Rio+20 et le changement climatique


Comme personne n'en parle, voici ce qui a été adopté à Rio sur le changement climatique. Il y a 25 fois le mot climatique ou climat dans le texte, qui fait 283 paragraphes. Il y a 14 engagements volontaires sur le sujet sur 712 à ce jour.

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Changement climatique

190. Nous réaffirmons que le changement climatique constitue l’un des plus grands défis de notre époque et nous sommes profondément inquiets de ce que les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter à l’échelle mondiale. Nous  constatons avec une vive préoccupation que tous les pays, en particulier les pays en développement, sont exposés aux effets néfastes du changement climatique et en subissent déjà les conséquences accrues, notamment les sécheresses persistantes et autres phénomènes météorologiques extrêmes, la hausse du niveau des mers, l’érosion du littoral et l’acidification de l’océan, qui menacent la sécurité alimentaire et compromettent les efforts pour éliminer la pauvreté et parvenir à un développement durable. Nous soulignons donc que l’adaptation au changement climatique est une priorité mondiale urgente et de premier ordre.
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191. Nous insistons sur le fait que le caractère planétaire du changement climatique requiert de tous les pays qu’ils coopèrent le plus largement possible et qu’ils participent à une action internationale efficace et appropriée en vue d’accélérer la réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Nous rappelons que la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques dispose qu’il incombe aux parties de préserver le système climatique dans l’intérêt des générations présentes et futures, sur la base de l’équité et en fonction de leurs responsabilités communes mais différenciées et de leurs capacités respectives. Nous notons avec une vive préoccupation l’écart important entre les effets combinés des engagements pris par les parties en matière de réduction des émissions annuelles mondiales de gaz à effet de serre d’ici à 2020 et les tendances cumulées des émissions qui permettraient de limiter la hausse de la température mondiale moyenne à 2 °C ou à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels. Nous considérons que les financements doivent provenir de sources variées, publiques et privées, bilatérales et multilatérales, y compris de sources nouvelles, pour appuyer des mesures d’atténuation et d’adaptation adaptées aux pays, la mise au point et le transfert de technologies ainsi que la création de capacités dans les pays en développement. Nous saluons à cet égard le lancement du Fonds de Copenhague pour le climat et nous appelons à sa mise en place rapide pour pouvoir bénéficier d’un processus de reconstitution des ressources rapide et approprié.
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192. Nous exhortons les parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et au Protocole de Kyoto à respecter intégralement leurs engagements ainsi que les décisions adoptées dans le cadre de ces instruments. Nous nous appuierons pour cela sur les progrès réalisés, y compris lors de la dix-septième Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et de la septième Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties au Protocole de Kyoto tenue à Durban (Afrique du Sud) du 28 novembre au 9 décembre 2011.

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Pour le texte en entier et en français, voir là.

@@@@@@


288 réponses à “Rio+20 et le changement climatique”

  1. Murps (#148),

    Ah zut ! J’ignorais…
    sad
    Des liens ?
    C’est récent comme info ?

    Vous voyez bien que c’est ce sur quoi vous vous jetez en premier 😉

    Oui, environs 1 mois : voir les sites dits « lobyiste » français et japonais (j’ai autre chose a f… que de marquer des pages). Les autres, les nettoyeurs, se sont pris au maximum accidentellement 2Sv — fuite d’eau du secondaire, 3 personnes, je crois me souvenir), dose très inférieure aux doses réellement nocives (ils doivent être désormais suivis, mais a priori leur pronostique vital n’est pas en jeu. Et il serait bon qu’il ne s’exposent pas pendant un certain temps).

    (À Tchernobyl, ils ont morflé –pas tous, heureusement — jusqu’à 3Sv, une autre dimension… mais les lapins ont toujours 4 pattes, les poules pas de dents, … et on a pas trouvé d’animaux mort d’avoir mangé ce qu’ils trouvaient !)

    Rappel :

  2. (suite)

    moins de 0.5 Sv : inoffensifs
    0.5 Sv : anomalies minimes sur les prélèvements sanguins
    1 Sv : fatigue, formule sanguine altérée, troubles digestifs
    2 Sv : hospitalisation indispensable
    3 Sv : premiers signes cutanés, destruction des barrières immunologiques
    5 Sv : DL50 (dose létale), 50% des irradiés meurent s’ils ne sont pas hospitalisés
    8 Sv : DL90, 90% des irradiés meurent s’ils ne sont pas hospitalisés
    10 Sv : DL100, 100% des irradiés meurent s’ils ne sont pas hospitalisés

    Dé-dramatison un peu, que diable !

  3. M.Shadok (#152),

    Deux remarques :
    DL = dose létale

    Il faut aussi définir le temps.
    DL50 c’est 50 % de décès dans les semaines ou mois qui suivent l’exposition

    DL100 c’est 100% de décès souvent dans les jours qui suivent.

    Si l’on ne précise pas le temps, nous avons tous reçu une DL100 de quelque chose smile

  4. Si j’en crois les catastrophistes verdâtres du site d’information Atlantico (« un vent nouveau sur l’info », tu parles Charles), relayant con amore la prose anxiogène des activistes anti-nucléaires japonais, près de 4 enfants sur 10 de Fukushima présentent maintenant des anomalies biologiques.

    http://www.atlantico.fr/pepite…..22713.html

  5. M.Shadok (#150),

    Oui, environs 1 mois : voir les sites dits « lobyiste » français et japonais (j’ai autre chose a f… que de marquer des pages). Les autres, les nettoyeurs, se sont pris au maximum accidentellement 2Sv — fuite d’eau du secondaire, 3 personnes, je crois me souvenir), dose très inférieure aux doses réellement nocives

    Ce serai bien de sourcer !
    J’ai vu la semaine dernière une conférence du professeur André Aurengo (organisée par l’AFIS le 16/06/2012, son intervention débute à +1h env). Aucun nettoyeur n’a pris 2Sv ! vous vous trompez d’un facteur 10.
    Fukushima n’a fait aucun mort par radioactivité et on ne saura probablement jamais s’il en fera un jour, faute de doses reçues suffisantes rapportées aux effectifs irradiés (isoler le signal du bruit sera impossible sauf si la moitié des nettoyeurs meurent par exemple).

    Ce qui est intéressant dans la conférence d’Arengo, c’est qu’il décrit très les mécanismes de réparation de l’ADN (+1h22). Pour lui ils ne sont pas dus aux faibles radiations naturelles que nous recevons quotidiennement (cf l’hypothèse hormèsis).
    L’interaction entre le rayonnement et l’eau crée des réactifs chimiques, des oxydants, qui cassent les brins d’ADN. L’effet direct du rayonnement est marginal. Mais ces oxydants sont surtout produits naturellement par le corps humains (métabolisme oxydatif) lorsque nous brulons nos aliments.
    Donc on a bien un effet de seuil, ou il faut saturer les défenses naturelles du corps humain.

    Aurengo est un très bon enseignant je trouve, n’hésitez pas à perdre une heure !

  6. Addendum,
    NB: le Tsunami, c’est environ 20000 morts et non des centaines de milliers.

  7. Je suis comme Niciais et Murps, étonné que cette « info » ( 9 morts par radiation à Fukushima) ait pu être manquée par tout le monde. Connaissant le goût pour la catastrophe de nos médias, l’influence que les verts exercent sur eux et les mégaphones des grinepisse et autre wwf, il me semble inconcevable que cette info n’ait pas été martelée et administrée façon gavage même à ceux qui ne voulaient pas l’entendre…

  8. L’interaction entre le rayonnement et l’eau crée des réactifs chimiques, des oxydants, qui cassent les brins d’ADN. L’effet direct du rayonnement est marginal. Mais ces oxydants sont surtout produits naturellement par le corps humains (métabolisme oxydatif) lorsque nous brulons nos aliments.

    +1 le barbecul !

  9. Nicias (#146),

    Oui, très bonne idée, j’adore, ça marche en plus. Pensez à G&T, F=aT^4+bT^4+cT^4 … etc

    Certes.
    Mais comment faire comprendre à ces amateurs impénitents que si cela a un sens d’homogénéiser des variables extensives (donc qui dépendent de la surface) , comme l’irradiance en T^4, cela n’en a aucun (ou si peu) quand il s’agit de variables intensives (et locales) comme la température T ?

    Ces gens-là ont dû apprendre la physique en lisant Bibi Fricotin.

  10. Bob (#161),



    Merci pour cette question !

    Je lis l’article de physique de wikipédia « Extensivité – intensivité« . Le début est très simple et accessible !

    Je pense peut-être pouvoir vous répondre dans quelques jours si j’arrive enfin a comprendre cette histoire d’intensivité totalement étrangère aux savoirs que je maitrise. Je suis optimiste, je vais y arriver, faut juste que je me fasse mal.

  11. Bob (#161),

    Ok les température ne sont pas additives, faudra vous contenter de cette approximation…
    C’est intéressant, on peut trouver des variables intensive en économie. Je me lance en prenant des risques. Exemple la propension à épargner d’un individu. Pour fonder la macroéconomie sur la microéconomie, on agrège les propension de tous les agents économique pour trouver une propension moyenne !

  12. Nicias (#162),
    En gros:
    Je concois cela de cette façon:
    Extensivité s’applique pour des variables de quantité. C’est à dire ce qui se compte et qui peut être représenté par une réalité physique .
    Par exemple des litres, des Kg, des mètres, des secondes, des coulombs, des joules, …
    Les variables intensives sont des niveaux. C’est à dire une « hauteur ».
    Par exemple: des volts, des températures, des pressions , …
    Très souvent (mais pas toujours) l’association d’une variable extensive avec son niveau est une approche de l’énergie par exemple des volts et des coulombs , des pressions et des volumes, des températures et des kg (à un facteur de proportionnalité prés)…

  13. Bob (#142), J’avais déjà vu cette mini-BD, mais c’est toujours très amusant de la revoir. Et c’est tellement ça!

  14. François (#144), Je ne sais pas si vous avez eu vent de l’initiative transmédia Lazarus, qui se place dans la lignée de la zététique. Il y avait un module très intéressant qui rejoint ce que vous dites concernant les températures, les moyennes et tout le tremblement qui chauffe, qui chauffe, qui chauffe (si même Lovelock a fait son mea culpa, lui qui croyait qu’on grillerait tous en 2012…)! Il était question de graphiques. A tout hasard, voici le lien:

    http://www.lazarus-mirages.net/graphiques

    Rien à voir avec le RCA, mais il est intéressant de voir comment on peut manipuler les chiffres, et les gens par la même occasion. Si on vient ensuite nous déclarer que le GIEC et consorts sont au-dessus de tout soupçon, pardon, mais là, j’ai des doutes.

  15. Ok les température ne sont pas additives.

    Exact mais cependant elles peuvent être moyennées.

  16. Titoune (#122), Est-ce vraiment une référence Hadcru? La votre sans aucun doute, c’est au CRU que l’on trouve la plus belle brochette de bidouilleurs et d’escrocs de la climatologie…..SVP revenez sur ce site quand vous aurez UNE preuve SCIENTIFIQUEMENT solide et pas les fadaises d’assommés de camphre de l’église escrologique.

    Sources: les e-mail du Climategate (Une épine format torpille dans la partie la plus intelligente de l’anatomie des experts du GIEC et de ses disciples, certainement pas la tête) 😈

  17. Merci pour votre lien, Sandra. Il montre que ce qu’on manipule, ce ne sont pas les chiffres, mais la perception qu’on en a, c’est à dire finalement les sentiments. Et là dedans, les médias, les écolos et les politiques sont passés maître. Ce qui explique leur efficacité redoutable quand ils s’allient…

  18. Sandra (#166),
    La manipulation de graphiques ne date pas d’hier!

    L’esprit « critique » est la seule parade.

    J’ai eu l’occasion dans ma vie professionnelle d’animer un moment des recherches et je dois dire que le but de faire passer des idées est une chose primordiale pour un chercheur.
    L’aboutissement instinctif d’un chercheur est en premier lieu la recherche d’une considération et d’une reconnaissance dans ses travaux et pour cela « arranger » les graphiques fait parti de la panoplie des actions à mettre en œuvre.

    La limite est dictée par la morale et on peut en arriver sciemment à « mentir » parfois avec le concours d’autres personnes!

    Il arrive aussi que le Rubicon étant franchi, on se berne soit même en abandonnant tout esprit critique!

    Un célèbre graphique en forme de crosse en est le parfait exemple.smile

  19. Titoune (#167),

    Exact mais cependant elles peuvent être moyennées.

    Oui c’est un résultat mathématique qu’on peut obtenir avec une série de nombres mais sans signification physique!

    Question:
    On mélange 1kg de glace à 0°C et 1 Kg de sel à 20°C
    Quelle sera la température du mélange?
    choix possible 10°C (moyenne) ,-10°C , 15°C

  20. Bernnard (#172),

    Ne vous fatiguez pas, cette discussion a déjà eu lieu 150 fois … Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre … (ou expliquer pourquoi ce serait valable dans ce cas précis et pas dans les autres …)

  21. Bob ( #171)
    Oui, pas mal. Enfin, quand je dis efficace, c’est dans leur sens, c’est à dire pour berner les gens. Ils ont quand même réussi pendant 20 ans à mystifier la majorité des gens avec leur RCA…
    Bien sûr, c’est en train de se dégonfler ( lentement), mais je suis certain qu’une exploitation rationnelle d’éléments n’aurait pas eu le quart du succès qu’une manipulation affective par ces spécialistes de la désinformation (journalistes, écolos, politiques) a su obtenir.
    Précision, quand je dis « efficace », ce n’est pas un compliment que je leur adresse. On peut être efficace dans le vol, le mensonge ou l’arnaque sans que ce soit recommandable…

  22. Bernnard (#170),

    La limite est dictée par la morale et on peut en arriver sciemment à “mentir”

    Pas seulement par la morale, AMHA. Mais aussi et surtout par la peur d’être pris la main dans le sac.
    La crédibilité est un bien précieux et fragile. Les nouvelles et les médisances circulent à toute vitesse dans le petit landernau des chercheurs.

  23. @ Bernard
    On peut même faire 4 moyennes différentes: Arithmétique, géométrique, quadratique, harmonique.
    Votre exemple est à ce titre éclairant car aucune des moyennes mathématiques ne donne le résultat final que l’on constate physiquement.

  24. @titoune#116
    Vous trouverez la courbe Hadcrut relative aux évolutions des températures du continent antarctique page 17 sur :
    http://www.pensee-unique.fr/pasteau.pdf

    Je ne l’ai pas retrouvée sur le site Hadcrut (peut-être faisait-elle quelque peu désordre…et elle a été été supprimée – ou bien je n’ai pas su la retrouver).

  25. @Bernnrad#164
    « Extensivité s’applique pour des variables de quantité. C’est à dire ce qui se compte et qui peut être représenté par une réalité physique .
    Par exemple des litres, des Kg, des mètres, des secondes, des coulombs, des joules, …
    Les variables intensives sont des niveaux. C’est à dire une “hauteur”.
    Par exemple: des volts, des températures, des pressions , … »

  26. Oups: fausse manoeuvre!
    « Extensivité s’applique pour des variables de quantité. C’est à dire ce qui se compte et qui peut être représenté par une réalité physique .
    Par exemple des litres, des Kg, des mètres, des secondes, des coulombs, des joules, …
    Les variables intensives sont des niveaux. C’est à dire une “hauteur”.
    Par exemple: des volts, des températures, des pressions , … »

  27. @Bernnard164
    1) Ne pas confondre unité physique avec grandeur physique. Une grandeur physique peut être mesurée avec une ou plusieurs unité (ex : J ou cal pour la chaleur)

    2) En thermodynamique sont extensives les grandeurs suivantes : volume, nombre de moles, masse, et sont intensives température et pression. Si vous avez deux systèmes identiques et que vous les mettiez ensemble, n et V vont doubler, alors que P et T ne vont pas changer. Notez que l’entropie S, l’énergie interne U et l’enthalpie H sont des fonctions d’état extensives, dont la valeur est donnée ou calculable pour chaque état thermodynamique d’un gaz.

    3) La chaleur, qui se mesure en Joules (ou cal), et qui représente donc une forme particulière d’énergie, n’a pas de signification intrinsèque. Seuls les échanges de chaleur ∆Q, positifs ou négatifs du point de vue du système considéré (avec la convention du banquier : ce qui sort est compté négativement , et ce qui rentre positivement) ont une signification.

  28. jipebe29

    En thermodynamique sont extensives les grandeurs suivantes : volume, nombre de moles, masse, et sont intensives température et pression. Si vous avez deux systèmes identiques et que vous les mettiez ensemble, n et V vont doubler, alors que P et T ne vont pas changer. Notez que l’entropie S, l’énergie interne U et l’enthalpie H sont des fonctions d’état extensives, dont la valeur est donnée ou calculable pour chaque état thermodynamique d’un gaz.

    Faux, prenez un litre d’eau à 40° mélangez le à un litre d’eau à 60° vous obtiendrez deux litres d’eau à 50° donc T change….

    Bien beau de vouloir jouer les « sachants », encore faut il en avoir les moyens….

  29. jipebe29 (#182),
    Merci de ces précisions.
    Je n’ai pas trop voulu m’étendre et je suis resté le plus simple possible en donnant une explication imagée de ces valeurs!
    L’article de wikipédia cité plus haut (#Nicias 162) rentre dans les détails comme vous avez tenté de le faire et fourni la liste des valeurs extensives / intensives.

  30. Bousquet de Rouvex (#184),
    Non c’est négatif!
    Un mélange de 25% de sel avec de la glace forme une saumure (mélange eau salée et glace) et permet d’atteindre -24°C en théorie.
    Avec 50% (c’est un souvenir de labo) j’avais atteint -10°C.
    La courbe passe par un minimum.
    Lorsqu’en hiver on balance du sel sur la neige, on forme un liquide à température négative!

  31. Bernnard (#185),
    Cette expérience est facilement réalisable chez soi sans danger.
    Il faut de la glace à 0°C ,du sel et bien sur: un thermomètre! Nul besoin de vase de Dewar.

  32. Deux bilans de Rio+20

    par le MNHN

    http://rio.blog.lemonde.fr/201…..-analyses/

    par l’IDDRI

    http://www.iddri.org/Publicati…..Iddri-n-31

    Pour ce dernier, la cause de l’échec est double :
    – la fin de l’hégémonie des pays riches pour donner l’impulsion qui va bien et la méfiance vis à vis de l’ONU (ou de ceux qui faisaient des promesses et ne les ont pas toujours tenues)
    – l’impréparation flagrante de la conférence sur l’économie verte et la gouvernance. Mais discuter d’un truc comme l’économie verte qui n’a pas de définition reste difficile même avec des négociateurs rompus aux mots valise !

  33. jipebe29 (#178),
    JPB, quand même c’est pourtant logique
    En Arctique la température augmente et la banquise se rétrécit
    En Antarctique la température augmente et la banquise se développe

  34. Nicias (#157),
    Merci de m’avoir corrigé et milles excuses ! J’étais vraiment très fatigué hier soir sad

    – Effectivement, le nombre et de mort et/ou disparus dans le tsunami ne s’élèverait « qu’à » environs 27.000 personnes. Mais je maintyens que les média n’en parlent plus du tout, comparé à l’accident de la centrale. C’était ce message que j’essayais de faire passer…

    – De même, d’après le rapport de l’ASN, il n’y a eu aucune atteinte humaine liée aux radiations, seuls 6 travailleur ont subi une irradiation de plus de 250mSv et 167 une dose supérieure à 100mSv — la durée de l’exposition ayant mené à ces doses n’étant pas précisée, non plus que les seuils supérieurs pour les 6 les plus touchés –, sur les 21.022 travailleurs du site, après mise à jour avec les derniers chiffres publiés par TEPCO.

    Chiffres que je n’ai aucune raison, personnellement, de mettre en doute.

  35. Shadok (#189)
    D’après l’ASN, on est donc, pour les plus irradiés, 2 fois en dessous du seuil ( 500mS) donnant de légères anomalies dans les prélèvements sanguins que vous rappelez dans votre post # 154.

  36. Bernnard (#172),

    « On mélange 1kg de glace à 0°C et 1 Kg de sel à 20°C
    Quelle sera la température du mélange? »

    Si on fait cela avec de l’air humide, pensez vous que de l’eau puisse se condenser et produire aussi du froid ?
    Quelles seraient les conditions ?

  37. Nicias (#191),
    Il faut un peu d’eau liquide pour initier.
    Pourquoi est-ce que ça refroidi?
    Il est connu que quand on met un soluté dans de l’eau il y a abaissement du point de congélation. C’est la loi de Raoult qui est utilisée pour connaitre les poids moléculaires. C’est les propriétés colligatives d’une solution.
    Pour que ça fonctionne, il faut que la glace soit à 0°C et c’est mieux qu’elle soit broyée pour présenter le maximum de surface.
    Il y a dans ces conditions un peu d’eau liquide à la surface des morceaux de glace.
    La dissolution d’un sel nécessite des calories.
    Si on met un sel à la surface de la glace il va se dissoudre dans la pellicule d’eau en absorbant les calories à la glace au dessous et en formant un liquide à point de congélation inférieur à 0°C , ce liquide dissous encore plus de sel et la glace « fond » tout en se refroidissant.
    J’espère avoir été clair dans mon explication.

  38. M.Shadok (#152), dites…
    Je ne demande pas un cours sur les doses de radiations, j’ai une qualification là-dedans, (en instrumentation nucléaire et contrôle/commande des réacteurs, passée il y a quelques années, il est vrai).

    Je demandais les liens vers les sites montrant les morts par radiation dont vous parlez et sur lesquels je n’ai jamais vu passé la moindre info.
    Quant aux morts du Tsunami, il me semble que tout le monde est au courant.

    Il y a eu des morts ou pas ??????????
    Parce que les « estimations » des ONG écolos, je m’en fiche !

  39. Bernnard (#195),

    Cela me rappelle un problème que j’avais rencontré au début de ma vie professionnelle. Je devais calculer l’évolution de la température d’un local dans lequel se produisait une fuite d’eau surchauffée (par exemple à eau à 300°C dans un local à 20°C).

    Vu le coût de l’heure de calcul à l’époque, je mettais au point le modèle en faisant la simulation sur quelques millisecondes seulement. J’ai passé plusieurs jours à chercher pourquoi la température du local au lieu de monter comme cela me semblait logique s’obstinait au contraire à baisser au dessous de 20°C avant de comprendre, après avoir fait un bilan d’énergie simplifié à la main, que ma simulation était valide (chacun sait que qu’il est très difficile de mettre au point un modèle et que dès que le résultat est « plausible » il est presque immédiatement considéré comme valide !)

  40. Bernnard (#195),

    Si on met un sel à la surface de la glace il va se dissoudre dans la pellicule d’eau en absorbant les calories à [de ?] la glace au dessous et en formant un liquide à point de congélation inférieur à 0°C

    Je ne comprend pas ce passage. Est ce que si vous parlez de calories, c’est parce qu’on a un transfert de chaleur entre l’eau et la glace ? par conduction ? Votre liquide à -x° C fait fondre la glace ?

    L’énergie ne vient-elle pas des liaisons entre molécules de glace ? Pourquoi se défont-elles ?

    C’est marrant comme phénomène, je vais saler un verre d’eau avec des glaçons, on verra bien !