Rio+20 et le changement climatique

Comme personne n'en parle, voici ce qui a été adopté à Rio sur le changement climatique. Il y a 25 fois le mot climatique ou climat dans le texte, qui fait 283 paragraphes. Il y a 14 engagements volontaires sur le sujet sur 712 à ce jour.

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Changement climatique

190. Nous réaffirmons que le changement climatique constitue l’un des plus grands défis de notre époque et nous sommes profondément inquiets de ce que les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter à l’échelle mondiale. Nous  constatons avec une vive préoccupation que tous les pays, en particulier les pays en développement, sont exposés aux effets néfastes du changement climatique et en subissent déjà les conséquences accrues, notamment les sécheresses persistantes et autres phénomènes météorologiques extrêmes, la hausse du niveau des mers, l’érosion du littoral et l’acidification de l’océan, qui menacent la sécurité alimentaire et compromettent les efforts pour éliminer la pauvreté et parvenir à un développement durable. Nous soulignons donc que l’adaptation au changement climatique est une priorité mondiale urgente et de premier ordre.
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191. Nous insistons sur le fait que le caractère planétaire du changement climatique requiert de tous les pays qu’ils coopèrent le plus largement possible et qu’ils participent à une action internationale efficace et appropriée en vue d’accélérer la réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Nous rappelons que la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques dispose qu’il incombe aux parties de préserver le système climatique dans l’intérêt des générations présentes et futures, sur la base de l’équité et en fonction de leurs responsabilités communes mais différenciées et de leurs capacités respectives. Nous notons avec une vive préoccupation l’écart important entre les effets combinés des engagements pris par les parties en matière de réduction des émissions annuelles mondiales de gaz à effet de serre d’ici à 2020 et les tendances cumulées des émissions qui permettraient de limiter la hausse de la température mondiale moyenne à 2 °C ou à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels. Nous considérons que les financements doivent provenir de sources variées, publiques et privées, bilatérales et multilatérales, y compris de sources nouvelles, pour appuyer des mesures d’atténuation et d’adaptation adaptées aux pays, la mise au point et le transfert de technologies ainsi que la création de capacités dans les pays en développement. Nous saluons à cet égard le lancement du Fonds de Copenhague pour le climat et nous appelons à sa mise en place rapide pour pouvoir bénéficier d’un processus de reconstitution des ressources rapide et approprié.
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192. Nous exhortons les parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et au Protocole de Kyoto à respecter intégralement leurs engagements ainsi que les décisions adoptées dans le cadre de ces instruments. Nous nous appuierons pour cela sur les progrès réalisés, y compris lors de la dix-septième Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et de la septième Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties au Protocole de Kyoto tenue à Durban (Afrique du Sud) du 28 novembre au 9 décembre 2011.

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Pour le texte en entier et en français, voir là.

@@@@@@

201.  Bob | 19/07/2012 @ 17:34 Répondre à ce commentaire

Nicias (#200),

je vais saler un verre d’eau avec des glaçons, on verra bien

Bonne idée. C’est d’ailleurs ce qu’on fait dans les seaux à champagne pour le frapper. De même sur les routes verglacées.
Il faut mettre beaucoup de sel. Presqu’autant que de glace, en principe.

202.  Bernnard | 19/07/2012 @ 18:42 Répondre à ce commentaire

Nicias (#200),
C’est effectivement un phénomène conductif.
Il faut bien réaliser un mélange intime entre la glace broyée et le sel
NaCl demande de l’énergie pour se dissoudre et cette énergie provient en majeure partie de la glace sous la pellicule d’eau.
Cette glace se refroidie , et comme il y a des ions Na+ et Cl- déjà en solution avec une température supérieure au point de cristallisation, elle fond.

203.  François | 19/07/2012 @ 20:38 Répondre à ce commentaire

Ca marche avec de la glace, mais quelqu’un sait il pourquoi cela ne marche pas avec de l’eau? NaCl ne demande-t-il pas de l’énergie pour se dissoudre dans l’eau? Pourquoi dans ce cas l’eau ne se refroidit elle pas?…

204.  Bernnard | 19/07/2012 @ 20:53 Répondre à ce commentaire

François (#203),
Avec l’eau l’effet est trop faible si on utilise Na Cl.
Cela depend du sel utilisé
http://scienceamusante.net/wik.....C3%A9rants

205.  lemiere jacques | 19/07/2012 @ 21:41 Répondre à ce commentaire

Titoune (#183),
si vous prenez deux systèmes identiques.!! donc à même température..!!…c’est la différence entre grandeurs intensives et extensives..enfin bon;..il faut lire ce qu’on critique…

206.  François | 19/07/2012 @ 21:54 Répondre à ce commentaire

@ Bernnard ( #204)
Merci.

207.  Gilles des Landes | 19/07/2012 @ 22:34 Répondre à ce commentaire

Rio, c’est de la rigolade, en plus le 21/12/12 approche ! toutefois, certains sont plus optimistes et prévoient la fin du monde après cette échéance… http://www.tela-botanica.org/actu/article5187.html

Vous avez tout faux, le sel, la glace, peu importe, le monde est en train de basculer alléluia mes frères, la fin est proche… (bon, là je pousse un peu, mais ce n’est pas moi qui le dit…)

208.  François | 19/07/2012 @ 22:54 Répondre à ce commentaire

Gilles des Landes (#207)
Rigolo votre lien…

« Je suis Philippulus le prophète, et je vous annonce que des jours de terreur vont venir!… La fin du monde est proche!… Tout le monde va périr!… Et les survivants mourront de faim et de froid!… Et ils auront la peste, la rougeole et le choléra!… »

Hergé, « l’étoile mystérieuse » 1946.

209.  Titoune | 19/07/2012 @ 23:01 Répondre à ce commentaire

Lemière Jacques,

Vous avez raison c’est exact quand deux systèmes sont identiques mais ils ne le sont pas tout et s’il est vrai qu’on ne peut additionner des températures rien n’interdit de les moyenner.

210.  Araucan | 19/07/2012 @ 23:04 Répondre à ce commentaire

François (#208),
Gilles des Landes (#207),

A l’origine, c’est un article paru peu avant Rio. Ce qui est « amusant » c’est la notion de point de basculement que les modèles annoncent et que l’on retrouve dans de nombreux sujets mais pour ceux qui sont annoncés en ce moment on les attend toujours. Et pour les écosystèmes, j’ai de forts doutes quant à cette notion ….

211.  Marot | 19/07/2012 @ 23:28 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#205)
Vous êtes bien bon de relever cette sottise du sieur Bidochon.

Gilles des Landes (#207)
Après le réchauffement climatique, après le changement climatique, voici l’effondrement des écosystèmes !
Tout ce verbiage dépourvu de sens est appuyé sur :

l’accélération de la perte de biodiversité, sans aucune mesure probante

les fluctuations climatiques de plus en plus extrêmes, faux

l’interconnexion grandissante des écosystèmes, notion inconnue

le changement radical du bilan énergétique global, jamais mesuré.

212.  Laurent Berthod | 20/07/2012 @ 0:14 Répondre à ce commentaire

Marot (#211),

l’accélération de la perte de biodiversité, sans aucune mesure probante

les fluctuations climatiques de plus en plus extrêmes, faux

l’interconnexion grandissante des écosystèmes, notion inconnue

le changement radical du bilan énergétique global, jamais mesuré.

ça me rapelle :

La baisse tendancielle du taux de profit, jamais évaluée

La paupérisation du prolétariat, jamais mesurée

L’incapacité du mode de production capitaliste à assurer le développement des moyens de production, archi-faux

L’émancipation de la classe ouvrière par la révolution radicale et la dictature du prolétariat, on a vu le résultat !

Bon, juste pour souligner que les idéologies sont les idéologies. Elles se satisfont de n’être pas démontrées, voire indémontrables, voire en parfaite contradiction avec la réalité.

213.  Bernnard | 20/07/2012 @ 9:12 Répondre à ce commentaire

Gilles des Landes (#207),
On retournera dans des grottes?
De tout temps les prophètes de malheur ont prévu la fin du monde!
Mais maintenant ils ont des modèles, c’est mieux que la boule de cristal.

214.  Nicias | 20/07/2012 @ 9:16 Répondre à ce commentaire

Titoune (#209),

s’il est vrai qu’on ne peut additionner des températures rien n’interdit de les moyenner.

Mon incompréhension de l’intensivité n’est rien à côté de la terreur que m’inspire l’arithmétique titounesque.

215.  Hacène | 20/07/2012 @ 10:35 Répondre à ce commentaire

Araucan (#210),

Et pour les écosystèmes, j’ai de forts doutes quant à cette notion ….

Des doutes de quel ordre ? C’est la conception ontologique des systèmes écologiques qui vous gêne ? Autrement dit l’organicisme ?

216.  Araucan | 20/07/2012 @ 15:01 Répondre à ce commentaire

Hacène (#215),

Sur l’organicisme et les écosystèmes, j’ai effectivement de gros problèmes : ce n’est pas parce que cela ressemble à un organisme, que c’en est un, au sens où l’organisme biologique est certes composé d’organes, mais qui ne peuvent survivre l’un sans l’autre, alors que c’est le cas pour les écosystèmes.

Moi, je ne sais pas ce qu’est un écosystème qui a passé le point de basculement, comment on le détecte et bien sur comment on le caractérise. Mais qu’il y ait des évolutions dans les écosystèmes, je n’ai aucun problème sur ce point (et encore faut-il distinguer le bruit, en lien notamment avec les variations climatiques de courte fréquence et les évolutions sur le long terme).
Je préférerais que l’on dise préférer conserver les écosystèmes tels qu’ils sont ou tels qu’on les a décrits, pour x raisons même subjectives pourvu qu’elles soient assumées plutôt que de faire des prédictions de cet ordre.
Un écosystème évolue : dans certains cas, la suppression ou la raréfaction d’une ou plusieurs espèces entraine des évolutions importantes dans les chaînes trophiques (ex, coupez les arbres et mettez des moutons ou des chèvres en quantité suffisante, vous passerez en prairie ou en steppe ou en savane …) et effectivement l’on ne sait pas toujours y remédier (parfois si en partie) mais il y a de bonnes chances que l’on ne revienne pas à l’état antérieur.
Cela annonce-t-il la fin de la vie ? Non … juste autre chose.
Quant à dire que toutes les évolutions passent par un point de basculement, c’est loin d’être certain.
Dire ensuite si c’est une bonne chose ou une mauvaise chose, dépend des critères et donc des choix au sein des différentes représentations de la nature.

217.  Hacène | 20/07/2012 @ 15:37 Répondre à ce commentaire

Araucan (#216),
Entièrement d’accord avec les différents points évoqués. smile

218.  Laurent Berthod | 20/07/2012 @ 17:23 Répondre à ce commentaire

Araucan (#216),

Un écosystème évolue

C’est même l’évolution des écosystèmes qui est l’un des moteurs de l’évolution des espèces qui, elle-même, en retour, modifie les écosystèmes.

219.  François | 20/07/2012 @ 18:05 Répondre à ce commentaire

(#214)
Allons, Nicias, tout le monde sait que, puisqu’on a au sol une température de 15° tandis qu’à la tropopause à la verticale du même point elle est de -56°, nous avons une moyenne de température de -20,5° ( sous nos latitudes), c’est mathématique!
Comme quand une voiture roulant à 😯 km/h double un camion roulant à 50 Km/h, l’ensemble roule à la vitesse moyenne de 65 Km/h…
Euh non! comme le camion fait 9 tonnes et la voiture 1 tonne, la moyenne de l’ensemble est de 53 Km/h.
Ceci, bien sûr s’ils sont de la même couleur. Parce que si le camion est rouge, la moyenne augments puisque les véhicules rouges vont plus vite…
Je ne comprends pas que vous discutiez cette évidence.

220.  François | 20/07/2012 @ 18:06 Répondre à ce commentaire

(#219) Je ne sais pourquoi ce petit bonhomme ahuri est apparu à la place de ce que j’avais écrit: 80 Km/h

221.  Bob | 20/07/2012 @ 18:48 Répondre à ce commentaire

Nicias (#214),
En matière de sciences, la naïveté de Tit est désarmante.

D’abord et s’agissant d’objets hétérogènes, on ne fait pas « la moyenne des températures ». On fait une « moyenne pondérée ».
C’est à dire, en termes plus savants, que l’on calcule une sommation ou une intégrale (ou encore le moment d’ordre 1) dans laquelle sont inclus des préfacteurs qui tiennent compte de la taille, de la forme, de la surface, ou du volume des objets élémentaires dont on pense connaître la température.

Et c’est là qu’est le problème car ces facteurs de pondération dépendent de ce qu’on veut faire de la « température moyenne » ainsi calculée.

Ceci est également applicable à d’autres variables intensives, autres que la température. Pour les variables extensives, c’est plus facile parce qu’elles dépendent directement des caractéristiques géométriques.

Prenons un exemple simple et posons une question simple à Titoune :
J’ai un très gros glaçon (aussi gros que l’iceberg qui a coulé le Titanic) à 0°C.
Je place à côté de mon énorme glaçon un petit verre à moutarde plein d’eau à 80°C.
Quelle est la température moyenne de ces objets ?

222.  Titoune | 20/07/2012 @ 20:22 Répondre à ce commentaire

Nicias,
Expliquez moi donc ce qui interdit de moyenner les températures, même si faire la moyenne des températures du sahara et du grrenland n’a effectivement aucune pertinence. Moyenner les températures d’un même lieu est pertinent jusqu’à preuve du contraire.

François, puis que vous parlez voiture, prenez donc en 2 qui font chacune 100 kilomètres. L’une fait les cent kilomètres en une heure à la vitesse de 100km/h, l’autre fait la même distance mais en roulant pendant 30 minutes à 150km/h et 30 minutes à 50km/h. Résultats dans les deux cas nous avons une vitesse moyenne de 100km/h. Nierez vous la justesse de ce simple calcul et la pertinence de la vitesse moyenne ?

223.  Nicias | 20/07/2012 @ 21:39 Répondre à ce commentaire

test 80 :

224.  Nicias | 20/07/2012 @ 21:43 Répondre à ce commentaire

François (#219),

c’est mathématique

Ce qui est mathématique c’est que vous ne pouvez calculer de moyenne sans faire d’addition. Additionner les températures est une étape obligatoire pour les moyenner.
En fait, sans l’addition, vous ne pouvez faire aucun calcul !

225.  Titoune | 20/07/2012 @ 22:27 Répondre à ce commentaire

Nicias (#223)

Et alors ?

226.  ecospam | 21/07/2012 @ 7:12 Répondre à ce commentaire

Tout cela est bien sur une vaste blague:

Three simple numbers that add up to global catastrophe – and that make clear who the real enemy is

[Excerpt]: If the pictures of those towering wildfires in Colorado haven’t convinced you, or the size of your AC bill this summer, here are some hard numbers about climate change: June broke or tied 3,215 high-temperature records across the United States. That followed the warmest May on record for the Northern Hemisphere – the 327th consecutive month in which the temperature of the entire globe exceeded the 20th-century average, the odds of which occurring by simple chance were 3.7 x 10-99, a number considerably larger than the number of stars in the universe.

Meteorologists reported that this spring was the warmest ever recorded for our nation – in fact, it crushed the old record by so much that it represented the « largest temperature departure from average of any season on record. » The same week, Saudi authorities reported that it had rained in Mecca despite a temperature of 109 degrees, the hottest downpour in the planet’s history.

Not that our leaders seemed to notice. Last month the world’s nations, meeting in Rio for the 20th-anniversary reprise of a massive 1992 environmental summit, accomplished nothing. Unlike George H.W. Bush, who flew in for the first conclave, Barack Obama didn’t even attend. It was « a ghost of the glad, confident meeting 20 years ago, » the British journalist George Monbiot wrote; no one paid it much attention, footsteps echoing through the halls « once thronged by multitudes. » Since I wrote one of the first books for a general audience about global warming way back in 1989, and since I’ve spent the intervening decades working ineffectively to slow that warming, I can say with some confidence that we’re losing the fight, badly and quickly – losing it because, most of all, we remain in denial about the peril that human civilization is in.

When we think about global warming at all, the arguments tend to be ideological, theological and economic. But to grasp the seriousness of our predicament, you just need to do a little math. For the past year, an easy and powerful bit of arithmetical analysis first published by financial analysts in the U.K. has been making the rounds of environmental conferences and journals, but it hasn’t yet broken through to the larger public. This analysis upends most of the conventional political thinking about climate change. And it allows us to understand our precarious – our almost-but-not-quite-finally hopeless – position with three simple numbers.

The First Number: 2° Celsius

If the movie had ended in Hollywood fashion, the Copenhagen climate conference in 2009 would have marked the culmination of the global fight to slow a changing climate. The world’s nations had gathered in the December gloom of the Danish capital for what a leading climate economist, Sir Nicholas Stern of Britain, called the « most important gathering since the Second World War, given what is at stake. » As Danish energy minister Connie Hedegaard, who presided over the conference, declared at the time: « This is our chance. If we miss it, it could take years before we get a new and better one. If ever. »

In the event, of course, we missed it. Copenhagen failed spectacularly. Neither China nor the United States, which between them are responsible for 40 percent of global carbon emissions, was prepared to offer dramatic concessions, and so the conference drifted aimlessly for two weeks until world leaders jetted in for the final day. Amid considerable chaos, President Obama took the lead in drafting a face-saving « Copenhagen Accord » that fooled very few. Its purely voluntary agreements committed no one to anything, and even if countries signaled their intentions to cut carbon emissions, there was no enforcement mechanism. « Copenhagen is a crime scene tonight, » an angry Greenpeace official declared, « with the guilty men and women fleeing to the airport. » Headline writers were equally brutal: COPENHAGEN: THE MUNICH OF OUR TIMES? asked one.

The accord did contain one important number, however. In Paragraph 1, it formally recognized « the scientific view that the increase in global temperature should be below two degrees Celsius. » And in the very next paragraph, it declared that « we agree that deep cuts in global emissions are required… so as to hold the increase in global temperature below two degrees Celsius. » By insisting on two degrees – about 3.6 degrees Fahrenheit – the accord ratified positions taken earlier in 2009 by the G8, and the so-called Major Economies Forum. It was as conventional as conventional wisdom gets. The number first gained prominence, in fact, at a 1995 climate conference chaired by Angela Merkel, then the German minister of the environment and now the center-right chancellor of the nation.

Some context: So far, we’ve raised the average temperature of the planet just under 0.8 degrees Celsius, and that has caused far more damage than most scientists expected. (A third of summer sea ice in the Arctic is gone, the oceans are 30 percent more acidic, and since warm air holds more water vapor than cold, the atmosphere over the oceans is a shocking five percent wetter, loading the dice for devastating floods.) Given those impacts, in fact, many scientists have come to think that two degrees is far too lenient a target. « Any number much above one degree involves a gamble, » writes Kerry Emanuel of MIT, a leading authority on hurricanes, « and the odds become less and less favorable as the temperature goes up. » Thomas Lovejoy, once the World Bank’s chief biodiversity adviser, puts it like this: « If we’re seeing what we’re seeing today at 0.8 degrees Celsius, two degrees is simply too much. » NASA scientist James Hansen, the planet’s most prominent climatologist, is even blunter: « The target that has been talked about in international negotiations for two degrees of warming is actually a prescription for long-term disaster. » At the Copenhagen summit, a spokesman for small island nations warned that many would not survive a two-degree rise: « Some countries will flat-out disappear. » When delegates from developing nations were warned that two degrees would represent a « suicide pact » for drought-stricken Africa, many of them started chanting, « One degree, one Africa. »

Despite such well-founded misgivings, political realism bested scientific data, and the world settled on the two-degree target – indeed, it’s fair to say that it’s the only thing about climate change the world has settled on. All told, 167 countries responsible for more than 87 percent of the world’s carbon emissions have signed on to the Copenhagen Accord, endorsing the two-degree target. Only a few dozen countries have rejected it, including Kuwait, Nicaragua and Venezuela. Even the United Arab Emirates, which makes most of its money exporting oil and gas, signed on. The official position of planet Earth at the moment is that we can’t raise the temperature more than two degrees Celsius – it’s become the bottomest of bottom lines. Two degrees.

227.  LAutreVersantDesMonédières | 21/07/2012 @ 21:38 Répondre à ce commentaire

Nicias (#222),
Vous dites ça parceque vous n’avez pas été nourri aux maths « modernes » :mrgreen:

228.  pastilleverte | 21/07/2012 @ 23:10 Répondre à ce commentaire

@ Marot 211 : attention hein ! Respect pour Monsieur Bidochon (le vrai, celui de Binet)

229.  monmon | 22/07/2012 @ 10:53 Répondre à ce commentaire

(#215, 216)
L’écosystème devrait être rapporté au moteur de la prolifération qui est le génome au sens large et à son développement dans le temps dans ce que l’on peut appeler l’espèce inter-féconde.
10 000 ans de civilisation humaine pour 4 milliards d’années d’évolution de la vie représente une seconde de réaménagement marginal de l’espace pour 100 ans d’évolution et de développement massif du végétal grâce à la chlorophylle et au soleil.
Notre prolifération nous échappe-t-elle vraiment? On peut raisonnablement espérer que non, je l’espère, grâce aux femmes qui préfèrent 1 ou 2 enfants qui vivent et se reproduisent que 10 dont 5 végètent.

230.  Bousquet de Rouvex | 22/07/2012 @ 22:46 Répondre à ce commentaire

Nicias (#214), Certes ! Moyenner sans avoir commencé l’opération par additionner, avant de diviser (c’est ça, moyenner, non ?) me paraît extraordinaire !! Titoune réinvente l’art de la statistique !! Ébouriffant!!!

231.  Bousquet de Rouvex | 22/07/2012 @ 22:47 Répondre à ce commentaire

Nicias (#222), Oups ! J’avais pas lu votre post…

232.  Abitbol | 23/07/2012 @ 14:54 Répondre à ce commentaire

Titoune (#222),

Tout n’est pas moyennable, c’est ce qu’il te faudrait comprendre…

Si l’on moyenne la couleur des yeux des chats, on obtient un mélange de jaune, vert, bleu, orange, etc… bref une couleur qui n’est pas valable pour des yeux de chats.

233.  LAutreVersantDesMonédières | 23/07/2012 @ 14:59 Répondre à ce commentaire

ecospam (#226), Vous eussiez gagné en clarté avec un texte traduit.
Je ne vous parle même pas de la crédibilité d’un texte ou je vois apparaître des citations du sieur Monbiot, ni du goût des déclarations d’un officiel de Greenpisse ™, fût-il en colère. Quant à lire que Hansen est le plus important climatologue de la planète, je me dis qu’il vaut sans doute mieux voir ça que d’être aveugle.

234.  Murps | 23/07/2012 @ 15:03 Répondre à ce commentaire

Titoune (#222),

Expliquez moi donc ce qui interdit de moyenner les températures, même si faire la moyenne des températures du sahara et du grrenland n’a effectivement aucune pertinence. Moyenner les températures d’un même lieu est pertinent jusqu’à preuve du contraire.

Rien n’interdit de moyenner ce qu’on veut. C’est seulement la signification qui en prend un coup.
Que signifie la moyenne de température (T max + Tmin)/2 d’un même lieu sur une journée ?
Ce peut être (18 + 22)/2

François, puis que vous parlez voiture, prenez donc en 2 qui font chacune 100 kilomètres. L’une fait les cent kilomètres en une heure à la vitesse de 100km/h, l’autre fait la même distance mais en roulant pendant 30 minutes à 150km/h et 30 minutes à 50km/h. Résultats dans les deux cas nous avons une vitesse moyenne de 100km/h. Nierez vous la justesse de ce simple calcul et la pertinence de la vitesse moyenne ?

Nul doute que cette moyenne de vitesses vous servira pour calculer les temps de trajet de vos vacances. Mais l’utilisation de ces moyennes sera inopérant pour des calculs énergétiques.
Pour les températures on peut aussi arguer qu’1 litre d’eau à 20 °C et 1 litres d’eau à 40 °C font bien 2 litres à 30 °C.
Ca ne justifie pas pour autant les moyennes de températures globales annuelles planétaires.

235.  François | 23/07/2012 @ 16:14 Répondre à ce commentaire

Murps (#234)

Exactement.
En fait, pour faire une moyenne de vitesses, on commence par additionner des distances (ça c’est possible), puis des temps (ça aussi c’est possible) et par diviser l’une par l’autre pour obtenir une vitesse (qui est sa définition).
On est reparti dans les grandeurs extensives/intensives dont parlaient plusieurs des intervenants.
Mais vouloir trouver une vitesse moyenne quand on a roulé par exemple 30 minutes à 100 km/h puis 1heure 20 minutes à 30 Km/h et 10 minutes arrêté dans un bouchon, DIRECTEMENT sans repasser par les unités de base (additionnables) donne un résultat idiot…
Et ça, pour le même véhicule. Mais quand on veut calculer la moyenne de vitesse de plusieurs véhicules au même moment, on tombe en plus sur un problème de définition: Qu’est ce que cela veut dire???… Et que signifie le chiffre trouvé???…

Pour les températures, même motif, même punition.

236.  Titoune | 23/07/2012 @ 16:30 Répondre à ce commentaire

François, Murps,

Le problème c’est que vous n’arrivez pas à intégrer que la planète est un corps elle est également un corps quand on y ajoute l’atmosphère (mais différent du premier) quand on mesure par hémisphère, on considère chaque hémisphère comme un corps et ainsi de suite. Pour illustrer ce concept il n ‘y a rein de mieux que votre propre organisme…. La température n’est pas égale dans le corps humain et ça dépend aussi des heures pourtant on part bien d’une température moyenne pour déterminer la fièvre, ou l’hypothermie.

N’oulbiez pas que la température moyenne de la planète constatée par les mesures colle avec celle établie par les calculs (dénoncés par ces charlots de G&T). Cette moyenne est parfatement pertinente , le nier c’est du déni.

237.  Bob | 23/07/2012 @ 17:04 Répondre à ce commentaire

François (#235),

Oui. Un autre exemple élémentaire :

On a deux véhicules de masse 1 dont l’un roule à la vitesse 2 et l’autre à la vitesse 4 (unités adhoc). La vitesse moyenne de ces deux véhicules est 3. Celle-ci est peut-être bonne pour les gendarmes et les statisticiens du ministère des transports mais n’a aucun sens pour la physique.
Ainsi si on calcule ‘lénergie cinétique moyenne » à partir de cette vitesse moyenne, trouve-t-on 4,5 soit (9/2),
alors que le calcul exact de l’énergie cinétique moyenne des deux véhicules donne : (4/4)+(16/4) =5.

ça c’est encore un coup de « l’inégalité de Hölder » (ou de Jensen), signalée par Pielke Sr, et par G&T.
ça semble difficile à comprendre.

238.  François | 23/07/2012 @ 18:07 Répondre à ce commentaire

# 236
Ca y est, voici la moyenne de température du corps sur une seule mesure…
Quelle efficacité! Et plus besoin d’addition…Adieu, veaux, vaches, couvées, extensions et intentions, la physique nouvelle est arrivée , alléluia!…

239.  miniTAX | 23/07/2012 @ 18:24 Répondre à ce commentaire

« La planète est un corps », ouh, houuuuu! On cherche toujours un orifice pour y planter un thermomètre parce que, paraît il, elle a de la fièvre, dixit le docteur Al Carbone.
C’est de la climastrologie GIECienne ma bonne dame !

240.  Bob | 23/07/2012 @ 18:56 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#239),

Alors là, pas de doute . Il y a peu d’années le célèbre Roro nous avait aussi gratifié de je-ne-sais-plus-quoi-du-même-genre qu’il qualifiait de « corps ». (Peut-être le CO2 ??)
C’est une expression inimitable que personne n’oserait emprunter (et pour cause).
Pour ceux qui en doutaient, nous avons donc bien toujours affaire à Roro qui a encore changé de pseudo…
Allez Ro, sort de ce corps !

241.  Titoune | 23/07/2012 @ 20:28 Répondre à ce commentaire

Mon petit Minitax, oui la terre est un corps, tout comme la lune en est un autre et aussi le soleil etc…. Faut retourner à l’école mon petit (et pas que vous)….

242.  Titoune | 23/07/2012 @ 20:38 Répondre à ce commentaire

Allez je suis sympa :

http://www.ac-nice.fr/massena/.....ysique.pdf

243.  M.Shadok | 23/07/2012 @ 23:34 Répondre à ce commentaire

Bob (#240),

Alors là, pas de doute . Il y a peu d’années le célèbre Roro nous avait aussi gratifié de je-ne-sais-plus-quoi-du-même-genre qu’il qualifiait de “corps”. (Peut-être le CO2 ??)

En plus, vu la couleur du charbon, le carbone ne pourrait-il pas être qualifié de « corps noir » pendant qu’on y est ?

laugh

244.  M.Shadok | 23/07/2012 @ 23:37 Répondre à ce commentaire

… et, au passage, la « biodiversité » de « supersymétrie » (écologique ??)…

245.  L'AutreVersantDesMonédières | 24/07/2012 @ 19:37 Répondre à ce commentaire

La température n’est pas égale dans le corps humain et ça dépend aussi des heures pourtant on part bien d’une température moyenne pour déterminer la fièvre, ou l’hypothermie.

Le futur Nobel de médecine est parmi nous : d’ici peu, il va tenter de relever notre température à coup de GIEC pour en faire une moyenne sans addition.

246.  Murps | 24/07/2012 @ 19:55 Répondre à ce commentaire

L’AutreVersantDesMonédières (#245), en plus, la température rectale n’est pas une température moyenne, c’est une température unique, locale, considérée comme représentative de l’état de santé d’un individu, toutes choses égales par ailleurs (ça dépend aussi de l’heure de la journée, de l’activité physique…).
L’utilisation de cette mesure à des fins médicales est une expérience reproductible à tour de bras (enfin de fesses…). Et on ne s’en sert jamais pour prévoir la température du lendemain !

247.  lemiere jacques | 24/07/2012 @ 19:55 Répondre à ce commentaire

Titoune (#236),
en fait en ce qui concerne les calculs de l’effet de serre « basique », une partie du problème vient justement que  » ça donne » des résultats
disons pas inacceptables, pour autant ,compte tenu des approximations et hypothèses faites ça tient sans doute du hasard….

248.  lemiere jacques | 24/07/2012 @ 20:00 Répondre à ce commentaire

lemiere jacques (#247),
et pi tiens..au fond de l’ocean il n’y a pas la fievre…curieux ce corps curieux cette température moyenne…en fait il y a le choix pour définir un machin température …et d’ailleurs je ne crois pas avoir simplement vu..la façon dont on la définit..on le devine mais ça ne fait pas propre.

249.  Titoune | 24/07/2012 @ 22:54 Répondre à ce commentaire

Murps,

quand je parle de température moyenne c’est par rapport au groupe d’individus, les fameux 37.2° sont une température moyenne. d’autra part on peut prendrfe la température ailleurs qu’à l’anus, les derniers thermomètres à infra rouge qu’on pose à 5cm du front donne d’ailleurs une température bien plus basse que les famuex 37.2°

L’AutreVersantDesMonédières
Et pourtant, quand vous digérez par exemple la température de votre système digestif augmente au détriment de celle de vos muscles (vous connaissez la loi des 3 heures chez les sportifs de haut niveau ?) Pas besoin d’être Nobel de médecine pour conaître les bases de la physiologie humaine.

250.  ecospam | 25/07/2012 @ 7:43 Répondre à ce commentaire

Tout cela est bien sur une vaste blague (2), et pour ceux qui ne lisent pas l’anglais, il serait temps de vous y mettre:

Satellites See Unprecedented Greenland Ice Sheet Surface Melt
July 24, 2012: For several days this month, Greenland’s surface ice cover melted over a larger area than at any time in more than 30 years of satellite observations. Nearly the entire ice cover of Greenland, from its thin, low-lying coastal edges to its two-mile-thick center, experienced some degree of melting at its surface, according to measurements from three independent satellites analyzed by NASA and university scientists.

On average in the summer, about half of the surface of Greenland’s ice sheet naturally melts. At high elevations, most of that melt water quickly refreezes in place. Near the coast, some of the melt water is retained by the ice sheet and the rest is lost to the ocean. But this year the extent of ice melting at or near the surface jumped dramatically. According to satellite data, an estimated 97 percent of the ice sheet surface thawed at some point in mid-July.

Researchers have not yet determined whether this extensive melt event will affect the overall volume of ice loss this summer and contribute to sea level rise.

« The Greenland ice sheet is a vast area with a varied history of change. This event, combined with other natural but uncommon phenomena, such as the large calving event last week on Petermann Glacier, are part of a complex story, » said Tom Wagner, NASA’s cryosphere program manager in Washington. « Satellite observations are helping us understand how events like these may relate to one another as well as to the broader climate system. »

Son Nghiem of NASA’s Jet Propulsion Laboratory in Pasadena, Calif., was analyzing radar data from the Indian Space Research Organisation’s (ISRO) Oceansat-2 satellite last week when he noticed that most of Greenland appeared to have undergone surface melting on July 12. Nghiem said, « This was so extraordinary that at first I questioned the result: was this real or was it due to a data error? »

Nghiem consulted with Dorothy Hall at NASA’s Goddard Space Flight Center in Greenbelt, Md. Hall studies the surface temperature of Greenland using the Moderate-resolution Imaging Spectroradiometer (MODIS) on NASA’s Terra and Aqua satellites. She confirmed that MODIS showed unusually high temperatures and that melt was extensive over the ice sheet surface.

Thomas Mote, a climatologist at the University of Georgia, Athens, Ga; and Marco Tedesco of City University of New York also confirmed the melt seen by Oceansat-2 and MODIS with passive-microwave satellite data from the Special Sensor Microwave Imager/Sounder on a U.S. Air Force meteorological satellite.

The melting spread quickly. Melt maps derived from the three satellites showed that on July 8, about 40 percent of the ice sheet’s surface had melted. By July 12, 97 percent had melted.

This extreme melt event coincided with an unusually strong ridge of warm air, or a heat dome, over Greenland. The ridge was one of a series that has dominated Greenland’s weather since the end of May. « Each successive ridge has been stronger than the previous one, » said Mote. This latest heat dome started to move over Greenland on July 8, and then parked itself over the ice sheet about three days later. By July 16, it had begun to dissipate.

Even the area around Summit Station in central Greenland, which at 2 miles above sea level is near the highest point of the ice sheet, showed signs of melting. Such pronounced melting at Summit and across the ice sheet has not occurred since 1889, according to ice cores analyzed by Kaitlin Keegan at Dartmouth College in Hanover, N.H. A National Oceanic and Atmospheric Administration weather station at Summit confirmed air temperatures hovered above or within a degree of freezing for several hours July 11-12.

« Ice cores from Summit show that melting events of this type occur about once every 150 years on average. With the last one happening in 1889, this event is right on time, » says Lora Koenig, a Goddard glaciologist and a member of the research team analyzing the satellite data. « But if we continue to observe melting events like this in upcoming years, it will be worrisome. »

http://science.nasa.gov/scienc.....greenland/

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