Cette petite bibliothèque contient 16 textes chacun avec sa date de parution. (Compilation faite par Marot à télécharger ici :bibliotheque_chaos.zip). Les fichiers indiqués ci-dessous sont disponibles dans l'archive zippée avec mise à jour d'octobre 2012).
Grand merci à Marot.
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Un texte d'introduction introductif de Judith Curry sur son blog Climate Etc.
•••••11_01_04_Les changements du climatIII_Curry.pdf
Des commentaires choisis parmi les 244 de ce fil. Certains messages ont suscité des mises au point que qui paraissent utiles.
•••••11_01_05_Commentaires.pdf
Un long message de Tomas Milanovic en réponse à Les changements du climat III, repris en billet sur Climate Etc.
•••••11_02_11_Chaos spatio_temporel.pdf
Introduction longue et intéressante aux deux types de chaos : temporel et spatio-temporel. Leurs différences y sont bien détaillées. L’image du torrent de montagne est particulièrement éclairante. Un résumé de ce dernier texte par l’auteur du billet.
•••••11_02_16_RésuméTM.pdf
Des commentaires choisis parmi les 436 de ce fil. Certains messages ont suscité des mises au point que qui paraissent utiles.
•••••11_02_12_Commentaires.pdf
Un billet de Tomas Milanovic. Il a été suscité par un commentaire de lecteur. Il traite de chaos, de statistiques, d’ergodicité, etc.
•••••11_03_05_Chaos_statistiques_etc.pdf
Suivent deux articles qui utilisent des notions des chaos pour caractériser les changements de régimes climatiques observés et en prévision, ainsi qu’un commentaire sur le premier.
• L’article de Tsonis et al. 2007
•••••07_07_21_Tsonis_et_al_2007.pdf
• L’interprétation de Tsonis et al. 2007 par Tomas Milanovic
•••••11_02_11_Interprétation de Tsonis.pdf
• L’article de Swanson et Tsonis 2009
•••••09_01_26_Swanson_Tsonis_2009.pdf
Textes fortement apparentés au chaos.
Pas de nouveaux attracteurs étranges: une preuve solide contre la rétroaction positive et la catastrophe par Robert Brown. Ce texte est paru chez A. Watts. C’est une réflexion sur l’existence et la position des attracteurs. L’auteur reste dans le domaine impropre du chaos temporel ou au moins suppose que pendant un « certain » temps le chaos spatio-temporel y est réductible.
•••••12_01_09_Pas_de_nouveaux_attracteurs_Brown.pdf
Une étude de la dynamique de propagation du signal de basculement climatique de proche en proche : l’article original est paru chez Roger Pielke Sr.
•••••11_04_21_Wyatt_Kravtsov_Tsonis.pdf
••Son analyse par Jacques Duran :
•••••11_05_09_La Ola_J_Duran.pdf
Une analyse des trois hypothèses expliquant la variabilité du climat du 20e siècle et ses changements, accompagnées des projections qu’elles impliquent par Judith Curry, complétée par un retour sur leurs fondements physiques par Tomas Milanovic
•••••12_02_07_Tendances_ruptures_Curry_Milanovic.pdf
Autres textes.
Une mise au point sur des affirmations qui sont souvent assénées comme vérités sur le climat comme prblème aux limites, sur l’influence de l’aléatoire, etc. en réponse à un commentaire d’E. Rabbett.
•••••11_03_05_Chaos_statistiques_etc.pdf
Un texte sur ce qu’est et n’est pas l’ergodicité, notion trop souvent mal connue, mal comprise et mise à de nombreuses sauces
•••••12_02_15_Ergodicité.pdf
Notes et commentaires
Dans tous les documents, les interventions du traducteur sont entre [] et notés NdT. El Niño et La Niña on été traités comme ayant leur genre et invariables en nombre.
À noter
Un article original paru chez WUWT sur l'ENSO comme oscillateur non linéaire.
L’auteur se demande si l’ENSO (El Niño southern oscillation) ne se comporte pas comme un oscillateur non linéaire comparable à la réaction chimique dite de Belousov Zhabotinsky. Les illustrations sont nombreuses.
Sur la notion de sensibilité, un texte de Tomas Milanovic traduit par Jacques Duran.
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286 réponses à “Petite bibliothèque du chaos.”
Nicias (#244),
En principe le forçage du CO2 stratosphérique est également négatif. N’étant pas un lecteur assidu des productions du giec, j’ignore si cela est dûment signalé. C’est une des curiosités de l’affaire, la notion de forçage des GES n’a de sens qu’au dessus de la tropopause. Le seul endroit où ce concept est applicable sans restriction correspond donc à une valeur négative pour cause d’inversion du gradient de température. Plus bas, l’effet est bien réchauffant mais la modélisation par un forçage n’est plus possible pour cause de convection. Notez bien que les impossibilités logiques ne perturbent pas beaucoup les climatologues.
phi (#251),
« En principe le forçage du CO2 stratosphérique est également négatif »
bien sur, mais la concentration en CO2 augmente, pas celle de l’ozone qui à diminué au contraire !
« j’ignore si cela est dûment signalé. »
A mon souvenir, non, pas dans l’AR4, mais ailleurs oui, chez les gens qui se donnent un peu de mal pour expliquer ce qu’est l’effet de serre (comme Lindzen) ou le fonctionnement radiatif de l’atmosphère.
Abitbol (#247),
On peut refaire une explication de texte sur la prose de Beauzami, mais si c’est pour etre traite de débile de propagandiste réchauffiste et autres insanité , non merci
Au passage
Plus précisément, le niveau de la mer, qui s’est élevé de 120 m en 18 000 années
Tout le monde admet que l’essentiel de ce relèvement s’est effectué en beaucoup moins de temps , puisqu’il s’est pour ainsi dire stabilisé après le Dryas récent il y a près de 10000 ans
La fonte des glaces terrestres (Groenland, divers glaciers, Antarctique) pourrait assurément modifier le niveau des mers de plusieurs dizaines de cm ;
Là aussi tout le monde admet que le volume des inlandsis actuels représente environ 70 m de remontée du niveau de la mer et non pas quelque dizaines de cm
La Terre a connu une ère glaciaire il y a environ 20 000 ans (et, semble-t-il, beaucoup d’autres auparavant). Elle connaît depuis un lent réchauffement, sans que l’homme y soit pour quoi que ce soit. On ne connaît pas les raisons de ces changements. Il peut s’agir d’une variation de l’activité solaire. Les arguments s’appuyant sur un changement d’orbite terrestre sont faux.
Beauzamy ignore sans doute les théories de Milankovitch, qui pourtant grâce à la variation de la répartition du flux solaire sur la Terre apporte une explication admise par tout le monde
ET puis comme dit Titoune
L’explication la plus simple à cette élévation tient à la loi de la gravitation universelle, et plus précisément à la pous-sée d’Archimède : les zones pesantes (les terres) s’enfoncent au détriment des zones lé-gères (les océans).
Cela c’est collector, comme les commentaires concernant le rebond post glaciaire après la leçon sur l’isostasie
Nicias (#252),
Oui, c’est étrange.
Alors, une question, dans « a negative RF of –0.15 W m–2 », F c’est forçage et R, c’est quoi ? Retro ?
Si on se place à la tropopause, une diminution de O3 stratosphérique correspond bien à une diminution des IR descendants. Cela voudrait dire que cette valeur intervient dans un calcul du forçage GES à la tropopause et pas dans l’évaluation général de l’effet de l’ozone. Simple supposition.
Bon, RF, c’est évidemment pour Radiative Forcing. Donc, l’ozone stratosphérique aurait un effet global réchauffant et sa diminution correspondrait à un forçage négatif. C’est effectivement doublement contre-intuitif.
the fritz (#253),
Non, ce qui est plus communément admis, c’est que « peut être » (puisque personne ne l’a observé) l’élévation s’est stoppée entre -6000 et -3000 ans… Ce qui fait 120 m en 14000 ou 17000 ans. Pas de quoi ergoter…
Et merci de donner les nombreuses études et références qui expliquent cet arrêt bien pratique. On verra d’où viennent les sources et quelle est, par conséquent, leur fiabilité.
Là où vous lisez « la fonte de toutes les glaces terrestres en 5 minutes », il est écrit autre chose… (les problèmes de lecture sont récurrents pour ceux qui ont des idées préconçues) En effet, l’article se veut être un pamphlet contre les mauvaises augures qui nous prédisent des catastrophes au cours du XXIe siècle. Voir page 12 le paragraphe « La malhonnêteté ».
Les alarmistes de tous poils n’ont quand même pas prévu plus que « quelques dizaines de centimètres » pour 2100…
Donc, je résume : 2 remarques infondées sur 15 pages. Argumentation nulle.
Abitbol (#256),
Allez , on en remet une autre
les zones pesantes (les terres) s’enfoncent au détriment des zones lé-gères (les océans).
Pourquoi alors la plupart des terres émergées montrent à l’affleurement des terrains qui se sont formés à des dizaines de milliers de mètres de profondeur; sans doute les terres sont pesantes par rapport aux océans dont la croute est mince, c’est une histoire de volume et de masse et de densité;même si les terres sont pesantes, elles se soulèvent. Mais je ne vais pas faire un cours de subsidence et de formation des chaînes de montagne;
mais dire que
De tous temps, aussi loin que nos mesures puissent y accéder, le niveau des océans s’est élevé
c’est noyer le poisson en ignorant les échelles; la rapidité de la remontée suite à la fonte des inlandsis, n’a rien à voir avec la subsidence des marges passives
Mais la notion de temps est un des facteurs les plus difficiles à acquérir que ce soit pour le commun des mortels ou pour un mathématicien diplomé
Abitbol (#256),
Et puis , je ne peux pas laisser cela; vous écrivez
Là où vous lisez “la fonte de toutes les glaces terrestres en 5 minutes”, il est écrit autre chose…je me demande bien quoi?
je remets l’alinea
La fonte des glaces terrestres (Groenland, divers glaciers, Antarctique) pourrait assuré-ment modifier le niveau des mers de plusieurs dizaines de cm ; les estimations à ce sujet sont très variables car on ne connaît pas réellement la masse de ces glaces (les estima-tions faites consistent bêtement à multiplier une surface par une hauteur moyenne pré-sumée).
Ton Beauzamy parle dans la phrase suivante de la masse des glaces qu’on ne connâit pas, parce qu’on multiplie (bêtement)une surface par une hauteur moyenne ( faut avoir le courage de le dire quand même) alors qu’on connaît la topo sousglaciaire aussi bien que les fonds marins.
Et puis je crois aussi qu’il ne connaît pas le mot de Banquise , cela faciliterait la lecture du paragraphe juste au-dessus
Abitbol (#256),
Ou quand le bon sens reprend du service…
En effet, l’article se veut être un pamphlet
Le pamphlet est une forme d’expression contestataire. Un pamphlet peut tout aussi bien être, une poésie, un roman, une fiction qu’un documentaire,
Court écrit satirique
Court écrit polémique, satirique ou violent voire calomnieux à l’encontre de quelqu’un ou de quelque chose.
Genre littéraire et polémique consistant en une satire souvent violente ou méchante d’un adversaire à propos d’une querelle politique ou d’un débat d’idées. Ce texte est destiné à attaquer une personne, une institution.
Comment trouver du bon sens dans ce genre d’écrit ? ? ? ?
Argumentation nulle.
Donc direct à la poubelle.
l’italic est de l’Abitbol
le gras du google
Je me méfie maintenant , parce que quand je reprends les termes de mes contradicteurs dans mes réponses, je me fais souvent censurer
phi (#251),
Non, le forçage du CO2 stratosphérique est positif. Pas négatif.
(ce n’est pas incompatible avec le refroidissement stratosphérique).
Concernant l’ozone, c’est plus compliqué. Lire par exemple Hansen et al 1997.
caille folle (#260),
En effet, j’ai dit une bêtise. Je pensais jusque là que le modèle proposé par Linzen était compatible qualitativement avec les modèles gieciens mais ce n’est pas le cas et cela m’a embrouillé. En réalité, la notion de forçage n’est même pas utilisable dans la stratosphère car la source thermique essentielle est le sol qui est situé au-delà de la troposphère gouvernée par la convection.
Cela dit, vous pouvez tenter de calculer le forçage CO2 à la stratopause selon la méthode giecienne appliquée à la tropopause, vous verrez que le prétendu forçage du CO2 stratosphérique devient négatif !
La science climatique est vraiment extraordinaire.
Nobody (#240), je pense que vous n’avez pas compris ma critique.
Je pense que diviser par 4 le flux incident sous prétexte que la surface d’une sphère est 4 fois plus étendue que celle d’un disque projeté n’a pas de signification physique autre qu’une moyenne bidon.
La moitié, exactement du flux se répartit sur un hémisphère à un instant donné, avec un maximum sur le point exactement face au soleil et avec une valeur qui diminue pour s’annuler au niveau du « terminateur ».
Effectuez votre moyenne là-dessus, et tous vos calculs radiatifs et convectifs ne valent pas un clou car les lois ne sont pas linéaires.
Ensuite, vous pouvez « retirer » 30¨% de ce qui arrive en bas sous je ne sais quel prétexte, il n’empêche que ces 30 % se sont bien dissipés dans l’atmosphère !!!!!
Si vos calculs, qui valent ce qu’ils valent et qui ont le mérite d’exister permettaient de prévoir quoi que ce soit, on le saurait !
Mais jusqu’ici ils ont exactement la même valeur que mes critiques, tout terre-platiste que je sois.
phi (#261),
vous avez dit une bêtise et vous persévérez…
Le forçage instantané ou ajusté au niveau de la stratopause est lui aussi positif (pour une augmentation de CO2).
C’est quoi « le modèle proposé par Lindzen » ? Vous devriez plutôt lire Schlesinger 1988…
En gardant en tête que ce que vous ne comprenez pas n’est pas nécessairement faux.
Murps (#262),
Si, cela a UNE signification physique, celle de donner la valeur totale de l’énergie solaire incidente TOA sur 24h (ou sur tout multiple d’une rotation terrestre).
Une moyenne n’est rien d’autre qu’une intégrale, et une intégrale n’est ni « bidon », ni physiquement sans signification.
Si vous voulez dire « la valeur totale du flux de l’énergie solaire incidente TOA sur 24h ne peut pas être utilisée directement dans des calculs convectifs ou dans des bilans radiatifs locaux », alors dites-le (et je ne pourrais certainement pas dire le contraire).
… mais ce que vous venez de dire ne veut pas dire la même chose, et de plus c’est faux.
Les raccourcis sont l’ennemi de la compréhension. Je ne peux réagir qu’en fonction de ce que vous écrivez, pas en fonction de ce que vous pensez.
Nobody (#264), Murps (#262), pour être clair, l’énergie reçue par un corps de forme quelconque placé dans un flux (de n’importe quelle nature) est le produit du flux incident par la section du corps perpendiculaire au flux. Diviser cette énergie par la surface totale du corps donne effectivement un flux moyen. Et l’on retrouve le facteur 4 pour la Terre. En réalité, aucun point de la Terre ne reçoit en permanence ce flux moyen. Il est à comparer au flux moyen réémis par la Terre, calculé, lui, en principe par intégration du flux instantané sur toute la sphère.
the fritz (#259),
Trois commentaires et toujours pas d’argumentation, c’est triste.
Je me demandais pourquoi je n’intervenais plus aussi souvent ici…
Je viens de me souvenir que c’est parce que certains intervenants connaissent déjà tout sur tout ou pense que d’autres (les experts, les chercheurs, etc) connaissent déjà tout sur tout. Exactement le contraire de ce que dit Beauzamy.
Pourquoi on ne les appelle pas les « trouveurs » ? Mystère et boule de gomme.
Pauvre the fritz, obligé d’aller sur wiki pour tenter de comprendre le sens d’un mot et s’arrêter à sa définition…
Si vous aviez eu le courage de lire plus loin, vous auriez lu :
Comme je l’ai indiqué dans mon post où je donne le lien, il s’agit du point de vue d’une personne dont j’ai plus tard donné le CV. Autant dire que son opinion, à mes yeux, a un peu plus de valeur que la votre…
Cordialement.
caille folle (#263),
Lisez ce que j’ai écrit. Le forçage du CO2 STRATOSPHERIQUE est négatif quand le calcul est fait à la stratopause.
C’est tout de même extraordinaire que ce forçage change de signe quand on le calcul à la stratopause !!!!
J’attends avec un très grand intérêt l’explication de ce phénomène inouï.
caille folle (#263),
Lisez ce que j’ai écrit. Le forçage du CO2 STRATOSPHERIQUE est négatif quand le calcul est fait à la stratopause.
C’est tout de même extraordinaire ce forçage change de signe quand on le calcul à la stratopause !!!!
J’attends avec un très grand intérêt l’explication de ce phénomène inouï.
Bon, je ne parviens plus à poster. J’essaye avec d’autres mots (?)
caille folle (#263),
Si tout ce que je ne comprends pas n’est pas forcément faux, tout ce que vous croyez comprendre n’est pas nécessairement juste. Et ce que vous croyez avoir lu n’est pas toujours ce qui était écrit.
J’ai dit que Le forçage du CO2 STRATOSPHERIQUE calculé à la stratopause était négatif. C’est un peu gênant quand même cette incertitude sur le sens de l’effet du CO2 stratosphérique. Rien de surprenant pourtant. Quand un concept est aberrant, cela produit toute une série de paradoxes distrayants. J’avais déjà mentionné la possibilité de démontrer grâce à la logique giecienne que nous étions menacés par une glaciation éternelle, ce principe d’indétermination du CO2 stratosphérique est un second paradoxe tout à fait plaisant.
Abitbol,
Aucune publi en climato pour ce monsieur.
Murps (#262), oui et non, car on
de fait que la difference de temperature jour / nuit est faible, ( plus faible que sur un astre avec une atmosphère diffuse ou sans atmosphère) aussi on s’interesse d’une part à ce qui entre dans le systeme…et à ce qui en sort …
faut bien faire des hypothèses simplificatrices si on veut pouvoir effectuer des calculs… sinon pas le choix, modélisation…
faut pas vouloir en faire dire plus que ça aux calculs grossiers : ce sont des calculs grossiers.
phi (#267),
En changeant le CO2 uniquement dans la strato et pas dans la tropo, je pense que le forçage instantané au niveau de la stratopause doit être effectivement légèrement négatif, mais pas l’ajusté (rééquilibrage de la strato impliquant une diminution de la température stratosphérique).
Abitbol (#266),
Le pamphlétaire n’utilise ni argument ni preuve
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C’est bien ce que je me disais
Mes respectueuses salutations
caille folle (#269),
Le gros problème, c’est que le forçage instantané est bien celui qui est utilisé pour initier le calcul des effets (notamment les rétroactions). Ce forçage est d’ailleurs admis permanent, c’est bien lui qui est sensé être le support du réchauffement.
Que le calcul de ce forçage donne un résultat différent selon l’endroit où le calcul est effectué est évidemment inadmissible. Cette différence a pour origine le profil de température. Si ce profil était le produit pur de la physique radiative, il n’y aurait pas de problème et on obtiendrait toujours la même valeur. Le cas des GES stratosphériques est particulièrement parlant parce que le profil des températures stratosphériques est presque monotone croissant alors qu’un profil radiatif serait monotone décroissant.
Pour la troposphère, le problème n’est pas moins grand mais il n’est pas immédiat car les deux profils sont monotones décroissants. Toutefois, le profil troposphérique étant essentiellement un effet de la convection, la modélisation de l’augmentation de CO2 par un forçage n’y est pas moins aberrante.
phi (#271),
mais non, il n’y a rien d’inadmissible, vous n’avez juste pas compris ce qui se fait.
1- le CO2 varie aussi dans la tropo, 2- le forçage généralement donné est le forçage ajusté strato (ou strato + tropo) et non le instantané qui a un sens limité. La valeur classique de 4 W m-2 pour un doublement de CO2 correspond à un forçage ajusté (strato). A la tropopause, le instantané est proche de l’ajusté (strato) mais pas au TOA. Par contre, les forçages ajustés tropopause et TOA sont (quasi) identiques.
3- Mais surtout, et c’est surtout là que vous êtes largué et que vous n’avez rien compris, le forçage n’est pas un paramètre d’entrée des GCMs (ça n’aurait aucun sens, un GCM c’est 3D, pas 0D…). Le paramètre qui va être changé c’est évidement directement la concentration du gaz dans chaque point de grille.
Caille folle (#272),
Je n’ai certainement pas la prétention de savoir ce que font exactement les modèles numériques. Il n’en demeure pas moins que le modèle purement radiatif est bien à la base de toutes les réflexions sur l’effet d’une augmentation des GES. Vous pouvez tourner le problème dans tous les sens, vous verrez que dans la description des mécanismes, c’est bien le forçage instantané qui est utilisé pour initier le calcul et pour déterminer les rétroactions. Je vous ai montré que ce calcul du forçage instantané était aberrant. Que les modèles numériques fonctionnent différemment, c’est possible mai il ne faut pas vous faire d’illusions. Un modèle informatique reproduit à peu près la conception théorique que l’on a des phénomènes, il ne constitue en aucun cas un moyen de validation de cette théorie.
Caille folle (#272),
J’ai très bien compris. On calcul une propriété unique en variant le point de vue. Si les résultats sont différents, c’est que les bases du calcul sont fausses. Que vous ne puissiez pas saisir ce point extrèmement simple m’étonne beaucoup.
Je n’ai certainement pas la prétention de savoir ce que font exactement les modèles numériques. Il n’en demeure pas moins que le modèle purement radiatif est bien à la base de toutes les réflexions sur l’effet d’une augmentation des GES. Vous pouvez tourner le problème dans tous les sens, vous verrez que dans la description des mécanismes, c’est bien le forçage instantané qui est utilisé pour initier le calcul et pour déterminer les rétroactions. Je vous ai montré que ce calcul du forçage instantanné était aberrant. Que les modèles numériques fonctionnent différemment, c’est possible mai il ne faut pas vous faire d’illusions. Un modèle informatique reproduit à peu près la conception théorique que l’on a des phénomènes, il ne constitue en aucun cas un moyen de validation de cette théorie.
phi (#273),
Vraiment ?
Vous avez dû rater quelques épisodes savoureux sur Skyfall.
the fritz (#270),
C’est bien ce que je me disais, certains vivent dans un monde de définitions. Malheureusement pour eux, chaque chose en ce monde est un processus dynamique ou jamais rien n’est identique à lui-même. De plus, les mots sont des symboles qui ne sont pas les choses qu’ils représentent.
phi (#276),
Bien sûr que si !!!
C’est même couramment utilisé en climatologie.
Le terme utilisé face au calcul du modèle est « likely ».
Quand c’est « likely », c’est probable.
Quand c’est « very likely », c’est prouvé.
Episssétout.
Abitbol (#279),
Bon, on arrête là, je ne comprends rien à ton charabia; je suis pas un littéraire
the fritz (#281),
Ce n’est pas de la littérature, c’est scientifique. Tu n’es donc ni l’un ni l’autre…
Murps (#280),
comme l’a bien mis en évidence V Gray à propos de l’étude essayant de montrer que lors des sorties d’âges glaciaires la hausse du CO2 aurait précédé la hausse de température:
likely = la moyenne des mesures augmente (dans le sens souhaité) mais
mais augmentation 1 écart type (pas assez en stat normale ou on demande 2 sigmas)
Caille folle (#275),
tiens je suis assez d’accord…
Nouvelle version du zip des textes par Marot. (entête de l’article).