Doha.

 Pour ne pas se laisser attraper par un des sujets du moment.

Pour le discours officiel, c'est . C'est plutôt langue de bois et on ne sait pas ce sur quoi on va s'engager, vous êtes déjà au courant mais bon, de temps en temps, il faut aller vérifier ce que l'on raconte en notre nom même si cela devient de plus en plus obscur. Un peu plus de détails dans la seconde vidéo de cette page.

Rapport de la Banque mondiale avec les 4°.

Pour suivre jour par jour : IISD (quelques problèmes sur le site qui devraient se résoudre, en attendant voici pour le 28/11, cela reste un peu mou smile. Pachauri était bien là le 28/11/2012 … et la Pologne accueillera la COP19 …).

Mise à jour 08/12/2012, 12h30 : voir ici.

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Voici ce s'en dit au Canada … (c'est nettement plus clair).

La 18e Conférence des Parties (COP-18) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et 8e Conférence des Parties siégeant en tant que Réunion des Parties au Protocole de Kyoto aura lieu du 26 novembre au 7 décembre 2012 à Doha (Qatar).

C’est la première COP à avoir lieu depuis l’établissant la « Plateforme de Durban pour une action renforcée » qui, au terme de la Conférence de Durban (CdP-17 ; nov.-déc. 2011), a fait sauter le verrou du Plan d’action de Bali en établissant un nouveau groupe de travail chargé d’élaborer le régime climatique post-2020, qui pourrait prendre la forme d’un protocole, d’un instrument juridique ou d’un résultat concerté ayant force de loi. Ce nouveau régime, qui inclura toutes les Parties, devra être achevé au plus tard en 2015 et entrer en vigueur en 2020.

Pour éviter un vide juridique entre la première période d’engagement au Protocole de Kyoto (qui va prendre fin le 31 janvier 2012) et l’entrée en vigueur du régime climatique post-2020, les pays industrialisés – à l’exception du Canada et des États-Unis – ont accepté de s’engager pour une seconde période d’engagement. Par conséquent, le succès des négociations de la Plateforme de Durban est intimement lié aux discussions qui auront lieu à Doha en vue de reconduire le Protocole de Kyoto après 2012.

À moins d’un mois de la fin de la première période d’engagements, la Conférence de Doha devra relever plusieurs défis de taille, à savoir:

  • reconduire le Protocole de Kyoto pour une 2e période d’engagement en vue de son entrée en vigueur immédiate (le 1er janvier 2013) ;
  • opérationnaliser les mesures convenues sur l’action concertée à long terme et déterminer où se poursuivront les discussions sur les éléments en suspens du « Plan d’action de Bali » ;
  • déterminer comment seront utilisés les fonds destinés aux pays en développement ;
  • et lancer les négociations de la « Plateforme de Durban » sur des bases solides (NdA :suite de Kyoto).

La Conférence de Doha est également l’occasion, pour les États parties, de reconnaître les actions déjà entreprises par les gouvernements infranationaux, le secteur privé et la société civile, et les encourager à faire davantage.

 

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Interview de Christian Gérondeau sur Atlantico. 

Après l'échec du Sommet européen de Copenhague en 2010 et l'absence d'initiatives après le Sommet de Rio en juin dernier, peut-on dire que la crise économique et les discours catastrophistes ont eu raison de la cause écologiste ?

Christian Gérondeau : Premièrement, nous sommes maintenant confrontés au mur de la réalité. Ce dernier s'explique par le fait que les pays émergents, comme la Chine, l'Inde, et les pays africains, ne veulent en aucun cas réduire leurs émissions de gaz à effet de serre car pour se développer, ils ont besoin de charbon, de pétrole et de gaz naturel. Tout ce qu'on a pu dire jusqu'à présent ne les a pas fait changer d'avis. Lorsque l'on considère que la Chine construit chaque semaine une ou deux centrales à charbon, qui ont la puissance d'une centrale nucléaire, il faut considérer que les émissions de gaz à effet de serre vont continuer d'augmenter quoiqu’en disent les responsables politiques.

Deuxièmement, les prédictions sur l'augmentation de la température, les discours catastrophiques ou catastrophistes sur le réchauffement climatique sont actuellement démentis par les faits. Depuis 15 ans, la température du globe n'augmente plus contrairement à tout ce qui avait été dit. Ceux qui sont sceptiques à l'égard de ces prévisions ont raison, en tout cas pour l'instant.

Lorsque l'on conjugue le fait qu'il y a de plus en plus de piques sur la réalité du changement climatique et que de toutes manières, on ne peut rien faire car les pays émergents vont continuer à se développer et les émissions vont donc continuer d’augmenter, il y a un blocage. C'est ce qui s'est passé au Sommet de Rio qui a eu lieu au mois de juin dernier, et c’est ce qui est en train de se passer à la conférence de Doha dont on parlera très peu car il ne peut rien en sortir. Il ne sortira rien non plus des congrès successifs qui auront lieu après Doha. Voilà le constat de ce double échec.

La politique de la Pologne, qui fait partie de l'Union européenne, le leader dans la réduction des gaz à effet de serre, va à contre-courant des objectifs qui ont été fixés. La crise explique-t-elle cette tendance ?

Bien entendu la crise économique est en train de rappeler les différents pays d'Europe à la raison. L'UE ne peut rien à elle toute seule, elle produit 10 à 12% des émissions de la planète. Même si elle supprimait toutes ses émissions, cela ne changerait rien car elles sont complètement marginales par rapport à l'ensemble du globe.

Les mesures prises au nom de l'écologie par l'Europe ne servent à rien, car le reste de la planète a clairement dit qu'il ne les suivrait pas. C'est ce que disent entre autres les Polonais et ils ne sont pas les seuls. Une évolution se produit progressivement dans toute l'UE. L'Espagne a stoppé ses subventions pour les énergies éoliennes et le photovoltaïque, l'Allemagne n'est pas loin d'en faire autant et l'Angleterre a décidé de ne plus construire d'éoliennes sur son territoire, mais en mer. Mais ce n'est même pas sûr qu'ils le fassent. Le château de cartes est en train de s’effondrer, et la Pologne tire le signal qui va être suivi par tout le reste de l'Europe. Lorsqu'il y a une crise économique, on cherche évidemment à réduire les dépenses inutiles, et l'UE ne peut rien à un phénomène qui la dépasse.

Le protocole de Kyoto, seul outil juridique contraignant pour lutter contre le changement climatique qui ait été signé à ce jour par une partie de la communauté internationale date de 1997. Peut-on dire que l’époque où les États étaient plus volontaires en matière environnementale est révolue?

Le Protocole de Kyoto, qui a été signé en 1997, n'a plus aucun sens aujourd'hui. Il n'en avait déjà pas à l'époque, car il n'engageait que les pays développés. L'Inde et la Chine n'étaient par exemple pas concernées. Il était mort-né à partir du moment où il ne prenait pas en compte les plus grands émetteurs aujourd'hui. De plus, les Etats-Unis, un des plus gros émetteurs, ne l'ont jamais ratifié. Le protocole de Kyoto n'a eu de répercussions qu'en Europe. Par ailleurs, ce qui est extrêmement dommage, c'est qu'il lui coûte très cher et l'handicape lourdement. L’UE s'est engagée sur la voie de dépenses très importantes, comme l'éolien ou le solaire entre autres, qui n'ont eu aucun impact, et s'inscrivent uniquement dans la pénalisation inutile de l'économie européenne.

Il n'y aura jamais d'accords, d'autant que ceux qui nous ont annoncé la catastrophe se sont trompés jusqu'à présent, je le répète. Les satellites qui observent la température de la Terre sont formels : elle n'augmente plus. On ne court pas à la catastrophe, et la priorité du gouvernement indien par exemple est que les 400 millions d'Indiens qui n'ont pas l'électricité aient l'électricité. Et pour ça, ils construisent des centrales à charbon.

(Source)

@@@@@@

 

230 Comments     Poster votre commentaire »

151.  Bob | 8/12/2012 @ 18:09 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#148),

est la pièce maîtresse de l’accord négocié par plus de 190 pays dans la capitale qatarie.

Ben voyons !
ils ont tous voté comme un seul homme pour que les autres (nous en l’occurence) se serrent la ceinture.
C’est pas beau, l’ONU ?

152.  Bob | 8/12/2012 @ 18:20 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#144),

il faut dire que Monckton a un regard de caméléon assez effrayant ! Avec Jouzel, on a un concours d’oeillades de compète en perspective…

Monckton est probablement atteint d’hyperthyroïdie (goitre exophtalmique) qui a tendance a donner des yeux globuleux.
Jouz a perdu un oeil, autrefois.

Méchant, va !

153.  Araucan | 8/12/2012 @ 18:25 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#149),

En cas de non-respect, il vous faut payer des crédits MDP

Par exemple l’Espagne ou l’Italie … théoriquement le Canada …

Sinon les Russes râlent et le USA aussi …

154.  de Rouvex | 8/12/2012 @ 18:37 Répondre à ce commentaire

Ce brave homme qui croit sincèrement que c’est de notre faute si les typhons dévastent son pays ! : http://bigbrowser.blog.lemonde.....le-climat/

155.  Araucan | 8/12/2012 @ 18:37 Répondre à ce commentaire

Histoire de se marrer, voici une prédiction de 2008, qui ne s’est pas réalisée …
http://www.actu-environnement......_6392.php4

156.  Araucan | 8/12/2012 @ 18:39 Répondre à ce commentaire

Yvesdemars

Cas de l’Espagne

http://www.novethic.fr/novethi.....129707.jsp

157.  Araucan | 8/12/2012 @ 18:43 Répondre à ce commentaire
158.  Bob | 8/12/2012 @ 18:55 Répondre à ce commentaire

Araucan (#154),

Une étude d’Ernst & Young… prévoyait une forte hausse du marché du carbone… lequel s’est écroulé lamentablement, ce qui n’empêche sûrement pas Ernst & Young d’avoir pignon sur rue et de palper du fric de la part des gogos.
En effet, il y a de quoi se marrer mais cela n’arrive pas encore à la cheville des élucubrations de Sir Stern qui croit encore à la crosse de hockey…
Les économistes font encore plus fort que les climatologues mainstream. Ce n’est pas peu dire;

159.  yvesdemars | 8/12/2012 @ 19:02 Répondre à ce commentaire

Araucan (#156),

vu les cours de la tonne de CO2 ça doit être moins douloureux … mais quand même ….

et puis si les pays de l’UE sont insolvables (et ça en prend le chemin …) que fera-t-on ???

160.  JG2433 | 8/12/2012 @ 19:10 Répondre à ce commentaire

Bob (#157),

Les économistes font encore plus fort que les climatologues mainstream. Ce n’est pas peu dire

Tenez… Ça ne pouvait pas être plus « raccord » (à propos entre autre de Sir N. Stern) !
Un article sur deux économistes mis en ligne aujourd’hui-même dans Sud-Ouest :

Titulaire de la chaire « théorie économique et organisation sociale » au Collège de France, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, Roger Guesnerie est l’un des rares économistes à s’être intéressé très tôt à l’impact du réchauffement climatique sur nos sociétés. Il y a quelques semaines, les éditions Le Pommier ont publié le fruit d’une de ses conversations avec Nicholas Stern, l’ancien vice-président britannique de la Banque Mondiale et auteur en 2006 du rapport qui fait autorité sur l’économie du changement climatique.

« Deux économistes face aux enjeux climatiques », recueil de dialogues entre Roger Guesnerie et Nicholas Stern, est paru aux éditions Le Pommier 2012. 128 pages. 12 euros

http://www.sudouest.fr/2012/12.....72-706.php

161.  Bob | 8/12/2012 @ 19:20 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#158),

que fera-t-on ???

Rien. Comme pour Kyoto I
…qui, lui, engageait une flopée de signataires. Pas seulement l’Europe, l’Australie et quelques autres petits émetteurs. 15% du total des émissions. Autrement dit, négligeable.
Ceci dit, ça va servir de prétexte au plan écolo de « transition énergétique » cher à FH.
Merci Connie !

162.  yvesdemars | 8/12/2012 @ 20:28 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#160),

surtout qu’il est prouvé que le rapport Stern c’est du pipeau ….Bob (#158),

les études de ces grands groupes d’audit c’est de la m… (et je m’y connais)

163.  JG2433 | 8/12/2012 @ 20:48 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#162),
Ce qu’a écrit Bob Bob (#158),

Les économistes font encore plus fort que les climatologues mainstream. Ce n’est pas peu dire

… me fait penser à cette boutade – que beaucoup d’entre nous doivent connaître :

« Les climatologues ont été inventés afin que les économistes se sentent moins seuls »
À moins que ce ne soit l’inverse… 😉

NB : Cette même boutade, je vais la poster au bas de l’article cité plus haut JG2433 (#160),

164.  Laurent Berthod | 8/12/2012 @ 22:48 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#149),

Ce chapitre, dont la portée sera essentiellement symbolique car les pays engagés ne représentent que 15% des émissions de GES dans le monde,

Il ne sera symbolique que pour les émissions des prétendus GES, mais pas pour l’économie des pays concernés car, s’il est mis en application, elle l’aura dans le cul jusqu’à la garde.

165.  Bob | 8/12/2012 @ 22:56 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#164),

Curieuse quand même cette tentation à l’auto-destruction qui s’empare de l’Europe de temps en temps.

166.  pecqror | 8/12/2012 @ 23:25 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#163),

“Dieu à crée les économistes pour que les météorologues paraissent moins bêtes”
Nicolas Doze

167.  de Rouvex | 8/12/2012 @ 23:25 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#154), Bob (#151), Pour ce qui est des rapports entre l’Europe et les pays émergents ou plutôt engloutis par les « serrages de ceinture » dont vous parlez, il faut regarder cette video ; http://www.youtube.com/watch?v=7m05xes2ROw
Au-delà de la croyance au RCA, inévitable , hélas, on voit aussi comment la consommation des uns rend les autres bien mal en point !

168.  Bob | 8/12/2012 @ 23:32 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#154),

A lire l’article en entier, on a surtout l’impression qu’il se plaint de ne pas recevoir de fric de la part des méchants « états pollueurs »…Comme la grande majorité des 190 pays représentés à Doha, d’ailleurs.

Comme Tuvalu, par exemple qui se plaint d’être menacé par la montée des eaux et qui exige des compensations.
Voici la « hausse » du niveau de la mer enregistrée à Funafutti (Tuvalu) depuis 1993.

169.  JG2433 | 9/12/2012 @ 9:03 Répondre à ce commentaire

pecqror (#166),
Merci d’avoir corrigé !
Aurais-je donc « interprété » à ma façon ?
Il est plus probable que j’ai dû mémoriser cette boutade, que j’aurais lue ou entendue ici ou là, avant de la restituer sous la forme que j’ai donnée. 😈

170.  Bob | 9/12/2012 @ 11:09 Répondre à ce commentaire

En définitive, peut-on avoir la liste des pays qui se sont engagés auprès de l’UE et de l’Australie à réduire leurs effets de serre à Doha ?

AMHA, cette liste qui n’est jamais indiquée dans les médias ne doit pas être suffisamment flambarde pour être publiée.

SI quelqu’un la connaît; Merci d’avance.

171.  Laurent Berthod | 9/12/2012 @ 11:33 Répondre à ce commentaire

Bob (#165),

ça doit trouver ses racines quelque-part du côté du romantisme allemand.

172.  floyd | 9/12/2012 @ 11:47 Répondre à ce commentaire

Bob (#170),

l’UE, l’Australie, la Norvège, la Suisse, le Liechtenstein, Monaco, la Croatie et l’Islande

173.  floyd | 9/12/2012 @ 11:49 Répondre à ce commentaire

Accord «minimal» à la conférence sur le climat

Emmanuel Garessus

Un accord est intervenu samedi en fin de journée à Doha. La délégation suisse parle d’un accord «minimal». Les regards sont maintenant portés sur 2015

La conférence a été prolongée, puis conclue sur un accord à l’initiative du Qatar. La Russie s’est d’ailleurs plainte de la méthode employée.

Le résultat de la Conférence de Doha s’avère contradictoire aux yeux de la délégation suisse: L’Office fédéral de l’environnement (OFEV) observe que « la poursuite du Protocole de Kyoto et la convention d’une nouvelle période d’engagement (Kyoto 2) par l’UE, l’Australie, la Norvège, la Suisse, le Liechtenstein, Monaco, la Croatie et l’Islande sont des éléments positifs. En effet, elles signifient le maintien jusqu’en 2020 du seul accord contraignant signé jusqu’ici en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GEF) ».

Dans un communiqué, samedi, la délégation suisse ajoute qu’ »il est moins réjouissant de constater que les pays engagés dans Kyoto 2 sont responsables de quelque 14 % des émissions mondiales de GEF. La reconduction du Protocole ne couvre donc pas les émissions des autres gros pollueurs comme les Etats-Unis, la Chine, le Japon, le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Inde ou le Canada. ».

Il s’agit donc d’un accord, peut-être même d’un accord surprise tant les avis et les stratégies étaient différents, mais un accord tout de même. Les Etats les plus pollueurs comme les Etats-Unis et la Chine ont simplement réitéré leur engagement de l’an dernier. Mais « ils ont une nouvelle fois refusé de s’engager de façon contraignante », regrettent les autorités suisses.

Malgré Kyoto 2, le respect de la limite maximale de deux degrés de réchauffement, mesure dans laquelle les changements climatiques sont considérés comme maîtrisables, paraît très difficile à atteindre. Tous les pays ont toutefois confirmé leur décision prise en 2011 lors de la Conférence de Durban, à savoir mettre en place d’ici à 2020 un accord sur le climat qui soit contraignant pour tous et non uniquement les pays industrialisés, selon l’OFEV. Par ailleurs, les pays en développement ont obtenue la garantie d’une aide financière. La Suisse maintient son aide financière et envisage de l’augmenter à l’avenir.

Les grandes négociations onusiennes sur le climat sont tournées vers le rendez-vous de 2015, qui a promis le plus ambitieux des accords pour faire dévier le monde de son inquiétante trajectoire vers un réchauffement de 3°C à 5°C.

«Les températures qui se profilent sont bien au-delà de ce que l’Homo sapiens a connu», a rappelé l’économiste britannique Nicholas Stern, auteur d’un rapport de référence sur le coût financier du réchauffement, après l’accord de Doha.

«Il est crucial que tous les pays, développés et en développement, concentrent désormais tous les efforts pour parvenir à un accord international fort et efficace» en 2015, a-t-il poursuivi, critiquant «l’inadéquation entre l’urgence de la situation et l’ambition affichée à Doha».

L’unique acquis de l’accord de Doha est le lancement, à partir du 1er janvier 2013, de l’acte II du protocole de Kyoto, seul outil légalement contraignant à engager les pays industrialisés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES).

La portée de cette seconde période, qui s’achèvera fin 2020, sera néanmoins extrêmement limitée car elle ne concerne plus que l’Union européenne et une dizaine de pays dont l’Australie, soit 15% des émissions de GES globales.

Pour le reste, Doha n’a pas permis de trouver d’autres moyens de réduire les GES d’ici 2020 ou encore de rassurer les pays du Sud sur le versement de l’aide promise pour faire face au changement climatique, soit 100 milliards par an d’ici 2020.

«Le résultat n’est clairement pas à la hauteur de l’urgence», a déclaré la ministre française de l’Environnement, Delphine Batho, au terme de la conférence, reconnaissant que les négociations sur le climat, lancées en 1995 et impliquant plus de 190 pays, «sont difficiles parce qu’elles concentrent tous les enjeux de la mondialisation».

«Trop de puissances n’ont pas la volonté de remettre en cause le modèle de développement qui conduit la planète à sa perte. Il faut préparer 2015», la conférence qui se tiendra sauf surprise à Paris, «sur de nouvelles bases», a-t-elle estimé.

La communauté internationale s’est engagée à conclure en 2015 un accord engageant cette fois tous les pays, dont la Chine et les Etats-Unis, les deux plus grands pollueurs, à réduire leurs émissions de GES. L’accord doit entrer en vigueur en 2020.

Et les questions à résoudre donnent le vertige: les pays émergents accepteront-ils le même niveau de contrainte que les pays du Nord? L’Inde acceptera-t-elle d’être traitée comme la Chine? Quelle dimension légale pour le traité? Qu’est-ce qu’un accord «équitable»? Quels seront les engagements des Etats-Unis qui viennent de faire le choix du gaz de schiste?

D’ici 2015, le groupe d’experts de l’ONU sur le climat (Giec) aura rendu un nouveau rapport sur l’état des lieux du réchauffement. Une étape «fondamentale» pour réveiller la communauté internationale, estime M. Lepeltier. (ATS/AFP)

Article paru dans le Temps aujourd’hui.

174.  floyd | 9/12/2012 @ 11:50 Répondre à ce commentaire

Pour conclure, les seuils ‘couillons’ qui veulent continuer cette farce, c’est l’Europe. Comme cela on est sûr que le peu d’industrie qui nous reste sera bientôt délocalisé.

175.  Bernnard | 9/12/2012 @ 12:00 Répondre à ce commentaire

Bob (#170),
Sur FI hier la liste des pays signataires a été donnée:
UE, Australie, Japon, Liechtenstein, Monaco, Norvège, Suisse.

176.  joletaxi | 9/12/2012 @ 12:07 Répondre à ce commentaire

n commentaire à garder

léonard – Tilly
09.12.12 | 11h46

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S’agissant du grand cirque du GIEC, on commence à comprendre que son objectif principal est financier: prendre de l’argent aux pauvres des pays riches pour le donner aux riches des pays pauvres.

http://www.lalibre.be/societe/.....liste.html

177.  Bernnard | 9/12/2012 @ 12:08 Répondre à ce commentaire

Je viens de lire le commentaire de floyd (#173), il y a une différence importante. Pour France Inter le Japon est signataire et n’indique pas l’Islande et la Croatie comme signataires!
Comme quoi, l’information est peu fiable.
En tout cas les pays signataires ne sont pas légion! Que vaut un tel accord?

178.  Bob | 9/12/2012 @ 12:40 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#175),
Avez vous vous les commentaires apitoyés des prélats de l’église écolo-réchauffiste, en bas de l’article ?
Jadot, Lepage, Canfin
Quels grands cerveaux, tout de même !
Marrant !

179.  Bob | 9/12/2012 @ 12:46 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#177),

Je doute que le Japon soit signataire. Ils ont dit depuis longtemps qu’ils ne voulaient pas de prolongement de Kyoto ce qui avait permis de suggérer que Kyoto soit débaptisé.

France-désinfo n’est pas fiable.
Il y a belle lurette qu’elle ne l’est plus.

Evidemment, ça faisait plus riche d’inclure le Japon en oubliant la Croatie et l’Islande dont on se demande d’ailleurs ce qu’ils font dans cette galère…
Veulent avoir plus froid encore, en Islande ?

180.  Bernnard | 9/12/2012 @ 12:54 Répondre à ce commentaire

Bob (#178),
Oui: Quels QI! smile

181.  JG2433 | 9/12/2012 @ 12:54 Répondre à ce commentaire

floyd (#173),

Quels seront les engagements des Etats-Unis qui viennent de faire le choix du gaz de schiste ?

Sauf erreur et mauvaise interprétation de ma part (bien sûr possible), il me semble que les États-Unis, non signataires de « Kyoto I », ont vu néanmoins leurs émissions baisser (de ~ 15% ?), sans contraintes par rapport au critère en vigueur, en raison de leur exploitation du gaz de schiste.

À partir de ce constat-là, il serait surprenant qu’il soient maintenant d’accord pour signer quelque engagement que ce soit…

182.  Araucan | 9/12/2012 @ 13:22 Répondre à ce commentaire

floyd (#174),

Oui …

Bob (#179),

Le Japon a fait un don au Fonds vert pour le climat, ce qui peut expliquer la confusion …
La Croatie et l’Islande ont fait candidature pour entrer dans l’UE … donc ils suivent.
Amendements au PK
http://unfccc.int/resource/doc.....e/l09f.pdf
Texte initial
http://unfccc.int/resource/doc.....french.pdf

Pour le PK, il ne faut pas oublier qu’il y a une annexe B, avec les pays qui ont des objectifs contraignants (responsabilité historique …) mais que dans la convention cadre, il y a une annexe 1 qui les pays développés qui s’engagent à réduire leurs émissions (article 4.2) et une annexe 2 pour ceux qui payent (4.3 et 4.4)

La prinicpale différence entre ces annexes et la présence des USA (dans la convention cadre, pas dans le protocole of course !)

Texte de la convention cadre
http://unfccc.int/resource/docs/convkp/convfr.pdf

Les pays développés parties et les autres Parties développés figurant à l’annexe II fournissent des ressources financières nouvelles et additionnelles pour couvrir la totalité des coûts convenus encourus par les pays en développement parties du fait de l’exécution de leurs obligations découlant de l’article 12, paragraphe 1. Ils fournissent les ressources financières nécessaires aux pays en développement parties, notamment aux fins de transferts de technologie, pour couvrir la totalité des coûts supplémentaires convenus entrainés par l’application des mesures visées au paragraphe 1 du présent article et sur lesquels un pays en développement partie se sera entendu avec l’entité ou les entités internationales visées à l’article 11, conformément audit article. L’exécution de ces engagements tient compte du fait que les apports de fonds doivent être adéquats et prévisibles, ainsi que de l’importance d’un partage approprié de la charge entre les pays développés parties.
4. Les pays développés parties et les autres Parties développées figurant à l’annexe II aident également les pays en développement parties particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques à faire face au coût de leur adaptation aux-dits effets.

183.  Araucan | 9/12/2012 @ 13:25 Répondre à ce commentaire

JG2433 (#181),

Les USA sont parties à la convention cadre (voir texte ci-dessus) mais ils refusent tout engagement chiffré de réduction des GES contraignant.
Ils pourront donc faire rapport de la diminution de leurs émissions grâce au passage aux gaz de schiste … smile

184.  floyd | 9/12/2012 @ 13:29 Répondre à ce commentaire

Araucan (#183),

Ils pourront donc faire rapport de la diminution de leurs émissions grâce au passage aux gaz de schiste …

Tant qu’a faire, j’espère que l’Europe va créer aussi un fond spécial pour aider les pays, comme les états-unis, qui font tout pour diminuer leur émission de CO2! 😉

185.  Araucan | 9/12/2012 @ 13:32 Répondre à ce commentaire

floyd (#184),

Les USA sont encore classés comme pays développé !
laugh

Mais dans le cadre de la réforme de la gouvernance mondiale smile, il va peutêtre falloir créer un critère additionnel au PIB, celui du taux d'endettement souverain …

186.  Araucan | 9/12/2012 @ 13:50 Répondre à ce commentaire

Le Monde : éditorial benêt parce qu’il omet le changement des rapports de force et reste dans les vieux schémas.
http://www.lemonde.fr/idees/ar....._3232.html

Bilan de Doha par le même

De la seconde période d’engagement du protocole de Kyoto aux questions d’aide financière aux pays du Sud, voici les principaux points de l’accord de Doha sur la lutte contre le changement climatique arraché par le Qatar samedi 8 décembre :

* Acte II du protocole de Kyoto

La seconde période d’engagement, après la première qui expire fin décembre 2012, s’étalera du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2020. Elle concerne l’Union européenne, la Croatie et l’Islande, et huit autres pays industrialisés dont l’Australie, la Norvège et la Suisse, soit 15 % des émissions globales de gaz à effet de serre (GES) dans le monde. Chaque pays « réexaminera » ses objectifs chiffrés de réduction de GES « au plus tard en 2014 ».

* Aide financière aux pays du Sud pour faire face au changement climatique

Le texte de Doha « presse » les pays développés à annoncer de nouvelles aides financières « quand les circonstances financières le permettront » et à soumettre au rendez-vous climat de 2013 à Varsovie « les informations sur leurs stratégies pour mobiliser des fonds afin d’arriver à 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 ».

* Réparation pour les « pertes et dommages » causés aux pays du sud par le réchauffement

A Varsovie, des « arrangements institutionnels, comme un mécanisme international, seront décidés pour s’occuper de la question des pertes et dommages liés aux impacts du changement climatique dans les pays en développement particulièrement vulnérables ». Ce point a été très disputé entre les pays du Sud, qui s’estiment victimes des actions du Nord ayant déréglé le climat, et les Etats-Unis, qui craignent qu’un « mécanisme » ne mène un jour à des actions en justice et ne veulent pas débourser plus que ce qui a déjà été prévu dans les divers accords de l’ONU sur le climat.

* Vers un accord global et ambitieux en 2015

L’accord de Doha réaffirme l’ambition d’adopter « un protocole, un autre instrument juridique ou un accord ayant force juridique » à la conférence de l’ONU prévue en 2015 pour une entrée en vigueur en 2020, et rappelle l’objectif de parvenir à limiter la hausse de la température à + 2°C.

Contrairement au protocole de Kyoto, cet accord ne concernera pas que les nations industrialisées mais tous les pays, y compris les grands émergents et les Etats-Unis. Un texte devant servir de base pour les négociations doit être disponible « avant mai 2015 » et l’accord de Doha « accueille favorablement » la proposition du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon de réunir les dirigeants mondiaux en 2014 sur cette question.

(Lettres en gras rajoutées)….

187.  Araucan | 9/12/2012 @ 13:59 Répondre à ce commentaire

floyd (#184),

Certains pays de l’UE + Japon payent déjà au Fonds vert (4,5 Mrd cette fois-ci).

CF aide au développement par la France sur le climat
http://logi4.xiti.com/go.click.....5-2010.pdf

188.  Bob | 9/12/2012 @ 14:13 Répondre à ce commentaire

Araucan (#186),

Oui et le Monde se garde, bien sûr, de mentionner que les « autres pays industrialisés  » sont le Lichtenstein, Monaco, la Croatie et l’Islande.

A l’évidence, Le Lichtenstein et Monaco ne doivent pas trop craindre de tuer leur industrie. Sauf celle des coffre-forts, peut-être.

Un journaliste de Marianne faisait remarquer que nous somme dans une période qui, en matière « d’information », a réuni le caractéristiques de l’ère communiste pour la désinformation systématique et de l’ère Vichysoise pour ce qui est de la diabolisation et la diffamation des opinions contraires.
Ce n’est pas mal vu !

Entendu, il y a quelques minutes sur France désinfo, la ministre Delphine Batho qui affirme que tout le reste de la planète s’est trompée et n’a pas compris qu’il fallait changer nos modes de vie, que la France devait leur montrer l’exemple et guider le reste de la planète vers le bonheur et la félicité…
ça nous rappelle quelque grande heures de l’histoire.

C’était du niveau de Cathy Lafon citée dans le fil info des sceptiques…

Avec Rocard, ambassadeur des ours et des pingouins, NiCulot sauveur officiel de la planète et Batho à l’écologie, on est bien barré.
Nous voilà au siècle des lumières lumignons…

189.  Bernnard | 9/12/2012 @ 14:14 Répondre à ce commentaire

Araucan (#186),

 » Un texte devant servir de base pour les négociations doit être disponible “avant mai 2015″ et l’accord de Doha “accueille favorablement” la proposition du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon de réunir les dirigeants mondiaux en 2014 sur cette question. »

Ce qui leur fait peur:

« On ne peut pas être dans le +brainstorming+ pendant encore trois ans! », a prévenu l’ambassadeur climat pour la France, Serge Lepeltier. « Il ne faut surtout pas qu’on se retrouve dans la situation de Copenhague », ajoute-t-il, la grande conférence de 2009 qui s’était soldée par un quasi-échec.

et

Pour Alden Meyer, « il ne faut pas que les chefs d’Etat viennent sauver les meubles à la dernière minute. Ils doivent s’engager en amont ». Cette idée a d’ailleurs été lancée par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.

Source.

190.  yvesdemars | 9/12/2012 @ 14:22 Répondre à ce commentaire

‘espère que en 2015 après plus de 20 ans sans réchauffement le cirque onusien devra replier ses bâches ….

191.  scaletrans | 9/12/2012 @ 14:45 Répondre à ce commentaire

joletaxi (#176),

J’ai lu vos interventions: belle défense, félicitations.

192.  joletaxi | 9/12/2012 @ 16:13 Répondre à ce commentaire

scaletrans (#191),

nous avons sur LLB un petit comité informel qui assure la contestation aux articles quasi journaliers de propagande de la mouvance bien pensante de ce journal

193.  Bob | 9/12/2012 @ 16:40 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#190),

le cirque onusien devra replier ses bâches …

Cette affaire n’a vraiment plus rien à voir avec le climat, si cela a jamais été le cas. Il s’agit uniquement de redistribuer les richesses du Nord vers le Sud.
D’ailleurs beaucoup ne l’avaient pas caché.
Souvenez vous de la ministre de l’environnement canadienne,

Christine Stewart :
« No matter if the science is all phony, there are collateral environmental benefits…climate change provides the greatest chance to bring about justice and equality in the world. It’s a great way to redistribute wealth ».

« Peu importe que la science du réchauffement climatique soit complètement bidon, il y a des bénéfices environnementaux collatéraux. Le changement climatique représente la meilleure chance d’apporter la justice et l’égalité dans le monde. C’est une super occasion pour redistribuer les richesses. »

Pour ceux qui en douteraient encore. Et il y a beaucoup d’autres déclarations du même genre de la part de gens de l’ONU et du GIEC.

Doha tournait autour de cette question et de rien d’autre et c’est sans doute pour cette raison qu’ils n’avaient pas (plus) besoin du GIEC et de son sulfureux président.
Ils ne voulaient surtout pas parler de la science et de la température globale qui ne monte plus depuis 16 ans. Idem d’ailleurs pour l’émission de propagande de Arte à laquelle à participé Ben.

Alors 16 ou 20 ans, quelle différence ?

Par contre, ça risque d’énerver peu à peu le public si on parvient à le mettre au courant des réalités.
Je pense (j’espère) que beaucoup commencent à se poser des questions sur le cavalier seul (avec le Lichtenstein, Monaco, la Croatie, l’Islande,la Norvège et l’Australie) de l’Europe face au reste de la planète. D’autant plus que beaucoup se souviennent encore du flop européen monumental des taxes avions de Connie Hedegaard.

Surtout alors que nous sommes en pleine déconfiture industrielle et économique et que le chômage augmente beaucoup plus vite que la température…

194.  jean l | 9/12/2012 @ 17:13 Répondre à ce commentaire

Bob (#179),

en oubliant la Croatie et l’Islande dont on se demande d’ailleurs ce qu’ils font dans cette galère…
Veulent avoir plus froid encore, en Islande ?

L’Islande dispose de la géothermie : pour elle, une taxe carbone – qui est le véritable but de l’UE – devrait être indolore.
Tous les pays signataires sont intéressés. Ils peuvent faire un mauvais calcul mais ne les croyons pas naïfs. ILs espèrent que grâce à cette taxe, leurs propres productions énergétiques gagnera en compétitivité, et donc favorisera leur industrie (entre autres bénef).
L’Allemagne est un cas à part car si une forme de taxation carbone se met en place à grande échelle, elle y perdra. Mais elle est coincée par son discours écolo, très prégnant dans son opinion. De toutes façons, elle parie probablement – et à raison – qu’une taxe vraiment contraignante (comme celle souhaitée par cet arrogant de Jancovenividivici) ne verra pas le jour avant… les calendes grecques.

195.  Araucan | 9/12/2012 @ 17:14 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#189),

Oui, parce que le risque de se contenter au final de la seule convention cadre, plus petit dénominateur est très fort. De plus par derrière se profile l’anoxie du système ONU.
Mais tant que les pays émergents continueront de jouer aux pays en développement (ce qu’ils sont pour partie, et en interne) et donc qu’ils n’auront pas pleinement intégré le club des pays les plus riches, le système ONU ne pourra pas fonctionner.
Soit on réforme le système ONU mais il faudrait que ces pays acceptent d’accepter certaines responsabilités globales, soit on attend, ce qui est le plus probable et les accords se régionalisent : c’est déjà le cas pour le commerce depuis un dizaine d’années et c’est désormais le cas pour le PK : sauf que dans ce dernier cas, cela n’a aucun sens au regard de toute la problématique globale développée à ce sujet (mais cela fonctionnerait, mais sans la question du CO2 … ce qui tue les sources de financements smile ).
PK2 est un protocole de l’espace économique européen auquel s’est associée l’Australie … (qui trouve le moyen de faire payer les multinationales minières installées sur son territoire …).
Jusqu’en 2015, les négociateurs vont pouvoir se faire quelques jolies poussées d’adrénaline. Le G8 ou le G20 vont travailler, 2014 fera du mou et 2015 risquera de l’être tout autant, si les pays émergents ne s’engagent pas sérieusement (ce qui sous-entend à terme un marché CO2 pour les principales économie mondiales). Et comme d’ici 2015, l’Europe ne sera encore sortie de la crise …

196.  Laurent Berthod | 9/12/2012 @ 17:15 Répondre à ce commentaire

Bob (#188),

Ce qu’il y a de plus embêtant avec les écolos c’est qu’ils se prennent pour des prophète chargés de sauver l’humanité alors que ce ne sont que des cinglés.

197.  Laurent Berthod | 9/12/2012 @ 17:19 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#196),

Bon, l’image a pas voulu passer. Je mets donc le lien.
.

198.  Mihai | 9/12/2012 @ 17:34 Répondre à ce commentaire

Laurent Berthod (#197),

Je vois pas ce qui vous pose problème.

Il suffit d’utiliser le bouton Img et de coller l’adresse complète de l’image à insérer. Dans ce cas-ci
https://pbs.twimg.com/media/A9dfhjhCQAAQf_N.jpg:large
ou
https://pbs.twimg.com/media/A9dfhjhCQAAQf_N.jpg
donne le même résultat.

Javascript doit être activé,bien entendu.

199.  Araucan | 9/12/2012 @ 17:37 Répondre à ce commentaire

jean l (#194),

La taxe carbone (sous forme de taxe*), c’est un truc franco-français pas européen… Toute l’industrie UE est déjà soumise plus ou moins fortement au système ETS (obligation de détenir des crédits carbone pour émettre des GES mais possibilité de les échanger) et l’an prochain tous les crédits seront mis aux enchères.
Le ministère de l’industrie allemand a bien compris le problème et bloque toute réduction du nombre de crédits, ce qui entrainerait une hausse des cours …

D’ailleurs, cette taxe existe déjà, elle s’appelle juste la TIPP : elle est fixe alors que les pro-RCA veulent l’augmenter progressivement pour faire réduire la consommation de pétrole.
Comme les mêmes croient généralement que l’on est en train de vivre le pichuile
et que le prix du pétrole ne peut que monter, alors ils nous tirent une balle dans le pied car la voiture à 1,5 l/100km n’est pas encore sur les chaînes de montage.

200.  Araucan | 9/12/2012 @ 18:10 Répondre à ce commentaire

TRouvé sur Slate et pas dansun commentaire…

« L’avantage, avec les conférences climatiques, c’est que le programme peut être réutilisé à l’identique de l’une à l’autre. Pour la prochaine, il suffira de remplacer Doha par Varsovie dans les entêtes. A moins d’organiser, d’ici là, une conférence pour statuer sur la nécessité de poursuivre l’organisation coûteuse, en argent et en CO2, de tels rassemblements. La mascarade de Doha pose clairement la question. Son déroulement, comme ses résultats, se retournent contre son objectif même. Au lieu de promouvoir la prise au sérieux des enjeux climatiques, elle démontre l’incapacité totale des Etats à engager une véritable dynamique de lutte contre le réchauffement. Ce qui révèle une totale impréparation de cette réunion.

Dans la situation actuelle, ne vaut-il pas mieux arrêter les débats stériles et les dégâts qu’ils engendrent dans l’opinion publique ? C’est sans doute la question que l’on doha désormais se poser.

http://blog.slate.fr/globule-e.....ec-et-mat/