Gaz de schiste : le débat européen.


Bon je sais que je prends un risque avec ce billet mais la France a regardé son nombril et y a trouvé un moratoire et pense qu'avec un débat sur la "transition énergétique" elle aura trouvé l'énergie dont elle aura besoin à l'avenir. Dans le cas des gaz de schiste, il s'agit d'abord de déterminer quelle est la meilleure technologie disponible, quelles sont les fautes à ne pas commettre, comment minimiser certaines nuisances et à tester. Cela ne se fait pas en 5 minutes, surtout si l'on veut éviter le n'importe quoi.On n'est même plus capables de faire un forage même pour voir s'il y est bien ce fameux méthane … Sinon comme d'hab, allez les polonais (et la DG énergie), seuls remparts contre les chiens dont on dit qu'ils ont la rage pour mieux les abattre. Drôle d'époque où il suffit d'un film sur Internet pour clore des discussions. Minitax et TheFritz merci d'apporter des éléments tangibles et non des noms d'oiseaux smile.

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Pour commencer trois documents de l'Institut français du pétrole : 1, 2, 3 .

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La  Commission européenne aurait à faire son choix entre trois options : offrir des conseils à l'industrie, amender la réglementation existante, ou mettre en place un nouvel outil comme une nouvelle directive.

Le débat sera sans doute difficile. La DG Energie de l'UE est favorable à une légère réglementation comme celle évoquée dans un rapport du cabinet juridique belge Philippe and Partners, qui a conclu qu'il n'était pas nécessaire de créer une nouvelle loi européenne.

Les fonctionnaires de la DG Climat et environnement restent toutefois plus prudents face à l'idée d'accorder le feu vert à une industrie qui sera interdite dans certains pays de l'UE à cause de ses retombées sur l'environnement et de sa corrélation possible avec des séismes.

Une source de l'UE contactée par EurActiv a relayé les inquiétudes exprimées le mois dernier par le puissant institut Chatham
House, qui affirme  que les carburants fossiles non conventionnels pourraient en pratique remplacer les énergies renouvelables plutôt que les carburants fossiles.

L'exploitation de gaz de schiste présenterait un risque plus élevé que les carburants fossiles pour la santé et l'environnement. Actuellement, elle ne serait pas réglementée, selon un document de l'UE de 300 pages évaluant les risques du gaz de schiste.

Cette étude distingue différents types de risque liées à l'effet cumulatif ou à des installations multiples : la contamination et de l'épuisement des eaux souterraines et de surface, de la dégradation de la biodiversité, des sols, de la qualité de l'air et des conditions sismiques.

Signe annonciateur des débats potentiels à venir : le secrétaire général de la chambre de commerce polonaise, Marek Kłoczko, a déclaré que le gaz de schiste offrait à son pays une opportunité en or pour l'indépendance énergétique et l'accès à un carburant bon marché. « Si nous voulons éviter que notre économie européenne soit constamment en récession, nous devons être concurrentiels », a-t-il expliqué. « Les réglementations de Bruxelles ne règlent pas toujours le problème [qu'elles traitent]. » (Voir également là)

Lacunes juridiques

L'étude de l'UE (la première d'une série de trois publiée le 7 septembre) présente une liste de quatre pages de lacunes, d'incertitudes et d'obstacles sur le statut actuel de l'UE.

La directive cadre sur l'eau, par exemple, interdit l'injection de « produits polluants » dans les réserves d'eau souterraines, une
technique pourtant parfois utilisée lors de l'exploitation du schiste. Les auteurs estiment également que le « retour de fluides » (lorsque le liquide contenant des produits chimiques toxiques remonte à la surface du sol après les forages) tombe sous la coupe de la directive sur les déchets miniers.

De plus, contrairement aux autres industries extractives de carburants fossiles, le secteur du  schiste ne serait, pour l'instant, pas obligé de produire les analyses d'impact réclamées par la directive sur l'évaluation des incidences sur l'environnement. Cette réglementation n'applique un seuil de volume qu'à l'extraction industrielle de plus de 500 000 mètres cubes de gaz par jour, soit considérablement plus que la production à partir de schiste. Elle a été élaborée avant même que l'on entende parler de carburants non conventionnels.

Cette nouvelle étude de l'UE recommande que les évaluations des incidences sur l'environnement soient rendues obligatoires pour toute opération d’exploitation de gaz de schiste. Un rapport rédigé par la commission Industrie cet été explique également que l'extraction de gaz de schiste à grande échelle « pourrait requérir l'adaptation complète de la réglementation européenne existante ». Ce texte propose « une analyse d'impact en profondeur » de la Commission européenne pour étudier les effets des carburants fossiles non conventionnels.

Bagarre au Parlement européen

Ce nouveau rapport jette de l'huile sur le feu alors que deux rapports du Parlement européen font l'objet de débats houleux. Une version corrigée du document de la commission Environnement affirme qu'il faut  « mener une analyse complète du cadre réglementaire européen sur l'exploration et l'exploitation de carburants fossiles non conventionnels ». Elle appelle la Commission à « proposer, dès que possible […] des mesures appropriées, notamment juridiques si nécessaires ». le Parlement européen se décidera en décembre.

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Même la CGT demande d'y regarder à deux fois …

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Un site dédié : Natural Gaz Europe et un autre ShaleGazInfo.

Géopolitique des gaz de schiste.

Développement des gaz de schiste

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Source (Nb : pour le détail des impacts environnementaux, voir la presse habituelle …)

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622 réponses à “Gaz de schiste : le débat européen.”

  1. Les Canadiens sont à fond dans la fracturation hydraulique également : http://www.thegwpf.org/canadian-shale-big-bonanza/
    Le contraire aurait été étonnant vu qu’ils exploitent déjà massivement du sable bitumineux.

    Et les nouvelles réserves qui s’ajoutent grâce au fracking donnent le vertige : d’après le dernier rapport d’évaluation, l’Alberta aurait ainsi plus de 400 Gb de pétrole et 60 Gb d’équivalent de gaz liquide, soit en consommation US, 50 ans de pétrole et 130 ans de gaz.
    Et c’est juste pour la province d’Alberta, la Colombie britannique, le Saskatchewan… qui regorgent de sable bitumineux en surface (et donc de toute évidence de schistes en profondeur) n’ont pas été évalués !

    Je sens que the fritz va encore péter un autre câble. On aurait pu croire que pour un catastrophiste picquiste, la découverte de nouvelles ressources serait une nouvelle accueillie dans la joie et dans l’allégresse. Eh bah non, au contraire, c’est une catastrophe, on se demande bien pourquoi…

  2. miniTAX (#551),

    Le continent Nord Américain va remplacer le Moyen Orient comme fournisseur d’hydrocarbures. Les conséquences géostratégiques sont immenses. Nos gouvernants en sont-ils conscients ? Non, ils sont à la pêche aux voix chez les LBGT.

  3. Laurent Berthod (#520),

    C’est une réflexion fort pertinente que j’ai entendu défendre Thierry Pech, économiste (?) de gauche. Comme quoi même les économistes (?) de gauche peuvent ne pas être totalement idiots ! (Pas vrai, Nicias ?)

    Il n’est pas économiste, j’ai vérifié puisque justifier la non-imposition du capital financier par l’inflation me semble plus que bizarre pour rester poli.
    Les salaires sont aussi rogné par l’inflation, je suppose qu’on ne doit pas les imposer non plus ?

    Il me semble que Thomas Piketty (un vrai de vrai lui et bien de gauche) s’oppose aussi à l’imposition du capital mais je ne sait plus pourquoi.

  4. Nicias (#554),

    Il faudra réviser vos notions (très vagues) d’économie. Un capital et un revenu ce n’est pas la même chose et l’inflation n’a pas les mêmes conséquences pour l’un que pour l’autre. Ensuite vous devriez apprendre à mieux lire. Il n’était pas question de ne pas imposer les revenus du capital mais de ne pas les imposer de la même façon que les revenus d’activité.

  5. Laurent Berthod (#556),

    l’inflation n’a pas les mêmes conséquences pour l’un que pour l’autre

    Faut-il vraiment que je vous fasse une démonstration mathématique pour vous prouver le contraire ?

  6. Nicias (#557),

    Si votre capital vous a rapporté 5% et que l’inflation a été de 2,5%, vous avez vu votre capital amputé de 2,5 % de sa valeur etvous n’avez en réalité gagné que la moitié de vos gains nominaux. Si vous taxez le gain nominal au même taux qu’un revenu d’activité de l’année vous le taxez deux fois plus.

    Le revenu de l’année, lui n’a été amputé de rien du tout, sinon de 2,5% par rapport à celui de l’année précédente.

    Vous ne voyez pas la différence ? Faut retourner à l’école faire un peu de maths ou même juste un peu de logique de base.

  7. Laurent Berthod (#558),

    Si vous taxez le gain nominal au même taux qu’un revenu d’activité de l’année vous le taxez deux fois plus.

    Bon j’ai du louper un truc. Je croyais qu’on parlait de taxer le capital financier et non les revenus de ce capital.

    Rassurez vous, les capitalistes savent très bien se protéger de l’inflation, tout comme les travailleurs.

  8. Nicias (#560),

    Bon, alors c’est pas les maths qu’il faut réapprendre, c’est de bonnes lunettes qu’il faut vous acheter. J’ai relu mon post initial et je disais bien « revenu du capital ».

  9. trouvé sur le Site Institut des libertés

    L’effet de la mise en exploitation des gaz de schistes sera à la base de la renaissance de l’industrie américaine. Selon Chris Wood de CLSA, cela se produira sur les dix prochaines années. Dans son papier hebdomadaire, il cite des rumeurs qui circulent dans les milieux de l’énergie, au terme desquelles la Russie aurait financé en Europe les mouvements écologiste pour qu’ils s’opposent fermement aux gaz de schistes !

    on s’en doutait un peu ….

  10. yvesdemars (#562),

    il cite des rumeurs

    Je suis convaincu que vous en conviendrez avec moi : des éléments plus concrets et avérés seraient assurément les bienvenus et des plus intéressants. 😉

    Encore un peu de patience peut-être avant que lumière soit faite ? 😕

  11. yvesdemars (#562), Guère étonnant. Et quelle ironie de l’Histoire. La Russie de l’URSS finançait les mouvements communistes en europe occidentale; voila que celle d’aujourd’hui (devenue nationaliste) finance leurs descendants (les pastèques) chez nous.
    L’Histoire est vraiment sans pitié.

  12. Murps (#566)

    y a peut-être rien du tout !!!!

    Mais oui et les Russes ne savent pas ce que veut dire agit-prop.

    Vous me faites penser à ceux qui soutenaient que les communistes se finançaient par le muguet du 1er mai et le bleuet du 11 novembre.

  13. Marot (#568), oui mais les russes avaient à l’époque de l’argent à jeter par les fenêtres !
    En attendant, sauf preuve du contraire, il est tout à fait possible que les écolos-excités qui se battent contre le gaz de schiste le fassent de leur propre chef : c’est pas compliqué la majorité des gens que je croise est contre, alors on peut se dire qu’il n’est pas difficile de trouver une poignée de contestataires furieux de voir leur champ de patates investi par Halliburton et ses pelleteuses.

    Maintenant, je suis prêt à changer mon point de vue si vous me sortez un témoignage de valise de billets ou de compte en suisse alimentant les ONG anti-schiste…

  14. Murps (#570),

    qu’il n’est pas difficile de trouver une poignée de contestataires furieux de voir leur champ de patates investi par Halliburton et ses pelleteuses.

    Et pourtant…Je connais des paysans heureux parce qu’ils touchent près de 4000 euros/an (pendant 25 ans) pour avoir loué à une entreprise d’installation d’éoliennes, un bout de terrain qui ne suffirait même pas à nourrir une vache.
    Quelques mois plus tard, les mêmes paysans commencent à déchanter en se demandant si les inconvénients (bruits, effet stroboscopique, paysage détruit etc.) en valait la chandelle sans compter la perte de valeur de leur propriété pourtant située à 1km.
    L’installation des éoliennes requiert un énorme bétonnage (un trou de 30m de diamètre, 10m de prof, plein de béton) qu’il sera certainement impossible d’éliminer dans un futur lointain.
    Sans compter qu’en cas d’abandon, le démontage de l’éolienne est à la charge du propriétaire du terrain…Autant dire impossible.

    Alors pourquoi les US boys se ruent sur les forages aux gaz de schistes ? Parce que ça rapporte énormément de fric aux propriétaires des terrains. La loi sur les sous-sols est différente aux USA…

    Mais ne vous inquiétez pas . Les mêmes qui enverront Halliburton et ses pelleteuses, sauront grassement rémunérer les propriétaires de champs de patate, tout en gagnant du fric et tout le monde sera content (sauf les écolos).

    ça marche pour les éoliennes. ça marchera pour les GDS. Surtout que les derricks de GDS sont loin d’être aussi visibles que les éoliennes.

  15. Sans compter qu’en cas d’abandon, le démontage de l’éolienne est à la charge du propriétaire du terrain…Autant dire impossible.

    Pas d’accord en ce qui concerne les parties visibles des éoliennes. Elles sont pas si solides que cela si l’on voit combien se sont déjà crashées par grand vent.

    Un peu de C4 à la base et hop, l’éolienne se retrouve par terre (l’armée peut sûrement aider, pour entraîner les troupes du Génie). Les ferrailleurs se feront ensuite un plaisir de récupérer les métaux.

    Il restera le socle de béton, mais il peut servir de plate-forme pour autre chose ou être recouvert de gazon.

  16. Mihai (#573),

    Je doute que l’administration accepte de laisser faire ça et je peux vous assurer que les mâts des éoliennes que j’ai vues installer sont à l’épreuve des tempêtes et du reste. Par contre, je ne désespère pas de voir les mécanismes se gripper de temps à autre.

    Ce qui est rigolo et à quoi j’ai assisté en direct, c’est la collusion manifeste des proprios des quelques terrains éus avec les mairies qui se font beaucoup de fric avec ça. Et comme ce sont les maires qui choisissent les ZDE (zones de développement éolien) , bonjour les pressions, les magouilles et les crises de nerf.

    Il ne reste plus que les malheureux qui ne touchent pas un radis mais qui sont à proximité et qui voient les inconvénients et la valeur de leurs maisons sérieusement dégradée, sans aucun bénéf. Rien que des emmer..ments.

    La population commence à réaliser que c’est une arnaque de première grandeur au profit de quelques-uns généreusement arrosés et au détriment de beaucoup d’autres qui ne touchent pas un rond et y perdent parfois beaucoup.

    Enfin, ça se mobilise aux alentours après avoir compris et vu les dégâts. Un peu tard…mais il sera certainement plus difficile d’installer des éoliennes dans le secteur, à l’avenir, même avec le plan écolo-transition énergétique cher à notre gouvernemaman (comme dit MiniTax).

  17. Bob (#571),

    L’installation des éoliennes requiert un énorme bétonnage (un trou de 30m de diamètre, 10m de prof, plein de béton) qu’il sera certainement impossible d’éliminer dans un futur lointain.

    Voila enfin révélé au quoi servaient les alignements de carnac

  18. Bob (#571),

    Surtout que les derricks de GDS sont loin d’être aussi visibles que les éoliennes.

    D'autant moins visibles qu'ils ne sont là que pour le (les) forages. Après, il ne reste plus qu'un "arbre de Noël" haut comme trois pommes

  19. Aïe j’ai du faire une bêtise. J’ai zappé le chapitre dans lequel une bonne âme indiquait comment réduire la taille de l’image 😳

  20. Merci Araucan (car je suppose que c’est vous qui êtes intervenu)
    Toujours sur le même sujet,

  21. scaletrans (#577),

    Pour réduire la taille de l’image trouvée sur Internet ou présente sur votre ordinateur, il vous faut l’héberger quelque part. Certains hébergeurs d’images comme ImageShack et iZiPiK permettent de limiter la taille de l’image à p. ex. 800 x 600 pixels (écran 15″).

    Exemples avec iZiPiK :
    J’ai copié-collé ci-dessous les deux « liens embarqués pour pages web ».
    Le premier donne l’image à la taille définie, le second une vignette cliquable.

    ImageShack offrent au moins les mêmes possibilités. C’est le premier que j’ai utilisé et je lui reste fidèle.

  22. Et comme ce sont les maires qui choisissent les ZDE (zones de développement éolien) , bonjour les pressions, les magouilles et les crises de nerf.

    Bob (#574),
    Qui dit magouille dit aussi c.uilles… en or, pour certains maires.
    On l’avait déjà vu avec les ronds-points, maintenant, c’est avec les éoliennes.
    A chaque fois, c’est une affaire qui tourne.

  23. Siemens ne voit pas de transition énergétique mondiale pour 2030

    En 2030, 59% de l’énergie électrique mondiale appelée (37000 TWh au total selon Siemens) proviendront du gaz (24%) et du charbon (35%). Alors que 11% proviendront du nucléaire. Le vent (7%) et le soleil (2%) sources hautement intermittentes n’occuperont globalement qu’une place toujours marginale.

    http://www.leblogenergie.com/2…..pour-2030/

  24. the fritz (#581),

    A moins qu’il y ait risque de voir tomber le ciel sur la tête, l’obligation du port d’un casque en dehors ou à proximité d’espaces couverts est inutile.

  25. scaletrans (#586),

    Vu qu’ils sont au milieu de nulle part, je pense que les ouvriers portent surtout leur casque pour se protéger du soleil.

    Un spécialiste pourrait-il expliquer pourquoi l’ « arbre de Noël » de la photo a une forme si tourmentée ?

  26. Daniel (#585),

    Le vent (7%) et le soleil (2%) sources hautement intermittentes n’occuperont globalement qu’une place toujours marginale.

    Même ! 7% pour l’éolien et 2% pour le solaire, ça n’est pas marginal et ça me parait franchement optimiste !
    M’est avis que si on arrive à 2% en moyenne pour l’éolien ça sera déjà une performance !!!!!!
    Quant au solaire…
    😆
    Ouarf !

  27. Murps (#589)
    Sur la facture que je viens de recevoir, EDF me dit que la part de renouvelable écolo dans la fourniture est de 3,6 %.

    Pour cela je paye en tout pour 2300 KWh 298 €
    La contribution au service public dont 50% environ sert à sur payer les producteurs vent, solaire et biomasse est de 33,5 € TTC

    LES FOLIES VERDÂTRES me coûtent donc pour 2300 kWh x 3.6% = 83 kWh d’escrologie
    soit 0,4 € de PLUS par kWh escrologique à comparer au tarif moyen de 0,07 €/kWh en production normale.

    Les tarés nous font payer le kWh 570 % de plus.

  28. Marot (#590),

    c’est une illustration du fameux petit problème piègeux

    « Une bouteille de vin coûte vingt euros.
    Le vin coûte dix-neuf euros de plus que la bouteille.
    Combien coûte la bouteille ? »
    de quoi s’amuser les soirs de réveillon en famille

  29. Sur ma facture EDF, j’ai 0.08280€/kWh pour le prix de l’électricité et seulement 0.01050€/kWh pour CSPE.

  30. Mihai (#573),

    Les ferrailleurs se feront ensuite un plaisir de récupérer les métaux.

    Et les terres rares que contiennent les turbines.

  31. Murps (#595),
    « 50 centimes de plus« . Donc 50 cts de bouteille, plus (19 euros + 50 cts) de vin = 20 euros de bouteille de vin. smile

  32. Alpiniste (#593),

    et enfin un dernier pour le réveillon en famille :

    « un cycliste monte un col à 15 km/h, il redescend par le même chemin.
    A quelle vitesse doit-il descendre pour doubler sa vitesse moyenne sur l’ensemble du parcours ? »