Les secrets éventés du Père Noël


L'article de Donna Laframboise publiant les documents de travail du WGII du GIEC. Grand merci à elle ainsi qu'à Scaletrans et à Bob pour la traduction.

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Source.

Le 8 Janvier 2013 à 9 :55

Grâce à un "honorable correspondant", les brouillons de la plupart des chapitres du prochain rapport du GIEC sont maintenant dans le domaine public. Parmi les nouvelles révélations : le GIEC n’a rien appris de sa débâcle himalayenne.

 

Une semaine avant Noël, me sont parvenues trois clefs USB de données contenant 661 fichiers et totalisant presque un giga byte de documents. Elles ont été créées par l'Intergovernmental Panel on Climate Change (ou IPCC – NdT la traduction devrait être le Panel Intergouvernemental sur le Changement Climatique et non le Groupe Intergouvernemental d’Etude du Climat -GIEC. NdA : dans le système des Nations Unies, il y a des traductions officielles, c'est est une, smile ), un organisme de l’ONU travaillant actuellement sur un rapport de première importance.

Devant être publié progressivement à partir de Septembre 2013, ce rapport sera repris lors de conférences de presse gouvernementales dans le monde entier. Les fonctionnaires mettront l’accent sur ses conclusions et continueront à dépenser des milliards pour les mesures liées au changement climatique.

Le GIEC est constitué de trois groupes de travail. Ils étudient respectivement les preuves scientifiques en rapport avec le changement climatique, les impacts sur l’humanité et la nature et les réponses possibles.

Ces clefs USB avec leurs données ont été distribuées aux participants du Groupe de Travail II, chargé d'écrire sur les impacts du RCA. La clef bleue porte la mention « Working Group II AR5 LAM1 » et se rapporte à la première réunion d’auteurs principaux de janvier 2011 au Japon. La clef dorée est associée à la seconde réunion tenue à San Francisco presque un an après, la verte provient de leur troisième réunion à Buenos Aires il y a 10 semaines.

Le GIEC a confirmé l’authenticité des documents de ces clefs. Actuellement, je publie cette énorme collection de données que je surnomme Divulgation des Secrets du Père Noël. Quelques-uns de ces documents sont déjà connus. Beaucoup d’autres n’auraient été publiés par le GIEC que des années plus tard. D’autres encore seraient restés définitivement secrets selon le GIEC.

(Ndt : pour les données, voir ICI )

Mon livre de 2011, L’adolescent délinquant pris par erreur pour le meilleur expert mondial du Climat, documente les nombreux problèmes de crédibilité du GIEC. En particulier l’influence choquante d’activistes verts dans ce qui est supposé être un organisme scientifique rigoureux.

Le Groupe de Travail II pour le prochain rapport du GIEC comprend 30 chapitres. La troisième version de ces chapitres (connue à tort comme la version de second ordre en interne) n’a pas encore été écrite, mais deux versions précédentes se trouvent sur ces clefs. Ce qui est connu comme la version de premier ordre comprend 2.465 pages et peut se télécharger en bloc ou chapitre par chapitre ci-après.

Dans le cadre de son processus de rédaction des rapports, le GIEC sollicite des remarques sur ses brouillons de la part d’individus qu’il décrit comme « experts scientifiques relecteurs ». Les noms des personnes ainsi désignées par le Groupe de Travail 2 se trouvent ici.


Leurs commentaires se trouvent sur la clef verte.

Le chemin est : Buenos Aires/Documentation>c_ExpertReviewFiles>FOD_Comments .

La plupart de ces commentaires apparaissent constructifs, et amélioreront probablement la qualité du rapport définitif. Mais certains de ceux qui ont participé sont des activistes. Beaucoup de leurs suggestions se limitent à des tentatives éhontées d’intégrer du matériau d’origine activiste – et des opinions activistes- dans un document scientifique.

En d’autres termes, sous l’apparence d'une « révision par des experts scientifiques », le GIEC a facilité le lobbying agressif d’activistes en le camouflant.

 

DES MEMBRES DU WWF POUSSENT LE GIEC A SE REFERER A SES PUBLICATIONS

Le dernier rapport principal du GIEC, publié en 2007, contenait une erreur embarrassante à propos de la vitesse à laquelle la fonte des glaciers himalayens était attendue. Cette erreur avait fait l’objet d’une attention généralisée des médias début 2010, incitant d’importants journaux à réclamer la démission du président du GIEC.

Il n’y a rien de compliqué dans cette "débâcle" himalayenne. Les auteurs du GIEC responsables de la rédaction du Chapitre 10 du Groupe de Travail ne tinrent pas compte des conclusions moins alarmantes publiées dans la littérature scientifique revue par les pairs. Ils choisirent au contraire de s’en remettre à des affirmations trouvées dans une publication produite par un groupe de lobbying vert (voir p. 10 ici).

Le groupe en question était le WWF. Toujours connu en Amérique du Nord sous son nom d’origine, le World Wildlife Fund, il s’est rebaptisé ailleurs World Wide Fund for Nature. Loin d’être un organisme à petit budget, le WWF a des bureaux dans plus de 60 pays et 5.000 employés.

Le WWF est l’organisme qui nous vaut Earth Hour tous les ans en Mars. Ayant bâti quatre décennies de ses propres activités sur des dons de l’industrie pétrolière (sa première entreprise donatrice fut Shell Oil), le WWF pense maintenant que les pays pauvres devraient laisser leurs combustibles fossiles dans le sol plutôt que de les utiliser pour fournir lumière, chauffage et hôpitaux à leurs populations.

Mon livre
révèle comment le WWF a, dans le passé, infiltré le processus de rédaction du rapport du GIEC. Les deux tiers des chapitres du rapport de 2007 comptaient dans leur personnel au moins un individu lié au WWF. Un tiers des chapitres étaient dirigés par un auteur membre du WWF.

Ni le GIEC ni le WWF ne semblent avoir beaucoup appris en matière de circonspection depuis lors.

Susan Evans est employée par WWF Canada. Elle détient un Masters en zoologie, mais nombre des commentaires qu’elle a envoyé au GIEC sont dénués de contenu scientifique. Par exemple, elle voit ce rapport comme une opportunité pour « promouvoir le sentiment de gestion et de responsabilité » envers les écosystèmes (Chapitre 00/comment 44). A quatre reprises distinctes, Evans recommande au GIEC de consulter un manuel de 72 pages publié par le Global Arctic Programme (Chapter 00/comment 45, 27/727, 14/577, 15/367). A une autre occasion, elle invite le GIEC à prendre en considération un document WWF de 246 pages intitulé Buying time dont l’introduction encourage les lecteurs à devenir des activistes politiques (14/406). A trois reprises, Evans attire l’attention du GIEC sur un troisième document du WWF sur les écosystèmes marins du Pacifique (13/300, 26/260, 26/417). En trois occasions supplémentaires, elle indique un quatrième rapport sur le changement climatique dans le Canada Ouest à la création duquel le WWF a participé (15/367, 15/370, 26/316). Ailleurs, elle exhorte le GIEC à consulter un cinquième document, une publication de 69 pages sur la gestion de l'approviosonnement en eau (15/455). Dans un long commentaire sur le Chapitre 20, Evans brode sur la nécessité de « réduire significativement notre rythme actuel de développement et de comportements de consommation » et exhorte les scientifiques du GIEC à consulter le dernier rapport Living Planet du WWF (20/16.1 et 16.2).

 

J’ai écrit à propos de ce dernier document peu de temps après sa publication, faisant remarquer que les mots égalité et inégalité y apparaissent 28 fois. Autrement dit c’est un traité politique.

Les efforts d’Evans pour voir les points de vue du WWF inclus dans le rapport du GIEC sont appuyés par sa collègue, Cassandra Brooke – dont le GIEC nous dit qu’elle représente le siège en Suisse. Une biographie officielle est difficile à trouver, mais une datée de 2008 dit qu’elle est docteur en géographie.

Dans sa capacité en tant qu’experte en révision, Brooke pense que le GIEC devrait faire attention au même manuel sur l'Arctique qu’Evans promeut en quatre occasions distinctes (4/945). Elle exhorte les scientifiques du GIEC à prendre leurs informations sur les mangroves et le changement climatique en visitant un site du WWF, et se trouve désappointée que le rapport du GIEC « ne reconnaisse pas que les valeurs culturelles et spirituelles sont une forme d’aide aux écosystèmes » (4/1011, 5/1204).

 

Mais ce sont ses remarques sur l’extinction des espèces qui sont particulièrement révélatrices. Le Chapitre 19 est un chapitre de synthèse. Son but est de résumer les conclusions des autres 29 chapitres du Groupe de Travail II. L'objectif de ces auteurs, par conséquent, est de refléter avec justesse ce qui est rédigé ailleurs.

Brooke, commentant le Chapitre 19, remonte en arrière. Elle observe que le langage dans le Chapitre 4 « est très vague” et “a un ton inconsistant » avec ce que dit le Chapitre 19. Il est clair qu’elle pense que le langage du Chapitre 4 devrait être renforcé plutôt qu’édulcoré dans le résumé médiatisé.

Brooke est désespérée car le Chapitre 4 « semble s’éloigner » des « fortes affirmations » sur le changement climatique


et l’extinction des espèces qui apparaissaient dans le rapport 2007 du GIEC (4/664, 19/428). Mais ce repli est une bonne nouvelle. Comme j’en ai
débattu ailleurs, le GIEC se fiait à un unique article de recherche qui avait déjà été démoli par d’autres spécialistes. (Un biologiste célèbre l’appelait « le pire article que j’aie jamais lu dans une revue scientifique. ») Le GIEC non seulement ne prêta aucune attention à ces vigoureuses réfutations, mais refusa de permettre aux lecteurs de connaître leur existence.

 

On s’attendrait à ce que les experts scientifiques relecteurs soient heureux que le GIEC se comporte dorénavant de façon plus responsable. On s’attendrait à ce qu’ils félicitent le GIEC de sa mutation vers des preuves plus solides.

Mais Brooke n’est pas une véritable experte en révision. Elle est une employée de WWF et le WWF aime l’exagération. Comme son site principal le proclame : « il est presque impossible d’exagérer la menace du changement climatique. »

 

LES AUTRES ACTIVISTES « EXPERTS RELECTEURS »

Parmi les autres organisations tentant d’influencer le rapport scientifique du GIEC par le mécanisme de relecture par des experts, l'on trouve l’Alliance of Small Island States.

Son site reconnaît sans ambages que c’est « le lobby ad hoc et la voix de la négociation » de certains intérêts politiques. En voici quelques autres :

Angela Andrade, une anthropologue employée par Conservation International, incite par deux fois les scientifiques du GIEC à consulter un document  explicatif publié conjointement par une douzaine de groupes activistes (15/172, 16/120).

En deux autres occasions elle cite un document intitulé Building Resilience to Climate Change (15/430, 16/123). Il a été publié par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, dont le site parle d’ « un monde juste ».

Mais la justice est un concept politique. Les gens raisonnables ne sont pas d’accord avec ce à quoi ressemble la justice. Un groupe de verts recherchant la justice est-il une source fiable d’informations ? Le Giec pense apparemment que oui. La version actuelle du Groupe de Travail 2 cite déjà la publication Building Resilience aux Chapitres 5 et 9 (voir pp. 379, 402, et 813 de la version de 2.465 pages).

 

De même, le groupe activiste Germanwatch se préoccupe de « justice globale » et se fait le champion de certaines idées politiques et économiques. Sven Harmeling, qui y est employé en tant que directeur pour les politiques climatiques signale à deux reprises deux fois aux auteurs du GIEC un document explicatif commun de Germanwatch et du WWF (14/555, 15/224). Ailleurs il attire l’attention du GIEC sur un second document co-publié avec le WWF et intitulé Institutions for Adaptation  (15/418). Pour faire bonne mesure, il indique un troisième document, celui-ci étant un article d’information publié par son employeur et deux autres organisations (15/343).

Une autre organisation est le réseau International Rivers. Les gens qui y travaillent se voient eux-mêmes comme étant « au cœur du combat global pour la protection des rivières ». L’une d’entre eux, Katy Yan , se décrit elle-même sur Twitter comme une « militante du climat ». Elle aussi est expert relecteur du GIEC. Comme ceux cités plus haut, Yan pense que les publications de sa propre organisation méritent d’être citées dans un rapport scientifique. Elle recommande deux fois un document intitulé Before the Deluge . Il a été rédigé par le directeur exécutif d’International Rivers – c’est-à-dire par son patron (3/752, 3/766).

En outre, Yan recommande deux nouvelles histoires qui furent publiées sur le site de son organisation, une bibliographie en ligne d’ « articles scientifiques clés » sélectionnés par ses amis activistes, un rapport de 112 pages sur les stratégies durables de l’eau, un rapport de 90 pages sur les énergies alternatives au Guatemala, et deux autres documents sur les énergies renouvelables au Chili. Tous ces documents sont des fabrications maison (3/869, 3/891, 27/339, 27/345).

Tout ceci donc est de la littérature grise d’origine activiste – exactement le genre de chose qui a causé les malheurs du GIEC dans le passé. Quelles sont les intentions du GIEC ? Pourquoi déroulent-ils le tapis rouge pour les activistes, leur permettant d’influencer directement les auteurs du GIEC ? Ce n’est pas le bon moyen de prévenir une autre débâcle himalayenne.

 

LA LITTERATURE du WWF ET de GREENPEACE

Même avant ce tir de barrage du lobby, le brouillon du Groupe de Travail II
listait déjà les neuf publications du WWF suivantes ainsi que deux documents Greenpeace dans ses références de fin de chapitre. (Les numéros de page entre crochets concernent cette
version de 2465 pages).

IUCN 2008 : Ecosystem-based adaptation: An approach for building resilience and reducing risk for local communities and ecosystems . A submission by IUCN, The Nature Conservancy, WWF, Conservation International, BirdLife International, Indigenous Peoples of Africa Co-ordinating Committee, Practical Action, WILD Foundation, Wildlife Conservation Society, Fauna and Flora International and Wetlands International. Gland, Switzerland: IUNC.


[p. 371]

  1. Fish, M.R. and C. Drews, 2009: Adaptation to Climate Change: Options for Marine Turtles. WWF. San Jose, CA, USA, 20 pp. [p. 514]

  2. Fish, M.R., A. Lombana and C. Drews, 2009: Climate Change and Marine Turtles in the Wider Caribbean: Regional Climate Projections. WWF, San Jose, CA, USA, 20 pp. [p. 514]

     

  3. Kollmuss, A., H. Zink, and C. Polycarp, 2008: Making sense of the voluntary carbon market: A comparison of carbon offset standards. WWF Germany. [p. 1067]

  4. Harmeling, S., S. Kreft, and S.C. Rai (2011) Institutions for adaptation: Towards an effective multi-level interplay. Germanwatch and WWFInternational, available at  http://www.germanwatch.org/klima/ad-inst.htm [p. 1726]

     

  5. Sattler, P., M. Taylor, 2008: Building Australia’s Safety Net 2008: Progress on the directions for the National Reserve System. WWF-Australia, Sydney. [p. 2007; actual title is Building Nature's Safety Net]

  6. Allianz and WWF, 2006: Climate Change and Insurance: An Agenda for Action in the United States, Allianz and WWF. [p. 2071]

  7. Constable, A.J. and S. Doust, 2009: Southern ocean sentinel  – an international program to assess climate
    change impacts on marine ecosystems
    : Report of an international workshop, Hobart, April 2009. ACE CRC, Commonwealth of Australia & WWF-Australia, pp. 81. [p. 2287]

  8. Experts Workshop on Bioregionalisation of the Southern Ocean (September 2006: Hobart), S. Grant  Antarctic Climate, Ecosystems Cooperative Research Centre, WWF-Australia, Peregrin, S. Grant, A. Constable, B. Raymond, and S. Doust, 2006: Bioregionalisation of the southern ocean:  Report of the experts workshop (Hobart, September 2006), [report prepared by: Susie grant … [et al.]] Sydney: WWF-Australia Head Office. [pp. 2289-90]

     

  9. Richter, C., S. Teske, and R. Short, 2009: Concentrating solar power: global outlook 2009. SolarPaces , Greenpeace and ESTELA. [p. 879]

     

  10. Anisimov, O.A., M.A. Belolutskaya, M.N. Grigor’ev, A. Instanes, V.A. Kokorev, N.G. Oberman, S.A. Reneva, Y.G. Strelchenko, D. Streletsky, and N.I. Shiklomanov, 2010: Assessment Report: The Main Natural and Socioeconomic Consequences of Climate change in Permafrost Areas: A forecast Based upon a Synthesis of Observations and Modelling.Greenpeace, Russia. 40 pp. [p. 1892]

     

On pourrait penser que, si les scientifiques en rédigeant le rapport scientifique du GIEC, ne peuvent apporter de preuves sans se référer à de la littérature d'origine activiste, ils ne devraient pas mettre cet argument en première place.

C’est un organisme qui n’a rien appris de ce qui lui est arrivé avec l'histoire des glaciers himalayens.

GIEC & CONFIDENTIALITE

Les trois clefs de données contiennent un document sur la confidentialité des travaux du GIEC (également disponible en ligne ici). Bien qu’il commence par une déclaration solennelle selon laquelle « le GIEC met la priorité sur la transparence », le reste du texte indique clairement que cette organisation a le même rapport avec la transparence que les vampires avec la lumière.

Le GIEC dit que le secret conduit à un « produit de plus haute qualité ». Il dit que les délibérations à huis clos sont un processus efficace. Il dit que le GIEC compte sur la confidentialité durant la rédaction du rapport.
C’est une courte vue et stupide. Le GIEC doit être franc, ouvert et honnête à chaque étape le menant à ses conclusions. La dernière chose susceptible de convaincre des gens éduqués au 21ième siècle, c’est bien un groupe d’experts de l’ombre qui sourient et nous demandent de les croire.

Le secret n’a rien à voir avec la science. Il est par contre utilisé par ces sages pour contrôler le message. Le secret permet au GIEC d'orchestrer la délivrance de ses rapports avec la fanfare médiatique. Il permet aussi de diffuser des copies en avant-première à des journalistes sympathisants.

Une enquête de 2010 ayant identifié des « insuffisances significatives » à chaque principale étape du processus d’évaluation du GIEC, le moment est venu de mettre cette organisation sous les projecteurs.

Le public a le droit d’examiner tout document produit par cet organisme des Nations Unies. C’est important non seulement dans l’immédiat, mais aussi plus tard pour les chercheurs. Si des activistes employés par des groupes de pression peuvent lire des versions provisoires de ce rapport, le public doit aussi le pouvoir.  Nous avons aussi le droit de savoir, dans les meilleurs délais possibles, quelle sorte d’accueil reçoivent ces brouillons – et de juger si le GIEC y répond bien ou mal.

Le document sur la confidentialité comprend cette déclaration emphatique :

Le processus d’évaluation ne peut être efficace si des documents provisoires sont publiés ou discutés publiquement durant la préparation [du rapport en cours].

Mais le GIEC n’y croit pas réellement. Voici pourquoi : à la mi-décembre, des versions provisoires des 14 chapitres qui comprennent la section du Groupe de Travail I du prochain rapport du GIEC ont été diffusés. Ces données du « Père Noël » contiennent 30 chapitres supplémentaires. Cela signifie que les versions provisoires de la plupart des chapitres du prochain rapport (44 sur 60, ou 73%) sont dorénavant dans le domaine public.

Si les mots écrits dans le document sur la confidentialité veulent dire quelque chose, le GIEC devrait suspendre le travail sur le prochain rapport. Il devrait annoncer que l’importance de ces fuites en rend la poursuite impossible.

Mais jeter l’éponge est bien la dernière chose à attendre de cette bureaucratie.

Donna Laframboise.

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163 réponses à “Les secrets éventés du Père Noël”

  1. JG2433 (#50),

    toufta

    Dans son œuvre « L’Archipel du Goulag« , A. Soljenitsyne a expliqué son fonctionnement dans les camps – tous les tenants et aboutissants. Pour lui, il n’y avait eu guère de différence avec ce qui avait été pratiqué à l’extérieur.

  2. Nicias (#49),

    C’est le mécanisme qui importe. Je vous provoque et vous galopez …

    Ca, comme dirait MiniTAX, c’est du raccrochage de branche façon bonobo épileptique.

    Il y avait assez de nourriture pour tout le monde. Si la guerre a joué, c’est éventuellement en distrayant les Britannique du problème.

    Éventuellement? Vous galegez j’espère…. En 1942 Le Japon remportait victoires sur victoires en Birmanie, et menaçait d’envahir les Indes britanniques, en passant par le Bengale.
    Les axes et moyens de transports étaient entièrement dédiés au transport militaire. Il est clair que la distribution de nourriture n’était pas la priorité (alors qu’en 1941, malgré des conditions équivalentes, il n’y avait pas eu de problèmes).
    Il faut vous renseigner un peu sur l’histoire si vous voulez l’utiliser pour vos démonstrations.

    Rien n’indique dans vos propos que la famine est aussi un problème de revenu et de leur répartition.

    Parce ce que (en ce qui concerne les revenus) c’est une évidence et que si cela fait partie du problème, le plus souvent ce n’est pas la cause du problème.
    Par contre, pour la répartition, ce n’est en rien le problème, ni sa cause. Des revenus mal répartis feront que certains seront soumis à la famine et pas d’autres, cela ne changera rien quand aux conditions qui mènent à la famine.

    c’est la transparence de l’information. les pays communistes ont connu les pires famines

    Parce que vous pensez que le grand bond en avant et la révolution culturelle ne sont pas des formes de conflit? … la encore vous galegez…
    Et si vous vous referez à la grand famine de 1922-1923 en URSS, alors elle aussi fait suite à un conflit et est en grande partie due à la désorganisation qui en résultait.

    alors que leur gouvernement ne se désintéressait pas du sort des plus pauvres, simplement tout allait toujours pour le mieux dans le meilleur des mondes communistes. L’information n’arrivait pas en haut.

    C’est ce que vous croyez?
    Bien entendu que l’information arrivait en haut, et il y avant d’ailleurs des instructions précises pour le cacher, venant d’en haut. Et le gouvernement s’intéressait plus à l’apparente réussite de ce qu’il avait décrété qu’au sort des plus pauvre…. en fait le sort des plus pauvre ne l’intéressait absolument pas, tant qu’on pouvait le maquiller…

    Vous auriez du…

    Bah non…
    Il est possible que ce que vous dites fonctionne dans certains cas, mails il y a des cas typiques ou cela ne fonctionne pas.
    – Un spéculateur n’achète pas spécifiquement quand la nourriture est à bas prix et quand elle est abondante. Il achète quand il a de bonnes espérance que le prix va monter (en général ce n’est pas un climatologue, donc il n’a aucune raison de prétendre savoir à l’avance le climat qui fera dans le futur, et n’a donc aucune raison d’acheter de la nourriture, sauf bien sur si c’est son métier. Dans ce cas, il achète pour commercer, pas pour spéculer, et ne stocke donc pas plus que de raison, étant donnée que les stocker coute cher et est cause de pertes).
    Il achète donc quand la nourriture s’est déjà raréfiée et que le prix à déjà commencé à augmenter et qu’il peut avoir une certitude suffisante d’espérer un gain en stockant.
    – Tant que le prix grimpent, il n’a aucune raison de vendre. Plus la pénurie s’accroit, et plus son stock prend de la valeur (si certains commencent à mourir de faim, cela fera grimper les prix encore plus). Et une fois qu’il décidera de vendre, si les prix ont suffisamment monté, il seront éventuellement trop haut pour une partie de la population (tant qu’il en reste assez pour écouler les stocks, tout va bien…) Il y aura donc bien un phénomène d’amplification de la famine.
    – Dans les pays sahéliens, la plus grande partie des agriculteurs pratiquent une agriculture vivrière de subsistance, pas une agriculture de rente. Quand la nourriture commence à manquer sévèrement, l’agriculture commence à taper dans stocks réservés aux semailles pour l’année suivante. Une fois qu’il a épuisés ses semailles, puis ses quelques autres richesses en nourriture, il n’a plus de quoi semer l’année suivante… d’où une autre amplification de la famine.

    je ne sais pas comment cela se passe ailleurs, dans d’autres contextes et dans d’autres temps, mais en 1974, au Niger, c’est comme cela que ça c’est passé.

  3. Nobody (#52),

    la grand famine de 1922-1923 en URSS

    À propos de dates, juste une remarque :

    – 1932-1933 : Le génocide ukrainien (au moins 6 millions de morts), l’ « Holodomor » (extermination par la faim, par une famine « artificielle ») ;

    – 1921-1922 : Une famine, conséquence de la guerre civile, après la Première Guerre mondiale et les désordres de la révolution, ~1,5 million de morts.

  4. Nobody (#52),

    Les axes et moyens de transports étaient entièrement dédiés au transport militaire.

    Je cite wikipédia: « Néanmoins, les Alliés montent deux opérations durant la saison sèche de 1942-1943. La première est une offensive à petite échelle […] Une division est envoyée jusqu’à Donbaik, à quelques kilomètres du bout de la péninsule, mais est stoppée par les forces japonaises […] La deuxième opération est plus controversée : une unité de commandos, chargée de pénétrer au plus profond des lignes ennemies  »

    On voit donc que les Britanniques ont consacré des moyens considérables pour lutter contre les Japonais sur ce fronts. Ils n’ont pas envoyé une section, ni même une compagnie, ils ont mis le paquet: une division, au minimum 10000 hommes !
    Devait plus y avoir une route, une voix ferrées utilisable pour l’acheminement de la nourriture dans toutes les Indes !

    Parce ce que (en ce qui concerne les revenus) c’est une évidence

    Ce n’est surement pas une évidence lorsque vous décrivez les famines comme provoquées par des méchants seigneurs de la guerre qui empêchent les ONG de distribuer gratuitement de la nourriture.

    « Bien entendu que l’information arrivait en haut »

    Non, cf Kroutchev, Mèmoires, les passages sur les famines en Ukraine.

    Il est possible que ce que vous dites fonctionne dans certains cas, mails il y a des cas typiques ou cela ne fonctionne pas.

    Cela fonctionne toujours, sauf si le spéculateur se plante et qu’il revend à perte, c-a-d quand il n’y a pas de famine.

    si certains commencent à mourir de faim, cela fera grimper les prix encore plus

    C’est idiot, J’en viens aux évidences qui ne doivent pas se dire. Un gars qui meure ne consommera pas–> la demande baisse–> les prix diminuent.

    Le spéculateur revend plus cher qu’il n’achète. Il vend quand les prix sont hauts et donc la demande forte (c-a-d quand la famine sévit), si non il est idiot. Il n’influe en aucun cas sur la quantité totale de nourriture disponible, il ne fait que reporter la consommation à des moments ou les denrées sont plus rares. Il ne peut pas amplifier la famine.

    Tant que le prix grimpent, il n’a aucune raison de vendre

    Tout a fait. Mais c’est la théorie et la pratiques de quelque-uns parmi les plus professionnels, ne faisons pas du spéculateur moyen, quelqu’un de 100% rationnel. Les données empiriques doivent trancher.

  5. Nicias (#55),

    Je cite wikipédia

    Évite wikipedia si tu ne sais pas et veux dire des choses sensées… et renseigne-toi pour de bon.
    1942 a été une année importante sur ce front, avant les tentatives limitées de contre-offensive, l’armée Britannique a lutté sans succès contre l’avance Japonaise en Birmanie et n’a pu se rétablir qu’in extremis sur les monts Arakan et les arrêter à Imphal (en Inde donc, pas très loin du Bengale))…. et c’est plus de 50.000 soldats en retraite (majoritairement composé du corps chinois et d’une division Indienne) qu’il a fallu récupérer, soigner, nourrir et ré-équiper. Les pertes alliées pendant cette campagne furent en gros de 20.000 hommes. Et il a fallu en plus faire face à l’afflux important de réfugiés birmans (civils) fuyant l’avance Japonaise. Et et pour couronner le tout, en même temps, les Anglais ont eu à réagir à des révoltes au Bengale même.

    Ce n’est surement pas une évidence

    Mais bien sur que c’est une évidence. Même dans la plus sévère des famines, quelqu’un ayant suffisamment d’argent trouvera de quoi manger. Il n’est pas nécessaire de le dire. Pour le reste, vous caricaturez ce que je dis… donc je passe…

    Kroutchev, Mèmoires

    Une assurance de vérité?… 😉
    Même si Khrouchtchev disait la vérité dans ses mémoires, cela ne change pas le fait que pour toutes les autres famines en pays socialistes auxquels je pense (Ukraine, Chine), l’information arrivait en haut.

    Cela fonctionne toujours

    Lisez donc l’exemple (réel) que je donne après et qui montre le contraire… vous ne pouvez pas dire « toujours ».

    C’est idiot, J’en viens aux évidences qui ne doivent pas se dire. Un gars qui meure ne consommera pas–> la demande baisse–> les prix diminuent.

    Réfléchissez avant d’écrire: une perte d’un tout petit pourcentage de la population, qui de plus a un pouvoir d’achat nul (sinon, ils ne mourraient pas), n’affecte en rien la masse totale d’argent que le spéculateur peut capter, et très peu la demande en nourriture, c’est donc vous qui dites une idiotie.
    A Zinder et Maradi en 1974, il est clair que les premiers morts de famine ont créé la panique et fait augmenter les prix…. mais vous avez sans doute une excellent explication théorique vous permettant de dire que cela n’a pas eu lieu???

    Il n’influe en aucun cas sur la quantité totale de nourriture disponible

    La encore, vous vous trompez. Il n’influe pas sur la quantité totale de nourriture théoriquement disponible (encore que, le temps de stockage et les ravageurs réduisent les stocks, et ce de façon non négligeable dans des stockage archaïques)… mais ce qui compte c’est qu’à un moment donné, la quantité de nourriture disponible soit réduite encore plus à cause du stockage, et que encore moins de monde puisse acheter => sur-mortalité. Et le fait que cette nourriture non consommée soit théoriquement disponible après cette sur-mortalité ne ressuscitera pas les morts….
    C’est d’ailleurs même théoriquement faux. Étant donné qu’un stock n’est pas fixé une fois pour toute et que la zone de famine n’est pas totalement isolée. Le spéculateur va toujours reconstituer ses stocks, en achetant ailleurs, pour profiter le plus possible des ventes à haut prix. Il est totalement clair que le niveau de prix à partir duquel il estime la vente profitable va déterminer en partie le nombre de morts (ceux qui n’auront pas les moyens d’acheter).
    A Zinder et Maradi en 1974, Les El Hadji achetaient des céréales au Nigeria, les stockaient pour faire monter les prix, puis les vendaient au Nigériens=> Famine aggravée.

    Mais c’est la théorie et la pratiques de quelque-uns parmi les plus professionnels

    C’est ce qu’on fait les El Hadji de Maradi et Zinder en 1974, et ce bien qu’ils n’aient aucune formation en économie, et que la plupart d’entre eux fussent illettrés… tu repassera pour le professionnalisme…
    Quand quelqu’un veut faire de l’argent et que le prix de ce qu’il a monte, il attend avant de vendre (à moins d’avoir des besoins plus urgents), ce n’est pas du professionnalisme, c’est juste une évidence.
    Après, c’est en gros le premier qui commence à vendre qui détermine le prix… une fois que l’un commence, les autres suivent (ou alors prennent le risque de voir la demande satisfaite et les prix baisser).

  6. Nobody (#56),

    Évite wikipedia si tu ne sais pas et veux dire des choses sensées… et renseigne-toi pour de bon.

    Je cite, et toi ?
    Rien, nada, j’ai lu bien d’autres choses, Amartya Sen étant ma principale source: « l’économie est une science morale » ou il parle principalement des famines indienne et chinoises. Wikipédia, c’est pourri, certes, alors proposes mieux.

    Lisez donc l’exemple (réel)

    ça ne tient pas la route au niveau du raisonnement.

    une perte d’un tout petit pourcentage de la population, qui de plus a un pouvoir d’achat nul (sinon, ils ne mourraient pas), n’affecte en rien la masse totale d’argent que le spéculateur peut capter

    Je n’ai jamais prétendu que les spéculateurs allaient sauver les pauvres (qui ne sont pas un tout petit pourcentage de la population…). Ils (les spéculateur) n’ont qu’un rôle marginal en sauvant les riches. Pour le reste, « it doesnt matters » comme on dit en climatologie.

    A Zinder et Maradi en 1974

    Si vous n’avez pas compris, je n’ai pas un connaissance précise de votre famine de 1974, elle vous tient a cœur, pourquoi pas, mais sourcez !

    Il n’influe pas sur la quantité totale de nourriture théoriquement disponible

    Alors ils vendent quand ?
    Ils vendent leur stock après la famine, lorsque les prix sont bas ?

    Le spéculateur va toujours reconstituer ses stocks, en achetant ailleurs

    Vous confondez à nouveau comportement spéculateur est comportement de commerçant. Notez que je parle de comportement.

    A Zinder et Maradi en 1974, Les El Hadji achetaient des céréales au Nigeria, les stockaient pour faire monter les prix, puis les vendaient au Nigériens=> Famine aggravée.

    Non, vos méchants augmentaient l’offre de nourriture, peut être à vil prix, et alors, ou était la concurrence ?

    Quand quelqu’un veut faire de l’argent et que le prix de ce qu’il a monte, il attend avant de vendre

    cela peut sembler rationnel, mais non, ce n’est pas ce qu’il se passe en général. J’ai spéculé et connait bien les comportements des différents acteurs. Ce n’est pas une évidence.

  7. Nicias (#57),
    Ok, tu n’a pas de réponse, cela me va.
    Pour les sources, si tu veux vérifier ce que je dis, c’est facile. Si tu ne veux pas, c’est ton problème.
    En ce qui me concerne, la discussion s’arrête donc ici.

  8. En ce qui me concerne, la discussion s’arrête donc ici

    Nobody (#58),
    Il vaut mieux parce que tu dis quand même un paquet de sottises sur les spéculateurs, la pénurie, la famine…
    Le verbiage ne remplace pas un minimum de culture économique.

  9. JG2433 (#60), ben oui ça surprend.

    L’économie n’est déjà pas une science, mais y rajouter de la morale ça à un côté… comment dit-on ? Un oxymore ????

  10. minitax (#59),

    tu dis quand même un paquet de sottises sur les spéculateurs, la pénurie, la famine…

    Maintenant qu’on a eu le couperet de la sentence du jugement de minitax, vous serait-il possible de distiller quelques détails sur la teneur des sottises? Malgré mon vieil age, je suis avide d’apprendre…. surtout si on peut m’expliquer l’histoire sous un jour nouveau (sur la famine de 1974 au Niger par exemple).

  11. Nicias (#57),
    En vous relisant aujourd’hui, j’ai trouvé des points intéressants… désolé d’avoir passé si vite la foi d’avant.

    Je vais donc répondre:

    Amartya Sen étant ma principale source…/..

    Ce n’est pas une source sur la deuxième guerre mondiale en Asie.

    Ils (les spéculateur) n’ont qu’un rôle marginal en sauvant les riches

    Dans ce cas, ils n’ont aucun « rôle », les riches ayant les moyens de se déplacer pour trouver ce qu’ils veulent s’ils ne le trouvent pas à l’endroit ou vivent.

    elle vous tient a cœur

    C’est surtout que c’est la référence qui ressort toujours quand on parle de famine dans les villages sahéliens. Que ce soit dans ma famille ou parmi tout ceux qui l’ont connu.

    Alors ils vendent quand ?

    C’est dans la dernière phrase de ma réponse précédente.

    Vous confondez à nouveau comportement spéculateur est comportement de commerçant. Notez que je parle de comportement.

    C’est sans doute là ou il y a une incompréhension. Pour moi tous les commerçants sont spéculateurs, c’est la teneur même de leur métier. S’ils ne spéculaient pas, il ne gagneraient pas leur vie. Et je vois ou je m’exprime mal: C’est quand le spéculateur à la volonté et la capacité d’influer sur les cours qu’il peut (à la marge) aggraver une famine (dans le type de cas correspondant à mon exemple).

    ou était la concurrence ?

    Et c’est je pense le point qui à engendré l’incompréhension. A Zinder et Maradi en 1974, il n’y avait pas de concurrence. Tout le commerce était au mains des El Hadji et leurs comportement était calqué les uns sur les autres. Le système économique était (et l’est toujours en grande partie) essentiellement mafieux: Un El Hadj, une fois revenu de la Mecque, constitue un commerce et un réseau autour de ce commerce, en « achetant » ses intermédiaires qui lui deviennent redevable à vie.
    Ceci dit, depuis 1974, le commerce s’est beaucoup diversifié, l’offre en moyens de transports aussi, ce qui fait que les réseaux de distributions ne sont plus contrôlés par un seul groupe. Et c’est (je pense, mais je suis prêt à entendre tout théorie la-dessus) qu’il n’y a plus de famine sévère dans la région, même quand certains hivernages sont fortement déficitaires.

  12. surtout si on peut m’expliquer l’histoire sous un jour nouveau (sur la famine de 1974 au Niger par exemple).

    Nobody (#63), il faudrait surtout que tu nous expliques d’abord pourquoi, toutes les famines à travers le temps et le monde ne s’étaient produites que dans les pays où il n’y a justement PAS de spéculation, ni de marché, ni « d’ultra-libéralisme » (la famine du Grand Bond en avant, du génocide Khmer, les famines soviétique, ukrainienne, irlandaise, indienne…).

    Ensuite, il faudrait que tu nous trouves un exemple, un seul, de famine (je parle de famine avec des morts à la pelle) due à la spéculation, au marché, à l’ultralibéralisme, etc. Et un exemple documenté, précis, chiffré hein, pas un factoïde assaisonné d’une couche d’interprétation à deux balles de sortie du chapeau.

    Alors et seulement alors, tu pourrais commencer à nous expliquer comment les spéculateurs causeraient les famines. Pour l’instant, à part brasser du vent, tu n’as rien fait de tel, pas un seul exemple crédible, pas un début de commencement d’exemple qui puisse suggérer la validité de TA théorie, nada, que dalle.

    P.S. et puis confondre Niger et Nigeria, ouh la la, ça pique les yeux !

  13. Je vous rappelle que vous êtes sur le fil de discussion « Les secrets éventés du Père Noël ».

    J’en ai ras le bol de vos pinaillages hors sujet sur les famines et je ne suis probablement pas le seul…

  14. minitax (#66),

    il faudrait surtout que tu nous expliques d’abord pourquoi, toutes les famines…

    Je ne vois pas pourquoi je chercherais à expliquer quelque chose que je n’ai pas contesté…. J’ai bien dis que la quasi-totalité des famines était dues à des conflits, des guerres civiles ou des dictatures, avez-vous réellement lu ce que j’ai dis? Je commence à en douter.

    Ensuite, il faudrait que tu nous trouves un exemple, un seul, de famine (je parle de famine avec des morts à la pelle) due à la spéculation, au marché

    Pourquoi donc chercherais-je un exemple de quelque chose que je ne prétend pas. J’ai juste dis que dans quelques cas (au moins un, que j’ai cité) la spéculation avait pu aggraver une famine. Je n’ai absolument jamais dis que la spéculation avait créé cette famine (ce qui aurait été idiot, vu que le stockage spéculatif n’a pu avoir un intérêt que justement à cause de la famine) .Quand au marché, je n’ai même jamais utilisé ce mot, et j’ai même expliqué qu’à Maradi et Zinder le stockage n’avait pu aggraver la famine que justement parce qu’il n’y avait pas de concurrence (donc pas de « marché libre » au sens ou je suppose vous l’entendez).

    tu pourrais commencer à nous expliquer comment les spéculateurs causeraient les famines

    Comme il est impossible de déduire de ce que j’ai dis ceci (j’ai même spécifiquement affirmé autre chose de totalement différent), je ne peux en conclure qu’une chose…. vous avez lu en diagonale, et vous balancez votre jugement sentencieux juste sur une impression, basée sur rien de consistant….

    P.S. et puis confondre Niger et Nigeria, ouh la la, ça pique les yeux !

    Sauf que je ne confond rien. Maradi et Zinder se trouvent au Niger à la frontière du Nigeria et les El Hadji de Maradi gagnent leur vie en organisant le commerce entre ces deux pays (et les échanges entre le Niger et le Nigeria sont plus important dans ces deux villes que les échanges inter-Niger). Relisez donc la phrase ou je parle du Nigeria (et je le redis, pendant la grande sécheresse de1974, les commerçants de Maradi achetaient bien les céréales manquantes au Nigeria)
    Je pense que votre urticaire oculaire est donc du à une autre cause. Peut-être une goutte de collyre pourrait être efficace?

  15. Mihai (#67), je plussoie.
    Votre discussion n’est pas inintéressante, mais allez sur le fil ad-hoc… (bistrot…)

  16. JG2433 (#60), Murps (#61),

    C’est une question de but et d’intention. On peut vouloir sauver la planète, et recourir à des remèdes qui ont des effets inverses à ce que l’on espéraient. Cf Nos écolos.

    Murps (#61),
    Il n’y a pas de science, uniquement des méthodes scientifiques.

    Mihai (#62),

    De toute façon la science est amorale.

    Ce qu’il faut comprendre, c’est que l’on ne peut pas prétendre être moral sans être efficace.

    Mihai (#67),

    J’en ai ras le bol de vos pinaillages hors sujet sur les famines et je ne suis probablement pas le seul…

    désolé.

    minitax (#59),

    Merci.

    Nobody (#64),
    Ce n’est pas une source sur la deuxième guerre mondiale en Asie.

    C’est une source sur les famines en Inde. Y compris pendant la deuxième guerre mondiale et en Chine.

    Dans ce cas, ils n’ont aucun “rôle”

    Pourquoi pas, c’est vous qui avez incriminé des spéculateurs, pas moi.

    Pour le reste, je n’ai pas le temps de tout réfuter, je taille:

    Pour moi tous les commerçants sont spéculateurs, c’est la teneur même de leur métier

    Non, il faut parler de comportement de spéculateur. Le service rendu n’est pas le même. Le spéculateur stocke (déplace dans le temps), le commerçant déplace dans l’espace (et rend d’autres services).

    Cette discussion me fatigue. On est certainement pas dans un monde de concurrence libre et parfaite. Vous avez raison sur certains points. Mais vous êtes pénible, vous ne concédez rien, vous pensez avoir toujours raison, cela ne vous grandit pas.

  17. Nicias (#71),

    le commerçant déplace dans l’espace

    Et aussi dans le temps, les acte d’achat et de vente ne sont pas simultanés. Le commerçant spécule donc aussi (et c’est toujours aussi normal).

    Cette discussion me fatigue…

    Rien ne vous oblige à la continuer. Ce que je suis ou ce que vous imaginez que je sois n’a strictement aucune importance ni aucun intérêt. Nous sommes juste deux pseudos sur un blog. ce sont les arguments écrits qui peuvent avoir éventuellement un intérêt… ou pas. A chacun de les lire ou de les ignorer.

  18. C’est marrant, les divergences des participants en matière climastrogique semblent beaucoup moins grandes qu’en matière économique.

    Je ne pense pas que ce soit parce que les lois de la science économique seraient moins bien établies que les lois de la climastrologie. Au contraire (bien qu’elles soient beaucoup moins bien établies que celles de la physique).

    Simplement le niveau de culture économique est sans doute beaucoup plus dispersé parmi les intervenants que le niveau de culture climastrologique.

    Bien à vous tous.

  19. Nobody (#72),

    Le commerçant spécule donc aussi
    Le commerçant comme il me semble vous l’avez écrit plus haut, n’a aucun intérêt à faire des stocks, son objectif est le zéro stock.
    Il peut, comme tout le monde, adopter un comportement de spéculateur. En fait tout le monde spécule (anticipe) tout le temps. Ce mot de spéculateur est une distraction.

    JG2433 (#60), Murps (#61),

    Je reformule plus clairement. On juge un acte à l’intention et/ou au résultat.
    L’économie est amorale dans le sens ou elle cherche a maximiser la production avec des ressources limitées. Elle n’a pas un objectif égalitaire, ce qui est pénible pour le gauchisant qui sommeille en moi.

    Raisonnons ceteris paribus sur un exemple: à éducation égale, tous les homme/femmes ont les mêmes chances d’avoir des idées pour entreprendre et augmenter la production/productivité.
    Pour cela ils ont besoins d’avoir accès au crédit pour développer leur entreprise. Pour avoir accès au crédit, il faut un capital. Donc pour maximiser la production, chacun doit avoir accès au crédit, et donc avoir un capital. Il faut réduire les inégalité pour que chacun puisse avoir les mêmes « capabilities » (mot intraduisible de Amartya Sen).

    L’économie est une science amorale, mais qui pour être efficace doit être morale.

  20. Nicias (#74),

    Raisonnons ceteris paribus sur un exemple: à éducation égale, tous les homme/femmes ont les mêmes chances d’avoir des idées pour entreprendre et augmenter la production/productivité.
    Pour cela ils ont besoins d’avoir accès au crédit pour développer leur entreprise. Pour avoir accès au crédit, il faut un capital. Donc pour maximiser la production, chacun doit avoir accès au crédit, et donc avoir un capital. Il faut réduire les inégalité pour que chacun puisse avoir les mêmes “capabilities” (mot intraduisible de Amartya Sen).

    Raisonnement purement théorique. Tous les systèmes marchent en théorie… Mais on ne va pas très loin avec des théories.
    Le terme d’éducation est mal choisi. En France, tout le monde a accès au même système d’éducation. Les programmes sont censés être les même à Bastia qu’à Strasbourg en passant par un village perdu du Limousin. Mais bon, ce n’est pas parce qu’on éduquera les enfants à être éco-responsables, moraux, conscients du passé colonialiste de leurs ancêtres et polis qu’ils auront des idées productivistes.
    Il faut distinguer les connaissances des compétences. Tout le monde sait ce que sont une voiture ou un téléphone portable et chacun sait les utiliser. Mais combien ont les compétences pour les concevoir et les faire marcher ?
    Je suis d’accord pour dire que tous ont les mêmes chances d’avoir des idées, mais tous n’auront pas les compétences pour mettre leurs idées en oeuvre.
    Ensuite, la productivité n’est pas une fin en soi. Produire c’est bien, mais il faut vendre ses produits et tous ne se vendent pas (et je fais abstraction de la qualité et du service rendu par le produit en disant cela). Maximiser la productivité est un non sens. Cela voudrait dire que tous les capitaux disponibles ne sont pas utilisés et que de l’argent dort en dehors de tout système bancaire (dans des matelas par exemple).
    Enfin, pour avoir accès au crédit, il faut donner des garanties. Des garanties de faisabilité, de rendement, ect. de l’entreprise; et des garanties quant à l’emprunteur, son parcours, son sérieux, ses antécédants, etc.

    L’économie est une science amorale, mais qui pour être efficace doit être morale.

    La notion de morale est une notion individuelle qui fluctue selon le temps, l’environnement, l’expérience acquise et des conditions données. Parler de morale n’avance à rien puisqu’il faudrait déjà s’entendre sur ce mot/symbole.
    L’économie repose sur les besoins humains. Il faudrait donc définir ses besoins en termes de morale ?

    Lire Laborit est certes intéressant, mais ça ne résoud pas tous les problèmes de l’infini complexité humaine.

    La nature est également amorale, c’est sans doute plaisant de le dire, mais je trouve que cela n’avance à rien…

  21. Abitbol (#76),

    Parler de morale n’avance à rien puisqu’il faudrait déjà s’entendre sur ce mot/symbole.

    En effet. Je citerais Claude Lévy-Strauss qui avait dit en substance (sauf erreur de ma part) :

    « Si toutes les valeurs sont égales, alors celles de l’anthropophage ne sont plus qu’une question de goût. »

  22. Nicias (#71),

    Il n’y a pas de science, uniquement des méthodes scientifiques.

    J’avoue que je ne vais pas chercher si loin.
    Si c’est reproductible, prédictible et réfutable, c’est scientifique.
    L’affaire s’arrête là pour moi.

    J’ai un côté très primaire comme le dit souvent mon épouse, et de mauvais souvenirs de mes cours de philo de terminale.

    Cordialement

  23. Murps (#78),

    Si c’est reproductible, prédictible et réfutable, c’est scientifique.

    Vous êtes trop restrictif pour moi. Je vire le reproductible pour sauver la macroéconomie et la climatologie (mais il y en a d’autres encore).

    Abitbol (#75),

    Raisonnement purement théorique.
    Non, on a des statistiques sur la répartition du capital, les créations d’entreprises… etc…
    On peut bien sur soutenir que tout raisonnement est théorique.

    Sur le reste, le concept de capabilities regroupe tout ce dont vous parlez et même plus. C’est l’ensemble du capital culturel, social, financier, santé qui permet à un individu de réussir professionnellement.

    Si le mot morale n’était pas dans le titre du bouquin de Sen que j’ai cité, je ne l’aurai pas employé, beaucoup trop flou à mon goût.

  24. Nicias (#74),

    Le commerçant comme il me semble vous l’avez écrit plus haut, n’a aucun intérêt à faire des stocks

    Je me suis donc mal exprimé, je voulais dire qu’il n’a pas d’intérêt spécifique à ne pas dé-stocker s’il n’y pas de manque de nourriture et donc une opportunité évidente d’augmenter son bénéfice.

    son objectif est le zéro stock.

    Ça c’est vrai en théorie et sans doute vrai pour les commerçants modernes dans les pays développés.
    Allez discuter avec un commerçant de Ouaga, Niamey ou ailleurs dans la zone sahélienne (qu’il soit libanais ou local ne changera pas grand chose), et vous verrez que son mode de fonctionnement est assez différent du comportement théorique. Ils stockent énormément de choses (de tout type, parfois très éloigné de leurs spécialités commerciales), sont prêts à acheter tout ce que vous avez à vendre (en marchandant bien sur un prix qui leur permettent d’imaginer un bénéfice futur) et ont très peu confiance dans les banques locales (donc leur capital local se trouve plus dans leurs stocks de marchandises que dans les banques, hormis ce qu’ils ont transféré dans des banques étrangères, quand ils ont pu le faire).
    J’ai visité un « hangar » de stockage d’un commerçant libanais que je connais, un capharnaüm incroyable; cela allait du Caterpillar aux sculpture saponifères d’artisanat touareg, en passant par tout type de véhicule, mobilier, électroménager, outils de cuisines, etc…. et son comptoir de vente est celui d’un marchand de tissus (pagnes, wax, bazin, etc…).

  25. Murps (#81),
    Effectivement, pas nuls, mais très faibles.
    Dans les charges du commerçant, de toute façon, ce qui pèse le plus, et de loin, ce sont les « cadeaux » (la liste des « méritants » est toujours très longue…)…

  26. Murps (#81),

    Ce n’est pas vraiment de stocker qui coute, c’est d’immobiliser de l’argent sous forme de stock alors que l’on pourrait utiliser cet argent autrement en l’investissant.
    Si le système bancaire n’est pas développé, alors cela ne leur coute rien de faire dormir leur argent sous forme de stock.

    ça m’étonnerai quand même fortement que le coté caverne d’Ali Baba de certains commerces puisse s’expliquer par ce genre de raisonnement.

  27. Nicias (#83),

    Si le système bancaire n’est pas développé, alors cela ne leur coute rien de faire dormir leur argent sous forme de stock.

    Bonne analyse sans doute.
    Chez nous, un stock de bidons en plastiques immobilise de l’argent et nous coûte un entrepôt.
    Là-bas, c’est moins volable que des billets car plus encombrant, ça se déprécie pas tant que cela et ça coûte peanuts à stocker.
    Economie de pays « en voie de développement »…
    J’ai bon ?

  28. Il peut, comme tout le monde, adopter un comportement de spéculateur. En fait tout le monde spécule (anticipe) tout le temps.

    Nicias (#74), vous noterez aussi que le spéculateur ne spécule pas que quand il y a pénurie ou quand le prix monte. Il peut tout aussi bien spéculer en pariant sur une surproduction ou sur une baisse des prix, le tout est de savoir anticiper correctement l’avenir et le comportement des acteurs du marché.
    Mais bon, expliquer ce genre de subtilité à Nobody, qui entend nous montrer comment marche la spéculation avec ses commerçants libanais et leurs cavernes d’Ali baba, c’est Nofuture 😈

  29. Abitbol (#75),

    en passant par un village perdu du Limousin.

    Pour l’instruction, c’est sans doute vrai, mais pour le RCA, figurez-vous que le Limousin en subit de plein fouet les effets ! Vous en doutez ? Alors lisez cette déclaration solennelle de l’élu Vert régional à l’Assemblée et attendez la réponse à ma question, si elle n’est pas modérée :

    De quels effets du changement ou du bouleversement climatiques Marc Horvat parle-t-il pour le Limousin ?

    C’est là : http://limousin.eelv.fr/2013/0…..omment-754

  30. de Rouvex (#86), C’est quoi, la ligne POLT ?
    Quant à la navigation fluviale en Limousin, je suis surpris. Ayant passé mon enfance à Périgueux, je connais un peu la région, c’est pas des péniches qu’il faudra, mais des canoës…

  31. jdrien (#87), le POLT est un train à grande vitesse pas TGV, pendulaire je crois. Les transports fluviaux, je pense qu’il s’agissait d’une boutade.

  32. minitax (#85),

    qui entend nous montrer comment marche la spéculation

    Du tout… ce n’est pas ce que j’entendais ni entends faire, et j’ai suffisamment répété que je parlais de cas particuliers et pas de cas généraux… Des fois cela peut être utile de lire une discussion plutôt que de réagir sur trois mots picorés par-ci par-là.
    Mais bon, espérer que minitax réagisse pas de façon pavlovienne à la lecture des mots clés…. c’est no future 😉

  33. Est-ce bien encore utile de rappeler que cette discussion interminable sur la pseudo-science économique est complètement hors sujet et que ça commence sérieusement à bien faire sur un blog censé s’occuper du climat.

    Mais que fait la modération ?

  34. J’ai obtenu une réponse :

    Un message de Marc Horvat qui montre concrètement les effets du réchauffement en Limousin :
    Élu en charge de la forêt, j’ai la chance de côtoyer des personnes qui relèvent les effets climatiques à l’éclairage d’une production qui s’étale sur plusieurs décennies. Ce qui est relevé par les sylviculteurs, c’est l’effet de la multiplication des sécheresses sur leurs arbres, les « descente de sève » dues à des défauts de capillarité, sorte de thrombose des arbres. Plus largement, les stations adaptées à certaines espèces migrent vers le nord chaque années. Par exemple, les Douglas perdent plusieurs kilomètres par an, depuis les stations les plus méridionales, dans le Tarn, vers le nord. L’INRA prévoit ainsi la disparition du Douglas avant 2100 chez nous. Idem pour le chêne rouvre.
    La préoccupation des experts sylvicoles comme agronomes se focalise sur les températures mesurées au printemps en très forte hausse, le chiffre de 6 degrés circule et doit être confirmé par une étude portée par la chambre régionale d’agriculture. Ceci semble conforme aux conclusions de la conference agronomique de 2011 a Toulouse, ou les températures printanières seraient la première cause de la stagnation des rendements dans le monde. Autre sujet de préoccupation sont les distorsions du spectre hydrique: il pleut à peine moins qu’auparavant, mais les périodes pluvieuses se concentrent de manière bien inquiétante pour les activités agricoles, et ceci est mesuré depuis plus de 20 années.
    Parallèlement, nos agriculteurs sont, particulièrement en Limousin, très dépendants des prix mondiaux des céréales. Or, sans minimiser le rôle de la spéculation, les divers aléas « historiques » relevés sur la corn blet aux USA, l’Australie, la Russie, pour les sécheresses et les inondations majeures en Angleterre, au centre de l’Europe ET en Australie font peser sur la production mondiale des pertes importantes, indépendamment des agro-carburants: 100 000 000 de tonnes en moins sur le seul maïs en 2012.
    Je dois en oublier…
    Marc Horvat

    Après si vous contestez que le réchauffement soit anthropique alors c’est que vous pensez sans doute que tous les experts du Giec sont à la solde des ONG ??? Moi je pense que les quelques scientifiques qui le nient sont à la solde de l’industrie pétro-chimique. Quel est le plus réaliste ?

  35. de Rouvex (#92), Super !
    Grâce à la perche tendue et aux derniers fils publiés ici même, vous allez pouvoir lui montrer qu’il a à moitié raison!!
    Et oui, le Giec est bien noyauté !!!!

    Non, mieux : vu qu’il vous répond, posez lui la question de savoir quelle opinion aurait-il sur le Giec et ses conclusions s’il apprenait qu’un certains nombres des « experts » du Giec sont à la solde du wwf ou de greenpeace.
    Là, je crois que l’on va bien rire car s’il est un minimum malin, il va se renseigner et savoir qu’il s’est fait avoir!!!!!!

    En faisant ainsi et en nous tenant au courant (et si bien sûr vous le voulez bien) on va avoir droit à un bon moment collector que l’on pourra ressortir à l’occasion!!!!

  36. de Rouvex (#92),

    Un message de Marc Horvat qui montre concrètement les effets du réchauffement en Limousin

    ce qu’il décrit, ce sont plutôt des variations saisonnières, reste à prouver qu’elles sont dues au » réchauffement climatique ».

  37. de Rouvex (#92), quel fieffé menteur ce type ! Demandez lui de montrer les mesures qui montreraient que « les périodes pluvieuses se concentrent de manière bien inquiétante pour les activités agricole depuis 20 ans ». Evidemment, il aura que dalle, à part des affirmations gratuites sorties du chapeau sans oublier qu’en bon bigot superstitieux, il balaie sous le tapis tout ce qui fiche en l’air sa religion, comme le FAIT que le rendement des activités agricoles a augmenté prodigieusement depuis 20 ans où qu’on soit dans le monde. A oui, pour un impact du réchauffement, c’est un impact !

    Quant à sa soit-disant « 100 000 000 de tonnes en moins sur le seul maïs en 2012 » (admirez ses tonnes de zéro pour en faire une tonne dans la dramaturgie), c’est bien sûr une abominable crétinerie : deux secondes de recherches et voici ce qu’on peut lire du Conseil international des céréales :

    La production mondiale de maïs, prévue au niveau historiquement record de 864 Mt en 2011-12, devrait encore sensiblement progresser en 2012-13 pour atteindre 900 Mt.

    Décidément, les crétins réchauffistes sont d’irrémédiables escrocs. Ils ne sont pas fichus d’aligner une seule misérable phrase sans bobarder.

    Marc Horvat, « élu en charge de… ». En charge de my ass, oui !

  38. de Rouvex (#92),

    Statistiques FAO sur la production annuelle de maïs

    http://faostat.fao.org/site/56…..=567#ancor

    Production (tonnes)
    année
    pays
    produit 1990 1991 1992 1993 1994
    483372614 A 494465432 A 533586341 A 476770073 A 569012043 A
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    2008 2009 2010 2011

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    Monde + (Total)
    Maïs

    Pas sur que le maïs soit le plus affecté par le RCA !

    (L’histoire des douglas demanderait également à être documentée, mais le coup de la « remontée au nord du douglas est très amusant… smile )
    Plus de détails ce soir.

  39. Araucan (#98),

    (L’histoire des douglas demanderait également à être documentée, mais le coup de la “remontée au nord du douglas est très amusant… smile )
    Plus de détails ce soir.

    Oui, ça a fait « tilt » pour moi aussi cette « disparition du Douglas à la mi-février 2100… »
    Je demande à voir…
    😆

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