L'article de Donna Laframboise publiant les documents de travail du WGII du GIEC. Grand merci à elle ainsi qu'à Scaletrans et à Bob pour la traduction.
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Le 8 Janvier 2013 à 9 :55
Grâce à un "honorable correspondant", les brouillons de la plupart des chapitres du prochain rapport du GIEC sont maintenant dans le domaine public. Parmi les nouvelles révélations : le GIEC n’a rien appris de sa débâcle himalayenne.
Devant être publié progressivement à partir de Septembre 2013, ce rapport sera repris lors de conférences de presse gouvernementales dans le monde entier. Les fonctionnaires mettront l’accent sur ses conclusions et continueront à dépenser des milliards pour les mesures liées au changement climatique.
Le GIEC est constitué de trois groupes de travail. Ils étudient respectivement les preuves scientifiques en rapport avec le changement climatique, les impacts sur l’humanité et la nature et les réponses possibles.
Le GIEC a confirmé l’authenticité des documents de ces clefs. Actuellement, je publie cette énorme collection de données que je surnomme Divulgation des Secrets du Père Noël. Quelques-uns de ces documents sont déjà connus. Beaucoup d’autres n’auraient été publiés par le GIEC que des années plus tard. D’autres encore seraient restés définitivement secrets selon le GIEC.
(Ndt : pour les données, voir ICI )
Mon livre de 2011, L’adolescent délinquant pris par erreur pour le meilleur expert mondial du Climat, documente les nombreux problèmes de crédibilité du GIEC. En particulier l’influence choquante d’activistes verts dans ce qui est supposé être un organisme scientifique rigoureux.
Le Groupe de Travail II pour le prochain rapport du GIEC comprend 30 chapitres. La troisième version de ces chapitres (connue à tort comme la version de second ordre en interne) n’a pas encore été écrite, mais deux versions précédentes se trouvent sur ces clefs. Ce qui est connu comme la version de premier ordre comprend 2.465 pages et peut se télécharger en bloc ou chapitre par chapitre ci-après.
Leurs commentaires se trouvent sur la clef verte.
Le chemin est : Buenos Aires/Documentation>c_ExpertReviewFiles>FOD_Comments .
La plupart de ces commentaires apparaissent constructifs, et amélioreront probablement la qualité du rapport définitif. Mais certains de ceux qui ont participé sont des activistes. Beaucoup de leurs suggestions se limitent à des tentatives éhontées d’intégrer du matériau d’origine activiste – et des opinions activistes- dans un document scientifique.
En d’autres termes, sous l’apparence d'une « révision par des experts scientifiques », le GIEC a facilité le lobbying agressif d’activistes en le camouflant.
DES MEMBRES DU WWF POUSSENT LE GIEC A SE REFERER A SES PUBLICATIONS
Le dernier rapport principal du GIEC, publié en 2007, contenait une erreur embarrassante à propos de la vitesse à laquelle la fonte des glaciers himalayens était attendue. Cette erreur avait fait l’objet d’une attention généralisée des médias début 2010, incitant d’importants journaux à réclamer la démission du président du GIEC.
Il n’y a rien de compliqué dans cette "débâcle" himalayenne. Les auteurs du GIEC responsables de la rédaction du Chapitre 10 du Groupe de Travail ne tinrent pas compte des conclusions moins alarmantes publiées dans la littérature scientifique revue par les pairs. Ils choisirent au contraire de s’en remettre à des affirmations trouvées dans une publication produite par un groupe de lobbying vert (voir p. 10 ici).
Le groupe en question était le WWF. Toujours connu en Amérique du Nord sous son nom d’origine, le World Wildlife Fund, il s’est rebaptisé ailleurs World Wide Fund for Nature. Loin d’être un organisme à petit budget, le WWF a des bureaux dans plus de 60 pays et 5.000 employés.
Le WWF est l’organisme qui nous vaut Earth Hour tous les ans en Mars. Ayant bâti quatre décennies de ses propres activités sur des dons de l’industrie pétrolière (sa première entreprise donatrice fut Shell Oil), le WWF pense maintenant que les pays pauvres devraient laisser leurs combustibles fossiles dans le sol plutôt que de les utiliser pour fournir lumière, chauffage et hôpitaux à leurs populations.
Mon livre
révèle comment le WWF a, dans le passé, infiltré le processus de rédaction du rapport du GIEC. Les deux tiers des chapitres du rapport de 2007 comptaient dans leur personnel au moins un individu lié au WWF. Un tiers des chapitres étaient dirigés par un auteur membre du WWF.
Ni le GIEC ni le WWF ne semblent avoir beaucoup appris en matière de circonspection depuis lors.
Susan Evans est employée par WWF Canada. Elle détient un Masters en zoologie, mais nombre des commentaires qu’elle a envoyé au GIEC sont dénués de contenu scientifique. Par exemple, elle voit ce rapport comme une opportunité pour « promouvoir le sentiment de gestion et de responsabilité » envers les écosystèmes (Chapitre 00/comment 44). A quatre reprises distinctes, Evans recommande au GIEC de consulter un manuel de 72 pages publié par le Global Arctic Programme (Chapter 00/comment 45, 27/727, 14/577, 15/367). A une autre occasion, elle invite le GIEC à prendre en considération un document WWF de 246 pages intitulé Buying time dont l’introduction encourage les lecteurs à devenir des activistes politiques (14/406). A trois reprises, Evans attire l’attention du GIEC sur un troisième document du WWF sur les écosystèmes marins du Pacifique (13/300, 26/260, 26/417). En trois occasions supplémentaires, elle indique un quatrième rapport sur le changement climatique dans le Canada Ouest à la création duquel le WWF a participé (15/367, 15/370, 26/316). Ailleurs, elle exhorte le GIEC à consulter un cinquième document, une publication de 69 pages sur la gestion de l'approviosonnement en eau (15/455). Dans un long commentaire sur le Chapitre 20, Evans brode sur la nécessité de « réduire significativement notre rythme actuel de développement et de comportements de consommation » et exhorte les scientifiques du GIEC à consulter le dernier rapport Living Planet du WWF (20/16.1 et 16.2).
Les efforts d’Evans pour voir les points de vue du WWF inclus dans le rapport du GIEC sont appuyés par sa collègue, Cassandra Brooke – dont le GIEC nous dit qu’elle représente le siège en Suisse. Une biographie officielle est difficile à trouver, mais une datée de 2008 dit qu’elle est docteur en géographie.
Dans sa capacité en tant qu’experte en révision, Brooke pense que le GIEC devrait faire attention au même manuel sur l'Arctique qu’Evans promeut en quatre occasions distinctes (4/945). Elle exhorte les scientifiques du GIEC à prendre leurs informations sur les mangroves et le changement climatique en visitant un site du WWF, et se trouve désappointée que le rapport du GIEC « ne reconnaisse pas que les valeurs culturelles et spirituelles sont une forme d’aide aux écosystèmes » (4/1011, 5/1204).
Mais ce sont ses remarques sur l’extinction des espèces qui sont particulièrement révélatrices. Le Chapitre 19 est un chapitre de synthèse. Son but est de résumer les conclusions des autres 29 chapitres du Groupe de Travail II. L'objectif de ces auteurs, par conséquent, est de refléter avec justesse ce qui est rédigé ailleurs.
Brooke, commentant le Chapitre 19, remonte en arrière. Elle observe que le langage dans le Chapitre 4 « est très vague” et “a un ton inconsistant » avec ce que dit le Chapitre 19. Il est clair qu’elle pense que le langage du Chapitre 4 devrait être renforcé plutôt qu’édulcoré dans le résumé médiatisé.
Brooke est désespérée car le Chapitre 4 « semble s’éloigner » des « fortes affirmations » sur le changement climatique
et l’extinction des espèces qui apparaissaient dans le rapport 2007 du GIEC (4/664, 19/428). Mais ce repli est une bonne nouvelle. Comme j’en ai débattu ailleurs, le GIEC se fiait à un unique article de recherche qui avait déjà été démoli par d’autres spécialistes. (Un biologiste célèbre l’appelait « le pire article que j’aie jamais lu dans une revue scientifique. ») Le GIEC non seulement ne prêta aucune attention à ces vigoureuses réfutations, mais refusa de permettre aux lecteurs de connaître leur existence.
On s’attendrait à ce que les experts scientifiques relecteurs soient heureux que le GIEC se comporte dorénavant de façon plus responsable. On s’attendrait à ce qu’ils félicitent le GIEC de sa mutation vers des preuves plus solides.
Mais Brooke n’est pas une véritable experte en révision. Elle est une employée de WWF et le WWF aime l’exagération. Comme son site principal le proclame : « il est presque impossible d’exagérer la menace du changement climatique. »
LES AUTRES ACTIVISTES « EXPERTS RELECTEURS »
Parmi les autres organisations tentant d’influencer le rapport scientifique du GIEC par le mécanisme de relecture par des experts, l'on trouve l’Alliance of Small Island States.
Angela Andrade, une anthropologue employée par Conservation International, incite par deux fois les scientifiques du GIEC à consulter un document explicatif publié conjointement par une douzaine de groupes activistes (15/172, 16/120).
En deux autres occasions elle cite un document intitulé Building Resilience to Climate Change (15/430, 16/123). Il a été publié par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, dont le site parle d’ « un monde juste ».
Mais la justice est un concept politique. Les gens raisonnables ne sont pas d’accord avec ce à quoi ressemble la justice. Un groupe de verts recherchant la justice est-il une source fiable d’informations ? Le Giec pense apparemment que oui. La version actuelle du Groupe de Travail 2 cite déjà la publication Building Resilience aux Chapitres 5 et 9 (voir pp. 379, 402, et 813 de la version de 2.465 pages).
Une autre organisation est le réseau International Rivers. Les gens qui y travaillent se voient eux-mêmes comme étant « au cœur du combat global pour la protection des rivières ». L’une d’entre eux, Katy Yan , se décrit elle-même sur Twitter comme une « militante du climat ». Elle aussi est expert relecteur du GIEC. Comme ceux cités plus haut, Yan pense que les publications de sa propre organisation méritent d’être citées dans un rapport scientifique. Elle recommande deux fois un document intitulé Before the Deluge . Il a été rédigé par le directeur exécutif d’International Rivers – c’est-à-dire par son patron (3/752, 3/766).
En outre, Yan recommande deux nouvelles histoires qui furent publiées sur le site de son organisation, une bibliographie en ligne d’ « articles scientifiques clés » sélectionnés par ses amis activistes, un rapport de 112 pages sur les stratégies durables de l’eau, un rapport de 90 pages sur les énergies alternatives au Guatemala, et deux autres documents sur les énergies renouvelables au Chili. Tous ces documents sont des fabrications maison (3/869, 3/891, 27/339, 27/345).
Tout ceci donc est de la littérature grise d’origine activiste – exactement le genre de chose qui a causé les malheurs du GIEC dans le passé. Quelles sont les intentions du GIEC ? Pourquoi déroulent-ils le tapis rouge pour les activistes, leur permettant d’influencer directement les auteurs du GIEC ? Ce n’est pas le bon moyen de prévenir une autre débâcle himalayenne.
LA LITTERATURE du WWF ET de GREENPEACE
Même avant ce tir de barrage du lobby, le brouillon du Groupe de Travail II
listait déjà les neuf publications du WWF suivantes ainsi que deux documents Greenpeace dans ses références de fin de chapitre. (Les numéros de page entre crochets concernent cette version de 2465 pages).
IUCN 2008 : Ecosystem-based adaptation: An approach for building resilience and reducing risk for local communities and ecosystems . A submission by IUCN, The Nature Conservancy, WWF, Conservation International, BirdLife International, Indigenous Peoples of Africa Co-ordinating Committee, Practical Action, WILD Foundation, Wildlife Conservation Society, Fauna and Flora International and Wetlands International. Gland, Switzerland: IUNC.
[p. 371]
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Fish, M.R. and C. Drews, 2009: Adaptation to Climate Change: Options for Marine Turtles. WWF. San Jose, CA, USA, 20 pp. [p. 514]
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Fish, M.R., A. Lombana and C. Drews, 2009: Climate Change and Marine Turtles in the Wider Caribbean: Regional Climate Projections. WWF, San Jose, CA, USA, 20 pp. [p. 514]
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Kollmuss, A., H. Zink, and C. Polycarp, 2008: Making sense of the voluntary carbon market: A comparison of carbon offset standards. WWF Germany. [p. 1067]
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Harmeling, S., S. Kreft, and S.C. Rai (2011) Institutions for adaptation: Towards an effective multi-level interplay. Germanwatch and WWFInternational, available at http://www.germanwatch.org/klima/ad-inst.htm [p. 1726]
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Sattler, P., M. Taylor, 2008: Building Australia’s Safety Net 2008: Progress on the directions for the National Reserve System. WWF-Australia, Sydney. [p. 2007; actual title is Building Nature's Safety Net]
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Allianz and WWF, 2006: Climate Change and Insurance: An Agenda for Action in the United States, Allianz and WWF. [p. 2071]
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Constable, A.J. and S. Doust, 2009: Southern ocean sentinel – an international program to assess climate
change impacts on marine ecosystems: Report of an international workshop, Hobart, April 2009. ACE CRC, Commonwealth of Australia & WWF-Australia, pp. 81. [p. 2287] -
Experts Workshop on Bioregionalisation of the Southern Ocean (September 2006: Hobart), S. Grant Antarctic Climate, Ecosystems Cooperative Research Centre, WWF-Australia, Peregrin, S. Grant, A. Constable, B. Raymond, and S. Doust, 2006: Bioregionalisation of the southern ocean: Report of the experts workshop (Hobart, September 2006), [report prepared by: Susie grant … [et al.]] Sydney: WWF-Australia Head Office. [pp. 2289-90]
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Richter, C., S. Teske, and R. Short, 2009: Concentrating solar power: global outlook 2009. SolarPaces , Greenpeace and ESTELA. [p. 879]
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Anisimov, O.A., M.A. Belolutskaya, M.N. Grigor’ev, A. Instanes, V.A. Kokorev, N.G. Oberman, S.A. Reneva, Y.G. Strelchenko, D. Streletsky, and N.I. Shiklomanov, 2010: Assessment Report: The Main Natural and Socioeconomic Consequences of Climate change in Permafrost Areas: A forecast Based upon a Synthesis of Observations and Modelling.Greenpeace, Russia. 40 pp. [p. 1892]
On pourrait penser que, si les scientifiques en rédigeant le rapport scientifique du GIEC, ne peuvent apporter de preuves sans se référer à de la littérature d'origine activiste, ils ne devraient pas mettre cet argument en première place.
C’est un organisme qui n’a rien appris de ce qui lui est arrivé avec l'histoire des glaciers himalayens.
GIEC & CONFIDENTIALITE
Les trois clefs de données contiennent un document sur la confidentialité des travaux du GIEC (également disponible en ligne ici). Bien qu’il commence par une déclaration solennelle selon laquelle « le GIEC met la priorité sur la transparence », le reste du texte indique clairement que cette organisation a le même rapport avec la transparence que les vampires avec la lumière.
Le secret n’a rien à voir avec la science. Il est par contre utilisé par ces sages pour contrôler le message. Le secret permet au GIEC d'orchestrer la délivrance de ses rapports avec la fanfare médiatique. Il permet aussi de diffuser des copies en avant-première à des journalistes sympathisants.
Une enquête de 2010 ayant identifié des « insuffisances significatives » à chaque principale étape du processus d’évaluation du GIEC, le moment est venu de mettre cette organisation sous les projecteurs.
Le public a le droit d’examiner tout document produit par cet organisme des Nations Unies. C’est important non seulement dans l’immédiat, mais aussi plus tard pour les chercheurs. Si des activistes employés par des groupes de pression peuvent lire des versions provisoires de ce rapport, le public doit aussi le pouvoir. Nous avons aussi le droit de savoir, dans les meilleurs délais possibles, quelle sorte d’accueil reçoivent ces brouillons – et de juger si le GIEC y répond bien ou mal.
Le document sur la confidentialité comprend cette déclaration emphatique :
Le processus d’évaluation ne peut être efficace si des documents provisoires sont publiés ou discutés publiquement durant la préparation [du rapport en cours].
Mais le GIEC n’y croit pas réellement. Voici pourquoi : à la mi-décembre, des versions provisoires des 14 chapitres qui comprennent la section du Groupe de Travail I du prochain rapport du GIEC ont été diffusés. Ces données du « Père Noël » contiennent 30 chapitres supplémentaires. Cela signifie que les versions provisoires de la plupart des chapitres du prochain rapport (44 sur 60, ou 73%) sont dorénavant dans le domaine public.
Si les mots écrits dans le document sur la confidentialité veulent dire quelque chose, le GIEC devrait suspendre le travail sur le prochain rapport. Il devrait annoncer que l’importance de ces fuites en rend la poursuite impossible.
Mais jeter l’éponge est bien la dernière chose à attendre de cette bureaucratie.
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163 réponses à “Les secrets éventés du Père Noël”
Je sais que cet élu -qui s’est bien battu pour l’être, passant de Ségolène en 2007 à EELV, était surtout porté sur les projets sociaux (maisons de retraite médicalisées) que sur la forêt qu’il a découverte une fois élu ! Mais il s’est appliqué, a fréquenté les forestiers, s’est informé… et ressort sa bouillie apprise certainement dans des publications internes… Je vais lui envoyer quelques infos pour éclairer sa lanterne et je vous remercie de me donner des biscuits pour la route !
Laurent Berthod (#100), Tiens, c’est une idée, ça ! Mince, c’est trop tard !! Encore raté… mais il me reste les élus verts du Limousin, à portée de clavier.
de Rouvex (#102), Et si j’essayais de convaincre Minitax des bienfaits du communisme ?…
pastilleverte (#93), ça me paraît judicieux
de Rouvex (#86),
Araucan (#98),
Avec le lien donné par Araucan il est aussi très facile de faire un graphique montrant l’évolution non seulement de la production mais surtout des rendements en hectogrammes par hectares pour l’ensemble du monde te par pays, par exemple de 1975 à 2011, sur un tableur excel.
Les données peuvent être importées directement dans la feuille excel pourvu que l’on mette les années et les rendements dans les y 1 et 2 pour les avoir en colonnes.
Les rendement sont en croissance très nette depuis 1975, au moins, et cela ne semble pas plafonner.
de Rouvex (#103),
Bilan qualifié récemment de « globalement positif ».
Clem (#106), de Rouvex (#103),
Il n’y a que le peak oil qui l’excite encore
the fritz (#107),
Vous parlez pour vous je suppose ! 😉
de Rouvex (#101),
Le douglas (Pseudotsuga menziesii) est une espèce introduite en Europe (une qui a très bien marché, il n’y en a pas tant que cela) provenant de la côte Ouest des USA.
Voici son aire de répartition
Pour résumer, en France, il a été introduit dans le Beaujolais, le Morvan, le Charolais, le Limousin, la Haute Corèze, la Montagne Noire, l’Avant-garde, les Vosges, la Normandie … Tous pays à l’humidité suffisante et aux sols acides qui convenaient (éviter les sols avec calcaire actif). On en trouve un peu partout ailleurs mais avec des succès divers. Le record de production courante est de 20m3/ha/an mais 10 M3 ne sont pas rares. De plus, le bois est prisé pour les charpentes : il peut être utilisé en bardage extérieur sans traitement même avec des accroissements sur le rayon assez importants (moins de 8mm, mais à vérifier).
Les provenances de graines conseillées en France viennent en gros de l’Etat de Washington et du Nord de l’Orégon, pas trop proches de la mer mais pas continentales non plus. Quelques provenances plus méridionales (Californie) sont parfois conseillées (climats plus secs et continentaux).
http://www.agriculture.gouv.fr…..s_vert.pdf
http://www.documents.irevues.i…..ndle/2042/…/RFF_1964_3_225.pdf
(un peu ancien, mais vu l’auteur …)
http://www.crpfauvergne.fr/fichiers/Douglas.pdf
Les vergers à graines de l’Etat sont issus de ces provenances Oregon et Washington (après sélection et tests de descendance).
La sécheresse de 2003 (et celle de 2005) ont fait des dégâts (encore plus sur Abies grandis, plus dépendant de l’humidité). Mais des températures basses peuvent également l’atteindre (rougissement hivernal).
Pourquoi ? Vu l’étendue de l’aire naturelle, il est important de bien choisir les provenances adaptées (croissance, résistance au climat habituel et à ses aléas. une provenance trop méridionale et montagnarde résistera à certaines sécheresses mais pas forcément à certains froids et aux gelées tardives par exemple (fourchaisons).
Pour les peuplements installés avant les années 75-80, la provenance n’est pas connue. Ensuite si le propriétaire a respecté les consignes du FFN, il n’y a pas grand risque… sauf sécheresse et très grands froids brutaux. Pour avoir perdu des douglas plantés dans les années soixante en conditions limite, mais pas tous … , mais aussi des cèdres , il convient de ne pas en rajouter.
De plus, cette espèce se régénère naturellement et cette régénération est utilisée par les forestiers : l’évolution et donc l’adaptation se poursuit.
Le douglas ne disparaîtra plus du paysage là où il a été introduit et géré sur des sols convenables et suffisamment fertiles(pour le Limousin, chataigneraies). Peut-être poussera-t-il un peu moins vite, ce qui n’est pas évident si les saisons de végétation s’allongent … Et au pire, vu l’économie qui s’est formée autour de cette espèce , on pourra aller rechercher des provenances plus méridionales et/ou continentales pour faciliter son adaptation aux conditions locales.
agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/2004_douglas.pdf
Même en plantant maintenant, avec les éclaircies qui vont bien et sur les bons sols, on peut faire deux récoltes d’ici 2100 …
Mais si on veut introduire d’autres espèces (par exemple Abies concolor au-dessus de 1000 mètres dans le massif central), pas de problèmes pour moi … , j’aime la diversité !
Sinon il y a toujours ce bon vieux pin sylvestre, plus lent mais plus rustique (hors aire naturelle préférer les vergers français de provenances polonaises et provenances polonaises, plus droits) pour l’Ouest de Massif central. idem pour le mélèze d’Europe.
En cas de doute, http://agriculture.gouv.fr/gra…..forestiers
http://www.crpf.fr/ifc/images2/fe.pdf
Araucan (#109),
Les jurassiens vous le diront, le douglas est aux résineux ce que la Holstein est aux vaches : banal à mourir. Noir, sombre, silhouette planplan. Quoi de plus riant qu’une Montbéliarde bien en chair et bien rouge ou de plus poétique qu’un épicéa aux longues trainées aux accents de pluies baudelairiennes !!
Laurent Berthod (#110),
Les jurassiens peuvent bien déblatérer sur le douglas, vu qu’il n’est pas très à l’aise chez eux, sauf exception … Et comme ils avaient l’épicéa et le sapin, le douglas ne leur aurait rien apporté question production et qualité …
Et un peuplement non éclairci d’épicéa est aussi sombre et dépeuplé qu’un peuplement non éclairci de douglas …
Le douglas a permis à une partie conséquente du massif central de produire du bois de qualité, ce n’est pas rien même si certains aspects de la gestion peuvent être améliorés, mais bien souvent c’est une forêt de première génération (voir l’évolution du taux de boisement du Limousin en 100ans) : les jurassiens héritent de leur forêt et de pratiques sylvicoles. Ce n’est pas le même monde.
Araucan (#111),
Vous m’avez pris au sérieux ?
Ceci dit, les jurassiens jardinent la forêt. Sauf quand, très rarement, pour de basses raisons de dissensions patrimoniales, ils s’en désintéressent.
Ce Marc Horvat nous fournit 2 exemples de son incompétence outrée :
– vous focalisez sur le douglas (qui se porte plutôt bien) mais l’affirmation la + burlesque concerne le chêne rouvre qui selon lui est amené à disparaître en 2100; cette essence, parmi toutes les essences feuillues productives de ce pays, est précisément considérée comme la + à même de résister à une sécheresse et une température en hausse, raison pour laquelle on la pvivilégie massivement au détriment du hêtre ou du chêne pédonculé par exemple, ce qui veut donc dire que même, et surtout si on croit à la fable du RCA catastrophique, le dénommé Marc Horvat a tout faux.
– un autre tiré de son texte initial, je cite : « C’était avant la privatisation de la dette des états ». Nouvelle affirmation loufoque puisque c’est précisément l’inverse qui se produit : on assiste actuellement à la prise en charge des dettes privées (celles des banques TBTF, en particulier gracques, espagnoles, etc.) par le secteur public, sous la forme sournoise d’une mutualisations des risques au niveau de la zone euro, et c’est bien pourquoi on est amené à cracher toujours + au bassinet, tout contribuable européen solvable qu’on soit.
N’empêche , leurs histoires ( bien que bidon), c’est toujours en 2100 . Qui sera la pour vérifier?
Moi aussi je peux en inventer . Il n’y aura plus de douglas en 2100 à cause de la remontée des processionnaires du pin , elles auront tout mangé , les bêbêtes.
Araucan (#111), connaissez-vous cette association ? Non que je la recommande sur tout, ils doivent bien être réchauffistes comme tout le monde et aussi pro-ENR : http://www.naturesurunplateau.com/?page_id=33
de Rouvex (#115),
Il y aurait beaucoup à dire sur l’argumentaire anti-forêt « industrielle » (en fait anti-futaie régulière et douglas) qui me semble reprendre des arguments formatés dont il faudrait vérifier la réalité sur le terrain (engrais par exemple ? peuplements effectivement exploités à 50 ans ?).
L’alternative proposée n’est pas très claire.
Je me méfie des approches formatées et souvent idéologiques (l’opposition industrie nature en est un signe).
Araucan (#116), Oui, j’en avais déjà eu vent, et il me semblent être cui-cui les p’tits zoizeaux ; ce matin j’ai reçu leur « alerte » par mail concernant l’éradication programmée des feuillus sur la zone par la Région ! Rien que ça !!
C’est une pétition évidemment, c’est leur Amazone à eux…
C’est là : http://xa.yimg.com/kq/groups/2….._PPRDF.pdf
de Rouvex (#117),
Autre élément : cette association, c’est combien de personnes ? et combien qui s’impliquent ?
Araucan (#109), merci pour l’exposé très clair sur le pin douglas. Donc en résumé, c’est une espèce qui a gagné 10.000 km en quelques années à cause des salauds d’humains et qui perdrait « plusieurs km chaque année » à cause de ces mêmes salauds d’humains, dixit le calamitologue non conventionné Marc Horvat. Ouh là là, le réchauffement, c’est pas bien, en effet !
Dire que le mec nous a pondu sa théorie après avoir fréquenté les forestiers, on tremble à l’idée de ce qu’il pourrait nous raconter à la sortie du café du commerce.
Mais hé, c’est la « science » climatique…
minitax (#119),
Pour être plus précis, c’est une espèce (ce n’est pas un pin genre Pinus) de résineux, qui suite à la dernière glaciation a recolonisé les Rocheuses sur plusieurs milliers de km en latitude (NB : sur la carte on voit bien les refuges au Mexique durant la dernière glaciation). L’homme, les Européens en particulier, ont introduit cette espèce en Europe sur toute l’extension latitudinale et longitudinale possible vu l’intérêt de l’espèce … en exploitant au mieux les ressources génétiques disponibles (à tel point que certaines ressources particulières sont conservées en Europe alors qu’elles ont disparu aux States ).
L’espèce s’est bien adaptée et a très peu de ravageurs locaux (ceci expliquant cela) : ce qui n’a pas été le cas par exemple de Pinus ponderosa, qui se fait tuer rapidement par une rouille bien autochtone.
D’une manière plus générale, l’homme comme toutes les espèces a contribué à la dissémination de plantes et d’animaux dans les écosystèmes, consciemment (dès la domestication) ou inconsciemment.
Généralement, cela ne pose pas de problèmes. Dans un cas sur cent, il peut y en avoir,(phase invasive) du fait notamment de l’absence du cortège de ravageurs associés.
Il n’y a pas en France d’espèce d’arbre forestier invasif (quelques cas localement) malgré les tentatives de certains de démoniser certaines espèces (cèdre de l’Atlas, douglas, robinier, chêne).
Araucan (#120),
… comme c’est le cas chez certains animaux/poissons etc. importés : les silures glanes, les grenouilles taureaux, (les ragondins aussi je pense), les frelons asiatiques etc.
et quantité de végétaux.
Araucan (#118), bonne question à laquelle je n’ai pas de réponse. Certainement peu nombreux, je suppute, car par expérience, une assoc sur le Plateau n’en comporte jamais beaucoup… 😥
minitax (#119), +1. Merci à Araucan et à tous les autres qui m’ont permis de rédiger une réponse assez rude au bonhomme, je crois. S’il n’est pas piqué au vif, c’est qu’il a le cuir dur… Je ne manquerai pas de vous tenir informés d’une réponse de sa part, s’il y en a une.
Araucan (#120),
Il s’agit du chêne rouge d’Amérique, bien sûr (celui qui est tellement beau l’automne le long de nos avenues) : mieux vaut peut-être le préciser pour les non spécialistes.
Araucan (#120),
Comme toute les espèces… La ficelle est un peu grosse. Déjà je suis pas convaincu que 100% des espèces facilitent la dissémination d’autres mais en plus, à part l’homme je connais pas beaucoup d’espèces qui utilisent des avions, des voitures et des bateaux pour faire le tour de la terre plusieurs fois par jour (et en passant par tous les continents et mers)…
(faudrait savoir )
Invasif/pas invasif c’est toujours délicat à trancher mais parmi les espèces, il y en a quand même qui posent problèmes, surtout le robinier.
http://www.cbnbl.org/nos-actio…..-exotiques
http://www.europe-aliens.org/s…..esId=11942
@ Araucan et à tous les spécialistes – et autres amoureux – de la forêt et du bois :
http://www.youtube.com/watch_popup?v=hi-M-bFpDyc
jean l (#124),
Merci de la précision. (NB : le chêne rouge est généralement bien limité par le chevreuil …, mais peut avoir une dynamique à contrôler -cas de l’Ain par exemple).
chacalou (#125),
Le robinier peut effectivement poser des problèmes, mais le fait qu’il fournisse un bois très utile pour les piquets de vigne en limite de fait fortement le développement.
Si je dis qu’il y a des cas locaux, c’est qu’ils sont locaux et pas généraux aux zones d’introduction.
Et oui, l’homme continue de disséminer des espèces, en proportion de ses déplacements, volontairement ou non. Il y a d’ailleurs souvent une confusion entre cette dissémination et les effets du RCA.
Eh oui, beaucoup d’espèces facilitent la dissémination d’autres espèces (exemple : merisier par les oiseaux, pommier par les ours …, espèces messicoles avec la culture du blé ou certaines espèces de prairies avec l’arrivée des troupeaux …).
Araucan (#128),
Quel salaud, l’Homme !
😆
Araucan (#128),
Oui, et Il n’y a pas que les espèces vivantes. Il y aussi les océans, les vents etc. Tout cela contribue à répandre la vie sur terre sous toutes ses formes adaptées.
Il suffit de voir la vitesse à laquelle les îles volcaniques récemment émergées dans les océans se peuplent d’une multitude de végétaux. Même lorsqu’elles sont protégées des atteintes de l’homme.
La biopshère est ultra résiliente.
L’Homme ne fait pas que disséminer, comme un vulgaire oiseau. Il adapte, tropicalise, « septentrionalise », force les espèces pour qu’elles vivent là où elles ne pourraient jamais vivre (les milliers de variété de choux n’ont jamais existé et n’existeront jamais dans le nature telles queles). Le nombre d’espèces importées par l’homme dans les îles anglo-normandes infini comparé aux espèces endémiques.
Et je ne parle même pas de créations variétales ex-nihilo. Rien que les tomates, qui n’avaient jamais existé ailleurs qu’en Amérique, il y a des dizaines de milliers de variétés.
Bref, l’Homme a contribué à une multiplication de la biodiversité, c’est un fait, massif et incontestable. En face, tout ce que les escrolos ont pour leur propagande de la « sixième extinction de masse », c’est moins de 900 (huit cents !) extinctions animales et végétales confondues ces 500 dernières années. Et le pire, c’est que leur propagande est rentrée dans tous les esprits, cherchez l’erreur…
minitax (#131),
Oui, l’idée centrale que tu défends me paraît très juste, peu contestable et pas assez affirmée – que l’homme est un multiplicateur de variétés, d’hybrides, de races, aspect qui est actuellement sans cesse « oublié » aux dépends de son rôle d’éradicateur, pourtant bien moins spectaculaire et bien plus pauvrement documenté. Et c’est bien dans la ligne générale de l’esprit d’auto-dénigrement de l’espèce humaine, dans sa partie occidentale en particulier.
En revanche, je tique un peu sur ton affirmation :
Le ex-nihilo est un poil excessif à mon avis; on travaille sur du vivant tout de même.
jean l (#132),
Là aussi je crois qu’il ne faut pas se laisser aller à des généralisations hâtves. Ce n’est pas parce que les médias inféodés écolo-bobos donnent une importance démesurée à quelques flagellants systémiques que ‘l’espèce humaine s’auto-dénigre ».
Le mouvement écolo, en réalité, combien de divisions ? (disait Staline à propos du Vatican).
Pas grand chose en fait.
Sinon, EELV et autres verdâtres obtiendraient de tout autres scores aux élections que des scores à un chiffre.
Murps (#129),
Murps, excusez l’allusion contenue dans cette citation à propos de votre âge…
Par exemple, des choses comme celles écrites Susan Sontag !
JG2433 (#134),
Susan Sonntag est une des femmes les plus connes que je connaisse ! (Pas vrai PBR ?) Dès que j’entends sa voix à la radio, je coupe. La bêtise dogmatique, sectaire, fermée sur elle même, s’auto-alimentant en boucle vicieuse de ses propres excréments… Une sorte de Badiou en jupons. Et encore, lui, sur Platon, on arrive à entendre quelques uns, peu nombreux, de ses dires. C’est la différence entre un dogmatique cultivé et ayant encore quelques lueurs d’intelligence et une conne pure jus.
Bob (#133),
Oui, sur les divisions vous avez raison. Mais Staline se trompait sur le Vatican. L’influence intellectuelle est aussi importante que la force militaire. L’URSS a disparu. Le Vatican est toujours là. Espérons que la dictature idéologique écolo ne durera pas si longtemps que l’URSS. Mais rien n’est moins sûr. Elle a moins de divisions, ça fait moins peur et ça coûte moins cher. C’est ce qu’on appelle le softpower !
minitax (#131),
jean l (#132),
Ex-nihilo est un peu exagéré comme expression. Mais miniTAX a sans doute voulu signifier par là la création par l’homme de variétés nouvelles qui n’existeraient pas sans l’intervention de son génie créateur.
Sur la création de biodiversité végétale par l’homme on peut se référer à mon article Biodiversité ? Vous avez dit biodiversité ?
Laurent Berthod (#137)
Merci pour le lien, très intéressant !
jean l (#132),
De fait la création variétale (pour les espèces cultivées), se fait par
– sélection massale (la plus ancienne méthode)
– sélection et la reproduction de mutants spontanés ou d’hybrides (idem pour l’ancienneté)
– la fixation de caractères d’intérêts (rétrocroisements)
– la recombinaison de lignées sélectionnées (jusqu’aux hybrides de maïs)
– sélection clonale.
L’invention de la greffe a beaucoup aidé pour la création de certaines variétés (amandiers, orangers)
Il n’y a création délibérée de caractères nouveaux que par mutagenèse (mais elle n’est pas dirigée …) ou introduction de caractères nouveaux pour l’espèce ou la variété que par transgenèse (OGM).
NB : on ne crée pas de gènes nouveaux.(biologie de synthèse ?)
Pour plus de détails, par exemple
http://www.bibliotheque.auf.or…..num_id=286
Bob (#133),
Je pense que c’est plus profond et plus prégnant dans nos sociétés que ce que vous dites : ces idées diffusent bien au-delà de l’électorat « pure deep ecology »; tout ça joue au fond sur le complexe de culpabilité de « l’homme blanc » : ça n’est ni nouveau ni marginal à mon avis. Même si je reconnais volontiers que ça n’a pas valeur de sondage, je vois, ou j’entends autour de moi, bien des exemples de ces ruminations mysanthropiques à fond verdoyant, venant de personnes très moyennement vertes. Enfin et surtout, il y a la question : si ces idées étaient si marginales, comment expliquer leur succès peu contestable depuis une ou deux décennies ? Combien de projets intéressants ont été bloqués, combien de délires dispendieux ont été projetés, sinon réalisés ?
Pour vous tenir informés des suites de mon message au responsable EELV, Benoît Brûlin, celui qui a posté les propos de Horvat et qui assure le service après-bobardisation, (c’est lui qui demandait ci-dessus si le GIEC était noyauté), voici la suite de ses brillantes réflexions, qui ne vous apprendront rien, hélas (je vous évite mes réponses circonstanciées et pédagogiques dont vous devinez la teneur, je les tiens à disposition de qui cela intéresse…) :
Je lui explique longuement et alors il change de sujet, évidemment, pour voir jusqu’où ma gredinerie peut s’étendre :
Je me fends d’une réponse circonstanciée et j’obtiens ceci :
Je ne peux en rester là sans répondre à ces questions angoissées, piqué au jeu, moralement obligé d’éclairer les masses ignorantes quoi qu’il m’en coûte en temps et en usure de neurones, et alors vient l’argument-massue :
D’accord, ce n’est pas une question, mais avouez qu’il y a lieu d’en dire un mot, ce que je fais, et donc je m’attire le mot de la fin :
Je n’ai pu m’empêcher de lui envoyer quand même les références sur le film autrichien et l’étude sur le CO2 qui refroidit l’atmosphère, juste pour l’empêcher de dormir !
Messieurs-dames, vous n’êtes qu’un groupuscule ! Qu’on se le dise. Maintenant, avec toutes les infos que je lui ai données, j’espère qu’un tout petit bout de pépin de doute se sera instillé dans un recoin de son cerveau en friche… et que la direction de EELV LImousin commencera a débattre de-ci de-là … On peut rêver, mais on ne pourra pas dire que je n’ai pas fait mon devoir de citoyen !!!!!
de Rouvex (#141),
Bel effort de votre part pour amorcer le dialogue.
Et merci à vous de nous rendre compte des arguments avancés par votre interlocuteur.
Quand quiconque a, pendant tant de temps, adhéré et cru à un dogme, le plus difficile psychologiquement est le moment où il faudrait que celui-ci s’en émancipe.
En effet, constater que l’on a été trompé, que l’on s’est trompé aussi bien, est une prise de conscience tellement douloureuse pour certains, qu’ils ne pourront trouver les ressorts suffisants pour évoluer vers un autre mode de pensée.
Mais, effectivement, le doute est permis.
de Rouvex (#141),
En voyant les scoops de l’individu sur le site indiqué, je compare votre tentative à une tentative de conversion d’un TJ (Témoin de Jéhovah).
Vous perdez royalement votre temps. Ces lobotomisés sont incapables de tout raisonnement logique.
Mihai (#143), Avec les TJ, on a la possibilité de discuter sur un texte, la Bible, qu’il s’agit d’interpréter. La Bible des réchauffistes, les rapports du GIEC, ne sont pas lus par eux ! Ils ne connaissent que le petit catéchisme, distillé par Le Monde, Libé, et Terra eco, alors comment en discuter ?
Mihai (#143), très bonne comparaison avec les Témoins de Jéhovah !
Ca me rappelle la blague : c’est quoi la différence entre un terroriste et un réchauffiste. Un terroriste, lui au moins reconnait que l’ambiance se refroidit.
J’espère que ces conciliabules dans l’impasse ont servi de leçon à notre cher PBR.
Laurent Berthod (#135),
Aujourd’hui Badiou a raconté des choses très intéressantes sur Saint Paul. Mais il este toujours un anticapitaliste primaire, avec toujours les mêmes arguments gauchos complètement illusoires.
Laurent Berthod (#146), le vieux croulant 68-tard qui fait de la socio-philoso-économie ?
C’est insupportable tellement c’est idéologique et si peu factuel. Ca heurte mon bon sens et le principe de réalité.
Je n’arrive pas à comprendre la fascination qu’ont certains intellos pour ces divagations politiques. C’est de l’underground et ça le restera…
Mihai (#143),
Ca doit être gratiné de convertir un témoin de Jehovah au pastafarisme !
😆
minitax (#145), Toute action qui implique une réaction sert de leçon, ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas l’entreprendre…
de Rouvex (#141),
et encore il ne vous pas traité de criminel comme Lipietz avec Benoît Rittaud ….
yvesdemars (#149), si je continue, ça va arriver ; de négationniste à criminel, il n’y a qu’un pas…