Fil info de sceptiques 2013/3

Suite du  » target= »_blank »>Fil info de sceptiques 2013/2.

A lire le document de NL5Normand (Autour des conférences de Murry Salby et du séjour atmosphérique du CO2) sur "Autour des conférences de Murry Salby et du séjour atmosphérique du CO2".

Le 89 999e commentaire est de Bob le 16/06/2013 à 17:51 … Encore 5 mois pourarriver au 100 000e.

• • • • •

2451.  AntonioSan | 24/01/2014 @ 22:20 Répondre à ce commentaire

Bob (#2449), Sans compter la signification météorologique de la pondération de ces températures…
Quelle est l’importance donnée à telle ou telle station en relation avec le type de temps qui la traverse?
Imaginons une station septentrionale mais située dans un couloir d’advection d’air chaud et donc qui enregistrera la majorité du temps une température plus élevée. Si la pondération par l’aire de la station concernée est artificiellement augmentée, ce couloir étroit d’advection perd sa spécificité météorologique et soudain se transforme en une vaste zone qui n’a aucune réalité météo, mais qui puisque située au nord, influera sur la moyenne recherchée dans les régions polaires. Ainsi comme la surface des régions polaires ne grandit pas, on réduira d’autant l’influence de zones froides survolées plus fréquemment par des AMP vastes. Il suffit de jouer habilement de ces pondérations pour altérer les tendances dans la direction souhaitée même si la réalité météorologique suggère une intensification de la circulation -c’est à dire un refroidissement.
On ne s’étonnera donc pas que les HadcruT et autres GISS soient discrets sur leurs formules…
C’est comme Cattiaux et al 2010 qui attribuaient des séries de températures de surface, calibrées ad hoc à une configuration en altitude à 500hPa dont on sait parfaitement qu’elle est assez vague et peut aussi être le résultat de divers scenarios de surface qui eux contrôlent ces séries de températures. Il y a pléthore de manières de noyer le poisson et de faire dire aux statistiques ce que l’on cherche à imposer, d’autant comme le rappelait Pierre Morel que le signal recherché est très proche du bruit… 😉

2452.  chercheur | 25/01/2014 @ 16:06 Répondre à ce commentaire

Je viens de consulter le site DRIAS. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un site officiel qui se décrit ainsi:

« Drias a pour vocation de mettre à disposition des projections climatiques régionalisées réalisées dans les laboratoires français de modélisation du climat (IPSL, CERFACS, CNRM-GAME). Les informations climatiques sont délivrées sous différentes formes graphiques ou numériques. »

J’y ai vu quelques perles mais la plus belle est sans aucun doute celle là:

Les simulations climatiques sont réalisées à partir de modèles numériques appelés Modèles Atmosphériques de Circulation Générale (MACG; angl. GCM pour General Circulation Model). La principale différence par rapport à un modèle de prévision numérique du temps est la nécessité de forcer le modèle vers des valeurs climatologiques (ou leur évolution probable) pour éviter des dérives trop fortes du modèle.

http://www.drias-climat.fr/acc.....section/33

En d’autres termes, on a manipulé les programmes météo pour qu’ils donnent des simulations conformes à ce que l’on veut qu’elles soient.

Il est aussi amusant d’y lire les recommandations:

http://www.drias-climat.fr/acc.....section/41

4. Ne pas pondérer les simulations climatiques

Les simulations climatiques ne sont pas des prévisions et aucune échelle de probabilité ne leur est attachée (aucun scénario n’est plus probable qu’un autre). Elles représentent à priori des évolutions plausibles du climat de la France sur le 21ème siècle basées sur les connaissances actuelles.

En d’autres termes, les simulations sont comme les promesses, elles n’engagent que ceux qui vont les utiliser.

2453.  douar | 27/01/2014 @ 18:00 Répondre à ce commentaire

Un portrait de Valérie Masson-Delmotte, « climatologue citoyenne ».
Ici

2454.  Bob | 27/01/2014 @ 18:45 Répondre à ce commentaire

Je ne sais plus qui proposait, il y a peu, (cf ?) un lien vers une figure donnant l’évolution récente de l’OHC (Le contenu thermique des océans).

Trenberth (« travesty’-missing heat ») et pal viennent de publier un article (dans Journal of climate AMS) étudiant la question, dans lequel on trouve ce graphique (Fig. 5)

Attention, il ne s’agit pas de l’OHC mais de la tendance de l’OHC (en gros, la dérivée, l’équivalent forçage) exprimée en w/m2.

Comme on le voit, depuis 2001, la tendance a notablement décru (de près de 1.5 w/m2 à 0,4 w/m2 ce qui semble cohérent avec le plateau de température de l’air en surface. Si ça continue à descendre, les océans vont se refroidir.
Les zones en grisé marquent les éruptions volcaniques ( Chichon, Pinatubo). Les 700m premiers mètres sont en bleu clair. Total signifie les 2000 premiers mètres sous la surface. Le choix des couleurs n’est pas très heureux, AMHA.

Selon Trenberth, le soleil serait pour 15% du RC ‘Pas A’.

source

2455.  cf | 27/01/2014 @ 21:51 Répondre à ce commentaire

Bob (#2453),

vous pouvez trouver l’évolution du contenu de chaleur des océans ici, Fig 1 pour 0-700 m et 2 pour 0-2000m.

Non, les océans ne vont pas perdre de la chaleur, la concentration en GES continue d’augmenter.

2456.  Murps | 27/01/2014 @ 22:48 Répondre à ce commentaire

Bob (#2453),

Comme on le voit, depuis 2001,

Je vois surtout du bruit. Après, avec les yeux de la foi…

2457.  Laurent Berthod | 27/01/2014 @ 23:25 Répondre à ce commentaire

douar (#2452),

Votre lien conduit à un truc bizarre.

Ceci dit, quand on est climatologue on est climatologue. Quand on est citoyen on est citoyen. Le mélange des genres c’est le contraire de la science.

2458.  Bob | 27/01/2014 @ 23:25 Répondre à ce commentaire

Un excellent papier de Garth Paltrdige, un ancien boss du CSIRO australien sur "les incertitudes inhérentes au changement climatique".

En particulier, Il situe parfaitement le problème des chercheurs qui sont au courant des énormes incertitudes de leurs modèles mais qui continuent à jurer la main sur le coeur qu'ils sont sûr et certains.
Pauvres gens ! Paltridge pense que cette affaire pourrait porter un coup mortel à la crédibilité de la science.

Je pense que cet article mériterait une traduction sur Skyfall.

2459.  Cdt Michel e.r. | 28/01/2014 @ 8:45 Répondre à ce commentaire

Bob (#2457),

Je pense que cet article mériterait une traduction sur Skyfall.

Pour ceux qui ne lisent pas facilement l’anglais, les traductions automatiques par Google et Bing sont plutôt compréhensibles, même s’il y a mieux.

Google

Bing

2460.  JG2433 | 28/01/2014 @ 9:25 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#2458),

Pour ceux qui ne lisent pas facilement l’anglais

C’est mon cas (ma faiblesse, même… parmi d’autres ! 😉 )

Mais je me soigne en conséquence et j’utilise Bing Traducteur – suivant en cela la suggestion que vous aviez mentionnée sur Skyfall il y a quelque temps.

2461.  Wells | 28/01/2014 @ 15:35 Répondre à ce commentaire

Lindzen, Nicholas Lewis et Dona Laframboise témoignent au parlement UK .

ici .

2462.  Nicias | 28/01/2014 @ 15:56 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#2458),

Cela marche étonnement bien pour 95% du texte. Reste les 5% a travailler smile

2463.  chercheur | 28/01/2014 @ 18:28 Répondre à ce commentaire

Wells (#2460),

Je me trompe peut-être, mais il me semble que les résultats de cette enquête auront un impact considérable dans le monde. S’ils confirment le RCA, des décisions drastiques seront prises pour diminuer le CO2. Si non, il y a des chances pour que cette mascarade se termine enfin.

2464.  Bob | 28/01/2014 @ 19:54 Répondre à ce commentaire

chercheur (#2462),
Je ne pense pas qu’il faut voir les choses comme ça.
Il n’y aura probablement pas de conclusion du genre Noir ou Blanc.
Ce qui est important c’est
1) la démarche réellement novatrice (!) du parlement UK, en Europe du moins. Un exemple à suivre par certaines assemblées démocratiques…
Les questions posées étaient particulièrement pertinentes. Ces parlementaires ont chiadé leur copie. C’est évident.
Et quand on chiade, on doute.

2) Les capacités de persuasion des uns et des autres. Lindzen , a, paraît-il, été très bon, ce matin (La ‘star’ dit-on). Il a notamment dit ceci” I can only speak for the US on this, but the result of finding solutions in science, is to have your funding withdrawn”.
Oups !
… ce qui est cohérent avec son idée qui propose de diminuer sévèrement les budgets attribués à ces affaires. Seuls les gens sérieux resteront. Selon lui.

Mais AMHA, le point 1) est le plus important. Le parlement UK ne prend manifestement pas les contestataires (par rapport au dogme) pour des « négateurs » incultes, comme cela se pratique dans certains pays attardés dont la presse l’est tout autant.

Pour ce qui est de la Grande Bretagne, un embryon de réponse a été donné par l’annonce de la diminution de 41% du budget DEFRA attribué aux recherches climatiques, renouvelables etc.

2465.  AntonioSan | 28/01/2014 @ 20:56 Répondre à ce commentaire

AntonioSan (#2450), http://wattsupwiththat.com/201.....-14-years/
La BBC toujours prete a defendre l’indefendable Met Office:

The Met Office believe one of the reasons for this ‘warm bias’ in their annual global projections is the lack of observational data in the Arctic circle, which has been the fastest warming area on earth.

Soit l’Arctique est la region qui se rechauffe le plus vite et donc nous avons les donnees pour le prouver, soit nous n’avons pas d’observations et dans ce cas on ne peut pas conclure que l’Arctique est la region qui se rechauffe le plus vite!
La encore, en reference avec mon commentaire precedent, on sent que le flou le plus complet est maintenu pour accrediter la farce climatique: c’est du pur enfumage -voyez la banquise qui fond- pendant qu’un elephant passe en second plan -le mode rapide de circulation et ses consequences, fonte ici et froid ailleurs.

They also suggest another reason why the global surface temperature is falling short of their projections is because some of the heat is being absorbed in the ocean beneath the surface.

La bien sur c’est l’enfumage classique deja expose par Curry et d’autres… 😉

2466.  Bob | 28/01/2014 @ 23:45 Répondre à ce commentaire

AntonioSan (#2464),

Oui et on en profite pour oublier et ne pas informer les lecteurs que l’arctique s’est au moins autant réchauffé, sinon plus dans les années 1930-45 avant de se refroidir puis de se réchauffer de nouveau dans la période actuelle en accord avec le fameux cycle de 65 ans.

Voir ce billet de Judy Curry qui recense un certain nombre d’articles parus sur ce sujet, dans son billet intitulé :
« Réchauffement arctique du début du XXe siècle ».

La BBC et le Met Office;.. Beurk !

2467.  chercheur | 29/01/2014 @ 0:02 Répondre à ce commentaire

Bob (#2463),

On verra si le pragmatisme anglais est toujours d’actualité. Je veux être optimiste…

2468.  Nicias | 29/01/2014 @ 12:50 Répondre à ce commentaire

AntonioSan (#2464),

The Met Office believe one of the reasons for this ‘warm bias’ in their annual global projections is the lack of observational data in the Arctic circle, which has been the fastest warming area on earth.

Le Met Office croit qu’une des raisons pour ce biais chaud dans leur projections globales annuelles est le manque de donnée dans le cercle arctique, qui a connu le réchauffement le plus fort sur Terre

C’est un mensonge du Met Office. Les modèles sous-estiment le réchauffement actuel de l’arctique d’où la fonte de la banquise actique « pire que prévue ».


Figure 1. Changes in mean surface air temperature are the standard metric used to assess climate change. Temperature anomalies are shown for the decade 2002–2011 relative to the 1979–2001 mean. Values for the ERA-Interim reanalysis and HadCRUT4 are shown for comparison. Panel C shows these surface air temperature anomalies as a function of latitude for the CMIP3 simulations (red curves), as well as for the ERA-Interim reanalysis (heavy black curve). Panel D shows the same but for the CMIP5 simulations, with the CMIP3 and CMIP5 mean simulation curves inserted for reference.

Du goudron et des plumes !

Notez le refroidissement récent vers 60° S, sachant qu’on a pas de données fiables pour l’antarctique.

2469.  Le chti | 29/01/2014 @ 13:37 Répondre à ce commentaire

[…]

http://www.skepticalscience.co.....t_One.html

2470.  Bernnard | 29/01/2014 @ 14:30 Répondre à ce commentaire

L’heptafluoropropane comme fluide utilisable en fracturation pour obtenir du GdS.
Voir cet article. Montebourg relancerait le débat.

2471.  pastilleverte | 29/01/2014 @ 14:47 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#2468),
Oui, mais rien qu’avec un nom comme ça, j’imagine la réaction de nos très « avisés » écolos :
« Au secours, un produit chimique »…smile

2472.  JG2433 | 29/01/2014 @ 16:39 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#2469),

“Au secours, un produit chimique”

Ah… c’est donc pour ça que les zécolos proscrivent l’usage du monoxyde de di-hydrogène : c’est un produit chimique ! 😈

[Je sors…]

2473.  Bernnard | 29/01/2014 @ 17:23 Répondre à ce commentaire

pastilleverte (#2469),

“Au secours, un produit chimique”

Ça ne fait pas l’ombre d’un doute! Les fluorocarbones n’ont pas la cote ecologiste, même s’il ne sont pas chlorés. D’ailleurs aucun « produit chimique » n’est toléré par ces ignares! Il ne savent pas qu’eux même sont constitués de « produits chimiques ».

2474.  Bob | 29/01/2014 @ 17:38 Répondre à ce commentaire

Bernnard (#2471),

Ils ne savent pas qu’eux même sont constitués de “produits chimiques”.

Et qu’ils se bourrent de pilules de médicaments faits avec des produits chimiques que la nature n’a jamais songé à inventer.
Allez comprendre l’obscurantisme.

2475.  AntonioSan | 29/01/2014 @ 22:57 Répondre à ce commentaire

http://www.insu.cnrs.fr/node/4701
Tres serieux tout cela:

À quels impacts du changement climatique les agriculteurs du sud de l’Inde doivent-ils se préparer ? Des chercheurs issus de trois laboratoires [Nouvelles ressources en eau et économie (NRE, BRGM), Géosciences environnement Toulouse (GET/OMP, IRD / CNRS / CNES / UPS) et Centre d’études spatiales de la biosphère (CESBIO/OMP, IRD / CNRS / CNES / UPS)] ont tenté de répondre à cette question en s’associant à une équipe indienne du Centre franco-indien de recherche sur les eaux souterraines (CEFIRES, BRGM / NGRI(1)) et à des spécialistes français de la télédétection (SIRS, Systèmes d’information à référence spatiale). Leur étude révèle que le changement climatique prévu à l’horizon 2045 va avoir des effets contrastés sur la disponibilité de la ressource en eau souterraine au sein d’un même bassin versant. Elle démontre ainsi la nécessité de prendre en compte les caractéristiques locales (aquifère, infrastructures et pratiques) pour évaluer l’impact du changement climatique sur les activités agricoles.

L’article explique:

Dans ces zones rurales pauvres, il ne pleut en effet que pendant les mois de mousson (de juillet à septembre) : la majeure partie de cette eau de pluie s’infiltre dans les sols jusque vers l’aquifère, le reste s’écoulant en surface et formant les rivières ; une partie de ce ruissellement est cependant stockée dans des retenues collinaires délibérément maintenues par l’homme pour favoriser la ré-infiltration de cette eau dans le sol. Tout le reste de l’année, le système hydrologique est sec et le pompage de l’eau souterraine devient alors indispensable à la production agricole.
Depuis les années 1990, du fait de l’accroissement conséquent des surfaces irriguées, les niveaux d’eau dans les aquifères sont dramatiquement faibles. Dans ces conditions, une succession d’années sèches (déficit de précipitation pendant la mousson), comme celles qui ont sévit dans la région de 2002 à 2004, suffit à contraindre les agriculteurs à réduire de 75 % leurs surfaces irriguées.

Donc c’est un probleme de developpement et non climatique.

Afin d’évaluer les performances du modèle, les chercheurs ont réalisé des simulations sur les dix années passées et comparé les volumes d’eau souterraine fournis par le modèle (moyennes mensuelles sur l’ensemble du bassin versant) à des enregistrements de niveaux de nappes (sporadiques et spatialement très hétérogènes) et aux variations mensuelles des volumes d’eau terrestre (sol + aquifère) enregistrés depuis 2003 par le satellite GRACE (Gravity recovery and climate experiment) pour la région environnante (90 000 km2).
Le modèle étant capable de reproduire ces observations passées de façon très satisfaisante, les chercheurs l’ont utilisé pour évaluer l’impact du changement climatique d’après les projections du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) pour l’horizon 2045-2065. Ces projections prédisent pour cette région une augmentation moyenne des précipitations ainsi qu’une augmentation de la variabilité climatique qui se traduit par une augmentation de l’occurrence de conditions hydrologiques extrêmes (moussons fortes ou faibles).

On construit un modele et on le valide avec des observations, bien. la ou on rigole, ce sont les conclusions:

Les résultats des modélisations indiquent que l’augmentation moyenne des précipitations entraine une augmentation moyenne de la ressource en eau sur le bassin.

Non vraiment tout ca pour ca?

En revanche, du fait de l’augmentation des conditions hydrologiques extrêmes, cette augmentation de la ressource en eau s’avère spatialement hétérogène : certaines zones du bassin, les plus exploitées en termes de pompage, les moins bien équipées en retenues collinaires ou encore celles ayant la plus faible capacité de stockage souterrain, connaissent une augmentation de la durée des périodes de pénuries.

Qui l’eut cru? Incroyable, bouleversifiant, etonnatoire! Il ne fallait pas moins de trois labos et une tetrachiee de sigles NRE, BRGM, GET/OMP, IRD / CNRS / CNES / UPS, CESBIO/OMP, IRD / CNRS / CNES / UPS, CEFIRES, BRGM / NGRI(1) SIRS pour nous pondre cette Lapalissade!!!
Le recherche se porte bien… 😉

2476.  AntonioSan | 29/01/2014 @ 23:10 Répondre à ce commentaire

http://www.insu.cnrs.fr/node/4696

L’article controverse de Cai et al 2014 recoit ici une publicite bienveillante:

Une étude internationale, à laquelle ont participé des chercheurs du Laboratoire d’océanographie et du climat : expérimentations et approches numériques(LOCEAN/IPSL,/ UPMC / CNRS / IRD/ MNHN) évalue pour la première fois l’impact des activités humaines sur l’occurrence des événements climatiques extrêmes dans l’océan Pacifique. Elle montre ainsi que l’un des effets du réchauffement global pourrait être un doublement de la fréquence des événements El Niño extrêmes au cours du XXIe siècle. Ces résultats sont publiés dans la revue Nature Climate Change le 19 janvier 2014.

L’article nous explique:

Ces phénomènes climatiques sont responsables de modifications drastiques de la circulation atmosphérique sur l’ensemble du globe et induisent des catastrophes naturelles majeures : pluies diluviennes et glissements de terrain en Equateur et au nord du Pérou ; sécheresses et feu de forêts en Indonésie et en Australie ; blanchiment des récifs coralliens et déficit pluviométrique dans les îles du Pacifique Sud-Ouest ; cyclones dévastateurs dans le Pacifique central ; disparition de la vie marine et réduction drastique des populations d’oiseaux natifs des îles Galápagos…

Tremblez bipedes! C’est la queue du chien qui remue le chien…

Les chercheurs expliquent l’accroissement important de la fréquence des événements extrêmes par l’augmentation plus rapide des températures de surface, à l’équateur, de l’océan Pacifique Est par rapport aux eaux avoisinantes, facilitant ainsi le développement de la convection atmosphérique dans cette région. Ils alertent également sur un risque accru de catastrophes naturelles associées dans le futur (inondation, sécheresse, déplacement des régions cycloniques…), affectant les populations des îles particulièrement vulnérables du Pacifique Sud.
En quantifiant certaines conséquences du réchauffement climatique global, ce type d’étude permet ainsi d’affiner les scénarii d’évolution des événements climatiques extrêmes dans le futur.

C’est le mouvement perpetuel: tout augmente!
On rigolera surtout de l’absence complete de comprehension synoptique des El Ninos, c’est a dire la dilatation de la circulation de l’hemisphere boreal en hiver (refroidissement), car oser affirmer que le rechauffement global entrainera une augmentation des ElNinos est bien sur un contresens flagrant!

2477.  Nicias | 30/01/2014 @ 13:11 Répondre à ce commentaire

AntonioSan (#2474),

les chercheurs ont réalisé des simulations sur les dix années passées et comparé les volumes d’eau souterraine fournis par le modèle (moyennes mensuelles sur l’ensemble du bassin versant) à des enregistrements de niveaux de nappes (sporadiques et spatialement très hétérogènes) et aux variations mensuelles des volumes d’eau terrestre (sol + aquifère) enregistrés depuis 2003 par le satellite GRACE (Gravity recovery and climate experiment) pour la région environnante (90 000 km2).

Je n’arrive pas à y croire. Comment on peut isoler avec deux satellites le signal de quelques M3 de flotte au milieu de milliards de Km3 de caillasse, voir de métal (5,9736×1024 kg pour la masse de la Terre).

2478.  chercheur | 30/01/2014 @ 14:55 Répondre à ce commentaire

Au nord du Sénégal, survivre au réchauffement climatique est un combat quotidien

Voir l’article complet:
http://www.politis.fr/Au-nord-.....25473.html

On en pleurerait presque, c’est terrible ce qui arrive à ces paysans qui manquent d’eau à cause du réchauffement climatique. Mais une phrase casse toute la crédibilité de l’article:

Car, autre aspect des difficultés croissantes et des tensions entre communautés, les grandes cultures, notamment d’arachides, montent lentement vers le Nord, réduisant les espaces de pacage. Au rythme des attributions de terre à de grandes sociétés ou à des pays étrangers par des marabouts ou des fonctionnaires, dans des régions où, théoriquement, toutes les terres appartiennent à l’État.

Il est quand même étonnant qu’avec de moins en moins d’eau au nord, de grandes cultures puissent progresser vers le nord.

Au final, il y a la phrase qui tue:

Les échanges entre les quatre éleveurs français et les paysans sénégalais butent sur l’immensité de la tâche. Les nouvelles idées, les initiatives progressent bien plus lentement que le réchauffement. Même lorsqu’il s’agit, dernière initiative, d’aider les éleveurs à développer des petits jardins vivriers pour améliorer l’ordinaire.

Mais jusqu’où iront-ils dans leurs délires?

2479.  chercheur | 30/01/2014 @ 18:35 Répondre à ce commentaire

Ca vient de sortir…

http://www.notre-planete.info/.....climatique

2480.  Bob | 30/01/2014 @ 18:59 Répondre à ce commentaire

chercheur (#2478),
Article particulièrement nul. Il existe des dizaines d’articles dont les observations contredisent Sloan et Wolfendale.

Quant à la conclusion;, elle prête à rire :
On dirait une génuflexion, avant de sortir, pour rester en bon terme avec l’église.

Quoiqu’en disent certains, force est de constater que le réchauffement de l’atmosphère terrestre, constaté depuis plus d’un siècle, ne peut s’expliquer qu’en prenant compte les émissions massives et continues de gaz à effet de serre liées aux activités humaines.

1) D’après le GIEC AR5, cette influence ne serait visible que depuis 1951.
Qu’a-t-il bien pu se passer avant qui réchauffait la planète ?
2) « Ne peut s’expliquer » ? A condition qu »on ait compris tout le reste et bien sûr, la variabilité naturelle…Ce qui est très loin d’être le cas.

2481.  Gilles des Landes | 31/01/2014 @ 7:30 Répondre à ce commentaire

Une bonne synthèse de Jo Moreau (Belgotopia) au sujet de la « revue par les pairs » http://belgotopia.blogs.lalibre.be/

2482.  Bernnard | 31/01/2014 @ 9:17 Répondre à ce commentaire

Gilles des Landes (#2480),
C’est effectivement une bonne synthèse.

Le « peer review » n’est pas une garantie contre la manipulation ou la fraude.

Le meilleur « peer reveiwer » est l’expérience et l’observation sur le terrain! Si le climat futur est différent de celui prévu dans les articles « peer revieiwés » ce sera la preuve de la faillibilité de cette procédure pour la science du climat!
Contrairement aux sciences « dures » qui sont expérimentales, vérifiables et dont on peut aisément reproduire les expériences, les autres sciences qui utilisent le peer review sont tout de meme sujettes à caution et la jeune « climatologie » en fait parti.
Comme il est dit dans l’article que vous nous proposez ce sont:

…les failles d’un système en définitive très humain

2483.  Nick de Cusa | 31/01/2014 @ 11:18 Répondre à ce commentaire

L’échec du paquet climat-énergie.

http://www.contrepoints.org/20.....at-energie

2484.  chercheur | 1/02/2014 @ 23:56 Répondre à ce commentaire

Quand va-ton lire une telle information dans nos médias?

http://www.lameuse.be/923297/a.....climatique

2485.  Bob | 2/02/2014 @ 11:03 Répondre à ce commentaire

chercheur (#2483),
Ben, c’est en gros ce que disait son alter ego Cabrol. Non ?
Les commentaires sont assez affligeants.

2486.  Le chti | 2/02/2014 @ 11:29 Répondre à ce commentaire

On s’est tous laissé emmener par le GIEC qui, lui aussi, corrige ses prévisions par rapport à sa ligne d’il y a dix ans. Le GIEC a bien mené sa barque et a exagéré, il va devoir revenir en arrière.

Ce mec n’a jamais lu le moindre rapport du GIEC. Le couplet sur la banquise etc.. montre qu’il ne connaît que dalle au sujet.

Comme dit justement Bob c’est le même que Cabrol….et Watts.

2487.  you23 | 2/02/2014 @ 14:11 Répondre à ce commentaire

Le chti (2485)
Ce mec est en fait une célébrité. Il a servi de routeur à toute une série de voyages en ballon ou pour le périple au tour du monde du Solar Impulse. Il a ainsi gagné de nombreux prix et fait battre toute une série de records par des montgolfières. Vous avez les détails de sa carrière sur Wikipédia.
Il travaille depuis longtemps à l’Institut Royal Météorologique de Belgique. Je crois que son avis n’est pas à négliger.

2488.  Nick de Cusa | 2/02/2014 @ 14:46 Répondre à ce commentaire

Pour qui ne l’aurait pas encore lu, nous avons repris le billet de Jo Moreau sur la peer review ici pour lui apporter un supplément de lecteurs :

http://www.contrepoints.org/20.....entifiques

2489.  Bob | 2/02/2014 @ 16:25 Répondre à ce commentaire

you23 (#2486),

Ce mec est en fait une célébrité.

Tant mieux ! Il n’en aura que plus d’écoute.
Bienvenue au club !

2490.  Bob | 2/02/2014 @ 16:29 Répondre à ce commentaire

Nick de Cusa (#2487),
Oui. C’est une bonne idée. Il est bien cet article de Jo Moreau…

2491.  Le chti | 2/02/2014 @ 18:46 Répondre à ce commentaire

you23

Mais c’est faux ! Par exemple, la calotte au pôle Nord n’a pas fondu comme on l’avait dit pour l’an dernier.

Quand on est capable de sortir de telles idioties, c’est qu’on est loin d’être compétent en la matière. Qu’il ait servi de routeur (avec la théorie des AMP ?) n’y change rien.

2492.  Bob | 2/02/2014 @ 19:57 Répondre à ce commentaire

Voilà où ça mène, cette intox
… les jeunes sont les plus gravement atteints.

Bravo !

2493.  chercheur | 2/02/2014 @ 19:58 Répondre à ce commentaire

Bob (#2484),

Il me semble que Cabrol a cessé de s’opposer aux climatologues ces derniers temps. La pression était sans doute trop forte…et il risquait aussi peut-être de perdre son job.

2494.  you23 | 2/02/2014 @ 20:40 Répondre à ce commentaire

Le chti (2490)
L’extrait que le jounal La Meuse propose correspond à un bref échange après une soirée électorale et donc ce ne sont que des paroles au déboté. Luc Trullemans a, à mes yeux, choisi un parti (Parti populaire, PP) que je n’aime pas. Il n’en reste pas moins qu’il fait de la météo depuis des années, qu’il est reconnu comme un expert dans ce domaine, qu’on vient le consulter du monde entier, qu’il s’est occupé du pôle nord entre autres et donc il a un avis sur les élucubrations du GIEC qui me paraît avoir une certaine assise.

2495.  Abitbol | 2/02/2014 @ 21:01 Répondre à ce commentaire

Je suis surpris que certains perdent encore leur temps pour répondre à ce minable de le chti.

2496.  Murps | 2/02/2014 @ 22:21 Répondre à ce commentaire

Abitbol (#2494), minable je ne sais pas, mais de mauvaise foi et ignare, ça ne fait pas de doutes…

2497.  Cdt Michel e.r. | 3/02/2014 @ 1:03 Répondre à ce commentaire

Cdt Michel e.r. (#2496), Minable peut-être, mais trûll sans aucun doute.

2498.  williams | 3/02/2014 @ 16:10 Répondre à ce commentaire

Bob (#2453),

Bob,

Où trouve t’on les données numériques mise à jours de la tendance de l’OHC ??

Puis si celle-ci diminue cela veut dire que l’océan perd de l’énergie mais par contre que l’atmosphère en gagne et donc cela joue sur divers facteurs météorologique (tornades, cyclones, précipitations évolution des nuages,…) et voir l’évolution de la température atmosphérique.

williams

2499.  Nicias | 3/02/2014 @ 16:45 Répondre à ce commentaire

On se modère merci, pas de minable ou troll.

2500.  Bob | 3/02/2014 @ 17:02 Répondre à ce commentaire

williams (#2497),

Ici
On peut supposer que Trenberth et al disposent des données officielles pour tracer la courbe de tendance tirée de leur article
je n’irais pas aussi vite pour les prédictions.
Il semble que ceux qui lient RCA et évènements météorologiques se soient complètement plantés.
Alors…

Sorry, the comment form is closed at this time.