Vent qui tourne.

J'aime beaucoup lorsque les outils mis en place pour protéger l'environnement se retournent contre ceux qui les ont mis en place.laugh  Mais cela coûte cher. Araucan

 • • • • • •
Recours juridique accepté par la Cour de justice de l'UE 
La Cour de justice de l'Union européenne a accepté d’instruire le recours présenté par la Plateforme européenne contre l'éolien industriel (EPAW) (1). Le jugement devrait être prononcé d’ici 12 – 18 mois. Les 608 associations qui composent la plateforme se félicitent de ce qui est une première victoire dans leur lutte pour mettre la Commission européenne devant ses responsabilités au vu des résultats catastrophiques de sa politique énergétique. Les droits des citoyens européens ont été bafoués, se plaint EPAW, et maintenant justice va être faite.
La Commission n'a pas fait faire d'études techniques pour calculer combien de tonnes de combustibles fossiles vont être réellement économisées par les centaines de milliers d'éoliennes qu'elle veut imposer aux populations rurales, aux oiseaux, aux chauves-souris, aux dauphins etc. "De fait, plusieurs ingénieurs indépendants ont estimé qu'aucune économie ne sera réalisée (2), de sorte que les victimes ont vraiment tous les droits pour exiger réparation," explique Mark Duchamp, le conservationniste qui dirige EPAW.
La Convention d'Aarhus (3) exige que les programmes qui auront une incidence sur l'environnement soient élaborés avec la participation du public, et ceci de façon transparente. Cela signifie que les Européens auraient dû être pleinement informés des avantages du programme d'énergies renouvelables de l'UE, ainsi que de ses coûts et de ses impacts indésirables. "Au lieu de cela", affirme Duchamp, "la Commission s'est bornée à répéter mot pour mot les messages de marketing de l'industrie éolienne sans jamais en vérifier l'exactitude."
Par exemple, la politique éolienne de Bruxelles est fondée sur l'idée que toute électricité produite par des éoliennes permettrait d'économiser la quantité de combustibles fossiles qui serait nécessaire pour produire cette électricité par des moyens conventionnels. "Cette affirmation erronée, promue par l'industrie éolienne, a été adoptée par la Commission européenne sans la diligence requise", accuse Duchamp. "Si la Commission avait fait son devoir, elle aurait découvert que les centrales à combustibles fossiles, contraints à de fréquents changements de régime pour équilibrer la production erratique des parcs éoliens, brûlent davantage de carburant, comme le ferait une voiture quittant l'autoroute et rentrant dans une ville. Or il faut construire des centrales à gaz et à charbon pour stabiliser la production des éoliennes. Et si vous ajoutez tous les autres facteurs que la Commission n'a pas considérés (nouvelles lignes à haute tension etc.), au bout du compte les éoliennes ne réalisent aucune économie de CO2. Certains ingénieurs suggèrent même que le résultat final pourrait être une augmentation de la consommation de combustibles fossiles." (2)
Cet aspect du recours d'EPAW à la Cour de justice montre combien l’action entreprise par cette organisation pourrait être importante pour l'avenir de l'Europe. "Si les éoliennes ne contribuent pas à réduire notre consommation de combustibles fossiles, alors elles n'ont aucune raison d'être et doivent être supprimées", conclut le conservationniste. "En effet, les dommages collatéraux qu'elles provoquent ne sont pas tolérables: santé des riverains affectée, massacres d'oiseaux et de chauves-souris, pollution sonore sous-marine qui désoriente les cétacés, subventions milliardaires qui alimentent la croissance
de la dette publique, factures d'électricité en hausse rapide, délocalisations, destruction massive d'emplois, etc. (4). Ces aspects du programme de l'UE n'ont pas été évalués eux non plus, et en tout cas n'ont pas été communiqués au public d'une manière transparente. Il s'agit d'une violation grave de la législation Aarhus, et nous pensons que la Cour de justice annulera l'extension du programme des énergies renouvelables au-delà de l'année 2020, ce qui ne manquera pas de remettre en question la légalité et le bien fondé du programme actuel."

La Plateforme européenne contre l'Éolien industriel (EPAW) regroupe 608 associations de victimes présentes ou futures des éoliennes de 24 pays. (Source)

Références:

(1) – Numéro de l'affaire: T-168/13, accepté par le Greffe de la Cour:
http://www.unece.org/fileadmin/DAM/env/pp/compliance/C2012-68/Communication_with_Communicant/frComm_AddInfo22Mar13/2_EPAW_to_CJEU_2013_final_APPLICATION.pdf

(2) – http://epaw.org/documents.php? cliquez sur "le problème du backup" dans la marge de droite.

(3) – http://www.unece.org/fileadmin/DAM/env/pp/acig.pdf

(4) – http://epaw.org/documents.php? voir les études, etc. classées par sujet dans la marge de droite.

Associations françaises membres de l'EPAW

@@@@@@

117 Comments     Poster votre commentaire »

51.  Eloi | 2/07/2013 @ 19:41 Répondre à ce commentaire

Araucan (#44),

Ah c’était donc celle-là :roll:

52.  yvesdemars | 2/07/2013 @ 20:12 Répondre à ce commentaire

lme WCFN (Worlde Council for nature) demande d’arrêter immédiatement les programmes ENR

« The World Council for Nature, contrary to Greenpeace, WWF and other politically-motivated NGOs, does not condone the destruction of nature in order to, supposedly, “save the planet”.

If indeed the planet is at risk, it is from the corrupt alliance of “green” charlatans, subsidy-sucking speculators, and politicians. Together, they have created a monster which is causing more devastation worldwide than there has been in 5,000 years of civilisation.

Biofuels, biomass and windfarms are destroying wildlife habitats at great speed, yet they do not produce any environmental benefits at all. They are remedies that are worse than the illness, and should be abandoned immediately. »

SI certes la planète court des risques c’et à cause de l’alliance corrompue entre les charlatans verts, les spéculateurs drogués aux subventions et les politiques
. Ensemble ils ont créé un monstre qui va causer une dévastation pire que tout ce qui a été fait en 5.000 ans.

Les biofuels, biomasses et fermes éoliennes détruisent les habitats naturels à une grande vitesse alors qu’ils ne produisent aucun bénéfice environnemental. ce sont des remèdes pires que le mal et ils doivent être abandonnés immédiatement.

53.  pastilleverte | 2/07/2013 @ 20:52 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#52),
Le WCFN ? connais pas,
encore une officine de l’industrie pétroléo gazo charbonno minière ???

54.  Araucan | 2/07/2013 @ 22:37 Répondre à ce commentaire

Murps (#50),

Je suis vraiment fatigué en ce moment …

55.  pecqror | 2/07/2013 @ 22:39 Répondre à ce commentaire

Le Conseil mondial pour la Nature (WCFN) dénonce le mépris du Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Energie pour les espèces menacées classées comme « prioritaires », telle que l’aigle de Bonelli.
Le dernier couple nicheur en Roussillon de ces grands rapaces est en passe de disparaître pour satisfaire la politique éolienne « à tout prix » du gouvernement.

56.  pecqror | 2/07/2013 @ 22:43 Répondre à ce commentaire

Murps (#50),

on dit pas “centrale à panneaux photovoltaïques”, on dit “ferme solaire”.

Et dans une ferme, il n’y a pas de moutons, mais des débroussailleuses.
Ca s’appelle de l’écologies.

57.  Araucan | 2/07/2013 @ 22:57 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#52),

Attac aussi …

http://www.france.attac.org/ar.....transition

Le Parlement Européen va être amené à se prononcer sur les propositions de la Commission européenne visant à réduire (faiblement) le nombre excessif de droits d’émission actuellement en circulation afin de stopper l’effondrement du marché du carbone européen. Cette proposition, publiquement soutenue par le gouvernement français sans qu’il n’y ait eu de débat, n’est pas acceptable. Les organisations soutenant la déclaration « Il est temps de mettre fin au marché du carbone européen ! » invitent les institutions européennes, les élu-e-s, la société civile et les citoyen-ne-s européen-ne-s à regarder les faits en face et en tirer les conclusions qui s’imposent.

En l’absence1 de preuves établissant un lien de causalité entre les réductions d’émissions observées après 2008 – principalement dues à la crise économique – et le marché du carbone européen, les organisations soussignées rappellent que le marché du carbone européen :

* n’est pas efficace : les émissions des secteurs économiques relevant du marché carbone diminuent moins vite (1,8 %) que celles des secteurs ne relevant pas de ce système (3 %) ;
* ne permet de pas de réduire les émissions domestiques : en prenant en compte les émissions liées aux produits importés, les émissions n’ont baissé que 4% entre 1990 et 2012, et non 17,5 % ;
* sert d’échappatoire au secteur industriel : l’introduction de certificats de réductions d’émissions liés à des opérations de compensation menées hors UE s’accroît considérablement, au point de représenter 13% des émissions domestiques du secteur (+ 85 % en 2011 par rapport à 2010), aggravant la situation de surabondance de crédits carbone ;
* contribue à accroître les conflits sociaux et environnementaux en encourageant l’accaparemment des terres, les violations des droits de l’homme, les déplacements forcés et les atteintes à l’environnement liés à la mise en oeuvre des projets de compensation carbone ;
* fonctionne comme un système de subvention des pollueurs : l’attribution gratuite des permis est de facto une subvention qui permet aux industriels – notamment Arcelor Mittal et Lafarge – d’engranger des milliards d’euros : 14 milliards2 entre 2005 et 2008 et 7 milliards par an jusqu’en 2020 pour les 75% de permis qui seront toujours distribués gratuitement ;
* fait retomber le coût sur les consommateurs : presque l’intégralité du coût de mise en conformité du secteur industriel avec le marché carbone européen aurait été financé par les consommateurs ;
* incite les secteurs industriels au statu-quo : en raison de son fonctionnement, du trop grand nombre de permis existants et de comportements spéculatifs, le marché carbone ne délivre aucune incitation économique pouvant provoquer une transformation profonde du système productif ;
* est coûteux et particulièrement sujet à la fraude : fondé sur des mesures d’émissions souvent incertaines ou invérifiables et faiblement encadré sur le plan réglementaire, il est propice aux abus et aux fraudes – plus de 5 milliards d’euros de perte en 2010 – faisant à dire à Europol que « dans certains pays, jusqu’à 90 % du marché du carbone était le fait d’activités frauduleuses »3.
* sert d’excuse à l’Union Européenne : bloquée sur un engagement de 20% de réduction d’émissions – soit un objectif légèrement inférieur pour la deuxième période du protocole de Kyoto (1,5 % par an) que pour la première (1,6% par an) – l’UE refuse de passer à des objectifs de 40 % de réduction d’ici 2020 et de 80 à 95 % d’ici 2050, seuls à -même d’être à la hauteur des défis climatiques ;

Avec un tel bilan, n’importe quel dispositif devrait être supprimé et enterré. Pas le marché carbone européen. La Commission européenne lui voue un attachement idéologique sans faille, déterminée à maintenir cet instrument comme le pilier central de ses politiques climatiques. Au point de le promouvoir comme le modèle à suivre auprès d’autres pays ou pour instituer de nouveaux marchés portant sur la biodiversité, l’eau et les sols.

Cela se fissure …
laugh

pastilleverte (#53),

Euh plutôt une officine qui préfère la biodiv à tout et a surtout l’éolien dans le collimateur.
http://conseilmondialpourlanat.....com/about/
Association d’associations

Le Conseil Mondial pour la Nature (WCFN en anglais) a été fondé le 20 septembre 2011.

– Sa mission est de défendre la Nature des agressions de l’homme. Le monde est entré dans une phase de destruction accélérée, où les écologistes traditionnels contribuent à la destruction des habitats naturels en soutenant une politique énergétique plus hystérique que réfléchie. Nous dénonçons cette perversion, et défendrons en toute priorité la biodiversité et la santé des écosystèmes.

http://wcfn.org/francais/

http://wcfn.org/2013/02/28/a-s.....in-france/
http://conseilmondialpourlanat.....r-leolien/

58.  piloteman | 3/07/2013 @ 7:14 Répondre à ce commentaire

Araucan (#44),

Elle est un peu bizarre cette histoire non ? J’ai du mal à imaginer qu’en parsemant une prairie de panneaux solaires on augmente la température pour les moutons qui se trouvent au dessous.
Les panneaux agissent comme des parasols et de plus, absorbant une partie de l’énergie du soleil pour la transformer en électricité, ils devraient au contraire procurer de la fraîcheur. – demande infos -.
La chaleur était-elle la vraie raison de l’éloignement des montons qui sans les panneaux auraient été exposés en plein soleil ?

59.  piloteman | 3/07/2013 @ 7:47 Répondre à ce commentaire

(suite)
je me réponds tout seul après quelques recherches smile

source

60.  Bernnard | 3/07/2013 @ 8:46 Répondre à ce commentaire

piloteman (#58),
En effet, les PPV génèrent des IR!

61.  Bernnard | 3/07/2013 @ 9:35 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#60), C’est un paradoxe mais le traitement anti-reflet des panneaux diminue « l’albédo » naturel du sol et donc la réémission d’IR est plus grande.
C’est eco-« logique »!

62.  Murps | 3/07/2013 @ 10:04 Répondre à ce commentaire

Araucan (#57), les alter mondialistes maintenant !!!!
Ca alors, ça me troue le … de les voir s’opposer au marché du carbone !
smile

63.  de Rouvex | 3/07/2013 @ 10:57 Répondre à ce commentaire

piloteman (#58), sûrement pas : les moutons broutent devant eux et ne tendent pas leur cou trop court sous quelque chose ! Ils auraient dû mettre des chevaux ou des lamas !!
Philippe Martin remplace le Batho coulé : un homme compétent en écologie :

L’homme est loin d’être un novice dans le vaste dossier de l’écologie, et s’est prononcé à plusieurs reprises contre les OGM (organismes génétiquement modifiés).

Titulaire d’une maîtrise de droit privé, Philippe Martin

A la fac de Droit, on étudie les OGM ???

Ils se sont trompé de Martin, ils voulaient nommer Jean Martin, mais comme ils n’avaient pas son adresse (et pour cause…) ils ont pris le premier âne venu…

64.  de Rouvex | 3/07/2013 @ 10:58 Répondre à ce commentaire

http://www.20minutes.fr/politi.....e-ecologie

65.  Nicias | 3/07/2013 @ 12:52 Répondre à ce commentaire

Murps (#62),

Je vais encore me répéter mais le marché du carbone est une invention d’économistes libéraux soutenue par les entreprises qui veulent un mécanisme plus market friendly que les taxes ou les interdictions pur et simple.
Évidemment que l’extrême gauche est contre.

66.  yvesdemars | 3/07/2013 @ 14:35 Répondre à ce commentaire

Nicias (#65),

Roiss Mc Kitrick propose une taxe CO2 évolutive en fonction des températures au départ très faible. Si T augmente la taxe augmentera et si T reste stable la taxe restera minime (Q peut elle descendre si T diminue ???)
T étant la température de la troposphère entre les latitudes +20 et -20 la plus pertinente selon le GIEC

ainsi chacun pourra se construire une stratégie en fonction de ce qu’il pense du RCA.

Cette manière de faire ne donnera plus de prime à l’alarmisme et évitera des taxations non fondées scientifiquement.

les industries concernées seront attentives à toute la science et pas seulement l’officielle qui si elle se plante sera déconsidérée et ne pourra essayer de verrouiller le système

http://www.thegwpf.org/content.....Tax-10.pdf

67.  Nicias | 3/07/2013 @ 15:38 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#66),

J’ai regardé un peu le travail de Mc Kitrick, c’est pas un gros fan des permis de polluer. Il préfère les taxes.

Un passage d’un de ses textes, puisque les emplois vert me donnent des boutons:

No Free Lunch
Pollution control is costly for society. The capital, labour and materials that are diverted into emission reduction are the costs, not the benefits, to society, of the policy. These factors have to be taken out of the production of other goods and services which, were it not for the pollution control regulation, consumers would have preferred to receive. The benefits of pollution policy are the improvements we achieve in environmental quality, not the “jobs created” in pollution control industries. In some cases, the benefits are not worth the costs. It is important that we don’t fudge this fact by mistakenly counting some costs as benefits. The genius of emission taxes is that they minimize the costs of environmental policy, but they do not eliminate these costs.

Le « génie » des taxes assises sur les émission, c’est beau comme mot, j’aime beaucoup les impôts en plus.

68.  Nicias | 3/07/2013 @ 15:47 Répondre à ce commentaire

Petite trad pour ce passage important:

Pas de repas gratuit
Le contrôle de la pollution est couteux pour la socièté. L’argent, le travail et les matériaux qui sont consacrés à la réduction des émissions [Ndt Nox, CO … etc …] sont les coûts de cette politique et non les bénéfices. Ces facteurs doivent être retiré de la production d’autres biens que, en l’absence de politique environnementale, les consommateurs auraient préféré. Les bénéfices d’une politique de dépollution sont l’amélioration de la qualité de l’environnement, et non les emplois créés par cette politique.

69.  Bernnard | 3/07/2013 @ 16:03 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#66),

…évitera des taxations non fondées scientifiquement.

Sauf que scientifiquement on n’a pas prouvé que le CO2 chauffe (dans l’atmophere ouverte bien sur)!

70.  Bernnard | 3/07/2013 @ 16:04 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#69),
dans l’atmophere
atmosphère!

71.  pecqror | 7/07/2013 @ 0:42 Répondre à ce commentaire

72.  Murps | 7/07/2013 @ 20:45 Répondre à ce commentaire

Nicias (#68),

Les bénéfices d’une politique de dépollution sont l’amélioration de la qualité de l’environnement, et non les emplois créés par cette politique.

Et encore !!!!!
Je ne vois pas encore les avantages et les emplois…

73.  Nicias | 8/07/2013 @ 17:48 Répondre à ce commentaire

pecqror (#71),

Le graphique le plus important dans le post de Willis Eschenbach est celui-ci:

Que l’on peut comparer à celui-ci pour fâcher 75% des climatosceptiques adorateurs du free market:

Ou encore:

Corrélation n’est pas raison. Les Etats qui se sont rué sur la libéralisation avaient les plus hauts prix (laissons de côté les « îles » comme l’Alaska ou Hawaï).
La carte des prix de l’électricité aux USA est aussi celle des salaires (votre courbe reflète cela, on doit avoir une superbe corrélation avec le taux d’emploi US). Il est normal que le nord-est des USA ou la Californie ait des coûts plus élevés, les salaires y sont bien plus élevés et la densité de population n’est pas la même ce qui complique par exemle la construction de lignes à haute tension (ce n’est pas le cas du Texas).

74.  Murps | 8/07/2013 @ 20:59 Répondre à ce commentaire

Nicias (#73),

Corrélation n’est pas raison.

oui, c’est la réaction que j’ai eu.
La côte Est est « claffie » de « mégalopolis », une densité urbaine énorme, des industries lourdes et énergivores installées depuis des lustres.
En même temps, 30 % ce n’est pas monstrueux, et je pense que la « régulation » et donc les « prix plus bas » consiste à laisser certaines installations se dégrader… C’est pas forcément gagnant sur le long terme.

75.  Nicias | 9/07/2013 @ 11:07 Répondre à ce commentaire

Murps (#74),

et je pense que la “régulation” et donc les “prix plus bas” consiste à laisser certaines installations se dégrader…

C’est possible aux USA, mais en Angleterre, c’est exactement l’inverse qui s’est passé. La concurrence a été nettement mieux organisée (en fait ils avaient un réseau mieux adapté), il y a eu guerre des prix et aujourd’hui ils sont aux abois pour construire de nouvelles centrales. EdF en profite pour négocier un EPR au prix fort.
Sur le fond vous avez raison, c’est comme en climatologie, la chose est plutôt complexe et regarder l’évolution des prix sur 5 ou 10 ans alors que les installations ont une durée de vie de 30 ans (pour une turbine par exemple) ne permet pas de bien juger d’une politique.

Ceci dit, il y a des raisons objectives, économiques (empiriquement bien établies) et même physiques (bien non stockable) qui font que la dérégulation peut mener à des prix plus hauts (à une mauvaise répartition du surplus en faveur des producteurs).

76.  Murps | 9/07/2013 @ 21:21 Répondre à ce commentaire

Nicias (#75), je pense que le modèle français intégré était (j’en parle au passé) un des rares exemples de régulation massive planifiée qui ait été une véritable réussite : kwh bon marché, abondant et de grande qualité.

Dommage qu’on le foute à la poubelle à cause d’une bande d’intégristes verts incultes et bornés.

77.  miniTAX | 9/07/2013 @ 23:04 Répondre à ce commentaire

je pense que le modèle français intégré était (j’en parle au passé) un des rares exemples de régulation massive planifiée qui ait été une véritable réussite : kwh bon marché, abondant et de grande qualité.

Murps (#76), le kWh par le nucléaire aux USA est moins cher qu’en France, et c’est entièrement géré par le secteur privé concurrentiel. Et le kWh par le charbon, dont la France regorge, est encore moins cher.
Je ne vois donc pas cette planification centrale comme une « véritable réussite », mais plutôt comme une chance inouïe de ne pas avoir foiré lamentablement (en faisant semblant d’ignorer le désastre technique et financier de notre filière graphite-gaz et de Superphénix). Mais la chance a tourné court, vu qu’en échange, on a droit à une nucléocratie devenue complètement incontrôlable avec sa propagande catastrophiste réchauffiste et anti-carbone qui a plombé l’ensemble de notre industrie et ce pour des décennies à venir.

Vous noterez que malgré notre kWh bon marché, on a réussi à massacrer notre économie au point d’avoir même moins d’industrie (ramené au PIB) que la GB, réputée (selon nos merdias en tout cas) pour ne plus héberger que de la finance mondialisée apatride dévoreuse d’enfants. Si c’est pas un exploit ça, les escrolos décroissants beurrés ont de quoi s’extasier !

78.  miniTAX | 9/07/2013 @ 23:39 Répondre à ce commentaire

Que l’on peut comparer à celui-ci pour fâcher 75% des climatosceptiques adorateurs du free market:

Nicias (#73), ce que le 1% climatosceptiques fanatique du collectivisme « oublie » de dire, c’est que
1) le mouvement de « dérégulation » de l’électricité avait été quasi exclusivement initiée par Enron, l’instigateur planétaire de l’arnaque carbone et le symbole même du capitalisme de connivence et de magouilles avec l’Etat aux plus hauts sommets. Oser appeler ça du « free market » et/ou insinuer qu’un libéral puisse cautionner ça, c’est vraiment du foutage de gueule.

2) les fournisseurs privés subissent une montagne d’obligations, de réglementations et de taxes, notamment concernant la « protection du climat » et les énergies renouvelables ainsi que le racket du lobby vert, ce dont ne souffre pas ou bien moins une gestion collectiviste. Son prix est donc tout sauf « libre ». Là encore, insinuer que le marché libre puisse exister avec de telles contraintes étatistes, c’est vraiment du foutage de gueule.

3) comparer l’évolution des taux entre différents marchés régulé et dérégulé ne permet de rien dire si on n’a pas comparé avant et après dérégulation (ou régulation) pour un même marché. Sans parler du fait que faire une moyenne d’états au lieu de la moyenne des usagers concernés défie toute logique statistique étant donné la disparité en population d’un état à l’autre.

Ah mais ça me revient, on SAIT comment ça se passe avant et après « dérégulation » (euphémisme pour dire privatisation), que ce soit dans l’aviation, les bateaux, le téléphone, la bouffe, la gestion des retraites, les hôpitaux, les assurances… et ce non seulement en République Démocratique Française mais partout dans le monde, surtout après la chute du mur de Berlin. Mais ça évidemment, Nicias fait semblant de ne pas le savoir. Dans son univers parallèle, il suffit d’ignorer un fait pour que ça n’existe pas.

79.  murps | 10/07/2013 @ 8:53 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#77),non. La filière graphite gazfonctionnait très bien et la France a fait ce qu’elle a pu avec de l’uranium naturel.les réacteurs UNGG etaient plutonigenes et moins rentables thermodynamiquement parlant, mais il faut se replacer dans le contexte gaullien de l’époque.
Aux USA,c’est facile de produite du kWh compétitif avec leurs énormes réserve s de charbron, ils sont comme qui Dirait l Arabie saoudite du charbon. Nos mines produisent une houille soufrée de mauvaise qualité. De même, serait-ce l’économie dirigiste de Thatcher qui a fait fermer les houillères britanniques ? Le nucléaire, ça n’est pas un cadeau a exploiter, mais quand on a rien d’autre pour ne pas dépendre de producteurs capricieux… Maintenant si vous pensez que le nucléaire a été choisi pour des raisons politiques plus qu’industrielles et économiques et qu’il faut en sortir cf Je vous répondraiit que le choix de cette filière a eau pressurisée est une veritable réussite, elle résulte de choix techniques biens maîtrisés, et même si ça vous contrarie vous êtes obligé de reconnaitre que Edf n’est pas subventionné, gagne de l’argentl’ argent et pour cause : la production de KWh est uniquement un problème technique pas un choix d societe. (désolé pour la syentaxe, je suis sur un smartphonebas de gamme)

80.  murps | 10/07/2013 @ 9:06 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#78), 1) oui, 2) oui également, 3) oui aussi.Maintenant, vous pouvez dire ce que vous voulez, mais notre facture électrique est bon marché et EDF est une entreprise commerciale au statut quasiment privé et qui fait de l’argent. Ca n’est pas du collectivisme même si l’état est majoritaire. Ou alors la Chine actuelle est un modèle de communisme…

81.  Nicias | 10/07/2013 @ 15:07 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#77),

le kWh par le nucléaire aux USA est moins cher qu’en France

Ce que le 99% grassouillet avec sa clim a fond « oublie », c’est que les centrales nucléaires aux USA ne font pas de suivit de charge.

La question du régulé/ »dérégulé » et du privé/public est dans un premier temps secondaire. L’important est le choix du moyen de production et les économies d’échelle, ce qui en fait nous ramène au premier point. Le nucléaire américain est plus cher que le notre parce-qu’ils ont une multitude de compagnies (des monopoles privés locaux avant la « dérégulation ») qui ont construit 50 modèles différents pour leur centaine de centrale.
Un autre point est le financement, le coût du capital supporté par l’entreprise. Une grosse entreprise peut trouver des financements pour une centrale nucléaire, a fortiori si l’Etat est derrière. Aux USA les nouvelles centrales en construction sont financée par une hausse des tarifs accordée par les « states commission » (le nom du régulateur en pays libéralisé) comme en Floride (ce qui influe sur le temps de construction des centrales). En Angleterre, l’Etat vient d’accorder 10 milliards de £ de garanties de crédit à EdF.
D’ailleurs, avec la libéralisation du marché de l’électricité en cours en Europe, les banques ne financent plus que des petits projets: éolien et gaz. Le partisan du teh market est l’idiot utile des écolos.

euphémisme pour dire privatisation

Tout à fait. En France on confond libéralisation et privatisation des monopoles (aka champions nationaux).

82.  miniTAX | 10/07/2013 @ 19:26 Répondre à ce commentaire

Ce que le 99% grassouillet avec sa clim a fond “oublie”, c’est que les centrales nucléaires aux USA ne font pas de suivit de charge.

Nicias (#81), il n’y a aucun « oubli » car rarement, les centrales nucléaires font du suivi de charge vu leur prix et les contraintes réglementaires à remplir en cas du moindre arrêt et redémarrage. Donc les opérateurs soucieux d’efficacité et de rentabilité (les américains ont fréquemment des taux de fonctionnement record, dépassant les 90%) ont tout intérêt à les faire fonctionner au maximum de leur capacité et à assurer les « bosses » par l’hydro ou les centrales à gaz. En France, le nuke fait du suivi de charge « à l’insu de son plein gré » tout simplement à cause d’une surcapacité notoire au point de pousser le gouvernement à faire la propagande pendant des années pour le chauffage à l’électricité pour refourguer le surplus de production, une illustration de plus l’ineptie de la planification centrale. D’où le coût plus élevé du kWh du nuke français par rapport celui des Américains. Donc ça accrédite bien l’argument que la politique énergétique française centrée sur le nucléaire n’est pas si glorieuse que ça par rapport au marché (relativement) libre comme aux USA, même si, je n’ai aucun problème à l’admettre, elle a été longtemps bien moins inepte que celle des autres européens.

« L’important est le choix du moyen de production et les économies d’échelle, ce qui en fait nous ramène au premier point. »

Les économies d’échelle, c’est le prétexte favori des collectivistes pour justifier les monopoles ou les oligopoles. Ce que tu oublies de dire, c’est qu’en pratique, quand c’est l’Etat qui décrète l’économie d’échelle et non un besoin de compétitivité et d’innovation dû à un marché concurrentiel, ça ne bénéficie jamais au consommateur mais uniquement aux producteurs qui peuvent faire un lobbying bien plus efficace à son avantage (moins d’intervenants => plus de poids pour les interlocuteurs restants => plus de facilité pour s’entendre et magouiller).
En l’occurrence, l’argument de l’économie d’échelle n’est même pas tenable, vu que l’Etat s’en soucie comme d’une guigne, sans quoi il n’aurait pas dépensé autant d’argent sur les anti-thèses même de l’économie d’échelle, à savoir les moulins à vent, le PV, l’hydraulique au fil de l’eau, etc… Bref, encore un prétexte sorti du chapeau à poubelliser.

« D’ailleurs, avec la libéralisation du marché de l’électricité en cours en Europe, les banques ne financent plus que des petits projets: éolien et gaz. Le partisan du teh market est l’idiot utile des écolos. »

Nicias (#81), insinuer que l’éolien, une escroquerie créée de toute pièce par l’hystérie écolo-réchauffiste et qui n’existe que grâce à l’interventionnisme d’Etat et aux milliards rackettés aux contribuables, puisse avoir un quelconque rapport avec « une libéralisation », c’est du grand n’importe quoi. Blanc c’est noir, la guerre c’est la paix, l’ignorance c’est la force… avec les gauchistes, tous les mots finissent par puer.

P.S. je ne suis pas grassouillet, j’ai le même poids qu’à 20 ans et je fais plusieurs milliers de km de vélo par an, alors pouet pouet. Sans rancune 😉

83.  Eloi | 10/07/2013 @ 19:41 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#82),

Pour mes archives, pourriez-vous m’indiquer votre référence sur le prix du kwh nucléaire US ?

84.  Murps | 10/07/2013 @ 20:58 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#82),

En France, le nuke fait du suivi de charge “à l’insu de son plein gré” tout simplement à cause d’une surcapacité notoire au point de pousser le gouvernement à faire la propagande pendant des années pour le chauffage à l’électricité pour refourguer le surplus de production, une illustration de plus l’ineptie de la planification centrale.

Y a des infos à ce sujet ?
JE parle du suivi de charge, car la politique des « convecteurs électriques dans les logements sociaux », je connais.

85.  mathurine | 10/07/2013 @ 21:14 Répondre à ce commentaire

http://www.lanouvellerepubliqu.....re-1544310

Les malheurs d’une éolienne……..

86.  miniTAX | 11/07/2013 @ 0:00 Répondre à ce commentaire

Murps (#84), RTE publie la production horaire de différentes sources, nucléaire, hydraulique, charbon, gaz … son site est bien fait : http://clients.rte-france.com/.....uction.jsp
Pour la journée d’hier par exemple, le nucléaire passe du creux de 4h de 39 GW au pic de 8h de 43 GW, soit une variation de 10% en quatre heures (!), donc le nucléaire fait du suivi de charge davantage en valeur que n’importe quelle autre source, hydraulique ou gaz.
La capacité du parc nucléaire français est presque de 60 GW et n’est utilisée pleinement qu’en hiver, ce qui veut dire que le reste du temps, on a une surcapacité de 1/3. C’est un gros gaspillage de ressources qui a forcément un coût.

Vous noterez dans cette production la part ridiculissime des renouvelables dit « modernes » (càd sans l’hydraulique), fidèle à la loi shadock : la production des éoliennes est inversement proportionnelle au vent médiatique qu’elles brassent.

87.  miniTAX | 11/07/2013 @ 0:14 Répondre à ce commentaire

Eloi (#83), j’ai vu plusieurs estimations (EIA, IEA, World Bank…), à chaque fois, le nucléaire US est moins cher que le nucléaire européen et français. Par exemple ici (Source: OECD/IEA NEA 2010, table 4.1), le prix du MWh nucléaire est de
49$ aux USA,
50$ au Japon
50$ en Allemagne
56$ en France.

Donc même au sein de l’OCDE, notre nucléaire collectiviste est loin de sur-performer par rapport au nucléaire privé US, japonais ou allemand, contrairement à ce que les nucléocrates franchouillards voudraient faire croire.

88.  miniTAX | 11/07/2013 @ 0:32 Répondre à ce commentaire

A ce propos, Pr Pielke Jr a fait un graphique très parlant sur la réalité de la soit-disant décarbonisation de l’économie, alias transition énergétique, alias protection du climat etc… : on voit très clairement que la part de la production d’énergie décarbonnée dans le mix total n’a absolument pas progressé depuis 20 ans, malgré l’affichage et la méthode Coué de ses promoteurs pour faire croire qu’il y a eu d’énormes progrès.

Ironiquement, la seule vraie progression qu’il y a eu pour l’énergie sans carbone, c’était dans les années 70 et 80, bien avant toute la rage et fureur de l’hystérie climatique. Il faudrait donc dire aux escrolos cette vérité qui dérange : s’ils veulent vraiment décarbonner l’économie, il faudrait être très très patient et surtout arrêter tout de suite leur propagande réchauffiste.

89.  Murps | 11/07/2013 @ 9:02 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#88), ça c’est un pourcentage.
Si la consommation a totale a doublé, on est resté à 6 %…
A-t-elle doublé ?

90.  Nicias | 11/07/2013 @ 9:48 Répondre à ce commentaire

miniTAX (#82),

Si on veut comparer le nucléaire français et le nucléaire américain, il faut tenir compte du suivi de charge et corriger les coûts en conséquence.
Ou alors il faut comparer coût total du système de production électrique, c’est à dire l’ensemble des moyens de production.
Et là t’es plutôt emmerdé vu que notre « surcapacité notoire » est « moins inepte » que les autres systèmes de production européens (on est moins cher que les norvégiens avec leurs 99% d’hydraulique et le dieu Nord Pool !).

Alors tu vends du charbon et le capitalisme comme du triple-vitrage durable. C’est plus beau, chic, détaxé, propre et économique, surtout lorsque l’on ne s’embarrasse pas de raisonnements rigoureux. Encore que pour le chic, t’es un peu has been, tes collègues enfumeurs sont partis depuis longtemps dans le lucratif recel des éoliennes qui alimentent 150000000 de foyers et qui nous font économiser de l’argent en 2030.

PS: le vélo est un sport petit-bourgeois !
En plus t’es un héritier vu que t’étais déjà obèse à 20 ans. Essayes les manifs de la CGT, ça maintient en forme d’être coursé par un CRS.

91.  the fritz | 11/07/2013 @ 10:22 Répondre à ce commentaire

Murps (#89),

?
Ben entre 73 et l’actuel l’énergie primaire a effectivement à peu près doublé, mais depuis 93, pour 1 KW/h d’ENR installé ,on brûle l’équivalent d’1 KW/h de fossile; faut espérer que ce n’est pas pour installer les ENR; mais depuis la crise ou la récession mondiale on pourrait déduire que oui

92.  de Rouvex | 11/07/2013 @ 12:24 Répondre à ce commentaire

Nicias (#90), Ce n’est pas à la CGT qu’on trouve les personnes les plus filiformes…

93.  the fritz | 11/07/2013 @ 13:29 Répondre à ce commentaire

Nicias (#90),
En plus t’es un héritier vu que t’étais déjà obèse à 20 ans. Essayes les manifs de la CGT, ça maintient en forme d’être coursé par un CRS.
————————————
Tiens ; je voyais minitax tout autrement : sorti de la merde tout seul, maigre comme un clou comme tous les ermites et réfractaire à toute vie associative :roll:

94.  Nicias | 11/07/2013 @ 13:53 Répondre à ce commentaire

de Rouvex (#92),

Normal, je vais sortir quelque peu des clichés mais pas longtemps: les pauvres sont les premières victimes de l’obésité. Le bourgeois comme minitax mange équilibré, fait du sport et jouit d’une longue et riche retraite en bonne santé (dans le cas peu probable ou il aurait jamais eut un métier) avec l’argent qu’il a volé aux travailleurs.

95.  yvesdemars | 11/07/2013 @ 15:30 Répondre à ce commentaire

retour au sujet je met ici http://www.lefigaro.fr/conjonc.....eolien.php

(posté par Savoy sur le bistrot)

annulation probable du tarif préférentiel de l’éolien

http://www.epaw.org/documents......ticle=ns56

plus de 5 ans que les dangers de l’éolien (basses fréquencess) sont connus mais volontairement cachés par les industrieles les politiques et les scientifiques

96.  the fritz | 11/07/2013 @ 16:36 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#95),

Alors Montebourg qui a proposé la création d’une « compagnie publique et nationale » qui exploiterait les gaz de schiste et « assurerait le financement de la transition énergétique » , il va faire quoi avec son pactole de schiste , s’il n’y a plus le gouffre du renouvelable à colmater

97.  AntonioSan | 11/07/2013 @ 16:48 Répondre à ce commentaire

yvesdemars (#95), the fritz (#96),

Montebourg essaie de justifier son ministere… et a la rigueur de se faire debarquer du Titanic avec gloriole… Mais le pire vient de celle la:

La secrétaire nationale du Parti socialiste chargée de l’environnement, Laurence Rossignol, n’a pas mâché ses mots jeudi sur RMC Info, en soulignant qu’Arnaud Montebourg n’était « n’est ni ministre de l’Ecologie ni de l’Energie ».
« J’ai connu Arnaud Montebourg mieux inspiré. Il n’y a pas de façon propre d’exploiter les gaz de schiste par une entreprise publique plus que par une société privée », a-t-elle dit. « Il va falloir apprendre à renoncer. »

Eh oui c’est cela la France, il faut apprendre a renoncer… cela en dit long sur l’esprit de ce parti…

98.  de Rouvex | 11/07/2013 @ 16:49 Répondre à ce commentaire

Nicias (#94), m’étonnerait que Minitax soit retraité, je l’imagine en activité et ne volant personne, sauf dans les plumes !

99.  Nicias | 11/07/2013 @ 17:55 Répondre à ce commentaire

Normalement, l’étape suivante, c’est la commission qui réclame le remboursement des aides d’Etat. Rêvons un peu.

En attendant, justice ou pas justice, la production des EnR s’écroule d’elle même. Les Allemands ont beau planter des éoliennes sans compter, leur production a baissé de 10% au premier semestre 2013 (voir slide 6) !
Soit les bidules vieillissent à vitesse accélérée, soit c’est le changement climatique.

100.  the fritz | 11/07/2013 @ 18:05 Répondre à ce commentaire

Nicias (#99),
Puisque les pôles se réchauffent beaucoup plus vite que le reste , il arrivera un moment où il n’y aura plus (ou beaucoup moins) de transfert de chaleur (et d’air) latitudinal ; je me rappelle une émission où cette réflexion a beaucoup ennuyé le père grand Jouzel quand il affirmait que les tempêtes allaient augmenter avec le RCA