une infime variété d’animaux (NdA : et de plantes domestiqués, donc d'agriculture), nous ne pourrions pas aujourd’hui nous nourrir.

Le développement durable doit répondre au progrès durable mis au service de tous, sans culpabilisation, sans catastrophisme, mais en opérant à une révolution culturelle, technique et scientifique, dans un esprit non excluant et non élitiste. Malthus avait tort. Chacun a sa place au banquet de la Terre. Les réponses existent et nous en prenons peu à peu conscience. Suite au tsunami de 2004, nous connaissons le rôle d’amortisseur indispensable que tiennent les mangroves. Les savoirs agronomiques actuels permettent de produire plus sans abîmer  l’environnement sur des espaces restreints. L’impact énergétique du développement ne cesse de baisser dans les pays riches. Si les Etats insulaires du Pacifique, présentés comme les victimes du réchauffement climatique, cessaient de prélever le matériau corallien pour construire des routes ou de pomper l’eau dans leurs atolls sans vision à long terme, ils s’enfonceraient moins. Ces propos sont, malheureusement, politiquement incorrects et il est plus intéressant d’en faire des victimes.

Le développement durable constitue notre plus grand défi

Aujourd’hui, le développement durable constitue notre plus grand défi. En effet, il n’est tout d’abord, pas possible d’opposer le confort des populations riches, vivant dans des jardins, eux-mêmes entourés de barrières de plus en plus infranchissables, à des populations pauvres qui ne peuvent plus vivre sur au sein de leurs pays d’origine et désirent migrer vers les zones aisées de la planète. D’autre part, les 2/3 de la croissance mondiale au cours des trente prochaines années reposent sur précisément sur le développement des populations pauvres avec ce que cela suppose de besoins à satisfaire de leur côté alors que nous sommes confrontés au vieillissement des individus de nos sociétés. Enfin, le progrès durable signifie de ne pas reproduire les erreurs passées et de mettre les innovations au service de tous, sachant que la nature n’est jamais mieux préservée que dans les pays les plus avancés. C’est en leur sein qu’il est possible d’inventer une croissance propre. L’homme n’est ainsi pas − comme le présente l’écologie rétrograde −  une espèce vivante parmi d’autres sur la Terre. Mais l’écologie existe en tant que composante de l’environnement, de l’ancien français « viron » : ce qui entoure l’humanité, en est le support. Le choc du futur est alors la mise en œuvre d’un progrès humaniste et écologique au service de tous.
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101 réponses à “Humanisme ou climat ?”

  1. Araucan (#48),

    qui privilégier

    Voilà une bonne question. Si je peux ajouter mon grain de sel, les bergers se sentant à l’écart dans cette affaire, de manière à rétablir un semblant d’équilibre, je propose que les bobos parisiens continuent à régir la protection des loups dans les Alpes et des ours dans les Pyrénées, mais que, pour compenser, les bergers alpins et pyrénéens soient en charge de la protection des rats à Paris.

    Il faut savoir en effet que les parisiens, par l’intermédiaire de leurs représentants, s’octroient le droit de chasser le rat avec les armes les plus horribles qui soient, chimiques notamment, au détriment de la nature, de la biodiversité, alors que ces charmants animaux sont parmi les plus attachés à l’homme depuis la préhistoire. Je pense qu’un point de vue extérieur amènerait une vision écoresponsable de la cohabitation nécessaire entre le parisien et le rat !

  2. Titoune (#34), enfumage? j’ai l’impression que Araucan veut justement dénoncer l’enfumage..soit des discours s’appuyant sur des notions floues mal sinon pas définies….

    Pour résumer, jamais l’homme sinon la nature de prend des mesure pour pallier à des problèmes avant qu’ils ne surviennent!

    La « diminution de la biodiversité est un problème » qui menace l’humanité? Donc, ce problème se réglera tout seul…alors qu’on a plutôt l’impression que la civilisation agricole et l’essor de l’humanité est directement liée à la « diminution de biodiversité » sinon son adaptation .

    Le plus énervant voire insupportable dans le discours écolo est qu’il est tellement idéologique, radical et accusateur qu’on est parfois obligé de le combattre même si on partage certaines inquiétudes…
    Un paysan ne se lève pas le matin en pensant qu’il va empoisonner les gens, et détruire la biodiversité!! il cherche à gagner sa croûte.
    ET si l’agro industrie règne sur l’agriculture ce n’est pas parce qu’ils sont « méchants » mais terriblement efficaces!

    Il n’y a personne qui souhaite « la disparition de la biodiversité », mais quand un lapin me mange mes petits pois ou un renard mes poules le biodiversité a du souci à se faire…

    Qui souhaite l’augmentation du taux de pesticides dans l’eau potable? qui souhaite la pollution par des radioléléments? Personne!!! Mais on ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs.

    Le jours ou les écologistes accepteront d’admettre que l’omelette ça a du bon aussi, ils seront un peu plus audibles.

    Le développement de ‘humanité se fait forcement au détriment du reste de la nature… oui si on bouffe le poisson il y a moins de dauphins et baleines et requins..si la population du brésil croit beaucoup , une partie de l’Amazonie y passera…

    le symbole de puissance au néolithique c’était la hache et ce n’est pas pour rien….quand il a fallu des terres à cultiver…les arbres y sont passés…enfin bref…désolé..c’est enervant..

  3. Lemière Jacques,

    Je réagissais surtout à ce qui est cité ci-dessous, La tentative d’enfumage est flagrante et montre qu’Araucan a de sérieuses lacunes en ornithologie (et pas que là).

    Et pour un lotissement d’une trentaine d’année avec suffisamment d’arbres, il n’y a pas besoin d’avoir bossé au muséum pour voir qu’il y a plus d’espèces d’oiseaux qu’au dessus d’un champ de blé ..

  4. Grains de sel supplémentaires :
    Pour en revenir à la biodiversité du « lotissement » qques années après étude d’impact, il avait été précisé que l’aménageur avait créé (ou gardé ?) des zones humides à l’intérieur dudit lotissement, et avait planté plusieurs espèces arboricoles nouvelles (mais locales), ceci expliquant sans doute en partie cela.
    Par ailleurs, mais je n’ai pas la référence, on a constaté que les bandes de limite des autoroutes, barrière pas du tout naturelle et fortement « anti biodiversité » , à priori, comme les lignes grande vitesse d’ailleurs, présentent, au bout de quelque temps (mois ? années ?) une grande et nouvelle « biodiversité » tant animale que végétale (d’où effectivement qu’est ce que la biodiversité… ?)
    Autre chose amusante, suite à certification normes environnementales iso 14001, le certificateur en deuxième année nous a presque reproché de ne pas « favoriser la biodiversité », pour des bureaux en milieu urbain (en limite de périphérique parisien), par exemple en installant des ruches sur le toit de l’immeuble.
    Ma foi, pourquoi pas, on n’arrête pas le progrès, je vous laisse déguster tout le « miel » de la remarque (quelle forme ce soir !).

  5. pastilleverte (#58)
    Chacun peut constater les pépiements d’oiseaux très variés dans les habitats parcellaires, sans qu’il y ait eu plantations raisonnées.
    C’est autant sinon plus qu’en forêt.

    La variété d’oiseaux est un indicateur de biodiversité en mtière de graines et d’insectes.

  6. Marot (#60),

    Suite est donnée à votre mail : parutions ce soir et dans la semaine.

    Forêts et lotissements : il y a des espèces qui sont différentes. En forêt, cela varie selon la structure et si l’on est en futaie régulière, de l’âge des arbres.

  7. Titoune (#22), Encore la bêtise légendaire de nos écolos bobos. Je suis sûr et certain qu’en matière de biodiversité, à ce jour, les zones pavillonnaires sont 100 fois plus riche en espèces que la terre exploitée de manière intensive. Ce sont des no-man’s lands biologique qui serait avantageusement remplacés par du coton hydrophile.

    La biodiversité ne s’arrête pas aux oiseaux, c’est vrai, mais c’est le premier marqueur visible concernant la pollution agricole. Exemple la disparition des rapaces a cause de la fragilisation des coquilles engendrée par les pesticides…..moins cons que certains hommes, les rapaces se sont rapprochés des zones pavillonnaires, voir carrément au centre des villes, à la fois pour trouver leur pitance ayant disparue des champs pollués et de quoi nicher. Les rapaces sont un exemple parmi beaucoup d’autre, renards; blaireaux; lapins de garennes et les abeilles etc se retrouvent jusque au centre de la capitale fuyant les champs devenus des déserts. Mais eux on conservé une once de bon sens en se déplaçant pour trouver un nouveau biotope, quitte à s’adapter.

    Seul l’Homme, si on écoute nos khmers-verts, serait assez con à attendre sur la plage que la mer monte et finisse par le noyer.

    Mais nos khmers-verts, déjà sinistre. (Essayer de rire avec un écolo parano) ne savent pas non plus s’adapter.
    Or cette capacité d’adaptation et le rire sont le propre de l’Homme.
    Les khmers-verts sont-ils donc des sous Hommes?

  8. Avec cette biodiversité floue, sans mesure, bref non scientifique, on en vient à oublier un autre dada candidat au catastrophisme, la prétendue acidification des océans.

  9. pastilleverte (#58)
    Sur les bords des autoroutes, un bon article de l’Agence de Haute-Normandie à lire ici. Peut-être est-ce celui auquel vous pensiez.

    On y lit à la fois ce qui s’y passe et les pratiques d’entretien.
    Les surfaces sont importantes, 10 à 15 mètres de part et d’autre des voies soit 4 hectares par kilomètre d’autoroute, environ 33 000 hectares pour les 8 200 km d’autoroutes concédées. On peut y ajouter les 1 600 km environ d’autoroutes non concédées.

    En bref c’est une reconstitution partielle des haies abattues lors de la catastrophe imposée par les technocrates sous le nom de remembrement.

    Les emprises de lignes à grande vitesse sont 40 mètres dont 14 mètres pour la plate-forme, et 13 mètres libres de chaque côté. C’est très comparable aux autoroutes. La longueur totale est d’environ 1 550 km.

  10. Jojobargeot (#64), les escrolos ne savent peut-être pas rire mais en tout cas, ils savent nous faire rire. Cette toute dernière blague verte est particulièrement somptueuse :
    quand Mark Tercek, un directeur de Goldman Sachs, a reçu un coup de fil, en voiture, d’un cabinet de recrutement qui lui apprend qu’il sera à la tête de Nature Conservancy, une « petite » ONG au budget annuel de 5 milliards (!) de $, il était tellement excité qu’il a embouti sa Jeep Grand Cherokee contre un arbre (pour info, ce monument à la gloire écologique sur roues consomme la bagatelle de 30 litres au 100 km en ville).
    Ce qui va suivre va vous plaire : « inquiet à l’idée que détruire un arbre serait un mauvais présage, il sauta hors de la voiture pour vérifier les dégâts et à son grand soulagement, il constata que l’accident avait causé plus de dégâts à la voiture qu’à l’arbre ».

    Avec les escrologistes, la réalité dépasse la fiction.

  11. Marot (#66),
    La SNCF s’est résolue depuis une dizaine d’années à employer des chasseurs pour lutter contre la prolifération du gibier à l’intérieur de ses emprises le long des lignes à grande vitesse: chasseur de tgv

  12. Marot (#66),
    On estime que les « remembrements » qui sévirent pendant les trente glorieuses ont arraché environ 550 000 km de haie. Depuis, on en a replanté seulement 10 000 km! Donc on peut ajouter encore les 20 000km, en comptant les deux côtés de chaque autoroute.
    Du courage, messieurs du ministère de l’Equipement il reste encore un peu plus de 250 000km d’autoroute à construire si on veut rattraper le retard….Ce sont nos pastèques qui vont pas être bien contentes! Mame Duflox va pondre une loi contre les autoroutes….Ah Ah Ah Comme on s’amuse!
    Duramen vous salue bien.

  13. Marot (#66),

    la catastrophe imposée par les technocrates sous le nom de remembrement.

    Oui, bien sûr, le remembrement c’est la faute aux technocrates, comme le nucléaire. De la même façon qu’on peut revenir aux moulins à vent ou à eau comme source d’énergie pour l’industrie, on peut revenir à la traction animale pour la charrue et à la faucille pour la moisson. Avec les bœufs , les mulets et les chevaux les petites parcelles ne présentent pas d’inconvénients, c’est pas comme avec les tracteurs – surtout qu’ils sont toujours plus puissants et plus gros – et les moisse-battes.

  14. Laurent Berthod (#70), je suis bien d’accord, même si on aurait sans doute pu s’y prendre autrement écoulement des eaux, faune.
    Par d’ailleurs, même sans remembrement organisé , le regroupement des parcelles se fait de plus en plus de même que l’arasement des haies, conséquence naturelle de la mécanisation des fermes en effet.

    Il ne faut pas oublier que l’amour de la faunes et des petites bêtes est bien récent… amour lui aussi à géométrie variable, ( la biodiversité oui mais pas dans mon jardin) l’enfer c’est souvent les autres.

  15. Il y a 6 ou 7 siècles, il fallait 200 hommesxheures de travail pour fabriquer 100 kg de pain. ( En comptant tout depuis le labourage jusqu’au boulanger).
    Il y a 20 ans; il fallait 12 minutesxhommes pour faire les mêmes 100 kg de pain , toujours en comptant les mêmes choses.
    Ce n’est peut être pas très glorieux, mais toute cette  » saloperie anti écologique » nous permet au moins de ne pas crever de faim et de pouvoir se nourrir à un prix raisonnable…
    Imaginez le prix de la baguette quand il faut 200 hommesxheure pour faire 100 kg de pain…

  16. François (#72),

    Edifiant. Mais n’est-ce pas ce qu’ils cherchent ?
    Limiter la population et, si possible, empiler dans des gratte-ciels avec le minimum d’espace occupé au sol, les quelques individus restants qui pourraient s’acheter le pain à ce prix-là.

  17. Bob (#73),
    Pour avoir vécu quelques temps dans un gratte ciel équipé d’un cinéma, salle de sport, salon, billards, cheminée (fausse), laverie, clim, je peux vous dire qu’on vit extrêmement bien été comme hiver

  18. François (#72)
    Smic horaire brut 9,22
    pour 200h 1844
    la baguette de 250 g est à 4,61€
    pour 12 minutes
    la baguette est à 0,00922
    à 1€ vous la payez donc 100 fois le coût de la main d’oeuvre.

  19. Marot (#76),

    Le nombre de fois le prix de la main d’œuvre pour faire le pain, on s’en fout. Ce qui compte c’est le prix du pain ramené à notre revenu (qui le plus fréquemment est un salaire ou une pension de retraite, quand ce n’est pas une indemnité chômage). Et celui-là il s’est drôlement amélioré avec le progrès de la productivité.

  20. Jojobargeot,

    Je n’ai jamais dit que la monoculture intensive était une bonne chose, d’ailleurs même les agriculteurs commencent à s’en apercevoir. Et la biodiversité dans ces zones est des plus réduites. Et pour votre lotissement tout dépend de sa position géographique, de sa taille, de ses habitants et des réglements municipaux. La biodiversité peut y changer d’un facteur 10 (au minimum).

    D’autre part, quand vous verrez un blaireau dans le centre de Paris faites moi signe (bien que je sache qu’un grand nombre y a élu domicile (pas forcément des écolos bobos, des libéraux aussi (tiens blaireaux libéraux ça rime…) laugh

  21. Marot (#77), les chasseurs n’aimaient pas toute la faune, il y avait les malbêtes que l’on pouvait tuer sans hésiter.
    je voulais parler de la disparition progressive de la notion de bestioles nuisibles par exemple.

    Et pour le remembrement, de toute façon, il aurait eu lieu sauf à penser que les fermes ne se soient pas mécanisées.
    C’est très bizarre de se souvenir des conflits d’une rare violence qui eurent lieu lorsqu’il fut imposé et de constater qu’il s’opère et s’accélère  » naturellement » encore de nos jours.
    Sur la pratique effective des remembrements on peut discuter ,
    mais on peut difficilement être opposé au regroupement des fermes et à leur rationalisation..mais peu importe…

    Laurent Berthod (#78),

    Pour Laurent Berthold…

    http://www.rue89.com/rue89-pla…..ine-232695

    et quand vous expliquez aux gens qu’ils souhaitent retourner à la bougies…on vous oppose de violentes dénégations

  22. Marot ( # 76)
    Vous oubliez dans votre calcul les charges sociales, les impôts fonciers, le prix de la semence ( plutôt négligeable) et le prix du tracteur, de l’outillage, du fuel ( aujourd’hui), plus sûrement quelques bricoles genre sel, bois ou gaz pour la cuisson, entretient du matériel, de l’infrastructure…
    Tout cela pour dire qu’il y a 6 ou 7 siècles, le prix de la baguette correspondrait plutôt à 9 à 10 euros et qu’aujourd’hui, il faut sérieusement augmenter les 0,00922 centimes dont vous parlez même si cela laisse quand même du bénéfice aux intermédiaires…

  23. François (#72), Marot (#76), Laurent Berthod (#78), François (#83),

    Compter 20 à 22 heures par an pour cultiver un ha de blé… et 60 à 80q en moyenne (LB me corrigera).

    Euh Maro, la baguette c’est 80c à 1€20 selon sophistication pour 250g …

    Voici les chiffres donnés par les artisans boulangers-patissiers

    Répartition du coût d’une baguette en France en 2011.
    19% imputable aux coûts de la farine, la levure, le sel et l’ eau.
    53% pèsent sur les salaires et les charges.
    11% de frais divers (impôts, emballage, transport, amortissement).
    11% pour l’énergie et le loyer.
    6% de revenu.

    Comparatifs de la baguette et du SMIC:
    En 1970, le smic est à 593 Fr, la baguette à 0.57 Fr.
    On peut acheter 1040 baguettes.
    En 1980, le smic est à 2392 Fr, la baguette à 1.67 Fr.
    On peut acheter 1432 baguettes.
    En 1990, le smic est à 5286 Fr, la baguette à 3.14 Fr.
    On peut acheter 1683 baguettes.
    En 1997, le smic est à 6664 Fr, la baguette à 3.97 Fr.
    On peut acheter 1678 baguettes.
    En 2008, le smic est à 1309 Є, la baguette à 0.80 Є.
    On peut acheter 1636 baguettes.
    En 2011, le smic est à 1365,03 Є, la baguette à 0.90 Є.
    On peut acheter 1436 baguettes.
    NB: En 2000, on est passé à 151 heures au lieu de 169.

    Comparatifs du temps de travail pour acheter une baguette:
    En 1970, le smic est à 3.27 Fr. Divisé par 60 mn, cela fait 0.0545 Fr
    La baguette est en moyenne à 0.57 Fr.
    0.57 Fr / 0.0545 = 10.45 mn de travail.
    En 1980, il faut 7.26 mn pour acheter une baguette.
    En 1990, 6.28 mn suffisent.
    En 1998, on passe à 6.04 mn.
    En 2010, on passe en dessous des 6 mn avec 5.85 mn pour pouvoir apporter une baguette sur la table.

    NB: En 1970, le smic correspondait à 42 heures de travail par semaine.
    En 2010, on est à 35 heures. Si on calculait au nombre d’heure travaillées, la différence serait encore plus prononcée.
    Depuis le 12 août 1978, les prix du pain sont complètement libres.
    Si le prix de la baguette était encore réglementé, elle serait passée à 1,25Є au 1er janvier 2011.

    BN

    Comparatif des hausses depuis l’an 2000, moyenne nationale:
    – Electricité: Hausse de 55 %
    – Gaz: Hausse de 68 %
    – Fuel: Hausse de 42 %
    – Essence: Hausse de 27%
    – Loyer commerciaux: Hausse de 34 %
    – SMIC: Hausse de 31 % (6,21-9,00)
    – Blé: Hausse de 150% (70-125)
    – Baguette: 32% (0,65-0,95)
    – Lait: 36% (0,43-0,65)
    – Beurre sec: 32% (4,10-5,75)
    – Levure: 39% (1,10-1,80)
    – Eau: 21% (0,81-1,02)

    Comparatif historique:
    En 1800, à Paris, le prix du kilo de pain ayant atteint 0,45 centimes de franc et le salaire moyen d’un ouvrier est de 2 francs par jour, il peut acheter 16 baguettes, en 2010 cela ferait plus de 20 euros le kilo de pain, 5 euros la baguette.
    (L’arrêté du 11 octobre 1801 ordonna l’obligation de former un Syndicat de la boulangerie sous le contrôle de l’administration. Ce fut la naissance du premier syndicat administré par 4 boulangers choisis en présence du Préfet de Police, pour fixer le prix du pain en fonction du prix de la farine. Napoléon trouvait le pain trop cher.)
    En 1850, à Paris, le kilo de pain vaut 0,40 centimes de francs et le salaire moyen d’un ouvrier manœuvre est de 3 francs par jour, il peut acheter 28 baguettes, en 2010 cela ferait plus de 12 euros le kilo de pain, 3 euros la baguette.
    En 1900, à Paris, le salaire moyen d’un ouvrier manœuvre est de 5 francs par jour et le kilo de pain vaut 0,50 centimes de francs, il peut acheter 40 baguettes, en 2010 cela ferait plus de 10 euros le kilo de pain, 2,50 euros la baguette.
    En 1950, à Paris, inflation, le kilo de pain vaut 35 francs et le salaire moyen d’un ouvrier au SMIG est de 90 francs par jour, il peut acheter 10 baguettes, en 2010 cela ferait plus de 30 euros le kilo de pain, 7,50 euros la baguette.
    (Création du SMIG et libéralisation du prix du pain en août 1978.)
    En 2000, à Paris, le kilo de pain vaut 2,80 euros et le salaire moyen d’un ouvrier au SMIC est de 45 euros par jour, il peut acheter 64 baguettes.
    En 2010, à Paris, le kilo de pain vaut 4 euros, 1 euros la baguette et le salaire moyen d’un ouvrier au SMIC est de 65 euros par jour, il peut acheter 65 baguettes.

    1900 : Journée de 10h pour tous.
    1919 : Journée de 8h sur 6 jours.
    1936 : 40h/semaine.
    2000 : 35h/semaine.

    Etude BoulangrieNet © 2011

    http://www.boulangerie.net/for…..guette.php

  24. François,

    Je ne sais pas où vous êtes allé chercher vos chiffres mais ils sont de toute évidence faux.

    Métier pénible.
    En 1715, un boulanger avait publié un poème intitulé « La misère des garçons boulangers de la ville et des faubourgs de Paris ». Le pétrissage manuel est certainement la tâche la plus difficile, chaque pétrissè levain compris représente environ 170Kg. Elle dure de 30 à 40 minutes. Les auteurs de l’époque admettent que cette opération excède la force d’un homme de 40 à 50 ans.

    source : http://www.cannelle.com/CULTUR…..ire3.shtml

  25. Titoune n’a pas vraiment lu ce que j’ai écrit. Ou alors il ignore les différentes étapes de la fabrication de la semence à l’assiette. Ou alors il fait comme d’habitude: Il nous fourni une expertise de haute volée…

  26. Répartition du coût d’une baguette en France en 2011.
    19% imputable aux coûts de la farine, la levure, le sel et l’ eau.
    53% pèsent sur les salaires et les charges.

    En clair, ce qui coûte cher (et pas qu’un peu) dans la baguette, c’est la ressource humaine.

    Pourtant, les escrologistes et autres néo-malthusiens ne cessent de nous répéter que nous humains, on est trop nombreux et qu’au contraire, les ressources physiques se raréfient.
    Dans leur univers parallèle (de toute évidence copieusement fourni en substances récréatives), quand c’est abondant, c’est cher, quand c’est rare, c’est bon marché ! Et les lois économiques de base, c’est pour les chiens. Pas étonnant qu’ils sont aussi hystériques contre l’économie de marché de l’univers dans lequel nous, communs des mortels, nous vivons.

  27. François,

    Ou alors il ignore les différentes étapes de la fabrication de la semence à l’assiette

    Sans doute mieux que vous vu ce que j’ai lu. Vous oubliez un grand nombre d’heures de travail dans vos 12 minutes notamment celles qui ont servi à fabriquer le matériel qui permet d’accéder à ces 12 minutes. 12 minutes dont j’aimerai bien une justification détaillée.

  28. Tout ça c’est des pinaillages de sodomiseurs de diptères, si je puis me permettre.

    La discussion est partie de la contestation du remembrement, attribué à la connerie et à la méchanceté des technocrates.

    J’ai voulu remettre la question à sa vraie place, celle du progrès de la productivité du travail agricole.

    Comme certains l’on dit, et j’en suis d’accord, on peut contester la façon dont cela a pu être fait, mais pas que cela avait pour objectif ce progrès et que cet objectif était juste, bon et indispensable, et qu’il a été atteint.

    Après cela, le nombre de minutes pour la moisson, le pétrissage, etc. le nombre d’Euros et de centimes, c’est intéressant pour les professionnels du secteurs, mais tout à fait secondaire sur ce fil.

  29. Laurent Berthod (#90),
    oui…sur la technocratie agricole, le petit monde des subventions offre à lui seul assez de matière à discuter et ne confondons pas techniciens et technocrates.

  30. Laurent Berthod
    Vous avez raison. Mai ces chiffres ont tout de même le mérite de caractériser simplement les progrès réalisés grâce à la cervelle du méchant homme blanc, de ce salaud de pétrole, et de cette horrible société occidentale qui, paraît il, nous mènent tous au désastre…

  31. Titoune (#80), Il faut sortir de temps en temps, ne pas rester que devant son ordinateur.
    Sortir en ville pour entendre tousser les oiseaux.
    Quand je dis capitale, je ne fais pas seulement référence à Paris, les francophones ne sont pas tous Français.

  32. François (#92),

    Oui certes, mais quand les gens se les envoie à la figure, qu’on ne sait même plus les quels précisément ils critiquent, ni pourquoi, ça devient peu intéressant (ou trop compliqué à démêler).

  33. Paul Ehrlich, le chantre de l’apocalypse des années 70, a fait des petits.

    http://chronicle.com/article/E…..er/132165/

    Mais Paul Ehrlich qui avait déjà prévu la fin de toute vie sur terre pour 1992, et tout un tas de cataclysmes avant 2000, trouve que le rapport en question est trop optimiste.

    On ne se refait pas…surtout à 80 balais.

  34. Bob (#95),

    Quand on lit quelque chose dans le genre: « c’est pire que ce que nous avions prévu » ou « les preuves s’accumulent à une telle vitesse que les spécialistes ont du mal à suivre », ce qui est le ton de cet article, comme de bien d’autres, on sait où on est. Finalement, on connaît (ou on reconnaît) la musique smile

  35. scaletrans (#96)
    Le changement climatique va si tant tellement rapidement vite qu’on n’arrive pas à le mesurer. Ce qui fait que quand on ne mesure rien, on dit  » tiens, c’est le changement climatique »…

  36. scaletrans (#96),

    Tout ça, c’est en vue de Rio +20 et la revue grise Nature, sentant venir l’échec, en remet une sacrée couche.

    Je me demande dans quel état en sortira l’image de la science.

  37. Bob (#95),

    Quand je vois que ce genre d'article paraît, je ne regrette pas de ne pas être abonné …

    18 mois pour une prédiction … pour 2025 : à noter dans vos tablettes !

    2025 : c'est la date à laquelle plus de 50 % de la surface terrestre sera utilisée par l'homme : mais sauf pour les zones en glace elle l'est déjà, quasiment utilisée partout, c'est juste l'intensité qui diffère.